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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 14:27

LEMONDE.FR avec AFP | 16.01.12 | 13h14   •  Mis à jour le 16.01.12 | 13h55

 
 

 

Des pommes de terre transgéniques Amflora, en mars 2010.

Des pommes de terre transgéniques Amflora, en mars 2010.AFP/BASF


Le numéro un mondial de la chimie, l'allemand BASF, a annoncé, lundi 16 janvier, qu'il renonçait au développement et à la commercialisation de nouveaux produits transgéniques destinés à l'Union européenne, face aux réserves de certains pays vis-à-vis de cette technologie.

"Nous sommes convaincus que les biotechnologies vertes sont cruciales pour le XXIe siècle. Mais elles ne sont pas suffisamment acceptées dans de nombreuses régions en Europe par la majorité des consommateurs, des agriculteurs et des responsables politiques", a estimé Stefan Marcinowski, membre du directoire de BASF, cité dans un communiqué.


ARRÊT DE LA CULTURE D'AMFLORA

Le groupe, qui a décidé de transférer le siège de son département recherche-développement en cultures transgéniques aux Etats-Unis, va par ailleurs cesser la culture d'Amflora, sa pomme de terre renforcée en amidon destinée à l'industrie, qui avait été autorisée en Europe en 2010. Depuis son autorisation, Amflora inquiète parce qu'elle contient un gène de résistance à des antibiotiques. Des scientifiques craignent le transfert de ces gènes des plantes aux bactéries, risquant alors de rendre les traitements inefficaces chez l'homme.

Le groupe laisse toutefois la porte ouverte pour ses pommes de terre transgéniques déjà développées Amadea, Modena et Fortuna : leurs demandes d'autorisation déjà lancées dans l'Union européenne vont se poursuivre.

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:42

 

 

En 2012, faut pas que Sarkommence,


Mais faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:37

 

affiche témoignage Kamal et Christine.jpg

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:32

Collectif des victimes de la manifestation du 21 janvier 2011 en gare d’Anduze

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Souvenez-vous !

21 janvier 2011 : Gazage et matraquage de citoyens et d’élus par des forces de gendarmerie en gare d’Anduze

 

Devant le train, une manifestation pacifique, menée par des élus symboliquement munis d’écharpes

tricolores. Citoyens et élus de la communauté de communes autour d’Anduze sont venus montrer leur

volonté de préserver leur communauté menacée de fusion avec l’agglomération du Grand Alès par la

réforme des collectivités territoriales.

Dans le train à vapeur des Cévennes spécialement affrété par eux, le Président et les élus (du Grand Alès) et leurs invités -dont le sous Préfet, doivent se rendre d’Anduze à Saint Jean du Gard, où devait se dérouler les voeux de l’agglomération.

Entre les deux, des gendarmes, avec à leur tête le commandant Warrion.

Sans aucune sommation et moins de 3 minutes après avoir discuté courtoisement avec les élus en tête du cortège, le commandant de gendarmerie gaze délibérément les manifestants en utilisant une bombe lacrymogène. La manifestation pacifique est dispersée par la force, plusieurs personnes sont blessées. Suite à la violence initiée par les forces de l’ordre, les manifestants reculent et laissent partir le train sous les huées.

Les images vidéo filmées sur place et les photographies des blessés ne laissent aucun doute ; elles

tourneront en boucle sur internet et seront montrées par de nombreuses télévisions françaises et

étrangères.

Dans les jours qui suivent l’évènement :

- 16 plaintes sont déposées par des citoyens dont 10 émanent d’élus victimes des violences.

- La Commission Nationale de la Déontologie de la Sécurité est saisie par un parlementaire (saisine

2011/18), elle procède à l’audition de nombreux témoins.

- Une enquête interne est confiée à l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale. Les victimes

et les gendarmes sont entendus.

- Une instruction est ouverte par le procureur d’Alès. La gendarmerie… est chargée de l’enquête.

 

Un an après, où en est-on ?

 

- L’instruction est, nous dit-on, toujours « en cours » et le parquet n’a procédé à aucune mise en

cause.

- Le Défenseur des Droits a succédé à la CNDS. Les pièces de procédure qu’il a demandées au

parquet ne lui ont toujours pas été communiquées ce qui, selon ses propres termes, « l’empêche

implicitement de faire usage de ses pouvoirs d’investigation. »

- La gendarmerie n’a fait aucune excuse aux victimes des violences.

- Le Commandant Warrion a été muté au cours du printemps 2011.

- Le procureur d’Alès a soulevé l’incompétence du TGI d’Alès. L’instruction, transférée sous la

responsabilité du procureur de Nîmes, n’est toujours pas close et les avocats des plaignants n’ont,

de ce fait, aucune communication des pièces de procédure.

 

Le collectif des victimes de la manifestation du 21 janvier 2011 en gare d’Anduze dénonce l’enlisement de la procédure et l’absence de collaboration du parquet qui empêche le Défenseur des Droits, autorité constitutionnelle indépendante, de faire usage de ses pouvoirs d’investigation.

 

Le 21 janvier 2012, un an après les faits, les plaignants seront présents à 17h devant la gare d’Anduze afin de rappeler toute leur détermination à obtenir justice.

Ils invitent la population et tous les citoyens opposés à la violence et attachés à la liberté de manifestation à venir les rejoindre pour soutenir leur démarche.


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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:23

 

http://www.okeanews.fr/indignes-grece-la-rentree-des-clash/

 

14 janvier 2012
Par Okeanos
"Pame Plateia" - "Allons sur la place"

"Pame Plateia" - "Allons sur la place"

C’était devenu un rendez-vous habituel entre les indignés et sa place de la constitution -bafouée-, ce square au doux nom de Syntagma. Depuis le début de la crise et des mesures d’austérité, la grogne est devenue un quasi réflexe … de survie. Les résultats de la médecine « de gauche », pas vraiment douce, n’a pas soigné le malade depuis 2009.  Le mal a empiré, considérablement, tous les chiffres le montrent. D’une toux économique, on est passé à des métastases beaucoup plus difficiles à soigner, et il semble qu’une partie (toute ?) de la population n’attende déjà pas plus de résultat de la chirurgie opératoire technocratique. Lucas Papademos va donc pouvoir se confronter aux nouveaux slogans 2012.

La troïka est de retour, lundi prochain, 16 janvier 2012. L’anesthésiste économique vient vérifier la bonne marche des mesures « nécessaires » pour sauver le pays de la ruine. Le champion toute catégorie de l’accompagnement budgétaire vient vérifier si les pions grecs ont bien bossé pendant les fêtes, sur l’échiquier de la destruction sociale. A en regarder le bilan, la Merkozïka sera contente : le chômage explose, la pauvreté suit le même rythme, des mères au foyer n’ont plus d’autre choix que d’abandonner leur(s) enfant(s) à un sort « meilleur » que celui qu’elles -ne- peuvent -pas- leur garantir.   15.9% des hommes, 21.3% des femmes, 25.3% des 25-34 ans et 45.5% des jeunes de 15-24 ans sont au chômage.  Les chiffres sont d’octobre 2011. Ils ne prennent pas en compte les free-lances qui ont fermé boutique. Nous connaîtrons l’évolution globale de 2011 avec les chiffres du prochain trimestre : ca risque de faire -encore, et encore, et encore- très mal. La troïka sera contente, pour elle, les chiffres sont bons, l’aspiration généralisée des économies grecques va bon train. 20/20 doivent se dire les 1%.

Mais bonne nouvelle, 2011 est passé. Finito. L’occasion de vraiment réfléchir aux bonnes résolutions de 2012. A moins qu’il ne soit pas vraiment utile d’utiliser la moindre nanoseconde de temps cerveau pour ce sujet, étant donné le peu de latitude laissée par l’austérité dans l’espoir d’une vie meilleure. Oublions les bonnes résolutions, ou plutôt, pensons à celles que les partis politiques grecs pourraient prendre. Notamment faire des coupes franches dans les financements publiques qu’ils reçoivent pour leur action -sans doute indispensable- envers leurs concitoyens : alors qu’un demi-million de grecs sont sans revenu, les partis politiques -sans exception-  continuent à profiter largement de l’argent des contribuables. Malgré la crise économique et la rhétorique des dirigeants, les partis politiques grecs ont empoché une augmentation de 6 millions d’euros en 2011 sous la forme de subventions de l’État : pour un total de 54.018.624 euros. Deux poids deux mesures. Enfin, plutôt, les mesures pour les contribuables et un gain de poids conséquent un petits fours pour la classe politique.


Alors non, nous n'allons pas la fermer !

Alors non, nous n'allons pas la fermer !

Dimanche 15 janvier 2012 Syntagma

 

Alors les indignés seront de retour. Ce dimanche 15 janvier, à 18h. Après s’être fait bien accueillir par la police grecque fin juin 2011 (2800 gaz lacrymos -périmés- en une seule journée – voir les photos de Syntagma de Juin), après s’être fait dégagé de la place Syntagma une nuit, à 4h du matin sous prétexte que « les tentes et la population qui manifestait nuisaient au tourisme dans la capitale », probablement plus que la police elle-même, qui avait, à l’époque, violenté grecs et … touristes. Pour se rendre compte de la « mauvaise action » des indignés, regardez les photos de Syntagma de mai dernier : on peut y voir du partage, de la joie, des échanges : ce qui, sans doute, aux yeux des gouvernants, n’est pas le bon exemple à suivre. Quand on observe le résultat dans l’éducation, on se dit qu’il est préférable, sans doute, pour certains, d’éviter d’être capable de réfléchir à l’avenir. Et pas qu’en Grèce…

Oui, après des mois d’absence, peut-être dans l’attente des résultats des actions du nouveau gouvernement, les indignés se sont -sur la place- fait rares. Cela n’a pas empêché des manifestations de grande ampleur, notamment lors du « jour du Non« . Mais la reprise -officielle- du mouvement est un signe : non, les grecs ne vont pas la fermer. Non, ils ne vont pas se laisser manger tout cru par les banksters. Le nouveau slogan 2012 est d’ailleurs explicite : « Alors Non… Nous n’allons pas la fermer! ».

A l’heure où la France perd -enfin officiellement- son triple A (non que cela soit une bonne nouvelle, mais ce triple A était déjà perdu de fait depuis octobre 2011 – voir ce billet d’Olivier Berruyer sur le sujet), les grecs ont une idée bien concrète de ce que cela implique. Ils le subissent déjà depuis de nombreux mois. Ils s’étonnent d’ailleurs encore de voir si peu de mouvement dans d’autres pays. En juin, on pouvait lire sur des banderolles : « Les français rêvent encore à Mai 68″. Le réveil risque d’être difficile.

Peut-être devrions nous apprendre le Moutza (simple ou double) et, comme les grecs, occuper ces places et lancer ces invectives de manière pacifique en direction de nos gouvernants qui nous ont assuré que notre note -d’une importance cruciale- ne serait pas remise en cause, pour finalement avancer que cela n’est pas -si- grave. Voir Les experts PAAaris, toujours chez Olivier Berruyer. C’est tordant !

Les indignés sont de retour. 2012 commence enfin. J’espère que le gouverneur technocrate actuel aura la présence d’esprit de ne pas utiliser tout le stock de lacrymos trop rapidement. Cela éviterait, comme en 2011, de voir un ministre préciser : « Cela nous a coûté 4millions d’euros pour refaire notre stock, et cet argent c’est la population grecque qui paye ». Oui, et quand elle paye le stock de lacrymo -qu’elle se prend sur le coin du nez-, c’est autant de livres qui ne sont pas envoyés dans les écoles (beaucoup les attendent encore…).

Bref : les indignés grecs sont de retour ! ! !

Et vous ?

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:19
Des "indignés" paralysent la circulation dans Rome

AFP

 

lalibre.be

Mis en ligne le 15/01/2012

 

Le mouvement parti d'Espagne pourrait reprendre de l'ampleur en Italie à la faveur de l'aggravation de la crise et des mesures d'austérité adoptées par le gouvernement de Rome.

Après avoir protesté samedi au Vatican, des "indignés" d'Italie et d'autres pays d'Europe ont paralysé dimanche la circulation dans le centre de Rome, réussissant à pénétrer dans le Colisée et moquant allègrement des dirigeants européens face à la crise financière.

La plupart des quelque 200 manifestants étaient partis en début d'après-midi de la place San Giovanni, dansant, tapant sur des tambourins et certains portant des masques. Ils avaient appelé leur manifestation "carnaval du système". Certains passants les accompagnaient, dansant et battant des mains avec eux. "Prends ta liberté, personne ne te la donnera", affirmait une affiche accrochée sur le chemin par les manifestants.

"Banque mondiale, nous ne payons pas votre crise", "chaque révolution naît de la désobéissance! Révolution pacifique!", proclamaient des pancartes brandies. Plusieurs d'entre eux ont réussi à entrer dans le Colisée, le monument le plus célèbre de la Rome antique, se mêlant aux touristes brièvement, avant d'en ressortir.

Sur la place de Venise, des "indignés" portant les masques aux effigies du président du Conseil Mario Monti, de la chancelière Angela Merkel et du président Nicolas Sarkozy, mimaient une scène d'échanges de baisers entre eux, à quelques jours du sommet des trois dirigeants, prévu vendredi à Rome. Le maire de Rome, l'ancien post-fasciste Gianni Alemmano, a demandé aux forces de l'ordre de mettre fin à l'agitation de quelque 200 "indignés", qui, dans le cadre d'une "manifestation non autorisée", "créent des difficultés pour les citoyens romains".

"Il ne suffit pas de se définir soi-même indigné pour bloquer impunément des rues et faire des incursions dans le Colisée", a-t-il dit. Samedi, la police romaine était intervenue de manière musclée contre une cinquantaine d'"indignés", notamment d'Espagne et de France, qui manifestaient sur la place Saint-Pierre pour contester le "pouvoir" du pape et la richesse du Vatican.

Le mouvement parti d'Espagne pourrait reprendre de l'ampleur en Italie à la faveur de l'aggravation de la crise et des mesures d'austérité adoptées par le gouvernement de Rome.

 

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:18

dimanche 15 janvier 2012


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Journée Mondiale de l'indignation. Les Indignés de Saint-Brieuc soutenait ce mouvement. Nous avons participé à notre manière par un assemblée populairedevant l'entrée principale du centre commercial "Les Champs" en clôturant cette journée par une action symbolique de réappropriation du lieu "la maison du Peuple" à Saint-Brieuc que nous souhaiterions voir réhabilitée pour de nouveau pouvoir accueillir "le Peuple"

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:13

14.01.2012

Une heure avec les indignés de Genève!

 


IMG_7781-ssssss1111.jpg14h00 devant le mur des réformateurs au Parc des Bastions début de l’assemblée générale. Pas de faire part ni d’invitation. Séance publique en marge de la Journée mondiale des assemblées populaires pour faire l’état des lieux, cueillir de nouvelles propositions et faire le suivi des recommandations et des projets à venir. Décontractée comme chez les scouts, une douzaine d’indignés dont le gérant de ce blog a formé un cercle et a pris place à même le sol. Que cela  ne déplaise au Maire de Genève, Pierre Maudet et à tous les empêcheurs de tourner en rond, le mouvement des indignés a encore de beaux jours devant lui. Certes, il y a eu des moments de flottement et un peu d’essoufflement mais la résistance continue. L’ordre du jour est de débattre du dernier article de la Tribune de Genève consacré aux indignés suite à leur lettre adressée au Conseil administratif de la Ville de Genève le 8 janvier dernier. Pendant une heure ce sujet n’a été que très peu évoqué. Il y a d’autres urgences comme par exemple organiser la riposte médiatique contre l’exagération des dégâts occasionnés dans le Parc des Bastions ou encore s’occuper comme il se doit de l’accueil des indignés vaudois qui feront le déplacement demain à Genève. Ce que j’ai retenu de ce rassemblement c’est la détermination de ce groupe d’hommes et de femmes qui veut donner à ce mouvement un nouvel élan. Après la résistance et l’indignation place aux propositions, il y va de la survie des indignés de Genève!

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Et demain est un autre jour!

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:07
Le Chant Des Indignés par les atelier chant "CROQUE-NOTE" 19 décembre 2011 Neuilly en Thelle


 

 

Ajoutée par philippeRICHEUX le 13 janv. 2012

Le chant des indignés (Catherine et Philippe Richeux)

Des voix qui disent
Des voix qui osent
Des voix qui grondent
Plus fort que les bombes,
Des voix sans honte
En chœur affrontent
Le fracas du monde
Entends le chant des peuples indignés
Clameur muette
Ferveur secrète
Cent mille murmures
Plus haut que les murs
L'espoir qui marche
Dans le vacarme
Plus fort que les larmes
C'est un cri une clameur muette
Le calme précède la tempête
Entend, entend monter le murmure
Plus haut que les murs, que les murs
Un espoir plus fort que le mépris
C'est un chant d'espoir pour aujourd'hui
Plus fort que les larmes
Entends le chant des peuples indignés
Cent mille étoiles
Tissent une toile
Cent mille lueurs
Plus fort que la peur
Le chant des hommes
Le chant des femmes
Plus fort que les armes
S'étend sur la toile un chant choral
A l'unisson des hommes et des femmes
Cent mille voix qui chantent en chœur
Plus fort que la peur, que la peur
Un espoir plus fort que le mépris
C'est un chant d'espoir pour aujourd'hui
Plus fort que les armes
Entends le chant des peuples indignés
Des voix qui disent
Des voix qui osent
Des voix qui grondent
Plus fort que les bombes,
Chanter encore
Chanter toujours
Et se lever pour... ...Retrouver la fierté de s'indigner

 

http://www.youtube.com/watch?v=kUmAcw0jW10&feature=player_embedded#!

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 18:01
Marianne - Pierre Chantelot et Francis Daspe - Tribune | Dimanche 15 Janvier 2012 à 12:01 | Lu 2476 fois

 

La libéralisation de l'enseignement renforcée pendant le mandat de Sarkozy porterait atteinte à la qualité de l'enseignement et de l'éducation. C'est ce qu'expliquent Pierre Chantelot et Francis Daspe, qui craignent l'émergence d'une « école à plusieurs vitesses ».



(Urgence école en solde - Wikimédia - TwoWings - cc)
(Urgence école en solde - Wikimédia - TwoWings - cc)
Depuis plus de quinze ans, un changement sans précédent du métier d’enseignant est à l’œuvre. Il résulte des préconisations libérales qui n’ont de cesse de démanteler le système public d’éducation pour le livrer sans vergogne aux appétits privés. Les vœux du président-candidat Sarkozy à la communauté éducative le 5 janvier 2012 à Poitiers témoignent d’une accélération fulgurante. Le triptyque autorité, autonomie et flexibilité est convié à cet effet.
Comme pour l’université avec la LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités), l’autonomie serait donc la solution idéale permettant de résoudre les problèmes pour tous et partout. Si le système éducatif fonctionne mal, c’est qu’il n’est pas assez autonome. L’autonomie ne doit pas être réduite à sa seule dimension budgétaire. C’est un processus permettant la mise sous coupe non seulement financière mais aussi intellectuelle de la sphère éducative et l’accroissement des inégalités avec une école à plusieurs vitesses. Après l’université, au tour des autres cycles de l’éducation nationale d’être pris comme cible.

La restauration de l’autorité des maîtres dans l’école publique passe pour Nicolas Sarkozy par la copie du modèle de l’école privée où ce sont les équipes dirigeantes qui choisissent leurs enseignants. Cette autonomie n’est ni plus ni moins qu’un chantage pervers envers la communauté éducative : elle doit obéir, sinon c’est la porte. C’est là clairement l’utilisation pernicieuse d’un mode managérial ouvrant la voie au règne des petits chefs.

+ d'autonomie = + d'inégalités

Plusieurs universités sont passées sous la tutelle du rectorat après avoir vu leurs budgets en déficit. C’est la réalité de la LRU et de l’autonomie. Pour les collèges et les lycées, l’autonomie se traduira par des changements destructeurs sans précédent.

Les plus riches établissements des centres-villes seront les gagnants de la mise en concurrence. Ils se développeront en attirant des enseignants qui accepteront toutes les conditions de travail : mise sous tutelle des pratiques et des contenus pédagogiques, modulations du service,  changement de la matière enseignée, etc. Dans le même temps, lycées et collèges des secteurs populaires verront partir leurs enseignants et leur budget, prélude pour certains d’entre eux à leur fermeture.

L’autonomie budgétaire va de pair avec le désengagement de l'État ; elle constitue une entreprise de destruction des libertés pédagogiques et de démantèlement des cadres réglementaires, en terme de recrutement ou de diplômes. Le but est clair : casser tous les cadres nationaux qui garantissent le maintien de l’ambition d’égalité et démanteler par la même occasion les statuts des personnels.

Les enseignants exercent un métier d’intellectuel se situant au cœur de la construction des processus d’apprentissage. L’exigence d’un master 2 pour enseigner aurait pu signifier une volonté d’élévation du niveau disciplinaire et de qualification. Or ce fut un marché de dupe. La casse de la formation d’enseignants jetés, sans expérience, sur le terrain a mis un coup d’arrêt brutal aux rêves de nombreuses vocations.

La dévalorisation du métier d'enseignant

Le développement de l’émancipation intellectuelle doit être le garant de la conception de cours en toute liberté pédagogique. C’est pourquoi les contenus des masters d’enseignement doivent être en prise directe avec la recherche universitaire, posséder un contenu disciplinaire fort et une formation contextualisée indispensable à la mise en pratique de savoirs théoriques.

Mais c’est le contraire qui est visé : l’enseignant est progressivement amené, contre sa volonté, au rang de prestataire de service devant utiliser des mallettes pédagogiques toutes faites et vendues à prix d’or par des entreprises privées. L’avalanche des réformes au lycée conduit au final à déstabiliser les équipes pédagogiques et à casser le moral des enseignants. C’est un véritable travail de sape pour dévaloriser le métier d’enseignant.

A travers ce bouleversement radical du métier d’enseignant et des missions dévolues à l’école de la République, c’est une nouvelle vision de la société que la droite veut promouvoir. Une société fondée sur le renoncement, la concurrence et la marchandisation, aux antipodes de notre volonté de mettre au plan de nos préoccupations l’égalité, l’émancipation et « l’humain d’abord ».
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