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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 20:19

 

tempsreel.nouvelobs.com

 

De violents heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre à Madrid, dans la soirée du 25 septembre, alors que des milliers d'Indignés entouraient le Congrès des députés pour protester contre les mesures d'austérité décrétées par le gouvernement. Les affrontements ont fait une soixantaine de blessés, parmi lesquels 27 policiers. (AFP PHOTO/ PIERRE-PHILIPPE MARCOU)


Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.

Publié le 26-09-2012 à 12h51

 
 
 
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Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
in Share0 Manifestation des Indignés à Madrid, le 25 septembre
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.

Publié le 26-09-2012 à 12h51

 
 
  
 
    Un barrage de la police près du Congrès des députés. (Daniel Ochoa De Olza/AP/SIPA)
Diapo Espagne - Affrontements entre manifestants et policiers à Madrid, le 25 septembre.
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:56

 

Le Monde.fr | 26.09.2012 à 18h58

 

Un navire japonais capture une baleine dans l'Antarctique, en 2006.

Tokyo ne compte pas renoncer à la pêche à la baleine. En infraction avec la législation droit de la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit la chasse commerciale du cétacé depuis 1986, le Japon répare actuellement son navire-usine baleinier afin de pouvoir mener des campagnes de pêche "dans les dix prochaines années au minimum" en Antarctique, a annoncé, mercredi 26 septembre, l'agence japonaise des pêches.

Le Nisshin Maru, un vieux navire de 8 000 tonnes, nécessite une rénovation complète. "Il est impossible" que le Japon rate la saison (les expéditions commencent en général en novembre et se terminent au printemps suivant), a indiqué Tatsuya Nakaoku, le responsable des questions baleinières à l'agence. Officiellement, les activités nippones de pêche de baleine sont destinées à la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la CBI.

Le "Steve Irwin", le vaisseau amiral de l'association écologiste Sea Shepherd qui milite contre la pêche à la baleine, amarré au port de Sydney, le 31 août.

Durant leurs campagnes annuelles en Antarctique, les baleiniers nippons sont harcelés par les militants de l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd, fondée par l'activiste canadien Paul Watson et dont le siège est aux Etats-Unis, ce qui les contraint parfois à interrompre leur chasse. Ces actions ont considérablement réduit les prises durant la campagne 2011-2012, à 267 baleines, soit un tiers seulement de ce qui était attendu. Le Japon avait même dû mettre un terme à la campagne précédente (172 cétacés pêchés) du fait du harcèlement des écologistes.

Lire aussi : Le militant écologiste Paul Watson, prisonnier des mers

En juillet, lors de la réunion annuelle de la CBI au Panama, le Japon et ses alliés avaient réussi une nouvelle fois à faire rejeter une proposition de créer un sanctuaire dans l'Atlantique sud pour protéger les baleines. Au total, 38 pays avaient voté pour cette motion présentée par des Etats opposés à la chasse à la baleine, et 21 s'y étaient opposés. Mais pour être adopté, le texte aurait dû recueillir au moins 75 % de voix favorables.

Lire aussi la note de blog : Toujours pas de sanctuaire pour les baleines

 

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:42

 

Le Monde.fr | 26.09.2012 à 12h08 • Mis à jour le 26.09.2012 à 19h00

 
L'Arctique abriterait un cinquième des réserves de pétrole et de gaz naturel restant à découvrir sur la planète.

Les compagnies pétrolières ne devraient pas forer dans les eaux de l'Arctique : le risque d'une marée noire dans cet environnement sensible est bien trop élevé. Ce n'est pas une association écologiste qui le dit, mais Christophe de Margerie, le PDG de Total, cité par le quotidien britannique Financial Times, mercredi 26 septembre.

"Du pétrole sur le Groenland, ce serait un désastre. Une fuite causerait trop de dommages à l'image de la compagnie", a-t-il expliqué. M. De Margerie souligne que Total n'était pas opposé à l'exploration dans l'Arctique, dont il exploite le gaz. Mais il estime qu'il est plus facile de traiter une fuite de gaz qu'une fuite de pétrole.

Une telle prise de position par le patron d'une "major" du pétrole a réjoui les organisations écologiques. "Le reste de l'industrie pétrolière devrait tenir compte de cet avertissement", a déclaré Ben Ayliffen, le responsable de la campagne Arctique de Greenpeace.

 

"PAS UNE MINE D'OR"

Shell a annoncé, le 17 septembre, le report de ses projets de forage en Alaska, et la compagnie russe Gazprom a différé, pour des raisons de sécurité, le lancement de la production de pétrole du champ de Prirazlomnoye, premier champ pétrolier offshore de l'Arctique russe.

L'Arctique pourrait renfermer un cinquième des réserves de pétrole et de gaz non encore découvertes, selon une étude de l'Institut de géophysique américain (USGS) de 2008. Et la fonte accrue de la banquise rend la région de plus en plus accessible.

Pourtant, les risques élevés liés à cet environnement polaire et la découverte d'hydrocarbures beaucoup moins coûteux à exploiter ailleurs dans le monde conduisent à relativiser ce qui fut un temps considéré comme un Eldorado.

Début septembre, deux chercheurs norvégiens avaient estimé, dans une enquête titrée "L'Arctique, pas une mine d'or pour l'industrie pétro-gazière", que la proportion des hydrocarbures produits dans la région ne devrait pas augmenter. Selon eux, la part du pétrole de l'Arctique devrait rester stable, entre 8 % et 10 % de la production globale d'ici à 2050 et celle du gaz naturel tomber de 22 % aujourd'hui à environ 10 %.

Lire l'article : L'Arctique, terre promise pour les compagnies pétrolières ?

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:23

 

Le HuffPost/AFP  |  Publication: 26/09/2012 16:21 CEST Mis à jour: 26/09/2012 16:21 CEST

 
 
 
Grece Athenes Manifestations Rigueur

GRÈCE - Plus de 30.000 Grecs selon la police ont pris les rues mercredi à Athènes et Salonique, en marge d'une grève générale de 24 heures, pour protester contre un nouveau plan de rigueur négocié avec l'UE et le FMI par le gouvernement grec qui affronte son premier test social.

À Athènes, la police estimait à la mi-journée à plus de 15.000 les manifestants en route vers le parlement, séparé en deux cortèges, tandis qu'à Salonique, deuxième ville du pays, dans le nord, près de 18.000 personnes étaient décomptées par la police.

Manifestants, journaliste ou touristes sur place ont posté sur Twitter plusieurs photos permettant de se rendre compte de l'ampleur du rassemblement:

La place Syntagma:

 

Le boulevard Karagiorgi Servias qui part de la place Syntagma:

Dans la capitale, le défilé le plus fourni était celui du front syndical communiste Pame, uni derrière les slogans "Insoumission" et "Pas de nouveaux sacrifices pour la ploutocratie". L'autre cortège était mené par les deux centrales syndicales GSEE et Adedy, organisatrices de la journée d'action pour "repousser les nouvelles mesures dures, injustes et inefficaces". Les slogans étaient à la fois scandés, mais aussi taggés sur les murs, sur des t-shirt d'enfants ou encore... dans la gueule d'un chien:

Près de 5.000 policiers ont été déployés pour sécuriser les manifestations, souvent violentes en Grèce, comme lors des deux précédentes grèves générales de l'année, en février. L'accès au parlement était bouclé par une barrière métallique.

Molotov vs lacrymogènes

Des heurts ont d'ailleurs opposé policiers et manifestants à Athènes en marge de manifestations. Les fauteurs de trouble, encagoulés, opérant par petits groupes, ont jeté des molotov en contrebas de la place Syntagma faisant face au parlement, en direction des forces anti-émeutes, qui ont riposté par des tirs de grenade assourdissante et de gaz lacrymogènes, a constaté l'AFP.

Les affrontements, qui ont duré une grosse demi-heure, se sont poursuivis sur la place et vers le ministère des Finances devant lequel un camion de pompiers était stationné, alors que le gros des manifestants étaient en train de reculer dans un nuage suffoquant.

Regardez quelques images du dispositif policiers et des heurts avec certains manifestants:

Les molotov ont mis le feu à un kiosque de promotion d'une société téléphonique, à des poubelles et des abribus tandis que des individus s'en prenaient à des vitrines, notamment avec des bouts de marbre déchaussés sur les façades et des barres de fer.

Les hôtels de luxe longeant la place étaient mis à l'abri des échauffourées par un cordon policier, qui n'a pu toutefois empêcher un taggeur en colère d'écrire le slogan "Revolution" à la peinture sur le store en fer d'un des palaces.

 

 

Ce n'est pas la rue qui gouverne, répond l'État

Afin de montrer la détermination du gouvernement à mener à bien sa politique, le ministère des Finances a fait savoir dans la matinée que le nouveau plan de mesures d'économies et de réformes structurelles, contesté dans la rue, avait été "bouclé" lors d'une réunion discrète la veille au soir entre le Premier ministre conservateur Antonis Samaras et son ministre des Finances, Yannis Stournaras.

Les mesures, portant sur plus de 11,5 milliards d'économies budgétaires, essentiellement des coupes de salaires publics, pensions et prestations sociales, doivent encore être soumise à l'aval des deux partenaires de la coalition gouvernementale, et décrocher le feu vert de la troïka représentant les créanciers du pays.

Soutenue par le principal parti d'opposition, la Gauche radicale Syriza, la journée d'action est la troisième de l'année mais la première depuis l'arrivée au pouvoir en juin de la coalition gouvernementale.

Conditionnant le maintien de la Grèce sous perfusion financière, alors que la nécessité d'une troisième opération de soutien au pays parait gagner du terrain, le nouveau plan doit être adopté au parlement avant le sommet européen du 18 octobre. La Grèce attend le déblocage du versement au pays de 31,5 milliards d'euros de prêts.

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 18:13

 

france24.com -  26/09/2012

 

Des affrontements ont opposé mercredi des manifestants aux forces de l'ordre à Athènes, en marge d'une mobilisation générale organisée contre de nouvelles mesures de rigueur imposées par les créanciers publics du pays.

Par FRANCE 24 
 

Pour la troisième fois depuis le début de l’année, les Grecs sont descendus massivement dans la rue, mercredi 26 septembre, contre les mesures d’austérité, à l’appel des deux principaux syndicats du pays.

Avions cloués au sol et trains à l'arrêt, magasins rideaux tirés et service minimum dans les hôpitaux, la Grèce tourne au ralenti. Il s’agit de la première journée de grève nationale contre l'austérité, depuis l'arrivée au pouvoir, en juin, du gouvernement de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras. Ce dernier est pris en étau entre la grogne sociale et la pression exercée par les créanciers publics.

Le ministère grec des Finances a annoncé avoir bouclé le nouveau train d'économies conditionnant le maintien de la Grèce sous perfusion de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) et devrait, selon une source anonyme au sein du ministère des Finances citée par l’AFP, soumettre sa copie jeudi aux partenaires de la coalition gouvernementale.

Violences place Syntagma à Athènes

Mobilisés pour dénoncer le nouveau train de restrictions, entre 30 000 (selon la police) et 100 000 manifestants (selon les organisations syndicales) ont marché en direction de la place Syntagma, devant le Parlement, à Athènes, en scandant "Ne plions pas devant la troïka" et "UE, FMI, dehors !". Les accès à la place étaient bloqués par la police.

Pendant le rassemblement place Syntagma, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes sur de jeunes manifestants cagoulés qui leur jetaient des pierres, des bouteilles et des cocktails Molotov, tandis que des hélicoptères survolaient le quartier.
Les policiers ont par ailleurs empêché un retraité de se rendre devant les bureaux du Premier ministre avec une pancarte portant les photos de plusieurs chefs du gouvernement présentés comme "les pires traîtres de l'histoire grecque".

"Un message fort au gouvernement et à la troïka"

Un nouveau train de restrictions budgétaires doit prochainement être soumis au vote du Parlement. Depuis le début de la crise en 2008, les plans d’austérité se succèdent dans le pays. "Nous ne pouvons plus supporter cela. Nous sommes exsangues, ce n'est plus possible de nourrir nos enfants", déclare Dina Kokou, enseignante de 54 ans et mère de quatre enfants, contrainte de vivre avec un revenu n’excédant pas 1 000 euros par mois. "Les hausses d'impôts et la baisse des salaires sont en train de nous tuer", ajoute-t-elle.

"Hier, les Espagnols sont descendus dans la rue, aujourd'hui c'est nous, demain ce sera les Italiens et plus tard tous les peuples d'Europe", a lancé à la foule Yiorgos Harisis, un responsable de l'Adedy, principal syndicat de la fonction publique.

"Avec cette grève, nous envoyons un message fort au gouvernement et à la troïka. Leurs mesures ne passeront pas, même si elles sont votées au Parlement, parce que les jours de ce gouvernement sont comptés", a-t-il ajouté.

Il s'agit du premier test important pour le gouvernement du Premier ministre Antonis Samaras, qui a bénéficié du calme de la rue au cours de la traditionnelle trêve estivale. Pendant l’été cependant, nombre d’analystes avaient prévu une rentrée sociale mouvementée.

FRANCE 24 avec dépêches

 

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 17:55

 

 

Le Monde.fr | 26.09.2012 à 17h38 • Mis à jour le 26.09.2012 à 17h55

 

Alors que le Royaume-Uni a promis, mardi 25 septembre, 1 million de livres (1,6 million de dollars) pour tenter de lutter contre les viols utilisés comme arme de guerre dans les conflits, d'anciens prisonniers syriens témoignent, dans une série d'interviews données à la chaîne de télévision britannique BBC, des violences sexuelles qu'ils ont subies ou observées dans les geôles de l'armée syrienne.

Parmi les victimes, un jeune militant des droits de l'homme raconte qu'il a été violé par trois officiers après son arrestation en novembre. "Les trois hommes, ils étaient comme des animaux. J'ai essayé de me protéger, mais je suis juste un homme petit. Lorsqu'ils étaient en train de me violer, j'ai commencé à dire : 'S'il vous plaît, ne faites pas ça... s'il vous plaît, ne faites pas ça'", témoigne-t-il. Au cours de son agression, ses agresseurs se sont moqués de lui : "Tu veux qu'Assad parte ? Ça c'est pour avoir dit que tu n'aimais pas Bachar Al-Assad."

Une femme arrêtée à Homs l'année dernière lui a également raconté que ses gardes avaient fait usage de rats pour la violer. "Ils ont inséré un rat dans son vagin. Elle hurlait. Après, nous avons vu du sang sur le sol. [Le garde] lui a dit : 'C'est assez pour toi ?' Ils se moquaient d'elle. Il était évident qu'elle était à l'agonie. Nous pouvions la voir. Après ça, elle ne bougeait plus", a raconté le jeune homme. En juin, l'organisation Human Rights Watch avaient déjà mis en lumière l'usage des violences sexuelles en Syrie.

 

Lire : violents combats à l'intérieur du siège de l'état-major à Damas

 

 
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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 15:31

C’est une histoire comme on en voit dans les émissions de téléréalité, sauf que la télé n’est pas venue. Une histoire de solidarité et de proximité qu’on peut lire, aussi, comme un contre-pied à la crise. L’histoire d’un père de famille vivant seul dans un mobil-home d’un autre âge et à qui ses voisins vont construire une maison. Une vraie maison en ossature de bois et aux normes "bâtiment basse consommation", avec trois chambres, 90 m2 de surface au sol et un poêle canadien au milieu. Sauf imprévu, la masure se dressera à Noël à la sortie du village de Saint-Martin-des-Fontaines (Vendée), à l’endroit même où Fred –l’homme ne souhaite pas voir apparaître son nom – a acheté un terrain pour se rapprocher de la mère de ses quatre enfants dont il est séparé.

Fred, devant son mobil-home © Théophile Trossat

Fred a 47 ans, une jolie paire de bacchantes et est originaire de l’Oise, où il exerçait le métier d’électromécanicien avant que tout bascule. C’était en 2006: un divorce l’éloigne de ses enfants dont il obtient la garde un week-end sur deux. Deux ans plus tard, son ex-épouse décide d’aller vivre en Vendée. Presque au même moment – "malheureusement et heureusement", dit-il –, il se fait licencier de l’entreprise où il était chargé de l’entretien des machines-outils. Il suit le mouvement, direction le bocage, pas le choix : "En restant dans l’Oise, je n’aurais vu les enfants qu’une fois par an", explique-t-il. Si l’aîné, aujourd’hui âgé de 23 ans, vit sa vie de chauffeur routier, les autres – deux garçons et une fille de 8 à 14 ans – ont besoin de leurs deux parents. Et réciproquement.

Les trois premiers mois, Fred les passe dans un camping-car installé dans la cour de la maison de son ex-femme, dans le village d’Auzay. Comme le bonhomme a quelques économies, il acquiert un joli terrain de 3.600 m2 à 16 kilomètres de là, à Saint-Martin-des-Fontaines, 160 habitants. Le prix de vente – 32.000 euros – lui paraît tout à fait acceptable, pour lui "qui vient de Paris" comme on dit au village. Il est en réalité bien supérieur à la moyenne du marché… Peu importe, son idée est de "faire construire", ce qu’il a déjà fait deux fois dans le passé : "Venir ici était comme prendre un nouveau départ dans la vie. J’étais alors loin de penser que j’en arriverais là." Fred a oublié un élément essentiel : l’emploi est une denrée rare dans ce sud vendéen saigné à blanc par les fermetures d’usines (SKF en 2009, Plysorol cet été). Il trouve un job dans une entreprise de maintenance agricole, devient maçon, travaille dans une ferme, et vivote avec les Assedic entre deux CDD. Il achète également des poules et des moutons, pour sa consommation personnelle.

Fred possède six poules et neuf moutons © Théophile Trossat

Entre-temps, Fred a fait "rapatrier" sur place son vieux mobil-home, une antiquité de 27 m2 dans lequel il accueille ses enfants pendant le week-end. La vie y est heureuse mais spartiate, surtout les nuits de grand froid quand le poêle à bois peine à diffuser une chaleur constante en raison de l’absence d’isolation. Réglementairement, ce type de chauffage est interdit dans une habitation mobile. Tout aussi réglementairement, un mobil-home ne peut rester plus de trois ans au même endroit. Fred en est à son quatrième hiver sur place : il suffirait de pas grand-chose à une autorité vaguement sourcilleuse pour le faire expulser de son gourbi ambulant.

Sauf que voilà, Fred a des voisins. Des voisins pas comme les autres, sans doute. En face de chez lui, habite Bernard Anonier, un céréalier à la retraite, et quelques mètres plus loin Pierre-Alain Petit, un salarié de l’usine de briques située à l’autre bout du hameau. Le premier préside une association composée majoritairement d’agriculteurs ; le second tient en parallèle un bistrot appelé La Coussotte, où siège une autre association dont le but est d’organiser la brocante annuelle du village.

Bernard Anonier (à gauche) est président de l'Association des bassins versants de la grande fontaine © Théophile Trossat

Fred, qui a le contact facile, a sympathisé avec ses voisins. Ceux-ci vont lui rendre son amitié, en… s’inquiétant pour lui. Notamment en 2010 quand la tempête Xynthia fait décoller le bord de son mobil-home de plusieurs dizaines de centimètres. Idem lors du glacial hiver 2011-2012 : "En me levant le matin, la première chose que je faisais était de vérifier que son poêle était bien allumé", en tremble encore Bernard Anonier. Plusieurs fois, Fred utilisera son sèche-cheveux pour dégeler la porte de son logis de bric et de broc.

Ce même hiver, à Saint-Christophe-du-Ligneron, une commune du nord du département, un drame fait la "une" des journaux : un père et son fils périssent dans l’incendie de leur mobil-home. "Cela a été le déclencheur, poursuit Bernard Anonier. On s’est rendu compte qu’il y avait chez nous le même potentiel de catastrophe. Et même pire encore. Imaginez : un vieux mobil-home avec un poêle à bois et trois enfants dedans ! On était dans une situation de non-assistance à personne en danger." La dégradation de la situation financière de Fred – acculé par un découvert de 1.400 euros et plusieurs impayés – ne laissait entrevoir aucun espoir de changement, sinon radical : "Avec le risque d’expulsion qui pesait sur lui, il sentait bien que la prochaine étape serait la “boîte en carton”, comme il disait pour expliquer qu’il redoutait de devenir SDF."

Snoopy, le chien de Fred © Théophile Trossat

Pas d’hésitation : les deux associations décident de s’unir dans le but de construire une maison à Fred. La première, qui sommeillait depuis dix ans, a conservé un petit trésor de guerre (20.000 euros), reliquat de l’époque où elle organisait des championnats du monde de moissonneuses-batteuses. La seconde, en revanche, n’a plus un centime en caisse à cause de la pluie qui a gâché la brocante du village en 2011. Tout cela étant bien maigre, un dossier est envoyé à l’émission de TF1 "Tous ensemble", version française du programme américain "Les Maçons du cœur". "La production nous a appelés deux fois mais elle n’a pas donné suite", explique Bernard Anonier.

Privés de télé, la confrérie des voisins –une douzaine de personnes – va alors contacter des PME des environs, et miser sur la seule stratégie possible : le système D. Les débuts sont hésitants. Ici comme ailleurs, la crise est dans la bouche de tous les artisans et entrepreneurs dont la priorité est de maintenir leur niveau d’activité, pas d’aider quelqu’un qui galère. Mais certains vont jouer le jeu. Assez vite, tel fournisseur accepte d’offrir la structure en béton de la maison, et tel autre les planches d’épicéa nécessaires à la construction des parois. Un chef de chantier propose de superviser bénévolement les travaux, des peintres iront donner un coup de pinceau pendant le week-end. Une enseigne de Fontenay-le-Comte promet de livrer un plein camion de meubles et un paysagiste de planter 250 bulbes dans le jardin. Relayé par le quotidien Ouest-France, le projet se transforme en chaîne de solidarité.

Au final, une cinquantaine de partenaires financeront en dons et en services 80% de l’opération dont le coût avoisine les 100.000 euros. "Curieusement, ce sont surtout de jeunes entrepreneurs qui ont mis la main au portefeuille, indique Bernard Anonier. Leur geste est très beau en cette période de crise. C’est à se demander si la solidarité n’est pas plus importante quand les temps sont difficiles."

Le plan de la future maison © Théophile Trossat

Tout, néanmoins, ne va pas être un long fleuve tranquille. Au village, Fred a aussi appris à composer avec les regards obliques. "Sa présence a créé une gêne. Comme un sentiment de honte devant quelqu’un en détresse qu’on ne sait pas comment soutenir", glisse une habitante. "Pourquoi l’aider, lui, alors qu’il n’est pas originaire du village" est une phrase qui a, semble-t-il, pas mal circulé dans le bourg. Mobil-home oblige, certains ont également vu en lui un membre de la communauté des gens du voyage. "Fred, c’est un peu le Rom du pays, dit Bernard Anonier. Les Roms, soit on les expulse, soit on les garde. Nous, on a décidé de le garder. Et ce que nous aimerions beaucoup, maintenant, c’est que d’autres personnes montent des projets similaires ailleurs. Car des gens en difficulté, ce n’est pas ce qui manque."

En juin, la mairie lui a proposé un logement, mais Fred n’a pas rempli le dossier, craignant de ne pouvoir assumer le loyer de 380 euros. Sa demande de permis de construire a en revanche été acceptée, mais le conseil municipal s’est opposé à payer le prolongement du tout-à-l’égout jusqu’à son terrain (5.600 euros). "Cela aurait créé un précédent, justifie le maire, Roger Hervé (sans étiquette). Des cas sociaux, il y en a d’autres sur la commune. Si on commence à donner à quelqu’un, tout le monde demandera la même chose. Nos moyens ne nous le permettraient pas."

Et Fred, qu’en pense-t-il, lui ? Derrière ses moustaches, le gaillard cache difficilement sa gêne : "Cette maison ne sera jamais la mienne. Ce sera celle de mes enfants et la “leur”, mais je laisserai toujours la porte grande ouverte", dit-il. Avant cela, il a fallu le convaincre, ce qui ne fut pas une mince affaire, comme s’en souvient Pierre-Alain Petit, l’autre cheville ouvrière du projet: "Fred est quelqu’un qui dit n’avoir besoin de rien et qui ne veut pas qu’on l’aide. Résultat : j’ai dû lui rentrer dedans !" C’était au comptoir de La Coussote, un soir de mars. "Tu es un dur, mais je te ferai chialer. Avant six mois, tu auras une grosse surprise", avait tonné le patron des lieux. Fred a fini par craquer, comprenant qu’on ne lui racontait pas d’histoire.

© Théophile Trossat

Les premiers travaux devraient commencer ces prochains jours et durer jusqu’en décembre. Le vieux mobil-home ne sera démonté qu’au dernier moment et jeté à la benne. Fred conservera son châssis métallique pour le recycler en barbecue géant. A Noël, cette année, ce sera méchoui pour tout le monde.

Pour prendre contact avec les deux associations de Saint-Martin-des-Fontaines: un.toit.pour.une.famille@gmail.com

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 15:13

  

 

Dates

Evènement

Lieu

heure

Mercredi 26/9

Atelier vélo avec Croco Vélo

Pl Montcalm Cycles Passieu

17 à 19h

Mercredi 26/9

Réunion Collectif Audit Citoyen dette 30

Pablo Neruda

18h3

Jeudi 27/9

Réunion prépa FSL 30

StQuentinlaPoterie

18h30

Jeudi 27/9

Débat livre « l’Europe austéritaire »avec L. Maffeis contre le TSCG /Parti de Gauche

CGT Cheminots rue Benoit malon

19h

Vendredi 28/9

Rencontre « Coopératives et reprise d’entreprises » avec B. Borrits (année inter coop

Pablo Neruda

18h30

28/29/30/9

Convergence citoyenne locale pour transition énergétique et relocalisation : REEL

Le Vigan

 

Samedi 29/9

Rassemblements Anti TSCG/Nîmes/Alès/Uzès++

Nîmes

Pl St Charles

9h30

Samedi 29/9

Forum assoc Chemin Bas + Mas de Mingue

Chemin Bas

9h30/16h

Samedi 29/9

Inauguration du non tram.. Préparez vous !!

Palais de Justice++

11h

Samedi 29/9

Rencontres en terre de Femmes / Planète Terre

Anduze

 

Samedi 29/9

FSL

Bagnols-sur-Cèze

 

Dimanche 30/9

Manif Nationale anti TSCG

Paris/train/++

13h30

Mardi 2/10

Inauguration UCCN : « frontières de classes »par M. Pinçont et MPinçont-Charlot

Lycée Daudet. S. Terrisse

19 à 21h

Mardi 2/10

ATP : Cabaret, petit théâtre de Pain + Bal avec Adios Amor

Salle Costières

20h

Mardi 2/10

Réunion pour une Maison des Assoc

Pablo Neruda

18h30

Mercredi 3/10

Vernissage expo « d’un regard l’autre »

Maison Région

18h30

Jeudi 4/9

Soutien à   Vincent et Julien contre EDF :entrée dans centrales nucléaires

Palais de Justice

8h30

Jeudi 4/10

Réunion Collectif campagne  contre le  TSCG

CGT Nîmes

18h30

Vendredi 5/10

Vernissage « un voyage musical »

La Salamandre

18h30

Vendredi 5/10

Collectif Coopératives

Pablo Neruda

18h30

Samedi 6/10

Débat « La dette dans tous ses états »

Resto de la Cité. Beausoleil Nîmes

 

Dimanche7/10

Beau dimanche avec Cie Beau Parleur :chroniques, témoignages, facéties..

Entraide Gardoise, Rue Richelieu

15h

 

LES INDIGNE/E/S  AG Chaque Mercredi à 18h Maison Carrée + pique nique

Chaque 1er samedi du mois : Tour de Vélo  RV Palais de justice à 11h

Chaque mardi Repas à l’Assoc Côté Jardins Solidaires 0466845199

Agenda Démosphère Gard-Cévennes http://gard.demosphere.eu


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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 15:01

 

 ... et on commence par le 17 octobre ...

On vous donne RDV mercredi 17 octobre 2012 - salle René Rey - 365, rue Nicolas Parent (Chambéry) à 18h30

 

(Fédération M'PEP73)

 

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 Balayons L'Union Européenne !

 

"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."

Bon… Warren Buffet (1ère fortune des Etats-Unis) fait cette déclaration, et de fait, on sent bien, tous, que du coté des revenus du travail, l'étau se resserre. Mais quel étau ? De quoi sont faites ses mâchoires ?

 

Mâchoire n°1
A partir de 1971, sous l'impulsion des Etats-Unis, les traités et accords portant sur les échanges internationaux ont TOUS poussé dans la même direction :
lever toute entrave à la circulation des marchandises et des capitaux (mais pas des travailleurs…). Résultat : les sociétés multinationales qui font fabriquer à un bout du monde toutes sortes de produits par des esclaves (parfois même des
enfants de moins de 10 ans), réalisent des profits gigantesques en les vendant à l'autre bout de la planète, dans les pays dits "développés". En Europe cela a détruit des millions d'emplois. On a donc fait des esclaves d'un coté, des chômeurs de l'autre, et des archi milliardaires au milieu.


Mâchoire n°2
A partir de 1973, sous l'impulsion de Valéry Giscard D'Estaing, l'Etat français n'a plus eu le droit de mettre en circulation la monnaie dont il avait besoin auprès du Trésor Public, c'est-à-dire gratuitement, sans intérêts à payer. Même chose pour toutes les collectivités locales et les entreprises publiques, qui auparavant n'avaient JAMAIS été endettées.
En 1992 cette interdiction a été étendue à tous les pays de l'Union Européenne par le traité de Maastricht, puis en 2007 par le traité de Lisbonne.Par conséquent l'Etat est obligé de LOUER la monnaie dont il a besoin auprès des banques privées, et donc de payer des intérêts.
Ce petit détail, qui n'a l'air de rien, a créé la DETTE PUBLIQUE de 1600 milliards d'Euros fin 2010.
Bon… Warren Buffet (1ère fortune des Etats-Unis) fait cette déclaration, et de fait, on sent bien, tous, que du coté des revenus du travail, l'étau se resserre. Mais quel étau ? De quoi sont faites ses mâchoires ?

 

Rappel

On rappelle que la monnaie que nous utilisons tous les jours est mise en circulation et détruite "en continu", par
les emprunts (mise en circulation) et leurs remboursements (destruction).
Donc, pas d'emprunts... pas de monnaie !
Il est très facile de comprendre, mais TRES difficile d'admettre, que lorsque les membres d'une collectivité empruntent de l'argent à une banque, l'argent des intérêts n'est jamais mis en circulation. En conséquence de quoi, chaque individu peut avoir une chance de réussir à payer ses intérêts, mais par contre cela est absolument impossible à la collectivité qui sera toujours débitrice d'une dette égale à la somme cumulée, année après année, des intérêts liés aux emprunts contractés.

 

Comment resserrer les deux mâchoires de l'étau ?
On comprend qu'entre les effets de la mondialisation et ceux de la création monétaire, les milliardaires de la planète ont vu leurs fortunes exploser. Mais ce sont les TRES grandes banques qui sont les vraies gagnantes de ces deux systèmes. Le problème c'est que si les Etats sont trop endettés, et qu'ils ne peuvent, ou ne veulent plus payer, ce ne sont pas eux qui font faillite, mais les banques… Il est donc vital pour elles, de "ne pas tuer la poule aux oeufs d'or".


Les TRES grandes banques internationales ont donc imaginé ces deux mâchoires qui visent INELUCTABLEMENT à

1- Obliger les Etats à s'endetter au titre de la création monétaire (mâchoire n°2) ;


2- Mais pas trop, en les empêchant d'avoir recours à l'emprunt pour payer ces dettes (et limiter la vitesse de l'endettement) ;


3- Obliger les Etats à REDUIRE TOUTES LEURS DEPENSES PUBLIQUES (sous prétexte d'une dette qui n'a rien à voir avec les dépenses publiques, lesquelles n'ont pas augmenté depuis … 1983) ;


4- Faire en sorte que, périodiquement, les Etats prennent à leur charge les dettes accumulées dans le secteur privé (on rappelle que si en 2010 le secteur public était endetté à hauteur de 1600 milliards d'Euros, le secteur privé l'était à hauteur de 2400 milliards d'Euros).

 

C'est tout l'objet du TSCG, ou Pacte Budgétaire, ou "Règle d'Or", que de réduire à zéro ou presque la possibilité d'échapper à l'anéantissement lent et régulier de tous les biens et services publics. Aujourd'hui déjà, la quasi-totalité de
l'impôt ne sert plus à financer des services publics, car son montant collecté est intégralement consacré au paiement
des intérêts dus aux banques privées pour la location de la monnaie circulante.
"Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la
Résistance !" (Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF, dans la revue Chalenge, le 04/10/2007.)

 

En réalité, TOUS les traités de l'UE visent à aller encore plus loin : il s'agit d'anéantir toute notion de biens et services
publics, toute notion d'INTÉRÊT GENERAL, et, pour les milliardaires, de s'approprier la planète, toute la planète !

 

Mais il va où tout cet argent que les gens et les Etats n’ont plus?

La monnaie est créée, circule et est détruite en continu.
Les gens, les entreprises et les Etats ont des dettes, tandis que les établissements financiers ont des créances. Ces créances sont aussi appelées "actifs financiers". Une créance n'est rien d'autre qu'une pompe à intérêts.
Et la pompe des établissements financiers internationaux est une méga pompe qui aspire l'équivalent de 3 à 4 fois le surplus de PIB produit mondialement chaque année. Avec tout cet argent ils achètent l'immobilier (quasiment tous les centre-ville), les terres cultivables les plus riches, les mines de matières premières, les moyens de communication et de transport, les sources et réseaux de distribution de l'eau, les universités, les écoles, les hôpitaux, … ils achètent TOUT … ils achètent même des "droits" sur la génétique du vivant !


M’PEP73 - édition du 26 septembre 2012

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 14:44

http://p3.publico.pt/actualidade/sociedade/4707/dois-irmaos-andam-por-portugal-procura-de-emprego

 

Polícias juntam-se à manifestação de sábado

25.09.2012 - 08:22 Por Romana Borja-Santos

Samedi 29 le Portugal manifestera encore ... contre le "casse de classe" ... et cette fois plusieurs organisations syndicales de policiers et de forces de sécurités appellent à rejoindre la lutte ...  (Police de Sécurité Publique, Garde Nationale Républicaine, Gardiens de Prisons, Services des Etrangers et des Frontières, Autorité de Sécurité Alimentaire et Economique, Police Maritime)

http://www.publico.pt/Economia/policias-juntamse-a-manifestacao-de-sabado-1564423?showVideo=1

Traduction partielle :

A partir de maintenant, la police va rejoindre toutes les actions que les deux syndicats s'organisent contre les mesures d'austérité..../...«Nous avons décidé de participer à toutes les actions organisées par les syndicats, CGTP ou UGT, et pour commencer à la manifestation de la CGTP. Les policiers manifesteront leur mécontentement et assureront aussi qu'ils sont à côté de tous les citoyens qui se battent pour une solution conforme à leurs
attentes », a déclaré Paulo Rodrigues
PSP, GNR, Guardas Prisionais, SEF, ASAE e Polícia Marítima são as autoridades envolvidas
PSP, GNR, Guardas Prisionais, SEF, ASAE e Polícia Marítima são as autoridades envolvidas (Foto: Pedro Cunha)
As várias forças de segurança nacionais vão juntar-se ao protesto convocado pela CGTP para o próximo sábado e ponderam fazer greve.
Com vídeo

A decisão foi tomada numa reunião que decorreu na noite de segunda-feira e onde estiveram representantes da Polícia de Segurança Pública (PSP), Guarda Nacional Republicada (GNR), Guardas Prisionais, Serviço de Estrangeiros e Fronteiras (SEF), Autoridade de Segurança Alimentar e Económica (ASAE) e Polícia Marítima, adianta a TSF.

“A única forma que temos de dar voz e manifestarmos a nossa não concordância com estas medidas é participar em todas as acções de protesto organizadas pelas centrais sindicais”, explicou o coordenador e porta-voz da comissão de sindicatos das Forças de Segurança, Paulo Rodrigues, citado pela mesma rádio.

O responsável adiantou, ainda, que as forças de segurança não excluem marcar eventuais greves através dos seus sindicatos, ainda que assegurando os serviços necessários no âmbito dos Guardas Prisionais, ASAE ou SEF.

“Decidimos participar em todas as acções de protesto convocadas pelas centrais sindicais, seja a CGTP seja a UGT, iniciando já à manifestação da CGTP. Os polícias irão demonstrar o seu descontentamento e também dizer que estão ao lado de todos os cidadãos que estão a lutar por uma solução de acordo com as suas expectativas”, afirmou Paulo Rodrigues à Rádio Renascença.

Apesar de o Governo ter recuado nas medidas relacionadas com a Taxa Social Única (TSU) – que previa o aumento das contribuições dos trabalhadores para a Segurança Social de 11% para 18% e a redução da taxa a pagar pelas empresas de 23,5 para 18% –, a CGTP decidiu manter o protesto de sábado. Isto porque, para a central sindical, as alternativas que o executivo está a estudar, nomeadamente ao nível do IRS, visam “os mesmos objectivos à custa dos salários, reformas, pensões e direitos sociais”.

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