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Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 20:56

Un an après, Nuit Debout s’est-elle endormie ?

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

Société
nuit debout
Un an après, Nuit Debout s’est-elle endormie ?
Lola Ruscio et Pierre Duquesne
Vendredi, 31 Mars, 2017
Humanite.fr

 

Le mouvement citoyen, lancé le 31 mars 2016, célèbre ce week-end  sa première bougie. Si beaucoup ont déserté les places, le mouvement n'est pas encore mort, et s'est transformé en archipels de collectifs. Le désir est intact : fonder les bases d’une société plus juste et égalitaire.

Nous sommes le 396 mars, selon le calendrier de Nuit Debout. Que reste-t-il de ce mouvement né au printemps dernier, le 31 mars 2016, après une manifestation syndicale contre la loi El Khomri. Des syndicalistes, des universitaires et des journalistes avaient alors appelé à rester sur la place de la République, à Paris. Leur but ? Organiser une « convergence des luttes » face aux tenants du pouvoir économique et politique et, surtout, « leur faire peur ». On connaît la suite. Des milliers de citoyens cherchent à rebattre les règles du jeu politique lors des assemblées populaires, qui fleurissent dans une centaine de villes françaises. Les places deviennent le réceptacle de toute une série de luttes ; un bouillonnement qui va en retour donner un sérieux coup de fouet au mouvement contre cette réforme régressive du code du travail.
Un an plus tard, la loi El Khomri a été adoptée, et les places ont été désertées. Ce mouvement citoyen ne s’est pas non plus structuré politiquement, depuis l’arrêt des manifestations contre la loi travail, à la mi-septembre. Il n’a pas donné naissance à l’équivalent d’un Podemos, qui a vu le jour trois ans après le 15M espagnol.

Le mouvement citoyen, toutefois, n’est pas mort. « Nous sommes passés à un autre rythme », explique un Nuitdeboutiste. Des noyaux durs restent actifs sur les réseaux sociaux, particulièrement à Paris.  Ils communiquent via Facebook et Twitter, mails et les applications WhatsApp et Telegram pour plancher sur des projets (création du site web « miroir2017.fr », actions).  « Des  groupes de discussion totalisent jusqu’à 250 personnes », assure Pierre, 31 ans, membre de la commission numérique, qui ne possède pas de carte dans une organisation politique ou syndicale. Ces outils numériques leur permettent de garder un lien précieux.

« Nuit Debout a réussi à mettre en contact des personnes qui ne se connaissaient pas, estime le sociologue Geoffrey Pleyers, rattaché à l’université de Louvain (Belgique), spécialiste des mouvements sociaux. Ensemble, ils ont créé des méthodes de travail nouvelles et les ont transmise. Et, ils ont constaté qu’ils partagent des luttes communes, ils ne sont pas seuls ». Les commissions écologie, économie-politique et Debout éducation populaire existent encore, même si le nombre de curieux et de participants a largement baissé. Tous les dimanches  sur la place de la Marianne au rameau d’olivier, une dizaine de personnes participe à l’atelier « quelle société veut-on ? »,  brassant des sujets allant du travail à la santé. La commission écologie compte, quant à elle, une vingtaine de membres encore actifs.

Sélyne continue de militer avec Nuit Debout. Engagée dès le 31 mars dans le groupe communication, cette ancienne adhérente du PG fait désormais partie du collectif « Nuit féministe » créé en octobre, émanation de la commission féministe parisienne. Des réunions se tiennent dans des cafés ou appartements toutes les deux semaines, entre les quarantaines de membres revendiqués par le groupe. Et de s'organiser sur le modèle des agoras citoyennes avec un ordre du jour, un temps de parole égal à tous, un compte-rendu de réunion… Féministe, Emmanuelle se reconnaît dans ce fonctionnement qui « casse un tas de codes : personne n’est le chef, chacun s’écoute à tour de rôle avec bienveillance et propose des idées. On ne veut pas de paroles d’experts pour décider à notre place. Cette absence de verticalité me plaît ».

A 30 ans, la jeune femme n’avait pas plongé dans la marmite militante avant de s’engager à Nuit Debout. Une expérience puissante. « Je croyais être émancipée, alors que je ne l’étais pas… Maintenant, j'ose davantage de choses. Je sais que je peux modérer une assemblée de 2 000 personnes, organiser une manifestation, discuter avec les services d’ordres… Mon engagement a été libérateur, ça donne des idées pour la suite », raconte-t-elle. Libératrice, l’expérience l’a aussi été dans sa vie personnelle : « je pensais que je ne pouvais pas exercer tel ou tel métier. Je n’osais pas, en réalité. Je cherche désormais un métier en rapport avec mes convictions, je n’ai plus peur ».

Une rétrospective positive qui fait écho à celle de Victor, étudiant en science politique à l’université de Paris VIII (Seine-Saint-Denis) et ex-militant au Mouvement des Jeunes communistes de France (MJCF). Les manifestations contre la loi el Khomri et Nuit Debout ont forgé sa conscience politique: «  j’ai ouvert les yeux sur la réalité du monde social et politique. Je n'étais pas très politisé avant, je ne remettais pas en cause les institutions de la Vème République par exemple », analyse ce jeune de 21 ans. Dans la commission actions qu'il a rejoint dès avril, il a eu « l’impression de (se) libérer, (se) responsabiliser en menant des initiatives avec un groupe soudé. J'ai vu aussi que nous pouvons influencer le cours des choses par nos propres moyens ». Maintenant salarié en parallèle de ses études, Victor manque de temps à consacrer au mouvement... Mais, « dès qu’il y a une manifestation, j’essaye de m’y rendre pour apporter mon soutien. J’étais à la Marche pour la justice et la dignité du 19 mars », assure-t-il.

C’est toujours l’austérité, les brutalités policières, le sexisme, le ras-le-bol qui poussent les Nuitdeboutistes à manifester, à l'appel de syndicats ou d'associations. Des militants font preuve de solidarité. « Lors du procès ‘’du faucheur de chaises’’ en 2017, un rassemblement avait été organisé à Dax, en soutien au militant altermondialiste Jon Palais, poursuivi par la BNP Paribas alors qu’il dénonçait l’évasion fiscale des banques. Des personnes de Nuit Debout ont donné un coup de main sur l’organisation, la confection de banderoles, communiquer sur les réseaux et sociaux et manifester », rapporte Marion, militante écologiste à Alternatiba et ex-membre de la commission internationale. En parallèle, des militants ont appelé, en février, à manifester partout en France contre « la corruption des élus », après les affaires Fillon. Et la campagne « #NoCETAChallenge » a été lancée sur les réseaux sociaux par Nuit Debout et des militants Sud, Attac, Stop Tafta. Objectif : le retrait du traité de libre-échange.

Des rassemblements sont fixés le 31 mars, 1 et 2 avril à Paris pour fêter le premier anniversaire du mouvement. L’occasion aussi de parler de son avenir. « Je ne pense pas que qu’il va renaître ce printemps, un contexte lui avait permis d’exister, juge pour sa part  Lison, militante féministe. Mais ce n’est pas un échec, d’autant que ce n’était pas sa vocation de durer sur les places publiques ». Et de monter au créneau contre «des injonctions de faire, de faire vite, avant même d’avoir pris le temps de se retrouver et de se connaître. Dans notre monde, tout ce qui ne crée pas quelque chose de concret est un échec. Nous refusons cette logique qui nous a jusqu’ici enfermé·e·s », lit-on dans le livre « #32 mars » écrit par huit plumes de Nuit Debout (1).

Il est trop tôt pour juger de l’impact du mouvement, estime la nuideboutiste Sélyne. « La société n’a pas changé, mais des choses bourgeonnent. C’est un travail de longue haleine, ça ne va pas arriver en un clic. Ça demande à ce que les pouvoirs publics changent.  En attendant, bougeons les choses en faisant appel à l’intelligence collective et à la bienveillance de chacun. C’est déjà possible en  retrouvant des solidarités locales, quartier par quartier… Nous encourageons toujours les citoyens à oser le faire ». 

C’est  l’un des effets incontestable de Nuit Debout : ce mouvement a permis  de relever la tête. Durant quelques semaines,  «la multitude en quelque sorte reprend possession de sa propre puissance, jusque-là aliénée dans les captures étatiques », analysait aussi l’économiste Frédéric Lordon, figure du mouvement, dans un entretien bilan accordé au Bondy Blog, en septembre dernier. Et d’ajouter : « il y a sans doute quelque chose de ça qui s’est joué, même à très petite échelle, à Nuit Debout. (…) Le problème pour le pouvoir c’est quand “ça gagne”, quand la plaine entière vient à s’embraser. On ne va pas se raconter d’histoire, le feu n’a pas (ou pas encore) pris. Je crois cependant que beaucoup de gens qui étaient loin de l’événement l’ont regardé avec intérêt, et qu’il s’est peut être passé quelque chose dans les têtes dont nous ne pouvons pas encore mesurer tous les effets. »

Ceux qui persistent à faire vivre les réseaux de Nuit Debout, et son ingénierie, soulignent le processus d’éducation populaire qui s’est mené à ciel ouvert. « Si le mouvement n'a en apparence pas échappé aux écueil pourtant signalés de ‘tomber amoureux de lui-même’ et d'ériger en dogme la démocratie d'assemblée, il aura au moins eu comme effet immédiat de permettre une diffusion ou le renforcement d'une culture populaire démocratique. Non pas celle de l'intériorisation du système électoral via l'identification à tel ou tel parti de masse, mais une culture authentiquement démocratique, fondée sur le débat, jusqu'ici surtout le privilège des élites politiques et militantes », analyse un texte émanant d’une rencontre entre des militants de Nuit Debout de Rennes et de Paris Nuit debout, élaborée en vue du nouveau #32mars. Leur mouvement a permis de lancer avant l’heure le processus constituant, en permettant « une expérimentation à grande échelle du débat, l'exercice des capacités de prise de paroles, mais surtout d'écoute, de patience et de prise en compte des différences qui sont, pour les personnes qui y ont participé, quelque chose qu'ils n'oublieront pas... et dont ils pourront méditer les difficultés de mise en pratique. » Ce texte qui tente de faire une synthèse des propositions élaborées au sein des commissions démocratie de Nuit Debout avance surtout des propositions pour améliorer la participation des citoyens et le fonctionnement de la démocratie.

Les thématiques économiques, écologistes et sociales ne sont pas abordées directement par ce texte.  Une vision très citoyenne, certains diront « citoyenniste », qui s’était très vite opposée à tous ceux qui voulaient inscrire le mouvement dans des luttes plus sociales et politiques. Les différences de vues demeurent. Si beaucoup réinvestiront la place, ce week-end, d’autres appellent à un 1er tour social, le 22 avril prochain. Un appel soutenu par des syndicalistes de Goodyear, les syndicat Sud Poste des Hauts de Seine, Info Com’ CGT ou la compagnie Jolie Môme, dont certains membres étaient à l’origine du mouvement Nuit Debout.

Les effets de ces mouvements pourront se lire sur « le long terme », juge le sociologue Geoffrey Pleyers. « Il a fallu du temps avant d’observer les bouleversements culturels et politiques occasionnés par Mai 68. Si ces deux mouvements ne sont pas les mêmes, Nuit Debout va laisser des traces dans le paysage politique », poursuit-il. Pour Patrick Farbiaz, militant EELV et soutien de Jean-Luc Mélenchon, ce mouvement « influence déjà les débats d’idées à gauche. On le voit avec les débats sur l’article 49.3, la transparence de la vie publique, l’urgence d’une VIème République… ». De plus, selon lui, « les partis vont devoir fournir des réponses à ces aspirations s’ils ne veulent pas disparaître. Car, Nuit Debout a été l’expression de cette conscience citoyenne de plus en plus forte ».

(1) p. 31-32 du live « #32 mars » paru le 30 mars 2017 aux éditions du Cherche Midi.

Week end du "32 mars", le programme :

On ne perd pas les bonnes habitudes. Le week-end de Nuit Debout commencera avec une assemblée citoyenne, vendredi, à 18 heures sur le thème : Nuit Debout, un an après, où en sommes nous ? Avant cette assemblée, des collectifs de toute la France rendront compte de tout le travail réalisé partout sur le territoire. Samedi "32 mars", une partie des nuitdeboutistes donnent rendez-vous sur la terrasse du jeu de Paumes, dans les jardins des Tuileries, à 11 heures, pour présenter leurs propositions sur la démocratie. Dimanche, un village des luttes est organisé sur la place de la République avant une AG à 17 à laquelle participeront de nombreux collectifs. A 18 h30, la documentariste Mariana Otero fera une projection d'extraits de son documentaire "l'Assemblée". A 19 heures se tiendra le dixième concert de l'Orchestre Debout. La soirée s'achèvera par la projection du film L'An 01. Pour plus d'informations, retrouvez ici le programme complet. (https://gazettedebout.fr/2017/03/30/nuit-debout-an-apres-programme-festivites/)

 

 

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:55

Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux - Départ 7 octobre 2016

 

Info reçue par mail

 

 

Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux

 

De Pau à Paris

Départ 7 octobre
Info ici
https://gazettedebout.fr/2016/09/21/pyrenees-a-paris-marche-jours-heureux/
 
 

 

Les Jours Heureux
 
Des Pyrénées à Paris, la marche des Jours Heureux
21 septembre 2016 Gazette Debout
 
 

Une marche citoyenne des Pyrénées jusqu’à Paris. Voici le programme des participants aux « Jours Heureux », qui partiront du village d’Oloron Sainte-Marie (64) le vendredi 7 octobre au matin pour arriver à Paris le samedi 5 novembre. Les étapes d’environ 25 km se feront à pieds, à vélo, en tandem, et avec des instruments de musique. Ils passeront à Pau-Lescar, Marmande, Bergerac, Périgueux, Limoges, Romorantin-Lanthenay, Orléans et Créteil.

 

 

La projection du documentaire Les Jours Heureux de Gilles Perret sera proposée dans certaines étapes. Ce film, dans lequel ont notamment tourné Raymond Aubrac et Stéphane Hessel, raconte l’histoire de la naissance du programme du Conseil National de la Résistance (CNR) intitulé : « Les jours heureux ». Un texte qui est encore au cœur du système social français puisqu’il a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

 

Carte de la marche des jours Heureux.
Carte de la marche des jours Heureux.

 

Les objectifs de cette marche sont multiples : rencontrer les citoyens et les résistants d’aujourd’hui, mieux faire connaître le programme du CNR et l’Appel des résistants de 2004.

Ses participants aimeraient que d’autres marches citoyennes convergent à Paris avant les primaires de novembre pour montrer la volonté d’un nouveau cap politique. Ils espèrent être plus de 1000 à Paris pour terminer la marche.

Tout au long de leur parcours, les participants aimeraient se mettre en lien avec les Nuits debout locales. Vous pouvez contacter Martin, l’un des organisateurs (martin.rf@laposte.net) pour organiser des rencontres.

Vous pouvez également les contacter sur Facebook et retrouver tous les détails de leur projet sur leur site internet. 

 

 

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 14:37

Coca-Cola, McDonald's... Nuit debout lance sa liste noire des marques

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Coca-Cola, McDonald's... Nuit debout lance sa liste noire des marques

 

L'ObsPublié le 16 mai 2016 à 11h35

 

 

Coca-Cola, McDonald's... Nuit debout lance sa liste noire des marques

Le mouvement souhaite dénoncer le comportement peu éthique de certaines multinationales. Une liste collaborative sera complétée au fur et à mesure par les internautes sur la plateforme "The NOlist".

 

 

Nuit debout entre en guerre contre les multinationales. Le mouvement a lancé dimanche 15 mai sa liste noire des marques "qui se comportent le plus mal", alors que 1.500 personnes s'étaient rassemblées dans la soirée place de la République.

Dans un communiqué, le mouvement explique que cette action "vise à promouvoir des alternatives aux produits des entreprises multinationales les plus contestées par les internautes participants". Baptisée "NOlist", cette campagne devrait pointer une nouvelle marque toutes les deux ou trois semaines. La première entreprise clouée au pilori est Coca-Cola.

"La liste est collaborative et condense toutes les critiques du comportement des multinationales, qu'il s'agisse de non respect des droits humains, du droit du travail, de l'environnement, de la santé, etc.", explique Marion, membre de la commission internationale de Nuit Debout Paris, contactée par "l'Obs".

Chacun est libre de proposer une marque sur la plateforme du mouvement, pour peu que ce choix soit argumenté et qu'une contre-proposition soit formulée. "On peut, par exemple, dénoncer la politique alimentaire de McDonald's, qui bourre ses hamburgers d'anti-vomitifs, et promouvoir les AMAP [Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne, NDLR]", avance Marion.

La société qui réunit ensuite le plus de suffrages contre son action fait l'objet d'un boycott. En plus de la campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux, Nuit debout entend entreprendre des actions concrètes visant les magasins et les sites physiques de l'enseigne (occupation d'usine, sit-in...) mais aussi des piratages de sites web. Pour l'instant, sur la plateforme française "The NOlist", deux enseignes sont visées : Coca-Cola et McDonald's.

"Ce sont les Indignés espagnols qui ont apporté cette campagne dans leurs valises et qui l'ont exposée, sur la place de la République, le week-end des 7 et 8 mai lors de la réunion internationale. Il s'agit d'une nouvelle forme d'action qui allie dénonciation et proposition d'alternative", souligne Marion.

Cette campagne a été lancée dans la foulée d'un appel à l'internationalisation du mouvement, qui a choisi la date du cinquième anniversaire du mouvement espagnol du 15 mai pour se donner un nouveau souffle. Dimanche, des rassemblements estampillés "Global debout" ont eu lieu dans 300 villes, dont 130 villes étrangères de 28 pays.

 

Pour Marion, le mouvement doit tendre à l'unité au-delà des frontières : "Nous sommes en train de mettre en place une plateforme internationale : 'The NOlist'. Nous visons un modèle de société qui lutte contre le dérèglement climatique, les dérives de la finance, les problèmes migratoires. L'avenir de Nuit debout est global."

 

Maïté Hellio

L'Obs

Journaliste

  • Voir son profil

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 16:24

Lettre ouverte aux #NuitDebout depuis les quartiers d'Internet des Indignados.

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/joboussion

 

 

Lettre ouverte aux #NuitDebout depuis les quartiers d'Internet des Indignados.

 

  • 14 mai 2016
  • Par Joboussion
  • Blog : Le blog de Joboussion
Contre la manipulation des "nouveaux" partis. Soyons radical, demandons le possible.

 

 

nuit debout © stef burlot nuit debout © stef burlot

 

 

Très cher(e)s citoyen(ne)s des #NuitDebout,

 

Mon français est un peu rouillé, vous m'excuserez les fautes d'orthographe et les mots inventés, mais en voyant comment on essaye de vous manipuler et les inexactitudes que la presse raconte par rapport à notre expérience en Espagne, je me suis décidée à vous écrire. 

 

Ce que vous faites nous arrive déformé par les médias, exactement comme cela nous arrivait pendant le 15M des Indignados et comme ça arrive à toute r-évolution.

 

Je vous écris pour vous faire parvenir des notes que j'ai recueilli  le long de mon expérience, dans l'espoir qu'elles puissent vous être utiles pour esquiver les pièges dans lesquels nous sommes tombés et que vous puissiez aller plus loin que nous : 

 

- Tôt ou tard, il est inévitable qu’un bon nombre de vous arrive à la conclusion que nous devons conquérir les institutions, non pas dans le sens de nous y intégrer, sinon dans l'idée de pouvoir nous, les citoyen(ne)s, nous gouverner.

 

Nous ne pouvons pas nous gouverner réellement depuis les places et nous ne pouvons pas laisser dans les mains du système les structures et l'argent qui nous permettent de gérer nos vies (travail, logement…) et les ressources communes (écoles, hôpitaux, énergie, sécurité, infrastructures…).

 

Donc tôt ou tard, il faudra inévitablement parler de quel dispositif on organise pour conquérir les postes de contrôle et qui doit les gérer.

 

- Pour cela, je veux vous parler de ce que vous pouvez percevoir de notre expérience en Espagne. L'image que vous en avez est sûrement très contaminée par l'image omniprésente de Podemos. Très clairement Podemos ne doit être ni un but ni un exemple à suivre. Podemos ne représente pas la transformation du 15M espagnol, même si il s'en est nourri. Non seulement ce n'est pas un exemple à suivre, sinon que c'est le pire qui pouvait nous passer au 15M des Indignados.

 

C'est normal que ce ne soit pas un exemple : dans sa grande majorité, ses fondateurs n'étaient pas sur les places au moment où le 15M s’est déroulé et ils n'ont rien compris aux places.

 

IMAGE DE BIGDATA QUI MONTRE QUE PODEMOS N'ETAIT PAS LA IMAGE DE BIGDATA QUI MONTRE QUE PODEMOS N'ETAIT PAS LA

 

 

- La force des r-évolutions comme #NuitDebout ou le 15M des Indignados est :

 

(1) la décentralisation et la forme distribuée des prises des décisions et du leadership qui est selon nos compétences et non selon notre visibilité médiatique ; les nouvelles formes dépasseront les faiblesses de l'horizontalité assembléaire et se transformeront en réseaux ;

 

(2) notre capacité - bien supérieure aux institutions et aux partis politiques - de résoudre les problèmes concrets avec des solutions concrètes que viennent des expériences et capacités spécifiques de chacun(e) d’entre nous, et non pas des idéologies. C'est une collaboration égalitaire dans la différence, et non une fusion sous un même drapeau, une marque unificatrice. C'est la force de la fédération dans la diversité ; 

 

(3) la responsabilité partagée : nous voulons des sociétés adultes qui n'ont plus besoin d'un papa que l'on suit fanatiquement quoi qu'il dise. Ou encore - et cela revient au même - un leader qui serait là pour que l'on représente son courant critique « interne » au système et qu’on le légitime "démocratiquement" par notre dissensus. Cela nous l’avons déjà, nous sommes déjà le courant critique d'un système qui ne marche pas. 

 

Nous, les citoyen(ne)s, regroupé(e)s par groupes de capacités, intérêts et compétences, nous pouvons mener la gouvernance de notre vie commune.

 

Je résume:

 

- décentralisation

- fédération - non unification

- diversité - non uniformité

- responsabilité

 

Que certain(e)s veulent des structures comme Podemos n'a rien de nouveau : ils veulent coopter nos efforts collectifs pour gérer le pouvoir eux-mêmes et nous renvoyer à la maison.

 

La gauche dogmatique a toujours fait cela, ce n’est en rien nouveau. En Espagne le parti socialiste l'a fait après la dictature ; puis Izquierda Unida et maintenant ceux qui veulent envoyer à la maison les Indignados ce ne sont pas que les CRS, c'est aussi Podemos. 

 

C'est une bonne chose d'abandonner les places pour aller ailleurs : dans les quartiers, dans les lieux de travail, sur internet, dans les tribunaux, en Europe, là où l’on doit être pour lutter (on ne peut pas rester éternellement sur les places). Mais c'est l'organisation de nos luttes qui ne peut « rentrer à la maison ». Dans ce sens, les Podemos peuvent faire plus de dégâts que les CRS.

 

Par contre ce que nous pouvons construire ce sont des réseaux de leadership par compétence (groupes/nœuds sur des sujets comme la justice au travail, le logement, l’éducation, l’économie…) dans lesquels un des nœuds se charge de la gestion des institutions. C'est la forme du non-parti, le contraire d'une structure qui veut tout embrasser.

 

Cela veut dire qu'un parti politique n'est qu'un nœud parmi les autres, pas plus important que les autres et surtout pas responsable des sujets dont il n'a pas d’attribution. Les "partis" ne doivent être que les employés de l’accès aux institutions des solutions que les groupes de compétences gèrent.

 

Ces formes en Espagne existent. La première et ma préférée  - car j'ai contribué à sa création :) - est le Parti X (http://partidoX.org). Mais dans un chemin similaire vous trouverez EnComu, qui gouverne Barcelone, la Marea en Galice; la CUP en Catalogne et bien d’autres.

 

Ce sont des formes qui proposent d’occuper les institutions au service d'une société active, organisée et mobilisée, qui ne perd pas ses identités et qui met en place directement ses solutions au sein d’une gouvernance. 

 

Pas de fausse participation digitale (opium du peuple), mais une vraie participation des organisations citoyennes par voie de terre, de mer, dans les airs, et aussi, bien sûr, sur les réseaux. Le tout sans médiation du parti.

 

Les structures comme Podemos représentent exactement le contraire, mais elles surgissent plus facilement parce que le système les adore. Quand on le bouleverse radicalement, il a besoin de ces structures pour que tout retourne à sa place. 

 

Podemos ne reconnait aucun groupe de la société civile qui n'ai pas accepté s'affilier. Il les efface du discours et s'approprie leur travail. Le résultat serait la même situation d'avant :

 

Un procès r-évolutionnaire qui retourne au système en forme de parti -> un parti qui fait semblant d’être un mouvement, mais qui est centralisé, uniforme et basé sur le manque d’esprit critique d'une large majorité passive et dépendante. Rien de nouveau.

 

Pour cela, je crois que la seule échelle possible des luttes des nouvelles r-évolutions est la combinaison égalitaire de groupes qui se chargent d'entrer dans les institutions - et qui ne s'occupent que de ça, avec des groupes de la société civile organisée autour des différentes solutions.

 

Malgré que Podemos essaye de tout étouffer à travers une présence médiatique constante et monolithique (Podemos est principalement un produit télé), le 15M continue en Espagne dans des villes comme Barcelone, La Coruña, Madrid et beaucoup d'autres, où plusieurs camarades que nous avons placé dans des institutions conquises permettent à la société civile de mettre en place des solutions aux problèmes collectifs à travers de groupes comme la PAH (Plateforme des affectés par l'hypothèque sur le sujet du logement) ou 15MpaRato (sur le sujet de la corruption).

 

L'effort est grand parce que Podemos et l'image que la presse en fait, empêche notre propre opinion publique de voir tout ce qui avance vraiment grâce au 15M. Nous avons de nouvelles politiques de logement, de transparence, de dette publique, on avance sur les thèmes de la santé, on a fait sauter des réseaux de corruption institutionnelle...

 

Mon désir est que vous ne laissiez pas un Podemos voler votre imaginaire et vos actions pour les enfermer à nouveau dans les corsages du leader magnifique et du peuple adolescent. C’est pour cette raison que je me suis permise de m’adresser à vous. 

 

Force à toutes et à tous pour la lutte : on a pas fini et on y arrivera.

 

Simona

 

 

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Source : https://blogs.mediapart.fr/joboussion

 

 

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 13:01

15 Mai 2016 - Global Debout – dimanche 76 mars à Nîmes RV à 18h au square de la Bouquerie ( #GlobalDebout )

 

 

Global Debout – dimanche 76 mars à Nîmes ( #GlobalDebout

 

 

 

 
 
 
 
Mai152016 par Nuit Debout Nîmes

Date / Heure

Date(s) - 15/05/2016
18 h 00 min - 23 h 59 min

 

Emplacement
Square de la Bouquerie

 

Catégories

  • #GlobalDebout
  • Rendez-vous

 

 

 

global debout-france
Global Debout – dimanche 76 mars à Nîmes ( #GlobalDebout

 

Habitants du monde entier, faisons tomber les frontières et construisons ensemble un nouveau printemps global !

 

 

GlobalDebout

 

Tous à la nuit debout la plus proche de chez vous pour l’appel international de Global Debout, les plus grandes villes comme d’autres plus petites partout dans le monde, vont entrer dans la danse des Nuits Debout.

 

Notre combat ne connait pas de frontières.


En raison du déroulement de la feria de Nîmes (du 12 au 16 mai) le rendez-vous est fixé à 18h au square de la Bouquerie  (et non pas à 10h).

++ infos sur Global Debout ++

 

https://nuitdebout.fr/global-debout/
https://www.facebook.com/events/254751298208004/

 

 

 

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 16:07

Indignados, Occupy : toujours actuels, toujours stimulants

 

Source : http://reporterre.net

 

 

Indignados, Occupy : toujours actuels, toujours stimulants

9 mai 2016 / Viviana Asara et Barbara Muraca
 

 

 


 

Indignados, Occupy : toujours actuels, toujours stimulants

Alors que Nuit debout perdure et se diffuse, il est utile de se tourner vers les mouvements nés en 2011, les Indignés espagnols et Occupy Wall Street, aux États-Unis. Ils ont lancé les formes nouvelles d’action, de l’occupation de l’espace urbain à la volonté démocratique. Et affirmé une critique radicale d’un système économique fondé sur la croissance.

 

Viviana Asara et Barbara Muraca sont universitaires. Cet article est paru dans le livre Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère, sous la direction de Giacomo D’Alisa, Federico Demaria et Giorgos Kallis.


 

Le mouvement des Indignés (Indignados, en espagnol) et Occupy sont des mouvements sociaux qui, inspirés notamment par le Printemps arabe, ont débuté en 2011 dans de nombreux pays pour protester contre les politiques d’austérité, le fort taux de chômage, l’accroissement des inégalités sociales, la collusion des hommes politiques au pouvoir avec les intérêts des entreprises et de la finance capitalistes, et qui militent pour une démocratie « réelle » et pour la justice sociale. Bien que les deux mouvements fassent référence à deux dynamiques distinctes, qui sont nés respectivement en Espagne et aux États-Unis, puis se sont propagées à d’autres pays, ils ont des revendications similaires, une même méthodologie d’occupation de l’espace urbain et une même utilisation de la démocratie directe sous forme d’assemblées.

Au début de l’année 2011, en Espagne, une nouvelle plate-forme composée de différents collectifs et réseaux, nommée Democracia Real Ya ! (« La démocratie réelle, maintenant ! »), publie un manifeste sur Facebook et appelle à manifester, le 15 mai, sous le mot d’ordre : « Nous ne sommes pas des marchandises entre les mains des politiciens et des banquiers. » Dans le manifeste, les activistes — en écho au titre du petit livre de Stéphane Hessel qui connaît alors un immense succès en France — se déclarent « indignés » par « le diktat des grandes puissances économiques », la dictature des partis politiques, la domination de l’économisme, les injustices sociales, ainsi que par la corruption des hommes politiques, des banquiers et des hommes d’affaires. Leur appel réussit à faire descendre dans la rue des dizaines de milliers de personnes dans 50 villes à travers l’Espagne.

 
« Encerclement » symbolique du Parlement 

La manifestation du 15 mai est suivie d’occupations qui, en quelques jours, s’étendent à plus de 800 villes à travers le monde. En Espagne, de nombreux campements restent en place jusqu’en juin ou juillet, produisant un riche débat et une prolifération de groupes de travail, de commissions, et, dans de nombreuses villes, le long et difficile processus d’élaboration d’un consensus minimum sur les exigences de la mobilisation.

 

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« La démocratie réelle maintenant. » Manifestation des Indignés à Madrid, le 15 mai 2011.

Le manifeste de Barcelone comprenait les exigences suivantes : la fin des privilèges pour les politiciens, les banquiers et les revenus élevés ; des salaires décents et la qualité de la vie pour tous ; le droit à un logement, à un service public de qualité, à des libertés publiques (liées aux libertés d’information et d’expression sur Internet), à la démocratie directe et à l’environnement.

Après le démantèlement (pas toujours) volontaire des campements, certains groupes de travail, certaines commissions et assemblées ont continué à fonctionner, et les assemblées de quartier ont pris de l’importance, se tenant périodiquement dans des espaces de coordination. Le mouvement est entré dans une phase plus latente, gagnant de la visibilité lors de grèves et de manifestations générales telles que l’« encerclement » symbolique du Parlement en septembre 2012. Le manifeste rédigé à l’occasion du premier anniversaire du mouvement comprenait des revendications telles que le refus de renflouer les banques, la réalisation d’un audit citoyen de la dette, la priorité donnée à l’éducation publique, la redistribution des richesses, un revenu de base, la redistribution du travail, le refus des emplois précaires, et la valorisation du travail reproductif et domestique.

Le mouvement Occupy Wall Street est né le 17 septembre 2011, avec l’occupation par une centaine de personnes de Zuccotti Park, dans le quartier financier de Manhattan, à New York. Des occupations en masse se sont produites après que la revue Adbusters eut publié un appel, en juillet, à occuper Wall Street. Les occupations se sont multipliées dans de nombreuses villes des États-Unis et ont continué jusqu’en novembre 2011. Parmi les revendications d’Occupy Wall Street, on trouve l’égale répartition des richesses, une réforme du système bancaire, une réduction de l’influence politique des grandes entreprises et la nécessité de changer le système pour remédier aux injustices et aux inégalités.

 

Une critique radicale des sociétés contemporaines

Ces deux mouvements partagent une structure similaire et une organisation du processus interne de prise de décision : l’assemblée générale (AG), qui est l’appareil (ouvert) possédant le pouvoir décisionnel. Les problèmes particuliers sont gérés par des commissions et des groupes de travail, qui rendent régulièrement des comptes à l’AG. La plupart du temps, les décisions sont prises par consensus, consensus qui peut également être visualisé par un vote à main levée. Le « système des occupations gouvernées par des assemblées » reflète la revendication centrale d’une démocratie « réelle » et préfigure la mise en place de formes de prises de décision et d’autogestion par la base. Le système actuel de démocratie représentative est critiqué parce qu’il est une « ploutocratie » corrompue ou un système de partis soumis aux intérêts du capitalisme financier, et dénoncé comme incapable de représenter la volonté du peuple.

 

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Occupy Wall Street, le 15 novembre 2011, au 60e jour de l’occupation.

Comme d’autres mouvements sociaux les ayant précédés, Occupy et les Indignés constituent une arène significative où différentes conceptions de la démocratie peuvent se rencontrer et être expérimentées, posant un défi explicite à la vision minimaliste, individualiste et libérale de la démocratie libérale [1]. Alors que certains militants appellent à la généralisation du système d’assemblées en démocratie directe et de l’auto-organisation pour remplacer les systèmes parlementaires, d’autres cherchent à renforcer la participation effective à la politique institutionnelle et à améliorer les mécanismes de représentation par une réforme des lois électorales, en injectant de la démocratie directe au niveau local.

 

La démocratie « réelle » exige une démocratie économique

La mise en place d’une démocratie « réelle », cependant, implique davantage que la transformation des formes de représentation et de prise de décisions politiques : les droits sociaux et la redistribution des richesses sont des conditions nécessaires pour permettre aux individus de participer véritablement et efficacement aux processus démocratiques. Alors que les démocraties actuelles sont détournées par les puissances économiques, la démocratie réelle exige une démocratie économique, c’est-à-dire l’(auto)organisation démocratique des quartiers, du travail et de la production. La démocratie réelle, par conséquent, consiste à « imaginer une démocratie dans tous les domaines de la vie » [2].

 

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« Si tu luttes, tu peux perdre. Si tu ne luttes pas, tu es perdu. » Manifestation des Indignados, le 19 juin 2011, à Barcelone.

Loin d’être une simple réaction aux politiques d’austérité et au caractère antidémocratique des démocraties représentatives (libérales), le mouvement des Indignés incarne une critique culturelle plus radicale des sociétés contemporaines, visant leurs valeurs de productivisme, d’économisme, d’individualisme et de consumérisme. Il y a, de façon assez évidente, des points communs entre les Indignés/Occupy et le mouvement de la décroissance : la revendication d’un changement systémique renvoie, comme dans la plupart des visions décroissantes, à la perception d’une crise systémique, qui ne comprend pas seulement des dimensions politiques et économiques, mais aussi écologiques et culturelles. Au lieu de vouloir une reprise de la croissance, les deux mouvements appellent à la mise en place de modèles socioéconomiques différents, dans lesquels les revendications de décroissance sont entrelacées avec des appels à la redistribution des richesses et à la justice sociale...

 

*Suite de l'article sur  reporterre

 

 

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 15:40

Nuit Debout passe à l’international

 

Source : http://reporterre.net

 

 

Nuit Debout passe à l’international

9 mai 2016
 


 
Nuit Debout passe à l'international

Les 7 et 8 mai, les partisans de Nuit debout de France et d’ailleurs se sont retrouvés pour poser les premières bases de Global Nuit debout. Une journée internationale de mobilisation est annoncée pour le 15 mai.

 

- Paris, reportage

« Qui ne comprend pas l’anglais ici ? On peut traduire en français, en italien… » Samedi 7 mai au matin, sur les dalles taguées de la place de la République, la mobilisation se voulait internationale. Plus d’un mois après le début de Nuit debout, le mouvement s’est étendu, gagnant les banlieues de Paris et d’autres villes comme Rennes, Montpellier ou Marseille. Mais la contestation a aussi dépassé les frontières de la France et s’est installé sur les places de Belgique, d’Espagne ou d’Allemagne.

Le week-end du 7 et 8 mai était l’occasion d’officialiser cette internationalisation et de faire converger les activistes du monde entier à Paris. Les réseaux sociaux de Nuit debout appelaient dès le début de semaine les habitants du monde entier à faire « tomber les frontières et à construire ensemble un nouveau printemps global », dans un texte traduit en basque, anglais, arabe, espagnol, italien, russe, japonais ou esperanto.

Devant la tente bleue utilisée pour les Assemblées générales se sont donc retrouvés près de 200 militants, activistes et citoyens du monde entier pour préparer une Nuit debout Partout ou une Global Nuit debout, prévue le 76 mars, alias 15 mai, fête de l’anniversaire des Indignés en Espagne.

Dès 10h30, chacun était invité à prendre la parole dans sa langue pour partager ses expériences de luttes. En français ou en anglais, traduits par un bénévole, plus d’une trentaine de personnes sont venues s’exprimer à la tribune. La plupart ont fait le déplacement de Tours, Bayonne, St-Etienne, Noisy, mais aussi de Rouen, comme Sarah, militante de Nuit debout dans la ville normande. « On a commencé le mouvement après la manifestation du 31 mars, mais on a subi une répression violente, on a été expulsé dès l’après-midi. Depuis, on organise des assemblées citoyennes tous les jours à 18h, on occupe les places les samedis et après les grandes journées de mobilisation. On veut le retrait de la loi El Khomri, mais aussi le changement de toutes les règles. »

 

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Sarah : « A Rouen, on a subi une répression violente »

D’autres militants ont fait part de leurs expériences positives, comme Thomas, actif à Grenoble, où Nuit debout s’est installé durablement. « La mobilisation est particulière à Grenoble parce que l’occupation est autorisée par la Mairie. Donc on a construit un campement, un jardin en permaculture, des toilettes sèches, on a des poules… On apprend à expérimenter le mode de vie que l’on prône. La démocratie, ça prend du temps, alors restons patients et déterminés, on pourrait être au début d’une insurrection. »

Venus du Luxembourg, d’Italie, d’Espagne, de Belgique, de Mauritanie, des mouvements Blockupy en Allemagne ou d’Occupy Wall Street aux Etats-Unis, le week-end a aussi permis aux activistes du monde entier de partager leurs combats. Un militant grec s’est rappelé avec émotion des insurrections sur la place de la Constitution à Athènes, un autre, Suisse, est venu s’inspirer de l’organisation parisienne dans l’espoir de faire naître un mouvement similaire à Genève le 15 mai.

Martin, de Nuit debout Londres, a raconté le problème de la privatisation de l’espace public. « Quand nous avons cherché où installer le mouvement, on s’est rendu compte que la plupart des espaces publics avaient été vendus pas plus tard que l’année dernière. Donc on s’est installé à Downing Street, devant la résidence de David Cameron, avec un mégaphone toujours disponible pour qui a envie de lui crier des choses. »

 

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Martin : « A Londres, la plupart des espaces publics ont été vendus »

« Nous sommes vingt activistes espagnols, a poursuivi Cesar, de Barcelone. En Espagne, il y a eu des lois comme la loi El Khomri, puis d’autres réformes sécuritaires pour réprimer les révoltes. On a réussi à mobiliser l’Espagne, mais pour lutter contre le libéralisme, le TAFTA, on ne peut rien faire sans un vrai réseau international de lutte. »...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : http://reporterre.net

 

 

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 14:19

Un orchestre amateur interprète la « Symphonie du Nouveau Monde » devant la Nuit debout à Paris

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Un orchestre amateur interprète la « Symphonie du Nouveau Monde » devant la Nuit debout à Paris

LE MONDE | 21.04.2016 à 04h46 • Mis à jour le 21.04.2016 à 10h58


 

 

Plusieurs milliers de personnes se sont massées place de la République à Paris, pour une nouvelle Nuit debout, mercredi 20 avril. Une Nuit debout pas comme les autres, qui pourrait bien avoir battu son record d’affluence grâce à l’interprétation de la Symphonie no 9 de Dvorak, dite Symphonie du Nouveau Monde, par un orchestre de sympathisants du mouvement.

L’idée de cet « Orchestre debout » avait été lancée sur les réseaux sociaux le 14 avril dernier, plus de 350 musiciens amateurs s’y étaient inscrits pour reprendre ensemble la symphonie place de la République.

Les organisateurs de l’événement expliquaient sur Facebook vouloir « se faire entendre en musique » :

« Parce que nous souhaitons un nouveau monde, tout simplement meilleur, dans lequel la justice et la culture seront la base de la société, nous avons le droit et même le devoir de nous lever. »

 

L'orchestre amateur a repris l'air de la "Symphonie du Nouveau Monde" de Dvorak.

De nombreux internautes ont immortalisé le concert, postant des vidéos sur Periscope ou sur Twitter.

 

 

 

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Maud Damas ‎@maudalowsky

#OrchestreDebout c'est le quatrième mouvement de la symphonie du Nouveau monde, et la foule s'emballe #NuitDebout

23:05 - 20 Avr 2016

 

 

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Take the square ‎@takethesquare

Imagine what we could achieve if our society was based on cooperation not profit-Peoples orchestra #NuitDebout live

22:57 - 20 Avr 2016

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Stéphane Burlot ‎@Stef_Burlot

Enorme cet #OrchestreDebout ce soir ! Combien de milliers de personnes ?Mystère mais une des + grandes #NuitDebout

00:09 - 21 Avr 2016

 

 

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beurno bredin ‎@mongarsbruno

#OrchestreDebout pour #NuitDebout joue la symphonie du nouveau monde. Tout un symbole !

23:26 - 20 Avr 2016

 

 

 

L’« Orchestre debout » a déjà annoncé son intention de reproduire l’événement le 30 avril.

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 23:38

12e Nuit Debout Nimes (#50Mars)

 

12e Nuit Debout Nimes

 

Photos Pietro Truddaiu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 01:43

11è Nuit Debout à Nîmes (#49Mars)

 

Pour la 11e fois une nouvelle Nuit Debout à Nîmes débat pour préparer la prochaine journée d'action contre la loi El Khomry

 

Photos Pietro Truddaiu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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