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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 17:35

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Compte suisse et blanchiment: le député LR anti-fraude sociale bientôt au tribunal

 

Par Mathilde Mathieu
 
 
 

D'après nos informations, le député Dominique Tian (LR), membre de l'équipe de campagne de François Fillon et grand pourfendeur de la fraude sociale et des “assistés”, fait l'objet d'une citation directe devant le tribunal correctionnel de Paris pour « blanchiment de fraude fiscale » et « omission dans sa déclaration de patrimoine ».

 

Dans l’équipe Fillon (ou plutôt sa dernière version), Dominique Tian est chargé de plancher sur « le financement de la protection sociale ». Au sein de la droite, il passe en effet pour un expert de la lutte contre la fraude sociale et s’est fait une spécialité de pourfendre les assistés – pas tant les patrons qui omettent de payer leurs cotisations que les prestataires abusant des “allocs”, de la Sécu ou du RSA. Désormais, son discours aura plus de mal à passer.

D’après nos informations, le parquet de Paris a décidé, à l’issue d’une enquête préliminaire ouverte en 2015 sur signalement de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp), de faire citer Dominique Tian devant le tribunal correctionnel pour « blanchiment de fraude fiscale » et « omission dans sa déclaration de patrimoine ». Pourra-t-il rester dans le prochain organigramme de campagne de François Fillon, en pleine recomposition ?

Dominique Tian. © DR

Également premier adjoint au maire de Marseille, ce dirigeant d’entreprises, longtemps proche de Bruno Le Maire, a en effet détenu des fonds en Suisse, non déclarés au fisc, de la fin des années 1990 jusqu’en 2014, date à laquelle il s’est décidé à les rapatrier via la « cellule de dégrisement » de Bercy – un dispositif de relative indulgence à l’égard des évadés fiscaux mis en place par le ministre Bernard Cazeneuve pour inciter ces derniers à rentrer.

 

Entretemps, en 2012, le député a rempli une déclaration de patrimoine muette sur ses actifs cachés à l'étranger, qui dépassaient alors 2 millions d’euros. C’est ce document, remis à l’ancêtre de la HATVP, qui se retrouve aujourd'hui dans le viseur de la justice, épaulée dans ce dossier par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Sollicité mardi 7 mars par Mediapart, Dominique Tian nous a simplement répondu qu'il n'avait « aucune information » sur la procédure en cours.

« Ce compte en Suisse a été ouvert par mon père, tentait-il de relativiser en 2015, lorsque nous l'avions interrogé. C'est un héritage. On l'a appris tardivement. C'était compliqué à gérer, comme dans toutes les familles. La procédure Cazeneuve est faite pour ça. » Après l'héritage, il s'est toutefois passé plus d'une décennie avant qu'une régularisation soit entreprise. Pire : les fonds répartis entre plusieurs banques ne seraient pas restés dormants, loin de là. Au-delà d’un éventuel redressement fiscal, Dominique Tian devra donc s’expliquer, en prime, à la barre d’un tribunal correctionnel et en audience publique....

 

*Suite de l'article sur mediapart

 

 

Lire aussi

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 17:19

 

 

Source : http://www.amisdelaterre.org

 

 

BNP Paribas mise sur le banc des accusés à Paris

 

Paris, le 9 mars 2017 – Ce matin, 33 Faucheurs de Chaises des Amis de la Terre et d’ANV-COP21 ont organisé une action dans une agence BNP Paribas du 19e arrondissement de Paris. Les militants dénoncent le rôle de la banque dans l’évasion fiscale, le financement des énergies fossiles et d’entreprises responsables de violation des droits humains. Ils se mobilisent en vue du procès du Président des Amis de la Terre Florent Compain le 11 avril.

A 9 heures, 33 militants ont mené une action non-violente sous forme d’un « Mannequin challenge » [1] dans une agence BNP Paribas du 19e arrondissement de Paris. C’est sous les yeux des clients et du personnel de la banque que les militants se sont figés tout en portant des panneaux symbolisant les différents chefs d’accusation à l’encontre de BNP Paribas : « évasion fiscale », « crimes climatiques », « atteinte aux droits des peuples », tandis qu’un personnage représentant le Directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, était mis sur le banc des accusés.

Cette action s’ancre dans la reprise de la mobilisation annoncée le 27 février 2017 par les Faucheurs de Chaises [2]. Plus de 200 lettres informant BNP Paribas ont été envoyées aux agences régionales, en précisant que ces actions ne visaient pas le personnel mais bien les dirigeants de la banque. Cette nouvelle vague de mobilisation intervient après l’annonce du second procès d’un Faucheur de Chaises [3], Florent Compain, président des Amis de la Terre, suite à une plainte de la BNP Paribas. Bien que la banque a renoncé à de se porter partie civile, Florent Compain sera bien jugé à Bar-le-Duc. Les Faucheurs de Chaises appellent donc à une mobilisation le 11 avril devant le siège de BNP Paribas au 16 boulevard des Italiens.

Les militants des Amis de la Terre et d’ANV-COP21 portaient ce matin plusieurs chefs d’accusation à l’encontre de BNP Paribas : responsabilité dans l’organisation du système de l’évasion fiscale, financement des énergies fossiles via le soutien à des projets comme le terminal de gaz de schiste Texas LNG aux Etats-Unis ou à des entreprises comme Kepco qui prévoit plus de 14GW de nouvelle capacité charbon, mais également complicité dans des violations des droits humains lorsque BNP Paribas soutient des projets comme l’oléoduc Dakota Access Pipeline où les cas de traitements inhumains contre les Sioux de Standing Rock ont été reconnus par des représentants des Nations-Unies [4].

«  Evasion fiscale et financements massifs aux énergies fossiles : les activités actuelles de BNP Paribas font obstruction à une transition sociale et écologique et nous condamnent à un monde à plus de 2°C et à l’augmentation des inégalités et des violences. Nous lui demandons d’y mettre un terme immédiatement et de respecter enfin son engagement pris à la COP21 de tout faire pour que l’objectif de l’Accord de Paris de rester sous la barre de +2 °C voire + 1,5 °C de réchauffement global soit atteint. » affirme Lucie Pinson, chargée de campagne Finance privée des Amis de la Terre.

« Chaque année ce sont 60 à 80 milliards d’euros qui sont perdus par les finances publiques à cause de l’évasion et de la fraude fiscale. Il est temps qu’une volonté politique mette un terme à ces pratiques qui nous pénalisent tous, et que l’argent soit investi dans la transition sociale et écologique. Plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées dans des actions de désobéissance civile non-violentes avec les Faucheurs de Chaises et notre détermination ne s’arrêtera pas. » conclut Alma Dufour d’ANV-COP21.

En savoir +

[1] Les « mannequin challenge » sont des actions où les participants figurent immobiles

[2] Le collectif des Faucheurs de Chaises est composé des Amis de la Terre, d’ANV-COP21, d’Attac, de Bizi et de Solidaires Finances Publiques. Il est actif depuis 2015, et a organisé notamment les réquisitions de chaises en vue du Sommet de la transition sociale et écologique lors de la COP21 à Montreuil.

[3] Le premier procès était celui de Jon Palais, jugé le 9 janvier 2017 à Dax. Il avait obtenu la relaxe totale pour tous les chefs d’accusation. http://www.amisdelaterre.org/Le-11-avril-mettons-BNP-Paribas-sur-le-banc-des-accuses.html

[4] Sur Texas LNG : http://www.amisdelaterre.org/BNP-Paribas-annonce-reflechir-a-ses-financements-sur-les-energies-non.html Sur le Dakota Access Pipeline : http://www.amisdelaterre.org/Trump-Dakota-Access-Pipeline-et-les-banques-francaises.html

Crédits photo : Claire Dietrich https://www.facebook.com/zelda.zonk.12

 

 

 

Source : http://www.amisdelaterre.org

 

 

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 16:58

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Justice

Nucléaire : le cancer d’un ouvrier irradié de l’Île Longue enfin reconnu en maladie professionnelle

 

par

 

 

 

Louis Creachcadec était chaudronnier. Il a travaillé de 1974 à 2003 dans la base militaire de l’Île Longue, dans la rade de Brest, au contact des réacteurs de sous-marins nucléaires. Atteint d’un cancer de l’œsophage, il est décédé le 3 octobre 2010 à l’âge de 57 ans. Au terme d’un long combat judiciaire mené par la famille de la victime, le cancer de l’œsophage provoqué par les rayonnements ionisants vient d’être reconnu en maladie professionnelle. Le 1er mars, le Tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Brest a jugé « que le cancer de l’œsophage qui a entrainé le décès de M. Louis Creachcadec est en lien direct et essentiel avec une exposition professionnelle habituelle avec des rayonnements ionisants et avec d’autres agents cancérigènes et doit être pris en charge au titre de l’article L.461-1 de la Sécurité Sociale » [1].

Comme nous le relations dans ce reportage sur les ouvriers de l’Île Longue, victimes oubliées de la dissuasion nucléaire, plusieurs salariés frappés de cancers ou de leucémies tentent de faire reconnaître leurs maladies professionnelles. Mais le ministère de la Défense et l’ancienne Direction des chantiers navals déclinent toute responsabilité. C’est la veuve de Louis Creachcadec qui porte désormais le dossier de son mari, défendu par l’avocate Cécile Labrunie, avec le soutien de l’association Henri Pézerat, dont sont membres des irradiés des armes nucléaires.

La décision du tribunal a d’abord été précédée par un avis défavorable rendu par le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) quant à l’existence d’un lien entre l’exposition professionnelle de Louis Creachcadec et le cancer qui l’a emporté. « Nous les accusons de développer une stratégie délibérée de dissimulation des effets sanitaires de la polyexposition aux substances cancérogènes », avait dénoncé Francis Talec, président de l’antenne brestoise de l’association Henri Pézerat [2].

Le Tribunal des affaires de sécurité sociale a appuyé sa décision sur une note de la chercheure Annie Thébaud-Mony, de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) [3]. Elle y explique que le caractère direct entre l’exposition professionnelle et la pathologie a été établi non seulement par la littérature scientifique, mais également par la liste américaine des maladies professionnelles radio-induites, et surtout par la législation française dans la loi d’indemnisation des victimes des essais nucléaires.

Le tribunal a ordonné l’exécution immédiate du jugement. La lutte de l’association Henri Pézerat aux côtés des travailleurs irradiés se poursuit pour l’amélioration de la reconnaissance en maladie professionnelle des cancers radio-induits, et surtout « pour que l’impunité des industriels et des employeurs qui exposent les salariés à des toxiques mortels soit enfin brisée ».

A lire également : Malformations, maladies, espérance de vie réduite : le calvaire des descendants de victimes d’essais nucléaires

 

 

Notes

[1Voir le communiqué de l’association Henri Pézerat

[2Lire cet article du Télégramme

[3Directrice de recherche honoraire à l’Inserm, au titre du Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle (Giscop)

 

 

Cet article vous a intéressé ? Basta ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.

 

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 15:50

 

 

Source :  http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Désinfectants, antiacariens... Les 13 produits dangereux à bannir de vos étagères

 

 

 

"60 Millions de consommateurs" a étudié le contenu de nombreux produits censés purifier les intérieurs... Et qui s'avèrent dangereux.

Désinfectants, antiacariens... Les 13 produits dangereux à bannir de vos étagères

Censés purifier l'air de votre intérieur, ces produits sont en fait... des sources de pollution majeures, parfois dangereux pour vous et pour les animaux de compagnie. 

Dans son hors-série d'avril-mai 2017, le magazine "60 Millions de consommateurs" dresse une liste de 42 produits à "éliminer" : 12 désodorisants, 12 antiacariens, 10 sprays désinfectants et 12 désinfectants.

En plus d'être dangereux, ces produits sont bien souvent mal étiquetés. "Un seul produit a un étiquetage satisfaisant", relève le magazine dans son étude. Voici une liste de 13 bêtes noires à éliminer d'urgence.

 

 

 

# Les sprays assainissants

Sur les 10 produits assainissants jugés comme étant "à éliminer" par "60 millions de consommateurs", deux cumulent quatre points noirs : irritant, allergisant, toxique pour l'environnement et extrêmement inflammable. Dans ces deux cas, l'étiquetage a été jugé "inacceptable" par les testeurs.

  • Phytaromasol spray assainissant bio

"Avec 10 substances indésirables, ce produit se présente comme un spray alors qu'il est en fait un aérosol", note le magazine. La différence ? Un aérosol contient du gaz comprimé liquéfié lequel entraîne l'émission de composés organiques volatils, qui ont un impact sur la santé et l'environnement.

  • Phytaromasol verveine, bois de hô

Sur ce produit, les pictogrammes de danger sont minuscules et le spray "ne comporte aucune mise en garde concernant les personnes allergiques ou sensibles, les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants".

# Les désodorisants

Deux produits ont rempli tous les critères indésirables – qui sont les mêmes que pour les sprays assainissants. L'étiquetage de ces deux produits a aussi été jugé "inacceptable".

  • Sanytol désodorisant fleurs blanches

Il contient des parfums allergènes. Il s'agit aussi d'un aérosol dont les "particules fines pénètrent jusque dans les alvéoles pulmonaires". Quant à l'étiquette, elle est jugée "ridicule" : le fabricant recommande d'utiliser ce produit "en prévention ou en période d'épidémie" sur les WC ou les paillassons...

  • Febreze thaï orchidée

Ce produit contient des parfums de synthèse allergènes qui ne sont pas mentionnés sur l'étiquette. C'est aussi un aérosol.

# Les antiacariens

Le constat est particulièrement alarmant pour les antiacariens. Sur 10 produits épinglés, cinq cumulent ces cinq mauvais points : allergisant, risque de malformation du fœtus, perturbateur endocrinien, risque mortel pour les chats et les poissons et extrêmement inflammable.

  • Biocanina éco-logis spray

Inhaler ce produit est dangereux pour les personnes asthmatiques, enceintes, pour les enfants et pour les chats...

  • Ecodoo antiacariens

Allergiques et asthmatiques ne sont même pas mis en garde sur l'étiquette.

  • Fulgator spécial parasites et acariens

"Difficile de faire plus toxique", estime "60 Millions de consommateurs". Ce produit contient quatre insecticides dont "un seul d'entre eux suffirait à provoquer une crise d'asthme chez un sujet allergique"...

  • Ront acaricide puissant

Constat sans appel : "Le fabricant se moque du monde." L'étiquetage est jugé "inacceptable" car les mises en garde sont... illisibles.

  • Wyritol antiacariens et punaises de lit

Il est "bourré de pesticides" et ne traite qu'une pièce de 40 mètres carrés.

D'autres produits sont épinglés : l'Acardust 200, le Sanytol antiacariens ou le Febrez textile action antiallergènes... qui contient des substances allergènes.

# Les désinfectants

Quatre des 12 désinfectants épinglés sont à la fois irritants, allergisants, toxiques pour l'environnement et risquent de rendre les bactéries plus résistantes.

  • Baccide surfaces & habitat

Asthmatiques, allergiques et personnes sensibles, éloignez-vous ! Ce produit présente par ailleurs un risque de résistance bactérienne.

  • Carolin antibactérien sans javel

Sans javel mais avec 5 substances toxiques tout de même, selon "60 Millions de consommateurs".

  • Starwax désinfectant désodorisant

Sur l'étiquette, rien ne prévient les asthmatiques et les allergiques que le produit peut être toxique pour eux.

  • Dettol power & fresh éclat citron

Au citron ? Pas vraiment : ce produit ne contient aucun extrait de citron... Et les précautions d'emploi sont "minimalistes".

A.R.

L'Obs
L'Obs

Journaliste

 

 

 

Source :  http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 15:32

 

 

Info reçue par mail


 

 
 
4/ LE PROGRAMME de Mars ATTAC – 10e édition !
Du mercredi 8 au mardi 14 mars à Nîmes.
 
 
Semaine du 8 au 14 mars 2017, avec 2 dates en avant-goût (le 16 et 24 février : voir points précédents) et des intervenant.e.s de tout premier plan !
 
 


Mercredi 8 mars à 20h : Printemps citoyen
Documentaire (France) 2017 - 1h18 - Réal. Ryslaine Boumahdi
« Printemps Citoyen », est une immersion dans un monde où la Démocratie prend des allures d'un autre temps, celui de notre temps le XXIème siècle. Argentine, Islande, Espagne, France, Grèce, Etats-Unis,… Partout dans le monde, nous entrons au coeur de l'innovation démocratique. Nous explorons les différentes solutions, qui sont aujourd'hui en train d'être expérimentées pour améliorer nos Démocraties, secouées par une profonde crise de représentation et gangrenées par la désaffection des citoyens dans le système.
 
Débat avec Kim Jong-un, vénérable président de Corée du Nord s'il n'a pas fui à la fin de ce film...ou avec Yohan DUBIGEON, enseignant chercheur en sciences politiques travaillant sur les expériences de démocratie radicale, et membre d'ATTAC. Son ouvrage La démocratie des conseils sortira à l'automne 2017 aux éditions Klincksieck.
 
 
 

Jeudi 9 mars à 20h : Democracy (sur données personnelles internet)

Documentaire (Allemagne) 2016 - 1h40 – réal. David BERNET.
 
"On dit souvent que les données [personnelles sur internet] sont le pétrole du 21e siècle. Le pétrole a modifié nos vies et les données la modifieront aussi" (extrait du film). Une passionnante bataille de pouvoir, au sein des institutions européennes, autour de notre avenir numérique. "DEMOCRACY prend la forme d'un film à suspense" (Les fiches du cinéma).
 
Débat avec Big Brother (quand il aura fini de vous regarder) ...ou Léa CAILLERE FAGUEYRAC, chargée de l'analyse juridique et politique à la Quadrature du Net.
 
 
 


Vendredi 10 mars à 20h : This changes eveything (ça change tout !)
Documentaire (Canada, USA) 2017 - 1h29 – réal. Avi LEWIS et Naomi KLEIN
 
Construire un monde meilleur ? Filmé dans 9 pays et 5 continents sur 4 ans, This Change Everything, est une tentative épique pour ré-imaginer l'immense défi du réchauffement climatique. Sept portraits de communautés sur les lignes de front, du bassin de la Powder River au Montana jusqu'aux sables bitumineux de l'Alberta, de la côte sud de l'Inde à Pekin et au-delà : la narration de Naomi Klein (No logo, La stratégie du choc) entremêle ces histoires de lutte, reliant la présence du carbone dans l'air et le système économique qui l'a engendré.

Naomi Klein construit son idée la plus controversée et la plus passionnante : que nous pouvons saisir la crise existentielle du changement climatique pour transformer notre système économique défaillant en un nouveau système radicalement meilleur.
 
Débat avec Donald TRUMP... qui s'est finalement dégonflé devant Aurélie Trouvé, co-porte-parole d’ATTAC France
 
Et vernissage de l’expo photo (voir ci-après) à l’issue du débat
 
 
 
 
 


Lundi 13 mars à 20h : 1336 jours, des hauts, débats, mais debout
Documentaire (France) 2017 - 1h13 – réal. Claude HIRSCH.
 
L'aventure a duré 1336 jours ! 1336 jours pendant lesquels un noyau d'irréductibles se sont battus sans relâche contre Unilever. La grosse multinationale avait en effet décidé en 2010 de fermer son usine de conditionnement de thé et infusion à côté d'Aubagne, estimant qu'elle n'était pas rentable. Mais voilà ! Ces 82 personnes vont non seulement se battre pour que le rideau de fer ne s'abaisse pas définitivement sur les portes de l'usine mais cette bande d'entêtés va utiliser toutes les voies possibles et imaginables pour maintenir leur activité, leur emploi et prouver à ce trust international que l'entreprise reste viable !
 
Débat avec Pierre Gattaz, qui avoue qu'entre deux mouvements sociaux, une bonne verveine SCOP-TI, ça relaxe !
…ou avec le réalisateur et des membres de la SCOP-TI (qui ont repris l’entreprise en coopérative).
 
 
 
 



Mardi 14 mars à 20h : Fuck America (Théâtre) – 1h35
Soirée spéciale en partenariat avec l’Association Pour le Théâtre Populaire (ATP) de Nîmes
Pièce d'Edgar HILSENRATH - Production Théâtre Joliette-Minoterie
 
AUTRE LIEU ( !) : Théâtre Christian LIGER
Réservation directement auprès de l’ATP Nîmes : 04 66 67 63 03 ou http://www.atpnimes.fr/
 
Au commencement, il y a ce « putain de livre », un roman explosif, un ovni littéraire. Une langue qui claque. Une verve féroce, décomplexée, iconoclaste, drôle et bouleversante, qui percute.
Jakob Bronsky, tout juste rescapé de la Shoah, hante une Amérique des laissés-pour-compte et des minables bien loin du rêve de terre promise. Écrivain la nuit, crève-la -faim le jour, il trimballe, de petits boulots en rencontres loufoques, son appétit de vivre, les affres de la création et des fantasmes torrides.
Situations incongrues, dialogues déjantés et acides cultivant jusqu'au bout la consternation désopilante. Le comédien Haïm Menahem et le saxophoniste David Rueff se mettent au service d'une langue virtuose dans un spectacle décoiffant et jubilatoire.
COMÉDIEN Haïm Menahem / SAXOPHONISTE David Rueff / CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE Haïm Menahem / PRODUCTION Théâtre Joliette-Minoterie, Scène conventionnée pour les expressions contemporaines. FUCK AMERICA est publié aux éditions Attila.
 
 



Et pendant toute la durée de Mars Attac :
 
Exposition photographique - cafétéria du Sémaphore :
"De BNP à Nuit Debout, le peuple passe à l'attaque", de Mikaël, journaliste indépendant.
 
« Retour en images sur les mouvements sociaux et les actions de désobéissance civile qui ont marqué 2015 et 2016 : réquisition citoyenne des chaises de la BNP, actions pendant la COP21, villages Alternatiba, action européenne Ende Geläende en Allemagne (contre une mine de lignite), manifestations contre la Loi Travail, mouvement Nuit Debout, "jungle" de Calais,... Les raisons de se bouger sont nombreuses, alors passons à l'ATTAC sans attendre. A demain dans la rue et à la vie debout, on lâche rien ! »
 
 
Vernissage : vendredi 10 mars à l’issue du débat
 
Pour plus de renseignements :
 
Cinéma le Sémaphore : 25, rue Porte de France, Nîmes
Tél : 04 66 67 83 11 - Web : www.cinema-semaphore.fr
 
ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions financières
et pour l'Action Citoyenne) : Tél : 06 33 39 84 76
 
ATP Nîmes: 4, La Placette, Nîmes
Tél : 04 66 67 63 03 - Web : http://www.atpnimes.fr/
RAPPEL : ATTAC Nîmes dorénavant sur Facebook ! Faites tourner…
 
Non sans quelques réflexions, ATTAC Nîmes a décidé de rejoindre Facebook !
Pas que nous ne restions pas critiques de cette multinationale s’accaparant les données internet mais ce réseau social nous permettra de diffuser plus largement les informations de nos initiatives auprès d’un nouveau public potentiel.
 
 
N’hésitez à faire connaître cette page et, pour les personnes qui ont un compte Facebook, à nous rendre visite.
Et merci à Joachim pour la création de cette page !
 
Pour recevoir directement les infos d'attac Nîmes, merci de nous laisser votre adresse à nimes@attac.org
site ATTAC France : http://france.attac.orgsite ATTAC Gard : http://local.attac.org/attacnimes


 
Le Mardi 7 mars 2017 23h25, Attac Nîmes <nimes@attac.org> a écrit :


 

La lettre d’ATTAC Nîmes

Mars Attac a 10 ans !!! et ça reprend demain !!!
 
Les rendez-vous
  • 8 mars : Sémaphore, Nîmes - 20h
    Documentaire (France) 2017 - 1h18 - Réal. Ryslaine Boumahdi « Printemps Citoyen », est une immersion dans un monde où la Démocratie prend des allures d’un autre temps, celui de notre temps le XXIe (...)
  • 9 mars : Sémaphore, Nîmes - 20h
    Democracy (sur données personnelles internet) Documentaire (Allemagne) 2016 - 1h40 – réal. David BERNET. "On dit souvent que les données [personnelles sur internet] sont le pétrole du 21e siècle. Le (...)
  • 10 mars : Sémaphore, Nîmes - 20h
    This changes eveything (ça change tout !) Documentaire (Canada, USA) 2017 - 1h29 – réal. Avi LEWIS et Naomi KLEIN Construire un monde meilleur ? Filmé dans 9 pays et 5 continents sur 4 ans, This (...)
  • 13 mars : Sémaphore, Nîmes - 20h
    1336 jours, des hauts, débats, mais debout Documentaire (France) 2017 - 1h13 – réal. Claude HIRSCH. L’aventure a duré 1336 jours ! 1336 jours pendant lesquels un noyau d’irréductibles se sont battus (...)
  • 14 mars : Théâtre Christian LIGER (Pablo Neruda), Nîmes - 20h
    Fuck America (Théâtre) – 1h35 Soirée spéciale en partenariat avec l’Association Pour le Théâtre Populaire (ATP) de Nîmes Pièce d’Edgar HILSENRATH - Production Théâtre Joliette-Minoterie AUTRE LIEU ( !) (...)
  • 8 mars > 14 mars : Sémaphore, Nîmes
    Du mercredi 8 au mardi 14 mars à Nîmes. Semaine du 8 au 14 mars 2017, avec 2 dates en avant-goût (le 16 et 24 février : voir agenda, et des intervenant.e.s de tout premier plan ! Cliquez sur le (...)
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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 21:42

Source : https://gard.demosphere.eu/rv/3861

mercredi 8 mars 2017 à 17h30

Actions et grève pour le droit des femmes

 

* Premier rendez-vous militant le 8 mars à 15H15 devant la Gare *

 

L'objectif est de diffuser des tracts pour appeler à la manifestation de 17H30, avec une apparition forte pour créer un happening, et appeler la presse. Celles et ceux qui le souhaitent pourront se munir d'une petite pancarte avec les revendications et pendant la diffusion à 15H40 précise, les militantes présentes se figeront quelques minutes sur place.

Le premier lieu de diff est devant la gare, mais on reproduira l'opération en d'autres lieux même si l'instant figé des militantes ne sera plus à 15H40 de fait (esplanade, puis centre-ville…).

 

* Manifestation du 8 mars : Départ à 17H30 depuis la Maison Carré *

Parcours : Général Perrier, place Belle-croix et rues piétonnes du centre ville pour plus de visibilité, puis esplanade, avenue Feuchères et préfecture avec demande d'audience pour la remise des revendications.

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 18:55

 

 

Source : https://www.marianne.net

 

 

Mobilisation
Georges-Pompidou : l'hôpital "le plus moderne" de France, symbole de la souffrance du personnel hospitalier

 

 

 

Georges-Pompidou, l'hôpital parisien jadis ultra-moderne, est aujourd'hui devenu un symbole du mal être du personnel hospitalier

Georges-Pompidou, l'hôpital parisien jadis ultra-moderne, est aujourd'hui devenu un symbole du mal être du personnel hospitalier - LANTZ/SIPA
Etranglé par les restructurations et les différents plans d'économies, le personnel hospitalier manifeste de nouveau ce mardi 7 mars pour de meilleures conditions de travail. Focus sur l'hôpital parisien Georges-Pompidou devenu l'un des emblèmes du mal-être de la profession.

Sous l’imposant toit de verre de l’hôpital européen Georges-Pompidou, l’un des plus prestigieux de la capitale, des patients et leurs familles tentent d’occuper le temps. Face à l’accueil, assis sous d’immenses palmiers avec le dernier hors série "Manger sain" entre les mains ou branchés via leur smartphone sur les derniers rebondissements du "FillonGate", tous attendent sagement. Dans les couloirs, quasi-vides et très propres, peu de traces visibles des différents maillons de cette grosse machine qui compte plus de 1.000 lits et totalise presque 100.000 hospitalisations par an. A "Pompidou" pourtant, derrière les portes et les écrans d’ordinateur, c’est la course.

"On fait une toilette à un patient, le patient d’à côté va sonner, on se rend compte qu’on a oublié un gant, alors on va chercher le gant, entre-temps le téléphone sonne, on répond, puis un visiteur vous arrête parce qu’il ne trouve pas la chambre de son ami, les ambulanciers vous arrêtent à leur tour parce qu’ils ne retrouvent pas leur patient et dans la chambre, le patient à qui on fait la toilette attend toujours qu’on revienne avec le gant", raconte d’un seul souffle Nacerine, une jeune aide-soignante de l’hôpital. En quatre ans, le constat est sans appel : la jeune femme, une jolie brune qui a toujours voulu travailler "dans le social", a vu sa charge de travail décupler.

 

"Mutualiser, fusionner, multiplier les partenariats public-privé"

Alors ce mardi 7 mars, dans la continuité des journées de mobilisation du personnel hospitaliser des 8 novembre et 24 janvier derniers, Nacerine, dont les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader, va une nouvelle fois manifester. Aujourd’hui, "on ne peut plus faire notre métier", explique-t-elle. En cause selon Joran Jamelot, l’un des représentants CGT de l’hôpital Georges-Pompidou, cette logique libérale sur laquelle se sont calqués les gouvernements successifs depuis plusieurs décennies et qui ne vise qu’à "mutualiser, fusionner, multiplier les partenariats publics-privés" pour à terme, estime-t-il, "réduire l’offre de soin".

Une logique dans laquelle s’inscrit notamment l’une des mesures phares de la dernière loi de modernisation de notre système de santé : la mise en place de groupements hospitaliers de territoire (GHT). Censée garantir l’accès aux soins pour tous, cette mesure portée par la ministre Marisol Touraine se traduit surtout, pointe Joran Jamelot, par la "suppression de lits". Outre le nouveau plan d’économies - trois milliards d'euros d’ici à fin 2017 - et les"22.000 suppressions de postes dans la fonction publique hospitalière prévues cette année", 135 GHT doivent en effet à l’avenir réunir à eux seuls l’activité des 850 hôpitaux français actuels. Principale conséquence aujourd’hui de cette volonté de "restructuration permanente", conclut le représentant CGT : la diminution de la durée moyenne des hospitalisations enregistrées partout sur le territoire.

 

"Restructuration permanente"

"Le séjour à l’hôpital est raccourci", confirme Nacerine. Et "c’est du boulot en plus pour nous." Car en une journée "à six entrées, entre les chambres à préparer, les patients à accueillir, les bilans complets à réaliser, les soins, les examens et les transmissions écrites", la charge de travail est "énorme". Sans compter le manque de lits, qui concerne même les patients programmés plusieurs semaines à l’avance et qui donne lieu à tout un système de "patients hébergés", explique la jeune aide-soignante. Ce mic-mac, désormais bien rôdé, consiste tout simplement à caser le patient au hasard des services, là où il y a de la place. Ainsi n’est-il pas rare qu’un patient venu se faire soigner pour un cancer se retrouve au service orthopédie ou au service ORL, développe la jeune femme.

 

"L’autre fois, se souvient-elle, dans mon service, on avait une patiente hébergée, envoyée de chirurgie réparatrice. Une femme brûlée de la tête aux pieds qu’on devait préparer avant son opération. On ne savait pas comment faire. Est-ce qu’elle avait le droit de se doucher ? Est-ce que ce n’est pas trop risqué avec la peau brûlée ? On a dû appeler les collègues pour savoir quoi faire. On ne peut pas se permettre d’avoir autant de patients hébergés et nous aussi d’envoyer nos patients."

A cela s’ajoute par ailleurs bien souvent le manque de matériel, y compris lorsqu’il s’agit de réaliser les plus petits soins du quotidien, comme prendre une tension. L’appareil qui défaille, le brassard qui s’arrête de gonfler… Nacerine multiplie les anecdotes, comme lorsqu’il lui arrive de parcourir toutes les chambres à la recherche d’un pied à perfusion, qui s’échange au gré des besoins des patients. "Franchement on passe la moitié de notre journée à aller dans les autres services parce qu’il nous manque ceci ou cela. Et l’hôpital est immense…", pointe Nacerine qui reconnaît toutefois avoir récemment reçu dans son service de tous nouveaux tensiomètres… les premiers en quatre ans ! "Alors que les tensiomètres, c’est quelque chose qu’on utilise toute la journée, une fois par équipe donc trois fois par jour", s’étonne-t-elle encore. "Mais heureusement qu’il y a un vrai esprit d’équipe dans mon service, qu’on s’entraide", se rassure la jeune soignante.

Ramener la Santé au centre des débats

La solidarité du personnel ne suffit pas toutefois à soulager le mal-être des effectifs. L’hôpital Georges-Pompidou, avec ses pôles d’excellence - cardio ou cancérologie - répartis sur 120.000 mètres carrés et huit étages, en est devenu ces derniers mois un triste symbole, au fil des suicides qui ont touché le personnel. A l’image de cet infirmier qui s’est tué par défenestration le 6 février à l’hôpital, ou encore de ce cardiologue qui s’est également jeté par l’une des fenêtres de l’établissement fin 2015.

Nacerine ne connaissait pas l’infirmier, pas plus que le cardiologue. Tout juste avait-elle eu l'occasion de saluer le premier. Mais elle s’interroge : "C’était quelqu’un de discret , qui ne travaillait pas ce jour-là. Alors pourquoi est-il venu se suicider à l’hôpital ?"

"Pourquoi est-il venu se suicider à l'hôpital ?"

Nacerine, aide soignante

 

 

Face à l'urgence sur le terrain, la ministre de la Santé a bien annoncé une série de mesures grâce au déblocage d’une enveloppe de 30 millions d'euros, parmi lesquelles la création d'une mission nationale chargée de la qualité de vie au travail des soignants ou encore, le déploiement en trois ans de services de santé au travail, intégrant entre autres des psychologues. Pour le délégué CGT de Georges-Pompidou, c’est néanmoins toute la "logique économique", cette politique du chiffre et "ses impératifs financiers qui dominent tout, qui écrasent tout", qu’il faudrait revoir.

"Ramenons au centre des débats la question de la Santé", plaide donc Joran Jamelot dans un contexte de campagne présidentielle sans cesse aspirée par les affaires, aveugle à la souffrance du quotidien, des petites mains, et qui se manifeste parfois, pour Nacerine, par des menaces de patients ou de proches excédés. "Je vais te tabasser, je t’attends en bas à la fin de ton service", s’est-elle déjà entendu dire. Elle qui n’a pas même le temps, certains jours, de faire une pause voire d'aller aux toilettes, mais qui croit toujours en ce qu’elle fait.

"Quand il y a des périodes catastrophiques, je me dis ‘pourquoi je n’ai pas fait un autre boulot ?’ Et quand je rentre dans la chambre d’un patient et qu’il me remercie pour mon travail, là je me dis ‘bah voilà’".

Oui mais jusqu’à quand ? Dans cet hôpital décrit comme avant-gardiste lors de son inauguration en 2001, qui s’avère être lui-même le fruit de la plus importante opération de restructuration hospitalière jamais menée à l’époque en Europe, la question s’agite dans toutes les têtes. Jusqu’à quand tiendront-ils comme ça ? Symbole de ce délitement : le dispositif de valises automatiques via lequel tous les prélèvements sanguins sont directement acheminés au laboratoire de l’établissement sans que le personnel ait à se déplacer. Un dispositif érigé fièrement lors de l’ouverture de l’hôpital début 2000 et… en panne lorsque nous rencontrons Nacerine, mi-février.

 

 

 

par Patricia Neves

Journaliste société - justice

 

 

Source : https://www.marianne.net

 

 

 

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 18:36

 

 

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Denis Baupin annonce une plainte contre les femmes qui l'ont accusé de harcèlement sexuel

 

 

Au lendemain du classement sans suite des plaintes qui pesaient sur lui pour "agressions" et "harcèlement" sexuels, Denis Baupin riposte. Dans le "JDD" ce mardi 7 mars, le député annonce qu'il attaque à son tour en justice les quatre femmes qui avaient déposé plainte contre lui ainsi que son ancien parti, EELV.

La contre-attaque de Denis Baupin n'aura pas tardé. Quelques heures seulement après le classement sans suite des plaintes qui le concernaient pour "agressions" et "harcèlement" sexuel, le député annonce dans une interview au JDD ce mardi 7 mars qu'il va saisir à son tour la justice. Avec plaintes pour "dénonciation calomnieuse" contre les quatre femmes qui avaient déposé contre lui, ainsi que contre son ancien parti, EELV.

Malgré le non-lieu, le parquet de Paris a pourtant rendu des conclusions plutôt sévères à l'endroit de l'ancien vice-président de l'Assemblée : "Les faits dénoncés, aux termes de déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages, sont pour certains d'entre eux susceptibles d'être qualifiés pénalement. Ils sont cependant prescrits", a pris soin de souligner le procureur dans son communiqué.

 

Insuffisant pour Denis Baupin qui dit vouloir "lever toute ambiguïté". Quitte, comme première étape, à tordre le message du parquet dans le sens qui l'arrange : "Le communiqué du parquet montre qu’il n’a trouvé aucune preuve tangible des accusations portées à mon encontre. Il dit juste que les faits dénoncés auraient été 'susceptibles' d’être qualifiés pénalement... à condition qu’il y ait eu des preuves, ce qui n’est pas le cas".

 

 

Derrière les accusations dont il a fait l'objet, Denis Baupin dénonce une "opération de diffamation en bande organisée" dont le dessein n'était autre que de "nuire politiquement" à lui-même et à son épouse Emmanuelle Cosse, ancienne secrétaire nationale d'EELV. Bien sûr, le député n'accuse directement personne mais ne cite qu'un seul nom : "Il faut se souvenir que Cécile Duflot se préparait alors pour être la candidate écologiste à l'élection présidentielle. Ma femme venait d'accepter d'être ministre (…), je n'étais pas dans la ligne…"

"La prescription n’est pas mon alliée", assène encore Denis Baupin dans le JDD. Taisant tout de même un fait : la prescription qui s'applique pour ce type de faits, qui était de 3 ans quand lui a été accusé en 2016, a depuis lors été allongée à six ans. Si les quatre plaignantes avaient attaqué aujourd'hui, les faits "susceptibles d'être qualifiés pénalement", selon les mots du parquet de Paris, auraient probablement connu une suite judiciaire.

 

 

 

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 18:07

 

 

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Crise agricole

Asphyxiés par leurs créanciers, trois agriculteurs se suicident chaque semaine

 

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Le Salon de l’agriculture vient de s’achever. Ses organisateurs ont souhaité le placer sous le signe de la « passion » et des « ambitions ». Des thématiques « inspirées de l’actualité » qui permettent d’aborder « toutes les composantes du secteur : formation, savoir-faire, métiers, innovations... », a déclaré Jean-Luc Poulain, président du Salon. Exit le marasme financier dans lequel nombre de paysans continuent de se débattre, notamment dans l’élevage laitier, particulièrement dans l’ouest de la France. « L’image que ce salon renvoie n’a pas grand chose à voir avec la réalité, soupire Yannick, qui se sépare peu à peu de ses animaux pour s’orienter vers la production de céréales. Les agriculteurs qui ont les moyens d’aller au salon ne sont pas très nombreux. »

 

Acharnement des coopératives, banques et assurances

Et ce ne sont pas leurs créanciers qui vont les aider à sortir la tête de l’eau, au contraire. L’association Solidarités paysans Bretagne s’alarme de l’acharnement des
coopératives agricoles, banques et compagnies d’assurances, qui maltraitent les agriculteurs déjà en graves difficultés. « Certaines coopératives mettent en place des échéanciers irréalistes, avec des mensualités très élevées, et des taux d’intérêts exorbitants, qui s’approchent des 10% par an ! signale Elisabeth Chambry, directrice de Solidarité Paysans Bretagne. Les agriculteurs ne s’en rendent pas forcément compte lors des négociations, parce qu’ils ne lisent pas nécessairement toutes les lignes des contrats. À ce train là, la dette peut rapidement doubler ! » Les agriculteurs commencent évidemment par payer les intérêts. Résultat : s’ils ont à nouveau des difficultés quelques mois plus tard, ils réalisent que leur dette n’est toujours pas payée...

Le tableau n’est pas plus reluisant du côté des banques. « Les taux sur les prêts pour restructuration sont très élevés, jamais en dessous de 4% par an, souvent au dessus », remarque Elisabeth Chambry. Chez les banquiers, on appelle ça le « coût du risque ». Les banquiers se servent aussi en frais annexes : frais de rejet, frais d’examens de comptes, frais liés aux modifications d’emprunt, etc. « Une famille accompagnée en règlement amiable judiciaire (RAJ, procédure spécifique au domaine agricole pour ré-échelonner, voire supprimer des dettes, ndlr) peut cumuler plus de 4000 euros de frais bancaires, en six mois. Cela équivaut au soutien du RSA sur la même période. » À cela s’ajoutent des pressions graves : le conseiller est injoignable, il refuse d’ouvrir un compte en redressement judiciaire, ou de soutenir une reconversion.

 

Saisies de cheptels et coupures de courant

« Pour garantir les dettes, les créanciers ont des droits sur les moyens de production voire sur la production elle-même. Un paysan qui a vendu son cheptel de porcs pour faire face n’a pas vu la couleur de l’argent : tout a été versé directement au créancier. Il n’y avait plus rien pour le reste de la ferme », se désole encore Elisabeth Chambry. Les assurances, quand elles ne résilient pas purement et simplement les contrats, envoient volontiers les huissiers. « Je paie 6500 euros d’assurance par an, rapporte un agriculteur normand. Là, j’ai un mois de retard sur certaines cotisations, soit 240 euros. Et bien ils me menacent de résilier tous mes contrats ! » Tenus de payer, les agriculteurs ne sont même plus couverts. « Une pression similaire est mise par EDF. Cela commence par un message qui vous sommes de les rappeler. Vous tombez sur une boîte vocale qui vous dit que vous devez 1000, 1500 ou 2000 euros. Et tant que vous ne faîtes pas de virement, vous avez ce numéro qui vous rappelle sans cesse pour vous rappeler le montant de vos dettes. »

La mutualité sociale agricole (MSA), qui prélève les cotisations sociales des agriculteurs, n’est pas en reste. « Plusieurs agriculteurs nous font part de pratiques qui s’apparentent clairement à du harcèlement », note Elisabeth Chambry. Certains agriculteurs souhaitant se convertir, mais ne pouvant payer leurs cotisations, sont obligés d’auto-financer leurs formations, alors même qu’ils cotisent depuis des années au fonds de formation de la MSA ! « Nous sommes vraiment seuls face à nos difficultés, soupire l’un d’eux. Comment s’étonner que certains d’entre nous craquent complètement ? » En moyenne, trois agriculteurs se suicident chaque semaine, selon les données les plus récentes dont dispose Santé publique France, qui datent de 2011 (en 2010 et 2011, 253 agriculteurs et 43 agricultrices se sont suicidés) [1]. Le secteur de l’élevage bovin est particulièrement touché.

 

 

Notes

[1Le chiffre de 732 suicides d’agriculteurs en 2016, qui circule via une infographie AFP n’a pas été confirmé par Santé publique France, ni par la MSA.

 

 

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 17:57

 

 

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Alternative politique

Comment l’union des socialistes et de la gauche radicale a mis un terme à l’austérité au Portugal

 

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Depuis novembre 2015, c’est une union des gauches qui est au pouvoir au Portugal : un gouvernement socialiste soutenu au Parlement par les partis de la gauche radicale et les écologistes. Cette alliance inédite a réussi à mettre fin à l’austérité imposée pendant quatre ans par la troïka. Les composantes les plus à gauche ont imposé au gouvernement socialiste des mesures de revalorisation des bas salaires et des petites pensions, et de lutte contre le travail précaire. Avec succès : l’économie repart, le déficit public recule, et le petit pays du sud de l’Europe arrive même à convaincre Bruxelles du bien-fondé de cette politique. Un modèle à suivre ?

Mi février, Benoît Hamon, en visite de trois jours au Portugal, a rencontré des acteurs de l’union des gauches qui y gouverne depuis plus d’un an. On en parle beaucoup moins que la Grèce avec Syriza ou l’Espagne avec Podemos. A Lisbonne, la gauche a réussi à défaire une droite adepte de l’austérité. Le Parti socialiste a réussi à reprendre le pouvoir à la faveur d’une alliance inédite avec les forces de gauche radicale : le Parti communiste portugais, les écologistes, et le Bloco de esquerda (« bloc de gauche » [1])

En octobre 2015, c’est pourtant une coalition de droite – « Portugal en avant ! » – qui était arrivée première lors des élections législatives portugaises, avec 38 % des voix. Les différents partis de gauche gardaient, ensemble, une majorité des voix et des sièges au Parlement : les socialistes, deuxième avec 32 %, le parti anti-austérité Bloco de esquerda 10 % et l’Union des verts et des communistes 8 %.

L’ancien premier ministre de droite forme alors un gouvernement minoritaire, renversé au bout de deux semaines par les forces de gauche. C’est un socialiste, Antonio Costa, qui devient Premier ministre. Le Bloco de esquerda, les verts et les communistes n’intègrent pas le gouvernement, mais concluent un accord avec les socialistes pour le soutenir. La condition : que celui-ci mette en œuvre un programme clair contre la politique d’austérité menée au Portugal depuis quatre ans sous la pression de la troïka – Commission européenne, Fonds monétaire international, et Banque centrale européenne – suite à la crise économique et financière de 2008 et à la crise de la dette publique qui s’en est suivie.

Une bouffée d’air pour la population

« Une telle union des gauches, ça n’était jamais arrivé au Portugal, souligne Marisa Matias, députée trentenaire du Bloco de esquerda au Parlement européen. Les gens ont perdu beaucoup pendant cette période d’austérité. Le salaire minimum et les retraites, même les plus petites, ont été gelés, et les impôts des travailleurs ont beaucoup augmenté. » Entre 2010 et 2013, le taux de chômage portugais bondit de 11% à plus de 17%. L’accord de 2015 engage le gouvernement à abroger ces mesures qui ont appauvri la population portugaise. « Le programme prévoyait de revenir au niveau des salaires et des pensions qui prévalait avant l’austérité. Bref, de récupérer ce qui avait été perdu pendant les quatre années de troïka », précise la députée européenne.

Quand, au même moment en France, un gouvernement socialiste se prépare à faire passer coûte que coûte une loi de dérégulation du droit du travail, le gouvernement d’union des gauches portugais décide d’un programme pour « tourner la page de l’austérité ». « La politique d’austérité suivie ces dernières années a pour conséquence une augmentation sans précédent du chômage, avec des effets sociaux dévastateurs sur les jeunes, les citoyens les moins qualifiés, les familles et les milliers de Portugais sans emploi. Elle a été aussi associée à une dévalorisation de la dignité du travail et des droits des travailleurs », analyse le programme du nouveau gouvernement décidé fin 2015. La rhétorique détonne avec les politiques menées auparavant au Portugal et dans le reste de l’Europe en crise.

Parmi les premières mesures concrètes : l’augmentation du salaire minimum, qui passe de 485 euros en 2014 à 557 euros en 2017, soit une augmentation de 15%. De nouvelles hausses sont prévues : 580 euros en 2018 puis 600 euros en 2019. « Nous avons aussi augmenté les retraites, fait adopter une baisse des impôts sur les revenus des travailleurs, et renforcé le droit du travail », signale Marisa Matias. Le gouvernement vient de lancer un programme de lutte contre la précarité dans l’emploi public, et a stoppé les privatisations des infrastructures, comme les transports. Des mesures sont prévues pour l’accès à l’éducation et à la santé. « Avec cette union des gauches, le parti socialiste a dû infléchir son projet dans notre sens. Après un an et quelque mois de ce gouvernement, il y eu un changement majeur de politique au Portugal », se réjouit l’élue.

Des questions qui restent à trancher

Comment le Portugal a-t-il pu mener une politique contraire aux dogmes bruxellois ? En 2011, en pleine crise de la dette, le Portugal accepte un prêt du FMI et de l’Europe de 78 milliards d’euros en échange d’une politique d’austérité drastique : baisse des salaires, réduction des dépenses dans la fonction publique, privatisation des infrastructures et des services publics. C’est avec cette politique que le nouveau gouvernement veut en finir. Au mois de juillet 2016, la Commission européenne menace le Portugal et l’Espagne de sanctions pour leur déficits publics jugés excessifs, avant d’abandonner les poursuites en août, pour laisser aux deux pays un délai supplémentaire.

Aujourd’hui, le Portugal a ramené son déficit public à 2,1 % du PIB, soit en dessous de la limite des 3% fixée par Bruxelles, et bien en dessous des plus de 4 % de l’année précédente [2]. « Bien sûr qu’il y a eu des pressions de Bruxelles, rapporte Marisa Matias. « Mais avec ce gouvernement d’union des gauches, nous avons réussi à réduire le déficit à 2 %. C’est l’objectif de Bruxelles. Il n’avait jamais été atteint au fil des années d’austérité. Le PIB est même en croissance pour la première fois depuis la crise, à 1,2 %. Cela reste peu, mais nous sommes partis de zéro. » Le chômage est aussi en recul. Il est redescendu fin 2016 sous la barre des 11%, loin des records atteins en 2013 par le précédent gouvernement de centre-droit [3].

Reste le problème des banques portugaises, dont la situation est toujours fragile [4]. Et de la renégociation de la dette publique. « Nous nous sommes mis d’accord avec le gouvernement socialiste sur une politique pour la sécurité sociale, sur le droit du travail, mais pas sur la dette publique », explique la députée européenne de gauche. Le dossier demeure donc en chantier. Mais en attendant, la population portugaise vit un peu mieux que sous le régime imposé par les libéraux et la troïka. Un exemple à méditer pour les candidats français ?

Rachel Knaebel

Notes

[1Le Bloco de esquerda est né en 1999 de la fusion de plusieurs partis situés à l’extrême-gauche du champ politique portugais.

[2Voir ici.

[3Voir ici et ici.

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