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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 16:25

 

Source : http://affreuxsalebeteetmechant.20minutes-blogs.fr

 

 

07/04/2016

La meilleure façon de marcher, c'est encore la Nôtre!

 

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Monsieur le ministre,

A l'instar de mes camarades de la CGT Goodyear, qui répondaient très récemment à une autre de vos invitations, je ne résiste pas à l'envie de vous adresser ce petit message, au sujet de cette soudaine "envie" de marcher, que vous proposez de partager:

Je me permets de vous faire part, au passage, de mon agréable étonnement sur ce dernier point: j'avais cru comprendre que le partage n'était pas votre objectif principal, loin de là, lorsque vous aviez commencé à arpenter les plus tortueux sentiers politiques...

J'attire votre attention, par ailleurs, sur l'un de mes doutes principaux:

Je crains, pour ne pas parler de franche certitude, que cet encouragement à vous "emboîter le pas" ne soit encore l'expression de votre habitude à nous balader (qui est, elle, sinon une priorité, au moins l'une de vos stratégies principales, manifestement).

Comme mes camarades Goodyear, donc, je pose trois conditions, qui pourraient, éventuellement, ébranler ladite certitude et me pousser à reconsidérer votre invitation:

 

  • Le retrait des poursuites contres les 8 de Goodyear;
  • Le retrait de la loi travail;
  • Le soutien du gouvernement à l'Action que les Camarades Goodyear lanceront le 6 avril 2016, les Salariés d'Amiens Nord contre les sociétés Goodyear et Titan aux États Unis, afin qu'elles soient sanctionnées pour avoir saboté la reprise du site par notre SCOP, laquelle aurait pu relancer la production de pneus agraire et créer, pour commencer, 200 emplois.
 

Et j'en ajoute une (oui, la Politique est exigeante, je vous le concède), à laquelle je tiens particulièrement:

Cette "marche" que vous proposez devra débuter par un pas de côté.

Un GRAND.

Sur votre GAUCHE.

Cela vous aidera, n'en doutez point, à répondre positivement aux sollicitations de mes camarades GOODYEAR. Vous verrez.

Dans le cas contraire, bien évidemment, votre proposition de "promenade" n'aura aucune valeur à mes yeux. Pas plus que le reste, pour être clair.

Si tel n'était pas le cas, quoi qu'il en soit, je crains que votre invitation ne se transforme en nécessité, pour vous, non plus de marcher, mais de courir.

Parce qu'il n'a pu vous échapper, monsieur le ministre, qu'un nombre certains de citoyens marchent déjà, dans les rues.

Et qu'ils en ont plus qu'assez qu'on les balade, eux aussi.

 

 

Source : http://affreuxsalebeteetmechant.20minutes-blogs.fr

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 15:52

 

Source : http://www.franceculture.fr/emissions/le-portrait-du-jour/aurelien-un-militant-de-la-premiere-heure-du-mouvement-nuit-debout

 

 

Aurélien, un militant de la première heure du mouvement "Nuit debout"

 

 

Aurélien fait partie de ce petit groupe qui fait le pari d'une autre forme de contestation sociale. Le pari de cette convergence des luttes qui depuis a séduit des centaines de personnes qui rêve de changer les règles du jeu politique et sociétal. Portrait de ce militant de 26 ans par Armêl Balogog.

Différents pôles de la "Nuit debout" à Paris

Différents pôles de la "Nuit debout" à Paris Crédits : Mathilde Lemaire - Radio France

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 15:45

 

Source : http://reporterre.net

 

 

Manger sans produit animal : le véganisme se développe à toute allure

7 avril 2016 / Marie Astier (Reporterre)
 


 

Depuis plusieurs années, le véganisme gagne du terrain en France. A Paris, le salon du « monde végane » a fait le plein. Reportage.

 

- Paris, reportage

Ce dimanche 3 avril, le soleil est là, éclairant de ses rayons joyeux l’affiche sur fond bleu du salon VeggieWorld (« monde végane », en français). Une affluence continue de visiteurs vient remplir le sous-sol du Centquatre, lieu culturel du 19e arrondissement de Paris, qui a loué ses locaux pour l’occasion.

On se presse et on se bouscule dans une ambiance bon enfant entre les vitrines de pâtisseries sans œuf, les mix de graines germées, le barbecue de saucisses au tofu, les marques de cosmétique végétale et les stands des associations de défense des animaux.

 

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L’allée principale du salon.

Petit rappel de vocabulaire, le terme « végane » désigne les personnes qui ont choisi de ne consommer aucun produit animal ou issu de leur exploitation. Pas de viande, d’œuf, de lait ou même de miel. Mais aussi pas de pull en laine ni de chaussures en cuir. « C’est un mode de vie, on refuse également d’aller voir des spectacles de cirque ou de visiter des zoos », explique Swantje Tomalak, directrice de VeggieWorld en France. Les végétariens, eux, se « contentent » de bannir la viande, éventuellement le poisson.

 

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Swantje Tomalak, directrice de VeggieWorld en France.

Avec 80 exposants français et environ 10.000 visiteurs, Swantje Tomalak considère l’opération comme un succès. D’ailleurs, une deuxième édition, toujours à Paris, est prévue pour octobre 2016. « Je connais bien le marché et le mouvement végane a beaucoup grandi en France ces deux dernières années », estime-t-elle. VeggieWorld en est déjà à 12 salons organisés en 5 ans en Allemagne, et se développe en Suisse mais aussi probablement dans d’autres villes françaises. « On a décidé de se lancer en France car beaucoup d’entreprises véganes s’y sont récemment créées. Elles ont du succès et c’est donc qu’elles répondent à une demande », poursuit-elle. Il n’y a pas vraiment de chiffres permettant de connaître l’ampleur du phénomène mais, preuve qu’il y a un marché, même Carrefour a récemment lancé une gamme 100 % végétarienne.

 

 Début de rupture de stock

« Je n’arrive plus à suivre, l’augmentation est exponentielle ! » témoigne Jean-Luc Zieger, créateur du magasin Un monde vegan. Il a commencé en ligne en 2009, puis a ouvert un premier magasin à Paris en 2012. Un deuxième s’est installé à Lyon il y a six mois. Des ouvertures à Nice, Nantes et Bordeaux sont programmées pour 2016 et 2017.

 

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Jean-Luc Zieger, créateur du magasin Un monde vegan.

Même observation chez un concurrent en ligne, la Boutique vegan. Le site a été fondé par une allemande, mais livre dans les deux pays depuis son ouverture, en 2012. « On est passé de 6.000 à 12.000 followers sur Facebook en seulement neuf mois, témoigne la responsable de la marque en France, Charlotte Nessius. Avant, la France représentait moins de la moitié des ventes, ces derniers mois elle est passée à 60 % du chiffre d’affaires », ajoute-t-elle.

En cet après-midi du deuxième jour de salon, beaucoup de stands commencent à être en rupture de stock, comme celui du Gentle gourmet café, un restaurant « bistronomique » entièrement végane dans le 12e arrondissement de Paris. Les élégantes pâtisseries s’arrachent à l’heure du goûter. « Lorsque, avec ma femme, on a ouvert en 2012, on était quasiment les seuls à Paris, observe Jean-Christophe Quan-Ngoc. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de fast-foods, de pâtisseries, de restaurants… Et même chez nous, on reçoit beaucoup de stagiaires en cuisine, que l’on forme. »

 

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Jean-Christophe Quan-Ngoc, du Gentle gourmet café.
 

Pour tous ces participants au salon, le véganisme est un mouvement de fond amorcé déjà depuis quelques années. « Avant, on avait un Bed and Breakfast, et on faisait des dîners véganes seulement une fois par mois qui avaient beaucoup de succès. On est devenu un restaurant à la demande de nos clients ! » raconte le restaurateur. Même histoire pour Jean-Luc Zieger : « Tout le monde me disait : “On galère pour trouver des produits véganes, lance ta boutique !” » « Pour le Paris Vegan Day, il y a un ou deux ans, il y avait déjà eu beaucoup de monde, la queue dépassait de 20 mètres à l’extérieur, se rappelle Fred, végane depuis plus de dix ans et visiteuse habituée de ce type de salon. Et aujourd’hui, les gens comprennent de mieux en mieux quand tu leur dis que tu es végane. »

 

 

Mais, clairement, l’affaire du scandale des abattoirs, déclenchée par l’association L214, a changé la donne ces derniers mois. La diffusion entre octobre et mars de trois vidéos choc tournées dans des abattoirs et leur retentissement médiatique national ont contribué à tourner les regards vers le mouvement. « Il y aura un avant et un après, estime le créateur d’Un monde vegan. L214 a fait un travail historique, la défense du droit des animaux est devenue une cause nationale...

 

*Suite de l'article sur reporterre

 

 

Source : http://reporterre.net

 

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 15:39

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Inquiétudes et controverse autour des « nouveaux OGM »

LE MONDE | • Mis à jour le | Par

 
 

Nouveau signe des inquiétudes suscitées par les « nouveaux OGM », une manifestation a eu lieu mercredi 6 avril devant l’école AgroParisTech, à Paris, où devaient se réunir, en assemblée plénière, les membres du Haut Conseil des biotechnologies (HCB). Leur réunion a dû être annulée du fait de la manifestation.

 

A l’initiative du mouvement, huit associations qui ont suspendu depuis février leurs travaux avec le HCB sur les nouvelles techniques de modification génétique : Les Amis de la Terre, la Confédération paysanne, la Fédération nationale de l’agriculture biologique, France nature environnement, Greenpeace, le Réseau semences paysannes, l’Union nationale de l’apiculture française, et l’Association de consommateurs Cnafal. Elles protestent contre « la falsification de l’expertise scientifique officielle » et « les OGM cachés ». Explications.


 

Rassemblement en cours devant AgroParisTech contre les nouveaux cachés

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 15:30

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Attac bloque une agence de la Société générale

Le Monde.fr avec AFP |


 

 

 

 

 

En images

 

Une cinquantaine de militants de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC) ont bloqué, jeudi 7 avril au matin, les accès à une agence de la banque privée Société générale à Paris pour protester contre son implication dans le scandale provoqué par les « Panama papers » et l’évasion fiscale en France.

 

Le Monde.fr avec AFP
 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 15:01

 

Source : http://blogyy.net

 

Pas d’autorisation à demander
 

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Beaucoup de projections de « Ne vivons plus comme des esclaves » et de « Je lutte donc je suis » dans les facs, lycées ou amphis occupés ces jours-ci…

Rappelons qu’IL N’Y A AUCUNE AUTORISATION À DEMANDER. C’est simple, rapide et entièrement gratuit.
1 – téléchargez gratuitement l’un des films sur youtube (en HD720p) ou commandez le DVD ici :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4
2 – téléchargez gratuitement l’affiche sans texte du film ici, puis complétez-la comme bon vous semble :
http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique14
3 – informez-nous, si vous voulez, pour élargir la circulation de l’info.

Une projection de plus qu’on vient de nous signaler :

AUJOURD’HUI À LA FAC DE MARSEILLE ST-CHARLES (place Victor Hugo) : PROJECTION GRATUITE DE « JE LUTTE DONC JE SUIS » À 16H30 (suivre fléchage de l’entrée de la fac jusqu’à l’amphi).

Les étudiants grévistes de la fac du Mirail à Toulouse préparent également une projection et nous ont demandé un débat par skype (mais nous ne sommes pas indispensables, l’important, c’est votre lutte). Idem en régions parisienne, bordelaise et lyonnaise.

Solidairement,

Maud et Yannis

Contact : maud@jeluttedoncjesuis.net

 

 

Source : http://blogyy.net

 

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 13:23

 

Source : http://www.marianne.net

 

 

Les flics sont dans la rue, Cazeneuve fronce les sourcils
Les policiers vont défiler à Paris ce 7 avril dans l'après-midi pour dénoncer, entre autres, le manque de moyens alloués en cette période d'état d'urgence.
 
 

 

Octobre 2015, Bernard Cazeneuve rencontre les policiers de la BAC et les gendarmes du PSIG / Illustration - SIPA
 

Les flics sont dans la rue. Ils défilent ce jeudi 7 avril à Paris sous la bannière de la deuxième organisation syndicale, Unité Police, affiliée à FO. Ni les conseillers de Bernard Cazeneuve à l’Intérieur, ni ceux de Manuel Valls à Matignon n’ont pu empêcher ce mouvement de grogne à quelques jours de la signature d’un vaste plan de soutien aux forces de l’ordre voulu par le président de la République lui-même.

 

Tout était pourtant bien parti, le 22 octobre dernier, François Hollande annonçant pour le printemps suivant de grandes avancées pour la police et la gendarmerie. Entre-temps, les attentats du 13 novembre ont violemment modifié le cours des négociations, occupant à plein temps toute l’énergie de la Place Beauvau. Le ministre de l’Intérieur a paré au plus pressé, organiser les forces pour qu’elles soient en mesure d’intervenir au plus vite en cas de nouvel attentat. Des armes ont été distribuées, des gilets pare-balles aussi, tandis que les plus hautes autorités se relayaient pour féliciter, policiers et gendarmes, en première ligne face au terrorisme et plus populaires que jamais.

"Un mélange de ras-le-bol et de résignation"

C’est cette popularité, et surtout cette disponibilité - toujours sur le pont, des congés ratiboisés par l’état d’urgence - que la base policière cherche aujourd’hui à traduire en monnaie sonnante et trébuchante. L’enveloppe annoncée par le gouvernement est déjà conséquente, mais les responsables d’Unité Police en veulent plus. « Les conditions de travail se sont considérablement dégradées sous Nicolas Sarkozy, avec une réduction des moyens et des effectifs, plaide Nicolas Comte, numéro 2 de l’organisation syndicale. Cela se cumule avec les contingences liées au terrorisme. Les collègues voient les responsables politiques se faire photographier avec les flics, mais ils ne voient pas venir la compensation ».

Une chaîne judiciaire qui patine faute de moyens, comme le confirme sur tous les tons le nouveau Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, des policiers épuisés par un plan Vigipirate qui n’en finit plus... tout cela diffuse dans les rangs comme une impression de régression. « Un mélange de ras-le-bol et de résignation », dit Nicolas Comte, qui devrait pousser François Hollande à sortir rapidement du bois. Pourquoi pas déguisé en Père Noël pour policiers méritants… 


Source : http://www.marianne.net

 

 

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 13:05

 

Source : http://www.rue89lyon.fr

 

 

  • 20:20
  • 6 avril 2016
  • par Laurent Burlet
5 choses à savoir sur « Nuit Debout Lyon »
 
 

Le mouvement « Nuit Debout » se répand dans les grandes villes de France : Paris mais aussi Nantes, Strasbourg ou encore Toulouse. A Lyon, plusieurs centaines de personnes essaient également d’occuper une place publique.
Elles se sont réunies le 31 mars à la Croix-Rousse puis ce mardi 5 avril à la Guillotière. Prochain objectif : l’occupation de la place Guichard (3ème arrondissement) après la manifestation du samedi 9 avril contre la loi travail.


1. Occuper une place publique

Ce lundi, un appel avait été lancé pour à l’occupation de la place Mazagran à la Guillotière (Lyon 7ème) à partir de mardi 18h, après la cinquième manif contre la loi travail.

L’idée de « Nuit debout Lyon » est d’occuper un espace public à l’image du rassemblement continu qui se tient place de la République, à Paris. Une première tentative avait eu lieu le 31 mars à Lyon qui s’était transformée en manif sauvage sur les Pentes de la Croix-Rousse.

Mais à Lyon, ce mardi 5 avril, il a fallu compter avec les forces de l’ordre. Contrairement à la place de la République parisienne où les CRS ont pour consigne de rester à bonne distance des occupants, un imposant dispositif policier interdisait l’accès de la place Mazagran.

 

Place Mazagran à la Guillotière, des gendarmes mobiles ont été déployés pour interdire l'occupation "Nuit Debout Lyon". ©LB/Rue89Lyon

 

Place Mazagran à la Guillotière, des gendarmes mobiles ont été déployés pour interdire l’occupation « Nuit Debout Lyon ». ©LB/Rue89Lyon

300 personnes se sont alors rabattues sur un autre lieu : les quais du Rhône, sous le pont de la Guillotière. Jusqu’à 2 heures du matin, les temps d’assemblées générales et de commission ont alterné pour finir par la projection de « Merci Patron ! ».

A une « grande majorité », l’occupation de la place Guichard a été décidée pour le samedi 9 avril, après la sixième manifestation contre la loi travail. Une demande d’autorisation doit être déposée auprès de la préfecture du Rhône. Comme cela avait été fait pour la place Mazagran. Mais « hors délai », reconnaissait un coordinateur du mouvement.

A l’image du mouvement parisien, l’objectif est toujours d’occuper en continu une place publique.
Comme d’autres participants, Cyril, un intermittent de 30 ans, l’un des coordinateurs du mouvement lyonnais, cite les références espagnoles et américaines.

« Les Indignés et Occupy Wall Street courent dans toutes les têtes ».

Ces deux mouvements étaient notamment fondés sur l’occupation de places publiques par une assemblée permanente.

A Lyon, quelques dizaines d’indignés avaient occupés la place des Terreaux en novembre 2011.

 

L'assemblée générale "Nuit Debout Lyon" sous le pont de la Guillotière. ©LB/Rue89Lyon

L’assemblée générale « Nuit Debout Lyon » sous le pont de la Guillotière. ©LB/Rue89Lyon


2. Reprendre la parole

L’occupation d’une place n’est pas une fin en soi. Tous les participants de ce mouvement, des curieux aux coordinateurs, mettent en avant « l’assemblée citoyenne » permise par ce type d’occupation.

« Les manifs, c’est bien, mais elles sont accaparées par les syndicats. On veut faire entendre d’autres choses », lance une étudiante.

Mais à ce stade, difficile de dire ce que porte « Nuit Debout Lyon ». Pour Cyril, cela permet surtout de créer un « mot d’ordre unitaire ».

Sylvain, un autre coordinateur de 32 ans, qui travaille pour une ONG, affirme que le mouvement a « plein de revendications » :

« Bien sûr, on va parler de chômage, d’homophobie, de racisme ou de la loi travail. Mais on ne veut pas imposer des choses. C’est à l’assemblée de choisir les sujets de débat ».

Irène, une étudiant de 25 ans en Master de Sciences sociales, trouve le moment « magique » :

« On reprend la parole. On aborde des questions dont on ne parle plus depuis longtemps. Qu’est-ce qu’on peut faire pour se réapproprier nos vies ? Pour changer cette société esclave de la loi du marché ? »


3. Une organisation horizontale, « sans leader »

Les coordinateurs ne veulent pas être pris en photo. Ce n’est pas de la coquetterie mais la crainte de retombées dans ce qu’ils dénoncent : la personnalisation à outrance de la politique.

Au contraire, c’est l’assemblée générale souveraine qui se veut le cœur du mouvement « Nuit Debout ».

Mardi soir, à une courte majorité, l’occupation d’« un lieu culturel de premier plan » a, par exemple, été rejetée. Il a été décidé de préparer la future occupation sur la place Guichard.

Lors des débats, ce sont les techniques popularisées par les mouvements altermondialistes qui sont utilisées : on agite les mains quand on est d’accord ; on croise les bras quand on est en désaccord.

Mais de nombreuses décisions pratico-pratiques sont discutées et prises à l’échelle de commissions : « débat », « action », « bouffe », « logistique », « festif », « coordination » et « accueil et sérénité » (autrement dit sécurité et rapport avec la police).

Cette organisation en commissions commence à se roder. Pour la tentative d’occupation de la place Mazagran, le mouvement disposait par exemple d’une sono, d’un barnum et de soupe pour 300 personnes.

Pour la prochaine tentative, il manque des tables, des bâches, des palettes et un groupe électrogène.

 

 

Pour cette soirée du 5 avril, une soupe pour 300 personnes et une salade de fruit avaient été préparées. Le tout à prix libre. ©LB/Rue89Lyon

Pour cette soirée du 5 avril, une soupe pour 300 personnes et une salade de fruit avaient été préparées. Le tout à prix libre. ©LB/Rue89Lyon

4. Une majorité de jeunes non-organisés mais pas de lycéens

Mardi soir, sous le pont de la Guillotière, la grande majorité des participants avaient entre vingt ans et une trentaine d’années.
Étudiants, chômeurs, travailleurs précaires en nombre mais pas de lycéens.
Aucune des personnes rencontrées appartenaient à une organisation politique ou syndicale.

Cyril, l’un des coordinateurs, modère ce constat :

« Beaucoup de gens ne sont pas organisés mais il y a des quelques personnes du Front de gauche, de la CGT spectacle, de Sud ou des anarchistes ».

Chacun vient à titre individuel. Au vu la défiance qui règne à l’égard des politiques voire des syndicalistes, il serait plutôt mal venu de sortir drapeaux et autocollants d’une organisation.

« Les confédérations syndicales n’attendent qu’une choses, c’est l’essoufflement du mouvement », affirme une étudiante.

Fabien, un chômeur de 30 ans, a participé à la commission « débat » :

« On a discuté sur la manière de remettre de la démocratie. Comment pouvons-nous nous réapproprier la politique alors que les élus ne respectent pas leur mandat ? »

5. « Convergence des luttes » et « Merci patron ! »

A entendre les participants de la « Nuit Debout », la loi travail est « une étincelle », ou encore « la goutte d’eau » qui aurait amené les personnes à se réunir spontanément en suivant le modèle parisien.

Le mouvement est plutôt la conséquence d’un travail de plusieurs semaines de « convergence des luttes », autrement un rapprochement des différentes revendications.
« Nuit Debout Lyon » s’appuie notamment sur certains outils Internet (notamment le forum) et le compte Facebook de « l’Assemblée de Lyon ». Ce qui permet une meilleure organisation surtout pour la logistique.

Cette « Assemblée de Lyon » est issue la mobilisation contre l’état d’urgence. Un collectif s’était alors formé à qui l’on doit notamment la manifestation du 6 février. Lorsque le projet de loi travail a été rendu publique, « l’Assemblée de Lyon » a alors grandement élargi sa plateforme revendicative en ajoutant aux revendications anti-sécuritaires le retrait de la loi travail.

Le mot d’ordre national « On vaut mieux que ça », plus fédérateur et représentatif de cette « convergence des luttes », a été adopté.

Cyril, lui-même issu du Collectif unitaire 69 des intermittents et précaires, ajoute une autre origines au mouvement : le film « Merci Patron ! » de François Ruffin :

« Le film et le journal Fakir dont il est issu ont porté cette idée de convergences des luttes. Ça nous a inspirés ».

Ce sont ces mêmes personnes de « l’Assemblée de Lyon »/« On vaut mieux que ça » qui ont lancé un appel pour « Nuit Debout Lyon » le 31 mars à la Croix-Rousse puis pour une nouvelle AG le 3 avril, dans le 8e arrondissement, avec pour seule mot d’ordre « Nuit Debout Lyon ».

Ce jour-là, près d’une centaine de personnes sont venues et ont décidé de mener une occupation de la place Mazagran. On connaît la suite. Le mouvement « Nuit Debout Lyon » était lancé.

 

 

 

Source : http://www.rue89lyon.fr

 

 

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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 21:46

 

Source : http://www.rue89strasbourg.com/

 

 

En direct – Suivez la #NuitDebout strasbourgeoise en vidéo

 

Des centaines de Strasbourgeois se sont donnés rendez-vous place de la République pour imiter les Parisiens qui occupent la place du même nom chaque nuit depuis le 31 mars. Ces regroupements visent à débattre d’un changement de société. Suivez en direct vidéo la manifestation.
 
 

À l’issue de la manifestation contre la réforme du code du travail du jeudi 31 mars, plusieurs milliers de personnes sont restées place de la République toute la nuit. Depuis, des centaines, voire des milliers de personnes reviennent chaque soir, avant d’être évacués au petit matin par la police.

L’initiative, que l’on compare souvent à celle des « Indignés » espagnols, vise dans un premier temps à se « réapproprier la parole et l’espace public.« . L’initiative fait des émules dans d’autres villes de France (voir la carte). C’est au tour de Strasbourg d’avoir sa première « Nuit debout ».

Quelles revendications avons-nous ? »

L’ordre du jour de cette première #NuitDebout est conséquent :

– Quelles revendications (concrètes ou théoriques) avons-nous ? Le sentiment de mécontentement peut-il aller au-delà de la simple loi travail ?
– Organisation de #NuitDebout à Strasbourg : Quelles règles de base pour s’organiser (méthodes horizontales de travail, …) et pour ne pas discréditer le mouvement (pas de drapeaux partisans, ni alcool ; pacifisme vis-à-vis des forces de l’ordre)
– Comment peut-on envisager une réelle démocratie participative/citoyenne à Strasbourg, dans ses quartiers et à l’échelle nationale ?
– Liens entre habitant.e.s de différents quartiers de Strasbourg (notamment le lien banlieue / centre ville), et parler de préjugés.
– Comment peut-on faire pression sur nos élus locaux.aux ? Certains seront présents, il faudra les solliciter.
– Projection du film « Demain ! »
– Inviter des groupes de musique locaux .
– Le revenu minimum plutôt qu’une loi du travail mal foutue. Demander le salaire à vie ?

 

En direct vidéo sur Periscope

Il est possible de suivre la #NuitDebout de Strasbourg, en direct et en vidéo, via Periscope en cliquant sur le lien ci dessous :

 
 
Et pendant ce temps, sur Twitter

Claire-Charlotte Retweeted

Vers 23h30, encore 200 personnes environ pour l'assemblée générale de à Strasbourg. Rebelote demain.

 

Christoph de BARRY Retweeted

Pendant ce temps là à Strasbourg 6 familles n'auront pas d'hébergement et devront errer dans la ville @NuitDStrasbourg

  1.  
  2. Ckiki Retweeted

    Pendant ce temps là à Strasbourg 6 familles n'auront pas d'hébergement et devront errer dans la ville @NuitDStrasbourg

     

    Ulyss Retweeted

  3. AG bilan de la 1ère nuit, fonctionnement des groupes

 

Sur Rue89 : #NuitDebout sur Periscope, c’est grâce à lui : rencontre avec Rémy Buisine

Sur Le Monde.fr : La « Nuit debout » continue de rassembler place de la République à Paris

Sur Reporterre : La Nuit debout : de plus en plus de monde pour inventer la démocratie

Sur LePoint.fr : Nuit debout, les Indignés et les autres...

 

 

Source : http://www.rue89strasbourg.com/

 

 

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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 21:43

 

Source : http://nuitdebouttoulouse.fr/

 

 

Compte-Rendu Rassemblement NuitDebout Toulouse – #37mars
Rassemblement Nuit Debout place Capitole 06/04

 

 

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1ere partie : débat autour de la raison de Nuit Debout, principalement contre loi Travail ~ 1h

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Tendance à oublier et mettre de côté les SDF

Importance de fédérer tous les groupes à se mobiliser (salariés, précaires, etc.)

Loi travail est la goutte d’eau qui va permettre de rassembler tout le monde et défaire le gouvernement « de gauche »

La loi travail pénalise doublement les femmes : les premières à être touchées par le chomâge, désavantages par rapport aux hommes à la retraite et au temps partiel

Les actions peuvent aussi interpeler par le rire

Dernier mouvement lancé par les syndicats et terminé « sur leurs ordres », il faut se mobiliser sans eux

Loi de modification UNEDIC en parallèle de la loi travail

Continuité de NuitDebout avec JournéeDebout

Appel du blocage de tout Toulouse le 12 avril

Où sont déposés les comptes rendus des AG

Documentaire Nouveaux chiens de garde qui mettent en avant la corruption des médias généralistes

Les citoyens doivent devenir actifs pour s’informer, débat contradictoire important, ensemble d’actions multiples qui feront la différence

Mise en avant du bien commun (exemples : coopératives, wikipedia…)

« Imaginaire colonisé » : nous utilisons des concepts antérieures sans connaître leur signification, atelier de déconstruction mentale

CC BY-SA G00ndry

Action : Venue de Pierre Gattaz

Mise en place d’ateliers constituants

La loi travail va permettre un turn over plus important car licenciements plus faciles

Propriété des biens à ceux qui les utilisent

Rester alerte de ce qui se fait à l’internationale : UE a voté une vingtaine d’OGMs de Monsanto, toujours présence de TAFTA

Criminalisation de l’action syndicale : exemple de Goodyear.

S’intégrer à la manifestation policière pour exprimer notre soutien

NDDL : problème national alors que référendum local

Envoyer une lettre type aux députés contre la loi travail

atelier sur le TAFTA

Existence de Cooperative solidarité habitat démontre les alternatives pour se loger

Repression policiere : apparition des voltigeurs dans la manif de Toulouse, regroupement de BAC dissous en 1986

Mouvement des parents d’étudiants à Toulouse contre l’arrêt de la gratuité de la cantine

Non au soutien à la manif policière, car ils utilisent la violence contre la population

Manif à paris, bus en partance de toulouse, pas de généralisation sur les policiers, pas tous violents

 

2e partie : ateliers ~ 1h

CC BY Jeeynet

atelier constituant

atelier espace de rencontre

atelier soupe populaire

atelier déconstruction mentale

atelier numérique, logiciels libres

atelier banderole, affiche

atelier artistique

atelier musique, fanfare, scène ouverte

atelier projection

atelier sécurité propreté

CC BY Jeeynet

atelier genre

atelier TAFTA

atelier communication des médias

3e partie : restitution des ateliers

CC BY-SA G00ndry

 

Rapport de l’atelier sur le genre :

Importance d’un temps de parole partagé mixe

Question sur la forme de l’AG (en cercle, éparpillé) pour que la prise de parole et l’écoule soient plus faciles

Les écrits et sur les visuels pourraient utiliser une grammaire dé-genrée

Rapport sur l’atelier sécurité propreté :

Boite à outils pour des recommandations

Service d’ordre constant pour le nettoyage

Lien avec Toulouse propreté

Poste de premiers soins : possibles contacts avec pompiers, ambulances…

CC BY-SA G00ndry

Mise en place de toilettes pour tenir toute la nuit

Mise en place d’une carte des toilettes gratuites de Toulouse

Rapport sur l’atelier communication :

Cadre de relation presse : un destinataire, l’opinion publique, ne peut être atteint que par les médias. Les médias principaux déforment les images et les communiqués

Garder la main mise sur ce que le mouvement veut dire

Mise en place de porte-parole qui tournerait à chaque action

Mise en place d’un coin presse pour faire le relai avec la presse lors des évènements

Mise en place d’un « confessionnal » pour s’exprimer sur quoi transmettre aux médias

Avoir un atelier d’éducation populaire sur le lien entre industries et médias

Créer un contenu identifié au mouvement accessible en ligne

Stratégie presse : comment communiquer avec la presse, accord collectif sur quoi communiquer à la presse

comment faciliter la communication entre les différents milieux sociaux, différentes générations…

Préparer le côté droit pour la diffusion d’oeuvres sur la voie publique

Traducteur espagnol proposé pendant la restitution des ateliers

Rapport sur l’atelier action

Action de péage gratuit (pas prioritaire)

Manif de patrons lors de la venue de Gattaz près de Toulouse

Caisse de solidarité pour les auberges de migrants pour déposer des affaires

Manifestation à Arnaud Bernard samedi 09/04. Lâchée de banderoles. Après la manif, se réunir sur la place Capitole pour discuter avec un repas populaire (aidé par la confédération paysanne, disco soupe, récupérations pains auprès des boulangeries)

Rapport sur l’atelier de déconstruction mentale :

Chacun a inscrit un mot en relation avec le mot société

Chaque mot a été déconstruit et essayé d’etre repensé, qu’est-ce que ça évoquait une mauvaise ou bonne chose

« Vivre ensemble », « communs », « capitalisme », « institution », « règles », « cadre », « normes », « démocratie », « système », « hommes et femmes »

atelier constituant

Si c’est le peuple qui écrivait la constitution, cela réglerait les problemes. Listin de thèmes et votes, thème choisi : les revenus. Dispersions en petits groupes de 7/8 personnes : un médiateur et un secrétaire par groupe, restitution de chaque discussion avec toutes les personnes réunies :

Consensus sur un revenu de base, salaire maximum, financement du revenu de base dans les revenus du capital. Revenu de base permet le lien social.

Regles pour faire des ateliers constituants : savoir écouter, respecter la parole de l’autre, bien définir si le thème ne relève pas de la loi mais de la Constitution. Periscope de l’atelier : lesairso

Comment modifier la constitution a court terme, avant 2017 ?  Révocabilité des élus sur un référendum populaire. Pédagogie sur le vote blanc, définir comme un vote exprimé. Permettre à tous de proposer ses idées : représentant qui recueillerait les idées et les diffuserait.

Stopper la professionnalisation de la politique permettrait de stopper l’action des lobbys

Les entreprises publiques ne doivent pas faire l’objet de privatisation. Ne pas faire de l’argent sur le patrimoine.

Rapport sur l’atelier logiciel libre, numérique et liberté

Présentation des logiciels libres : permet de libérer l’utilisateur

Logiciels libres dans les administrations, éviter les logiciels propriétaires

Diffusion au plus grand nombre donc exposition et risque de surveillance par les Etats

Mouvement deglooglisons.fr pour éviter d’utiliser des logiciels et des sites qui captent la vie privée pour leur profit

Auto hébergement

Chiffrement des mails et des SMS

Danger des smart cities et des captations des données publiques (exemple du compteur EDF Linky)

Rapport sur l’atelier artistique

Présentation de banderoles faites avec du craft, panneau immobilier peint

Rapport sur l’atelier espace de rencontre

Discussion sur le pourquoi de la venue à Nuit Debout, pour raconter son histoire

Discussion en petits groupes avec des inconnus, permet de mettre en relation des personnes venues seules, évite d’être intimidé à prendre la parole devant beaucoup de mondes

Rapport sur l’atelier de l’UNEDIC

Négociations sur les accords UNEDIC actuellement. Explications sur la perte de droits pour les chômeurs sur les différents régimes. Volonté du MEDEF de casser le régime intermittent. Proposition de l’alignement du régime intermittent a celui de tous les travailleurs.

4e partie : prise de parole libre

Liste des besoins pour les jours qui viennent : thermos, couverts et assiettes en durs, bassines pour la vaisselle (éviter de jeter), déco, nourriture, lieux de stock, diable, personnes disponibles pour préparer la place à partir de 16h, plaques électriques, multiprises

CC By JeeyNet

Récolte de 400€

Plus de décisions pour des actions concrètes

Créer un espace de graphes, d’un mur pour l’expression libre

Listing des lieux de consommation alternatives

Ne pas oublier qu’il n’y a pas que des travailleurs et précaires, il y a aussi des gens dans la rue

AG des intermittents pour des plus grandes banderoles et plus de visibilité : aedtousoule@riseup.net

Création d’une plateforme pour le partage des connaissances : conférences, mouvements…

Appel à bloquer le Mirail, peu de personnes pour le faire. Organisation d’un groupe sur le Capitole pour partir vers le Mirail.

Il faut s’impliquer dans les différentes commissions pour continuer le mouvement et ne pas arrêter la dynamique. Diffusion d’un appel à la manifestation.

Ne pas se laisser diviser.

Prise de décision sur

Reconduction le lendemain à 16h pour les ateliers

Reconduciton le lendemain à 18h pour l’AG

Manifestation le samedi

Lacher de banderoles

Organisation de diffusions de films par Utopia le Vendredi 08/04

 

 

Source : http://nuitdebouttoulouse.fr/

 

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