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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:44

 

Le Monde.fr | 27.12.2012 à 17h30


 

 
Walmart a récemment dévoilé qu'il avait dépensé 25 millions de dollars pour tenter d'influencer des parlementaires américains ces quatre dernières années.

Le gouvernement indien a lancé une enquête sur les activités de lobbying du géant américain de la distribution Walmart, qui pourraient s'assimiler à de la corruption selon la loi indienne, affirme dans son édition du jeudi 27 décembre le Wall Street Journal. Le gouvernement indien devrait d'ici quelques jours nommer un juge pour mener l'enquête, a ajouté le quotidien financier, qui cite un ministre indien ayant souhaité garder l'anonymat.

Walmart a récemment dévoilé qu'il avait dépensé 25 millions de dollars pour tenter d'influencer des parlementaires américains ces quatre dernières années, "notamment sur des questions telles qu'un accès amélioré à des investissements en Inde". Le parti d'opposition indien Bharatiya Janata Party affirme que les activités de lobbying de Walmart dévoilées par le groupe s'apparentent à des pots-de-vin. Le groupe a nié à de multiples reprises toute malversation, et a assuré que le rapport ne décrivait pas des pots-de-vin mais seulement des activités de lobbying légales aux Etats-Unis.

 AFFAIRE DE CORRUPTION AU MEXIQUE

Le géant de la distribution a suspendu fin novembre plusieurs employés de sa filiale en Inde dans le cadre d'une affaire de corruption interne sur laquelle il enquête depuis plusieurs mois. L'affaire, révélée par le New York Times, porte essentiellement sur le Mexique mais le groupe a fait état de possibles pratiques illégales au Brésil, en Chine et en Inde.

Outre son enquête interne, Walmart fait aussi l'objet d'enquêtes du département de la justice et du gendarme boursier (SEC) américains, ainsi que des autorités mexicaines. Des actionnaires ont en outre déposé des plaintes contre le groupe et certains de ses dirigeants actuels ou passés. L'action reculait de 0,26 % à 67,82 dollars en milieu de matinée à Wall Street.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:41

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.12.2012 à 19h33

 
Un employé nettoie la façade de la Banque de Grèce, à Athènes, mardi 14 février.

Les quatre principales banques grecques, la Banque de Grèce (BG), Alpha, Eurobank et la Banque du Pirée, ont besoin de 27,5 milliards d'euros pour leur recapitalisation, a annoncé jeudi 27 décembre la Banque de Grèce. En vertu de l'accord passé en 2010 entre la Grèce et ses créanciers, UE et FMI, ces derniers avaient imposé un audit aux banques grecques, qui a été effectué par Blackrock Solutions.
 

"Les besoins des capitaux pour l'ensemble du secteur bancaire grec sont estimés à 40,5 milliards d'euros dont 27,5 milliards correspondent aux quatre 'banques systémiques'", a indiqué le rapport de la Banque de Grèce, en soulignant que l'opération de la recapitalisation "doit s'achever d'ici fin avril 2013".

 

UNE ENVELOPPE DE 50 MILLIARDS D'EUROS

Les quatre principales banques grecques seront soutenues "par l'Etat" tandis qu'une dizaine de banques plus petites, jugées "non systémiques", doivent être recapitalisées par le secteur privé d'ici également fin avril, a indiqué la BG. Elles auront besoin d'un total de 13 milliards d'euros.

Ces estimations de la BG sont basées sur "les pertes des banques après leur participation à l'opération de l'effacement de dette souveraine grecque en mars" et "des pertes attendues des créances douteuses" (credit loss projections), selon le rapport de la société des conseillers Blackrock Solutions.

Selon le versement d'une tranche du prêt de la zone euro versée la semaine dernière à la Grèce, les banques grecques doivent bénéficier de 16 milliards d'euros après avoir reçu en mai une première aide de 18 milliards d'euros destinée à leur recapitalisation. Ces sommes font partie d'une enveloppe de 50 milliards d'euros, versée sous forme d'obligations par le FESF au Fonds grec de stabilité financière pour la recapitalisation des banques grecques, prévue par le deuxième plan de soutien mis au point en faveur de la Grèce par l'UE et le FMI en printemps.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:32

 

zad.nadir.org

 

jeudi 27 décembre 2012, par zadist

 


La situation : un projet d’aéroport menace un territoire riche en biodiversité, mis en valeur par des générations de paysans, qui entament la lutte contre ce projet. Des paysans, des personnes continuent à vivre et s’installer sur la zone.

Sur invitation des précédents, des maisons abandonnées, des terres laissées en friche sont investies et mises en culture, des constructions sont réalisées, par des personnes jeunes et moins jeunes, avec des projets de vie (collectifs et individuels). Ces projets intégrent la volonté d’autonomie, posent les problèmes de la production alimentaire, du salariat, du rapport au progrès, aux institutions, ainsi que la volonté de lutte contre différentes formes de domination : sexisme, prise de pouvoir (en accaparant la parole...), contrôle flicard de la population, répression. Ce que certain-e-s résument dans la formule ’contre l’aéroport et son monde’ (ou ’le monde qui va avec’). Certains affirment être anticapitalistes, d’autres plutôt anarchistes... les personnes impliquées sont diverses, et revendiquent cette diversité.

Face au projet d’aéroport, l’objectif est clairement la défense d’un territoire menacé, tant ce territoire lui-même que les personnes qui ont choisi d’y vivre, de manière parfaitement légitime même si elle est ’illégale’. En avril-mai, une grève de la faim (28 jours pour le camarade qui l’a faite le plus longtemps) était, pour les grévistes, une extrême violence vis-à-vis d’eux-mêmes (sans violence vis-à-vis d’autrui), qui a obtenu un répit : que soient attendus certains des recours déposés avant les expulsions des occupants ’légaux’.

L’occupation est une autre réponse pertinente pour défendre ce territoire. La rébellion et la lutte s’imposent face à l’agression des forces du désordre, sous direction du préfet, pour ’karchériser’ la zone, c’est à dire expulser les habitant-e-s, détruire les maisons (en évacuant le moindre débris pouvant servir à la reconstruction) et vider la zone de tous ceux que le pouvoir qualifie d’accapareurs, de terroristes et autres vampires.

Il s’agit bien de mener une lutte, une lutte dure, une résistance, et non pas de se réfugier dans la passivité au nom d’une quelconque exigence du respect de la légalité, ou au nom d’une quelconque impuissance, ou même au nom de la ’non-violence’ ou du ’pacifisme’ (ce qui n’est pas la même chose !). Et je ne parle pas ici de l’infâme ’respect des personnes et des biens’ (je m’oppose systématiquement à l’utilisation de cette formule), comme s’il était possible de mettre sur le même pied les morts d’enfants suite aux crimes des multinationales et quelques dégâts matériels à certains de leurs chantiers, ici ou ailleurs.

Poser la question de la lutte, c’est poser celle du rapport de force à établir, et des moyens de l’établir.

Plusieurs réponses sont bien sûr possibles à ces questions, largement débattues entre zadistes, entre ’historiques’, ou les deux composantes ensemble. Des modes d’action dits ’non-violents’ peuvent être des moyens pour l’établissement de ce rapport de force : on peut rappeler que le succès de l’action non violente implique à la fois le choix de thèmes ou de revendications capables d’être largement repris par la population, et le choix de modes d’actions qui peuvent être aussi partagés ou au moins très largement soutenus. Les modes d’action doivent aussi éviter d’attiser la haine, non pas seulement ou principalement pour des raisons morales, mais aussi pour des raisons politiques : la haine aveugle, la haine affole, quand nous avons besoin de lucidité et de courage politique... Il n’en reste pas moins que ces modes d’action doivent être capables de concourir efficacement au but recherché : il s’agit de défendre un territoire et ses habitants, pas de ’tendre l’autre joue’ en se laissant écraser.

Sur la défense du territoire, la mise en place de barricades (y compris avec saignées sur les routes/chemins, devant et derrière), de barrages inflammables (bois, foin), ont eu (et ont toujours) pour objectif premier le blocage du passage des engins de démolition, car ils n’empêchent le passage par les champs ni des militants, ni des forces mobiles (je l’ai écrit sans démenti ni bulles sur zad.nadit.org ...). Les jets de motte de terre, de bouses de vaches (même si, non criblées, elles ont pu contenir quelques cailloux...), pommes de pin et autres renvois de grenades lacrymogènes à main nue sur des robocops sur- équipés m’ont aussi paru des réponses ne mettant pas en péril la survie de ces derniers, ni même capables de leur faire subir de graves préjudicies physiques ; le caillassage de véhicules de police (atteinte aux biens, horreur !!!) peut aussi être un moyen de concourir à l’objectif poursuivi. Une mention particulière aux courageux grimpeurs (sur les toits et/ou dans les arbres), ou habitants des arbres, qui ont mené pendant des jours une résistance exemplaire (selon des modalités peu connues par ici) et ce n’est pas fini...

Il n’y a pas eu à ma connaissance pose de pièges (il paraît que les mobiles, que je voyais le premier jour , quand nous attendions leur assaut, frapper en vain le maïs autour de la Gaitée, cherchaient des pièges à ours, à loup, des explosifs ou mines ... autour des maisons, avant de les investir...), pas eu non plus d’utilisation d’armes de chasse (avec balles pour sanglier par ex...) : j’avoue que çà m’aurait posé problème... J’ajoute que nous luttons contre l’envahissement d’un territoire que nous occupons, une situation d’occupation par des personnes extérieures (flics ou autres envahisseurs...) exigerait peut-être l’emploi d’autres moyens de lutte. Nos parents ont eu des choix redoutables à faire...

La violence que nous avons subie, assez inouïe tout de même, est venue uniquement des forces du désordre. Nous nous sommes exposés à ces violences, en jeans et blousons, sans protection, ou presque (souvent jus de citron sur masques en coton et sérum physiologique, c’est peu !). – Violences psychologiques : diffamation sur les personnes, destruction de maisons habitées, de potagers (gazage des légumes... écho au gazage des vaches de juin 2011... insupportable pour les personnes s’en occupant au quotidien...). – Violences physiques : acharnement à frapper des militants incapables de se protéger (dans les godets de machines), gazages non motivés, tirs tendus de grenades assourdissantes (provoquant des blessures parfois graves, voir témoignages du docteur Stéphanie L.). risques énormes que les GM et autres CRS ont fait prendre, pour les dégager, aux camarades se plaçant volontairement sur les toits et/ou dans les arbres, tout ceci était à mes yeux des actes, non de maintien de l’ordre, mais des actes de guerre civile, (je pèse mes mots). Ils devront faire (ou ont déjà fait) l’objet de plaintes. – Violences juridiques : gardes à vues, condamnations à amendes, et maintenant prison ferme (5 mois fermes pour Cyrille)...

Nous avons toutes les raisons de craindre cette violence. Après les deux arrêtés autorisant la destruction et l’expulsion de la Châtaigneraie, des journalistes ont demandé à l’un des camarades s’y étant domicilié s’il avait peur de ce qui pourrait advenir si les forces du désordre attaquaient ce lieu : « Oui, et comment voulez-vous qu’il en soit autrement, après ce que que nous avons vécu, les blessures que nous avons subies... a-t-il répondu.

L’énorme travail d’information mené tant par le biais du site zad.nadir.org que par d’autres outils internet éventuellement plus anciens (Acipa...) a montré et dénoncé cette violence, a popularisé la lutte. Les différentes équipes mises en place (accueil, radio, communication, auto-médias, équipe juridique, légale, médicale...) continuent à jouer pleinement leur rôle (des permanences quotidiennes assurent toujours entre autres les pansements des blessés des 24 et 25 novembre...).

Personnellement je considère comme plutôt miraculeux, et dû à la responsabilité des zadistes (pas à la responsabilité des flics !), que nous n’ayons pas eu plus de blessures, et de plus grande gravité : je tiens à saluer leur courage physique (je l’ai déjà fait par oral publiquement, devant des journalistes, par écrit) face à la répression. Je tiens aussi à souligner leurs réflexion et solidarité dans l’organisation de la lutte, et le rôle qu’ils ont tenu dans ce tsunami de violence déchaîné contre nous tous : leurs réponses et actions ont été pertinentes, adaptées aux objectifs poursuivis, dans un équilibre quasi impossible à tenir.

La population ne s’y est pas trompée d’ailleurs dans le soutien exceptionnel qu’elle a apporté très vite et spontanément à la résistance, depuis les vêtements chauds arrivant le premier soir des expulsions à la Vache Rit pour les expulsés n’ayant plus rien de sec, les légumes et autres nourritures en abondance, jusqu’aux matériaux et outils de la reconstruction, soutiens qui continuent à affluer sans mollir sur les lieux. Permanences d’orientation à Notre Dame organisées par l’Acipa. Soutien de toutes les personnes qui participent régulièrement à l’entretien du linge (trier, emmener, laver, sécher, ramener...). Soutien financier. Soutien aussi par l’énorme manifestation de réoccupation (manifestation qui n’était ni un baroud d’honneur, ni une quelconque déambulation dans la campagne, mais la participation à la réoccupation illégale, mais parfaitement légitime, de la Châtaigneraie, par des dizaines de milliers de personnes dont un grand nombre n’avait probablement jamais fait d’actions illégales...). Soutien de centaines de personnes face aux flics dans la forêt de Rohanne les 24 et 25 novembre ! Soutien qui lui-même participe à l’évolution du rapport de force en faveur de la résistance, la nourrit, la protège, lui donne une nouvelle dimension. Le cordon de tracteurs (des tracteurs, pas des tanks !) enchaînés les uns aux autres qui entoure et protège désormais les constructions de la Châtaigneraie est le symbole et le moyen concret de l’engagement du monde agricole bien au-delà des communes concernées par le projet (l’incrustration des tracteurs sur le site aussi longtemps que nécessaire, a été adoptée par ceux dont c’est l’outil de travail, et l’entr’aide s’est mise en place pour pallier les manques). Ce cordon semble d’ailleurs poser un fameux problème : tant politique (c’est plus difficile de taper sur les ’bons’ paysans, le pouvoir n’a pas encore compris que ses tentatives de division ne marchent pas !) que pratique : extirper les dits-tracteurs, apparemment, pour l’instant, ils ne savent pas vraiment comment faire... Soutien encore, et avec quel enthousiasme, des centaines (des milliers) de personnes venues de partout aider à la protection de ce territoire, à reconstruire. Soutien par la création des de tous ces Collectifs (ou comités) locaux Notre Dame, qui se sont rassemblés pour la première fois ce WE ici (à l’initiative de l’Acipa et d’occupants de la ZAD), avec l’enthousiasme des actions déjà menées et à venir, réfléchissant ensemble à la construction des futures mobilisations. Le soutien à la création de ces comités, les déplacements éventuels pour réunions de création (à leur demande) sont aussi des actions... non-violentes. Soutien, enfin, de tous ces collectifs, coordinations ..., en France, en Europe et dans le monde, qui continuent à tisser des liens contre les Grands Projets Inutiles Imposés, pour mettre en commun leurs analyses, réfléchir sur les victoires et échecs passés, sur les victoires à venir et les modes de lutte à mettre en place, sur le soutien mutuel qu’ils peuvent s’apporter.

La lutte de Notre Dame des landes a été active dans ce mouvement, et continuera à l’être, tant il est vrai que nous nous renforçons mutuellement de nos combats. Tous ces soutiens valident non seulement la pertinence de cette défense du territoire et des habitants de la ZAD, par eux mêmes et par leurs soutiens, mais aussi celle des modes d’actions pluriels de cette défense.

Au vu de tout ceci, peut-être, après l’abandon du projet d’aéroport (première étape vers d’autres victoires, car ce sera le début d’autres solutions à inventer au niveau foncier, remise en culture...) cette rébellion citoyenne gardera-t-elle l’image d’un combat véritablement non-violent : je ne le dis pas pour accaparer notre future ’victoire’ au nom ou au profit de la non violence, ni pour disqualifier l’engagement de ceux qui affirment d’autres choix philosophiques ou pratiques. Au delà de nos différences, nous partageons l’objectif d’arrêt du projet, nous nous battons ensemble, inventant collectivement des modes d’action. Si une expression d’un article (résistance toujours non- violente) a pu choquer certains, j’espère que ce texte précisera ma pensée, sur laquelle je n’ai pas d’ailleurs d’absolue certitude ; nous pouvons et devons continuer à discuter sur nos modes de luttes, sans que l’attente du résultat de ces échanges nous paralysent dans l’action commune.

Ce que nos ennemis n’ont pas réussi à faire, nous diviser, ne le réalisons pas nous-même !

Geneviève Coiffard-Grosdoy 17 décembre 2012

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:29

 

http://zad.nadir.org

jeudi 27 décembre 2012, par zadist

 

 

Les auteurs de cet article ne sont pas tout-e-s francophones à l’origine (les claviers d’ordinateur non plus). Merci de votre compréhension et tolérance !

Changement d’arrangement du Fil d’Info. Les Infos sont plus bas dans l’article Il y a encore une forte chance que le Site ne marche pas parfaitement. Si cette article ne se renouvelle pas au bout d’une demi heure, allez voir là : lazad.noblogs.org



pour suivre les infos
- de la marche de Nice à NDDL : pour les rejoindre, illes partent tous les jours à 8h de la mairie de la ville où illes ont dormi
- des féelées en vélo parti-e-s d’Ardèche : Ils feront escale : le 22 à Roanne :::le23 à Décize :::le24 à Bourges :::le 25 à Bléré :: : Le 26 à saumur :::le 27 à Ancenis :::le 28 à la Z.A.D. Notre Dame des Landes

Si vous êtes sur leurs trajets, n’hésitez pas à les inviter à une étape hébergement, discussion, ...

les félés en vélo, parti-e-s d’Ardèche pour rejoindre Notre Dame des Landes sont presque arrivé-e-s : http://lesfeelesenvelo.eklablog.com/

=> arrivée à NDDL vers 14h aujourd’hui  : apéro prévu par l’Acipa dans le bourg pour les accueillir


Fil d’infos

Aujourd’hui 27 décembre, l’occupation militaire de la zone dure depuis 74 jours. Nos camarades sont emprisonnés depuis 31 jours pour l’un et 10 jours pour l’autre On pense à elleux, à tou-te-s celleux qui sont en prison, en exil, en galère, en luttes... et à tou-te-s celleux qui nous envoient des messages de solidarité et d’amitié auxquels on ne répond pas toujours ...

On pense aussi à Vinci. Fêtons leur une bonne année. Ce cher Eric ne dit pas que des conneries, il en a aussi écrit. N’hésitez pas à lui passer un petit coup de fil ou à lui envoyer une carte de voeux !

M. Eric DELOBEL eric.delobel@vinci.com Directeur du projet du futur Aéroport du Grand Ouest 06 16 57 26 38 02 40 84 99 40

Nota bene, si vous souhaitez écrire tranquille pensez à anonymiser votre connexion. Nous vous conseillons pour cela d’installer un petit logiciel appelé Tor :

Le réseau Tor (pour The Onion Router) est un réseau ouvert et décentralisé de routeurs dont le principe est de permettre à chacun d’envoyer ses trames de manières anonymes. Tor vous permet donc de surfer sur une autre IP que votre IP « classique » et de contourner un éventuel proxy situé sur votre réseau. En gros votre ip (l"adresse unique liée à votre connexion qui permet normalement de vous identifier) est modifiée à chaque connexion ce qui rend votre connecion anonyme.

Un petit didacticiel :

http://www.scout123.net/comprendre-...


- 19h10 On a reçu ca : allez donc voir, " Nous, aka OL’DIRTY HANDS atelier de sérigraphie dans le Finistere, avons sérigraphié une soixantaine d’affiches pour vous soutenir de notre coté (comme on peut)... SAPIENS nous a fait un joli dessin et puis on a fait les couleurs et sérigraphié tout ça sur un beau papier !!! Il nous en reste la moitié environ... Elle sont donc disponible à Prix Libre (+port) à ce contact :

contact[a]oldirtyhands[point]org / http://www.oldirtyhands.org/wp/?p=132

- 19h On a actualisé la liste de besoins ici avec ces quelques précisions :

REMARQUE IMPORTANTE : l’afflux de matériel ici nous fait plaisir autant qu’il nous interroge sur nos pratiques. Nous fait plaisir parce que la solidarité exprimée ne peut que nous réchauffer le coeur. Nous interroge parce que la profusion de matériels que nous n’avons pas eu à nous procurer nous rend fainéants, consommateur-trices. On en oublie de faire de la récup, on en oublie les plans bidouille, on tombe dans la facilité, quoi. Alors pensez y avant de rapporter des choses ici et surtout n’achetez rien ! Et n’oubliez pas que d’autres ont surement plus de besoins que nous !

- 18h40 Aux habitantEs de la ZAD : on vous rappelle que des copinEs vont venir demain sculpter a la tronconneuse sur la zad donc pas de stress si vous entendez du bruit a partir de 9h00 9h30.

- 17h30 Les féelé-e-s en vélo sont arrivés vers 16h à NDDL. Sacré route accomplie depuis l’Ardèche. Chapeau ! Illes ont été accueilli par des comités à chaque étape et vont terminer par l’étape la plus facile, NDDL - la ZAD d’ici peu de temps. Rappel de leur parcours par ici

- 17h25 Nous transmettons un appel du collectif Alsace

APPEL A TOUS LES COMITES DE FRANCE :

Le Collectif Alsace souhaite organiser une grande manifestation devant le Parlement Européen à Strasbourg et souhaite avoir le renfort d’un maximum de collectifs et/ou comites ainsi que des représentant de l’ACIPA et de la ZAD afin de dénoncer la méthode utilisées par la France. Une plainte devant le tribunal européen pourrait être envisagé. Personnellement, j’ai des contacts avec l’Eurodéputée Sandrine Bélier et peux demander une coordination avec les eurodéputées qui soutiennent la cause, si vous souhaitez avoir leur présence. Une rencontre peut aussi s’envisager

Cette manifestation pourrait s’organiser courant février, par exemple

Ceux qui veulent laissez leur avis ou idée sur notre Boite mail : alsace.soutien.alsace@numericable.fr

Cordialement Collectif Alsace de soutien à NDDL Bruno Dalpra | 0688356077 contact-alsace.soutien.nddl@numericable.fr https://collectif-alsace-contre-ndd...

- 17h20 "les 7 camions de gardes mobiles garés au rond point de ragon sont en route vers la zad." Décidémment, la visite sur la ZAD pendant les fêtes est devenue très tendance chez les militaires !

- 16h40 "une quinzaine de fourgon de crs circulent vers NDDL (vus sur l’autoroute ancenis nantes il y a 30mn)"

- 14h30 La Secherie nous informe qu’ils n’ont plus besoin de chaux.

Sinon on voulait remercier, une nouvelle fois, les paysan-nes qui nous soutiennent et notamment celles et ceux sont qui ont accepté d’immobiliser leurs tracteurs pour assurer la défense de la Chat-teigne.

Rendez vous demain midi à la Chat-teigne pour partager avec elles et eux un ragoût !

- 13h35 O Rage, O désespoir. UnE inconscientE aurait déjà acheté la maison de Bel Air d’après un mail reçu à l’instant

"bonjour , bel air étai tà vendre chez foncia nantes st anne 0240690185j. ’avais vu qu’il était parti de leur site ce matin etj’ai donc appellé et ils m’ont dit que c’était vendu cette semaine . je pense que le site de logicimmo n’est pas à jour "

- 13h25 Un effet étrange de la lutte par ici : Notre dame des routes et des ponts : un Renouveau de la chanson bretonne engagée

http://blogs.mediapart.fr/edition/e...

- 13h20 On nous a, déjà, répondu, par rapport à Bel Air.

"Il est assez facile de savoir qui est le propriétaire de la maison : il faut se rendre au service urbanisme de la Mairie de Notre Dame des Landes et demander à consulter le cadastre. Une fois identifiée la parcelle, demander à l employé de Mairie présent à qui appartient cette maison. En revanche, peut etre que cette agence est mandatée de manière exclusive auquel cas on ne pourra pas la contourner, dans ce cas précis le prix net vendeur est de 50000 €, le reste sont les frais d agence auxquels on ajoutera les frais de notaire pour 5 000 €."

Merci à toi ! Si quelqu’un a le temps d’y passer avant nous, qu’il nous donne la réponse :)

- 13h10 ND-des-Landes : Arnaud, Françoise, Marina, Sylvain et les autres... Portraits croisés d’anti aéroport. A lire sur http://www.romandie.com/news/n/_ND_...

- 12h50 Merci à toutes celleux qui nous onr répondu par rapport à l’annonce immobilier pour Bel Air. elle est encore là : http://www.logic-immo.com/detail-ve.... Toujours pas clair par contre de savoir qui en est le vendeur.

- 12h Tiens, les condés laissent passer les gens à pied au carrefour de la Saulce. Les féelé-e-s en vélo arriveront à NDDL avec un peu de retard. On les attend (avec impatience) pour 15-16h au lieu de 14h.

- 11h30 nos projets d’immobiliers se compliquent ... l’annonce pour la maison de Bel Air n’est étrangement plus disponible .... (voir ici) : si quelqu’un-e a gardé l’annonce ou a un vieil exemplaire d’ouest-france immo de la semaine dernière avec des coordonnées ou un contact, ça nous intéresse ...

- 11h : on nous signale entre 10 et 20 fourgons de CRS sur la route de Rennes en direction de Nantes ( ou la ZAD...)

- des nouvelles d’ailleurs : Mobilisation et solidarité du 26 décembre au 1° janvier avec les personnes inculpées aux Pays Basques pour des peintures sur route contre le TGV

"Un peu d’histoire En avril 2010 la police municipale de Zizur a arrêté 4 personnes accusées d’avoir réalisé des peintures contre le TGV sur le bitume de la route de cette commune. Le 31 mai 2011 avait lieu le jugement avec une condanation démesurée : à répartir entre les 4 accusés, 7 ans de prison, 20 000 euros d’amendes d’indemnisation et 32 000 de caution. Lors du jugement, les inculpé-es adoptent un comportement “désobéissant”, en ne reconnaissant au juge aucune légitimité, en refusant la négociation qu’il leur propose et en refusant de payer, tout en sachant qu’ils-elles courent le risque d’aller en prison. Pour dénoncer ce jugement, le Mouvement Mugitu ! lance un appel à réaliser des peintures sur les routes du Pays basque les 18 et 19 avril 2011 et cette action marque le début d’une campagne d’autoinculpations en solidarité avec les personnes mises en cause. Au tribunal de Pampelune, sont enregistrées 352 autoinculpations qui concluent la campagne : “Moi aussi je l’ai fait”. Finalement la sentence ferme est de 6 jours de “localisation permanente” et le paiement de 2 600 euros à la mairie de Zizur, en guise d’indemnisation pour les frais de nettoyage. Il faut dénoncer la disproportion de cette peine alors qu’il s’est agi de 3 peintures réalisées au rouleau sur l’asphalte de la route, semblables aux centaines qui sont effectuées au passage des cyclistes et qui n’entraînent aucune condamnation." pour celleux qui comprennent, plus d’infos ici : http://mugitu.blogspot.com.es/

Rage et courage par là-bas, aménageurs hors de nos vies !

- Alors, pour tou-te-s celleux qui ne sont pas sur leur vélo pour faire la dernière étape des féélé-e-s en vélo, quelques rendez-vous de la journée
- aux environs de 14h à NDDL : arrivée des féelé-e-s en vélo
- 16h à la chataigne : présentation de la semaine concoctée par le groupe de constructeur-trice-s de la cabane Kulon Progo et présentation du PotColl de Dijon
- 20h : AG des opposant-e-s, à l’appel de la coord, avec à l’odj : l’avenir de l’occupation de la zad et plein d’autres choses, dans plein de coins différents : un chantier bière, un chantier construction à la sécherie ,...

- 10h : tout est calme sur la zone, pour cette dernière journée "légalement tolérée" de la Sécherie .... mais on entend bien la garder ensuite !

La Sécherie, dernière maison en pierres (parmi celles qui avaient été ouvertes pour l’occupation) de la ZAD devient expulsable à partir du 27 décembre, un appel pour défendre ce lieux de vie a été lancé ici et illes ont un besoin urgent de :
- 2 roundballer de paille
- plaques de parquet ou s’en rapprochant
- des baches
- une dizaine de chevrons de 7m de long


Les infos

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/ Contact mail pour le FestiZad : festizad at riseup.net

Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. et à Notre Dame des Landes, mobilhome face à la mairie : tous les jours de 10h à 17h ( sauf 25décembre et 1er janvier)

Les trucs utiles à prendre en venant ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte"en cas d’interpellation"

Et surtout, refusez les comparutions immédiates !

On peut envoyer des courriers aux personnes incarcérées et/ou au collectif anti rep ainsi que des sous à l’adresse suivante, le chèque libellé à cet ordre :

Comité de soutien des inculpées, 44220 Coueron.

- équipe médicale : 07 60 26 42 14 !! ATTENTION changé le 4/12
- Accueil "hors contrôle" : 06 32 98 78 36
- liste du matos à ramener (mise à jour le 25/11)

Lieux expulsables : Il reste de nombreuses cabanes au sol et dans les arbres expulsables entre le Phare Ouest et la Gare de Vigneux.

A propos de la situation de la Chataigne : communiqué suite aux derniers éléments,, point sur la situation avant le procès , après et appel à occupations en cas de destruction.

trois nouveaux arrêtés préfectoraux, qui, sur le modèle des précédents pris le 30 novembre et le 7 décembre, puis prorogés d’une semaine le 17 décembre, continuent d’essayer d’établir une sorte de blocus légal de la zone prévue pour le projet aéroportuaire ; blocus qui est aisément contourné par les champs.

nouveaux arrêtés : Le 21 décembre, un recueil spécial a été édité par la préfecture pour Notre-Dame des Landes, avec trois arrêtés. Le transport des matériaux est donc interdit du 24 décembre 2012 au 7 janvier 2013 sur la RD81 des Ardilières à la commune de Vigneux, la voie communale 11 (NDDL) du Chêne des Perrières à la Boistière, et la voie communale 1 (NDDL) des Perrières aux Ardilières, la voie communale 5 (Vigneux) de la Boistière au bourg.

Le transport de « tout carburant » dans quelque récipient que ce soit est interdit du 24 décembre 2012 au 7 janvier 2013 sur les deux communes de Notre-Dame des Landes et de Vigneux Et un autre arrêté a été pris pour proscrire le transport de « tous explosifs, produit inflammable, feu d’artifice » entre les mêmes dates.


Les rendez-vous réguliers

- Notre Dame des Landes, nouveaux horaires : de 10h à 17 h tous les jours ( sauf le 25 décembre et le 1er janvier) : permanence sur la place de la poste (local des Syndicats - angle opposé à la Mairie) pour déplacement sur la zone
- Nantes, à partir de 10h : vigie citoyenne au Pont Morand ; à 19h à présent un soir sur deux : rassemblement devant la préfecture

Partout ailleurs (par ordre alphabétique)

- Brest AG du comité de soutien brestois tous les mercredis à 20h30, le lieu pouvant changer, voir sur le blog http://comitebrestoisdesoutienanotr...
- Blois de 18 à 19 h chaque mardi au Liber’thés, rue Wilson à Blois
- Clermond-Ferrand : tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
- Concarneau : Réunion chaque jeudi à 18h, à la maison des associations, derrière les Halles
- Cran-Gevrier :Réunion du comité de soutien zone à défendre 74 tous les lundis depuis le 12 Novembre à 18HOO à l’Alterlocal 3 chemin des grèves 74960 Cran-Gevrier
- Châteaubriant Rassemblement hebdomadaire du collectif de Châteaubriant contre le projet d’aéroport de Notre dame des Landes chaque vendredi à 18h30 devant la mairie ; collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h ; au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Livradois-Forez : RDV les 1er jeudi du mois sur le marché
- Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole
- Paris : rdv hebdomadaire du collectif. Ce sera désormais tous les mardi, 19h, BOURSE DU TRAVAIL, 3 rue du chateau d’eau, 75010 paris, métro république NOTE : les prochains mardis seront "le jour de noël" et "le jour de l’an", en conséquence la prochaine réunion "hebdomadaire" tous ensemble aura lieu le mercredi 02 janvier à 18h30 au CICP (si la salle est disponible) 21 ter rue voltaire 75011 métro rue des boulets ou Alexandre Dumas on peut certainement trouver des informations ici, Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net ou là : http://nddl-paris.effraie.org
- Ploërmel : comité de Ploërmel à Augan, tous les jeudis à 20h30
- Rennes, tous les lundis à 19h30 une réunion aura lieu à la Maison de la Grève (37, rue legraverend) pour informer sur ce qui se passe à la zad et penser ensemble ce que nous pouvons faire depuis Rennes (ravitaillement, organisation des allers-et-venues, actions, etc.). Tous ceux qui sont intéressés, qu’ils soient organisés en collectif ou pas, sont les bienvenus ! et chaque Vendredi à 18H00 : dans tous les cas, rassemblement à 18h00 place de la Mairie.
- Saint-Etienne : Réunion le mercredi à 19h00, au bar l’Excuse au 38 rue de la Résistance (mais cela peut changer).
- Toulouse  : AG tous les Mercredi à 19H au SLOLI à Toulouse
- Quimper : réunion tous les jeudis soirs à 18 h au local cyberacteurs, 6 rue Aristide Briand, Quimper
- Vannes : Le collectif de Vannes se réunit tous les lundi soir à 20h30 au café "l’éloge de la lenteur" pour discuter des actions contre le projet d’aéroport.
- Villefranche de Rouergue : réunion du collectif tous les 4éme vendredi du mois à 18 H au bar associatif les Hauts Parleurs rue Alibert et la présence sur le marché tous les jeudi matin
- Villefranche de Lauragais : Tout les vendredi 9h30-12h au marché Permanence collecte de matériel à destination de la ZAD (voir ci-joint)


Les rendez-vous du jour

Rouen : réunion du collectif

prochaine réunion du collectif à 19h à FLVM réunion du collectif suivi d’un repas végétarien à prix libre -
rdv à 17h30 pour faire à manger à Faites le Vous même 192 rue Eau de Robec 76000 Rouen c’est confirmé, plus d’info ici : http://rouen.demosphere.eu/node/535

- Attention changement du jour, le jeudi pendant les fêtes.

notre site web : http://zaddarouen.noblogs.org/

pour les rdv des prochains jours : voir ici

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:22

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.12.2012 à 19h06

 

 
 
ANA gère la dizaine d'aéroports que compte le Portugal, avec un trafic de 286 000 vols et 29,57 millions de passagers en 2011.

Le groupe français de BTP et de concessions Vinci a remporté la course à la privatisation du gestionnaire des aéroports portugais ANA, a annoncé jeudi 27 décembre le gouvernement portugais. ANA gère la dizaine d'aéroports que compte le Portugal, avec un trafic de 286 000 vols et 29,57 millions de passagers en 2011.

Les détails de l'opération devaient être précisés lors d'une conférence de presse qui avait lieu après la réunion du gouvernement, mais la presse portugaise rapporte depuis plusieurs jours que Vinci a fait l'offre la plus élevée, de l'ordre de 3 milliards d'euros. Les trois autres concurrents encore en lice étaient le consortium emmené par le groupe allemand Fraport, celui de l'argentin Corporacion América et celui du gestionnaire de l'aéroport de Zurich.

En échange d'une aide financière de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, Lisbonne s'est engagé en mai 2011 à mettre en œuvre un vaste plan de rigueur et de réformes sur trois ans, qui prévoit la cession de quelque 5,5 milliards d'euros d'actifs publics. La vente de participations importantes dans les groupes électriciens EDP et REN à des investisseurs chinois et omanais a déjà rapporté 3,3 milliards d'euros aux caisses de l'Etat portugais.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:13

 

Le Monde.fr avec AFP | 27.12.2012 à 16h37

 

 
 
Si la hausse s'atténue un peu par rapport à octobre, elle n'empêche pas le nombre de chômeurs d'approcher son record historique.

A partir du 1er janvier, les chômeurs radiés des listes de Pôle emploi ne pourront plus l'être de manière rétroactive et se voir réclamer, en conséquence, le remboursement des allocations indûment perçues.

Jusqu'alors les demandeurs d'emploi rayés des listes pour absence à convocation, non-recherche d'emploi active ou encore refus de plus de deux offres "raisonnables" étaient suspendus à partir de la date du "manquement". Ils l'apprenaient plusieurs semaines plus tard, en même temps que leur était réclamé le remboursement des allocations indûment perçues pendant cette période, une "double peine" dénoncée depuis plusieurs années par les associations de chômeurs.

 

A lire : Radiations du Pôle emploi, mode d'emploi


Ces associations, Recours-radiation en tête, avaient fait condamner plusieurs fois cette pratique par les tribunaux administratifs. Le médiateur de Pôle emploi avait également soulevé ce problème dans son dernier rapport. A partir du 1er janvier, comme indiqué dans le bulletin officiel de Pôle emploi, la radiation sera effective à date de notification, par courrier, au demandeur d'emploi. Dans le même temps, les délais de traitement seront réduits de quinze à dix jours.

 

 LES CHIFFRES DU CHÔMAGE SUBIRONT UN "EFFET STATISTIQUE"

"On ne boude pas notre plaisir, sachant que ça fait cinq ans qu'on le réclamait, et que tous les demandeurs d'emploi indemnisés radiés pâtissaient de cette rétroactivité, d'une durée de quinze jours à un mois et demi en moyenne", s'est félicitée Rose-Marie Péchallat, ex-conseillère Pôle emploi à la tête de l'association Recours-radiation.

Sur 40 000 personnes radiées en moyenne chaque mois – soit près de 500 000 par an – environ 8 000 sont réinscrits dès le mois suivant. En conséquence, Pôle emploi prévient déjà que les très sensibles chiffres des demandeurs d'emploi inscrits en janvier 2013, publiés fin février, subiront un "effet statistique" du fait de l'abolition de cette rétroactivité. "Selon les projections, il devrait y avoir entre 10 000 et 30 000 radiations en moins sur les chiffres de janvier, soit mécaniquement autant d'inscrits de plus en stock", prévient-on à Pôle emploi.

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 18:05

 

Les chiffres du chômage, publiés jeudi 27 décembre par le ministère du travail, sont un peu moins sévères que ceux des deux derniers mois. Mais ils restent dramatiquement élevés, après 19 mois de hausse consécutifs. En novembre, le nombre d'inscrits à Pôle emploi, n'ayant eu aucune activité au cours du mois (catégorie A), a augmenté de 33 000 personnes, DOM compris. En comptant les chomeurs ayant eu une activité réduite (catégories A,B et C), la hausse est de 34 100 personnes. En octobre, la hausse avait atteint 46 500 pour la catégorie A, 73 600 pour les catégories ABC.

 

Les records historiques bientôt tous atteints. Si la hausse s'atténue un peu par rapport à octobre, elle n'empêche pas le nombre de chômeurs d'approcher son record historique. Avec 3 103 300 personnes inscrites en catégorie A en métropole, le record absolu, qui date de janvier 1997 (3 205 300 personnes inscrites) n'est plus très loin, et devrait être franchi dans les prochains mois. Pour les catégories ABC, le record historique a été dépassé dès mars 2011.

 

 

Jeunes et seniors en première ligne. Une nouvelle fois, ce sont les jeunes et les seniors qui sont les plus touchés par la brutale dégradation du marché du travail. En novembre, la hausse a atteint 1,2 % pour ces deux catégories sur un mois, alors qu'elle a été contenue à + 0,8 % pour les 25-49 ans. Les chômeurs de longue durée, inscrits depuis plus d'un an, sont également fortement impactés (+1,2 %), contre seulement 0,3 % pour ceux inscrits depuis moins d'un an. Sur un an, le nombre de chômeurs de très longue durée (inscrits depuis plus de trois ans), progresse de près de 20 %

 

Baisse des incriptions, hausse des sorties. La timide décélération de la hausse est dûe à une petite baisse du nombre de nouvelles inscriptions, associée à une augmentation des sorties de listes. Le nombre d'inscriptions après une fin de CDD baisse ainsi de 7,5 % en un mois, celles après une mission d'interim de 7 % et celles après un licenciement économique de 4 %. La catégorie D, qui regroupe les chômeurs inscrits dans un contrat de sécurisation  professionnelle (CSP) après un licenciement économique, progresse toutefois de 2,6 % en un mois.

Côté sorties, les reprises d'emploi déclarées augmentent de 9 % en un mois, après avoir atteint en octobre un de ses niveaux historiques les plus bas. Les arrêts de recherche ont bondi de plus de 15 % en novembre, notamment en raison de l'entrée en vigueur du décret prévoyant un retour partiel de le retraite à 60 ans, qui a permis à un certain nombre de chômeurs de partir en retraite.

 

Hollande maintient son objectif de faire baisser le chômage d'ici fin 2013. En déplacement au marché de Rungis jeudi matin, le président de la République n'avait pas caché que le chômage devrait continuer à augmenter dans les prochains mois. "Mon objectif, c'est que le chômage qui progresse depuis maintenant près de deux ans continûment, recule", a toutefois promis François Hollande, réitérant son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de 2013, en promettant de faire de cette année celle "de la grande bataille pour l'emploi".

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 18:59

 

Selon les statistiques publiées ce mercredi 26 décembre par le ministère du Travail, 1.017.484 ruptures conventionnelles ont été homologuées par l'administration entre août 2008, leur mois d'entrée en vigueur, et octobre dernier. A ce jour, on ne dispose pourtant d'aucune étude officielle sur les raisons de ce succès par temps de crise. On ne sait pas davantage si elle participe à la hausse du chômage, qui a encore explosé en décembre 2011. Certitude : cette rupture nouvelle génération cache bien des dérives et des abus, souvent passés sous silence par les salariés... qui acceptent un deal pas toujours à leur avantage.

Nous republions ci-dessous notre enquête du 25 janvier 2012.

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Quand elle est revenue de son congé maternité, Stéphanie Couzic (photo) a vécu un enfer. Son employeur, la succursale à Meaux (Seine-et-Marne) d'un célèbre opticien, lui a fait subir « toutes les humiliations possibles ». Remarques quotidiennes, horaires de travail avec des pauses à rallonge le midi, et enfin une « proposition » visant à baisser son salaire de 400 euros. « Si j'avais accepté, je me serais retrouvée à 1.100 euros net après dix ans d'ancienneté ! », dit cette mère de trois enfants, âgée de 35 ans. Deux de ses collègues, elles aussi jeunes mamans, subissent les mêmes pressions. Elles démissionnent. Stéphanie, elle, tient bon.

Son employeur lui propose finalement une rupture conventionnelle. Elle accepte de guerre lasse et part début 2011 avec l'indemnité légale : 1/5e de mois de salaire par année d'ancienneté. Elle a dû attaquer son employeur aux prud'hommes pour récupérer 1.600 euros de congés payés. « La rupture conventionnelle, c'est un moindre mal, car ça m'a permis de passer à autre chose. Mais dans mon cas, ça a été une arnaque : je n'avais pas le choix. » Depuis un an, Stéphanie est au chômage.


Stéphanie Couzic, chez elle en Seine-et-Marne. Décembre 2011.  
Stéphanie Couzic, chez elle en Seine-et-Marne. Décembre 2011. © Mediapart

 

L'histoire de Stéphanie n'est pas une exception. Instaurée en 2008 par la volonté des partenaires sociaux (patronat et syndicats représentatifs, hormis la CGT), la rupture conventionnelle connaît depuis un succès fou. Environ 800.000 de ces “ruptures à l'amiable” ont été homologuées par les directions départementales du travail. Auparavant, les conflits personnels se réglaient bien souvent par des démissions, par des licenciements économiques (dont le motif devait pouvoir être prouvé par l'employeur devant les tribunaux) ou bien par de faux licenciements pour faute.

« L'idée était avant tout de sécuriser les salariés », plaide Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT, chargé de l'emploi. « C'est l'alternative à la démission et aux licenciements pour motif personnel, souvent traumatisants, ajoute Philippe Louis, président de la CFTC, également signataire en 2008 de l'accord interprofessionnel qui l'a instaurée. Elle peut apporter an salarié une porte de sortie quand il veut quitter son emploi, lorsqu'il est mal. »

Par rapport à la démission, cette rupture offre des avantages : elle ouvre droit au chômage et s'accompagne d'une indemnité légale équivalente à celle d'un licenciement. Elle permet surtout de tourner la page. « Il y a beaucoup de haine contre ce dispositif, mais il correspondait à une nécessité, plaide le directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle. En la matière, il ne faut évidemment pas être bisounours. Mais il ne faut pas être manichéen non plus. Les DRH vous disent qu'il y a aussi nombre de cas où c'est le salarié qui impose la rupture conventionnelle à son employeur. Par ailleurs, le but d'un DRH n'est pas de contourner le droit du travail. »

Pourtant, en marge de ces « bons usages », le dispositif semble ouvrir la voie à une multitude d'abus et de dérives, sans compter toutes ses situations où les salariés n'avaient pas vraiment le choix, comme le révèlent une série de témoignages recueillis ces dernières semaines par Mediapart (voir plus bas). « Il y a évidemment des cas ou telle ou telle entreprise a abusé », admet du reste Jean-Denis Combrexelle, qui affirme toutefois ne pas être en mesure d'évaluer l'ampleur des abus.

À ce jour, il n'existe aucune étude rendue publique permettant de savoir dans quelle mesure la rupture conventionnelle a été détournée de son but, et dans quelle mesure elle a aidé les entreprises à réduire leurs effectifs pendant la crise. La CFDT a diligenté une enquête, dont les résultats restent confidentiels. La Dares, le service statistique du ministère du travail, est en train de lancer sa propre enquête, basée sur un très large échantillon. Mais les résultats ne seront pas connus avant la mi-2012.

Dès octobre 2010, au plus fort de la crise, une note du Conseil d'analyse stratégique, un organisme dépendant du premier ministre, signalait pourtant la progression « spectaculaire » des ruptures conventionnelles, alors que dans le même temps les démissions et les licenciements pour motifs personnels reculaient. Il pointait déjà des « risques de dérive » et la nécessité d'améliorer « l'effectivité du contrôle ».

Selon Pierre Ferracci, président du groupe Alpha spécialisé dans le reclassement et le conseil aux comités d'entreprise, la situation s'est encore détériorée depuis. « La rupture conventionnelle est en train de se substituer aux plans de sauvegarde de l'emploi [PSE, les plans sociaux] qui offrent des garanties supplémentaires en termes de reclassement et de revitalisation des territoires, s'alarme-t-il. Et elle risque de se substituer bientôt aux licenciements économiques, où l'accompagnement des salariés est aussi plus important. Le gros problème, c'est qu'il est impossible, faute d'informations, de dire combien de ruptures conventionnelles ont un motif économique, car on ne se donne pas les moyens de contrôler les abus. On est dans le flou le plus complet. »

Directeur général d'Alixio, le cabinet de conseil aux entreprises créé par l'ancien conseiller social de l'Elysée, Raymond Soubie, Xavier Lacoste a vu ces derniers mois les ruptures conventionnelles se multiplier dans la finance et la banque d'affaires. « Tous les outils à disposition des entreprises sont utilisés en ce moment pour réduire la voilure », explique-t-il. La rupture conventionnelle vient dès lors s'ajouter à la palette disponible, des licenciements économiques aux plans sociaux en passant par les plans de départ volontaires, ces charrettes de plusieurs centaines, voire milliers de salariés décidées par nombre d'entreprises qui anticipent une année 2012 exécrable.

Avec une économie proche de la récession, le boom des ruptures conventionnelles va-t-il encore se confirmer au cours des prochains mois ? Nul ne le sait. « De janvier à novembre 2011, nous avons homologué sur la région 13.600 ruptures conventionnelles, relève Marie-Claude Quilès, responsable du service études, statistiques, évaluation de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) d'Aquitaine. C'est 17,5 % de plus qu'en 2010. On pensait être arrivé à un palier, mais la progression a continué en 2011. »

Le rythme de la montée en charge du dispositif depuis 2008, dans un contexte de crise, est impressionnant. Au total, 740.000 ruptures conventionnelles avaient été homologuées en novembre 2011. Chaque mois, la direction du travail avalise 25.000 ruptures. La part des ruptures conventionnelles dans les sorties de l'emploi est passée de 7 % en 2009 à 13 % en 2011, selon le ministère du travail.

D'après l'assurance-chômage, les ruptures conventionnelles représentaient en juin 2011 une fin de CDI sur 4 ! Les petites entreprises, où le dialogue social est souvent inexistant, en raffolent: les trois quarts des ruptures à l'amiable sont signées dans des établissements de moins de 50 salariés… alors qu'ils n'emploient que la moitié des salariés du privé.

 

Couteau suisse

 

Chaque année, toujours plus de ruptures conventionnelles 
Chaque année, toujours plus de ruptures conventionnelles© Dares

Dès le lancement du dispositif, les plus de 55 ans en ont été très “clients”. Selon le ministère du travail, les seniors ne se voient pas proposer davantage de ruptures conventionnelles que de licenciements pour motif personnel. Il n'en reste pas moins que la rupture conventionnelle est devenue un moyen parmi d'autres de faire partir les quinquas, alors que le gouvernement affiche sa volonté de promouvoir leur emploi – notamment via des accords seniors dans les grosses entreprises.

« La rupture conventionnelle sert aussi à renouer avec les préretraites », confirme Evelyne Serverin, directrice de recherche au CNRS, qui travaille sur le sujet depuis trois ans et participe à l'enquête commandée par la CFDT.

Jean, représentant Unsa du personnel dans une caisse régionale d'une grande banque, voit depuis 2009 les ruptures conventionnelles s'accumuler. « On est désormais à un rythme de croisière de trois ou quatre par mois, raconte-t-il. Régulièrement, des collègues qui atteignent les 57-58 ans me demandent des renseignements. Beaucoup sont partis dans ce cadre-là : la direction les y encourage. C’est une façon de réduire de façon discrète les effectifs, de se débarrasser des plus anciens. Eux y trouvent un avantage puisqu'ils vont ensuite toucher le chômage jusqu'à leur retraite, et ne sont pas mécontents de partir, vu le niveau de stress auxquels ils sont confrontés. » Un deal entre employeurs et salariés qui se fait en l'occurrence aux dépens financiers de l'assurance-chômage.

Christian, 58 ans, employé dans une multinationale de services informatiques, s'est lui aussi vu proposer une rupture à l'amiable l'an dernier : « Pour eux j'étais trop vieux, trop payé, pas assez malléable. » « Cela m'a été présenté comme un choix. Le package octroyé par l'entreprise complétait les sommes versées pendant trois ans par les caisses de chômage. Devant mon étonnement à considérer les indemnités de chômage comme un revenu complétant celui accordé par l'entreprise, il m'a été répondu que tout le monde faisait de même et que c'était normal, écrit-il à Mediapart. J'ai décidé de partir, un peu comme on quitte un navire avec lequel on va couler, même si je n'avais aucune envie de m'arrêter de travailler. »

En théorie, la rupture à l'amiable était “bordée” par une série de garde-fous : la possibilité pour le salarié de se faire accompagner lors de l'entretien préalable ; un droit de rétractation pendant 15 jours après la signature; l'homologation par la direction du travail.

Mais les partenaires sociaux se sont aussi mis d'accord pour ne pas faire apparaître dans les formulaires transmis à l'administration le motif de la fin du contrat de travail. « Il y a une volonté de n'imputer juridiquement la rupture à aucune des deux parties, analyse Evelyne Serverin. En conséquence, les formulaires de demandes d'homologation sont insuffisants et les conditions de validité de la rupture sont en réalité très légères, malgré le formalisme apparent. Le motif de la rupture n'est pas stipulé. Les formulaires ne mentionnent pas non plus les dates, l'âge du salarié (seulement son ancienneté), les droits individuels à la formation, les congés payés dus… »

Les contrôles de l'administration se limitent donc bien souvent à quelques vérifications techniques (le délai légal est-il respecté ? Les dates sont-elles bonnes ? L'indemnité calculée est-elle juste ? etc.).

« Le dispositif n'est absolument pas contrôlé, déplore Jean-Yves Kerbourc'h, chercheur et coauteur de la note du Conseil d'analyse stratégique de 2010. Les partenaires sociaux pensaient que la rupture à l'amiable allait améliorer le turnover sur le marché de l'emploi qui est très figé en France, notamment en augmentant les chances de ceux pour qui il est exclu d'y accéder. Ils pensaient que le recours à la rupture conventionnelle resterait marginal. Mais la machine s'est emballée et le dispositif a été contourné. On se retrouve dans cette situation étrange : un bon dispositif dans certains cas, mais sans garde-fous, qui est en train de se substituer à d'autres formes de rupture du contrat de travail. »

« La rupture conventionnelle, c'est comme un couteau suisse : il permet tout, il sert à tout, explique la juriste Evelyne Serverin. Rien n'est vraiment interdit, même pas de signer des ruptures conventionnelles en parallèle à un plan de sauvegarde de l'emploi. Et c'est parce qu'il autorise tout qu'il présente un problème, car cela change la façon de concevoir la rupture du contrat de travail. »

La chercheuse énumère les cas rencontrés au cours de ses enquêtes : « De vraies démissions pour convenance personnelle ; des insuffisances professionnelles ; des licenciements qui n'auraient pas eu de motif réel et sérieux le salarié coûte trop cher, on ne pourrait pas le licencier. Des prises d'acte – le salarié aurait de toute façon quitté son entreprise. Des motifs économiques. Des préretraités amiante… »

Bref, un joyeux bazar. « La rupture conventionnelle est venue s'insérer dans le paysage et elle s'est mise à concurrencer les autres modes de rupture. Ce n'est pas vraiment une substitution, c'est plus subtil encore : en fait, c'est comme un jeu d'échecs sur lequel, en déplaçant une pièce, on aurait changé toute la valeur du jeu. Avec ce dispositif, on a créé de l'anomie [absence de règles] dans le droit du travail. On incite les salariés à accepter la situation qui leur est faite. Si on leur pose la question, 99 % des personnes interrogées trouvent que c'est un bon dispositif... mais pas forcément pour elles ! »

 

Faux CDD

 

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S'ils restent sans doute minoritaires (mais comment en avoir la certitude, faute de chiffres ?), il existe bel et bien des cas avérés de fraude, consistant à utiliser la rupture conventionnelle à la place de licenciements économiques ou de plans de sauvegarde de l'emploi. Des dispositifs qui offrent plus de protections au salarié – et notamment la possibilité de se retourner contre l'employeur, très limitée dans le cas de la rupture conventionnelle.

Le géant de l'informatique IBM a ainsi vu dès 2009 une série de ruptures à l'amiable retoquées, parce qu'elles avaient en fait un motif économique. Plusieurs dizaines de ruptures signées par le géant du transport Norbert Dentressangle ont également été contestées par la chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt du 9 mars 2011 : les salariés auraient en l'occurrence dû bénéficier d'un plan de sauvegarde de l'emploi.

La rupture conventionnelle peut aussi compléter un plan de départ – en l'occurrence, avec l'aval de l'administration. Délégué syndical CGT chez Faurecia à Mouzon (Ardennes), un sous-traitant de PSA, Philippe Guillaume a vu une centaine de ses collègues partir en quatorze mois. La plupart dans le cadre d'un plan de départs volontaires, mais aussi une vingtaine dans le cadre d'une rupture conventionnelle. « Pas mal avaient entre 55 et 57 ans, mais il y avait aussi des jeunes. La direction a pu proposer de 40.000 à 80.000 euros en fonction de l'ancienneté. C'est vrai que ça a évité un plan social. Nous les syndicats, nous n'étions pas d'accord, mais beaucoup avaient envie de partir de toute façon, donc dans ce cas c'est l'appât du gain qui prime. Les postes supprimés ont été remplacés par des intérimaires. »

« Tous les inspecteurs du travail ont rencontré des entreprises qui contournaient l'obligation de plan social en faisant des ruptures conventionnelles éparpillées », affirme Pierre Mériaux, membre du bureau syndical du SNU-TEF, un syndicat d'inspecteurs du travail, par ailleurs conseiller régional Europe Ecologie-Les Verts en Rhône-Alpes.

Mais en pratique, les entreprises sont rarement inquiétées. Seules 3 % des ruptures conventionnelles sont refusées, et 6 % des ruptures ne passent pas le cap de l'homologation – essentiellement parce que les indemnités ont été mal calculées. Dans chaque région, deux ou trois agents administratifs (qui ne sont pas à temps plein) sont chargés d'homologuer des masses de formulaires. Auraient-ils d'ailleurs plus de temps que les vérifications resteraient sommaires, vu le peu d'informations à leur disposition.

« Croyez bien que si on laissait faire les collègues, ils iraient chercher plus loin ! », explique un cadre de la direction du travail en Ile-de-France. En 2010, le directeur général du travail a bien transmis à ses services une circulaire rappelant que « la rupture conventionnelle ne peut être utilisée comme un moyen de contourner les règles du licenciement économique collectif ». La circulaire mentionne les cas qui doivent éveiller l'attention : plus de dix demandes sur un mois émanant de la même entreprise, une demande faisant suite à une dizaine de cas dans le trimestre précédent…

Les services ont peu de marges de manœuvre pour détecter les abus, raconte Julien Boeldieu, inspecteur du travail et délégué CGT au ministère du travail à Paris. « Les inspecteurs du travail mènent systématiquement une enquête quand les ruptures concernent des salariés protégés, raconte-t-il. Mais c'est une masse infime de cas. Pour les autres, la grande majorité, les services se contentent plus ou moins d'enregistrer et n'ont pas de pouvoir d'enquête. En théorie, ils devraient saisir les inspecteurs du travail s'ils repèrent quelque chose de bizarre. Après, tout dépend des liens entre les services, qui ne sont pas toujours très étroits. »

Le directeur général du travail affirme travailler à une « amélioration de la procédure, afin d'automatiser par informatique certaines opérations et économiser du temps pour le contrôle ».

Récemment, un inspecteur du travail nous a raconté avoir eu à débusquer un hôtelier malveillant à Paris. Cet employeur faisait signer des CDI à ses employés, puis les rompait en utilisant les ruptures conventionnelles (façon low-cost de faire des CDD en ne versant pas la prime de précarité, mais seulement une indemnité légale de quelques dizaines d'euros). Des cas similaires de ruptures conventionnelles utilisées comme des CDD (et dans ce cas, antidatées) ont été recensés chez un sous-traitant d'EDF, affirme-t-on au pôle juridique de la CGT, qui va bientôt saisir les prud'hommes.

Rien n'empêche en théorie les ruptures conventionnelles au fil de l'eau, surtout dans les petites entreprises. Là encore, les sanctions sont rares. « Il n'y a pas forcément de fraude, dans la mesure où les deux parties sont bien d'accord et si le salarié donne son consentement éclairé. Bien souvent, on est plutôt dans un dispositif similaire à l'optimisation fiscale, compare Evelyne Serverin, la chercheuse du CNRS. Sauf qu'à la fin, quand l'optimisation fiscale est trop utilisée, ça devient de la fraude… »

 

Chiffonniers

Mais le plus marquant dans les témoignages recueillis ces dernières semaines par Mediapart, ce sont ces nombreux cas où les salariés disent avoir subi des pressions pour accepter une rupture conventionnelle. « Ce dispositif, reprend Evelyne Serverin, c'est un peu comme dans Les Voyages en train, ce slam où Grand Corps Malade dit à propos de sa rupture sentimentale : « On a décidé de rompre d'un commun accord, mais elle était plus d'accord que moi ». On postule que malgré la relation de subordination entre l'employeur et le salarié, l'employeur et le salarié sont à même niveau dans la même volonté de rompre. On cherche à faire adhérer les salariés aux ruptures. C'est là le caractère le plus vicieux de la rupture conventionnelle : on convainc le salarié qu'il l'a voulu lui aussi. »

Parfois, la souffrance au travail est telle que « c'est bien souvent une solution », souligne un responsable d'une direction régionale de l'emploi. Surtout lorsque le salarié se retrouve dans cet « état marécageux, où se mélangent problèmes économiques et pressions de la part de l'employeur, relève Jean-Yves Kerbourc'h. Les salariés savent bien qu'un jour ou l'autre, ils vont partir, de gré ou de force. Alors quand on leur propose de partir à l'amiable, même si c'est frauduleux, ils acceptent ».

Julie, jeune conseillère commerciale dans une banque, a ainsi été forcée d'accepter une rupture conventionnelle en 2011. « Alors qu'elle avait fait de moi sa secrétaire personnelle, ce qui nuisait à mes résultats, ma nouvelle responsable n'a pas hésité à dire que j'étais démotivée et que je produisais trop peu. Courant 2011, la DRH m'a convoquée pour me dire qu'elle comptait se débarrasser de moi. Mon étiquette syndicale lui enlevait tout pouvoir. A l'issue du premier rendez-vous, la proposition de rupture conventionnelle m'a été faite. Je ne comptais pas démissionner. Mais la DRH n'a pas pris de pincettes pour me faire comprendre qu'en cas de refus de ma part, je subirais un harcèlement terrible : coup de fil deux fois par jour pour connaître mes ventes, mutations à 300 kilomètres de mon domicile. Nous avons fini par tomber d'accord. » Une collègue de retour de congé maternité s'est elle aussi vu proposer une rupture conventionnelle.

Chef de projet dans l'audiovisuel dans une PME de Seine-Saint-Denis, Philippe, 41 ans, a été convoqué un matin d'octobre 2011 dans le bureau de son patron. « Je veux me séparer de toi. Ou bien on se fâche, ou bien on tombe d'accord », lui dit-il. Un peu avant, il lui avait lancé : « Les chevaux sont fatigués, il va falloir les changer. » Philippe propose un licenciement économique. Refus. Après une négociation de « chiffonniers », il obtient finalement six mois de salaire pour douze ans d'ancienneté. « On a antidaté les papiers envoyés à l'administration pour éviter le délai légal de rétractation. »

Pierre, 56 ans, ancien salarié d'une PME de cosmétiques allemande qui fait fureur dans les magasins bio a vu son service décimé par le directeur financier, à coup de CDD non reconduits et de ruptures conventionnelles. « J’ai subi des pressions énormes jusqu'à ce que j'accepte, témoigne-t-il. Au dernier entretien, c’était limite agressif, il m'a dit "vous foutez le camp !" Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas me licencier pour faute, et pas davantage pour licenciement économique car la société marche très fort… »

« La rupture conventionnelle, c’est la mise en place d’un système ou l’on fait participer l’employé à sa propre éjection en ne lui permettant pas trop de se retourner, analyse PierreÇa permet de casser le CDI, de virer avec une facilité absolument déconcertante les gens du jour au lendemain. Je me rappelle que le directeur financier m’a dit "je vire n’importe qui quand je veux". »

Monique, 60 ans et demi, ancienne assistante de direction dans une grande entreprise du CAC 40, a elle aussi signé « à l'usure », l'an dernier. Elle évoque des pressions, des remarques dépréciatives lancinantes. « Il fallait que ça s'arrête, tout ce que j'ai subi m'avait rendue malade. » Elle a même signé une clause de confidentialité en partant. « On a acheté mon silence. La même chose est en train d'arriver à d'anciens collègues. Les prix sont très variables, en fonction des postes. »

« La rupture conventionnelle, elle ne l'est que dans un sens, reprend-elle. On peut la refuser, ce que j'ai fait pendant deux ans. Mais vous arrivez à un tel état de fatigue et de perte de confiance en vous qu'à la fin, vous acceptez de rompre. »

Même si la loi prévoit la possibilité de se faire accompagner lors de l'entretien avec l'employeur, le dialogue se réduit souvent à un face-à-face. En outre, les salariés sont mal informés sur leurs droits. « Ils pensent souvent que c'est un dû, alors que l'employeur peut refuser », raconte Monique Langlois, couturière et déléguée syndicale CGT chez Givenchy, maison de haute couture qui utilise fréquemment des ruptures conventionnelles. Ils ne savent pas forcément que si leur indemnité de licenciement dépasse le montant prévu par la loi, ils ne toucheront pas immédiatement le chômage. Ceux qui ont pris des assurances sur leur crédit immobilier sont parfois amèrement surpris de constater que l'assurance ne les couvre pas dans le cas d'une rupture conventionnelle comme c'est le cas lors d'un licenciement.

Malgré tout, les cas de contestation en justice sont très rares. Evelyne Serverin a dénombré environ 80 arrêts de cours d'appel depuis 2008, autant dire « quasiment rien ». Selon Laurent Berger, secrétaire national de la CFDT, c'est la preuve que « les salariés trouvent que ce n'est pas un mauvais système », même si le leader syndical admet la nécessité « d'accroître les contrôles ».

Une interprétation contestable, selon la chercheuse. « Quand vous avez consenti, quand vous avez adhéré, vous dédire est un geste très compliqué. Par ailleurs, les contentieux sont techniquement très difficiles, car c'est au salarié de faire la preuve qu'il a subi des menaces ou n'a pas eu l'information suffisante, qu'il a été trompé ou forcé. » Ce qui est loin d'être évident.

« Ce qui est grave avec la rupture conventionnelle, c'est qu'on a suscité chez les salariés avec ce dispositif une forme de fatalisme, poursuit-elle. Quand il est aussi facile de rompre la relation, à quoi bon se battre pour son emploi ? Ce dispositif n'a fait qu'accompagner une forme de découragement des salariés, et de cynisme à l'œuvre dans les entreprises depuis plusieurs décennies. »

Quand des amis lui demandent son avis sur la rupture conventionnelle, Evelyne Serverin leur conseille de refuser systématiquement et de tenir bon. Ils ne peuvent en effet pas être licenciés s'ils n'ont pas commis de faute ou si l'entreprise ne connaît pas de sérieux problèmes économique : rupture conventionnelle ou pas, le droit du travail est toujours en vigueur.


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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 17:49

 

 

Rue89 - Tribune 25/12/2012 à 13h47

Collectif

 

Nous dénonçons la dérive du droit de l’environnement opérée par le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Dérive du droit, tout d’abord. Les opposants à l’aéroport ont récemment déposé plusieurs recours contre des arrêtés préfectoraux portant gravement atteinte aux libertés fondamentales sur la zone projetée du futur aéroport, et permettant un quadrillage permanent des villages concernés avec force barrages de police et fouilles systématiques de véhicules.

Ces recours, pourtant déposés en référé, n’ont même pas fait l’objet d’une audience et n’ont par conséquent pas pu être jugés. Il s’agit ici d’une stratégie délibérée de la préfecture de Loire-Atlantique, consistant à prendre plusieurs arrêtés successifs et de courte durée, afin de faire échec à tout recours effectif devant les tribunaux.

Cette stratégie fait partie de l’arsenal juridique typique des projets que l’on entend faire passer en force.

Les pouvoirs publics dans une dérive
de la pratique du droit de l’environnement

Rappelons que ce projet date des années 60 et avait pour but d’accueillir le Concorde, fleuron à l’époque de l’industrie française. Le lieu a été définitivement retenu au début des années 70. A cette époque, nul n’osait se soucier de la préservation des zones humides ou encore du dérèglement climatique. Depuis le temps, de l’eau et bien des textes législatifs protégeant l’environnement ont coulé sous les ponts.

Au siècle dernier, nous avons vu disparaître sous nos yeux, et sans que cela ne semble choquer personne, la moitié de nos zones humides. Nous savons maintenant que leur rôle dans la préservation de la biodiversité est primordial. Aujourd’hui, le droit international (la convention de Ramsar de 1971), le droit de l’Union européenne (la directive-cadre sur l’eau de 2000) et le droit français (via le livre II du code de l’environnement) les protègent.

A l’époque, l’émission de gaz à effet de serre d’origine anthropique pouvait sembler nécessaire et sans conséquence notable sur notre environnement.

Aujourd’hui, tout un corpus de textes juridiques allant du droit international (le protocole de Kyoto et ses diverses déclinaisons), au droit de l’Union européenne (le paquet climat-énergie de 2008) ou encore au droit français (citons par exemple la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie de 1996) nous imposent d’économiser l’énergie et de ne pas encourager l’utilisation des énergies fossiles.

Une nécessaire révision du dossier

A tout cela s’ajoute le fait que, depuis le débat public qui a eu lieu en 2003 sur ce projet, de nombreuses données factuelles et juridiques ont changé.

Il est grand temps de revoir enfin ce projet, et de le questionner à nouveau à l’aune des grands principes gouvernant le droit de l’environnement : véritable participation du public, changement climatique, conciliation du développement économique avec la préservation des ressources naturelles, maintien des agriculteurs et de l’agriculture, arrêt de l’imperméabilisation des sols, etc….

Au lieu de cela, on essaie de nous imposer une méthode de compensation de la destruction des zones humides dite « fonctionnelle » inadéquate en regard de l’importance écologique de ces zones, et à peine a-t-on souligné l’absence de l’avis de l’autorité environnementale dans le dossier « eau » de Notre-Dame-des-Landes qu’un décret en supprime l’exigence pour les projets ayant trait à l’eau….

Ces facteurs, comme d’autres relevant de problématiques plus « classiques“(présence d’espèces protégées, et surtout inexactitude des données de l’enquête initiale et validité économique discutée du projet, etc) nous semblent impliquer une révision totale du dossier, notamment dans le cadre de la révision à venir du schéma national des infrastructures de transport (SNIT).

Signataires de l’appel :

  • Raphaël Romi, professeur de droit, doyen honoraire, chaire Jean-Monnet de droit européen de l’environnement, université de Nantes ;
  • Michel Prieur, doyen honoraire, président du centre international de droit comparé de l’environnement, Limoges ;
  • Bernard Drobenko, professeur de droit, université du Littoral ;
  • Dorian Piette, professeur de sciences économiques et sociales, IUT de Nantes ;
  • René Hostiou, agrégé des facultés de droit, professeur émérite, université de Nantes ;
  • Mary Sancy, professeure de droit de l’environnement, université de Nantes ;
  • Marie Béatrice Lahorgue, maître de conférences à l’université de Poitiers ;
  • Agathe Van Lang, professeure de droit, université de Nantes ;
  • Jessica Makowiak, maître de conférences, Crideau, Faculté de droit, université de Limoges ;
  • David Deharbe, maître de conférences, avocat, Lille ;
  • Marie-Laure Lambert, maître de conférence en droit, CEJU, Aix-Marseille Université ;
  • Béatrice Hagege-Raduta, maître de conférences en droit public, IUT de Saint-Denis, Paris XIII ;
  • Emmanuel Cadeau, maître de conférences, université de Nantes ;
  • François Féral, Professeur, président honoraire de l’université de Perpignan Via Domitia, directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études ;
  • Patrick Le Louarn, professeur de droit, université Rennes I ;
  • Alexandre Faro, avocat, Paris ;
  • Arnaud Gossement, docteur en droit, avocat ;
  • Sébastien Le Briero, docteur en droit de l’environnement, avocat ;
  • Romain Ecorchard, juriste en droit de l’environnement, association Bretagne vivante - SEPNB, réseau juridique de France Nature Environnement ;
  • Blanche Lormeteau, doctorante en droit de l’environnement, chargée d’enseignement, université de Nantes ;
  • Gaëlle Audrain Demey, doctorante en droit de l’environnement, allocataire, université de Nantes ;
  • Alexis Toucheron, étudiant en M2 droit de l’environnement et du développement durable, coordinateur des Jeunes écologistes, Nantes ;
  • Anne-Charlotte Moy, juriste en droit de l’environnement, Semences Paysannes ;
  • Julien Mary, doctorant en droit de l’environnement, Nantes, juriste salarié.
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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 17:45

 

Rue89 - Publié le :
25/12/2012 à 18h25

 

 

 

Le documentariste Jean-François Castell a passé trois semaines au cœur de la Zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes et nous livre, pour Noël, son regard « à hauteur d’homme » sur cette lutte qui a pris une ampleur exceptionnelle depuis le début de la répression policière le 16 octobre et surtout avec la manifestation de réoccupation du 17 novembre.

A visage découvert, les activistes venus de partout décrivent cette « fraternité » qu’ils ont trouvé dans l’organisation autonome de cette lutte. On les voit au quotidien, se servir dans le « free shop », participer à la cuisine, construire des cabanes habitables, et aussi, résister aux forces de l’ordre qui les poursuivent jusque dans les arbres.

« On ne défend pas ses idées dans son salon », dit une dame venue rejoindre à ce « nouveau Larzac ». C’est appelés par cette nécessité de donner de soi que des centaines de personnes, aux profils très variés, convergent vers ce qui est en train de devenir « un lieu mythique ».

Jean-François Castell, après avoir autofinancé de documentaire, espère en tourner un autre sur cette lutte dont on n’a pas fini d’entendre parler. Pour mieux le connaitre et le soutenir, sa page Facebook et son site.

 

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