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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:37

 

 

Rue89 - PERVERSION 07/01/2013 à 16h57
Elsa Fayner | Journaliste Rue89

 


 

Une scène de la série « Bref, j’ai eu un job » (Capture d’écran)

C’est l’une des rares mesures du gouvernement pour lutter contre le chômage. Les emplois d’avenir doivent permettre aux services publics et à certaines entreprises du privé de recruter 150 000 jeunes à l’horizon 2014, dont 100 000 d’ici la fin 2013.

Mais dans le Var, déjà, six jeunes de moins de 26 ans ont vu leur emploi d’avenir rompu par la Caisse d’allocations familiales (CAF) trois semaines après leur prise de fonction en tant que téléconseillers, révèle le quotidien Var Matin.

« Un sentiment d’amertume et d’injustice », pour eux. Comme Lydia, 25 ans, interrogée par RMC :

« J’ai quitté un CDI pour cet emploi. Lors de la signature des contrats, le directeur nous a fait un très beau discours, il nous a dit qu’on allait être une grande famille, qu’on était dix-huit, et qu’on serait dix-huit au bout des trois ans. Il nous a parlé des possibilités de faire des formations complémentaires, pour progresser, et ce n’est pas le cas du tout. »

Des jeunes jugés pas assez compétents

Dix-huit jeunes ont été embauchés pour répondre aux usagers sur la plateforme téléphonique de la CAF. Mais, pour six d’entre eux, l’employeur a décidé de rompre la période d’essai, qui devait durer un mois.

Motif : pas suffisamment compétents. Un problème de « marge de progression » et de « potentiel », avance la direction de la CAF Var, contactée par Rue89 :

« C’est un métier qui requiert des compétences spécifiques : savoir-faire relationnel et rédactionnel, maîtrise d’outils informationnels et aisance orale. Ce métier nécessite également une connaissance générique de 15 000 règles de droits. »

Un dispositif pourtant pour les peu qualifiés

Problème : les emplois d’avenir sont destinés aux jeunes peu qualifiés, « éloignés de l’emploi, en raison de leur défaut de formation ou de leur origine géographique ».

Et le contrat s’accompagne de l’obligation, pour l’employeur, de former le jeune salarié :

« Le jeune est placé en capacité d’effectuer un parcours de formation permettant d’acquérir des compétences professionnelles. »

Une formation suffisante ?

La CAF estime avoir tenu l’engagement :

« Durant trois semaines, les dix-huit personnes recrutées ont été épaulées pour leur prise de fonction. »

Pour la direction de la CAF du Var, il était difficile de poursuivre la formation au-delà :

« Le dispositif ne propose qu’un mois de période d’essai. Après, c’est un pari que vous faites. Si vous vous apercevez que le salarié n’a pas les compétences, malgré la formation, vous ne vous pouvez plus vous en séparer. »

Or, pour Michel Abhervé, qui enseigne l’économie sociale et les politiques publiques, c’est un accompagnement beaucoup plus long qu’il faut envisager pour les emplois d’avenir : leur progression « n’est pas une affaire de semaines, mais de mois et peut-être d’années », estime-t-il sur son blog.

Pour recruter des plus diplômés ?

La CAF compte maintenant leur trouver des remplaçants. Avec quel niveau de formation ?

Pour le chercheur Michel Abhervé, il convient de voir si, « dans le fonctionnement actuel et futur des CAF, il existe des besoins qui pourraient être pourvus par des jeunes de faible qualification ». Ce dont il doute :

« Cette démarche s’inscrirait à l’opposé exact du mouvement continu d’élévation du niveau de formation des personnes embauchées dans le réseau CAF, où le niveau bac est maintenant considéré comme le minimum et le Bac+2 devient de plus en plus la norme minimale pour les recrutements. »

Un risque de perversion du dispositif

Au-delà du cas des CAF, Michel Abhervé s’inquiète donc pour le dispositif dans son ensemble :

« Le pire serait que, pour répondre à des besoins indéniables, on pervertisse la logique fondatrice des emplois d’avenir en élevant massivement le niveau des jeunes concernés. »

Il n’y aucune inquiétude à avoir, répond la direction de la CAF du Var :

« Ce n’est pas une question de dispositif, il nous a satisfait dans les deux tiers des recrutements et, nous l’espérons, pour les remplaçants. Mais nous allons retravailler les critères de sélection. »

Un dialogue de sourds.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:32

 

Rue89 - Santé & Travail 08/01/2013 à 11h38
Isabelle Mahiou | Journaliste

 

 


Au centre de répartition téléphonique de France Télécom de Brune, en 2007 (CAPMAN VINCENT/SIPA)

 

Combien d’appareils contenants des éléments radioactifs ont-ils été installés dans le réseau et les centraux téléphoniques de France Télécom ? 20 millions ? 80 millions ? Et combien en reste-t-il ? Mystère.

Une chose est sûre, en revanche : l’opérateur n’a jamais vraiment pris la mesure du risque que pouvaient présenter ces petits appareils, les parasurtenseurs, destinés à éviter les surtensions sur les lignes, pas plus qu’il n’en a informé ses agents et n’a dispensé des consignes de protection.

Making of
Cet article a été initialement publié dans le magazine Santé & Travail (janvier 2013). Rue89 a été gracieusement autorisé à le reproduire. Elsa Fayner

Or, à plusieurs reprises ces vingt dernières années, des alertes ont été lancées en divers sites de l’entreprise sur un nombre paraissant anormal de salariés atteints d’un cancer.

Quatre agents décèdent à Saint-Nazaire

Au centre de construction des lignes de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) tout d’abord. Entre 1989 et 1995, quatre agents décèdent d’un cancer, deux autres sont atteints.

La CFDT PTT de Loire-Atlantique dépose plainte contre X pour empoisonnement. Elle met aussi en cause la politique de sécurité de l’entreprise sur la gestion des parasurtenseurs radioactifs, « jetés sur des tas de ferraille ».

 


La une de Santé & Travail de janvier 2013 

 

Le groupe confiera en 1995 une étude épidémiologique à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dont les résultats seront publiés en… 2003.

En 1998, à Lyon, un médecin de prévention, qui enquête sur une « épidémie » de cancers du sein dans un service d’accueil, découvre « fortuitement » que les salariées ont travaillé dans des centraux où elles manipulaient des parasurtenseurs radioactifs, qu’elles portaient dans leur poche de poitrine.

Il réalise une étude qui relève un risque de contamination par du radium 226 et préconise un recensement exhaustif, une évaluation et un retrait des matériels. Sans effet.

Cinq techniciens atteints de tumeur à Riom

La question ressurgit en Auvergne, à Riom-ès-Montagnes : en 2006-2007, sur les six techniciens ayant travaillé sur ce site, cinq présentent des tumeurs.

Après enquête, le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) fait jouer son droit à expertise.

Via la CGT, il sollicite aussi la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) pour analyser des parasurtenseurs qu’il a repérés. L’étude fait état de risques non négligeables.

Des substances radioactives

Ce faisant, le CHSCT Auvergne a ouvert une brèche. Celui de l’Hérault découvre ainsi l’existence des substances radioactives et vote en 2010 une expertise, sur le même modèle, après avoir constaté de nombreux cancers sur deux sites, à Béziers et Bédarieux.

Les expertises, menées par le cabinet Secafi, pointent un cumul d’expositions à des cancérogènes, dont les rayonnements ionisants.

Les premiers concernés sont les techniciens intervenant dans les centraux et les agents des lignes. Ils ont manipulé pendant des années ces parasurtenseurs, électrodes enfermées dans une enveloppe étanche contenant un gaz et des éléments radioactifs.

Jusqu’en 1978, année où ils sont interdits, les modèles en verre au radium 226, connu pour sa grande toxicité, ont été massivement utilisés. Puis ont dominé ceux au tritium, remplacés à leur tour par des appareils non radioactifs. Mais les différents modèles ont coexisté, puisqu’on trouve encore d’anciennes ampoules dans les boîtes de raccordement sur les lignes ou en stock, ou sous l’arrivée des câbles.

Dans les poches, entre les lèvres..

Dans les centraux, les techniciens travaillaient à proximité et au contact de ces composants sur les répartiteurs, murs de têtes de câbles d’où partent les lignes d’abonnés, chacune dotée de deux parasurtenseurs. Yves Le Dain, membre CGT du CHSCT de l’Hérault, explique :

« Un petit central à 5 000 abonnés contient 10 000 parasurtenseurs, mais en zone urbaine, certains en comptent 50 000, signale. Chaque intervention sur une ligne implique d’en manipuler, toujours de très près, les plus petits mesurant 15 millimètres. Le changement des modèles en verre se faisait à la pince, mais se terminait souvent à la main parce qu’ils se cassaient.

On en avait toujours à proximité : dans des bocaux sur les bureaux, sur des étagères, dans les poches, ainsi qu’entre les lèvres quand il fallait les changer juché sur une échelle. »

« Ils provoquent de la friture »...

Dominique Enjalbert, ancienne secrétaire CGT du CHSCT de l’Hérault, se souvient aussi de pics d’activité lors d’une campagne d’enlèvement des modèles en verre dans la décennie 1990, « sans autre information que “ils provoquent de la friture”. »

Sur le réseau, à l’extérieur, les parasurtenseurs se trouvent dans des boîtes, sur les poteaux, à l’arrivée chez l’abonné. Les agents en ont toujours un stock dans la voiture et quelques-uns dans les poches. Ils les manipulent fréquemment. Franck Refouvelet, membre CGT du CHSCT Auvergne précise :

« Tout incident sur une ligne demande de les tester. Il y a également des campagnes de contrôle systématique. »

Là aussi :

« Souvent les modèles en verre se cassaient quand on les retirait à cause de la corrosion. »

...et des contaminations internes ?

Entre contact direct avec des objets radioactifs, qui peuvent fuir ou se casser, et présence dans des locaux où des dizaines de milliers de parasurtenseurs sont susceptibles d’émettre des quantités significatives de rayonnements, les contaminations ne peuvent être exclues.

Pour Jean-Claude Zerbib, ancien ingénieur en radioprotection :

« L’absence de toute formation des agents aux risques présentés par les rayonnements ionisants a pu conduire à des contaminations au radium 226 par des dispositifs fuyards ou brisés. Ces fuites ont été mises en évidence lors d’une expertise de la Criirad.

On ne peut exclure l’existence de contaminations internes : si la main est souillée, tout ce qu’elle touche ensuite est contaminé et peut passer dans l’organisme. Sans compter l’inhalation de tritium ou de radon généré par le radium. »

L’hypothèse d’une irradiation n’est pas non plus à rejeter dans les centraux, pour les périodes antérieures aux campagnes d’enlèvement des années 80-90.

Il existe bien un lien avec les cancers

Mais pour évaluer le niveau d’exposition des salariés, il faut pouvoir préciser la façon dont ils ont manipulé les parasurtenseurs, la fréquence, la durée et les conditions d’utilisation…

Les reconstitutions de parcours d’expositions de salariés atteints d’un cancer, effectuées par le Giscop 93 dans le cadre des expertises de Secafi, éclairent cet aspect. Sur douze techniciens et neuf agents des lignes de l’Hérault, l’expertise conclut que :

  • une majorité de cancers peut être associée à des rayonnements ionisants ;
  • les autres à une polyexposition (amiante, hydrocarbures polycycliques aromatiques, arsenic, acides forts, trichloréthylène).

Il reste que, faute de traces dans l’entreprise des différentes activités et expositions, « si l’un de nous tombait malade, il n’aurait aucune possibilité de faire le lien avec son parcours professionnel », constate Yves Le Dain, qui réclame des fiches d’exposition et des attestations d’exposition aux rayonnements ionisants.

Mais pour l’entreprise, le risque n’existe pas

Mais pourquoi France Télécom fournirait-il de tels documents, puisque pour l’entreprise le risque n’existe pas ?

Une note de 1974, qui prescrit d’enterrer les ampoules fuyantes avant expédition à un organisme habilité à les détruire, dit que :

« La radioactivité dégagée par les parafoudres contenant du radium est inférieure à celle constatée sur les montres-bracelets à écran lumineux. »

Une autre, de 1999, en référence à une analyse de l’Office de protection contre les rayonnements ionisants (Opri), évoque la possibilité d’une exposition par inhalation en cas de bris et conseille le port de gants et d’un masque, mais envisage une élimination des matériels « au fil de l’eau ».

Enfin, en 2001, une note suggère des analyses pour évaluer le risque et l’élaboration d’une procédure de démontage-entreposage avec l’Opri et l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Tout en soulignant que :

« Le risque sanitaire est négligeable pour les personnels susceptibles de séjourner à proximité. »

L’entreprise choisit ses études

Il faut dire que les études commanditées par France Télécom ne sont pas alarmantes. Celle de l’Inserm, présentée au CNHSCT en 2003 et portant sur plus de 100 000 hommes ayant travaillé entre 1978 et 1994, ne retient pas l’hypothèse d’une origine professionnelle des cancers.

Même si elle montre qu’il existe un risque élevé de décès chez des agents de lignes pour les cancers de l’os et des cartilages – typiques des contaminations internes par le radium 226 – et significatif pour des cancers de l’appareil digestif et des poumons, organes radiosensibles !

En 2010, un rapport d’évaluation de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) conclut à l’absence de risque de cancers radio-induits. Les doses reçues par contamination seraient très faibles.

La direction du groupe par la voix de Jean-Marie Montel, délégué régional Auvergne, estime que :

« Les études de l’Inserm et de l’IRSN ont conclu qu’il n’y avait pas de danger. Il n’y avait pas de raison d’engager une démarche volontariste de retrait. »

Ce faisant, France Télécom ne tient visiblement pas compte d’autres études, telle celle faite en interne à Lyon en 1998, ou des mesures de la Criirad et de l’Institut de physique nucléaire de Lyon (IPNL) arrivant à des conclusions contraires sur la réalité du risque.

Les éléments radioactifs circulent toujours

Cela n’a pas empêché l’inspection du travail de la Haute-Loire de dénoncer les manquements de France Télécom à ses obligations.

Fin 2010, elle a mis en demeure l’unité d’intervention Auvergne de procéder à une évaluation des risques liés aux parasurtenseurs radioactifs, de prendre des mesures de prévention et de retirer les matériels. La direction a engagé un travail de recensement et d’enlèvement, non sans avoir contesté la décision.

Le département est pilote pour cette opération. Et il n’est pas sûr qu’elle se reproduise à l’identique dans toutes les régions, car elle est lourde. En 2012, une équipe a passé au crible les centraux et le réseau, établi des relevés caractérisant les boîtes, préalable au démontage et à l’évacuation vers des sites sécurisés avant tri par l’IRSN et acheminement vers l’Andra.

Au total, 1 600 boîtes et 32 000 parasurtenseurs devaient être récupérés, « soit environ 250 000 pour la région », indique Yves Colombat, membre du CHSCT Auvergne. Il y aurait donc bien plus de parasurtenseurs radioactifs dans l’Hexagone que le petit million avancé par le groupe :

« En s’appuyant sur d’anciens plans, on peut déduire qu’il y en avait dix fois plus dans les années 70 et 80, rien que pour le réseau ! »

Où sont-ils passés ? L’accord avec l’IRSN d’assistance à la gestion des parasurtenseurs à éliminer date de 2009. Pour Jean-Marie Montel :

« Le dossier est connu depuis 1999. Il y a eu des débuts de collecte, des stockages sans vraie maîtrise, mais l’absence de filière avec l’Andra pour ces objets nous a bloqués pendant plusieurs années. »

Les consignes antérieures d’élimination ont été inégalement appliquées : en Languedoc-Roussillon, aucun historique d’installation et de retrait n’a pu être fourni à l’expert. D’autre part, les témoignages des pratiques longtemps en vigueur font craindre que beaucoup ne soient partis à la poubelle. Si c’était le cas, plusieurs millions de ces objets auraient ainsi été disséminés dans la nature.

 

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:21

 

 

 


Près de 90 % des diamants bruts sortis de terre passent par la ville indienne de Surat, pour y être taillés et polis. Les pierres issues de zones de guerre s'y mêlent aux autres sans garde-fou, écrit le magazine "Foreign Policy".

 

 

 

AFP PHOTO/Indranil MUKHERJEE

A Surat, chef-lieu du district indien du Gujarat, un habitant sur dix coupe, taille, transporte, achète ou vend des diamants. Depuis deux décennies, cette ville est devenue l'une des plus importantes places diamantaires au monde : plus de 90 % des diamants bruts sortis de terre, où que ce soit à travers le monde, y sont polis. Les plus petites pierres, surtout, dont la taille est ici rentables, grâce à une main-d'œuvre bon marché.

L'autre spécialité de Surat, ce sont les pierres illégales, issues de zones de guerre. Dans un reportage édifiant, le magazine américain Foreign Policy a remonté la filière indienne du diamant, montrant en quoi les garde-fous prévus par l'industrie contre ces "pierres de sang", qui n'ont jamais tout à fait fonctionné dans d'anciennes places bien policées comme Anvers, n'ont plus court en Inde.

A Surat, le bureau des inspecteurs chargés de repérer ces pierres compte en tout et pour tout… sept employés, qui vaquent entre quatre murs défraîchis, écrit le magazine.  Ces policiers sont chargés de vérifier le "passeport" censé accompagner chaque lot de pierres, de la mine à l'acheteur.

Ces papiers d'identités ont été adoptés par l'industrie en 2000, suivant le processus dit de Kimberley. Il s'agit d'une simple feuille de papier donnant le pays d'origine et la destination du lot de pierres, sa valeur, le nombre de carats total, un numéro de série et quelques signatures. Ce document "est à peu près aussi facile à falsifier qu'un bon vieux permis de conduire," écrit Foreign Policy.

Notamment parce qu'il ne mentionne que le nombre total de carats d'un lot. Or, la taille enlevant jusqu'à 50 % des carats d'une pierre, rien n'empêche un malfaiteur d'ajouter ou de retrancher discrètement des diamants taillés dans un lot de diamants brut, et inversement, afin de mélanger quelques pierres sales à d'autres propres.

A Surat, on gère une telle quantité de pierres, parfois de taille infinitésimale, dans des échoppes employant un, deux ou plusieurs milliers de personnes, les pierres changent tant de fois de main dans des marchés de rue, sans paperasse, sur une simple poignée de main, que les certificats n'y ont plus court. Quelque 35 tonnes de diamants bruts passent en ville chaque année pour y être taillés et polis, mais moins de deux tiers arrivent par voie légale, selon une enquête du journaliste Yagnesh Mehta pour le Times of India. Les diamants de sang qui arrivent sans passeport en ville se fondent dans les lots de ceux qui ont perdu le leur.

 

Vente aux enchères. Les autorités indiennes vendent, à un prix largement inférieur à celui du marché, les pierres illégales saisies à Surat. Ceux qui souhaitent placer une offre peuvent s'enregistrer en ligne. Les gains sont versés au Trésor indien.

 
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:09

 

Le Monde.fr avec AFP | 08.01.2013 à 16h33 • Mis à jour le 08.01.2013 à 16h48

 

 
En octobre, le groupe avait annoncé un bénéfice en hausse de 27 % sur l'ensemble de l'exercice 2012.

Le groupe d'agrochimie Monsanto a annoncé mardi 8 janvier un bénéfice trimestriel presque triplé sur un an à 339 millions de dollars, bien meilleur qu'attendu, grâce à un bond de ses ventes d'OGM de maïs et de désherbants et pesticides. L'action s'envolait de 4 % à 99,75 dollars lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle.

Le bénéfice net part du groupe du premier trimestre de l'exercice décalé de Monsanto, achevé le 30 novembre, est ressorti à 62 cents par action hors éléments exceptionnels, alors que les analystes n'attendaient que 37 cents. Le chiffre d'affaires a bondi de 21 % à 2,9 milliards de dollars, également mieux que les 2,6 milliards prévus par les analystes.

En octobre, le groupe avait annoncé un bénéfice en hausse de 27 % sur l'ensemble de l'exercice 2012, mais une perte doublée au quatrième trimestre, des résultats décevants à cause d'une hausse des dépenses et de ventes en baisse dans les semences transgéniques.

 

 27 % DE PROGRESSION DES VENTES DE SEMENCES DE MAÏS

Au vu de son bon début d'année, le groupe a relevé ses prévisions pour l'ensemble de 2013, entre 4,30 et 4,40 dollars de bénéfice ajusté par action contre 4,18 à 4,32 dollars auparavant, ce qui le "positionne pour une troisième année consécutive de forte croissance des bénéfices". Cela reste toutefois inférieur aux prévisions des analystes, qui tablaient jusqu'ici pour l'exercice sur 4,43 dollars en moyenne.

En termes de produits, les ventes de semences de maïs ont progressé de 27 % à 1,1 milliard de dollars, celles de soja ont reculé de 4,5 % tout comme celles de coton, et celles de légumes sont restées inchangées. Les activités de pesticides et désherbants ont bondi de 30 % à 1,184 milliard de dollars.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:40

 

 

Le Monde.fr | 08.01.2013 à 12h59 • Mis à jour le 08.01.2013 à 17h11 Par Alexandre Léchenet

 

 

Alors que le DAL et Jeudi noir ont récemment investi un nouveau bâtiment dans le 10e arrondissement de Paris, la pression s'accentue sur le gouvernement, confronté aux associations qui réclament une accélération des réquisitions promises par Cécile Duflot avant la fin de 2012.

Combien existe-t-il de logements vides en France ? A Paris, près de 7 % des logements sont vacants, selon le dernier recensement de l'Insee, établi en 2009. La carte ci-dessous présente leur proportion par arrondissement : (*visible sur le site du Monde)

 

Cependant, ces logements ne sont pas tous ouverts à la réquisition par les pouvoirs publics – réquisition permise par la loi, mais très peu appliquée dans les faits. D'une part parce qu'ils ne sont pas tous vides sans raison : selon l'institut de la statistique publique. Le logement peut ainsi être proposé à la vente ou à la location en attente d'occupation, de règlement de succession ou encore de travaux. Dans ces différents cas, le logement n'est pas réquisitionnable.

Le logement peut enfin être "gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire" – par exemple, un logement très vétuste impossible à louer en l'état et qui nécessiterait de très importants travaux de mise aux normes à faire – et n'est donc pas non plus réquisitionnable. 

Par ailleurs, les chiffres de l'Insee ne concernent que les logements, mais de nombreux autres bâtiments peuvent être concernés. Les associations de défense des mal-logés comme Jeudi noir ou Droit au logement ont ainsi investi des bureaux, ou encore une maternité.

Dernière difficulté pour les pouvoirs publics : ces bâtiments peuvent enfin être ardus à localiser. C'est ainsi que, le 20 décembre, le préfet de la région Ile-de-France avait annoncé avoir identifié seulement 44 bâtiments vacants susceptibles d'être réquisitionnés à Paris.

 

 6,8 % DE LOGEMENTS VIDES EN MOYENNE EN FRANCE

Un peu plus de 100 000 logements sont déclarés vacants à Paris. La situation est diverse selon les arrondissements, entre le 13e, avec 5,2 % de logements vacants, et le 8e arrondissement qui en compte 12,5 %.

Au niveau national, la moyenne est de 6,8 %. Les Abymes (Guadeloupe, 60 000 habitants) est la ville comptant le plus de logements vacants dans les 100 plus importantes villes de France, suivie par Béziers (Hérault) et Tarbes (Hautes-Pyrénées).

 

Fin décembre, la ministre du logement, Cécile Duflot, a demandé aux bonnes volontés de signaler aux préfectures les bâtiments ou logements vacants dont ils auraient connaissance. "Il est certain qu'il existe aujourd'hui du patrimoine – des anciens logements d'instituteurs, anciens bâtiments d'habitation de ministères ou de grandes entreprises – qui sont inoccupés et peuvent être mis à disposition", a-t-elle déclarée le 27 décembre à Mérignac.

En parallèle, la ministre avait demandé aux préfets des régions où la situation du logement est la plus critique (Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur) d'être en mesure "de procéder à des réquisitions d'ici à la fin de l'année [2012]".

 

Lire à ce sujet : Réquisitions de logements vides : Cécile Duflot plaide la patience

Alexandre Léchenet

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:25

 

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samedi 26 janvier 2013, par zadist

 


Salutation !

Nous sommes un petit groupe basé-e-s a la Chateigne depuis la grande manif’ à avoir ressenti le besoin de lancer une dynamique d’action non-violente, car pour nous la force stratégique de ces actions completerait des formes d’actions moins non-violentes, ou plus combattives. Ce n’est pas que l’on desapprouve les autres formes d’actions, nous sommes pour les initiatives mais bien parce que la non-violence a certains avantages stratégiques, elle est féderatrice, elle permet au plus grand nombre d’agir, et nous permet de toucher des gens qui nous seraient autrement fermés. Elle est donc bienvenue dans une lutte que nous voulons générale et contagieuse.

La prochaine action que nous proposons est la “Journée internationale de dénonciation des violences d’état sur la place publique”. Cette journée sera le 26 janvier. Nous lançons donc un appel dans toutes les villes de france et d’ailleurs, à tous les comités et associations qui se sentent concernés, à manifester dans un esprit de convivialité, contre les violences d’état, de toutes natures. Evidemment nous dénonçons, chacun, les violences qui nous touchent ou que nous subissons, ici, donc, la répression policière, mais élargissons ! Aux violences institutionelles, à toutes les discriminatons, homo, femmes, sans-papiers, et à toutes les minoritéspour lutter ensemble contre un formatage nefaste qui nous montent les uns contres les autres par la peur, peur de l’inconnu, peur de manquer ect...

On vous invitent donc tous et toutes à laisser parler votre imagination pour créer des expos, diffusions de témoignages et autres actions toutes plus inventives, destabilisantes et drôles les une que les autres.

Car méfions nous comme nous dit Noam Chomsky “Tout état est violent par nature”, effectivement la lobotomie et l’endocrinement sont des violences bien plus viles et difficiles à combattre que la force.

Le 26 janvier, donc, dans à peu près 20 jours, dans le monde entier des voix s’élèveront pour lutter contre des violences que l’on oublie trop souvent alors allez, venez et faisons ensemble plus de bruit que ce manifestizad.

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:19

 

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vendredi 18 janvier 2013, par zadist

sur indymedia Nantes

 

 

18 et 19 Janvier : deux jours d’actions contre Vinci

La société Vinci, sous ce nom ou de nombreux autres, est un monstre de l’aménagement des territoires. Autoroutes, parkings, aéroports, infrastructures électriques, tous les grands travaux impériaux sont autant d’occasion de se remplir les poches. Eurovia, Cofiroute, Cegelec, GTM, entre autres, en sont des filliales. Sous la forme d’AGO (Aéroport Grand Ouest), c’est Vinci toujours qui rachète la ZAD, organise la destruction de nos lieux de vie, exproprie les paysans et projète de noyer sous le béton et les avions les 2000 ha de bocages que nous avons décidé de défendre.

Que vienne le temps de la riposte !

Lors de la réunion des comités de soutien à Notre Dame des Landes en décembre dernier, deux journées d’actions contre Vinci ont été décidées. Tous les moyens et types d’actions sont à penser, en fonction de votre nombre, vos pratiques et votre détermination. Péages gratuits avec récolte de fonds pour la lutte, blocages de chantiers, actions nocturnes, saccage de restoroutes, sabotage de parcmetres et bornes de parking, tags, manifestations, occupations de locaux, et place à votre imagination !

Quelques rappels cependant :

FAITES GAFFE A VOUS ! Cela ne veut pas dire de respecter la loi, mais attention aux caméras et à vos téléphones, prenez le temps de faire des repérages, discutez bien avant de qui se sent capable de quoi, penser à assurer vos arrières juridiquement, bref pas de gâchis inutile... Vnci n’est pas à convaincre, ils savent très bien ce qu’ils font. Frapper Vinci, c’est attaquer son fonctionnement, ses infrastructures, ses profits. Ce qui n’empèche pas d’informer et généraliser des pratiques.

Il reste peu de temps, préparez vous, soyons là où ils ne l’attendent pas, frappons fort.

Pas un sous pour Vinci !

En parrallèle des actions de groupe, lancement d’une campagne pour ces mêmes journées, sur le thème “pas un sous pour Vinci”. Ceci est un appel à tous les comités à utiliser leurs réseaux, sortir des tracts et autocollants, utiliser la presse locale et tous les moyens de diffusion accessibles. Que partout pendant deux jours se généralise ce geste simple : sortir de sa voiture, lever la barrière de parking ou de péage, passer sans payer. Éventuellement tenir la barriere pour ceux qui suivent. Coller un appel à faire de même à la place des fentes à carte bleue. Les faire crouler sous le nombre de fraudes, pour qu’ils ne puissent pas poursuivre chacun.

Pour la liste des filliales de Vinci, des nouvelles de leurs chantiers et de l’opposition, etc : Le blog Stop vinci

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:17

 

 

http://zad.nadir.org

 

mardi 8 janvier 2013, par zadist

 


Plusieurs mois déjà avant les vagues d’expulsions des maisons occupées, de joyeux fous avaient pris place sur les ondes de Vinci, radio route 107.7. Là ce n’est pas des eaux internationales que l’on émet, mais bien d’un territoire escamotant les attentes des gouvernants. Aujourd’hui la radio est une des armes dont en « zadie » on se revêt au quotidien. Les postes radios sont disséminés au quatre coins de la zad, ici dans une cuisine, là sur une barricade, ailleurs on cale son autoradio sur la fréquence aux abords de la zone afin de connaître les positions de la police. Au même titre que la zone qu’elle couvre, on ne peut la confondre, dès la première seconde nous nous reconnaissons, les mots et les sons qui en émergent sont d’un contraste éclatant d’avec le reste de la bande FM.  De plus en plus, l’idée est en chemin que radio klaxon doit densifier sa capacité à impulser du mouvement en « zadie ». Tout d’abord, à l’intérieur même de son centre de gravité, le désir se fait sentir que la radio peut être un des outils pour mettre en lien les groupes d’amis, les habitants de longue date, les comités locaux de passage, les paysans etc... Ensuite, à l’extérieur, ce sont les différentes ramifications de la « zadie » nationales et européennes qui par l’intermédiaire de la radio peuvent discuter et s’écouter. D’ores et déjà elle n’est plus seulement le relais des déplacements ennemis car de nouvelles manières de déployer une pensée s’expérimentent et se partagent, on se donne des rendez-vous, d’ici résonnent des textes de là-bas et l’on diffuse allègrement la musique qui nous donne des ailes. Pour continuer ce mouvement, avec la même attention que l’on a à consolider des lieux de stockage et des réseaux de ravitaillements en nourriture, vêtements, énergie ; il nous faut du matériel radiophonique, afin de pouvoir être plus nombreux à discuter ensemble en direct, pouvoir enregistrer de différents endroits ce qui se joue sur la zad, assurer la diffusion, l’étendre sur internet par le streaming et mieux recevoir dans nos différents lieux.

Donc, il nous faut : De bons récepteurs style guetto blaster, gros postes, pour les endroits sans électricité. Zoom h4+ mixette+micros extérieurs, pour les déplacements. Ordinateurs pas trop vieux avec logiciels de montage sons pour station de montage. Plutôt en logiciel libre. Une équipe qui s’occuppe du streaming. Une yamaha alimentation externe, http://www.milongamusic.com/F-**23-... table-de-mixage-mg124c. Pour un peu moins chère une keywood, mais alimentation 220VAC integrée, plus sensible à des parasites, http://www.milongamusic.com/F-**23-... keywood table-de-mixage-**xpress 12. SM58,http://www.milongamusic.com/F-**21-.... Des micros pour les discussions collectives Un mobilhomme ou une équipe qui construirait une cabane, une maison qui acceuillerait un studio.

Bien entendu nous sommes ouverts à toutes les propositions, que ce soit des dons, des bon plans, des conseils d’amateurs et de pros. N’hésitez pas non plus à nous proposer des matériaux à diffuser, à vous faire connaître pour prendre en main une ou des émissions. radio.klaxon@riseup.net

Et que d’autres radios pirates se montent partout, que la zad se répande.

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:13

 

zad.nadir.org

 

mardi 8 janvier 2013, par zadist

 


Aujourd’hui 8 janvier l’occupation militaire dure depuis 44 jours (pour une opération débutée il y a 86 jours). Nos camarades sont emprisonnés depuis 43 jours pour l’un et 22 jours pour l’autre.

On peut envoyer des courriers aux personnes incarcérées et/ou au collectif anti rep ainsi que des sous à l’adresse suivante, le chèque libellé à cet ordre : Comité de soutien des inculpées, Le Gué, 44220 Coueron.

pour suivre les infos de la marche de Nice à NDDL : pour les rejoindre, illes partent tous les jours à 8h de la mairie de la ville où illes ont dormi, voir leur blog

Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. et à Notre-Dame-des-Landes, mobilhome face à la mairie : tous les jours de 10h à 17h


Infos utiles pour venir ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !
- équipe médicale : 07 60 26 42 14 !! ATTENTION changé le 4/12
- Accueil "hors contrôle" : 06 32 98 78 36
- liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01)
- Contact Presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Contact mail pour le FestiZad : festizad at riseup.net
- Contact Presse FestiZad : 06 43 28 23 90

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

Et une info pratique pour celleux qui viennent sur la zone, pensez à vous brancher sur Radio Kaxon, 107.7 pour avoir des infos fraîches.



Flash infos :

reçu : une carte qui nous donne pleiiiiin d’infos sur la zone Notre dame des landes et autour, plein des précisions aussi sur l’ayraultport

et FestiZad  : Le peuple de boue

Les vrais enjeux d’aujourd’hui

En 2013, il faudra plus encore se méfier de la docte ignorance des experts

INFO : Chaque samedi le comité de soutien gersois aux opposants à Notre Dame Des Landes se donne rendez-vous au marché d’Auch pour rencontrer et informer la population locale. Samedi 5 janvier 2013 « Les Fleurs du Mâle » groupe local engagé est venu apporter sa solidarité au comité et à la lutte d’ « A not’ Dame... » des Landes. Ensemble nous vaincrons. bon visionnage à tous ici : https://vimeo.com/56907813

INFO : LES COLLECTIFS ET COMITES DE FRANCE SE MOBILISENT... Contre l’aéroport Grand Ouest Nantais à Notre-Dame-des-Landes, les collectifs de soutien organisent une chaine humaine autour de la ZAD le samedi 11 mai 2013 ! Il était 40 000 le 17 novembre 2012, combien serons-nous le 11 ?

La Marche Lille/Notre-Dame-des-Landes... est passée par PFM

- 15h20 : tou est calme sur la zone il nous semble.....encore plein de choses a faire post-festizad. Et évidement, ca construit sur la zad comme toujours. Presque plus des cabanes sur la zone qu’avant les expulsions :)

salut à toutes ! dispositif policier toujours en place des 2 cotés de la D81, ils sont un peu plus nombreux que d’habitude.

et apparement ils sont encore plus nombreux bientot, si on en croit les dires de notre cher ministre, délinquant number 1. http://www.lemonde.fr/societe/artic...

- Et si on prenait le temps de sécuriser nos ordinateurs ?

A Lire : Réflexions collectives sur les luttes contre les grands travaux

reçu : Erwan, que vous pu voir dans la forêt de Notre Dame des Landes, nous raconte ce qui s’est passé et ce qu’il risque d’un point de vue judiciaire (il est convoqué au Tribunal de St Nazaire le 12 Février...)

INFO : [Rennes] La préfecture expulse illégalement les migrants qu’elle devrait loger

Rappel aux ami-e-s de nous signaler, si vous pouvez, ou ils sont les flics aujourd’hui...merci :)

 


 

RDV des collectifs, quotidiens ou réguliers

- Notre Dame des Landes, à partir de 9h : permanence sur la place de la poste (local des Syndicats - angle opposé à la Mairie) pour déplacement sur la zone
- Nantes, à partir de 10h : vigie citoyenne au Pont Morand ; à 19h à présent un soir sur deux : rassemblement devant la préfecture

Partout ailleurs (par ordre alphabétique)

Lorient AG du collectif lorientais à 20h à la cité Allende de Lorient.

- Bordeaux Le comité se réunit tous les mardis à 19h30 à la flèche Saint-Michel (pour ensuite aller vers un lieu de réunion qui change tout le temps et est défini sur le moment).
- Brest AG du comité de soutien brestois tous les mercredis à 20h30, le lieu pouvant changer, voir sur le blog http://comitebrestoisdesoutienanotr...
- Blois de 18 à 19 h chaque mardi au Liber’thés, rue Wilson à Blois
- Clermond-Ferrand : tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
- Concarneau : Réunion chaque jeudi à 18h, à la maison des associations, derrière les Halles
- Cran-Gevrier :Réunion du comité de soutien zone à défendre 74 tous les lundis depuis le 12 Novembre à 18HOO à l’Alterlocal 3 chemin des grèves 74960 Cran-Gevrier
- Châteaubriant Rassemblement hebdomadaire du collectif de Châteaubriant contre le projet d’aéroport de Notre dame des Landes chaque vendredi à 18h30 devant la mairie ; collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h ; au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Livradois-Forez : RDV les 1er jeudi du mois sur le marché
- Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole
- Paris : rdv hebdomadaire du collectif. Ce sera désormais tous les mardi, 19h, BOURSE DU TRAVAIL, 3 rue du chateau d’eau, 75010 paris, métro république NOTE : les prochains mardis seront "le jour de noël" et "le jour de l’an", en conséquence la prochaine réunion "hebdomadaire" tous ensemble aura lieu le mercredi 02 janvier à 18h30 au CICP (si la salle est disponible) 21 ter rue voltaire 75011 métro rue des boulets ou Alexandre Dumas on peut certainement trouver des informations ici, Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net ou là : http://nddl-paris.effraie.org
- Ploermel : comité de Ploërmel à Augan, tous les jeudis à 20h30,
- Poitiers : Un jeudi sur 2 à partit du 3 janvier 2013, réu à 18h à la maison de la solidarité (rue du pigeon blanc)
- Rennes, tous les lundis à 19h30 une réunion aura lieu à la Maison de la Grève (37, rue legraverend) pour informer sur ce qui se passe à la zad et penser ensemble ce que nous pouvons faire depuis Rennes (ravitaillement, organisation des allers-et-venues, actions, etc.). Tous ceux qui sont intéressés, qu’ils soient organisés en collectif ou pas, sont les bienvenus ! et chaque Vendredi à 18H00 : dans tous les cas, rassemblement à 18h00 place de la Mairie.
- Saint-Etienne : Réunion le mercredi à 19h00, au bar l’Excuse au 38 rue de la Résistance (mais cela peut changer).
- Toulouse : AG tous les Mercredi à 19H au SLOLI à Toulouse
- Quimper : réunion tous les jeudis soirs à 18 h, 21 rue Pen ar Steir. collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Vannes  : Le collectif de Vannes se réunit tous les lundi soir à 20h30 au café "l’éloge de la lenteur" pour discuter des actions contre le projet d’aéroport.
- Villefranche de Lauragais  : Tout les vendredi 9h30-12h au marché Permanence collecte de matériel à destination de la ZAD (voir ci-joint)

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:01

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 08.01.2013 à 11h39 • Mis à jour le 08.01.2013 à 17h44

 
 

 

Lors de la réunion du comité d'entreprise extraordinaire, lundi 7 janvier.

 

La direction de Virgin Megastore a confirmé, mardi 8 janvier, qu'elle allait se déclarer en cessation de paiement dès mercredi auprès du tribunal de commerce. "Procéder à une déclaration de cessation des paiement est une obligation légale dès lors que l'entreprise n'est pas en mesure de faire face à son passif exigible", a-t-elle souligné.

Cette déclaration confirme des informations fournies plus tôt par les syndicats du distributeur de produits culturels, à la sortie d'un comité d'entreprise (CE). Les élus du CE y étaient officiellement consultés sur "le projet de déclaration de cessation de paiement" de l'entreprise, en difficulté financière. Ces derniers ont dit avoir refusé de rendre un avis, mais ils ont précisé que la direction considérait qu'ils avaient rendu un avis négatif, ce qui lui permet de passer outre.

 

"TOUT VA DÉPENDRE" DE L'ADMINISTRATEUR

  "Un administrateur va être nommé", a précisé Jean-Luc Breyne, élu CGT au CE, qui juge que "tout va dépendre" de cet administrateur pour le sort des quelque mille salariés de l'enseigne, qui compte vingt-six magasins en France.

La réunion du comité d'entreprise avait repris mardi vers 10 heures, avec une demi-heure de retard, la direction de Virgin ayant été reçue peu avant par la ministre de la culture, Aurélie Filippetti. Cette réunion, commencée lundi, a été entièrement consacrée au projet de dépôt de bilan de l'enseigne.

La direction est arrivée avec un représentant de l'actionnaire principal, Butler Capital Partners, Laurent Parquet, dont les syndicats avaient obtenu la présence lundi. Un peu plus tôt, la présidente de Virgin Stores, Mme Christine Mondollot, avait été reçue au ministère de la culture. Une porte-parole de la direction avait évoqué un entretien "très positif" avec la ministre.

 

 "DOCUMENTS ACCABLANTS"

A leur arrivée au CE, les syndicats ont manifesté leur volonté d'obtenir des "explications" de l'actionnaire principal. "Est-ce qu'il veut continuer avec nous ? Est-ce qu'il veut nous jeter parce qu'ils nous a utilisés comme des mouchoirs ? On va lui rappeler ses devoirs", a déclaré à la presse Ahcène Bouzit, de Force ouvrière.

Selon le représentant FO, l'actionnaire doit "assurer la pérennité de l'entreprise" et "s'il veut partir, qu'il nous le dise". De son côté, Sylvain Alias, délégué SUD et membre du CE, a affirmé qu'il avait reçu lundi soir "des documents accablants" démontrant une "incurie de gestion, qui ne peut être que sanctionnée par les tribunaux". "Depuis des mois, Virgin ne paie plus ses bailleurs", regrette-t-il. M. Bouzit a indiqué pour sa part que "les loyers n'avaient pas été payés sur tout le réseau en octobre, novembre et décembre".

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