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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 13:07

 

 

Marianne - Mercredi 3 Avril 2013 à 10:51

 

Magazine Marianne

 

Sur LCI, le militant politique et syndical Gérard Filoche, blogueur à Marianne.net, a piqué un coup de gueule contre Jérôme Cahuzac. L'ex-ministre du budget a été mis en examen mardi pour blanchiment de fraude fiscale.

 

 

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:53

 

 

 

Par Okeanos
3 avril 2013 - 10:12

(dernière modification le 3/04/2013 - 10:26)

 

 

 

Le texte qui suit a été publié sur le site du Comité de Jumelage Quimper-Lavrio, transmis par Joëlle Dalègre *, maître de conférence à l'INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales). C'est le thème d'une intervention qu'elle a faite le mercredi 27 mars 2013, à Rennes, à l'Institut de Gestion. 

Ce n'est pas un texte destiné à la publication, mais un plan détaillé, le support de sa conférence.

* Sous sa direction : Regards sur la "crise" grecque, Ed. L'Harmattan, 2013.

Troïka = représentants du FMI, de la BCE et de l'U.E qui, depuis mai 2010, surveillent la bonne mise en oeuvre par le gouvernement grec des décisions prises (par eux). Mai 2010 marque la signature du premier accord aide/mesures d'austérité dit 1er mémorandum, suivi de nouvelles mesures d'austérité en juillet et décembre 2010, mars 2011, suivi en juin 2011 d'un nouvel accord dit « plan à moyen terme », lui aussi suivi de nouveaux trains de mesures en juillet, août, septembre et novembre. 2011, puis un 2ème mémorandum en février 2012, associé de mesures en juillet, septembre, octobre et novembre.

La Troïka, ce fut d'abord trois hommes en visite chaque trimestre, puis associés à une task force étrangère, présente à plein temps dans les ministères, et à des spécialistes placés ponctuellement - à plein temps également - dans certains services. Donc voici la Grèce « à l'heure de la Troïka », sous les « conseils » de la T ou sous la « surveillance » de la T selon les choix, puisque l'accord de la Troïka conditionne le versement trimestriel des prêts accordés, et qu'elle peut exiger des mesures, accepter ou refuser.

On pourrait dire que l'austérité a atteint son but : le budget primaire de la Grèce en 2012 est positif pour la 1ère fois depuis 40 ans au moins, le déficit de la balance des paiements entre 2008 et 2012 a été divisé par 12 (!), mais cela au prix d'une mise en danger de la vie économique, sociale, politique et culturelle du pays.

 

La récession

Les financiers demandaient au pays des réductions de dépenses et des augmentations de recettes...

Réductions des dépenses :

-   progressivement dans le secteur public on a supprimé les différentes primes, les 13e et 14e mois, on a gelé puis baissé les salaires et les retraites, en gros on arrive à – 30 à 40% selon le salaire et le secteur ; le secteur privé suit le mouvement d'autant que les conventions collectives sont gelées pour une durée indéterminée,

-   finalement le salaire minimum est à 486 euros nets et – 10 % pour les moins de 25 ans

-   réduction du nombre des fonctionnaires : 1/5 départs remplacés, renvoi des non titulaires, titulaires mis en « réserve » un an à salaire diminué, puis au chômage,

-   réforme Callicratès : on passe de 1034 communes à 325 et on supprime les arrondissements

-   les services de l'IKA ne sont plus gratuits : il faut payer 5 euros minimum, recul de l'âge de la retraite à 65 ans et allongement des cotisations, diminution de toutes les allocations.

Augmentation des recettes :

-   augmentation des tarifs publics :  fuel et gaz + 25 %, électricité, transports publics + 30 % ,

-    augmentation des impôts : sur le revenu (plancher : 5000 € revenus annuels, l’impôt sur le revenu est en moyenne 2 fois + élevé qu'en France ) et TVA à 23 % sauf produits alimentaires, taxes sur alcools, tabac et essence (à 2 euros / litre),

-   création de nouveaux impôts : impôt spécial de solidarité (CSG), impôt sur l'immatriculation des voitures (de 12 à 20% de sa valeur à l'achat) et taxe de circulation (vignette) de 135 à 240 euros pour cylindrée moyenne, taxe sur les voitures de luxe, les fourrures, tapis, bijoux, les bateaux, avions privés et piscines, taxe sur les revenus des artisans et professions indépendantes en 2011, enfin un impôt foncier sans cesse remanié depuis 2008 (de 0,5 à 16 euros annuels le m2 selon lieu, âge etc) soit une pluie fiscale au moment où les revenus diminuent,

-    restaient les privatisations multiples demandées (la Grèce à vendre) qui ne s'effectuent guère, à la fois parce l’opinion publique y est hostile de même que la bureaucratie, et parce que les investisseurs ne se pressent pas vu l'incertitude régnante qui les décourage : euros ou pas, quel système fiscal (il change sans arrêt ) et grèves nombreuses.

Quels résultats sur l'économie ?

 -  Récession : le PIB a baissé de 20% depuis fin 2008 et du même coup la dette exprimée en % du PIB ne baisse pas,

-  Indice de production industrielle : de 91 en 2008 à 73 en 2012 (la production destinée au marché intérieur a baissé de moitié),

-   Nombre de logements vendus : 116 000 en 2008 à moins de 5000 en 2012,

-   Indice de construction privée : de 95,6 en 2008 à 19,2 en 2012,

-   Dépôts en banque de décembre 2009 à juin 2012 ont diminué de 80 milliards d'euros soit 41 % du PIB, à la fois retrait pour consommer et manque de confiance (matelas, argent à l'ombre),

-   sans compter les innombrables commerces fermés depuis un an ou deux dans les rues d'Athènes, les loyers impayés, les prêts non remboursés,

-   et du même coup les impôts ne rapportent pas davantage, vu la baisse du chômage et de la consommation ; si le budget s'équilibre, c'est uniquement par la baisse des dépenses.

 

Désastre social et sanitaire :

-   désastre social : le chômage est monté à 27 % des actifs, le double chez les jeunes et  + élevé chez les femmes (jeune et fille = sans espoir); il peut y avoir des « faux chômeurs » mais ce n'est guère "intéressant" car l’indemnité a été réduite, un an au grand maximum si on a travaillé longtemps, et l'IKA s'arrête avec l'indemnité. Du même coup l'émigration reprend, en majeure part, celle de jeunes adultes diplômés, vers l'Allemagne...

-    SMIC à 456 euros nets et 10 % de moins pour les moins de 25 ans ; c’est donc la course au bas salaire : on embauche pour des salaires inférieurs, à la journée, la semaine, l'heure et sans déclarer.

-   niveau de vie moyen, entre baisse des revenus et hausse des tarifs publics, malgré baisse des loyers et de quelques prix, a diminué de 50 % plaçant ainsi près du tiers de la population en-dessous du seuil de pauvreté, ce qui s'est traduit par la mise en remise des voitures (on rend les plaques et on ne paye plus la vignette), la suppression des chauffages collectifs dans les immeubles au profit de poêles à bois alimentés par le bois des arbres des cimetières, des parcs, des forêts proches des villes (froid en Grèce du Nord, pics de pollution par CO2 de la combustion).

-    désastre sanitaire : un million et demi de personnes sont privées d'IKA parce que sans travail, de plus, même pour les autres, la situation s'est aggravée. Avant 2010, le bénéficiaire de l'IKA ne payait rien à l'hôpital public, ni visites ni médicaments, pharmaciens et hôpitaux étaient remboursés par l'État. Le malade dorénavant doit payer 5 euros, puis 25 euros par consultation ; comme l'État n'a pas remboursé les pharmaciens ni les hôpitaux qui n'ont pas payé les fournisseurs, les sociétés pharmaceutiques ne fournissent plus, certaines ont quitté la Grèce : le patient, soit achète ses médicaments (et attend un improbable remboursement), soit ne peut le payer et survit sans, soit ne le trouve plus du tout. L'hôpital d'Athènes affiche des conseils : n'apportez ni fleurs ni gâteaux, mais des seringues et des compresses ! Faute de vaccins la tuberculose reprend, de même que le SIDA reprend son élan...

 

 Si la marmite n'a pas encore explosé, c'est que les mécanismes de solidarité sont encore forts : les liens avec la campagne sont encore vifs car l’exode rural est relativement récent et la solidarité familiale puissante.

-   on a donc les "visites à la grand-mère" qui donne l'huile et les pommes de terre, celui qui travaille aide les autres, certains chômeurs sont repartis cultiver le jardin, on fait pousser des tomates sur les balcons dans les pots de fleurs, des familles se sont regroupées sur plusieurs générations

-   l'Église orthodoxe finance des distributions de nourriture dans plusieurs secteurs, et offre des salles à des médecins bénévoles qui acceptent de travailler gratis

-   Médecins du Monde a ouvert des antennes de soin

-   une émission de TV se charge de la collecte des médicaments disponibles chez les particuliers pour leur redistribution

-   en passant par internet, des réseaux d'échanges de services non monétarisés se sont mis sur pied, des agriculteurs viennent sur une place donnée au jour donné avec un camion plein de pommes de terre, d'oranges etc., par gros sacs et vendent à des prix avantageux pour eux et dérisoires par rapport à ceux du commerce...

 

Il est certain qu'il existe encore des riches qui sont loin de tout cela et que les situations sont d'autant moins difficiles qu'on est plus éloigné d'Athènes et de Salonique (les 2 agglomérations = 50 % population grecque…)

 

Danger pour la démocratie

 

 Le système en place depuis 1974 est en danger : les deux partis dominant depuis lors, ND et  PASOK, sont tombés dans le discrédit total :

-    jugés responsables de tout ce qui a été fait, d'où les yaourts et injures que les députés ont reçus depuis 2010 lors de leurs sorties publiques ou privées etc.,

-    jugés encore plus pourris que ce que l'on croyait depuis que des enquêtes ont lieu et montrent les malversations, pots de vin, évasion fiscale des uns et des autres,

-    jugés incapables, même honnêtes, puisqu'ils ne parviennent pas à mettre en oeuvre les mesures qu'ils annoncent,

-    « valets de l'étranger » puisque tout le monde sait qu'ils ne font que suivre les instructions de la Troïka.

 

Résultats :

 

-    Effondrement électoral des deux partis. Si Samaras, ND, est tout de même Premier ministre après la seconde élection c'est 1) en faisant une alliance entre 3 partis, 2) parce que les électeurs ont vécu sous la menace (si vous votez mal, c'est la fin de tout), 3) parce que le système électoral donne 50 sièges supplémentaires (sur 300) au parti sorti en tête.

-    Surgissement de deux partis pas vraiment nouveaux mais avec peu de visibilité, dont l'un, le Syriza, a talonné de très près la ND, et l'autre Chrysi Avghi, qui n'avait encore jamais présenté de candidats aux législatives, est ouvertement néonazi.

Le Syrizaunion des gauches radicales, (qui juge, avec raison, que le PASOK n'est plus à gauche) qui alterne discours extrémiste antieuropéen et discours réformiste radical, offre l'avantage de réunir des trentenaires qui n'ont pas encore eu part au pouvoir tandis que d'autres lui reprochent jeunesse et inexpérience qu'ils jugent dangereux (il faut bien commencer pourtant). Le parti remporte des succès surtout chez les personnes éduquées en milieu urbain.

Le dirigeant de Chrysi Avghi (qui a 16 élus) a un passé, des discours et des insignes directement nazis, dont il ne se cache pas ; il manie les médias avec talent : chacune de ses manifestations, bonnes oeuvres, coup d'éclat se fait en présence de la TV. Il attire les classes populaires par des soupes populaires, des aides aux personnes âgées, des interventions musclées contre les vendeurs étrangers à la sauvette, il entretient même des pompiers, tout cela pour montrer qu'il fait mieux que les politiciens ; mais il a également un violent discours machiste et xénophobe (les étrangers viennent prendre le peu qui nous reste et sont des délinquants !) et organise des groupes d'assaut qui tabassent les étrangers qui couchent dans les rues, les journalistes de gauche, les « anti-chrétiens » selon leurs critères... Même leurs députés adoptent tenue et comportement provoquants : crâne rasé, tatouages, gros bras, injures et menaces aux collègues... et comme tout cela passe impunément ou presque. La démocratie est réellement en danger.

 

La culture aussi en danger

Peut-être le plus grave à long terme pour un pays qui a fondé la raison d'être de son existence sur la culture :

-   diminution des crédits de l'enseignement, des salaires des enseignants et fermeture des écoles et des sections universitaires (langues étrangères à Thessalonique), fermeture également des instituts de recherche en Sciences Humaines, des petites écoles de montagne et des îles. Dans un relief aussi difficile, c’est  prendre de gros risques : un conseiller européen a dit un jour qu'il faudrait par économie « vider » les petites îles !

-   Fin des fouilles archéologiques et fermeture des sites, de musées ou de plusieurs salles, faute de gardiens, en même temps vols et fouilles clandestines

-   Fin des subventions aux théâtres de province, au cinéma ; Parmi les secteurs de l’économie et des biens culturels touchés par la crise, le livre semblait épargné jusqu’en 2010. Mais il apparaît désormais gravement touché. Le Centre européen de traduction littéraire (Ekemel) n’existe plus depuis l’été dernier. La décision du gouvernement grec de fermer le Centre national du livre (Ekebi) après 19 ans d’existence et de centraliser la politique du livre au ministère de la Culture a provoqué l’indignation dans les milieux culturels du pays.

-   L'ambiance, de surcroît, détourne les élèves du travail scolaire qui avait toujours été sanctifié en Grèce, un des pays d'Europe qui a le plus de diplômés du supérieur : à quoi bon avoir des diplômes pour chômer, pour émigrer, pour être payé 800 euros/mois comme leur prof ? Enfin un tiers des étudiants de 1ere année, qui ont passé un concours d'entrée pourtant, ont abandonné au premier trimestre, non pas à cause du niveau, mais pour ne pas avoir à payer un logement dans une autre ville puisque le système de concours place les gens selon leur rang à travers tout le pays.

 

Règne donc une ambiance de dévaluation de toutes les valeurs culturelles, en phase avec l'ambiance européenne.

 

Conclusion :

 

C'est une vision volontairement noire car j'ai choisi de montrer ce que la Troïka avait « changé » dans le pays, et que dire maintenant que le FMI lui-même a avoué avec fait des erreurs de calculs, avoir sous-estimé les effets de mesures d'austérité aussi radicales sur un pays comme la Grèce ?  Bien sûr, il existe toujours des gens riches, des gens qui par chance s'en sortent encore bien, d'autres qui ont appris à se serrer la ceinture sans se plaindre. Bien sûr, il existe aussi des personnes qui n'ont pas payé ou ne payent pas leurs impôts, mais les salariés et retraités sont soumis au prélèvement à la source et ne peuvent donc y échapper, et une partie des nouveaux impôts est payée par la note d'électricité, donc même chose.

Que dire, si ce n'est :

-   que la population est désemparée, comme les investisseurs potentiels, face à l'incertitude permanente et à l'avenir sombre qu'on lui promet (une possible résurgence du problème de la dette dans 15 ans, une génération pour remettre le pays à flots),

-   qu'elle est furieuse : ceux qui ne payaient pas, ne payent toujours pas : malgré les progrès réalisés dans la chasse aux fraudeurs par la liaison informatique des caisses, les premières ventes saisies et même quelques condamnations, la justice n'ayant pas assez de personnel, les gens conservent l'impression que les fraudeurs restent impunis,

-   que la population humiliée et pleine de honte : les Grecs ont été (et sont toujours) montrés du doigt par les partenaires européens, en particulier l’Allemagne, considérés comme paresseux, menteurs etc. sans le mériter, jugent-ils

-   et qu'un rien pourrait faire exploser cette situation...

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:47

 

 

Vive l’impôt !
Quelle fiscalité sur fond de crise ?

 

Débat avec Dominique PLIHON,
Economiste et un des 4 nouveaux porte-parole d’ATTAC France
 
Mercredi 17 avril à 20h
Centre Pablo Neruda

                                                           1, place Hubert Rouger – Nîmes

 %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Idées reçues sur la fiscalité !
 
La France est championne du monde des prélèvements obligatoires ! Le poids des charges fiscales plombe notre compétitivité ! Les impôts découragent les initiatives et font fuir les entrepreneurs ! La fraude sociale est une plaie aussi grave que la fraude fiscale ! Qui n’a jamais entendu ces assertions du discours dominant, martelées comme des évidences ? Pourtant, elles sont tout simplement contraires aux faits.
 
Il est urgent de déconstruire les idées reçues sur la fiscalité et poser les termes d’un débat si nécessaire du fait de la crise. Les impôts sont l’expression de la citoyenneté parce qu’ils permettent de financer l’action publique, de réduire les inégalités et de modifier certains comportements nuisibles à la société, comme la spéculation ou la pollution.
 
A l’heure où tout le monde reconnaît la nécessité d’une régulation collective forte, où quantité de besoins sociaux, notamment d’éducation, de santé, de retraites et de préservation écologique ne sont pas encore satisfaits, la société ne souffre pas trop d’impôts, plutôt d’impôts inadaptés et surtout mal répartis.
 
Une fiscalité résolument progressive, incluant des taxes internationales, donnerait un outil efficace au service du bien commun. Vive l’impôt !
 
Venez vous informer ! Venez en débattre !

ATTAC Nîmes
Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne
Contact nimes@attac.org ou 04 66 38 22 95 - site www.france.attac.org

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:39

 

http://www.petitions24.net/contre_lamendement_favorisant_lexclusion_des_enfants_handicapes

 

Pour signer la pétition, suivre ce "link"

 

Je m'appelle Magali Pignard. J'ai un enfant autiste agé de 7 ans.

Selon la législation, le service public de l'éducation assure à mon enfant une formation scolaire, et a pour obligation de résultat à faire en sorte que ce droit ait un caractère effectif.
  • Le recul c'est maintenant
Je viens de prendre connaissance de l'amendement 767/274 déposé par des députés PS et voté le 14 mars 2013 dans le cadre de la loi sur la Refondation de l'école par l'Assemblée Nationale.
Dans cet amendement on demande de modifier un article de loi en y changeant un paragraphe qui permettra à la communauté éducative de passer outre l'accord des parents pour saisir la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) pour toute décision d'aménagement du temps de scolarisation (soyons clair : diminution du nombre d'heures d'accompagnement scolaire) et/ou d'orientation (soyons clair : du milieu ordinaire vers le milieu spécialisé), y compris en cours d'année scolaire.

Actuellement l'accord des parents est nécessaire pour une telle démarche : mais si l'amendement passe, seul leur avis sera recueilli, et la communauté éducative sera la seule juge pour saisir la MDPH, que les parents soient d'accord ou pas.

Je vois cet amendement comme un recul par rapport à la loi du 11 fevrier 2005 sur l'égalité des chances.
Nous, parents d'enfants handicapés, menons un veritable combat,(illustré par exemple dans ce diagramme), lors du parcours de scolarisation de nos enfants.
Dans la grande majorité des cas, leur scolarisation est à chaque année remise en question par l'Equipe de Suivi Scolarisation de l'enfant, en vue d'une ré-orientation en établissement spécialisé qui ne permet pas une socialisation pourtant nécessaire à la progression notamment des enfants autistes. Le temps de scolarisation est également très souvent remis en question, pour être diminué bien sur.
Ce constat est partagé par une avocate spécialisée en droit du handicap, qui commente l'amendement dans cet article.
  • Ségrégation, droits des parents bafoués
Alors que le gouvernement prône sur son site internet l'inclusion scolaire comme une réponse adaptée pour les élèves autistes, cet amendement risque fort de favoriser la...ségrégation.
Je rappelle que seulement 20% des enfants autistes sont scolarisés et parmi ces 20% beaucoup n'ont qu'une scolarisation très partielle de quelques heures par semaine. Alors que dans les pays développés, ce pourcentage est de 80 à 100%.
Il me semble que par cet amendement, l'Education Nationale reprend clairement la "main" pour pouvoir à tout moment intervenir auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées et faire revoir l'orientation ou les modalités d'accueil de l'enfant.

 

  • L'option du gouvernement : l'exclusion, quitte à dépenser plus

Cet amendement est créé pour limiter les dépenses de l’État dues à la scolarisation des enfants handicapés.

Cela me semble un bien mauvais calcul : un enfant privé de possibilités d'apprentissages, comme ça l'est si souvent dans les établissements spécialisés, a moins de chances de devenir autonome que si il reçoit une véritable éducation et scolarisation. Il coûtera donc plus cher à l’État sur le long terme.

 

  • La France a des devoirs envers les personnes handicapées
J'aimerais que le gouvernement prenne garde à ne pas détruire petit à petit l'avancée considérable pour notre pays du droit à la scolarisation des élèves handicapés, car cela constituerait une grave régression des droits de l'Homme dans notre pays.

C'est pourquoi je demande respectueusement aux député(e)s, sénateurs et sénatrices de concourir au retrait de cet amendement qui me semble dangereux et constitutif d'un recul des droits des familles concernées.

 

Cette pétition sera remise le 02 avril à l'Assemblée nationale à l'occasion de la journée mondiale de l'autisme et  de la présentation du 3ème plan autisme

 


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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 20:35

 

telerama.fr

 

Le 30/03/2013 à 00h00
Weronika Zarachowicz - Télérama n° 3298

 

Enquête | A l'heure où les fermes meurent les unes après les autres, l'association Terre de liens résiste. Elle apporte son aide aux jeunes paysans qui s'installent en bio.

 

 

 Antonin, 25 ans, tout frais maraîcher bio, vend ses légumes soit en direct, soit par le biais des paniers Amap. © Rémy Artiges pour Télérama

Antonin, 25 ans, tout frais maraîcher bio, vend ses légumes soit en direct, soit par le biais des paniers Amap. © Rémy Artiges pour Télérama

 

Ce matin, la grêle tombe dru sur le petit village de Saint-Aignan-de-Cramesnil, dans la plaine de Caen. Le vent balaie les deux hectares du terrain d'Antonin Gourdeau. Les pieds pataugent dans la boue, on s'abrite sous un vaste bâtiment en construction. Bientôt, ici, sur la terre nue, s'élèvera la Ferme de la Petite Bruyère, une ferme « écoconstruite », flambant neuve. Au rez-de-chaussée, l'épicerie paysanne pour vendre les légumes du champ, le garage pour le tracteur et l'entrepôt ; à l'étage, un logement pour Antonin, 25 ans, tout nouveau maraîcher de Saint-Aignan et créateur d'un singulier îlot de diversité – quarante légumes bio, « plus de cent cinquante variétés », fleurs pour attirer les pollinisateurs et, bientôt, plantes aromatiques…

Pourquoi devient-on paysan à cet âge, quand on n'est pas fils d'agriculteur soi-même ? Pourquoi décide-t-on de s'installer en bio dans une vaste plaine envahie par les cultures intensives de betterave, de colza et de lin ? Une partie de la réponse se niche dans le regard noir et déterminé d'Antonin. « J'ai toujours eu la tête dure », lâche-t-il. Avant l'agriculture, il y a eu un parcours scolaire chaotique, une période ébéniste, une autre musicale, tuba aux pompiers de Paris… La passion pour les plantes est venue sur le tard : peu à peu, au fil de stages auprès de maraîchers.

Mais s'installer, c'était « une autre histoire ». Antonin n'est pas fils de paysan, n'a pas d'argent pour acheter un terrain, ni même d'apport pour emprunter. Et la terre coûte de plus en plus cher, partout en France. En Normandie, le prix de l'hectare a grimpé en flèche : plus 43 % en dix ans. Et les fermes meurent, dans le plus assourdissant des silences. Un chiffre étonnant dit l'ampleur du processus : deux cents fermes disparaissent chaque semaine en France. Bâtiments transformés en résidences secondaires ou en restaurants chics, terres muées en zones d'activité commerciale, en lotissements ou rachetées par de grosses structures agricoles qui s'agrandissent, se concentrent toujours plus et stimulent une agriculture industrielle très polluante.

<p>Sou­tenu par Terre de liens et de mieux en mieux inséré dans la commune, Antonin apprivoise le métier. © Rémy Artiges pour <em>Télérama</em></p>

Sou­tenu par Terre de liens et de mieux en mieux inséré dans la commune, Antonin apprivoise le métier. © Rémy Artiges pour Télérama

Heureusement, la route d'Antonin a croisé celle de Terre de liens, un organisme inédit doté d'une triple casquette : à la fois association qui milite pour le développement de l'agriculture biologique, société foncière et fonds qui aide les jeunes à accéder à la propriété agricole. Son credo ? La terre n'est pas une marchandise que l'on peut laisser au marché, c'est un « bien commun », comme l'air, comme l'eau, qu'il faut préserver.

D'où cette idée, simple et lumineuse, de faire appel à l'épargne collective – moyennant avantages fiscaux – et aux dons, pour acheter des fermes ou des terres, et les louer à de jeunes agriculteurs souhaitant s'ins­taller en bio. Et préserver, coûte que coûte, l'usage agricole des terres. Créée par le Néerlandais Sjoerd Wartena en 2003, l'association a fait tilt très vite : 116 actionnaires et un capital de 700 000 euros, en 2004 ; 7 600 actionnaires, 30 millions de capital et 19 associations régionales, partout sur le territoire, en 2012.

“La population est urbaine à 80 % :
tout l’enjeu est qu'elle se reconnecte
avec sa région et prenne conscience
que la terre est un bien commun.”

Gaël Louesdon, directeur de la branche normande de Terre de liens

Depuis quatre ans, elle a notamment creusé son sillon « environnemental, éducatif et de finance responsable » en Basse-Normandie et « même en Haute-Normandie, l'une des régions les moins bio de France ». Cinq cents actionnaires ont déjà investi dans neuf fermes, avec « l'envie de préserver ce capital précieux que sont nos terres ET de redonner du sens à leur épargne, explique Gaël Louesdon, le directeur de la branche normande. On leur dit : reprenez en main une partie de votre épargne, vous connaissez son utilité sociale et environnementale, près de chez vous. La population est urbaine à 80 % : tout l'enjeu est qu'elle se reconnecte avec sa région et prenne conscience que la terre est un bien commun. »

Bref, Terre de liens permet de lutter concrètement contre la désertification rurale et l'étalement urbain, et de convaincre les élus locaux qu'une autre politique foncière est possible – eux qui sont « parfois démunis quand leurs terres agricoles sont menacées », poursuit Gaël Louesdon. « Quand l'une d'elle est transformée en zone d'activité, le prix de vente est multiplié par trois à cinq en moyenne. Pour une zone de lotissements, on multiplie par dix, vingt voire trente ! Nous proposons une autre manière de réfléchir à la façon de gérer, ensemble, une terre. »

Chaque année, une centaine de projets atterrissent sur les bureaux de Terre de liens : « Vingt à trente d'entre eux tiennent la route. On en sélectionne un à trois par an sur les deux régions, Haute et Basse-Normandie. Ensuite, chaque instal­lation se fait sur douze à dix-huit mois. Il faut réunir 75 % des fonds avant installation et puis, ça prend du temps de persuader les élus, les voisins, les habitants du coin… » Comme à Saint-Aignan, chez Gaël Louesdon, élu de la commune depuis 2008, et où Antonin bataille ferme.

“Le discours anti-écolo passe plutôt bien ici.”
Gaël Louesdon, élu de Saint-Aignan-de-Cramesnil depuis 2008

La naissance d'une ferme, avec très peu de terres et en participatif ? « C'est un acte de résistance, une cellule souche qui, on l'espère, va se développer », dit Gaël. Une cinquantaine de citoyens ont investi, mais peu d'habitants de la commune. « Ils sont difficiles à convaincre, c'est un village-dortoir pour une majorité de gens qui bossent dans l'automobile, dans le tertiaire… Le discours anti-écolo passe plutôt bien ici. »

Les gens du coin ont d'abord observé Antonin en silence, lui qui a repris des terres qui n'avaient pas été cultivées depuis plus de vingt ans et qui travaille en traction animale, avec deux ânes « pour respecter la terre ». Personne ne lui a dit que le champ avait « servi à enterrer le matériel militaire de la région après la Seconde Guerre mondiale. Tous les trois mètres, je tombe sur des casques, des douilles, ça fait deux ans que je déterre des bouts de métal ! » Et puis, il y a ces deux couloirs de vent « qui font très mal ». « Normalement, on remplace une bâche tous les dix ans pour une serre, j'en ai déjà utilisé trois en deux ans… »

Sou­tenu par Terre de liens et de mieux en mieux inséré dans la commune, Antonin apprivoise le métier, vend ses cageots de légumes en direct et par le biais des paniers Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), vient de créer un jardin communautaire. Et se donne quinze ans pour « développer l'aromate », plus facile à travailler et à forte valeur ajoutée. « Je veux prouver qu'un jeune peut s'installer en bio, qu'on peut inventer de nouveaux modèles. » En France, l'agriculture est essentiellement tournée vers l'élevage et les céréales, qui captent toutes les subventions européennes, alors que la demande de légumes est énorme : « En quatre ans, on est passés de quatre à quarante maraîchers bio dans la région. »

<p>Grâce à un financement participatif, Sophie et Vincent s'installent dans une ferme acquise par Terre de liens. Ils étaient à la recherche de terres depuis huit ans. © Rémy Artiges pour <em>Télérama</em></p>

Grâce à un financement participatif, Sophie et Vincent s'installent dans une ferme acquise par Terre de liens. Ils étaient à la recherche de terres depuis huit ans. © Rémy Artiges pour Télérama

A une centaine de kilomètres de Saint-Aignan, dans l'Eure, le paysage a changé, et une ferme nichée dans le bocage enneigé, en bordure de forêt, raconte une autre histoire. Celle d'un couple de trentenaires, Sophie et Vincent Ozeblio et leurs deux enfants, en recherche de terres depuis huit ans et sur le point – « enfin ! » – de s'installer. Dans l'Eure aussi, le prix du foncier s'est envolé, et les petites exploitations à taille humaine se sont faites de plus en plus rares. Vincent, un enfant du pays, a vu la région changer au fil des années. « Il y a encore dix ans, c'était de l'herbage et des fermes. Maintenant, il y a plein de pavillons. Pendant ce temps-là, l'Eure a perdu plus de 35 % de ses paysans, un record en France… »

Il y a quelques mois, Sophie et Vincent visitent la ferme de Françoise Moraine, à Sainte-Marguerite-en-Ouche, près de Bernay (Eure). Membre de la Confédération paysanne, cette éleveuse au beau visage grave cherche avec son voisin Michel Coq, éleveur caprin, à « installer des jeunes dans le même esprit : une agriculture durable et de proximité. Avec l'idée de leur transmettre la ferme, nos cheptels, notre savoir-faire et notre clientèle ».

Vingt-trois hectares dont trois de vergers, des troupeaux de chèvres et de ­brebis, un charme fou. Et un endroit atypique pour la région : « L'Eure s'est spécialisée dans l'agriculture industrielle, explique Vincent, de grosses structures agricoles livrent des matières premières, lait et surtout céréales… La moyenne, dans le coin, c'est un agriculteur pour cent cinquante hectares, alors qu'ici, sur vingt-trois hectares, on peut faire vivre une famille. » Et un projet d'élevage en bio, avec commercialisation en circuits courts.

<p>Françoise, éleveuse dans l'Eure, laisse sa ferme à Sophie et Vincent. Une façon de transmettre son éthique. © Rémy Artiges pour <em>Télérama</em></p>

Françoise, éleveuse dans l'Eure, laisse sa ferme à Sophie et Vincent. Une façon de transmettre son éthique. © Rémy Artiges pour Télérama

Epaulés par Terre de liens, Sophie et Vincent se lancent en juillet 2012 dans une campagne intensive d'appels aux dons : sur les marchés avec Michel, lors de réunions publiques de l'Amap du coin, lors de fêtes locales et de journées portes ouvertes sur la ferme… La documentariste ­Marie-Monique Robin « marraine » le projet du couple, organise une projection de son dernier film, Les Moissons du futur, avec débat et buffet « pour sensibiliser ».

Résultat, cent dix-sept souscripteurs de Terre de liens ont dit « banco » : des particuliers, des associations comme l'Amap ou les deux Biocoop de la région… La preuve, selon Vincent, Françoise, Gaël et les autres Terre de liens, que « la demande pour une autre agriculture est là ». Que la vraie modernité est dans les petites fermes diversifiées. « Pour l'instant, c'est sûr, dit Vincent, nous sommes minoritaires, surtout dans le coin. Mais la France s'est donné comme objectif d'avoir 20 % de surfaces en bio en 2020. Nous, on veut être acteurs de ce changement, et il faut bien commencer quelque part… ».


Le Convertisseur alimentaire

Combien de paysans faudrait-il dans votre région pour manger local et bio ? Il suffit de se connecter au Convertisseur alimentaire pour avoir la réponse, en un seul petit clic. Ce tout nouvel outil, à la fois ludique et ultra pédago, a été développé par Julien Losfeld, de l'antenne normande de Terre de liens, dans la lignée de la calculette à empreinte carbone proposée par le WWF.

Son objectif ? « Permettre à tout citoyen, mais aussi aux communes ou aux cantines scolaires, d'estimer les surfaces agricoles nécessaires pour se nourrir en bio, explique Gaël Louesdon. Un bon moyen pour prendre conscience des efforts à accomplir, mais aussi pour faire pression sur ses élus afin de faire bouger les choses ! C'est aussi une autre façon de faire le lien entre consommateurs et producteurs. » Et un bon résumé du message constructif de Terre de liens : la terre est l'affaire de tous.

 

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 20:18

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=vAtFBpLbWm8

 

 

 

 

Sucre : comment l'industrie vous rend accros

News360x News360x

 

 

Résumé : Chaque année, chacun d'entre nous, ici en France, consommerait 34 kilos de sucre. Deux fois plus qu'il y a quinze ans. 80% du sucre que nous avalons provient directement des aliments que nous achetons... le sucre se trouve parfois là où on le l'aurait jamais imaginé, comme dans les charcuteries industrielles ou les plats préparés.
Obésité infantile, développement des maladies cardio-vasculaires les conséquences de cette surconsommation de sucre sont graves. Pire encore, le consommateur n'a que très peu d'information sur la réelle quantité de sucre des produits qu'il achète.
Les journalistes de Cash, Edouard Perrin et Jean Baptiste Renaud, vous révèlent les techniques employées par ces industriels de l'agroalimentaire et leurs moyens démesurés pour nous faire absorber toujours plus de sucre
Organisé en véritable lobby, l'industrie du sucre en France mène depuis une quinzaine d'année une véritable offensive... y compris en ciblant les plus jeunes d'entre nous.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 19:21

 

 

 

 LES INDIGNE/E/S -  AG samedi  à 13h et  mercredi à 18h Maison Carrée


Chaque mardi Repas à l’Assoc Côté Jardins Solidaires 0466845199(9 et 5 euros)


Vendredis soirs de 19 à 22h au Carrefour des Résistances.

272 Rue de la Grande Terre. 30121 MUS


Agenda Démosphère Gard-Cévennes http://gard.demosphere.eu


Dates

Evènement

Lieu

heure

30/3 au 28/4

Rencontres du développement durable

Nîmes ++

 

Mardi 2 avril

Réunion collectif Anti ANI

Solidaires

18h30

Mercredi 3 /4

Concertation bus TANGO +donnez votre avis

Théâtre municipal

19h

Mercredi 3 /4

Conférence « Immigrés de force :les travailleurs Indochinois en France »P.Daum

IUFM

18H

Jeudi 4 avril

Forum Social Local

StQuentinPoterie

18h30

Vendredi 5/4

Conf Débat «Transition énergétique et initiatives citoyennes»Collectif Nîmes antischiste

Audit Conseil Gén

18h30

Vendre 5 avril

Footballeur Palestinien Mahmoud Al Sarsak

Cartons rouge à Israël

S. Pétrarque Montpellier

19h30

Vendre 5 avril

Carrefour des Résistances

Mus

Dès 19h

5/6 et 7 avril

Documentaire acte de Résistance Assoc A.Mazel

St Jean du Gard

 

Samedi 6 avril

Assemblée Générale Côté Jardins Solidaires

Au Jardin

10h30

Samedi 6 avril

Conf sur l’Habitat en YOURTE

Médiathèque Alès

10h

Samedi 6 avril

Tour de vélo avec Croco Vélo

Palais de Justice

11h

Samedi 6 avril

Femmes en Noir pour la Palestine

Place Horloge

11h

Samedi 6 avril

Manif Education Nationale

Paris

14h

Samedi 6 avril

« de Rome à la Baltique, voyage en Polyphonies sacrées »Ensemble vocal L.Bass

Petit Temple

20h30

Diman 7 avril

Marché Fleurs + plants légumes

Ecole Calandreta

10à 16h

Dim 7 avril 

« Les Beaux Dimanches »Témoignages ++ avec Christine, Georges , Sarah théâtre Beau Parleur

Entraide Gardoise

15h

Mercr 9 avril

Carnaval Pissevin : écoles ++

Place Debussy

14h30

Mardi 9 avril

Action,manif anti ANI :CGT,FO,Solidaires,FSU

7 boul.Jean Jaurès

14h30

Mardi 9 avril

Conf « Le sens de la peine,les mulitiples malentendus »A.Lazarus avec l’OIP

Maison du Protestantisme

18h30

Mercr 10 avril

Réu publique « L’Eau n’est pas une marchandise »A.Le Strat, R.Avrillier

Univ Paul Valéry Montpellier

20h

Jeudi 11 avril

Grand meeting Front de Gauche pour une alternative à l’austérité :C.Autain, O.Dartigolles, D.Hermet , J.L.Mélenchon

S.Rencontres Ancienne Mairie

20h15 accueil 18h15

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 19:09

 

Changer ici et maintenant

 

 

 

 

 

 

 

C'est pour Vendredi 5 Avril Apero Repas tiré du sac à 19h, projection à 20h.
C'est à MUS !
au 272 RUE DE LA GRANDE TERRE
Tel 06 86 84 27 13

 

 

A bientôt

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 18:33

 

Créé le 02-04-2013 à 17h34 - Mis à jour à 17h49

Des tests réalisés par l'UFC-Que Choisir révèlent la présence de substances potentiellement nocives dans plusieurs produits de beauté.

 

Le dentifrice "Colgate Total" fait partie des produits de beauté pointés du doigt par l'UFC-Que Choisir pour leur teneur en perturbateurs endocriniens. (TRIPPLAAR/SIPAUSA/SIPA)

Le dentifrice "Colgate Total" fait partie des produits de beauté pointés du doigt par l'UFC-Que Choisir pour leur teneur en perturbateurs endocriniens. (TRIPPLAAR/SIPAUSA/SIPA)

Des substances dangereuses nichées jusque dans les crèmes de jour. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a dénoncé lundi 1er avril la présence dans de nombreux produits de beauté de substances chimiques connues comme perturbateurs endocriniens, parfois en concentrations élevées, ainsi que le manque de fiabilité de certaines étiquettes.

L'association a annoncé dans un communiqué avoir trouvé des perturbateurs endocriniens "sous la forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires et d'émollients ajoutés dans les produits de beauté et d'hygiène corporelle".

Dentifrice et déodorant, le cocktail explosif

L'UFC publie les résultats de tests réalisés avec trois autres associations sur 66 produits, attirant notamment l'attention sur le dentifrice Colgate Total pour lequel les "mesures ont révélé une teneur en triclosan susceptible d'effet sur la thyroïde".

L'UFC précise que la réglementation européenne prend bien "en compte les risques" liés aux perturbateurs endocriniens mais s'alarme de l'effet "cocktail" induit par l'addition de plusieurs produits utilisés l'un après l'autre. "L'exposition à ces molécules est (...) accrue lorsque l'on utilise différents produits comportant la même molécule et dont les doses s'additionnent pour atteindre un niveau de risque significatif", souligne l'UFC.

C'est le cas en particulier avec le triclosan pour les teneurs dans les dentifrices et les déodorants pris isolément sont "acceptables" mais qui atteignent un niveau de risque significatif pour une utilisation combinant les deux produits. Ainsi le dentifrice Colgate Total renferme 2,09 g/kg de triclosan, une dose jugée par les experts d'UFC comme "trop élevée en particulier combinée à un déodorant contenant également du triclosan car elle engendre un niveau de risque significatif".

Douche au propylparaben

L'UFC attire également l'attention sur un gel douche de la marque allemande Nivea. "Nous avons relevé dans le gel douche Nivea Water lily & oil, une teneur de 2,68 g/kg de propylparaben" alors que la recommandation du Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC) qui est un organe consultatif de l'UE, est de ne pas dépasser 2,48 g/kg.

L'UFC appelle la Commission européenne à "diligenter (...) des recherches indépendantes sur l'impact de ces molécules sur le long terme" et à "renforcer" la réglementation pour prendre en compte "l'effet cocktail" des produits l'un après l'autre.

Les tests ont, en outre, montré que les listes d'ingrédients n'étaient pas toujours fiables avec la présence de substances non indiquées sur les étiquettes (par exemple du phénoxyéthanol dans un savon liquide Dettol et un gel douche Nivea). A l'inverse, l'UFC note que certains cosmétiques affichent la présence de molécules "non détectées par notre laboratoire".

 "Une menace mondiale pour la santé"

"Alors que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) considèrent les perturbateurs endocriniens comme une menace mondiale pour la santé, du fait par exemple de leur impact sur la fertilité ou les troubles neurocomportementaux, les résultats de ce test exclusif douchent tout espoir d'innocuité", assure l'association.

Les perturbateurs endocriniens se définissent comme des substances chimiques (certaines naturelles) qui interfèrent ou bien sont suspectées d'interférer avec le système hormonal humain, parfois même s'ils sont présents à très faibles doses.

Ces perturbateurs endocriniens ou hormonaux sont suspectés d'avoir un impact sur la fertilité et d'être liés à l'augmentation du nombre de cancers dits hormono-dépendants, principalement ceux du sein et de la prostate.

En particulier le Bisphénol A (BPA), substance présente dans de nombreux contenants alimentaires est suspectée d'être un perturbateur endocrinien et a été banni des biberons et de produits destinés aux enfants dans l'UE.

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 18:21

 

Rue89 - La méthode Hollande 02/04/2013 à 11h45

 Elsa Fayner | Journaliste Rue89

 

 


François Hollande, le 28 mars, sur le plateau de France 2 (Fred Dufour/AP/SIPA)

 

Le rapport a fuité. Le gouvernement avait confié au président du Haut Conseil de la famille, Bertrand Fragonard, un rapport sur les prestations familiales, qui devait être examiné jeudi 4 avril. Mais Les Echos et l’AFP se sont procuré une copie, comme on dit.

Ce qui permet d’ores et déjà pour le gouvernement de tâter le terrain, d’enregistrer les premières réactions. Après avoir posé la mine, il va pouvoir déminer. Ça vous rappelle quelque chose ? Et, finalement, vous ne comprenez pas si ce qui est annoncé va réellement se passer ? Normal, c’est la méthode Hollande.

Allocs fiscalisées : finalement, ce sera non

Envoyé en poisson-pilote, le socialiste Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, déclare le 17 février que la fiscalisation des prestations familiales fait partie des pistes envisageables pour augmenter les recettes de l’Etat. Interrogé inopinément sur cette déclaration, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie, confirme alors :

« On peut considérer que c’est une prestation qui rentre dans les revenus et qui peut d’une certaine façon être fiscalisée. »

Il hésite. Oui ? Non ? Finalement, ce sera non. Le 18 mars, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, déclare qu’elle n’est « pas favorable », et François Hollande lui donne raison, lors de son intervention télévisée du 28 mars : les allocations familiales ne seront pas fiscalisées, mais modulées en fonction des revenus.

Ce qui change tout. Dans le premier cas, les ménages modestes se trouvaient soumis à l’impôt comme les plus aisés, alors que dans le second seuls les plus riches sont touchés.

Certes le sujet est sensible et plus d’un gouvernement s’y est cassé les dents. Il s’agit cependant d’un choix propre à positionner – politiquement – le gouvernement, et pas d’une simple question de méthode.

Qui sont les « familles aisées » ?

Reste maintenant à savoir qui sera concerné. Ce qui n’est pas plus clair. Le rapport Fragonard, dont Les Echos de ce 2 avril révèlent la teneur, propose que les familles les plus aisées ne perçoivent que des allocations dégressives à partir d’un certain plafond de ressources, et même qu’elles soient réduites à 25% de leur montant normal pour les plus aisées.

Selon le scenario le moins rigoureux proposé, les « familles aisées » seraient celles qui perçoivent 7 296 euros par mois, et 10 215 euros pour le seuil des 25% d’allocations (avec deux enfants).

Mais, dans une interview donnée aux Echos le 19 mars, Gérard Bapt, le rapporteur du budget de la Sécurité sociale de l’Assemblée nationale, évoque, lui, des seuils de revenus différents : les « familles aisées » seraient celles qui perçoivent 4 416 euros par mois, et 5 083 euros pour le seuil des 25% d’allocations.

Les clubs de foot taxés à 75% : pas tranché

Cette semaine encore, à propos de l’impôt sur les très hauts revenus, on a cru tout comprendre et son contraire. François Hollande a annoncé jeudi que cette taxe sur les salaires de plus d’un million d’euros serait payée par les entreprises. Les clubs de foot seraient-ils concernés ?

Non pas du tout a affirmé lundi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët :

« Cela ne concerne pas les PME [petites et moyennes entreprises, ndlr]. Le Premier ministre, à qui j’ai posé la question, a été clair : seules les grandes entreprises seront taxées. Or les clubs professionnels sont considérés comme des PME, donc ils ne seront pas touchés par la taxe à 75%. »

Ce mardi matin, Matignon tente d’éteindre le feu et Ayrault dément avoir eu le moindre contact avec Le Graët : « Toutes les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d’euros », dont les clubs de foot, seront concernées par la future taxe sur les très hauts revenus.

Alors, oui ? Non ? Interrogé ce mardi matin sur LCI, Alain Vidalies, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, confirme que rien n’est confirmé :

« C’est bien simple, le cas des clubs de foot professionnels ne serait pas tranché : la vérité, c’est que personne ne peut répondre à cette question à ce stade-là. »

Selon lui, le débat pourrait être évoqué lors de l’examen de la loi de Finances 2014 devant le Parlement. On ne parle que d’une bonne centaine de personnes (entre 100 et 150 joueurs concernés).

Pour les allocations familiales, la loi de financement de la Sécurité sociale tiendra compte des économies décidées sur la branche famille... à l’automne prochain.

 

MERCI RIVERAINS ! Pierrestrato
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