Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 18:09

 

 

Médiapart

 

 

C’est un camouflet pour la justice française, et une piqûre de rappel contre les années Sarkozy et leur présidentialisme hystérique. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a, ce 14 mars, condamné la France pour violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme sur la liberté d’expression.

C’est une des suites de l’affaire du « Casse toi pov’con ! » lancé à un citoyen par Nicolas Sarkozy, au salon de l’agriculture, en février 2008, qui a motivé cette décision spectaculaire.

 

 

Lors d’un déplacement du chef de l’Etat à Laval (Mayenne), le 28 août suivant, le citoyen Hervé Eon avait brandi un petit écriteau reprenant la fameuse mention « Casse toi pov’con ».

Le 6 novembre 2008, le tribunal de grande instance de Laval déclarait Hervé Eon coupable du délit d’offense au président de la République, et le condamnait à une amende symbolique de 30 euros avec sursis. Un jugement confirmé par la cour d’appel d’Angers le 24 mars 2009.

La cour d’appel estimait notamment que le prévenu ne pouvait invoquer la bonne foi, dans la mesure où il était militant socialiste, et avait exprimé sa colère après l’expulsion d’une famille turque en situation irrégulière en faveur de laquelle il s’était mobilisé.

Le pourvoi d’Hervé Eon ne fut pas admis par la Cour de cassation. Il s’est donc tourné vers la CEDH.

 

 

Ce 14 mars, la juridiction européenne a reconnu que sa pancarte était offensante à l’égard du chef de l’Etat, mais a estimé que le principe de la liberté d’expression devait l’emporter. En l’espèce, ses propos ne visaient pas tant la personne du chef de l’Etat que son statut, sa politique et ses propos publics.

La CEDH a donc jugé que la condamnation du citoyen Eon constituait une « ingérence des autorités publiques » dans son droit à s’exprimer.

« La cour rappelle en effet qu’un homme politique s’expose inévitablement et consciemment à un contrôle attentif de ses faits et gestes par les citoyens et doit, par conséquent, montrer une plus grande tolérance vis-à-vis des critiques à son égard », écrit la CEDH.

« De plus, en reprenant à son compte une formule abrupte utilisée par le président de la République lui-même et largement diffusée par les médias, puis reprise et commentée par une vaste audience de façon fréquemment humoristique, M. Eon a choisi le registre satirique », lit-on encore.

« Ce mode d’expression était une forme de commentaire visant naturellement à provoquer et à agiter, toute ingérence dans le droit de s’exprimer par ce biais doit être examinée avec une attention particulière. »

« Ainsi, le recours à une sanction pénale à l’encontre de M. Eon était disproportionné au but visé et n’était donc pas nécessaire dans une société démocratique », tranche la Cour. La France peut, éventuellement, faire appel de la décision de la CEDH.

 

On peut lire l’arrêt de la CEDH ici

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 18:03

 

Rue89 - Big Brother 13/03/2013 à 22h17

 

 

La police pourra-t-elle bientôt, avec l’accord d’un juge, écouter (et regarder) les conversations téléphoniques sur Skype ? C’est une des conséquences envisageables si le service Skype, propriété de Microsoft, se déclare comme opérateur téléphonique.

L’Arcep a saisi le Procureur de la République de Paris mardi matin pour y contraindre le service de téléphonie en ligne, qui compte plusieurs centaines de millions d’utilisateurs dans le monde.

D’autres pressions sur Skype

Depuis plusieurs mois, la Fédération française des télécoms exerce un lobbying intensif en faveur d’une nouvelle fiscalité des acteurs d’Internet et notamment sur les services dits « Over the top », dont Skype est un bon exemple.

Plusieurs fois par le passé, l’autorité des télécoms a formulé cette demande sans pour autant recevoir une réponse favorable de la part de Skype, qui considère ne pas rentrer dans les critères fixés par la loi française.

Le service permet de passer des appels téléphoniques mais également « visiophoniques », en utilisant les infrastructures des télécoms français, sans pour autant leur reverser une contrepartie ou participer au fonds de service universel (financement d’une partie des abonnements du RSA, contreparties pour France Télécom...) que les opérateurs alimentent.

Internet, le nouvel éden des grandes oreilles

Si Skype devenait opérateur, il serait soumis à la législation qui s’applique aux grands du secteur (Orange, Free, etc...) :

  • il serait taxé d’avantage (pas de quoi redresser le déficit public, on vous rassure) ;
  • il serait assujetti aux contraintes des télécoms, et devrait notamment collaborer au système des écoutes téléphoniques, qu’elles soient judiciaires ou administratives (organisées par les services de renseignement, sous la responsabilité du Premier ministre). Un paragraphe du communiqué de l’Arcep l’indique :

    « Le fait de fournir un service téléphonique au public implique également le respect de certaines obligations, parmi lesquelles figurent notamment l’acheminement des appels d’urgence et la mise en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation des interceptions judiciaires. »

Les raisons des mises sur écoutes sont diverses. Elles peuvent être demandées à la justice par les forces de police. Elles peuvent également être décidées par le gouvernement dans le cadre d’une enquête sur des activités terroristes par exemple, mais une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) s’assure alors de la légalité des autorisations d’interception.

Le triple play facilite la vie de ceux qui nous écoutent

Internet est un environnement qui augmente considérablement les moyens des services de renseignement. La CNCIS avait certes observé une décroissance des demandes visant Internet (-4,97%) dans son rapport de 2010, mais avait apporté une précision qui ôte toute valeur à ce chiffre :

« Ces évolutions sont à rapprocher du succès croissant des offres commerciales “Triple Play” et bientôt “Quadruple Play” grâce auxquelles les particuliers ont désormais accès sous un même numéro d’abonnement à la téléphonie fixe, à Internet et à de la téléphonie mobile ainsi qu’à la télévision numérique. »

Comprenez que si l’offre triple play vous facilite la vie, c’est également le cas pour ceux qui nous écoutent. Avec « un même numéro d’abonnement », plus besoin de formuler une demande pour chaque service.

Comme la CNCIS l’a écrit dans son dernier rapport d’activité (p 50), une interception de sécurité vise une « cible » et non pas une ou plusieurs « lignes » téléphoniques. Les écoutes visent bien les communications, et non pas des contenus dépourvus de conversations.

Des nouvelles fadettes à exploiter

Pourtant, s’il est plus facile de surveiller quelqu’un grâce au regroupement des services, il restait impossible de consulter l’équivalent des factures détaillées des opérateurs téléphoniques. Elle comprennent la liste des appels entrants et sortants, les durées des conversations, la géolocalisation des terminaux, etc... S’il devient opérateur téléphonique, les règles du jeu changeront.

Le service sera contraint de collaborer avec la justice, et sera également soumis au principe pas toujours très clair de « sécurité nationale ». Selon la CNCIS, en 2010, 26% du total des interceptions administratives étaient réalisées sous couvert de ce principe, souvent présenté comme un outil de la lutte contre le terrorisme.

En 2010, moins normal, la révélation par le Canard enchaîné de différents documents classifiés avait mis en évidence la possibilité pour les ministères de l’Intérieur, de la Défense ainsi que les services de police d’accéder aux données techniques des abonnées et leurs factures détaillées (listes les appels entrants en sortants, leurs durées, géolocalisations, etc...), sans autorisation de la part des opérateurs.

L’affaire des fadettes du Monde, au cours de laquelle le renseignement intérieur s’était procuré sans mal les factures détaillées du journaliste Gérard Davet pour identifier l’une de ses sources est un exemple dans le genre.

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 17:57

 

  • Rue89 - Publié le :
    14/03/2013 à 18h14

 

 

 

Isabelle Hay, 56 ans qui vit à Vouthon (Charente), a menacé de s’immoler, jeudi 7 mars, devant une conseillère Pôle emploi. Les cadres de l’antenne du Champ-de-Mars à Angoulême ont paniqué, probablement à cause de l’immolation d’un chômeur le 13 février à Nantes.

Isabelle Hay s’est retrouvée internée pendant trois jours en soins psychiatriques et placée en garde à vue.

Elle a contacté un journaliste de La Charente libre, Kevin Cadioch, qui a écrit un article et tourné cette vidéo mardi. Isabelle y reprend l’histoire depuis le début :

« [J’ai dit à la conseillère que] si je n’avais pas un rendez-vous avec le directeur de Pôle emploi auquel j’ai écrit trois semaines auparavant, et qui ne m’a pas répondu, je viendrai avec une jerricane et des allumettes, tout simplement. »

« Mieux vaut prendre plus de précautions que pas assez »

Puis elle raconte qu’elle a été internée, de façon abusive.

« J’ai eu une violation de domicile par huit policiers [...]. J’ai eu huit personnes chez moi, qui ont envahi ma maison et là je n’ai pas compris. Parce que dans l’après-midi, enfin à 12h15, le directeur de Pôle emploi m’avait donné un rendez-vous vendredi à 15 heures et donc j’étais satisfaite[...]. Et donc on m’a emmené de force évidemment, on m’a emmené à Girac [l’hôpital de Girac, ndlr], pour faire un suivi psychologique.

On m’a déshabillée, mise au lit comme si j’étais malade. Je ne suis pas malade, ni suicidaire d’ailleurs. Comme ils n’ont pas trouvé de solution, ils m’ont emmenée de force à Camille-Claudel [centre hospitalier Camille-Claudel, ndlr] toujours, on m’a internée, c’est internement abusif parce que j’avais dit de simples mots, alors que je n’avais aucune intention de faire quoi que ce soit. J’ai été reçue par un psychiatre qui voulait absolument me donner un traitement de gré ou de force.

A la fin des 72 heures de garde à vue, j’ai été réexaminée par un psy et qui a peut-être conclu que cela ne servait à rien de me garder plus longtemps ici. Ces gens-là ont dû porter plainte, et moi aussi je vais peut-être porter plainte.

Ce n’est pas normal, quelqu’un qui veut travailler, quelqu’un qui a besoin de travailler, on l’agresse sans arrêt avec des courriers, avec des menaces, de l’humiliation. »

Joint par La Charente libre, Laurent Coppin, directeur territorial de Pôle Emploi, justifie son appel à la police :

« La dame a réitéré ses menaces. Nous avons donc pris la décision de prévenir les services compétents. Mieux vaut prendre plus de précautions que pas assez. »

Le journaliste a pu vérifier toutes les informations, nous dit-il, et il est en train d’écrire un article pour l’édition de vendredi.

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 17:47

 

Marianne - Jeudi 14 Mars 2013 à 12:00

 

Clotilde Cadu - Marianne

 

Entre la Sécu qui se désengage, les mutuelles qui augmentent et les toubibs qui multiplient les dépassements d'honoraires, certains patients ont appris la leçon et n'hésitent plus à négocier le prix des soins.

Marchander chez son médecin, c'est possible !
Une ristourne de 150 € sur une prothèse de hanche, - 50 % sur une opération de l'épaule. Bientôt, pourquoi pas, une cataracte offerte pour une achetée... La santé n'a pas de prix, dit-on, mais elle se négocie ! Puisque les patients sont aujourd'hui pris pour des clients par leur toubib, ils n'hésitent plus à discuter, voire à marchander. Dans les cabinets médicaux, entre la description des symptômes et le plan de traitement, on parle gros sous. «Ça fait moche de réclamer, reconnaît Patricia, une retraitée bordelaise. Mais...» Fin 2012, son époux subit une opération de la prostate. Le chirurgien lui facture un dépassement d'honoraires, ainsi qu'une très subjective «prime de notoriété», estimant que son simple nom vaut bien 300 € de plus.

Parce que «ça tombait mal à ce moment-là», et parce qu'elle en voulait à son mari de ne pas avoir refusé en amont, Patricia écrit un mail au chirurgien pour lui détailler sa situation financière et lui demander de surseoir à son dépassement. Commencent alors des pourparlers que ne renierait pas un marchand de tapis. Patricia conteste une première fois. Le toubib propose un paiement échelonné. Patricia conteste une seconde fois. Le toubib annule ses compléments d'honoraires. «Ça vaut le coup de discuter, glisse la retraitée. Les médecins sont des êtres humains, ils peuvent comprendre.»

Il y a quelques années déjà, la même Patricia avait obtenu, au culot, un tarif moindre chez un médecin, en faisant remarquer que le patient précédent, avec qui elle discutait dans la salle d'attente, avait payé moins cher. «Les patients savent maintenant que les tarifs des médecins qui exercent en secteur 2 ne sont pas figés. Ils comparent les prix de plusieurs médecins, osent négocier, note Marc Paris, du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss). Chez les dentistes, ils négociaient déjà depuis quelque temps. Il semble que, désormais, avant une opération chirurgicale, quand la somme est importante, les patients discutent aussi.»

La crise est passée par là. Entre une Sécu qui se désengage toujours plus, des franchises qui se multiplient et des médecins «dépasseurs» qui ont eux-mêmes fait de la santé une marchandise en tirant sur la corde des honoraires, les Français sont à la peine pour se soigner. En 2010, un médecin sur quatre facturait un complément d'honoraires. La grande majorité des chirurgiens (85 %) et la moitié des ORL, ophtalmos et gynécos pratiquent des tarifs libres. Leur dépassement moyen est passé de 25 % du tarif de la Sécurité sociale en 1990 à 54 % en 2010, sous le regard bienveillant des pouvoirs publics qui n'ont pas revalorisé certains actes médicaux depuis trente ans, préférant se décharger sur les ménages. De quoi peser lourdement sur le budget santé des Français et les pousser à adopter une approche consumériste. Selon une étude de l'UFC-Que choisir, «quand une personne consacrait 407 €€ à se soigner en 2001, elle en consacrera 618 € sept ans plus tard».

«En trente ans d'exercice, c'est la première fois que la crise économique a un retentissement sur mon activité, assure le Dr Jacques Caton, chirurgien orthopédique à Lyon. Les patients retardent leurs soins, hésitent à se faire opérer, voire annulent leur opération. Ils demandent à payer en plusieurs fois, nous disent qu'ils n'ont pas les moyens. C'est devenu une pratique courante et relativement nouvelle. On s'adapte à leur situation, sinon ils renoncent à se soigner.»

«Il y a un changement dans le comportement des patients. Depuis quatre ou cinq ans, quand j'envoie un malade chez un confrère, il me demande combien ça va lui coûter, quel sera son reste à charge», confirme le Dr Jean-François Rey, gastro-entérologue et président de l'Union nationale des médecins spécialistes confédérés (Umespe). Longtemps taboue, la question de l'argent fait désormais partie intégrante de la consultation médicale. Les malades n'ont plus peur d'être moins bien soignés s'ils protestent. Ils osent rappeler à leur toubib qu'il s'est engagé, une fois paré du stéthoscope, à prodiguer son art avec «tact et mesure», en fonction des moyens de chacun.

«Des négociations sur les tarifs d'un médecin de secteur 2, ça a toujours existé. Mais le phénomène se renforce, il y a un vrai mouvement», note le Dr Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). Des médecins qui exercent en secteur 1 incitent désormais les malades à refuser les suppléments. «Les dépassements d'honoraires ne sont pas un gage d'excellence», rappelle le Dr Bernard Coadou, généraliste à la retraite et instigateur d'un mouvement de résistance à Bordeaux.

En ville, dans les cliniques, et même à l'hôpital public, où le secteur privé peut atteindre des sommets d'indécence, les patients discutent donc. Chacun sa technique. Un petit arrangement pour faire passer un acte non pris en charge par la Sécu et la mutuelle pour un autre mieux remboursé, un prix moindre en payant une partie en dessous-de-table, une opération au tarif secteur public pour une au tarif secteur privé, une remise fidélité... Pour cinq séances d'ostéopathie payées, à 80 € l'unité, Norbert* a ainsi négocié la gratuité de la sixième. «L'ostéopathe m'a dit : "Vous êtes gonflé !" quand j'ai commencé à discuter. Mais, quand les honoraires sont libres, ça veut dire qu'on peut, non ?» Chez le psy qui suit son fils, Norbert se flatte d'avoir obtenu un rabais de 25 % sur le prix de la séance, en faisant valoir la régularité des visites. «Les médecins ne sont pas si choqués quand on ose demander», remarque-t-il.

Comme chez le garagiste

Autre nouveauté préopératoire : les patients exigent désormais un devis avant d'engager des soins. Comme chez le garagiste ! Ils fouillent sur le site de la Sécu, ameli.fr (389 267 visites en septembre 2012), pour trouver un médecin moins cher, font le tour des cabinets avant de passer sur le billard du moins-disant, demandent une analyse de leur(s) devis à leur mutuelle. Lle service dédié de Santéclair, société spécialisée dans la gestion du risque santé, a ainsi explosé. En 2012, 9 000 devis papier et 55 000 en version numérique lui ont été transmis, contre respectivement 5 000 et 45 000 en 2011. Des devis pour des travaux dentaires et, de plus en plus, pour des opérations chirurgicales. A l'issue de l'analyse, le patient se voit remettre une fiche de conseil, avec calcul du reste à charge, afin de renégocier le devis auprès du médecin. «Votre reste à charge est très élevé, nous vous invitons à en informer vos professionnels de santé, ils pourront, s'ils le souhaitent, revoir à la baisse leur dépassement», peut-on ainsi lire au bas d'une analyse.

«Les gens font attention à leurs budgets, y compris à celui de la santé. Ils sont plus décontractés et ont compris qu'ils ne seraient pas moins bien soignés s'ils négocient. Dans deux cas sur trois, le prix baisse quand on discute», assure Marianne Binst, directrice générale de Santéclair. L'accès aux données de santé que garde jalousement l'assurance maladie pourrait permettre une plus grande transparence sur les tarifs des médecins et les inciter à s'aligner sur leurs confrères voisins. Pour l'instant, la Sécu fait de la résistance (lire l'encadré), afin de ne pas se fâcher avec des médecins peu enclins à une mise en concurrence et à une médecine consumériste... qu'ils ont pourtant contribué à instituer.

* Le prénom a été changé.

 
"OPEN DATA" EN SANTÉ

La Sécurité sociale dispose d'une manne de données sur la santé (tarifs, qualité de la prescription, consommation de soins...). Mais elle refuse de partager. Pour «libérer» ces données et permettre aux citoyens d'accéder à une information plus transparente, une pétition* a été lancée, entre autres, par des associations de consommateurs et Fourmi Santé, un site comparant les tarifs des médecins... mis en demeure par la Sécu de ne plus utiliser ces fameuses données.

* www.opendatasante.com

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:47

CADTM

 

Communiqué de presse

Il est urgent d’avoir un printemps européen

14 mars

 

 

Cette semaine à Bruxelles et dans différentes capitales européennes, les peuples d’Europe se rassemblent pour rejeter les politiques d’austérité de l’Union européenne et leurs attaques contre la démocratie. La police a entravé ces efforts à Bruxelles en interdisant la manifestation et en niant le droit de se rassembler.

PDF - 97.3 ko
Communiqué

Quand le sommet européen se tiendra à Bruxelles le 14 mars, ce sera au milieu de protestations à travers l’Europe et dans la capitale belge. “For a European Spring”, une coalition de mouvements de 13 pays, appelle à des actions dénonçant la gestion de la crise de l’Union européenne.

Une manifestation européenne devait se tenir mais la police l’a interdite sous prétexte de “manque de ressources”.

“C’est scandaleux. Nous avons le droit de nous rassembler et d’exprimer notre opposition aux attaques de l’UE sur nos emplois, nos services publics. Nous étudions les possibilités de faire un recours car cette décision représente un démonstration criante du mépris des droits des européens “ordinaires” s’insurge Pascoe Sabido (Corporate Europe Observatory) du groupe de coordination de Bruxelles.

Ce qui s’est passé à Bruxelles reflète ce qui se passe à travers l’Europe, où des voix contre l’austérité sont marginalisées et réprimées. Pour cette raison et malgré l’interdiction de la police, la coalition organisera différents événements pour faire entendre ces voix à Bruxelles, où les leaders discuteront de comment renforcer l’austérité en érodant la démocratie et en ignorant l’opposition de la population.

Le 13 mars, un ”tour de l’austérité” guidé déambulera à travers le quartier européen passant par les institutions européennes, financières et les lobbys industriels. Le 14 mars, des mouvements de toute l’Europe se joindront aux côtés des travailleurs belges qui luttent déjà contre les conséquences des politiques de l’austérité en Europe. Ensemble nous marcherons à Bruxelles au sein de la manifestation syndicale contre l’austérité en formant un bloc critique international. A 15h00, une assemblée-action se tiendra en marge du rassemblement de la CES (Confédération européenne des syndicats) au Parc Cinquantenaire.

La coalition “For a European Spring” s’est mise en place pour dénoncer l’austérité de l’UE : les coupes dans les dépenses sociales, les coupes dans les salaires, les attaques contre les droits sociaux dont les droits des travailleurs – et d’autres aspects que le Président de la Commission José Manuel Barroso a appelé “la révolution silencieuse”. Les actions, manifestations et les différents événements se tiendront sous le slogan “Notre démocratie contre leur austérité”.

Sol Trumbo Vila du groupe de coordination “For a European Spring” dit “Depuis 3 ans maintenant, l’UE a répondu à la crise en attaquant le niveau de vie des populations et avec des politiques d’austérité qui démantèlent l’État social à travers l’Europe. Comme le chômage et la misère se répand à travers le continent, le soutien à l’austérité disparaît, les résistances se renforcent et nous continuerons à résister dans les prochains mois et années”.

“Pendant que l’Union Européenne est en train d’attaquer sérieusement le bien être de ses citoyens, les états membres soutiennent une grande partie du secteur financier à hauteur de 1,6 trillion € depuis 2008. C’est honteux et complètement inacceptable. Pourquoi devrions nous payer pour les abus du secteur financier ?” dit Myriam Bourgy (CADTM) du groupe de coordination de Liège.

Les actions de la coalition sont maintenant prêtes. Mercredi 13 mars, des manifestations, actions se tiendront en Autriche, Belgique (Bruxelles), Danemark, France, Allemagne, Pays-Bas, Espagne et Grande Bretagne. Déjà les peuples d’Europe coordonnent leurs luttes contre le même ennemi, partageant et apprenant de chacun, construisant un mouvement européen “du bas” pour défendre des alternatives à l’austérité qui soient démocratiques et dans l’intérêt des peuples.

 

Contacts
Pascoe Sabido, pascoe@corporateeurope.org, 0032 (0) 486 85 74 16
Sol Trumbo Vila, soltrumbovila@tni.org, 0031 (0) 610172065
Myriam Bourgy, myriam@cadtm.org, 0032 (0) 498 35 36 66

 

Remarques

Pour plus d’informations sur les actions du 13 et 14 mars, voir le site www.foraeuropeanspring.org, où les activités de toute l’Europe sont listées.
Ont déjà confirmé leur participation à la manifestation du 14, des participants des mouvements sociaux de toutes sortes dont des groupes d’ATTAC, des infignés (15M), des groupes environementaux, des réseaux sur la dette, des partis de gauche, syndicats et d’autres des pays suivants : Espagne, Grèce, Italie, France, Belgique, Pays-Bas, Pologne, Danemark et Allemagne.

Cette coalition est une initiative qui a été mise en place en décembre et qui a été créée suite à Firenze10+10 avec les revendications suivantes : Abolition de tous les traités européens mettant en place l’austérité ; Pour une transition écologique ! ; Désarmer les marchés financiers ; Dette, nous ne devons riens, nous ne payerons pas ! ; Licencier la troïka pas les gens !”

 

Les signataires de l’appel sont :

Action from Ireland (AFRI) , Alternative Trade Mandate, ATTAC-Austria, ATTAC-Germany, ATTAC-Poland, ATTAC-Spain, ATTAC-Hungary, ATTAC-Greece, Afrika Kontakt (Denmark), CADTM Europe, Collectif Artiviste, Commission for Filipino Migrant Workers (NL), Die Linke.Bruxelles, Ecologistas en Acción (Spain), FairFin (Belgium), Fairwatch (Italy), RESPECT Network in Europe (Amsterdam), Reforma del Sistema Electoral 15M, ReINFORM group (NL), European Alternatives, Hungarian Social Forum, Internationale Socialisten (NL), Center for Encounter and Active Non-Violence (Germany), Debt Justice Action Ireland, Vredesactie (Belgium), Precarious United (Belgium), 15M Amsterdam, 15M Bruxelles, Internationale Sozialistische Linke, Pacto Ciudadano Barcelona, Blockupy Frankfurt, PRC (Italy), Corporate Europe Observatory, Social Network Unionism (NL), transform ! Europe, Transform Italy, Transnational Institute, Comités contre l’Austerité en Europe (Belgium), Jeuneusse Ouvrière Chrétiene Bruxelles (Belgium), Initiative de Solidarité à la Grèce – Bruxelles, Partito dei Comunisti Italiani Europe, TRUSTED Migrant (NL), Transnational MDW (NL), Jeunesse Syndicales FGTB (BE), Brussels popular teams, Agir pou la Paix (Belgium), Action pour la paix (Belgium), Arbeitskreis für kritische Europaforschung (AKE), verdi Landesfrauenrat, 15M Asamblea Popular Moncloa (District), Madrid Working group politica internacional 15M, Madrid Comisión Comunicación Asamblea Moncloa (15M Madrid), Economía Sol - 15M (Spain), Jubilee Debt Campaign UK, Ligue Communiste Révolutionnaire Jeunes anticapitalistes (JAC), Critical Political EconomyLa Asamblea Popular de Moratalaz 15M (Spain), Asamblea San Blas Canillejas (Spain), Grupo de Trabajo Transversal RE-ACCIÓN CIUDADANA (Spain)

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:40

CADTM

 

For A European Spring

« Austerity Tour » : Notre démocratie contre leur austérité !

Bruxelles, 13 Mars 2013

13 mars par Myriam Bourgy

 


Dans le cadre des mobilisations européennes « for a european spring » |1|, le quartier européen de Bruxelles a accueilli plus de 80 touristes peu ordinaires. De manière festive et cynique, ces derniers ont effectué un tour contre l’austérité et ont successivement rendu visite aux acteurs européens qui par leur influence et leurs actions imposent les politiques d’austérité en Europe |2|.

 

Devant ISDA (International Swaps and Derivatives Association)

 

Les activistes sont tout d’abord allés saluer l’ISDA (International Swaps and Derivatives Association), un lobby des produits dérivés : les principaux montages financiers qui ont mené à la crise actuelle. Heureusement, une équipe spéciale de désintoxication a sécurisé le site en fermant son accès et en accrochant des panneaux « Goldman Sachs détruit notre économie », « Attention, commerce de dérivés toxiques ».

 

la fédération bancaire de l'Union européenne

 

Notre joyeux groupe s’est ensuite dirigé vers la Fédération bancaire de l’Union européenne afin de rappeler que si nous nous trouvons dans une crise de la dette souveraine c’est bien à cause d’une crise de la dette privée des banques qui a été transférée au secteur public, et donc à la population. En effet, les États qui ont dû s’endetter pour sauver Bankia, Dexia, Anglo et d’autres banques... imposent aujourd’hui des politiques d’’austérité pour payer la facture.

 

L'ambassade espagnole

 

La responsabilité des banques dans la crise a également été soulignée à l’arrêt suivant : l’ambassade espagnole. Devant celle-ci, les activistes ont affirmé toute leur solidarité avec le peuple espagnol en lutte qui organise lui-aussi d’importantes mobilisations cette semaine, « el pueblo unido jamas sera vencido ».

 

Belfius / Dexia

 

Étape suivante : Bienvenue à Belfius ! La banque publique belge qui fonctionne comme une banque privée ! Suite à deux sauvetages, Dexia Banque Belgique est devenue Belfius et la population belge est passée à la caisse, sans qu’aucune contrepartie ne soit demandée à Belfius ! Alors que l’État belge continue d’injecter de l’argent dans la bad bank de Dexia (2,9 milliards d’euros en décembre 2012) il faut, quelques mois plus tard, encore trouver 2,8 milliards d’euros pour boucler le budget belge 2013... un vrai tour de passe-passe. Le scandale ne s’arrête pas là, une épée de Damoclès pèse sur les comptes publics belges : les garanties - 43,7 milliards d’euros- que l’État belge a octroyées à Dexia |3|. Pour toutes ces raisons, les « actitouristes » ont scandé « Dexia, Belfius, on ne paiera pas ! » avant de rappeler la nécessité de socialiser le secteur financier : « La finance est quelque-chose de trop sérieux pour le laisser entre lesmains des banquiers ».

 

Commission Européenne

 

Arrêt suivant, et pas des moindres : la Commission européenne. Membre de la Troïka (avec ses camarades FMI et Banque centrale européenne) elle est là pour sauver les détenteurs de capitaux en Europe et faire payer les plus faibles... Les participants à l’ « austerity tour » ne l’ont pas ratée, ils ont scandé « Occupy troïka ! » « Dégage la troïka », « Non, non, non à l’austérité, au-cu-ne utilité », tout en déployant deux grandes banderoles devant le bâtiment. Ils ont également rappelé que la priorité est à la satisfaction des besoins fondamentaux des populations et non au remboursement de la dette et de ses créanciers. De la Grèce à la Belgique, au Portugal, les peuples doivent se solidariser et lutter ensemble contre la Troïka. Il faut refuser toutes les mesures d’austérité et notamment les privatisations.

 

Aquafed

 

Voilà le sens donné à l’arrêt suivant : le siège du lobby Aquafed (regroupant les multinationales de l’eau comme Suez, Véolia...) qui travaille à la privatisation de l’eau. Devant le bâtiment, un tir à la corde entre les lobbies et la population a mis en scène la lutte des peuples pour que l’eau soit un bien commun. Ici, le peuple a remporté cette bataille : l’eau n’est pas à vendre.

 

Business Europe

 

Le tour de l’austérité a pris fin par une fête d’« occupation » de Business Europe, le lobby du patronat et des industries en Europe. Sous les slogans « De l’argent il y en a dans les poches du patronat ! » , « Tout est à nous, rien n’est à eux, tout ce qu’ils ont ils l’ont volé », il s’agissait de rappeler que la crise que nous vivons résulte de la mise en place de politiques visant l’enrichissement d’une minorité au détriment de la grande majorité, et que c’est par la mobilisation que nous imposerons une répartition des richesses et une réelle démocratie.

 

« Ce n’est qu’un début, demain on reviendra... »
Rendez-vous demain, le 14 mars pour la manifestation européenne !

 

Notes

|1| Www.foraeuropeanspring.org
http://cadtm.org/Pour-un-printemps-...

|2| Photos : http://www.flickr.com/photos/corpor...
Vidéo : http://bambuser.com/tag/AusterityTour

|3| Le CADTM, ATTAC Liège, ATTAC Bruxelles 2, Zoé Genot et Meryem Almaci, toutes les deux parlementaires ont porté recours devant le Conseil d’État pour casser l’arrêté royal octroyant ces garanties à Dexia, plus d’infos sur : http://sauvetage-dexia.be

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:33

 

 

  7sur7.be

  édité par: Annabel Claix
  14/03/13 - 14h47  Source: belga.be

 

 

 

© belga.


MISE À JOUR Plus de 15.000 personnes, selon les syndicats, étaient réunies jeudi après-midi dans le parc du Cinquantenaire, à Bruxelles, pour participer à une action de protestation contre la politique d'austérité européenne. La police a pour sa part estimé que 10.000 personnes avaient pris part à la manifestation, a indiqué Christian De Coninck, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles.


 

 

© afp. © reuters. © reuters. © reuters.

 

 

 

Organisé par la Confédération européenne des syndicats (CES), ce rassemblement se tenait en marge du sommet européen. Les membres des différents syndicats belges et européens se sont réunis vers 12h00 au croisement du boulevard de la Woluwe et de l'avenue de Tervueren, avant de rejoindre le parc du Cinquantenaire, où des représentants des syndicats ont pris la parole. D'importantes délégations de travailleurs d'ArcelorMittal et de Caterpillar étaient présentes.

"Dans une véritable Europe sociale, il n'y a pas de place pour une politique d'austérité aveugle. Il n'y a pas de place pour la pauvreté. Il n'y a pas de place pour un taux de chômage aussi élevé. Nous voulons plus d'investissement dans les dépenses sociales. Plus d'investissement dans les emplois verts. Nous voulons une économie durable. Nous voulons des emplois pour les jeunes et pour les travailleurs expérimentés", a notamment déclaré Jan Vercamst, le président de la CGSLB.

Le secrétaire général de la CSC, Claude Rolin, a pour sa part rappelé que plus de 26 millions de personnes sont au chômage en Europe. "Les politiques d'austérité sont une absurdité, ce sont des politiques contre-productives", a-t-il déclaré. La secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol, a également affirmé que les politiques européennes actuelles mènent à la récession et qu'un changement de cap est indispensable.

 

 

© belga. © belga.

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:21

 

http://www.youtube.com/watch?v=3it0N94Outw

 

 

 

Près de 15 000 manifestants contre l'austérité à Bruxelles
 

Publiée le 14 mars 2013

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:06

 

 

LE MONDE | 12.03.2013 à 15h19 • Mis à jour le 13.03.2013 à 17h06 Par Jean-Pierre Stroobants - Bruxelles, bureau européen


 

 
Une manifestation de l'association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) en août 2012 à Bastille.

Une interdiction totale... avec exceptions : c'est ainsi que se résume la décision de la Commission européenne qui, lundi 11 mars, a annoncé la fin de l'expérimentation animale pour tous les produits cosmétiques commercialisés dans l'Union. Savons, shampoings, parfums, dentifrices, crèmes : les nouveaux produits qui auront fait l'objet de tests sur des lapins, des rats, des souris ou d'autres animaux ne pourront plus être mis sur le marché. En revanche, ceux qui sont déjà commercialisés et ont fait l'objet d'expérimentations animales avant d'être jugés sans risque ne subiront aucun changement.

La Commission reconnaît une difficulté : il n'est pas possible, au stade actuel des connaissances scientifiques, de remplacer tous les tests sur les animaux par d'autres méthodes. Notamment pour les cosmétiques pouvant avoir des effets complexes sur l'ensemble de l'organisme humain. Bruxelles a pourtant déjà consacré 238 millions d'euros à la recherche de techniques de substitution depuis 2007 et elle finance aussi, jusqu'en 2015, une initiative conjointe avec l'industrie (25 millions d'euros chacun).

La décision d'interdiction – qui entre en vigueur immédiatement – marque l'aboutissement d'un très long processus, commencé en 1993. L'expérimentation animale pour les cosmétiques était déjà partiellement interdite depuis 2004. En 2009, c'est la mise sur le marché d'ingrédients ayant fait l'objet d'essais sur les animaux qui était prohibée. Ce sont les dernières dérogations concédées à l'industrie qui ont pris fin le 11 mars.

Désormais, tous les nouveaux produits, d'où qu'ils viennent, ne pourront plus être commercialisés en Europe si leurs composants ont fait l'objet d'expérimentations sur des animaux. Tonio Borg, commissaire à la santé, évoque "un exemple d'innovation responsable, sans le moindre compromis pour la santé des consommateurs".

 

"RETOMBÉES POSITIVES"

L'industrie européenne des cosmétiques, forte de ses 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires et de 184 000 emplois, avait réclamé une réforme progressive. Elle affirme désormais vouloir se conformer entièrement à la décision de la Commission.

"C'est un beau jour pour les animaux, pour les consommateurs, pour la science ainsi que pour l'industrie de la beauté", a commenté l'ONG PETA. Avant 2004, quelque 9 000 animaux étaient utilisés chaque année pour des tests. Ce chiffre est tombé à 344 en 2009. Les expérimentations effectuées hors de l'Union pour l'industrie européenne, depuis 2009, ont nécessité de 15 000 à 27 000 animaux, selon les estimations.

Il faut toutefois relever que certains ingrédients inclus dans les cosmétiques sont également utilisés dans des détergents, des peintures, des produits pharmaceutiques, etc. Pour ces autres usages, ils pourront continuer à être testés sur des animaux. D'où l'appel de PETA à des "retombées positives" de la décision de mardi pour ces secteurs également.

L'Union européenne espère désormais convaincre d'autres pays de l'imiter. L'Inde, Israël et une entreprise japonaise se montreraient sensibles à ses arguments. Bruxelles affirme vouloir faire de ceux-ci une priorité dans ses futurs échanges commerciaux. La Commission entend "expliquer son modèle et le défendre" auprès de ses partenaires, ainsi qu'agir pour des techniques de substitution acceptées dans le monde entier.

Jean-Pierre Stroobants - Bruxelles, bureau européen

Partager cet article
Repost0
14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 02:00

 

 

 

 

 

Du poison dans l'eau du robinet - France 3 - emission du vendredi 2 mars 2012 à 23h15

Publiée le 6 mars 2012

http://BioWaterFrance.com
Savez-Vous ce que vous buvez depuis votre robinet ?

DU POISON

Du poison dans l'eau du robinet du 02 mars 2012 à 23h15 FR3 :
http://www.youtube.com/watch?v=Isvm1F...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22