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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:33

 

LE MONDE | 24.09.2012 à 12h40 • Mis à jour le 24.09.2012 à 12h50

Par Claire Talon

 

Au Caire, un graffiti représentant l'ex-président Hosni Moubarak et le militaire Hussein Tantawi, avec deux candidats à l'élection présidentielle, Amr Moussi et Ahmed Chafiq (tout à gauche).

Charlie Hebdo s'en réjouira-t-il ? Ses caricatures ont à peine attiré l'attention des Egyptiens. Alors que des milliers de Cairotes avaient manifesté une semaine plus tôt leur colère contre la vidéo américaine qui représente le prophète Mahomet en pédéraste débile et sanguinaire (déclenchant une vague de violence dans l'ensemble du monde musulman), ils étaient moins de cinquante, vendredi 21 septembre, devant l'ambassade de France au Caire à s'emporter contre le dessin du postérieur dénudé du prophète publié par l'hebdomadaire français.

Lassitude de l'opinion ou volonté des autorités de faire cesser la polémique ? Au moment même où l'on s'arrachait à Paris les exemplaires de cette édition controversée de Charlie Hebdo, c'est une tout autre polémique qui agitait les rues du Caire et occupait les colonnes de journaux. Faut-il protéger les graffitis au nom de la liberté d'expression ?, se demande-t-on en Egypte, où les autorités ont fait disparaître, mercredi, une fresque en plein air qui était devenue un temple international du street art contestataire.

Ce n'est pas le prophète Mahomet qu'on vénérait sur le célèbre mur de la rue Mohammed-Mahmoud, mais la mémoire des "martyrs" de la révolution, la haine de l'armée et de la police, et l'esprit de rébellion et de provocation qui s'est donné libre cours pendant et après le soulèvement. Jeudi, on s'interrogeait dans les rangs des tagueurs de toutes obédiences accourus aussitôt sur les lieux pour ranimer ce mémorial, sur l'empressement des autorités à détruire des images devant lesquelles se pressaient depuis des mois les touristes et les analystes du monde entier. Certains soupçonnent déjà des fonctionnaires zélés, galvanisés par l'arrivée des islamistes au pouvoir, de chercher à censurer des représentations qu'ils estiment interdites par l'islam.

Mais les motivations de la nouvelle élite au pouvoir semblent beaucoup plus prosaïques : depuis quelques semaines, les nouveaux gouverneurs fraîchement nommés par Mohammed Morsi s'appliquent à nettoyer les rues du Caire et d'Alexandrie avec un zèle qui n'a d'égal que le mépris général pour les autorités léguées par le régime de l'ancien raïs Hosni Moubarak.

C'est en laissant des pans entiers de la population se loger et travailler dans l'illégalité totale que le président déchu achetait la paix sociale. Au point de cultiver au mieux une indifférence totale à la législation, au pire une véritable haine des autorités. Comment la jeune démocratie égyptienne se construira-t-elle à partir d'un tel héritage, une tradition de défiance si forte vis-à-vis de la loi ?

A défaut de véritables réformes de fond, l'espace public est devenu, depuis l'élection de Mohammed Morsi, l'enjeu d'une bataille féroce sur les apparences. Comme animés par le fantasme de la page blanche, les Frères musulmans semblent bien décidés à "nettoyer" les rues d'Egypte avant même d'épurer un appareil d'Etat gangrené par la corruption.

Autour de la place Tahrir vidée de ses tentes, où jardiniers et paysagistes ont été chargés de faire pousser des fleurs et des palmiers, des escouades de policiers traquent désormais les graffitis mais aussi les milliers de vendeurs ambulants qui peuplent les rues du Caire. Une initiative problématique dans une mégalopole surpeuplée où l'économie informelle représente plus du tiers du produit intérieur brut.

Le 7 septembre à Alexandrie, c'est le célèbre marché aux livres de la rue Nabi-Daniel, véritable institution culturelle, sur lequel la police s'est déchaînée, renversant les étals à coups de pied, déchirant les livres, broyant les étagères. L'opération a provoqué un tel tollé que le ministre de la culture lui-même a dû manifester sa réprobation.

Dans leur souci d'épuration, les Frères musulmans ont aussi lancé quelques groupes de jeunes bien intentionnés à l'assaut des tas d'immondices qui jonchent les rues des villes du pays. Une initiative cosmétique qui a provoqué les sarcasmes des chiffonniers, aux prises depuis des décennies avec ce phénomène.

Les fantaisies végétales et les rêves d'ordre superficiel des autorités ne leurrent pas les victimes de la répression policière. Réfugiés dans les halls d'immeubles, les vendeurs ambulants laissent parler leur colère contre l'Etat. "Pour rétablir la confiance, il faudrait d'abord que l'Etat donne aux gens, avant de leur prendre quoi que ce soit !", s'emporte un homme qui tente de sauver sa marchandise. "A part les ordures...", se reprend-il en envoyant valdinguer un tas d'immondices.

Le rêve d'une légalisation des graffitis semble plus irréel que jamais, même si, au lendemain de la destruction de la fresque de la rue Mohammed-Mahmoud par la police, le premier ministre, Hisham Qandil, a pris ses distances vis-à-vis du gouverneur du Caire, et condamné le nettoyage du mur, encourageant les tagueurs à produire, place Tahrir, de nouveaux graffitis "fidèles à l'esprit de la révolution".

Sur les murs situés au coeur de la révolution de 2011, on n'a pas attendu longtemps pour lui répondre : "Quand on change de pantalon sans se laver, on attrape des champignons", pouvait-on lire le soir même sur une façade de la rue Talaat-Harb, à l'endroit même où la police venait d'arrêter un vendeur de tee-shirts. Et, rue Mohammed-Mahmoud, une superbe tête tirant la langue en signe de défi proclamait crânement : "Efface encore, régime de trouillards ! Efface, efface, je dessine."

coco.boer@yahoo.fr

Claire Talon

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:29

 

L'imputation de ses forfaits aux autres, vieille stratégie du régime

Il y a quelques semaines, l'arrestation de l'ancien ministre libanais Michel Samaha, devenu agent stipendié de Bachar Al Assad et incapable - certains savent sans doute pourquoi... - de refuser quoi que ce soit à ses âmes damnées Bouthayna Chaaban et Ali Mamlouk, a semé le trouble dans son pays. A la demande des responsables syriens, il avait rapporté à Beyrouth, dans sa voiture, en compagnie du général Jamil Al Sayyed et de Pierre Daher, des bombes sophistiquées destinées à un attentat contre le patriarche maronite Bichara Raï. Dans la logique des moukhabarat syriens, les opinions publiques locales et occidentales n'auraient pas manqué d'attribuer cette opération à des "islamistes fanatiques", le patriarche en question s'étant montré au cours des mois écoulés - allez aussi savoir pourquoi... - l'un des défenseurs les plus fidèles du pouvoir en place à Damas.

 

Congrès national de Salut de la Syrie (la tribune)

Congrès national de Salut de la Syrie (l'assistance)

 

Il y a quelques jours, jeudi 20 septembre, des agents du service de renseignements de l'armée de l'air ont arrêté, sur la voie rapide menant de l'aéroport international de Damas à la capitale, trois membres dirigeants du Comité de Coordination des Forces de Changement National Démocratique, Abdel-Aziz Al Khayyer, Iyas Ayyach et Maher Tahhan, qui rentraient d'une visite en Chine. Les moukhabarat espéraient que le positionnement prudent du Comité, qui se préparait à réunir à Damas des opposants de l'intérieur et de l'extérieur - finalement absents, faute d'avoir obtenus les garanties de sécurité réclamées... - considérés comme "halal" par le régime, suffirait encore une fois à orienter les regards et diriger les accusations vers  les groupes "terroristes armés". Le stratagème n'ayant pas fonctionné, les médias syriens ont affirmé le lendemain que l'enlèvement avait été le fait "d'éléments appartenant à l'Armée Syrienne Libre", désireux de "faire capoter le Congrès" en question. Comme si l'ASL était préoccupée par une initiative de ce genre... convoquée par un rassemblement de politiciens dans lequel la rue syrienne ne s'est jamais reconnue. On notera d'ailleurs que, passant sous silence la "disparition" de leurs amis dont elles persistent à attribuer la responsabilité aux moukhabarat, les Forces de Changement en question se sont réunies, comme si de rien n'était, dimanche 23 septembre, en présence des ambassadeurs de Russie, de Chine et d'Iran.

Personne ne prétend que la révolution syrienne est exemplaire

Elle se voulait pacifique. Elle a été entraînée malgré elle dans la voie d'un affrontement armé avec les forces de protection du régime. Elle ne voulait pas  emprunter cette voie, mais elle a été contrainte de s'y engager pour protéger les populations et mettre fin au plus vite à la folie éradicatrice du pouvoir. A son tour, comme on pouvait le craindre, elle s'est rendue coupable d'agissements totalement condamnables. Toutefois, il existe entre les deux camps une différence fondamentale. Syriens ou étrangers, les menhebbakjis et autres "adorateurs de Bachar" n'expriment jamais la moindre compassion pour les victimes civiles du conflit, toutes assimilées en bloc à des "terroristes", et ils observent un silence complice ou approbateur sur la violence débridée des prétendues "forces de l'ordre" contre tous ceux qui leur tombent sous la main. En revanche, ces actes ont provoqué parmi les partisans de la révolution des critiques et des débats, qui ont abouti à l'adoption de mesures censées prévenir la répétition de telles actions.

 

"Ainsi étions-nous au début et tu n'as pas compris. Voici ce que nous sommes : cette fois-ci tu vas comprendre"

 

Mais, comme on l'a déjà souligné, la révolution est aussi victime dans ce domaine de la désinformation du régime dont l'expérience et les moyens restent, là comme ailleurs, bien supérieurs à ceux dont les activistes disposent. Les deux exemples qui figurent plus haut n'en sont que des illustrations récentes. La diffusion, sur France 2, du reportage "Houla. Autopsie d'un massacre", auquel ce blog avait consacré toute une série d'articles, ne suffira à réduire au silence ni ceux qui "savent"... sans être jamais allés en Syrie, ni ceux qui préfèrent répéter les affirmations sans fondement d'experts mal informés ou irresponsables dont les propos servent leurs pétitions de principe.

Surtout, et pour horribles qu'aient été la liquidation des membres de la tribu des Berri à Alep ou l'exécution de soldats ou de chabbiha faits prisonniers, aussi fermement condamnées par les contestataires que par le Conseil National Syrien et l'Armée Syrienne Libre, la révolution ne se résume pas en Syrie au tableau sinistre qu'en dresse la propagande du pouvoir. Comme le racontent, depuis plusieurs mois, les "Lettres de Syrie", et comme le décrivait, avant-hier, le témoignage intitulé "La société syrienne se mobilise pour faire vivre la révolution", cette révolution est faite aussi de gestes concrets d'humanité, de dévouement, d'abnégation, de partage et de solidarité. Ce sont ces gestes qui permettent aux Syriens de continuer de descendre dans les rues, lors des centaines de manifestations organisées chaque vendredi, en dépit des dangers auxquels ils s'exposent. Ce sont eux qui permettront aux jeunes Syriens et aux jeunes Syriennes, décidés à ne plus se laisser faire et à ne pas connaître les humiliations infligées un demi-siècle durant à leurs parents, d'aller au bout d'une démarche qui est moins destinée à détruire qu'à construire. Ils esquissent, pour qui sait voir, les grands traits de cette Syrie nouvelle.

Pour ne pas dire que nous ne savions pas...

Alors que les massacres succèdent aux massacres, faisant comme à Daraya plus d'un millier de morts, que des files d'attente devant les boulangeries sont bombardées quotidiennement et que les actes les plus abominables sont perpétrés sur des enfants..., ceux qui ne veulent pas se plaindre plus tard  d'avoir été mal informés - et surtout "ré-informés"... - ont à leur disposition nombre de sites en diverses langues qui fournissent des témoignages et décryptent les informations. Faute de pouvoir les mentionner tous, on suggèrera la visite de SouriaHouria, de La Révolution syrienne en France, de Syrianfacts, de A l'encontre, de Sur les murs de Syrie, de Dans l'enfer de Homs, de Quand la peur change de camp..., mais aussi, en anglais, la consultation de Syrian Revolution Digest, en arabe celle de Syrian Revolution, et dans ces deux langues du Strategic Research and Communication Centre.

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 16:18

 

 

Image extraite de l'infographie sur la consommation d'eau. Angela Morelli.

 

Il y a l'eau qu'on boit, et l'eau qu'on ne voit pas. Pour mieux se rendre compte du nombre démesuré de litres que l'on utilise quotidiennement, une infographie (en anglais), conçue par la designeuse italienne Angela Morelli, revient sur le concept d'eau virtuelle. Soit "la quantité d'eau utilisée pour fabriquer un bien de consommation", rappelait récemment une note du blog Eco(lo), "Qui consomme vraiment l'eau de la planète ?", où l'on apprenait qu'"environ un cinquième de l'eau consommée dans le monde est de l'eau virtuelle, échangée entre les pays sous forme de produits agricoles ou industriels".  

Informative, mais aussi engagée, l'animation part d'un constat de base : nous consommons en moyenne 3 496 litres d'eau par jour. Comment en arrive-t-on à ce chiffre ? Rien ne sert d'aller chercher la faute dans l'eau de cuisson des pâtes ou le thé du matin : boisson et cuisine ne représentent que 10 % de notre consommation domestique. La chasse d'eau, elle, pèse pour un tiers. Mais dans tous les cas, cette consommation domestique, la plus visible, est aussi la plus minime : elle représenterait autour de 137 litres par jour. C'est moins, donc, que l'eau qui aura servi à produire les biens industriels que nous achetons, à savoir 167 litres par jour. Mais dans les deux cas, nous sommes encore loin des 3 496 litres quotidiens.

En fait, ce sont les biens alimentaires qui sont responsables, pour 92 %, de notre folle consommation de fluide. L'infographie brode autour de l'exemple du bœuf. En élevage industriel, apprend-on ainsi, l'animal est tué au bout de trois ans, après avoir consommé, en plus de l'eau qu'il boit et de l'eau utilisée pour son entretien, des céréales et du fourrage qui auront nécessité, pour leur production, plus de 3 millions de litres. Résultat : un kilo de viande bovine équivaut à 15 400 litres d'eau. Autres exemples : il faut 18 900 litres d'eau pour produite un kilo de café, 4 300 litres pour un kilo de poulet, 2 500 litres pour un kilo de riz, ou encore 822 litres pour un kilo de pommes. Conclusion de l'auteur : manger moins de viande, choisir des animaux élevés en prairie, et ne pas gaspiller la nourriture.

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 15:18

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 24.09.2012 à 14h39 • Mis à jour le 24.09.2012 à 16h45

 
L'audience d'appel pour homicides involontaires contre le directeur de l'usine Serge Biechlin et son propriétaire Grande Paroisse a duré quatre mois et demi pour s'achever le 15 mars.

La Cour d'appel de Toulouse a déclaré, lundi 24 septembre, l'exploitant de l'usine AZF Grande Paroisse (groupe Total), et son ex-directeur Serge Biechlin coupables d'homicides involontaires "par négligence ou imprudence" dans l'affaire de l'explosion de l'usine AZF, un arrêt aussitôt suivi par l'annonce d'un pourvoi en cassation qui devrait être déposé dans l'après-midi par la défense des condamnés.

La Cour a suivi l'accusation, attribuant la catastrophe qui a fait trente et un morts et deux mille cinq cents blessés le 21 septembre 2001 à un accident chimique dû au mélange de deux produits incompatibles.

Serge Biechlin a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et à 45 000 euros d'amende, et la compagnie Grande Paroisse à 225 000 euros d'amende, tandis que la compagnie pétrolière Total – propriétaire de Grande Paroisse – et son ancien PDG Thierry Desmarest ont été mis hors de cause. Les juges d'instruction avaient déjà écarté à plusieurs reprises les demandes de mises en examen les visant. M. Biechlin devrait effectuer la partie ferme de sa peine sous le régime de la semi-liberté.

Dès la fin de la lecture du délibéré, l'avocat de la défense, Me Daniel Soulez Larivière, a qualifié la décision de la cour d'appel de "plus passionnelle que rationnelle" et a ajouté que "c'est une affaire qui ne fait que commencer".

 

 RELAXE EN PREMIÈRE INSTANCE

En première instance, le tribunal avait été sévère pour l'organisation de la sécurité dans l'usine, mais il relaxait les prévenus, faute d'avoir la preuve matérielle qu'un produit chloré (DCCNa) avait été malencontreusement apporté sur le tas de nitrate d'ammonium, piste retenue par les experts judiciaires.

Cette fois, la cour n'a pas affiché les mêmes scrupules judiciaires. Elle a écarté toutes les autres pistes criminelles ou accidentelles et a suivi les experts judiciaires.

Elle est même allée au-delà des réquisitions de l'avocat général dans le cas de Serge Biechlin, contre lequel étaient requis dix-huit mois avec sursis et 15 000 euros d'amende.

 

 "UN RISQUE QU'IL NE POUVAIT PAS IGNORER"

Selon les motivations lues par le président de la cour d'appel, Bernard Brunet, devant des centaines de parties civiles et d'auditeurs, M. "Biechlin a contribué à créer la situation qui a provoqué le dommage et n'a pas pris les mesures permettant de l'éviter : ces fautes ont exposé les salariés et la population à un risque d'une particulière gravité qu'il ne pouvait pas ignorer".

Les associations de victimes de la catastrophe AZF se sont réjouies que la justice ait, onze ans après, désigné des coupables dans cet accident industriel, le plus grave en France depuis 1945.

Jean-François Grelier, président des Sinistrés du 21-Septembre, s'est dit "satisfait de voir que ce qu'on défend depuis onze ans est enfin reconnu et affiché comme la vérité. Notre combat n'a pas été vain".

"LE VÉRITABLE RESPONSABLE, C'EST TOTAL"

Gérard Ratier, président de l'Association de familles endeuillées a salué "une grande victoire (...), mais pas à la hauteur de nos espérances. L'Association de familles endeuillées a déposé une plainte pour entrave à la justice et il est bien dommage que cette plainte n'ait pas été suivie... parce qu'on pouvait voir là la volonté du groupe Total de (...) troubler la manifestation de la vérité".

"Si la manifestation de la vérité a été aussi longue, a-t-il ajouté, c'est parce que Total s'est épuisé à camoufler la vérité. Cela, c'est une défaite parce que le véritable responsable, c'est le groupe Total, ce n'est pas M. Biechlin."

Quant au maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, il s'est dit "satisfait, parce qu'une cause de la catastrophe est bien mise en évidence par rapport à tout ce qui a pu sortir de farfelu. Cette fois-ci, par rapport au premier jugement, il y a un véritable coupable. La culpabilité de Grande Paroisse me semble [mettre] un terme à onze années de souffrance et de malaise et [j'espère] que sans jamais oublier, on puisse reprendre espoir".

Lire : Explosion de l'usine AZF : épilogue judiciaire

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:57

 

R.E.E.L. 
Réinventons Ensemble l'Énergie et le Local 
  
Convergence citoyenne locale

 
Au Vigan
Vendredi  28
Samedi 29
Dimanche 30
Septembre 2012 
  
  
Nous n'avons qu'une seule planète. Or les activités humaines ont considérablement bouleversé sa physionomie en un peu plus d'un siècle : pollutions agricoles et industrielles, déforestation, épuisement des ressources fossiles, extractivisme forcené, changement climatique… tout cela pour satisfaire l'avidité d'un petit nombre et répondre aux besoins croissants de consommation. 
Notre Terre est fragile, notre responsabilité est de la préserver pour les générations futures….
 
 
Journées organisées par 3 collectifs citoyens :
Collectif viganais contre les gaz de schiste, Javatomik et Transition viganaise
 
Programme  en lien ci-dessous.


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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:44

 

 

 

LES INDIGNE/E/S  AG Chaque Mercredi à 18h Maison Carrée + pique nique

Chaque 1er samedi du mois : Tour de Vélo  RV Palais de justice à 11h

Chaque mardi Repas à l’Assoc Côté Jardins Solidaires

Agenda Démosphère Gard-Cévennes http://gard.demosphere.eu


Dates

Evènement

Lieu

heure

Lundi 24/9

Réunions Concertation Conseil Général , habitants : 1 ou 2 Collèges ?

Valdegour/CSCS

Pissevin/S.Wagner

14h

18h

Mardi 25/9

Soirée/conférence ATP Centenaire J. Vilar

Carré d’Art

18h30

Mercredi 26/9

Atelier vélo avec Croco Vélo

Pl Montcalm Cycles Passieu

17 à 19h

Mercredi 26/9

Réunion Collectif Audit Citoyen dette 30

Pablo Neruda

18h3

Jeudi 27/9

Réunion prépa FSL

lieu ?

18h30

Jeudi 27/9

Débat livre « l’Europe austéritaire »avec L. Maffeis Parti de Gauche

CGT Cheminots

19h

Vendredi 28/9

Rencontre « Coopératives et reprise d’entreprises » avec B. Borrits

Pablo Neruda

18h30

28/29/30/9

Convergence citoyenne locale pour transition énergétique et relocalisation : REEL

Le Vigan

 

Samedi 29/9

Rassemblements Anti TSCG/Nîmes/Alès/Uzès++

Nîmes

Pl St Charles

9h30

Samedi 29/9

Forum assoc Chemin Bas + Mas de Mingue

Chemin Bas

9h30

Samedi 29/9

Inauguration du non tram.. Préparez vous !!

Palais de Justice

11h

Dimanche 30/9

Manif Nationale anti TSCG

Paris/train/++

 

Mardi 2/10

Inauguration UCCN : « frontières de classes »par M. Pinçont et MPinçont-Charlot

Lycée Daudet. S. Terrisse

19 à 21h

Mardi 2/10

ATP : Cabaret, petit théâtre de Pain + Bal avec Adios Amor

Salle Costières

20h

Mardi 2/10

Réunion pour une Maison des Assoc

Pablo Neruda

18h30

Jeudi 4/10

Réunion Collectif campagne  contre le  TSCG

CGT Nîmes

18h30

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:27

 

ci-dessous l'appel adopté par l'Assemblée de Paris pour le 13 octobre. On se focalisera sur l'annulation de la dette illégitime, en écho aux thématiques privilégiées à Barcelone, Madrid et Mexico (une coordination internationale est en train de se mettre en place autours d'une journée mondiale contre la dette coïncidant avec le 13O). 

Le réseau take the square nous a créé de nouvelles listes pour les groupes de travail nationaux qui remplacent les anciennes listes rise up, afin de bénéficier de meilleures fonctionnalités. En plus de "économie" et "démocratie", j'ai demandé la création de listes "écologie" et "international" (géopolitique, syrie etc), car c'est deux thématiques sur lesquelles on a souhaité engager un travail à Paris donc si ça vous intéresse aussi n'hésitez pas à vous inscrire aux listes. Je fais le récapitulatif ci-dessous. 
Enfin, les copains des Etats-Unis mettent à notre disposition un réseau social du type n-1 mais amélioré (car n-1 buggait pas mal), qui n'est pas tant tourné vers les discussions (forum) mais plutôt vers le travail collaboratif (mise en ligne de documents, de pages, centralisation des pads etc) : https://occupythecomms.cc/. J'ai créé un groupe pour les assemblées en Francehttps://occupythecomms.cc/g/assemblees_en_france  auquel chacun peut s'inscrire. Tous les inscrits peuvent éditer les pages du groupe. J'ai pour l'instant édité deux pages (https://occupythecomms.cc/pages/group/6449/all) : coordination (listes de coordination France et international, on pourrait rajouter les sites, forum, n'hésitez pas etc.) et "échanges et élaboration collectives' (groupes de travail inter-assemblées : économie, démocratie etc). 
Pour info notre groupe à Paris est ici : https://occupythecomms.cc/g/dmocratie_relle_maintenant_paris

 

Groupe de travail "veille et analyses"

Réflexions transversales, échanges d'informations et d'analyses, élaboration collective.

Mailing list : veille-analyses-drm@lists.riseup.net

Pour s'inscrire à la mailing list : https://lists.riseup.net/www/info/veille-analyses-drm

Groupe de travail "Economie"

Mailing list : gt-economie@lists.takethesquare.net

Pour s'inscrire à la mailing list : https://lists.takethesquare.net/mailman/listinfo/gt-economie

Groupe de travail "Démocratie"

Mailing list : gt-democratie@lists.takethesquare.net

Pour s'inscrire à la mailing list : https://lists.takethesquare.net/mailman/listinfo/gt-democratie

Groupe de travail "Ecologie"

Mailing list : gt-ecologie@lists.takethesquare.net

Pour s'inscrire à la mailing list :https://lists.takethesquare.net/mailman/listinfo/gt-ecologie

Groupe de travail "International"

Mailing list : gt-international@lists.takethesquare.net

Pour s'inscrire à la mailing list :https://lists.takethesquare.net/mailman/listinfo/gt-international

Appel 13O Paris

Pour annuler la dette illégitime, dans les rues et aux casseroles citoyens ! 

La dette c'est du racket ! 

Fermeture d’écoles et d’hôpitaux, diminution ou suppression d’allocations sociales, hausse de la TVA, pénurie de logements sociaux...   De telles politiques d'austérité appliquées depuis des années en  Amérique Latine, en Afrique, le sont aussi maintenant dans l'Union européenne. Aucune population n’est ou ne sera épargnée, les plus précaires étant les premiers touchés.  La situation est grave : réveillons-nous ! 

L'austérité serait légitime car la dette viendrait de dépenses sociales trop importantes... En réalité, la dette des États vient du sauvetage des banques privées depuis la crise en 2008 et des nombreux cadeaux fiscaux pour les plus riches et les grandes entreprises depuis des dizaines d'années. 

La dette résulte aussi des intérêts élevés que nous payons aux banques privées à qui l'État emprunte pour se financer, depuis que l'État ne peut plus emprunter à la Banque centrale. Le montant actuel de la dette correspond aux intérêts cumulés ces quarantes dernières années !

La dette publique est odieuse quand on nous dit de la rembourser à ceux-là mêmes qui sont responsable de  la  crise et n'ont cessé de s'enrichir ces dernières années, 

La dette publique n'est pas légitime quand elle nous appauvrit, nous les 99% pour entretenir des rentiers indus et privés

Payer la dette publique ? C'est encore produire de la dette... privée  : celle des étudiants, des précaires mal-logés, des malades, des  travailleurs, des chômeurs, des agriculteurs, des sans-papiers, toutes celles et ceux qui  devront payer le prix individuellement du démantèlement des services publics et des solidarités. 

Continuer avec la croissance à tout prix imposée par le chantage de la dette, c'est aussi creuser notre dette écologique, qui, bien plus que la dette publique, est le véritable enjeu du XXIe siècle. 

Où est la démocratie si l'on ne peut dire NON à ce qui est dans l'intérêt des seuls privilégiés et quand la collusion règne entre eux et ceux qui nous gouvernent ? Où est la démocratie quand tout débat et toute politique à venir sont  verrouillés par des traités européens, dont le dernier en date, dit  traité budgétaire, est en cours de ratification par nos soit-disant  "représentants"? 

L'annulation de la dette illégitime doit aussi être soutenue dans les autres pays  : exigeons que l'État français cesse de racketter d’autres pays au nom  d’une dette odieuse qu’ils ont déjà largement remboursée, alors que nous  continuons à piller leurs richesses. Ne payons pas la detteillégitime,  ni ici ni ailleurs ! La seule dette légitime que nous ayons c’est de répondre à l’appel de l’africain Thomas Sankara pour créer un front  mondial contre la dette

13 octobre, journée mondiale d'action ! Paris debout, toutes et tous dans la rue avec nos casseroles, pour une grande manifestation unitaire depuis Goldman Sachs jusqu'au Parlement : stop au traité budgétaire européen, annulons la dette illégitime ici et ailleurs. 

Après  la manifestation, rendez-vous en assemblée pour échanger sur les  alternatives et construire des suites communes à la mobilisation. 

Assemblée du mouvement Démocratie réelle maintenant ! à Paris, 

16 septembre 2012

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:12

 


20 personnes présentes.

 

Depuis la dernière réunion, il y a eu une diffusion de différents matériels. Notamment sur Ulzès, Alès, St Jean du Gard, beaucoup d'écoles de Nîmes, etc.

Un quatre pages de l'Humanité a été tiré hier à 2 millions d'exemplaires, c'est à distribuer !
Le 29/09 : Rassemblement à Alès et à Nîmes : RDV à la place St Charles (GAMBETTA) à 9h30, avec le matos (tracts et drapeaux) de chaque orga !

Pour les transports : Au final, pas de train qui part de Marseille ni de grands bus.
Aujourd'hui, le Parti de Gauche de l'Hérault à 196 places dans un TGV : 100 euros par personne, départ de Montpellier à 7h24, le chèque doit être déposé à Montpellier lundi à 11h !
De plus, pour 60 euros (voire quelques euros de moins), des mini-bus de 9 personnes sont disponibles en location. Attention : il faut déclarer 3 conducteurs qui devront conduire à tour de rôle


Au niveau des députés :
Après une conférence de presse le 1er octobre, proposition de rencontre avec le PS par l'intermédiaire de Kathy Guyot.
A EELV, Christophe Cavard, qui apparemment s'abstentionnerait sur le TSCG, serait prêt à une rencontre. Il a été décidé qu'elle se fera le 28/09 à Nîmes ou la Calmette, vers 20h30, selon l'endroit où la salle sera réservée.


Sur ce dernier point, un débat a eu lieu. Il a concerné le fait de savoir si oui ou non la presse devrait être présente, au risque, notamment, de se faire spolier par les politicien-ne-s du PS mais aussi de ne pouvoir avoir une tribune, sans pour autant savoir ce que les journalistes écriront, etc.
En décision commune, nous sommes tous et toutes d'accord pour dire que le but est de faire voter NON au TSCG Christophe Cavard.
Une question s'est posée à plusieurs reprises : Comment se dire soutenir les travailleur-se-s sans voter contre le TSCG ?
Cavard a dénoncé une « sphère de gauche radicale », à rappeler qu'il n'y a pas de logique partisane dans un collectif... L'un de ses seuls arguments, si ce n'est l'unique : Le pouvoir n'est plus à l'Assemblée Nationale mais à Bruxelles, il ne sert donc à rien de combattre ici !
En faisant entendre les voix citoyennes, les politiques doivent rendre des comptes.
Cohn-Bendit à préciser une chose : si on dit non au TSCG, il faudra voter non au budget puisque celui-ci applique déjà la règle d'or !

 

Jeudi soir, au 15 rue Benoit Malon au local CGT des cheminots, à 19h, AG sur le nouveau livre de Mélenchon sur l'Europe austéritaire avec Laurent Maffeis.


Une conférence de presse du comité nîmois antiTSCG est prévu le jeudi 04/10 à l'UL CGT
de Nîmes.

 

 

                                                                           ********************************************

 

 

 

Les dates de la campagne unitaire TSCG, pour la  semaine à venir:


 

Tactages:

Chaque organisation distribue sont materiel, cependant la signature de la pétition est unitaire.

En PJ des documents unitaires  de l'Audit de la Dette pour ceux qui en auraient besoin

Alés, tracte ds la région ; StAmbrois, St Jean du Gard, Anduze, St Cristol, Bességes, St Hippolyte du Fort etc....

 

Agenda Campagne unitaire contre le TSCG:

 

*Mercredi 26 :à 18h30 à Pablo Neruda à Nîmes réunion mensuelle du CAC30 "Audit de la dette"


*Jeudi 27: à 19h  le Parti de Gauche, vous invite à un débat :

                      avec Laurent Maffeis pour le livre  " L'Europe Austéritaire"

                      15 rue Benoit Malon (quartier de la placette ) à Nîmes : local CGT des cheminot.


*Vendredi 28 : rencontre avec CH.Cavard, EELV député du Gard, le  lieu est a  définir Nîmes ou La Calmette à 20h30


*Samedi 29 partout dans le Gard  grand rassemblement, tractage, information citoyenne sur le tscg et les raisons du NON;

               Nîmes; Rendez-vous à 9H30 place St Charles avec le matos ( mégaphoneSSS) tracts, pétition unitaire, drapeaux de chaque organisation)

               Alès: Rassemblement 10h sous préfecture direction permence de Fabrice Verdier

               Uzés à préciser

               Le sud du Gard ( Vauvert, Le Grau du Roi, Aigues Mortes ?????) pas vraiment d'infos !

 

*Dimanche 30 grande manifestation unitaire à PARIS  196 places ont été réservées par le PG 100€ la place mais il faut que les chéques arrivent lundi 24 à Montpellier le train passe à 7h24 à nîmes (un peu compliquée cette organisation sauf si possibilité d'organiser les choses autrement???)

comment voir ça avec les organisateurs!!!


*Lundi 1 er octobre  le PS organise une conference de presse sur Nîmes ( en attente du lieu et de l'heure)


* Mercerdi 3 octobre à Alés conférence débat avec Thomas Coutrot économiste Atterré, Attac France

                                                                       20h au Capitole

 

*jeudi 4 octobre: à 18h30 Réunion du collectif "Campagne unitaire contre le TSCG"

                                                               Union locale CGT avenue Georges Dayan  à Nîmes

                                                                       direction StCésaire sommiére.

                                                                                                                

                                                      Tous ensemble contre le Traité Austéritaire TSCG

 


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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 14:03

 


Rappel des faits : Le 12 septembre 2011, l’unité de fusion de déchets radioactifs métalliques Centraco était le théâtre d’une explosion qui a entraîné la mort d’un salarié, d’origine espagnole âgé de 51 ans, brûlé à 85% un autre salarié dont les jours étaient en danger, blessé plusieurs autres personnes.
Les autorités ont déclaré qu’il s’était agi d’un accident industriel et non nucléaire, le four ne traitant à ce moment là que des matériaux faiblement contaminés, et qu’il n’y avait donc pas eu de rejets radioactifs.


Les mensonges : Il est apparu rapidement qu’on avait trompé le public en diffusant de fausses informations. Sous la pression de la Criirad, il a fallu reconnaître que le four accidenté contenait en fait 500 fois plus de radioactivité que l'exploitant ne l'avait déclaré ce qui avait été validé aussitôt par les autorités ! De leur coté des militants du CAN 84 ont pu mesurer une augmentation significative de la radioactivité à Avignon et au delà pendant quelques heures (plusieurs fois le fond continu habituel).
Par ailleurs c’est dans un cercueil plombé qu’a été enfermée la dépouille du mort, et c’est à l’hôpital militaire de Paris, celui de Percy-Clamart, pouvant traiter les victimes de la radioactivité qu’a été transféré le blessé grave.

L’accident a donc bien été un accident « nucléaire », qui a necessairement entrainé des rejets dans l’environnement.


Aujourd’hui. Depuis peu, le 29 juin, Socodei est autorisée à redémarrer le four d’incinération. Sauf que la situation industrielle de Centraco n'est plus très claire, son avenir parraissait passer par l'incinération des effluents liquides et
des cuves de 1000m3 avaient été installées (1million chaque, notons que plusieurs d’entre elles sont déjà hors service). Mais le nouveau directeur a annoncé que Centraco ne traitera plus ces effluents pour se consacrer aux dechets solides!
Si le personnel est soulagé de cette reprise, l’ombre de l’accident pésera longtemps du fait des doutes qui subsistent.

 

Questions sans réponses : On ne sait toujours pas ce qui s’est réellement passé, ni l’origine et la nature des métaux et alliages en fusion. Le four n’aurait pas explosé. L’ouvrier qui est mort aurait soulevé la trappe du four, et un geyser de métaux en fusion aurait jailli, le tuant et blessant son collègue. « Du métal contaminé », rappelle Michelle Rivasi,
députée européenne« et on ne sait pas par quoi» .
On ne sait pas d’où venaient ces quatre tonnes de matériaux, provenaient-ils de matériel militaire ? Et par quoi était-ils contaminés? De même, les résultats des analyses des filtres et capteurs situés sur la cheminée du four restent cachés. Ces infos tenues secrètes posent question.
Les sources judiciaires qui ont ouvert une information pour « homicide et blessures involontaires » ont indiqué au quotidien espagnol Publico que le cadavre de José Marin est resté 48 heures dans le hangar avec le métal radioactif dans le corps. Et selon un enquêteur, si le corps n’a pas pu être présenté à la famille, c’est parce qu’il ne pouvait pas être décontaminé.
Le mystère qui entoure cet événement cache quelquechose que l’on connaitra sans doute un jour.
Pour notre part nous restons en contact avec l’avocate de la famille victime, nous intervenons auprès des autorités, et nous dénoncons une fois de plus l’omerta qui touche tout ce qui concerne le nucléaire civil et militaire.


Pour la Coordination antinucléaire sud-est,
Contacts : dans le Gard, Pierre Péguin tel 04 66 85 03 35.
dans le Vaucluse, Jean Revest tel 06 60 76 04 03


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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 13:54

 

NOUVELLE ACTION NATIONALE : Soutien aux maires ardéchois

Bonjour,

Cette seconde action mails s'inscrit en continuité de celle de la semaine dernière.

Jeudi prochain27 septembre 2012les maires de quatre communes ardéchoises (Vagnas, Bessas, Saint Sauveur de Cruzière et Beaulieu), concernées par la déclaration de travaux de Mouvoil, sont convoqués à leur tour par le préfet de l'Ardèche. Ils exposeront, comme l'ont fait les maires des neuf communes du Gard, leur refus ferme et définitif de voir leurs petites communes  servir de terrain d'expérimentation et d'exploitation des gaz et huiles de schistes.

L'action mails de soutien aux maires du Gard a été un succès. Vous avez envoyés 2500 messages pour les accompagner en préfecture de Nimes.

Ces actions sont importantes: elles sont la preuve que la  population se mobilise, et donnent toute légitimité aux maires dans leur opposition unanime à ce projet.

Pour soutenir les maires ardéchois, nous vous proposons de copier la phrase suivante: 

Je soutiens les maires convoqués en Préfecture de Privas ce jeudi 27 septembre dans leur détermination à refuser les travaux demandés par la société Mouvoil.

Signez-la et envoyez-la dès maintenant au directeur de cabinet du préfet de l'Ardèche:
dominique.lacroix@ardeche.gouv.fr

et à

viaprivas270912@gmail.com
(Votre envoi à cette adresse est destiné à établir un comptage de la participation à cette action au niveau local).

Merci à tous. N'hésitez pas à diffuser à tout votre carnet d'adresses!

No Gazaran!

COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE
 
                                                                                           **********************
RAPPEL :

Bassin d'Alès et Mouvoil : les maires s'expriment


 Les maires de 9 communes du permis du Bassin d'Alès étaient convoqués à 16 h 30 aujourd'hui (18 septembre) à la préfecture du Gard, à propos de la campagne de d'études sismiques prévue par la société suisse Mouvoil dès le mois d'octobre.

Plusieurs délégations de collectifs du Gard et de l'Ardèche, ainsi que d'autres élus, étaient présents devant les grilles pour exprimer leur solidarité avec ces maires qui ont marqué clairement leur opposition à ces projets.

L'enjeu est de taille, car il s'agit ici d'un premier test, après le discours du Président Hollande, qui a laissé croire que la page du gaz de schiste était tournée pour la durée du quinquennat. Il serait paradoxal que les premiers travaux de terrain, retardés depuis plus d'un an, commencent effectivement un mois après ce discours.

 

Dernière minute : les maires de la partie ardéchoise de ce permis sont convoqués à la préfecture de Privas le 27 septembre à 15h ; la population est appelée à les soutenir de la même manière que dans le Gard.


Télécharger la carte des lignes d'exploration sismiques prévues  par Mouvoil sur le terrain (image jpeg, 2,8 Mo;  il faudra zoomer pour lire les détails).

Ci-dessous le texte de la motion adoptée par les maires et transmise au Préfet.

 

Nîmes, le 18 septembre 2012

Monsieur le Préfet,

"Nous, soussignés les maires des communes de Barjac, Potelières, Rivières, Rochegude, Saint Brès, Saint Denis, Saint Jean de Maruéjols et Avéjan, Saint Victor de Malcap et Tharaux, au regard du courrier que nous avon reçus nous invitant à vous rencontrer, rappelons par la présente notre opposition ferme et définitive à l'exploitation des réservoirs d'hydrocarbures liquides et gazeux. L'objet de cette rencontre étant les recherches sismiques qui ne sont ni plus ni moins que le début de ce processus, nous réaffirmons clairement et fermement ici notre position.

Depuis deux ans, nous nous sommes exprimés défavorablement contre le permis dit du Bassin d'Alès en prenant de nombreux arrêtés et délibérations. Les habitants, quant à eux, ont fait connaître massivement leur opposition en organisant de nombreux rassemblements et réunions publiques.

De ce fait il ne nous apparaît pas opportun et nécessaire de poursuivre cette démarche à laquelle nous sommes unanimement opposés.

Passer outre ce mécontentement expose l'Etat à prendre ses responsabilités face aux risques de troubles publics. Nous craignons en effet fortement les débordements causés par la présence de sociétés et véhicules qui pourrait être perçue comme des provocations inutiles.

Face à ces inquiétudes, les maires cités prendront des arrêtés visant à interdire le passage et la mise en action des camions vibreurs.

Nous sommes convaincus que ces projets comportent des risques majeurs sanitaires et environnementaux inhérents à la recherche d'hydrocarbures liquides et gazeux, dont le plus dramatique concerne principalement notre ressource en eau.

Nos communes, en partenariat étroit avec leur intercommunalité, le Conseil Général et le Conseil Régional, voire même l'Etat, ont mis en place une politique de développement économique, posé des orientations politiques en matière de développement touristique et grandement investi sur nos territoires? cette exploitation du permis dit du Bassin d'Alès serait en contradiction totale avce les efforts et les stratégies mises en place depuis des années.

Devant les conditions qui nous sont imposées, nous restons fermement et définitivement sur nos positions et disons non à cette entreprise de recherche, d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures liquides et gazeux."

(signée de s9 maires des communes précitées).

 

 

Gard-Ardèche, permis du bassin d'Alès : la menace revient avec Mouvoil

Voir la carte du permis bassin d'Alès

Voir le rapport de Mouvoil déposé en septembre 2011 (le dernier paragraphe sur le 2° forage vise sans doute des zones à gaz de schiste, même s'il ne l'écrit pas).


Le COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE nous communique :

Permis d’Alès : Mouvoil SA demande une autorisation de circulation de camions sismiques !


jeudi 6 septembre 2012.

La Société Mouvoil SA demande l’autorisation de faire circuler des camions sismiques en Ardèche et dans le Gard. Les Collectifs Stop au gaz et huile de schiste en appel aux citoyens.

Le Collectif 07 a appris hier (5 septembre 2012)  que la Société Mouvoil SA, détentrice du Permis « Bassin d’Ales », à cheval sur l’Ardèche et le Gard, à demandé aux Préfectures de chacun de ses départements de faire circuler des camions sismiques (voir carte en annexe).

Cette demande est en cours d’étude auprès des préfectures, mais aucune date de rendu n’a été mentionnée. Il a été précisé que les maires de communes concernées seront contactés « pour avis » dans le cadre de cette étude. Il faut tout de même rappeler que le Président de cette société avait annoncé ces travaux pour « après les vendanges et avant les fortes pluies ».

Les Collectifs lancent un appel aux citoyens.
Les habitants de l’Ardèche et du Gard sont invités à participer à la vigilance et à se préparer à bloquer ces travaux si ceux-ci étaient autorisés.

Lire le communiqué complet sur  http://www.stopaugazdeschiste07.org/spip.php?article327

 

 

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