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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 15:37

 

mediapart.fr

« Occupy Wall Street » au secours des ménages surendettés

|  Par La rédaction de Mediapart

 

 

 

Le mouvement « Occupy Wall Street » a annoncé, mardi 12 novembre, avoir racheté plus de 15 millions de dollars de dettes des ménages américains, pour seulement 400.000 dollars sur les « marchés secondaires de la dette ».

 

Un groupe de militants du mouvement « Occupy Wall Street » a annoncé, mardi 12 novembre, avoir acheté, dans le cadre du projet « Rolling Jubilee », près de 15 millions de dollars de dettes de ménages américains surendettés.

Mis en place par le mouvement « Occupy Wall Street », le projet « Rolling Jubilee », lancé le 15 novembre 2012, permet de soulager les ménages surendettés en rachetant, sur le « marché secondaire », leurs dettes personnelles pour frais médicaux ou crédits impayés.

Depuis le début de l’année, la dépréciation de la valeur des dettes, a permis au projet de racheter 14,734,569.87 dollars de dettes personnelles pour seulement 400.000 dollars. 

« Nous avons pensé que le rapport serait d'environ 20 à 1 », a déclaré Andrew Ross, un membre du collectif et professeur d'analyse sociale et culturelle à l'Université de New York. L’équipe avait initialement prévue de lever 50.000 dollars pour l’opération. Face au succès, elle a décidé d’en lever 400.000.

Lire sur The Guardian

 

 

 

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 17:32

 

mediapart.fr

 

En Espagne, du miracle à la misère

|  Par Sophie Dufau

 

 

Un webdocumentaire accessible dans la page 
Un webdocumentaire accessible dans la page

Depuis deux ans, Fabien Benoit et Julien Malassigné filment l'Espagne. Intrigués au départ par l'émergence du mouvement des indignés, « mouvement citoyen sans chef ni parti », ils ont suivi ses mobilisations, sa mutation. En quelque 25 vidéos et 3 heures de film, c'est toute une Espagne qu'ils racontent : celle de ceux qui voient la crise comme « une excuse parfaite pour revenir à une société du XIXe siècle », mais ne s'y résignent pas.

 

A voir sur le site de Médiapart ici

 

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 16:04

 

VIA22Global www.via22.org

 

FRANÇAIS (SCROLL DOWN FOR ENGLISH/MIRA ABAJO PARA ESPANOL)

À l'appel international de Via22 en lien avec le Festival des Utopies concrètes et pour construire ensemble une rÉvolution globale...

nous organisons dans le cadre d' une gratiferia l'ouverture à l'information des différentes luttes internationales ( + éducation publique)  dans le monde. Tous invités à participer et prendre la parole pendant l'assemblée populaire.

nous terminons le texte d' appel en français cette semaine (9 aout) et ensuite soit traduire celui ci ou faire un appel international en anglais ( en attente de consensus )

ORGANISATEURS
************************
RDM Paris  lance appel
Citoyens du monde Paris 13
stop-paying.org (Ile de France)
En lien avec le festival des Utopies concrètes 

voici quelques liens:

EVENEMENT FACEBOOK 


ENGLISH

In connection with international call of Via22 ahd with the Festival of concrete utopias of france we try to build together a global Revolution...

We organize a gratiferia allowing the opening for the information of the different international fights (+ public education ) in the world.. All invited to participate and speak during the popular Assembly.

We finish the text of appeal in French this week (August 9) and then will translate that or make an international call in English (waiting for consensus)

ORGANIZERS
************************
RDM Paris launches appeal
Citizens of the world Paris 13
stop - paying.org (île de France)
In connection with the festival of concrete utopias

Here are some links:

FACEBOOK EVENT


ESPANOL
Dando continuidad a la Convocatoria Internacional de Via22 y en relación con el Festival de utopías concretas decidimos construir juntos una revolución global...

Organizamos una gratiferia que permite la apertura para la información de las diferentes luchas internacionales (+ educacion publica) en el mundo. Todos invitados a participar y hablar en la Asamblea ppular.

Terminamos el texto de la apelación en francés esta semana (9 de agosto) y luego traducir este o hacer una llamada internacional en inglés (esperando el consenso)

ORGANIZADORES
************************
RDM Paris lanza llamamiento
Ciudadanos del mundo Paris 13
Stop - paying.org (île de France)
En relación con el festival de utopías concretas

Aquí están algunos enlaces:

 

-- VIA22Globalwww.via22.orgFacebook : https://www.facebook.com/VIA22GLOBAL
Twitter : @VIA22GLOBAL #VIA22

_______________________________________________
Via22 mailing list
 
 

 


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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 17:31

 

Médiapart

Munis de casse-croutes de chorizo, les Indignés espagnols de Londres ont manifesté ce jeudi 18 Juillet contre l’ambassadeur Federico Trillo. Celui-ci est soupçonné d’avoir reçu jusqu’à 128 413 euros via la caisse B du Parti Populaire (PP) – caisse financée illégalement par des entreprises du secteur de la construction.

"Plein les couilles des corrompus" 

Le chorizo n’est pas seulement ce mets espagnol bien connu : en argot, il signifie également « voleur » ou « voyou ». Et Trillo, ex ministre de la Défense et actuel ambassadeur à Londres,  a tout l’air d’un chorizo. Entre 2003 et 2006, il aurait reçu 51 000 euros des mains de Luis Bárcenas, ex trésorier du PP (droite). Cette somme, selon les déclarations de Bárcenas au juge Pablo Ruz, aurait servi à payer les avocats des militaires imputés dans le crash du Yak-42, où 13 soldats espagnols de retour de mission en Afghanistan avaient trouvé la mort. Trillo aurait également touché 77 413 euros entre 2000 et 2001, afin de « compenser » sa perte de salaire lorsqu’il est passé de Président du Congrès (1996-2000) à ministre de la Défense (2000-2004).

Scandalisé par les affaires de corruption à répétition et par l’impunité dont bénéficient nombre de ceux qui y sont impliqués, le siège londonien du mouvement 15M avait donc convoqué « Un barbecue de chorizo » devant l’ambassade espagnole. Faute de charbon, du pain et du chorizo ont été offerts de bon cœur et savourés avec plaisir.

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Parmi les manifestants, plusieurs générations sont représentées. Les jeunes ne sont en effet pas les seuls à émigrer. Maria, géologue de 45 ans, a décidé d’émigrer au Royaume-Uni avec son mari après avoir perdu son emploi et avant, dit-elle, de tomber dans la dépression. Maria n’est pas seulement révoltée, elle est écœurée : « Je ne supporte plus de voir tant de gens souffrir et de voir que certaines personnes, qui ont des postes politiques importants, se remplissent les poches, volent à pleines mains et en toute impunité en plus, c’est ça le pire. ». Son mari renchérit : «  Ce monde, il faut le changer (…) les pays démocratiques doivent être véritablement démocratiques, gouvernés par le peuple et pour le peuple ».

En colère, les manifestants ont hué, sifflé et insulté chaque nouvelle personne qui entrait dans l’ambassade. Il ont également scander les classiques du 15M : « Il n’y a pas assez du pain pour tant de chorizo ! » « Ils ne nous représentent pas ! », « Sans vergogne ! », mais aussi « Trillo, que te pillo ! » (Trillo, attends que je t’attrape !).

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Une assemblée s’est ensuite organisée afin que chacun puisse s’exprimer sur la situation politique espagnole et sur les futures actions à mener. Certains montraient des signes de désenchantement, constatant qu’en dépit de plusieurs années de mobilisations, des corrompus étaient toujours au pouvoir. D’autres se déclaraient confiants, signalant même qu’il n’y a pas si longtemps, juste avant le printemps arabe, beaucoup pensaient également que rien ne changerait. Et pourtant…

En attendant la Spanish Revolution, tous sont déterminés à poursuivre les manifestations. Les indignés espagnols s’organisent à l’intérieur et à l’extérieur des frontières du royaume. En mai dernier est ainsi née la Marea Granate, « marée grenat », de la couleur du passeport espagnol. L’objectif est de créer un réseau d’assemblées internationales doté d’une capacité de coordination. Les émigrés espagnols, jeunes et moins jeunes, veulent ainsi signaler que s’ils ont quitté le pays, ils n’ont pas pour autant abandonné la lutte.

Le 18 Juillet, des « barbecues de chorizos » contre la corruption ont été organisés un peu partout en Espagne devant les sièges du PP, ainsi qu’à l’étranger, devant les ambassades et consulats espagnols, comme à Toulouse, Paris, Bruxelles, Vienne, Stockholm, Montevideo ou Mexico DF. A Madrid, un millier de personnes ont réclamé la démission de Mariano Rajoy, Premier ministre et chef du PP.

Fichier attachéTaille IMG_0330.jpg 28.95 Ko IMG_0342.jpg 35.23 Ko IMG_0343.jpg 39.49 Ko IMG_0352.jpg 35.19 Ko

 

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 13:05

 

Rue89

 

Arrêt sur images 19/06/2013 à 10h18
Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

 

Entre deux figures de l’actualité du moment, le manifestant de pays émergent, et le lanceur d’alerte, faut-il, pour le plaisir de la gamberge matinale, chercher des points communs, des passerelles ?

Bernard Guetta s’y exerçait ce matin sur France Inter, entre les manifestants brésiliens qui protestent contre le coût du Mondial 2014, les Turcs contre le bétonnage d’un parc urbain, et puis aussi les Canadiens et leur « printemps érable », et les « Indignés » de partout. Encore oubliait-il les électeurs de Grillo en Italie, et quelques autres.

Jeunes, urbains et tertiaires

Points communs ? Jeunes, urbains, tertiaires, pour ne pas dire bourgeois, et surtout, extérieurs aux structures politiques traditionnelles. Et alors ? Sans doute existe-t-il des points communs entre tous ces mouvements sociaux, et sans doute chacun est-il singulier.

Il faut se méfier des rapprochements trop faciles. Seul constat évident : gouvernements, partis et médias traditionnels, face à ces mouvements, sont d’abord désarmés. Les antennes de l’ancien monde ne l’avaient pas préparé à ça. Tant mieux.

Simultanément, surgissent comme des champignons les lanceurs d’alerte. Assange, Manning, Snowden, sur la divulgation de secrets politiques, ou, sur l’évasion fiscale, Falciani ou l’étrange hypertémoin Condamin-Gerbier.

Pas de réseaux sociaux, pas de manifs

Leurs points communs avec les indignés des rues de São Paulo ou d’Istanbul ? Peut-être aucun autre que le ressort de l’indignation, justement, qui trouve son média d’excellence sur Facebook et Twitter. Sans réseaux sociaux, pas de manifs à Istanbul et São Paulo. En Turquie, les Anonymous attaquent les sites du gouvernement. Quant à la presse, elle suit comme elle peut.

Il faut faire attention aux rapprochements éditorialisants trop rapides. Mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu’Internet, sous nos yeux, accouche d’un monde nouveau. L’avenir de ces indignations ? Imprévisible.

La finance, les Etats, trouveront peut-être des parades pour préserver leurs secrets et leur omnipotence, et peut-être pas. Le match sera au moins aussi intéressant que le Mondial 2014.

 

MERCI RIVERAINS ! Pierrestrato
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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 18:03

 

CenterBlog

 

La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés

Publié le 31/05/2013 à 13:08 par andrenicolas  


Forte d'environ 3000 manifestants, l'organisation anticapitaliste #Blockupy est en train de faire le siège de la Banque centrale européenne (BCE), ce vendredi matin à Francfort. Une opération coup de poing qui intervient à la veille d'une grande mobilisation contre la Troïka (BCE, Union européenne et FMI) partout en Europe et alors que le chômage atteint un nouveau record dans l'Union européenne.

A midi, le siège de la Banque centrale a été levé. Les militants de Blockupy semblent se diriger vers l'aéroport de Francfort. La Deutsche Bank demeure l'une de leurs cibles. celle-ci a été placée sous bonne garde par les autorités allemandes à en croire ce tweet:

http://www.humanite.fr/

 


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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 17:47

 

Médiapart

 

 

 

Lire aussi

Au moment où la politique de défense et de sécurité de l’administration Obama fait de plus en plus débat, notamment son usage intensif des drones de combat, un nouveau document vient illustrer les errements de la lutte antiterroriste américaine. Il s’agit d’un rapport publié cette semaine par l’ONG de sensibilité progressiste « Center for Media and Democracy » (CMD), qui montre comment le cadre de la guerre contre le terrorisme mis en place après les attentats du 11 septembre 2001 a donné naissance à un réseau de surveillance des militants d’Occupy Wall Street, un mouvement citoyen né aux États-Unis le 17 septembre 2011 pour protester contre les effets de la crise économique et dénoncer la défense des intérêts des plus riches, rebaptisés les « 1 % », au détriment des 99 % restants. 

 

 
© Reuters

Intitulé « Dissent on Terror : How the Nation’s counter terrorism apparatus, in partnership with corporate America, turned on Occupy Wall Street » (« La dissidence sous le coup de la Terreur : comment l’appareil national de lutte antiterroriste, en partenariat avec l’Amérique des grandes entreprises, s’en est pris à Occupy Wall Street »), ce rapport est le résultat de l’analyse de documents échangés en 2011 et 2012 par différents acteurs de la lutte antiterroriste américaine et récupérés par le journaliste Beau Hodai, associé au Center for Media and Democracy, au nom de la loi américaine sur la liberté d’information. Il est à lire ici.

Page 37, cet extrait résume le cœur de l’enquête : « Une chose est claire : la lecture des dossiers que le Center for Media and Democracy a récupérés auprès des Centres de fusion (des centres créés après les attentats du 11 septembre 2001, permettant aux agents de la lutte antiterroriste, la police locale, le FBI, la CIA, mais aussi à des acteurs du secteur privé, de partager leurs informations. Le pays en compte plus de 70 – ndlr) et auprès du FBI établit que le personnel employé au sein de l’appareil complexe de la “sécurité intérieure” américaine s’est montré bien trop désireux de surveiller le mouvement Occupy Wall Street, au point que cela vire à l’obsession (…) »

Le résultat ? Des pratiques qui se révèlent, selon les cas, abusives voire illégales, absurdes, souvent inutiles contre des militants faisant valoir leur droit à la libre expression, garanti par le premier amendement de la constitution américaine.

Le journaliste Beau Hodai se base avant tout sur le cas de l’Arizona, où il a étudié comment le mouvement Occupy né dans la ville de Phoenix a été surveillé dès sa naissance par la police municipale et les agents locaux de l’antiterrorisme, travaillant de concert dans ce fameux « Centre de fusion ». Un centre initialement créé pour « prévenir la menace terroriste » et « rassembler de l’information sur les armes de destruction massive ». 

 

Des analystes payés pour surveiller des pages Facebook

Il nous apprend d’abord que pour justifier la surveillance de citoyens qui ne sont pourtant soupçonnés d’aucune activité criminelle, les forces de l’ordre s’appuient sur le vocabulaire flou des lois formant le Patriot Act votées à partir d’octobre 2001, qui leur permet de lutter non plus uniquement contre une menace terroriste mais contre à peu près tout type de crimes et dangers, en protégeant « les infrastructures critiques pour la nation et ses ressources clés ». Par exemple, des banques, devant lesquelles les militants d’Occupy prévoient de manifester.

 

 
© Reuters

On comprend ensuite comment cette surveillance s’est mise en place. Cela va de l’embauche à plein temps d’une analyste qui explique, dans un email récupéré par le CMD, que l’une de ses tâches quotidiennes consiste à surveiller les réseaux sociaux des militants Occupy (surtout leurs pages Facebook) ; à l’infiltration d’un agent dans le mouvement, se faisant passer pour un sans-abri s’invitant à leurs réunions, et qui éveillera d’ailleurs les soupçons de militants. On apprend encore comment un email envoyé par un citoyen lambda à des membres de ce réseau de surveillance, commençant par « S’il vous plaît, laissez le mouvement Occupy tranquille, il parle pour moi et une bonne partie de l’Amérique (…). Vous ne devriez pas l’empêcher d’exister », donne lieu à une enquête sur sa personne…  

Ces révélations renvoient une image absurde de la lutte antiterroriste, qui est en outre coûteuse. Le Centre de fusion de Phoenix a ainsi reçu une aide fédérale d’un million de dollars pour créer deux postes d’analystes du renseignement, et 71 000 dollars sont alloués à la personne dont le rôle principal consiste à surveiller les militants Occupy de Phoenix et Tucson sur les réseaux sociaux, ainsi que quelques « tribaux » comme le note le CMD, à savoir des Indiens d’Amérique.

Matthew Rothschild, rédacteur en chef du magazine The Progressive et auteur de l’ouvrage You Have No Rights: Stories of America in an Age of Repression, rappelle que le recours à la surveillance politique et à l’infiltration n’est bien sûr pas nouveau. « Cette tendance du FBI, très présente dans les années 1960, est revenue en force après le 11 septembre 2001, en visant autant des campus universitaires que des associations comme Code Pink (une association de femmes s’opposant à la guerre)… Qu’Occupy ait été ou soit surveillé n’est pas une grande révélation. En revanche, je ne pensais pas que la surveillance était à ce point organisée. Et le lien entre les forces de l’ordre et le secteur privé est étonnant ! » remarque-t-il.

 

Des informations transmises au privé

En effet, le rapport du Center for Media and Democracy devient encore plus surprenant quand il révèle que les informations rassemblées sur Occupy Wall Street sont parfois transmises à des entreprises privées. Dans ce chapitre, nous commençons par apprendre que des policiers de la ville de Phoenix ont travaillé au noir comme agents de sécurité lors d’une grande réunion de l’association ALEC (American Legislative Exchange Council) dans un hôtel de la ville en novembre 2011... ALEC rassemble des élus et des représentants de grandes entreprises, dont le but est de penser et proposer des textes de lois favorables à ses membres, aux vues conservatrices et pro-business.

Nous apprenons quelques lignes plus tard que cette même association, représentant donc des intérêts privés, s’est vu remettre par le Centre de fusion, sans que l’on comprenne pourquoi, un trombinoscope des « éléments perturbateurs potentiels » appartenant au mouvement Occupy Wall Street, qui pourraient venir manifester devant l’hôtel.

« Ni la police ni les agences antiterroristes ne sont payées pour ça ! » s’emporte Matthew Rothschild. « Le rapport du CMD indique que des agences du contre-terrorisme se retrouvent à faire de la sécurité privée pour des grandes entreprises, alors qu’absolument rien n’indique que celles-ci sont menacées », souligne encore Alex Vitale, sociologue au Brooklyn College, à New York, qui travaille sur les méthodes policières et la surveillance d’Occupy. « Cela pose de nombreuses questions évidemment… Ce rapport montre que la mission première de ces entités, les Fusion Centers, a glissé vers de la surveillance politique sans qu’on sache ni comment ni pourquoi, et si le Congrès et par extension les Américains l’ont voulu. »

Car il y a l’Arizona, mais pas seulement. C’est ce que s’attache à démontrer le Center for Media and Democracy qui élargit son enquête et mentionne quatorze villes où Occupy a été considéré comme une menace terroriste. Le CMD détaille notamment le cas de Boston, où là aussi le Centre de fusion s’est montré obsédé par Occupy, décrit çà et là comme un groupe d’anarchistes. Une révélation qui ne manque pas de susciter des interrogations, un mois après les attentats qui ont frappé la ville.

Sur le cas de Boston, Alex Vitale préfère rester prudent, car rien ne permet de dire que l’unité antiterroriste de Boston a failli à sa mission. « Il faut faire attention aux raccourcis… Ce que nous montre déjà ces documents, c’est que des ressources devant être allouées à l’antiterrorisme ont été détournées. Et il n’est pas normal que le gouvernement fédéral infiltre un mouvement qui n’a rien fait d’illégal. » Est-ce que ces efforts ont tué Occupy ? Non, selon le sociologue, qui pense plutôt que les arrêtés pris par des maires empêchant les militants de s’installer sur des places publiques ont abîmé le mouvement.

Reste enfin à élucider la chaîne de décision ayant mené ces Centres de fusions à se concentrer à ce point sur Occupy Wall Street. « Est-ce le choix de chefs, au niveau local, la réaction d’équipes qui s’ennuient et qui se mettent à surveiller des cibles faciles ? Ou est-ce une décision venant du Département de la justice, à Washington, et qui a imprégné les actions des Centres de fusion ? » s’interroge Alex Vitale. Le Center for Media and Democracy espère accéder à d’autres documents qui permettraient d’y voir plus clair, ce qui n'a pas été possible, pour le moment.

 


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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 17:41

 

 

"De l'indignation à la rébellion !" C'est en substance le message que font passer les indignés espagnols aujourd'hui. Ce mercredi ils étaient plusieurs milliers un peu partout dans Madrid et les autres villes réunis pour l'occasion du deuxième anniversaire du mouvement. Un mouvement spontané hors de toute organisation syndicale et politique né le 15 mai 2011 au moment où la crise faisait déjà des ravages sur la péninsule et où la classe politique était dans l'inertie la plus totale. Une forme de contestation inédite qui était venue prendre de court les dirigeants et les analystes en tous genres qui campent sur les plateau télé, plusieurs mois durant la puerta del sol avait été occupée par des centaines de personnes pendant plusieurs mois dans le cadre d'une sorte de camps autogéré qui grouillait d'activité. Le phénomène a même semé ses graines dans d'autres places fortes d'Europe (rappelez vous... rappelez vous sur le parvis de La Défense).

Aujourd'hui les raisons de cette indignation sont loin d'avoir disparue, la situation s'est même considérablement aggravée en Espagne. A l'instar de la Grèce ou du Portugal le gouvernement ne ménage pas son zèle d'austérité : services de Santé privatisée, coupes drastiques dans l'éducation et hausse des frais d’inscription à l'université, casse du code du travail et grignotages dans les maigres pensions de retraite (pour résumer). Dans ce jeu où c'est au citoyen de payer une crise dont il n'est pas responsable les espagnols ne voient plus le bout du tunnel et avec aujourd’hui plus de la moitié des jeunes au chômage et une économie dans un pire état qu'au début de cette crise sans fin, le sentiment d'être victime d'une gigantesque arnaque est prédominant. Et même au moment où les accrocs de l'austérité lâche du lest en Europe, le gouvernement de Rajoy poursuit en bon élève sa politique au même moment où la Troïka et les technocrates non élus en demandent toujours plus. Vous comprenez, ce qu'il restera de l'Espagne devra être compétitif disent-ils.

Même si certains diront que le mouvement s'est affaiblie le 15M est toujours bel et bien présent. Selon Aranza, une militante rencontrée à la puerta del sol, sa force réside dans sa décentralisation : "le but aujourd'hui est de rechercher des solutions locales, être implanté dans chaque quartier, sans perdre de vue le caractère global de notre combat". Il est vrai qu'en cette courte période d’existence une véritable "culture de l'assemblée" a émergée, dans de nombreux quartiers les gens se réunissent au moins une fois par semaine et préparent des actions, des débats et refont vivre des espaces entiers (bien souvent dans le cadre des centres sociaux occupés et autogérés qui fleurissent partout dans la capitale). Pour Aranza le rôle social du mouvement est devenu fondamental, "nous sommes en première ligne sur un grand nombre de thèmes comme le logement, l'éducation ou la Santé" soit des droits fondamentaux des citoyens "qu'ils sont littéralement en train de détruire". Toujours aucun projet de devenir une entité institutionnelle, "si nous faisons cela nous deviendrons comme ceux qui existent déjà et qui ont échoués, nous voulons absolument rester un simple groupement de citoyens sans idéologie ni parti rattachés et qui englobent toutes les luttes".

 

Jesus (à gauche) et Miguel (à droite). Avec leur camarade du milieu ils distribuaient la musique qui était diffusée sur une radio pirate des années 80

Jesus (à gauche) et Miguel (à droite). Avec leur camarade du milieu ils distribuaient gratuitement de la musique qui était diffusée sur une radio pirate des années 80


Un peu plus loin Miguel nous affirme qu'il ne faut "surtout pas croire que le 15M possède la solution magique". Il reproche à certains leur impatience et d'oublier de mettre en valeur la solidarité existante, "le plus important est le fait que nous nous soutenions les uns les autres et d'agir pour tout le monde", le principal pour lui reste "d'aider les gens en détresse, de s'adapter aux nouvelles circonstances. Nous avons déjà parcouru un long chemin, avant les gens protestaient dans leur maison aujourd'hui ils sortent dans la rue avec nous". Avec toujours plus de chômage (aujourd'hui 27% de la population active) la participation au 15M n'a fait que s’accroître, c'est en tout cas le point de vue de Jésus : "nous avons réussis à nous construire une base de soutien chez les gens qui ont perdus leur emploi depuis peu, mais également chez ceux qui ont des problèmes avec leur logement (le fléau des desahucios). Nous les informons, nous participons ensemble à des débats et ainsi nous sommes à chaque fois un peu plus nombreux".

Quoiqu'il en soit le 15M a su évoluer et est toujours bien présent dans les grandes villes d'une Espagne embourbée dans la crise (ou plutôt dans un "vol global" comme dirait Aranza). Selon Miguel le processus sera encore long : "tu vois, pour moi, il faut arrêter d'être tout le temps pressé, le processus du 15M je le vois comme une grossesse : il y a un temps naturel de développement ". Pour lui le mot d'ordre est la patience, "il faut prendre le temps de construire les choses" et de son côté Jesus met en avant le fait que "la lutte est aussi bien en toi que dehors, il faut commencer à changer soit-même pour changer les choses globalement".

http://elcaminomadrileno.wordpress.com/?p=264&preview=true

 

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 16:45

 

Lire aussi

 

 

Même les plus optimistes ne s'attendaient pas à ce que les manifestations de ce dimanche 12 mai soient aussi suivies qu'il y a deux ans, lorsque les appels à protester ont allumé la mèche d'un mouvement qui a agité le monde politique et encouragé une forme de protestation différente de celle que les acteurs sociaux pratiquent habituellement. Mais le mouvement du 15 mai (le 15-M), avec son action très décentralisée et son effort de lutte concrète pour le logement et la défense des services publics, a bien réussi à retrouver son esprit des premiers jours pendant quelques heures.

 

Manifestation sur la Puerta del Sol, dimanche 12 mai. 
Manifestation sur la Puerta del Sol, dimanche 12 mai.© Paul Hanna/Reuters

Même s’il a moins attiré les foules, le mouvement du 15 mai a montré qu’il restait l’expression pacifique d’un malaise que la politique d'austérité a installé dans la société et celle de mouvements citoyens qui ont osé descendre dans la rue. Des salariés du secteur public, touchés par les crédits immobiliers impossibles à rembourser ou par les produits financiers pourris (les preferentes) vendus par leur banque, de jeunes précaires, des chômeurs, des retraités, des familles… ont marché ensemble dans des manifestations pleines de revendications.

Pour ce deuxième anniversaire, les indignés sont retournés à la place madrilène de la Puerta del Sol – et sur d’autres places d’une trentaine de villes d’Espagne – exprimer leur rejet d’un système qui continue à leur déplaire et, selon eux, ne les représente pas. Les slogans « Non, non, ils ne nous représentent pas ! », « Si, c’est possible » ou « Ils l’appellent démocratie mais c’est faux » ont retenti dans les mobilisations. On pouvait aussi lire sur les banderoles et autres pancartes des slogans contre les coupes budgétaires dans la santé ou l’éducation, des déclarations contre le projet de réforme de la loi sur l’avortement ou des consignes contre les expulsions et pour le droit au logement.

À Madrid, la technique consistant à former des colonnes de manifestants marchant des quartiers jusqu’au centre, que les indignés avaient adoptée pour la première fois le 19 juin 2011, a été réemployée. Et cette stratégie, ainsi que la moindre affluence, a enlevé de la visibilité à la manifestation parce que toutes les colonnes ne sont pas arrivées en même temps sur la place. C’est, du moins, ce que remarquaient des groupes de manifestants sur la Puerta del Sol. « Quand certains arrivent, d’autres sont déjà partis », se plaignait une jeune femme en tentant de se protéger du soleil avec un journal.

À 20 heures, et comme prévu, la place s’est tue. Tous les manifestants ont levé les bras et agité les mains en silence. C’est ce que les militants appellent le « cri muet », une façon de manifester popularisée voilà deux ans pour protester contre la Commission électorale, qui avait interdit les rassemblements sur cette place à l’approche des élections régionales et municipales du 22 mai. Les mots « démission » et « si, c’est possible » ont suivi ce « cri » silencieux.

« Tous ensemble. Plus indignés que jamais »

Pendant qu’arrivaient les trois colonnes parties, vers 17 heures, de la place de Colón, du Temple de Debod et de la gare d’Atocha, certains manifestants ont pris la parole au micro pour protester contre la politique de l’exécutif face à la crise économique, pour critiquer la loi électorale ou pour raconter des expériences vécues pendant ces deux années de mobilisations continues. Des groupes se sont aussi mis à chanter Joyeux anniversaire au mouvement ou des textes plus engagés comme Canto a la Libertad de José Labordeta ou Grândola Vila Morena, la chanson qui servit de signal pour déclencher la Révolution des œillets et qui est aujourd’hui devenue le symbole du mouvement social au Portugal. À Madrid, la journée s’est terminée par des assemblées thématiques organisées sur des places voisines.  

 

 

Mobilisation dans d’autres villes

À Barcelone, selon Europa Press, quelque 5 000 personnes ont marché dans les rues du centre derrière une banderole disant « arrêtons le génocide financier, ensemble nous le pouvons ». Le défilé, qui est parti à 18 heures de la place Catalunya et s’est terminé deux heures plus tard à l’Arc de triomphe, comptait dans ses rangs des collectifs comme les Yayoflautas, la Plateforme des victimes d’expulsions (PAH) et des associations de défense de l’école publique, entre autres.

Derrière la banderole « tous ensemble. Plus indignés que jamais », les indignés valenciens ont manifesté dans les rues de la capitale de la Communauté valencienne. Cinq colonnes sont parties à 18 heures des tours de Quart et Serranos, de l’hôpital général, du pont d’Aragon et du CIE de Zapadores, pour se rejoindre une heure plus tard à la gare du Nord, d’où est partie la manifestation unitaire. Les manifestants ont chanté des cantiques contre le système de représentation, la classe politique, les coupes budgétaires et la troïka, et aussi contre les expulsions et le chômage. Une grande pancarte montrait 727 500 raisons de protester, comme le nombre de demandeurs d’emploi de la région.

 

Elena Herrera, rédaction d’infoLibreArticle original en espagnol.

Version française : Laurence Rizet 

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 15:31

 

 

 

Printemps Français ®

(marque déposée en Février 2013, par Mme Béatrice Bourges à l’INPI, à la naissance de ce ‘mouvement spontané du peuple’)


Escada 

Alain Escada, président de Civitas, association pour l’instauration de la Royauté du Christ sur les Nations (et tout particulièrement la Vend…euh, pardon…, la France).

 

 

Il y a une indéniable utilité politique à aller chatouiller l’extrême droite et les intégristes cathos sur le terrain sensible de l’homophobie et du ‘mariage gay’, c’est pratique les phantasmes, damné réflexe de bonobos, ça soulève vite toutes les soutanes !

 

D’abord, effet de diversion garanti ® : pendant que manifestent les derniers défenseurs de l’alliance du sabre et du goupillon, de quoi s’occupe ce gouvernement qui se veut notre ANI ?

 

Ensuite on resserre le troupeau sous la houlette présidentielle (après la force tranquille, la farce pépère ?) en distillant ce message simplissime : si la gauche de gouvernement échoue à dresser la société selon la modernité c’est à dire redresser les comptes de la Nation selon les normes de la finance mondiale, au secours la droite reviendra et elle est pas belle à voir. C’est un air connu mais voilà de quoi aider à collaborer sans trop de honte à ce gouvernement calamiteux, comme le Printemps les élections reviendront, Alzheimer va revoter.

 

Et puis bien sûr, constatation historique irréfutable, ces gens là n’iront en rien troubler la marche ‘fatale’ du capitalisme, God dans la poche, ils en ont toujours été les plus zélés défenseurs. Ils sont donc fondamentalement inoffensifs pour qui défend les privilèges et les profits de l’oligarchie, ce que fait ce gouvernement aussi bien que celui qui l’a précédé, avec en plus cette nuance subtile qui tue tout espoir : regardez, nous sommes socialiste pourtant, il n’y a vraiment aucune autre alternative. Et merde ! Si vous croyez qu’on va vous croire vous êtes aussi crétins qu’un ministre qui planque son fric à Singapoor.

 

Quand à la droite décomplexée qui nous a mené tout droit au désastre économique dont elle profite ouvertement elle n’a renié bien entendu aucun de ses dogmes (et surtout pas celui de vouloir être Calife à la place du Calife), elle a tout à cacher de ses responsabilités et rien pour s’opposer à cet autre droite qui gouverne, complexée celle là…paraît-il (1).

 

Rien ? N’y a-t-il donc rien ni personne à manipuler ?

 

Tandis que le spectacle de la débâcle du Titanic V° République s’étale au grand jour, longue liste ininterrompue de hauts responsables politique sous inculpation, et ce malgré une législation laxiste dictée par eux même: Balladur, Woerth, DSK, Lagarde, Sarkozy, Guérini, Cahuzac… (voilà le haut de l’iceberg, dessous y’a en 10 fois plus on le sait depuis l’enfance) (2), tandis que la finance tond les peuples jusqu’à l’os et que l’on se demande quand le port du dosimètre sera  rendu nécessaire, de La Hague à Tricastin puisque les radiations s’arrêtent aux frontières, près d’un million de personnes ‘vraiment en colère’ descendent dans les rues en nombreux cortèges. Indignés eux aussi, ça alors!

 

Sous la conduite de leurs chamans, les Indigènes auraient voulus investir le Parlement pour réclamer la reconnaissance de leurs coutumes traditionnelles en serait une version à laquelle nous aurions pu souscrire (voir la récente action des Amérindiens au Brésil). Il n’en est malheureusement rien et encore une fois le peuple (les gens) est trompé par des clowns médiatiques, c’est bien là le métier de la Frigide non ?

 

Le front des marionnettes médiatiques volontaires (le FNUMPS), puissamment relayé par ceux qui vendent du temps de cerveau disponible (3) s’agite en tous sens dans le marigot et, forcément soulève la vase qui fermente sous l’action du coup d’Etat de la crise permanente. Alors, après avoir successivement stigmatisé les Cathares, les Protestants, les Libres penseurs, les Francs Maçons, les Boches et les Rosbeefs, les Juifs, les Rouges, les Arabes, les Roms et les Martiens…, au son du tocsin de toutes les églises de la France du profond cauchemar pavillonnaire se lève la procession de tous les terrorisés qui moutonnent en bêlant derrière leurs barons et leurs curés.

 

Ceux qui les mènent n’ont toujours pas ‘avalé’ l’été 89 et l’abolition des Privilèges, ils n’ont rien vu passer ni de Galilée, Newton ou Einstein, ni de Freud et Marx. Ils n’ont retenu de Darwin qu’une obscure formule en langue étrangère : ‘Struggle for life’ qu’ils annonent en tremblant dès qu’il s’agit de leurs intérêts directs. Il semble qu’ils n’ont jamais vu une image satellite de la Terre, grain de poussière perdu dans l’infini de l’Univers, et faiblement recouvert d’une fine pellicule vivante, bizarre concrétion cristalline où vivent désormais 7 milliards d’êtres humains, ni Catholiques, ni Français pour la plupart. Il n’y a plus pour eux nulle part de croix à planter sur un rivage d’Amériques pour prendre possession du pays, du peuple et du royaume ! (4) Toujours ardents défenseurs du triomphe de César, de la Loi et de l’Ordre (Moral disent-ils), toujours prêts à faire abjurer les sorcières et les pétroleuses qu’on exécute, mêlés à tous les plans Condor, toutes les Phalanges et les Tercios, ils avancent masqués derrière leurs ouailles auxquelles ils prônent la soumission et l’ignorance.

 

« Les êtres humains naissent libres et égaux… » est pour vous devise satanique. Alors, priez, Mr Escada, vous avez creusé votre propre tombe avec tous vos amis Identitaires Fnhaineux, les Gudards supplétifs du Comité des Forges (5), les Miliciens qui assassinèrent Zay et Mandel, Croix de Feu ou Croix de Fer, tous les Versaillais fossoyeurs du peuple, à  Paris,Tétouan, Hanoi ou Douala. Priez, si ça vous pète, mais ne parlez pas au nom du peuple ce serait là blasphème.

 

Car dans le monde que vous et tous vos prédécesseurs avez appelé de vos prières et imposé par la force des baïonnettes à toutes les assemblées, notre monde, mondialisé dérégulé capitaliste et ultra libéral, celui que vous avez construit avec tous les sabreurs et les gavés qui ont laminés toutes les cultures populaires que vous prétendez défendre, le peuple ravalé au rang de machine productive est recruté en intérim, sorti du placard tous les cinq ans (éventuellement) et ardemment incité à se livrer à la débauche et au gaspillage matérialiste comme le fait tout être vivant sensible enfermé dans une cage.

code barre

 

Dans votre monde, tout est à vendre, et vos amis enregistrent en marque déposée les mouvements populaires.

 

Dans votre monde un parti croupion d’anciens fachos colonialistes regroupés derrière un gros blond borgne surtout défenseur de son Empire (médiatique et financier) se mute en mouvement pour Bourges révolutionnaires et, guidé par une Jehanne d’Arc de supermarché prétend purifier la Nation de tous les profiteurs, des fonctionnaires et des immigrés principalement (et quelques ‘Rothschild’ à piller à au passage, souvenance nazie oblige…) et n’arrive à faire élire qu’un Collard d’avocat véreux, un élu ‘bon par’ corruption notoire  et une jeune fille, principalement à papa malgré ce que ‘Jalons’ ou ‘Voici’ pourrait nous en dire.  On pourrait rire mais ils ont grand ouvert la porte à tous ceux dont l’identité c’est ‘Barjot’ et ça se bouscule au portillon, c’est « la crise », Koh Lanta c’est fini et il faut bien remplir la marmite quand on est intermittent plus ou moins spectaculaire…

 

Dans votre monde les bons chrétiens, toutes tendances confondues, G. W Bush, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Paul Biya (Tiens ? on l’a invité l’négro ? Oui, oui, c’est un ami, y nous rachète des otages en pays islamiques …bon chrétien aussi, à sa manière exotique) gouvernent par le chaos (6) et enterrent en triomphe  leur dévote coreligionnaire anglicane, feu la ‘regrettée’ Thatcher, experte en la matière, preuves irlandaises à son CV. Benoît XVI, le ‘recruté malgré lui’ aux Jeunesses Hiltlériennes, n’a pu bénir la dépouille avec l’ami Pinochet, manque de bol pour le spectacle « Funérailles ® », 4,3 millions d’Euros tirés pour rien du peuple contribuable par cet Etat tout à coup si bien utile…la dette de tous aujourd’hui fera les profits de quelques uns,  demain. C’est ça le Thatchérisme boutiquier concrètement appliqué. Prions ensemble, St François l’Argentin et St François le Batave veillez sur nous…

 

C’est fini, le pédalo est trop chargé, il coule, même européenne, démocrate et chrétienne, nous n’avons plus que faire de votre théologie de l’attente, de la souffrance et du péché, ultime rempart de la propriété lucrative, vous pouvez tromper quelques personnes de temps en temps mais vous ne pourrez tromper tous les gens tout le temps (7).

 

Votre monde c’est guerre aux Vivants, pas d’amnistie, Dieu reconnaîtra les siens…Votre monde, nous y sommes, au pied du mur, et notre théologie c’est la libération, ici et maintenant, il n’est plus pour nous d’autre travail utile, à qui la faute, et nulle ‘Contras’ ne pourras nous en empêcher : la science nous a fait muter, nous sommes l’ivraie et l’amarante qui prolifèrent dans les OGM aux fleurs mortelles, nous avons acquis la résistance au Round-up médiocratique, nous repousserons dans tous les champs du possible.

 

Pour conclure et ne pas vous rassurer, nous, Indignés de Nîmes abolirons, en tout premier et expressément, le mariage (8), symbole de la tutelle de l’homme sur la femme et nous encouragerons l’union libre à deux, à trois ou à plusieurs car notre famille c’est le vivant (9) et donc aussi l’humanité toute entière, nue, fragile et belle, quotidiennement violentée (phantasme tauro-machiste). Pour nous il n’est nul besoin de nous soumettre à Dieu ou Diable, ni non plus d’acquérir docilement un passeport ‘citoyen ®’, ni de signer chez un notable un certificat pour acquérir un ventre où injecter nos précieux gènes pour être attentifs au destin de nos égaux et leur jurer librement fraternité jusqu’à la fin de notre temps. Pitié, pas de docteurs, nous ne sommes pas malades mais vivants (c’est tout à fait mortel), nous nous assisterons nous même pour nous multiplier!

 

Ni Dieux ni Césars ni Tribuns !Tyrans descendez au cercueil et prière de laissez l’Etat dans les lieux où vous l’avez trouvé en entrant, ça pue là d’dans mais le peuple feras l’ ménage, ça on sait faire…

 

Mais prudence camarades. En général c’est assez mal payé en retour ce genre de job, faudrait exiger plus pour gagner plus et non tout perdre en cette affaire, faudra p’têt bien collectiviser les moyens de production, voire même bien pire, abolir le Saint Travail… On prendra donc les balais, mais ce s’ront les nôtres,  bouh la poussière !

Comité  Luddiste (et non pas ludique, on ne plaisante pas ici) (10)

des Indignés de Nîmes


Revolution.jpeg
 

 

Références (assez disparates, parfois fausses) :

(1)     F. Lordon, http://blog.mondediplo.net/2013-04-12-Le-balai-comme-la-moindre-des-choses

(2)     Les zones polaires, Cours élémentaire de géographie de l’Empire Colonial, Vidal et Lablache, 1939.

(3)     P. Le Lay, PDG de TF1

(4)     « Ein land, ein völk, ein Fürher » , A. Hitler, “Mein Kampf“ ,en vente interdite...

(5)     Voir Histoire du patronat Français, Edition La Découverte

(6)     Gouverner par le chaos, Comité Invisible, Max Milo éditeur.

(7)     Robert Nesta Marley, ‘Get up, stand up’ , Burnin, 1973.

(8)     Adopté en assemblée, place Tahrir de Nîmes

(9)     Arne Noess « Ecologie, communauté et style de vie », Ed. Dehors, plein de fautes dans l’ordre des mots…

(10)J.Van Daal, La colère de Ludd, Ed l’Insomniaque. (y’en a plusieurs autres)

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