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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:29

 

Libération - 24 septembre 2012 à 17:23
Les députés EE-LV assument leur opposition au traité européen


Cécile Duflot (au centre) et Barbara Pompili (à gauche) posent avec les députés d'Europe Ecologie-les Verts (EELV) devant l'Assemblée nationale.
Cécile Duflot (au centre) et Barbara Pompili (à gauche) posent avec les députés d'Europe Ecologie-les Verts (EELV) devant l'Assemblée nationale. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)

Enquête En s'opposant sur la question du traité européen, Europe Ecologie-les Verts menace-t-il la cohésion gouvernementale ? Les députés revendiquent leur droit à s'opposer dans ce débat.

Par QUENTIN LAURENT

 

Ce pourrait être la question d'un sondage auquel politiques et médias tentent de répondre en boucle depuis ce week-end. Europe Ecologie-Les Verts est-il en train de a) mettre à mal le gouvernement ; b) fragiliser la majorité ; c) revendiquer son indépendance et faire vivre le débat autour d’un sujet polémique ou d) faire n’importe quoi...? La question est posée, mais les réponses divergent depuis la réunion samedi du conseil national d’EELV qui, à plus de 70%, s’est exprimé contre le vote du traité européen.

Au PS, certains accusent les alliés écolo de porter un coup à l’alliance politique scellée entre les deux partis. Lundi matin, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem appelait les écologistes à la «solidarité gouvernementale» . Alors que Cécile Duflot, ministre du Logement, est restée pour l'instant discrète, le ministre écologiste délégué au Développement, Pascal Canfin, a appelé de son côté les élus de son parti à ne pas s’opposer au traité. Même la droite a décidé de s’en mêler. Interrogé dimanche sur la question, François Fillon estimait ne pas voir «comment les écologistes pourraient rester au gouvernement» après le vote de samedi. Ce lundi après-midi, Matignon a cependant indiqué que «la question de la participation» des ministres écologistes «ne se pose pas» et exclut leur départ du gouvernement.

De quoi conforter la majorité des députés EELV, qui défendent ardemment le droit de s’opposer sur la question du traité sans remettre en cause leur participation au gouvernement ni l’appartenance à la majorité présidentielle.

«Héritage du passé»

«Ce traité, c’est un héritage du passé», défend Barbara Pompili, co-présidente du groupe écolo à l’Assemblée. Pour la députée de la Somme comme pour la plupart de ses camarades, le traité européen tel qu’il est signé est l’oeuvre de Nicolas Sarkozy et n’engage pas les écologistes.

«On reconnait les efforts de François Hollande sur la question mais le traité qu’il dénonçait pendant la campagne est resté le même», renchérit de son côté Sergio Coronado, député des Français de l’étranger. Avant de poursuivre: «La question européenne n’a pas fait l’objet d’un accord entre PS et EELV.» Et c’est bien là la principale ligne de défense des écologistes. Ils ont signé un accord avec leurs alliés socialistes, mais jamais celui-ci n’a inclu le traité européen.

«Valls, on ne lui demande pas de démissionner»

Quant à l’éventuelle démission de Cécile Duflot et Pascal Canfin du gouvernement, elle est balayée par tous d’un revers de la manche. Au nom du droit à débattre,  même au sein d’une majorité. Pour François de Rugy, député de Loire-Atlantique, les ministres écologistes «sont beaucoup plus modérés dans leur expression que certains de leurs collègues socialistes à qui on ne demande pas s’ils vont démissionner». Denis Baupin, vice-président EELV de l’Assemblée, abonde: «Moi je suis pour le débat. Regardez Manuel Valls sur le vote des étrangers, on ne lui demande pourtant pas de démissionner. C’est une majorité pluraliste, il y a du débat. Moi je suis contre le garde à vous.» Le ministre de l’Intérieur socialiste est d’ailleurs cité en exemple par tous les députés interrogés sur la question de la démission des écolos du gouvernement.

Pour Denis Baupin, le vote des députés EELV n’est d'ailleurs pas le coeur du problème. «Je vous fais le pari qu’il y aura plus de députés PS contre que de député EELV, note-t-il. Le vrai problème avec ce traité, pour la majorité, c’est le vote des députés socialistes.»

«Ni torture, ni menace»

Parmi les 17 députés du groupe écologistes, une poignée pourrait cependant voter en faveur du traité. Parmi eux, Christophe Cavard, ancien communiste et député du Gard, qui estime qu’il est nécessaire de signer le traité «à cause de la gravité de la situation en Europe, et pour que l’Allemagne envisage de jouer la carte de la solidarité européenne», en acceptant notamment de soutenir les pays comme l’Espagne ou l’Italie dont l’état est critique.

Les députés EELV vont aborder la question mardi en réunion de groupe. «On va tendre vers une position de groupe, après, il n’y aura ni torture, ni menace sur le vote», explique Sergio Coronado. Barbara Pompili se veut moins optimiste et doute, elle, «qu’on puisse aboutir à une décision commune». «Mais ce n’est pas possible de faire comme si le parti n'avait pas voté à 70% contre ce traité», conclut la porte-parole, elle-même personnellement opposée au vote du traité.

 

 

 

                                                                    *****************************************************

 

 

Silvain Pastor, ex-futur député écologiste (qui n'aurait pas voté la confiance au gouvernement et bien sûr pas non plus la ratification du "Pacte budgétaire")

 

 

Pour info. Et pour mémoire, un lien un brin cocasse

Charivari anti-Cavard-Placé le 30-03-12 à Nîmes par les militants

 

 

 

 

                                                                                ********************************

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:19

 

Contre le TSCG, autour du livre de


 Jean-Luc Mélenchon

et

Céline Meneses

 

 "L'Europe Austéritaire"

 

Assemblée Citoyenne du Front de Gauche 

Jeudi 27 septembre 2012 

à NIMES

El Toro Loco – 15 rue Benoit Malon

À 19h

 

Animée par

Laurent MAFFEIS

 Responsable national du Parti de Gauche membre de l'équipe parlementaire de Jean-Luc Mélenchon

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:15

 

par La CGT des Cheminots, vendredi 21 septembre 2012, 22:05 · 
 

  

 

Un traité toxique pour les européens et pour leurs services publics !

> Le Conseil constitutionnel ayant déclaré que la ratification du Traité de Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) ne nécessitait pas une modification de la Constitution, le gouvernement entend présenter un projet de Loi à l’Assemblée Nationale dès la fin du mois de septembre 2012.

 Ce Traité de Stabilité, la Coordination et la Gouvernance, également appelé Pacte budgétaire Merkel/Sarkozy est un héritage de l’ancien gouvernement, décidé le 9 décembre 2011 et adopté le 2 mars 2012 par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la zone €uro.

 

 Durant la campagne électorale présidentielle, le candidat Hollande s’était engagé à en renégocier les termes. A défaut de renégociation, le Président Hollande s’est satisfait de l’adjonction d’un pacte de croissance qui n’engage en rien et qui maintient une austérité généralisée.

 

 Très insuffisant au regard des enjeux sociaux actuels et d’une construction européenne en panne. De ce point de vue, le TSCG accentue un virage pris dès 1992 avec le traité de Maastricht qui limitait les possibilités d’intervention publique.

 

 

L’austérité sinon rien !

 

 

 Dans ses termes actuels, il soumet maintenant celle-ci à l’accord préalable des acteurs financiers. Il s’agit d’un traité « austéritaire », ou d’austérité budgétaire, où toute initiative de progrès se trouve placée dans la main de fer d’autorités supranationales non élues.

 

 Il rend impossible les solidarités intergouvernementales en promouvant une mécanique de délation entre les Etats membres.

 

 Il généralise les politiques de remise en cause des acquis sociaux au prétexte d’une compétitivité à reconquérir, par l’abaissement de ce que le MEDEF et d’autres nomment le « coût du travail » (baisses de salaires, remise en cause des systèmes de protection sociale, …).

 

 Dès sa publication, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) a condamné ce traité et a publié en réponse sa résolution des 5 et 6 juin 2012, « Un contrat social pour l’Europe » ; pilier politique de notre activité syndicale nationale et européenne pour les prochaines années.

 

 Les orientations portées par ce traité ont amené la CGT à lancer une pétition nationale  demandant le rejet de ce traité. A cet effet, un large débat doit être ouvert qui doit permettre de reconstruire une vision citoyenne et sociale de la construction européenne, avec l’objectif d’en faire un axe revendicatif jusqu’aux prochaines échéances européennes en 2014.

 

 

Un traité toxique pour les usagers, les cheminots et le service public ferroviaire

 

 

 Le TSCG a des conséquences directes sur les chemins de fer, plaçant les dépenses de la SNCF, comme celles des collectivités territoriales, de la sécurité sociale, de l’Etat, sous le contrôle autoritaire de la Commission Européenne au titre du « solde des administrations publiques ».

 

 Usant de la règle d’or, il serait donc possible à la technostructure bruxelloise d’imposer des mesures d’austérité, impactant directement le contenu du service public ferroviaire, le système de retraite des cheminots, leurs conditions de travail et la réglementation applicable.

 

 Du point de vue revendicatif, la période nous impose de faire le lien entre les enjeux de l’avenir du ferroviaire, autour de la réforme du secteur promise par le gouvernement et cette ratification qui placerait toute initiative nationale sur le sujet sous le regard soupçonneux de la commission.

 

 Cette même commission, si opiniâtre à faire respecter le contenu du traité de Lisbonne quand il concerne le droit de la concurrence, se montre par ailleurs retorse à toute initiative sur les Services d’Intérêt Général (SIG) pourtant prévus par le traité de Lisbonne dans son article 14 et son protocole n°26.

 

 La Fédération CGT des Cheminots voit dans la démarche revendicative actuelle une occasion de mettre le sujet du service public ferroviaire au centre des débats pour les prochains mois.

 

Une raison supplémentaire pour les cheminots de s’inscrire dans l’action et de participer massivement à la manifestation nationale du 30 septembre 2012, à Paris, contre le TSCG et les mesures d’austérité, pour le développement des services publics et pour un contrat social pour l’Europe

 


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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:07

 

http://montpellier.greenpeace.fr/nucleaire-appel-a-mobilisation-pour-soutenir-vincent-le-4-octobre-2012-a-nimes/

 

 

Montpellier | le 24 septembre 2012

 

EDF a fait appel du procès des activistes qui se sont introduits dans les centrales nucléaires, (9 à Nogent et 2 à Cruas) le 5 décembre 2011 (Rappel les tribunaux se sont jugés incompétents)
Le procès aura lieu (Pour Vincent de Montpellier et Julien de Perpignan le 4 octobre à la Cour d’appel de Nîmes à 8h30. (Bd de la libération, non loin de la gare à pied)

 

 Rappel : Intrusion dans la centrale nucléaire de CRUAS par 2 activistes (Julien et Vincent) le 5 décembre 2011.

Pour info : La cour d’appel de Nîmes est réputée sévère !

Julien sera absent car il travaille actuellement en Afrique. Venez nombreux soutenir Vincent qui va se retrouver bien seul….
Pour Info, les 9 activistes qui avaient pénétrés dans la centrale de Nogent sur Seine en décembre dernier étaient jugés par la cour d’appel de Reims.

Les premières nouvelles ne sont pas très bonnes, l’avocat général ayant requis de 4 à 6 mois de prison avec sursis ainsi qu’une mise à l’épreuve de deux ans, interdisant les activistes de se voir entre eux, et de s’approcher à moins de 150m d’une centrale nucléaire.

Pour les 5 activistes ayant refusé le prélèvement ADN, l’avocat a requis une peine d’amende de 800 €.
Pour rappel, les activistes sont poursuivis pour violation de domicile et dégradations lourdes.

Le délibéré sera donné le 11 octobre prochain.

Le juge peut suivre partiellement ou totalement les réquisitions de l’avocat général, mais il peut également accepter la requalification des faits comme nous le demandons, afin qu’ils soient jugés pour  »pénétration dans un site intéressant la défense nationale ». Auquel cas, les compteurs seraient remis à zéro et un nouveau procès commencerait.

Nous verrons si la cours de Nîmes suit celle de Reims.

Suivez nous et Réagissez sur les réseaux sociaux
  

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:01

 

http://99agora.net/2012/07/une-rencontre-europeenne-dette-democratie-et-droits/

 

 

 

Qu’est-ce c’est ?
Une rencontre des réseaux et des mouvements de toute l’Europe pour parler de la Dette, de la Démocratie, et des Droits à l’échelle Européenne, qui aura lieu à Madrid du 1 au 4 novembre 2012.

Pour qui ?
Les politiques d’austérité sont générées à une échelle européenne. Dans un échiquier qui dépasse de beaucoup les frontières nationales, la finance joue un rôle au service des intérêts politiques de 1 % de la population.
Mais: qu’est-ce qui compose cet espace pour les autres 99 % ? Qu’est-ce qui a fait que des millions de personnes se sont senties profondément affectées par ce qui s’est passé en Égypte, à Tunis, au Portugal, sur la place Syntagma en Grèce, au Mexique, à Wall Street et dans beaucoup d’autres lieux dans le monde ? Comment fonctionne cette structure politique d’un nouveau un type après l’éclatement du printemps arabe, l’Islande, la Grèce, après le 15 mai en Espagne ? Plus important encore : comment continuons-nous ?

Pourquoi ?
Nous voulons mettre en relation les connaissances apprises sur les places et les réseaux dans le contexte du 15M, avec les connaissances des réseaux européens. Est l’intérêt de produire un espace d’échange, de coopération et d’organisation à une échelle Européenne.
L’objectif est sortir de la rencontre avec un calendrier de travail commun, d’évènements communs autour des trois thèmes (la Dette, la Démocratie, les Droits) et des outils communs de travail.

D’où cela sort-il ?
La proposition est née dans les journées européennes “Blockupy” qui ont eu lieu dans la ville de Frankfurt du 17 au 20 mai.

Quand cela aura-t-il lieu ?
Du 1 novembre au 4 novembre 2012 à Madrid.

En quoi cela va-t-il consister ?
La rencontre aura trois types d’espaces distincts de travail.
DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES : Il y en aura deux, une de bienvenue et l’autre de fermeture avec les conclusions de la rencontre et les compromis actés.
DES ATELIERS : Ce seront des espaces de travail pratique et d’échanges de savoirs. En principe il y aura trois ateliers pour chacun des thèmes (Dette, Droits, Démocratie) bien que, en fonction de la quantité d’ateliers proposés, ils pourront s’agrandir.
DES GROUPES de TRAVAIL / PROPOSITION Chacun des thèmes aura une réunion spécifique durant tout un matin ou durant toute une après-midi dans laquelle il sera décidé les dates communes pour ce thème, les objectfds et les outils communs de travail, etc..
DES TABLES RONDES : Il y en aura deux pour chaque thème et ce seront des espaces plus classiques sous forme de bavardage avec des représentants des différents noeuds de réseaux européens.

Comment peux-je participer ?
À travers du web 99agora.net on trouvera les textes, les actes, les convocations et aussi un formulaire en ligne pour proposer des ateliers.
Si tu veux proposer quelque chose voici quelques précisions :
A. – La rencontre est Européenne, on essaie de proposer des choses qui ont un sens à cette échelle
B. – Les ateliers sont encadrés à l’intérieur de chacun des trois thèmes, la Dette, les Droits, la Démocratie. Ce sont des thèmes amples et nous voulons les compléter, mais il est important de s’ajuster à ces thèmes.
C. – La rencontre a un caractère fondamentalement pratique, d’échange de façons de faire, de méthodologies de travail, d’outils, etc.. Il est plus facile que les ateliers qui se crééent le fassent si ils se concentrent sur ce type de choses.
Les propositions d’ateliers seront possible durant tout le mois de juillet et à partir de là un processus de synthèse sera fait, en unissant les ateliers similaires, en proposant des mécanismes de coopération entre des propositions, etc.. avec l’intention que la participation soit la la plus ouverte possible, à partir du temps limité que nous avons pour organiser la rencontre.

Comment cela s’organise ?
Nous faisons des réunions hebdomadaires ouvertes, les gens qui participent à ces réunions se coordonnent à travers la liste madrid99agora@99agora.net. De plus, les réseaux issus de Blockupy participent à travers la liste de Blockupy et des réunions périodiques à travers le bouche à oreille.
Les convocations des réunions sont publiées dans 99agora.net et on demande de diffuser par le plus grand nombre de réseaux possibles.
Nous avons engendré trois groupes de travail :
- les contenus
- la communication
- la logistique

Un peu plus d’info :
Les convocations aux premières réunions :
Hacia un encuentro europeo y Avances en la organizacion del proximo encuentro europeo
Le web de Blockupy Frankfurt

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 18:10

 

http://fukushima-informations.fr/?p=3357

 

Posted on 23 septembre 2012 | in ACTUALITÉS FUKUSHIMA-INFORMATIONS | by admin

 

Une grande structure métallique s’est effondrée samedi 22 Septembre dans la piscine du combustible nucléaire usé de la troisième unité à la centrale nucléaire japonaise Fukushima N°1 1,  heureusement, aucun employé de la centrale n’a été blessé.

L’incident s’est produit lorsque les employés de l’entreprise soulevaient les débris de ciment de la piscine avec une grue. La flèche de l’engin a heurté une structure métallique d’une longueur de plus de 7 mètres et pesant 470 kg, qui se trouvait au bord de la piscine, et elle est tombée.

Voici quelques photos du bassin de stockage N°3 avant l’accident (blog de fukushima) .

 

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Vue entière prise le 13 septembre 2011
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Cet incident démontre s’il en était besoin les risques que représente cette centrale nucléaire sinistrée.
En effet la piscine de stockage du réacteur N°3 ne contient pas moins de 514 assemblages de combustible exposés et  52 assemblages neufs (non irradiés) qui en plus ont la particularité d’être du MOX qui contient entre 7 à 8 % de plutonium, dont 4 à 5 % fissile, c’est-à-dire essentiellement du Plutonium 239 et à la marge du Pu-241 très instable.
De plus le chariot de la machine de chargement de combustible est déjà  tombé dans la piscine n°. 3
Quels sont les risques ? 
Détail d’un d’ un assemblage de combustible
 
Le risque est très bien décrit dans le blog  Gen4  sous le titre «  Une criticité dans une piscine ? Improbable mais pas impossible « 
En effet comme l’écrit Trifouillax auteur du blog Gen4 « la géométrie d’installation des assemblages est sacrifiée sur l’autel de la rentabilité » , et la chute d’une poutrelle sur ces assemblages de combustible pourrait en changeant les distances qui séparent les barres de combustible engendrer une reprise de criticité.
les dernières images de la centrale montrent pour l’instant aucun signe d’échauffement du combustible comme la déclaré TEPCO .

 

 

 

Sources: La voix de la RussieGen4Blog de Fukushima - HouseffoustWikipédia 

8 réponses à “CHUTE DE POUTRELLE A FUKUSHIMA POURQUOI C’EST GRAVE”
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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 17:57

 

Marianne - Lundi 24 Septembre 2012 à 16:44 |
Philippe Murer - professeur de finance à la Sorbonne                                                                                                            
Hormis l'Allemagne, les pays européens tombent en récession les uns après les autres. Pourquoi ? Par un effet domino dans la zone Euro que le pacte budgétaire européen ne risque pas d'interrompre, selon Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne, qui s'attache ici à décrypter ce phénomène.

(Francisco Seco/AP/SIPA)
(Francisco Seco/AP/SIPA)
L’économie mondial est caractérisée par une croissance américaine fragile autour de 2%, une croissance chinoise quasi nulle, une croissance qui ralentit fortement dans tous les émergents. La croissance chinoise annoncée a beau être forte les chiffres de consommation d’électricité, de consommation de pétrole, de transport de marchandises par rail et bateau sont stables sur un an pointant une croissance nulle contrairement aux chiffres données par le gouvernement chinois.
 
I/ Constat sur la croissance en Europe
 
La croissance est en train de devenir négative partout ; les uns après les autres les pays européens tombent en récession. Seul l’Allemagne tient encore (mais l’Italie s’enfonce dorénavant en compagnie de l’Espagne, le Portugal et la Grèce)

L’accélération de la baisse des PIB en Grèce puis au Portugal,en Italie,en Espagne…
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

... contaminent l’économie de la France et de l’Allemagne
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

Pourquoi ? On peut subodorer que les plans de rigueur créent un effet domino dans la Zone Euro : 
Les plans de rigueur ici comptabilisés représentent 203 Milliards d’euros soit plus de 2 % du PIB européen (sans compter les autres pays de la zone euro).
Les plans de rigueur ici comptabilisés représentent 203 Milliards d’euros soit plus de 2 % du PIB européen (sans compter les autres pays de la zone euro).

Plan de rigueur espagnol : 100 Milliards d’euros sur 2 ans soit 10% du PIB
Plan de rigueur Grec : 24 Milliards d’euros soit 12 % du PIB sur 2013 et 2014 
Plan de rigueur Portugal : taille non trouvée
Plan de rigueur Italie : 50 Milliards d’euros en 2013 et 2014 soit 3% du PIB
Plan de rigueur France : plus de 30 Milliards d’euros sur 2 ans soit 1.5% du PIB
Plan de rigueur Allemagne : 0

Ces plans ont plusieurs effets :

  • A l’échelle européenne, ils causent la baisse de la demande intérieure et agissent directement sur tous les pays par le canal du commerce intraeuropéen.
 
  •  A l’échelle nationale, ils causent la baisse de la demande dans le pays ou ils sont pris et par des effets démultiplicateurs et psychologiques créent du chômage, des baisses de revenus et à partir d’un certain seuil un effet de panique qui transforme la récession en dépression (cas de la Grèce, du Portugal et de l’Italie, bientôt de l’Espagne).
 
  •  Cette dépression des pays les plus rigoureux revient agir sur les autres pays par le canal du commerce intraeuropéen.
Ceci explique l’effet domino que l’on constate et qui se propage des pays les plus faibles (premier touché la Grèce) vers les pays les plus forts (le dernier touché sera l’Allemagne).

Comme l’économie n’est pas une science dure qui peut prévoir avec certitude l’avenir, vérifions si le scénario est cohérent avec les indicateurs passés  et les indicateurs avancés actuels.

II/ Vérification par les situations passées et actuelles

Le chômage a fortement augmenté. Il est devenu une angoisse majeur dans de très nombreux pays européens à l’exception de l’Allemagne : 

Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

Le chômage devrait encore s’aggraver d’après les indicateurs avancés de l’emploi et toucher la France en premier, l’Allemagne en second. Le volume d’emploi est en baisse ! La masse salariale est stable ou baisse avec des salaires qui augmentent très peu en moyenne.
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

La consommation est donc entraînée à la baisse par les plans de rigueur et le chômage.
Cela conduit à une baisse de plus en plus profonde des ventes de détail. On rappelera que seules les ventes de détail Françaises augmentent et ont empêché une décroissance de la consommation en Zone Euro. C’est à priori terminé.

Vente de détail 2008-2012 : Grèce -35%,,Espagne -25%, Portugal -17%, Italie -12%, Allemagne 0%, France +10% !
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

Cette baisse de la consommation continuera d’après les indicateurs avancés.
Ce document de Natixis montre bien que le recul de la demande intérieur se propage pays après pays.
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

Par ricochet, cette baisse de la demande se répercute sur les entreprise, en récession de plus en plus profonde.
La production industrielle est en baisse en Italie, en Espagne, baisse en France et se retourne en Allemagne :
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

La récession s’accentue tant dans les services que dans l’industrie.
Les commandes seraient en forte baisse comme dans la récession de 2001-2002, les entreprises européennes sont fortement touchées par la crise, les indicateurs avancés sont à des niveaux de récession profonde (graphique ci-dessous) :
Pourquoi la zone euro ne sortira pas de la récession

La croissance devrait être dans les prochains trimestres de l’ordre de - 2 % en rythme annuel en Zone Euro selon les indicateurs avancés. Elle est déjà à -3% en Italie, -1.6% en Espagne, -5.6% au Portugal, -7% en Grèce.

Conclusion : Avec le pacte budgétaire européen en sus, nous sommes en récession sans fin...

  • Le « pacte budgétaire européen » impose que les pays aitent un déficit budgétaire structurel de moins de 0.5%. Mais, un fait beaucoup plus important est peu connu : un déficit budgétaire supérieur à 3% implique un « partenariat budgétaire » du pays concerné avec la Commission Européenne. On peut donc s’attendre à des coupes budgétaires drastiques dans tous les pays de la Zone Euro pour éviter ce « partenariat ». En période récessive, cet ajustement budgétaire causera de gros dégâts à la croissance et l’impossibilité visible de relancer l’économie risque fort d’induire une dépression en Europe. Jusqu’à ce que la politique économique change de cadre.
 
  • En revanche, les mesures qu’a pris Draghi soutenu par tous les dirigeants européens, de limiter le taux des emprunts espagnols et italiens entre 4 et 5 % devraient permettre à l’euro de tenir plus longtemps malgré les situations économiques catastrophiques qui sont déjà là en Espagne et en Italie et arrive maintenant en France et avec du retard en Allemagne. Cela aidera le monde de la finance mais cela aidera peu l’économie. 
 
  • Les Allemands seront peut-être plus flexibles politiquement sur de nombreux sujets quand la récession allemande va devenir importante mais ils pourront difficilement casser leur tabou monétaire : ne pas utiliser l’argent de la BCE pour investir dans l’économie réelle. Vu l’état des budgets, il semble très difficile de relancer la croissance autrement.

La récession en Europe est probablement sans fin. Un effet panique est probable dans des populations où l’augmentation du chômage et le sentiment que les gouvernements ne maîtrisent pas la situation économique sont très présents.

Comme le dit très justement Marcel Gauchet dans un article du monde du 8 Septembre 2012, « La grande inconnue, c'est la réaction de la société française lorsqu'elle va prendre conscience que nous sommes embarqués dans une crise de longue durée, où le retour des vaches grasses n'est pas pour demain et où il ne sera jamais plus possible de jouer comme avant. Le moment où cette découverte va se produire est imprévisible et l'on ne sait absolument pas quelles en seront, alors, les conséquences. »

Quel effet sur la situation politique en France ?
Quels seraient les plans de relance possible ?

Quand l’activité sombre, une relance est nécessaire. Pour être efficace au niveau européen, vu les niveaux d’intrications des économie, il est préfèrable qu’elle soit faite par plusieurs pays d’Europe en même temps. Les budgets étant sous surveillance très stricte des Marchés Financiers vu que la Banque Centrale ne veut pas prêter de l’argent aux Etats, la voie de relance budgétaire est difficile et de toute manière très restreinte.
La voie de la relance par le privé ne peut être exploré car les banques prêtent peu et les entreprises n’investissent pour la plupart que lorsque le débouché, la demande existe. Sinon elles risquent une faillite stupide.
La mise en place d’un European Act permettant de réserver les Marchés Publics européens aux entreprises européennes serait une autre solution : cela augmenterait mécaniquement l’activité des entreprises européennes et les créerait des emplois en France et en Europe. Cependant, le libre échangisme farouche de l’Allemagne rend cette voie sans issue.
Il reste donc la possibilité de relancer avec de l’argent gratuit imprimé pour l’occasion par la BCE dans le but de mettre en place de grands projets rentables financé à taux très réduits: économie d’énergie dans les immeubles, ferroutage et de façon générale tous les projets pouvant être réalisé par des entreprises européennes.
Cette voie est malheureusement elle-aussi bloquée pour l’instant par « l’orthodoxie monétaire» des gouvernements allemands.Cependant, quand la récession finira par mordre violemment en Allemagne, il y a une chance, certes petite, que le gouvernement allemand l’accepte. Ce n’est pas à l’ordre du jour.

Stratégie et décisions du gouvernement Hollande : 

Il est évidemment terrible pour un gouvernement d’être confronté à une telle situation. La France et toute l’Europe rentre en récession et aucun plan de relance n’étant envisageable, cette récession va se transformer en récession sans fin. Le tissu industriel se détruit avec les délocalisations. La destruction de la demande intérieure, l’augmentation du chômage, la faible hausse des salaires, la faible consommation de l’Etat bloquent voire feront baisser la consommation partout.

On a vu que les plans de relance sont bloqués par tous les traités européens signés par la France qui entraînent aujourd’hui une impuissance du pouvoir publique face à la récession. Nous sommes donc rentrés dans un cercle vicieux qui n’a apparemment pas de fin. Toutes les envies de fédéralisme ne résoudront rien : cela ne lèvera aucun des obstacles fixés à la relance. On a toujours dit aux Français que l’Europe sociale viendrait plus tard : pour l’instant, nous n’avons rien vu venir d’autre qu’une Europe de plus en plus ultralibérale et nous avons du mal à souscrire à cet espérance relayée par certains pontes. Nous voyons qu’il devient difficile de croire que l’Europe se permette même de relancer son activité économique ! On préfère couler l’économie que de changer de trajectoire !

La seule solution restante,à part la prière, revient à forcer l’Europe, en s’appuyant sur les gouvernements ou sur les autres peuples, à débloquer la situation. Cela peut être la solution décrite par Jacques Sapir : le bras de fer consistant à dire aux Allemands et autres pays orthodoxes : nous demandons à faire ce plan de relance avec l’Europe pour redonner du travail et éviter la destruction de notre économie, sinon nous sommes obligés de désobéir. Cette solution, certes risquée, devient juste, elle me semble la seule possible.
Or le gouvernement a pris la solution inverse : la solution de communication. Cela consiste à communiquer sur un redressement dans un an pour l’emploi (en attendant, il y aura environ 600.000 chômeurs de plus)  et de 2 ans sur la dette. Cette solution est évidemment chimérique dans le contexte d’une récession « perpétuelle ». Et le gouvernement fait maintenant de la communication sur la communication.

Jean-Marc Ayrault, 15 jours après l’annonce de Hollande, se montre moins sûr d’arriver à inverser la courbe du chômage dans un an mais se dit déterminé à faire tout pour cela ! Le bateau coule mas on le laisse couler sans rien faire d’important ! 

Il y a donc fort à craindre que le gouvernement aura profondément perdu la confiance des Français dans 6 mois à 1 an.

Deux questions se poseront alors :
  • Quelle sera la réaction des Français quand ils se rendront collectivement à l’idée que ce gouvernement, pas plus que le précédent n’a de solutions pour les sortir d’un cercle de pauvreté pour eux et de déclin pour le pays?
 
 
  • Si les élites de tout poil qu’elles appartiennent au gouvernement, aux syndicats, aux élites économiques sont aveuglées, que doivent faire les Français pour les convaincre qu’il faut absolument casser les blocages et changer de cadre pour sortir de ce cercle d’appauvrissement, de chômage et de dislocation de la nation?
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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 17:48

 

Samedi 22 Septembre 2012 à 07:00

 

Greek Crisis
Historien et ethnologue, ancien correspondant en France pour la revue grecque Nemecis, Panagiotis... En savoir plus sur cet auteur

 

Notre blogueur associé Panagiotis Grigoriou poursuit son récit de la crise en Grèce. Cette fois, il raconte plus particulièrement le démantèlement de la société et la montée du fascisme.

 

(Photo du blog Greek Crisis)
(Photo du blog Greek Crisis)
Jour après jour, nous réalisons davantage, combien et surtout jusqu'à quelle synchronie historique, en somme récente, notre démocratie conservait encore ses chances. Démocratie d'opérette certes, oligarchique, le cas échéant népotiste, et en tout cas bourgeoise, c'est-à-dire et pour l'essentiel, issue de la Révolution Française. Pourtant, nous sommes déjà assez nombreux à la regretter sous l'Acropole, ce qui ne veut pas dire que notre doxa soit partagée par tout le monde. D'emblée, le régime imposé de «failed state», implique un formatage si possible complet de l'ensemble du système, et pour ce qui est de l'effacement des données nous y sommes, pour ne pas dire que les «données effaçables» c'est bien nous.

Christos, (un athénien, petit entrepreneur dans le bâtiment en cessation d'activité), ne comprend plus rien : «Ceci n'a pas de sens, nous mourons, l'argent n'existe plus, ne circule plus, nous ne consommons que le minimum vital et encore, le marché s'est effondré, les politiciens ne trouveront plus d'électeurs-clients du tout, et de toute façon, de la démocratie on s'en fiche, non ? Désormais, ma mère vit parmi nous, c'est aussi grâce à sa maigre retraite que nous nous débrouillons, quelle démocratie ? Mon seul sens, c'est de remplir mon assiette et [de] voir les députés et ministres pendus Place de la Constitution...»

Depuis tant d'années, la faim du sens était savamment organisée, y compris de celui, relevant de nos imaginaires collectifs. Désormais, on sombre dans l'anorexie imposée par une «civilisation» de l'image pléthorique, voilà que la fin du sens tout court, semble proche. Et comme déjà, les Lumières n'ont jamais été un passage obligé pour toute l'humanité, on éteindra la lumière un peu partout avant de fermer (définitivement ?) la porte de la démocratie (ou «démocratie») occidentale, pour ouvrir les placards des totalitarismes qui d'ailleurs, ne ressembleront plus à ceux du passé, ne nous y leurrons plus. Vraisemblablement, nous ne pourrons alors que nous dire à nous-mêmes sans s'y tromper, que «c'est [certainement] une chance de ne pas ressembler à ce que le monde nous croit» (Jean Cocteau). Si nous y arriverons...

Le parti néonazi gagne en soutien

Nous assistons impuissants au démantèlement d'une réalité et de ses mythes au profit d'une autre, implacable, un événement «cluster» diront même certains. Parmi les mythes savamment entretenus, celui notamment de l'U.E., de ses institutions, de ses processus décisionnels, de ses vitrines et surtout de ses buts, supposons d'ailleurs qu'ils existent, en dehors des lobbys, des banques et des hégémonies nationales, celle de l'Allemagne qui paraît évidente, mais encore, on ne sait pas tout parait-il. Sauf que ce mythe demeure et demeurera ravageur jusqu'à son remplacement par son autre sens, celui de la mutation et/ou de la... contre-mutation. Et n'en déplaise aux gens des gauches, la contre-mutation, n'est pas et ne sera pas forcement synonyme de «contre-révolution», si «évidente» à combattre à leurs yeux il me semble.

C'est ainsi qu'à la mutation véhiculée par la bancocratie (nouveau totalitarisme de fait), une certaine réponse sera la contre-mutation des fascismes, ou pour être plus précis, de leurs analogies et de leurs autres anamorphoses du méta-capitalisme, s'accommodant bien de surcroît, avec le «culturalisme facebook» et les autres nouvelles imageries populaires... C'est ainsi qu'à l'hubris des traders s'ajoute (y compris comme substitut ) désormais, celle des (méta)nazis (de l'Aube dorée). D'ailleurs de nouveaux slogans... de saison, apparus récemment sur les murs d'Athènes, rappellent que les Aubedoriens d'ailleurs en Europe, réserveraient aux Grecs qui s'installent dans ces pays, le même «traitement» que celui pratiqué par les milices, bien de chez nous, sur les immigrés installés en Grèce.

Mais en dehors des slogans de leur portée réelle, un pas supplémentaire vient d'être franchi par la presse... grandement «autorisée», dans la consécration politique et symbolique de l'Aube dorée. «L'argument», (également répété par les ministres et les politiques Nouvelle Démocratie et PASOK récemment) est en somme le suivant : «L'Aube dorée, tout comme les partis de la Gauche sont dangereux pour la démocratie (sic). Sauf que les braves gens de l'Aube dorée font du bon travail, rappelant qu'il faut enfin mettre de l'ordre dans ce pays imposant le respect des lois. Nous aurons tous à gagner et la démocratie avec en les laissant faire, puis en les incorporant dans les formations politiques de la droite classique».

Inutile de dire que certains journaux mémorandistes comme Kathimerini, se permettent des éditoriaux dans le très mauvais genre : «L'Aube dorée comme une chance pour la Démocratie», pour «démontrer l'utilité dans le retour à l'ordre, détruit par tente ans de pratiques gauchistes» et j'en passe, article dont le résumé est justement celui... de «l'argument» (Kassimatis, Kathimerini, 16/09/2012).

Sur l'île d'Astypalia : une atmosphère différente

Notre vie quotidienne est en train de s'alourdir, heureusement, je me suis retrouvé durant un bref moment sur l'île d'Astypalaia, où j'ai un peu renoué avec certains aspects d'un quotidien partagé avec les pêcheurs, on dirait même comme jadis, que c'était de «l'anthropologie maritime», néanmoins sous fond de crise (voir le billet du blog intitulé : «La fille du roi» ). C'est à cette occasion, qu'une tranche de micro-histoire, dénichée et ainsi sommairement racontée, m'a incité à rechercher des informations sur John Foster, vaillant pilote de la RAF dont l'appareil fut abattu en mer d'Égée durant la 2ème Guerre mondiale, et sauvé par les habitants d'une petite île située au sud d'Astypalaia, Syrna.

En tout cas, j'ai bien remarqué que chez les Astypaliotes, la destruction de l'imaginaire collectif est partielle, contrairement à ce qui se passe à Athènes, car déjà, ces marins-pêcheurs et éleveurs, semblent moins nostalgiques d'un passé idéalisé et pour cette raison sans doute, ils demeurent peu réceptifs au discours aubedorien, par les temps qui courent c'est appréciable.

 

(Dans les rues d'Athènes, septembre 2012 - Photo du blog Greek Crisis)
(Dans les rues d'Athènes, septembre 2012 - Photo du blog Greek Crisis)

"A gauche, on reconnaît désormais publiquement qu'il y a urgence"

Sauf qu'à Athènes, les nouvelles ne marquent plus une seule pause, depuis la... boîte, Pandore et ses crépuscules. Car lutter contre un «monstre gluant» qui non seulement court désormais les rues, mais qu'il devient même par endroits... l'asphalte, n'a rien d'évident. À gauche, on reconnaît désormais publiquement qu'il y a urgence. Hier soir (19/09), lors d'une réunion publique, co-organisée par les contributeurs des pages culturelles du quotidien Avgi (Syriza) et par la rédaction de la revue (mensuelle politique et culturel) Unfollow, il était justement et uniquement question de la réaction face à l'Aube dorée. Nous étions bien très nombreux, et à remplir les locaux jusqu'aux murs, au jardin de la Société des Archéologue, rue Hermès, entre le cimetière antique du Céramique et un terrain de... friche économique, laissé à l'abandon et aux chats errants !

Et déjà l'évidence : «Le fascisme... prend, l'Aube dorée n'est pas la seule composante de ce type au sein de la société grecque, [et] elle bénéficie en plus, d'alliés politiques [au sein de la droite dite classique et du PASOK], institutionnels, symboliquement créateurs de représentations et de mentalités, à savoir, une partie de l'Église, de l'Armée, de la Police, de l'Administration, du monde des entreprises, sans oublier évidement les clubs de supporteurs, hooligans ou pas... Donc notre première tâche, consiste à ne plus permettre aux autres formations politiques (de la coalition du mémorandum) de faire comme si l'Aube dorée n'existe pas. Nous avons besoin d'alliés au sein du monde bourgeois comme diraient encore certains marxistes, justement pour défendre la démocratie bourgeoise» (Makis Kouzelis, universitaire, parmi les intervenants).

Puis, Nikodèmos Maina Kinioua, citoyen grec originaire d'Afrique et membre de l'association Asante, a tiré la sonnette d'alarme : «La société grecque reste parfaitement passive face aux agressions commises sur  les immigrés par l'Aube dorée», tandis que d'autres intervenants ont souligné que «le problème de l'immigration est posé par la mondialisation, la gauche ne doit pas le nier non plus».

Et l'aporie fut enfin : «Peut-on s'adresser aussi à cet État, pour combattre l'Aube dorée, en tout cas, pour ce qui est de certaines de ses actions illégales, lorsque l'État gangrené du mémorandum est déjà un destructeur du lien citoyen», question véritable... réponse improbable. Et enfin, Artemis Kalofyri, enseignante, a rappelé «que le symbolisme fasciste domine les représentations des élèves du secondaire depuis déjà 2008 au moins. Les Aubedoriens recrutent en passant par Facebook, et ces jeunes, se représentant souvent une bien mauvaise image de soi-même, retrouvent dans l'organisation, reconnaissance, protection et un certain usage de  la force. Ces garçons, sont évidement issus de la culture de l'image et des jeux vidéo, internet compris, [en plus] du lifestyle. La passerelle de l'hooliganisme a certes joué un rôle hélas funestement précurseur, dans le recrutent aubedorien à travers la population scolaire jusqu'en 2009-2010, mais c'est tout. Depuis, les élèves proches de l'Aube dorée, argumentent politiquement, leur discours est issu d'une systématisation holistique de l'histoire et de l'analyse sociale, c'est du construit, évidement raciste, anti-gauche, et relevant d'une culture disons militaire. D'ailleurs le réseau des salles de gymnastique (musculation et arts martiaux) sont en interconnexion je dirais organique avec l'Aube dorée en ce moment. Parfois issus de l'immigration albanaise, ces jeunes souhaitent vivement intégrer l'armée ou la police car à leurs yeux, c'est la seule perspective professionnelle digne et certaine. Je n'ai jamais caché mon engagement à gauche, mais je n'ai jamais non plus, isolé ces élèves, au contraire, j'ai toujours voulu entretenir le dialogue avec eux. Ils me racontent donc, qu'au sein des locaux de l'Aube dorée, ils trouveront de l'encadrement recherché, un endoctrinement idéologique par des DVD, et un entrainement ou perfectionnement dans les arts martiaux et les tactiques d'attaque contre les manifestants d'abord, et les autres "cibles" ensuite.  Pourtant, par des mobilisations massives dans la rue face à l'Aube dorée et sans violence autre que celle du nombre, déjà dans deux quartiers de l'agglomération, les Aubedoriens ont cessé d'apparaitre car ils ont peur du nombre en face...».

Une société démantelée

Mondes du dedans, mondes du dehors et le monstre... qui n'a plus besoin de se montrer doux. Étudiants, intellectuels et autre auditoire conquis d'emblée, parmi le lectorat d'Avgi et celui de la revue Unfollow, évidemment. Mais en dehors de chez les archéologues, le vaste monde des énormes réduits règne en maître. Comme ces jeunes gens qui agressent déjà verbalement des Africains Place Monastiraki, nos chats de passage et autres âmes errantes. Heureusement que nous pouvons encore admirer ce qui reste des bâtiments issus du Bauhaus à Athènes, ou à Weimar, c'est selon.

J'ai aussi vu hier (19/09) des manifestants communistes aussi en nombre... homéopathique devant l'Université, où à proximité, des affichettes nous informant que nous pouvons appendre l'allemand pour 14 euros l'heure de cours. D'ailleurs, notre presse germanophone, est à l'origine d'initiatives éditoriales intéressantes ce dernier temps. Mais ailleurs, cette autre Allemagne, c'est-à-dire sa politique, contribue à la déréalisation de notre démocratie et in fine de la sienne. Nous imaginons aussi des ministres du Gouvernement français ou néerlandais par exemple, faire la morale aux syndicalistes du pays : «Ne bougez pas trop car notre austérité n'est rien, comparée à celle subie par les Grecs, eux, ils sont anéantis» . Fusillés pour l'exemple alors ces Grecs ?

Athènes c'est aussi nos liens qui en souffrent, suspendus comme le futur. De la crise et de ses réalisations concrètes évidement. Sous cet angle, le mémorandum est une réussite, le monde du travail n'est plus, et le monde avec. C'est ans doute... l'angle mort au rétroviseur de l'élite politique européenne. À Athènes, une partie des habitants ne sortent plus car pour eux, tout geste quotidien devient inabordable. C'est pour y faire face justement, que j'ai accompagné mon ami chômeur à certaines de ses démarches hier. Sa santé s'aggrave et il pense que seule... la mort l'attend. Je lui ai offert un sandwich grec nommé souvlaki, en phase avec les... vitrines des boutiques du vieux centre-ville : «greek is chic», puis, nous avons bu le café chez un autre ami écrivain. Les deux souvlaki à deux euros chacun, plus une sucrerie à un euro, ainsi qu'un kilo de raisin, sans oublier le ticket de métro, ont vite épuisé mon budget journalier, car les donations de septembre envers le blog sont moins nombreuses qu'avant.

Les éventuels lecteurs traders du blog en rigoleront, le temps qu'il fait à Athènes, beau et chaud en ce 20 septembre, ainsi, et selon une campagne publicitaire du Ministère du tourisme : «Nous vivons [effectivement] notre mythe en Grèce».

 

Grèce : les fascistes ont pignon sur rue
Retrouvez d'autres articles de Panagiotis Grigoriou sur son blog.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:49

 

 Vérité(s) 24/09/2012 à 15h32

Pascal Riché | Redchef Rue89

 

 


Gilbert Collard à l’Assemblée nationale, le 26 juin 2012 (ERIC FEFERBERG/AFP)

 

Maître Gilbert Collard, l’autoproclamé « casse-couilles démocratique », adore la corrida. Le 21 septembre, le député apparenté FN du Gard l’a répété au micro de Jean-Jacques Bourdin (RMC et BFM-TV), s’enflammant pour ce « magnifique rituel », cette « danse sublime entre la vie et la mort ».

Il en appelait au respect de cette tradition multiséculaire. « Je ne peux pas mettre un tableau chez moi », se plaignait le casse-couilles, dont la femme et les deux filles sont anticorrida : « Je suis une vraie victime du mouvement anticorrida », plaisantait-il.

La plaidoirie procorrida de Gilbert Collard

Il n’en a pas toujours été ainsi. L’Alliance anticorrida a eu la cruauté de nous envoyer le message « d’affection » que le député leur a opportunément envoyé le 13 juin 2012, à la veille du deuxième tour des législatives, en réponse à l’appel lancé par ces militants à voter pour les candidats qui se prononceraient contre ladite « danse sublime ».

Le voici :

« Sujet : Re : Législatives et appel au vote.

Date : Wed, 13 Jun 2012 13 : 52 : 05 +0200

De : COLLARD gilbertcollard@xxxxx.com

Pour : APASG apasg30@xxxxxx.com

Ma femme, mes deux filles sont contre la corrida et je dois dire que la dégradation de ce “spectacle” me motive pour vous soutenir.

Affectueusement Vive la France

GC Envoyé de mon iPhone »

Gilbert Collard adore répéter qu’il tient un discours de vérité. Visiblement, sur ce dossier si sensible pour son électorat, il aime tellement la vérité qu’il en a plusieurs.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:44

 

 Rue89 - Arrêt sur images 24/09/2012 à 09h53
Daniel Schneidermann | Fondateur d'@rrêt sur images

 

Les lundis étant propices aux grandes interrogations métaphysiques, et me sentant radicalement sec sur le voile et la kippa, je vous livre une question qui me taraude.

L’explosion de la consommation de vidéos en ligne a fait apparaître deux catégories de pubs. D’abord, la pub normale. Elle se lance, vous la regardez, et la vidéo que vous souhaitez voir se déclenche à la fin. OK. Parfois, un compteur vous indique le nombre de secondes restantes avant la fin de la pub. On apprécie l’attention. Mais le mystère, c’est une sous-catégorie de ce modèle-là : celle qui vous indique le nombre de secondes restantes, avant que vous puissiez la zapper. Exemple : une pub de vingt secondes, mais que vous pouvez zapper à partir de quatre secondes. Vous regardez donc les premières secondes, le doigt fébrile sur la souris, et hop, à quatre secondes pile, clic, exit le spot, à nous la liberté.

La question est donc celle-ci : l’internaute publiphobe compte-t-il, au sein même des grands diffuseurs de vidéo en ligne, des alliés cachés ? Des réseaux clandestins de résistants publiphobes se sont-ils mis en place ? Et sinon, si c’est bien un choix industriel, qu’est-ce qui détermine un responsable de pub à choisir ce second modèle (doux) au détriment du modèle « dur » ? La peur des représailles ? La compassion ? La constatation de l’inefficacité du modèle « dur » ? Et cette constatation repose-t-elle sur des statistiques ?

La pub repère ma tentative d’évasion

Vous me direz, ils ont peut-être constaté que l’internaute avait trouvé la parade au modèle « dur ». Ce qui est mon cas. J’avais trouvé une parade, que je peux vous révéler (mais ne le répétez pas) : pendant la diffusion de la pub, je fonçais passer trente secondes sur l’onglet voisin, pour revenir pile poil, hop, quand ma vidéo se lançait. Mais voilà. Ils ont dû me repérer.

La semaine dernière, une fois de plus, je lance une vidéo, la pub se déclenche, je file ni vu ni connu poursuivre une lecture palpitante sur l’onglet voisin et là, hop, catastrophe, la pub... s’interrompt. Repéré par la vidéosurveillance !

Votre compte est bon, mon gaillard. Je re-tente, voulant croire à un bug. Mais non. Nouvelle interruption. Aucun bug. La pub a bel et bien repéré ma tentative d’évasion (passent-ils par l’œil de la webcam, comme les pubs animées du métro ?) Pas d’autre solution que de l’avaler en entier.

La découverte sadique des « pubeurs »

Je vous fais grâce de la découverte, particulièrement sadique, des « pubeurs » qui ont inventé de nous donner le choix entre deux pubs. Vous voulez visionner une vidéo, et deux propositions de pubs apparaissent alors sur votre écran. A vous de choisir entre les deux. Sous-texte : tu ne vas pas te plaindre de subir un spot débile, puisque cette pub, c’est toi qui l’as choisie.

Si vous insistez, je vous en parlerai une autre fois. En attendant, je vous laisse débattre des mystères soulevés ci-dessus. Promis, on revient très vite au voile et à la kippa.

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