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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:54

 

Midi Libre
07/01/2013, 17 h 31 | Mis à jour le 07/01/2013, 17 h 40

 

Fermeture à Nîmes du site de Vachaud Distribution : 68 emplois en péril

 

A Nîmes, l’entreprise Vachaud Distribution, spécialisée dans les arts de la table devrait fermer ses portes. Ce matin, les salariés ont débrayé et dénoncé la politique de la nouvelle direction. La suppression du site de Vachaud Distribution entraînerait la suppression de 68 emplois.

En 2004, Vachaud Distribution, une entreprise familiale qui a compté jusqu’à 200 salariés à Nîmes et l’ensemble du groupe Fliba ont été rachetés par le groupe verrier Arc International puis rachetés en août 2012 par le groupe Mutares, un groupe d’investisseurs allemands.

 

 

                                                                            *************************************

 

tract du NPA

 

 

HARIBO UZES
CONTRE LE LICENCIEMEMT
DE J-C. Jolbert
Avec le soutien de PHILIPPE POUTOU
JEUDI 10 JANVIER 2013
USINE HARIBO à UZES

 

 

 

2012 s’est terminée dans l’euphorie pour les riches et les patrons : la Bourse a clôturé l’année avec 15 % d’augmentation en moyenne pour les actions du CAC 40. Renault frôle carrément les 50% de bonus, la Société Générale les 63%. Le Conseil Constitutionnel, ce ramassis de vieux réactionnaires, a annulé la timide mesure
de taxation à 75% des revenus au-dessus de 1 million d’euros prise par le gouvernement Hollande- Ayrault. Par contre, sans vergogne, il a validé le crédit d’impôts de 20 milliards donnés aux entreprises.


Par contre, pour les salariéEs, les destructions d’emplois s’empilent les unes après les autres. Plusieurs milliers
d’emplois seront supprimés dans l’automobile à PSA d’ici 2014, dans la métallurgie à Florange ou encore à Sanofi dans la recherche médicale. Sans compter le nombre record de plus 3 millions du nombre de privés d’emplois (chiffres
officiels…) sur l’ensemble du territoire.

Sans compter les méthodes de gangster pour criminaliser l’action syndicale avec le cas des postiers du 92 ou les patrons poursuivent des grévistes pour ‘’séquestration’’ et ‘’entrave à la liberté du travail’’ ou encore à l’usine d’Haribo
d’Uzès ou un militant de la CGT Haribo est mis à pied sur des dénonciations et la stigmatisation de « jaunes » et du du Patron.

 

Pourtant il devait y avoir « du changement »… En fait, depuis le mois de mai, c’est une terrible continuité malgré les changements de tête à l’Élysée et à Matignon. Une preuve de plus avec l’exercice habituel « des voeux du président
». On n’en attendait pas grand-chose, on n’a pas été déçus. Beaucoup d’autosatisfaction et une feuille de route pour 2013 tout à fait dans la suite de 2012. Pour répondre à la « crise historique
», le président a validé ses grandes décisions de l’année passée : maîtrise des dépenses, mise en place du pacte de compétitivité, soi-disant maîtrise de la finance, le tout évidemment dans un « esprit de justice »... Hollande est formel :

«Nous avons engagé le redressement ».


Il n’est pas sûr que les millions de chômeurs, les salariéEs licenciéEs ou à l’emploi menacé comme à PSA ou à ArcelorMittal ou les sans papiers de Lille en grève de la faim partagent son appréciation. Renvoyant sans honte dos-àdos
la « peur du licenciement » des salariés et la soi-disant « peur de l’embauche » des employeurs, Hollande se réfugie derrière le « tout pour l’emploi, la compétitivité et la croissance » pour mieux faire passer sa politique d’austérité.
Soyons-en assuré, « le cap est fixé» !
Et quoi qu’il en dise, ce n’est pas l’inversion de la courbe du chômage qui nous attend...


Nous pouvons inverser la tendance ! 2013 doit donc être l’année des mobilisations
pour faire reculer ce gouvernement, le Medef et les classes dirigeantes : pour l’emploi et l’interdiction des licenciements, pour réquisitionner les entreprises qui mettent les salariéEs à la rue et les logements vides laissés à la spéculation,
contre les politiques sécuritaires et xénophobes
- notamment au côté des sans papiers - pour l’égalité intégrale, que ce soit le droit au mariage pour touTEs ou le droit des vote des immigréEs aux élections, ou encore pour l’abandon pur et simple du projet d’aéroport de Notre-Damedes-
Landes...Prenons nos affaires en main, comptons sur nos propres forces et engageons notre camp social sur le chemin des contre-offensives sociales et politiques.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:46

 

 

from <fabien.piasecki@sciencescitoyennes.org>

 

Ci-dessous le bulletin d'information de la 3e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se tiendra à Tunis du 23 au 25 mars 2013. Merci d'avance pour l'intérêt que vous porterez à cette initiative et pour la diffusion de ce message dans vos réseaux.
 Portez vous bien et bonnes fêtes de fin d'année,
 Pour le Secrétariat international du FMSD,
 Lionel Larqué et Fabien Piasecki.

 Bulletin d'information #1 - Décembre 2012
 Nouvelle édition, nouvelles perspectives

 Moment attendu de dialogue entre mouvements citoyens et chercheurs et universitaires du monde entier, cette troisième édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie s'annonce particulièrement fructueuse. Deux ans après le début du Printemps arabe, au coeur du pays qui a vu se lancer un processus à caractère historique, effervescent, complexe, enthousiasmant et difficile, nous poserons les termes de la place des savoirs, de leurs productions, des modalités de leur partage et des conditions à réunir pour faire des aventures techniques, scientifiques, des enjeux d'éducation et d'enseignement supérieur, de recherche et d'innovation des outils au service des solidarités entre les peuples et au sein des nations elles-mêmes.

 Pour la première fois depuis le lancement du processus du Forum Mondial Sciences et Démocratie en 2007 à Nairobi, cette édition va enrichir sa méthodologie et ses enjeux d'un volet Stratégie d'actions communes. Nous en avions déjà ressenti le besoin à Dakar en 2011. Au-delà des nécessaires conditions du dialogue entre monde académique et forces sociales et citoyennes de par le monde, il devenait impératif d'effectuer des propositions d'actions communes.

Nous vous remercions pour l'intérêt que vous porterez à cette présentation de la 3e édition du Forum Mondial Sciences et Démocratie qui se déroulera à la Faculté des Sciences et Humaines et Sociales de l'Université de Tunis, du 23 au 25 mars 2013.

 Principes fondateurs

 Le Forum Mondial Sciences et Démocratie (FMSD) est le résultat d’une initiative lancée en 2007 en réponse au manque avéré de dialogue politique entre les institutions scientifiques et les acteurs sociaux sur les enjeux contemporains des rapports entre les sciences et nos sociétés au niveau international.

 La 1ère édition du FMSD à Belém (Brésil), en 2009, a été celle de l’apprentissage mutuel entre des acteurs aux origines culturelles et politiques diverses. La 2e édition, qui s’est tenue à Dakar (Sénégal) en 2011, nous a permis d’aller plus loin encore dans le dialogue en vue de la structuration de réseaux, de l’identification de plaidoyers qui pourraient être menés conjointement et de la définition d’agendas voire de programmes communs entre les acteurs et organisations impliqués.

 Le Sommet des Peuples à Rio en juin 2012 a montré qu’il fallait désormais aller plus loin à la fois dans l’expression des idées portées par les acteurs du FMSD et dans la création d'espaces permanents de formation et d’écoute aux niveaux nationaux, continentaux et internationaux pour faire face à une situation des plus complexes. Lire la suite...

 Comment proposer une activité ?

 Le FMSD se construit et est nourri par les propositions et les activités des acteurs qui s’y engagent : chercheurs et leur(s) institution(s), ONG, représentants du mouvement social... Vous et votre organisation/institution êtes invités à vous joindre à des activités déjà suggérées ou à en proposer de nouvelles. Pour cela, il vous suffit de remplir le formulaire sur le nouveau site du FMSD ou de nous contacter (voir ci-dessous). Cliquez ici pour proposer une activité (date limite pour les propositions : 10 février 2013.).

Comment nous contacter ?


 Vous pouvez contacter le Secrétariat exécutif du Forum Mondial Sciences et Démocratie ici ou en écrivant directement à ses membres :
Lionel Larqué (Association Française des Petits Débrouillards, France)
 Fabien Piasecki (Fondation Sciences Citoyennes, France)

 

 Le Secrétariat exécutif et le Conseil international du Forum Mondial Sciences et Démocratie sont assistés par Sabrina Caron (AFPD, France).

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:01

 

Par Okeanos
7 janvier 2013 - 14:11
(dernière modification le 7/01/2013 - 15:09)

 

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Par Kostas Vaxevanis

 

Vaxevanis-Kostas

 

La démocratie est comme une bicyclette: si vous arrêter de pédaler, vous tombez. Malheureusement, le vélo de la démocratie grecque est rompu depuis longtemps. Après l’effondrement de la junte militaire en 1974, la Grèce a seulement créé un hybride, une forme diluée de la démocratie. Vous pouvez voter, appartenir à un parti et protester. Pour l’essentiel, cependant, une petite clique exerce tout le pouvoir politique significatif.

Pour tout ce qui a été dit à propos de la crise grecque, beaucoup n’a pas été dit. La crise est devenue un champ de bataille des intérêts et des idéologies. L’enjeu est le rôle du secteur public et l’État-providence. Oui, en Grèce, nous avons un secteur  public qui ne fontionne pas ; au cours des 40 dernières années, les partis au pouvoir ont donné des emplois du gouvernement à leurs partisans, quelles que soient leurs qualifications.

Mais le vrai problème avec le secteur public est la petite élite de gens d’affaires qui vivent de l’Etat grec tout en se faisant passer pour des «entrepreneurs». Ils soudoient les politiciens pour obtenir des gros contrats du gouvernement, généralement à des prix gonflés. Ils possèdent également un grand nombre de médias du pays, et parviennent ainsi à faire en sorte que leurs actions soient silencieuses. Parfois, ils vont même jusqu’à acheter une équipe de football pour rallier un soutien populaire et protéger leurs crimes derrière la protection populaire, comme le baron de la drogue Pablo Escobar l’a fait en Colombie et le chef paramilitaire Arkan en Serbie.

En 2011, Evangelos Venizelos, qui était alors ministre des Finances et est aujourd’hui le leader du parti socialiste, le Pasok, a institué une nouvelle propriété du droit fiscal. Mais pour les propriétés de plus de 2.000 mètres carrés la taxe a été réduite de 60%. M. Venizelos a ainsi mis en place une exemption importante pour les seules personnes qui pouvaient se permettre de payer l’impôt : les riches. (M. Venizelos est aussi l’homme responsable d’une loi accordant une large immunité aux ministres du gouvernement.) [note okeanews : E. Venizelos est également propriétaire d'un nombre conséquent de biens immobiliers, dont beaucoup ont été achetés courant 2010]

Ces manigances ont cours depuis des décennies. Le public est privé de la vraie information, puisque les chaînes de télévision, les journaux et les sites de nouvelles en ligne sont contrôlés par l’élite économique et politique.

Un autre scandale implique la liste dite de Lagarde. En 2010, Christine Lagarde , alors ministre des Finances françaises (et désormais à la tête du Fonds Monétaire International), a remis au gouvernement grec une liste de quelque 2000 citoyens grecs ayant des comptes bancaires suisses, pour aider à découvrir la fraude fiscale. Les autorités grecques n’ont pratiquement rien fait avec la liste, deux anciens ministres des Finances, Georges Papaconstantinou, et son successeur, M. Venizelos, auraient même déclaré au Parlement qu’ils ne savaient pas où elle était. Pendant ce temps, plusieurs médias ont faussement accusé certains hommes politiques et des hommes d’affaires d’être sur la liste, afin de dissimuler la triste réalité : les gens riches ont fraudé le fisc, tandis que leurs concitoyens désespérés étaient à la recherche de nourriture dans les poubelles.

Lorsque Hot Doc, le mensuel que j’édite et publie, a rendu publique la liste en Octobre, j’ai été arrêté et accusé d’avoir violé la vie privée, mais j’ai été acquitté. Le résultat n’a pas plu à ceux qui sont au pouvoir. Je suis donc dans l’attente d’un second procès (la date n’a pas encore été définie) sur des allégations similaires et vagues. Tout au long de l’ensemble du processus – de la publication de la liste, mon arrestation, mon acquittement – les médias grecs étaient absents. C’était une actualité devenue mondiale pour la presse internationale, mais pas dans le pays où elle a eu lieu.

La raison en est simple. La liste de Lagarde implique un groupe corrompu qui répond au nom de la démocratie même si il l’annule négligemment : les fonctionnaires avec les sociétés offshore, des amis et des proches des ministres du gouvernement, des banquiers, des éditeurs et ceux qui sont impliqués dans le marché noir.

Après la publication de la liste dans mon magazine, le gouvernement grec n’a pas fait un seul commentaire sur le sujet.

Lorsque M. Venizelos a quitté le ministère des Finances en mars dernier, il n’a pas retransmis le CD avec la liste à son successeur. Il l’a gardé pour lui. Ce n’est que lorsque son successeur, Yannis Stournaras, a déclaré au Financial Times en Octobre qu’il n’avait jamais reçu la liste que M. Venizelos l’a rendu au bureau du premier ministre. Il n’a jamais été questionné au sujet du retard, et les chefs des trois partis de la coalition gouvernementale n’ont pas renvoyé son cas à la commission d’enquête parlementaire.

Pendant ce temps, une nouvelle version publiée de la liste précise que quelqu’un avait enlevé les noms de trois des proches de M. Papaconstantinou, qui était le ministre des Finances de 2009 à 2011, avant M. Venizelos. Le mois dernier, M. Papaconstantinou a été expulsé du Pasok. Maintenant, il fait face à une enquête parlementaire, à la levée potentielle de son immunité, à des poursuites en tant qu’ancien ministre et à des accusations de falsification des données. Il semble qu’il puisse devenir une nouvelle Iphigénie, un bouc émissaire sacrifié pour que le système politique corrompu puisse survivre.

Tout cela se déroule à un moment où la Grèce est sur la corde raide au-dessus de l’abîme de la faillite, tandis que le gouvernement de coalition met en place de nouvelles taxes pour les classes inférieures. La moitié des jeunes Grecs sont au chômage. L’économie se contracte à un rythme annuel de 6,9 ​​pour cent. Les gens recherchene de la nourriture. Et un parti néo-nazi, l’Aube Dorée, est à la hausse, en exploitant le ressentiment et la rage envers la classe dirigeante.

Le peuple grec doit remonter sur leur vélo de la démocratie en exigeant la fin de la tromperie et de la corruption. Les journalistes doivent résister aux manipulations et redécouvrir leurs fonctions journalistiques. Et le gouvernement devrait relancer l’héritage de la Grèce antique – au lieu de tuer le messager.

Source :  New York Times 

Traduction : OkeaNews

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source : OkeaNews

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 15:54

 

 

Par Okeanos
7 janvier 2013 - 17:23

(dernière modification le 7/01/2013 - 17:27)

 

 

Cette année 2013 commence sur les chapeaux de roue. Un ancien ministre de la Nouvelle Démocratie, Petros Doukas propose très sérieusement, dans le but de lutter contre la crise, de faire travailler les citoyens … sans les payer.

M. Doukas propose sur sa page web personnelle un certain nombre de suggestions pour aider la Grèce à sortir de la crise. Une de ses suggestions brillantes est de faire travailler les chômeurs sans rémunération chaque fois que l’Etat a besoin d’eux. Il se propose également de demander aux entreprises si elles seraient intéressées d’avoir des ouvriers ou des employés pendant trois mois sans les indemniser pour leur travail. On se doute déjà de leur réponse.

M. Doukas explique que cela serait une solution gagnant-gagnant: les entreprises sont pleines de dettes et ne peuvent pas se permettre d’embaucher de nouveaux employés. Cela permettrait donc aux chômeurs de garder l’habitude de travailler, pour ne pas « rouiller », au lieu de ne rien faire. En parallèle, des grands projets utiles seraient lancés pour le pays, avec une main d’oeuvre gratuite.

Petros Doukas est aussi le président de la fédération grecque de Golf : il considère peut-être que son caddie lui coûte trop cher…

Année 2013 : retour de l’esclavage en Grèce ?

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 15:44

 

 

 

Après des mois d’intense lobbying, les banquiers ont fini par tailler en pièces les règles promises après la crise. Le comité de Bâle, chargé d’édicter la régulation bancaire internationale, a annoncé dimanche 6 janvier qu’il différait la mise en application des ratios de liquidité imposés aux banques, afin de « ne réduire en rien les capacités du système bancaire mondial à financer la reprise », selon le communiqué. Il répond ainsi aux critiques qui lui reprochaient d’imposer des règles trop dures, menaçant l’économie mondiale.

Tirant les premières conclusions de la crise, le comité de Bâle avait jugé nécessaire de renforcer les règles pour assurer une meilleure solidité du système bancaire international. Deux principales mesures avaient été adoptées. A l’avenir, les banques auraient l’obligation de renforcer le ratio de solvabilité, c’est-à-dire, le montant des fonds propres détenus par les banques par rapport à leurs engagements, afin de le porter au moins à 9%.

D’autre part, les établissements bancaires devraient augmenter leurs réserves afin de pouvoir faire face à une éventuelle crise du marché interbancaire, comme cela s’est produit fin 2008-début 2009. Il leur était demandé de constituer des liquidités suffisantes pour tenir pendant un mois, au cas où elles perdraient l’accès au marché. Par sécurité, ces réserves devaient être constituées uniquement avec de l’argent disponible, les fonds déposés et les obligations souveraines.

Dès la publication de ce ratio, les banques sont parties en guerre contre ces nouvelles exigences de liquidité, remettant en cause leur modèle bancaire. Selon les premières estimations, elles avaient besoin d’au moins 1 000 milliards d’euros supplémentaires pour se conformer au règlement prévu en 2015. Les banques ont fait valoir que ces nouvelles règles ne pouvaient que les conduire à diminuer leur bilan, leurs engagements de crédit, à réduire leur activité dans les secteurs jugés les plus sensibles à un choc de liquidité, et à augmenter de façon très significative le stock de capital de sécurité.

Tout cela, expliqua le lobby bancaire, ne pouvait que menacer leur rentabilité, surenchérir le coût du crédit et remettre en cause leur rôle dans le financement de l’économie. Ces arguments ont fait forte impression auprès des responsables politiques.

Lorsqu’en novembre 2012, la Fed américaine annonça que l’application de ces nouvelles normes bancaires était reportée sine die pour les banques américaines, leurs homologues européennes ont dénoncé une concurrence déloyale et demandé un aménagement pour l’instauration des nouvelles règles, dites Bâle III en Europe. Elles viennent de l’obtenir.

Le comité de Bâle a donc décidé de reporter à 2019 l’application de ces règles. De plus, il a accepté d’élargir la définition des produits admis comme réserves de sécurité. Dorénavant, ce ne seront plus seulement l’argent liquide, les réserves déposées auprès des banques centrales et les obligations souveraines qui seront admises comme garanties de liquidité, mais aussi les obligations d’entreprises, les actions et les créances hypothécaires titrisées. Ces produits financiers sont pourtant à l’origine de la crise des subprimes. Mais le comité de Bâle a jugé qu’il était préférable, malgré tout, de les accepter, afin de relancer le marché immobilier et de soulager les banques. Les leçons de la crise sont bien oubliées

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 15:27

 

 

Médiapart - Blog

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 14:01

 

Marianne - Lundi 7 Janvier 2013 à 05:00

 

Grand reporter au journal Marianne En savoir plus sur cet auteur

 

Après des semaines de négociations houleuses, on saura ce vendredi 11 janvier si les partenaires sociaux, s'entendent pour flexibiliser le travail dans l'hexagone, tout en sécurisant nombre de droits des salariés. Mais une chose est sûre : si ce big bang social a lieu sans que les chefs d'entreprise ne concrétisent leurs promesses d'embauches, alors la gauche sera pour de longs mois fâchée avec les classes populaires. Voici pourquoi.

Jae C. Hong/AP/SIPA
Jae C. Hong/AP/SIPA
C'est une négociation sociale à haut risque dont la technicité, redoutable, a jusqu'ici masqué les enjeux. Vendredi 11 janvier, on saura pourtant si à la demande du président François Hollande, patronat et syndicats paraphent à 6 ou 7  un  compromis « historique » susceptible de favoriser les embauches dans l'hexagone tout en « sécurisant » les parcours professionnels de salariés, trop fréquemment recrutés en CDD. Rien n'est encore joué. « La balle est dans le camp du patronat », a d'ailleurs prudemment martelé, vendredi 4 janvier, Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT.

Échaudé par les déchirements de sa centrale sur la réforme des retraites en 2003 et les réticences de ses fédérations, le successeur de François Chérèque, n'entend pas, en effet, engager  la signature de son syndicat sans nouvelles concessions du Medef. Et pour cause...
 
Comme l'attestent un document de travail, si le projet d'accord rédigé par les employeurs était validé en l'état, des centaines de milliers de salariés pourraient être rapidement confrontés, après consultation de leurs élus, à des mutations forcées dans un rayon de 50 kilomètres ou supporter des baisses de salaires sur deux ans, dans le cadre d'accords majoritaires de maintien dans l'emploi.  Le tout sous la menace d'un licenciement, alors qu'ils ne bénéficieront éventuellement de leurs nouveaux droits - complémentaire maladie pour tous, formation étendue et accès accru aux indemnités de chômage - au mieux en 2014, voir 2015. Un décalage dans le temps difficilement supportable dans le contexte de crise !


Et d'autant plus pénalisant que le Medef persiste à vouloir imposer une nouvelle  possibilité d'embauche en CDI... de projet : curieux oxymore qui reviendrait de fait à créer un CDD... à durée indéterminée permettant aux chefs d'entreprise de se séparer sans formalités de leurs  recrues, y compris leurs cadres, une fois leur tâche accomplies.  « Le salarié était dans un rapport de subordination vis à vis de son employeur, il sera désormais dans un rapport de complète soumission. » critique vertement Maurad Rabhi de la CGT, syndicat qui   curieusement n'est guère entré de plein pied dans la négociation pour mobiliser, le moment venu, les parlementaires de gauche.
 
De fait, alors même que les Français se sont enflammés pour le combat des sidérurgistes de Florange, ces batailles qui voient salariés et syndicats défendre face à des multinationales, le tissus économique hexagonal, pourraient bientôt n'avoir plus cours. Puisque selon les nouvelles modalités de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) proposées par le Medef, en cas de désaccord avec les représentants de salariés, une direction pourrait se contenter de faire «  homologuer » son PSE par l'administration du travail sous 15 jours.

« Or je ne vois pas pourquoi un employeur s'enquiquinerait encore à négocier un PSE avec ses instances représentatives, s'alarme Astrid Toussaint, inspectrice du travail et militante à Sud Travail. Contrainte par ce délai, l'administration ne pourra plus confronter les informations qu'il lui transmet aux témoignages des salariés. Elle se contentera donc, comme pour les ruptures conventionnelles,  de donner des coups de tampons formels sur les documents reçus. » ainsi les délégués mécontents devront alors se tourner vers les tribunaux administratifs dont la compétence est exclusivement nationale et dont les délais d'audiencement peuvent avoisiner...trois ans !

Autant de sujets brûlants qui d'ici vendredi feront l'objet de tractations acharnées. Mais qui devraient passionner l'ensemble des salariés, avant que leur sort ne soit scellé !

 

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:52

 

Rue89 - Arrêt sur images 07/01/2013 à 10h14

Arretsurimages.net"
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

 

Désolé d’interrompre la conversation nationale sur Depardieu, nouvelle idole des jeunes en Mordovie, mais je voudrais juste vous signaler une petite nouvelle, qui vous a peut-être échappé : l’austérité, c’était une erreur. Oui, je sais, rien de neuf, on n’arrête pas de le répéter ici, notamment dans les chroniques de l’éconaute. Mais cette fois, ce n’est pas seulement nous qui le disons.

Ce sont deux types nommés Olivier Blanchard et Daniel Leigh. Vous ne les connaissez pas, je sais bien. Et vous avez des excuses : ils n’ont jamais revêtu la blouse nationale de Mordovie, et ne se sont pas prononcés, à ma connaissance, sur l’euthanasie des éléphantes. Ils n’ont donc aucune raison de passer au 20 Heures. Mais l’un (Leigh) est économiste au FMI, et l’autre (Blanchard), chef économiste dans la même estimable institution.

Et donc, dans un colloque économique en fin de semaine dernière, ils ont admis un léger bug dans les calculs. En fait, voyez comme c’est ballot, au FMI, dans un moment de distraction, ils ont mal réglé leurs ordinateurs. Et ils avaient juste sous-estimé l’impact négatif des politiques d’austérité sur la croissance.

Faux coefficient de calcul

En gros, ils ne pensaient pas que l’austérité assécherait à ce point la demande, et donc l’économie. Si si, je vous jure que c’est vrai, leur coefficient de calcul était faux, la reconnaissance de la grosse boulette est attestée sur des sites sérieux, ici ou .

Ils ne savaient pas, comme le rappelle Paul Krugman dans le New York Times, qu’en économie, mes dépenses sont tes revenus, et mes revenus sont tes dépenses. Ça doit être une question de formation continue. Il faudrait accorder quelques jours par an de formation continue aux chefs économistes du FMI.

Evidemment, ce n’est pas le FMI, en tant qu’institution, qui reconnaît qu’elle s’est trompée. Ces choses-là ne se font pas. Blanchard et Leigh, ils ont bien pris soin de le préciser, s’expriment à titre personnel. Bien sûr, bien sûr. Et c’est forcément pour cette raison qu’à l’heure où j’écris, cette nouvelle a totalement échappé aux médias français, et accessoirement au gouvernement français (comment l’ai-je apprise moi-même ? Parce que je suis abonné au compte Twitter d’un spécialiste des petits Mickeys, voyez le sérieux de mes sources !).

Sinon, on imagine bien qu’on ne s’écharperait pas sur le nombre de demandes de naturalisations belges, sur le régime fiscal en Russie et sur l’euthanasie des éléphantes. Franchement, je ne vois aucune autre raison.

Publié initialement sur
Arretsurimages.net
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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:22

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 07.01.2013 à 10h34 • Mis à jour le 07.01.2013 à 10h51

 

 

Trente personnes se sont réunies à Berlin pour ce dîner de sensibilisation au gaspillage alimentaire.

Rien de tel que la preuve par l'exemple. Pour éveiller les consciences sur le gaspillage alimentaire, deux Berlinoises ont choisi de réaliser un dîner de gala uniquement à l'aide de produits invendus et récupérés sur les marchés. Trente personnes, préalablement inscrites sur un site Internet, ont été conviées à déguster ce repas végétarien – des crêpes aux pêches et quatre différentes salades copieuses. Elles toutes fait un don de 10 à 15 euros reversé à des projets d'aide alimentaire. "J'essaie de ne pas gaspiller. Je cuisine toujours les restes et je congèle pour ne pas jeter", a expliqué l'une des participants.

S'inspirant d'une idée née à Londres, Sandra Teitge, galeriste de 30 ans, et Sarah Mewes, journaliste financière de 29 ans, à l'origine de ce projet, se sont connues au lycée. Les deux jeunes femmes ont pourtant vécu une jeunesse bien différente de part et d'autre du Rideau de fer. L'éducation de Sandra Teitge, dans l'ex-Allemagne de l'Est communiste, où certains produits étaient rares, lui a laissé une aversion tenace pour le gaspillage des aliments. "Il y avait assez de nourriture mais on n'avait pas beaucoup de choix, on mangeait ce qu'il y avait. Mes parents ont toujours essayé de tout manger et de ne rien jeter. Nous étions toujours censés finir nos assiettes", raconte la trentenaire. "Aujourd'hui il faut des bouquins, des groupes politiques et du militantisme pour remettre au goût du jour des concepts de base, qui étaient mis en œuvre naturellement dans le passé", explique sa comparse Sarah Mewes.

 

Lire aussi le portrait de Tristram Stuart : L'homme qui n'a rien à gâcher


ÉTENDRE LEUR PROJET

Partageant une passion pour la cuisine, les deux jeunes femmes se lancent dans l'aventure à l'automne 2011 peu après la sortie du documentaire Taste the Waste ("Goûtez les déchets") en Allemagne, qui a soulevé un débat sur les quantités astronomiques d'aliments jetés. Du champ à l'assiette, plus de la moitié des aliments atterrit à la poubelle, affirme ce documentaire de Valentin Thurn, qui a contribué à lancer le site Foodsharing.de, qui met en relation des gens disposant de surplus de nourriture avec ceux qui peuvent les utiliser. Une étude récente a montré que les Allemands jettent environ 235 euros de nourriture par an.

 

Lire aussi : Grande (sur-)bouffe : comment agir contre le gaspillage alimentaire ?


Après avoir organisé leur premier dîner à l'automne 2011 dans l'appartement de Sandra, les deux jeunes femmes concluent des accords avec plusieurs maraîchers berlinois qui acceptent de leur donner les produits qu'ils n'ont pas vendus. Elles récupèrent fruits, légumes et autres produits la veille de ces dîners, désormais organisés une fois par mois. Il leur reste à improviser les plats à partir du contenu des cagettes. Un défi qu'elles aiment relever. "C'est la meilleure partie" du travail, sourit Sarah Mewes. Les deux associées projettent maintenant d'étendre leur projet en organisant fin février le premier dîner du genre à Tel-Aviv, où elles s'attendent à trouver un public réceptif.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 12:43

 

Le Monde.fr avec Reuters | 07.01.2013 à 12h26 • Mis à jour le 07.01.2013 à 12h32


 Rare manifestation contre la censure en Chine

 

 

 

 
Manifestants devant le "Southern Weekend", à Canton, le 7 janvier.

Une manifestation s'est tenue, lundi 7 janvier à Canton, devant le siège d'un des rares journaux chinois réputé pour sa liberté de ton, afin de soutenir une grève des journalistes contre la censure.

L'affaire, qui fait grand bruit en Chine, et notamment sur les réseaux sociaux, a commencé la semaine dernière quand des journalistes de l'influent hebdomadaire Nanfang Zhoumo (Southern Weekend) ont révélé que les services de la censure avaient fait remplacer l'éditorial du nouvel an appelant à la mise en place d'un régime conforme à la Constitution par un commentaire à la gloire des réalisations du Parti communiste chinois (PCC).

 

Lire le post de blog :  Des journalistes chinois se rebellent après la censure d'un éditorial


La manifestation devant les locaux du groupe de presse propriétaire du journal a été autorisée par la police, signe que le gouvernement de la province du Guangdong, dirigé depuis peu par l'étoile montante du PCC Hu Chunhua, se veut très prudent face à la colère suscitée dans la population par les questions de censure.

Les manifestants, jeunes pour la plupart, avaient posé devant eux des pancartes sur lesquelles étaient inscrits : "La liberté d'expression n'est pas un crime" et "Le peuple chinois veut la liberté". Ils étaient nombreux à brandir des chrysanthèmes jaunes symbolisant le deuil de la liberté de la presse.

"Le groupe de médias Nanfang est relativement prêt à dire la vérité en Chine. Aussi devons-nous saluer son courage et le soutenir maintenant", a déclaré Ao Jiayang, un jeune homme qui travaille pour une organisation non gouvernementale. "La participation aujourd'hui montre qu'en Chine, de plus en plus de gens ont une conscience civique", a-t-il ajouté.

 

LE CHEF DE LA PROPAGANDE DANS LE COLLIMATEUR

La province du Guangdong, la plus riche de Chine, est le berceau du programme d'ouverture politique et de réforme que semble vouloir mettre en place le nouveau numéro un chinoi,s Xi Jinping. Le secrétaire général du Parti communiste avait d'ailleurs choisi de se rendre à Canton pour son premier déplacement après sa nomination à la tête du PCC, en novembre.

Dimanche soir, le microblog de l'hebdomadaire a démenti que la suppression de l'éditorial du nouvel an ait été due à la censure, mais des journalistes se sont désolidarisés de cette déclaration et ont annoncé qu'ils se mettraient en grève lundi.

Sur Internet, plusieurs lettres ouvertes accusent le chef de la propagande de la région, Tuo Zhen, de museler la presse et demandent sa démission. Selon Xiao Shu, ancien éditorialiste du Nanfang, Tuo Zhen demande aux journalistes de lui soumettre les sujets qu'ils veulent traiter et interdit les thèmes qui ne lui plaisent pas, ce qui revient à établir, souligne le journaliste, un système de censure préalable.

En Chine, la censure est très développée sur Internet, pour les sujets politiquement sensibles comme les droits de l'homme et les affaires qui concernent la classe politique. Les réseaux sociaux et sites de partages américains comme Facebook, Twitter et YouTube y sont bloqués. Vendredi, les autorités chinoises ont fermé le site Internet de la revue réformiste Yanhuang Chunqiu ("La Chine à travers les âges"), apparemment en raison de la publication d'un article prônant une transformation du modèle politique de la Chine.

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