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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 17:12

 

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Nimes le 25 mars 2016

 

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

 

 

Le DAL, Comité de Nimes et environs, appelle à manifester

 

le jeudi 31 mars 2016

 

 

 

Pas d'expulsion sans relogement, un toit c'est un droit !

 

 

 

Face au chômage et à la précarisation accentuée par la crise

 

économique et sociale,le mal-logement est en France un problème

 

concret pour des millions de personnes:

 

étudiant-e-s, travailleurs-ses pauvres, chomeurs-ses,

 

enfants ou personnes âgées...

 

A l'occasion du 9ème anniversaire de la Loi DALO (Droit Au Logement

 

Opposable), leComité Droit Au Logement

 

(DAL Nimes et environs) renouvelle un certain nombre de

 

demandes, au moment de la fin de la trêve hivernale

 

qui relancera les expulsions :

 

 

- relogement des mal logé(e)s et sans logis;

 

- arrêt des expulsions sans relogement et des coupures de fluides

 

(eau, électricité,gaz...);

 

- application de la loi DALO et DAHO,

 

afin que ce nouveau droit devienne effectif;

 

- réalisation massive de vrais logements sociaux,

 

accessibles aux ménages modestes;

 

- renforcement des moyens de défense des locataires,

 

des mal logés et des sans logis;

 

- le maintien des structures d’hébergement d’urgence,

 

été comme hiver;

 

- une application de la Loi ALUR (Accès au Logement et un Urbanisme

 

Rénové) débouchant sur une véritable baisse des loyers

 

et des charges

 

et un accès au logement des précaires et des jeunes.

 

 

 

Nous appelons les personnesqui sont ou qui se sentent concernées à

 

venir avec leurs oreillers, duvets, tentes, pyjamas...

 

pour camper devant la préfecture,

 

le jeudi 31 mars 2016, à partir de 18h00, avenue

 

Feuchères de Nimes, pour montrer de façon combattive que des gens

 

dorment dehors toute l’année.

 

 

Dormir dehors, une histoire à rester debout!

 

 

 

 

 

DAL Nimes et environs: c/o Solidaires – 6 rue Porte d'Alès – 30000 Nimes

 

Tél 07 68 28 16 51 Courriel

 

: dal30@riseup.net

 

 

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 17:02

 

 

Info reçue par mail

 

 

 

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 21:38

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 
Les antipublicités se mobilisent aux quatre coins du monde

Le Monde | • Mis à jour le | Par

 

Le 25 mars est la journée mondiale de lutte contre la publicité.

« Nous voulons une diminution significative de la publicité dans l’espace public »
 

« Libérer la planète de la publicité. » C’est avec cet objectif clair que l’association française Résistance à l’agression publicitaire (RAP) a déclaré le 25 mars journée mondiale de lutte contre la publicité. D’autres organisations ou collectifs à l’étranger ont également rejoint la mobilisation. « Nous voulons une diminution significative de la publicité dans l’espace public et privé, un encadrement strict des méthodes et un équilibrage entre celles qui ont une vocation commerciale et celles qui n’en ont pas, comme pour les organisations à but non lucratif », expose Khaled Gaiji, président de l’association.

La date du 25 mars n’a pas été choisie au hasard. Ce même jour en 2013, six membres du collectif « Les déboulonneurs » avaient été relaxés par la justice française après avoir barbouillé des panneaux publicitaires. « Le tribunal a reconnu l’état de nécessité [lorsqu’une personne, pour défendre un intérêt supérieur, n’a d’autre ressource que d’accomplir un acte défendu par la loi pénale] et la liberté d’expression. Nous voulons promouvoir cette jurisprudence », poursuit Khaled Gaiji.

Lire aussi :   Dans les villes de moins de 10 000 habitants, il n’y aura plus de panneaux publicitaires

Pollution visuelle

Chaque jour, nous recevons environ 15 000 stimuli commerciaux, selon la RAP. Dans les transports, sur les enseignes, les panneaux, les prospectus, à la télé, sur Internet… la publicité nous arrive en continu sur tous les types de supports.

Principal combat de l’association : laisser aux citoyens le droit de la regarder ou pas. Son président rappelle :

« On se bat notamment pour diminuer la taille des panneaux à 50 x 70 cm. Si les gens ont besoin de s’approcher pour lire, alors ils sont libres de choisir. Nous souhaitons qu’ils retrouvent un espace de réflexion sans dimension commerciale »

L’association Paysages de France, spécialisée dans la lutte contre la pollution visuelle, soutient cette journée de lutte. « Nous défendons la qualité du paysage. Les bâches avec des publicités qui recouvrent les bâtiments lors de ravalement de façades sont choquantes. Par exemple, Paris est une ville magnifique, avec de très beaux immeubles historiques, ce n’est pas le lieu où mettre ce genre de choses », regrette Jean-Pierre Boudry, vice-président de l’association. « Les panneaux numériques sont un support agressif pour le paysage, ils se voient de très loin », ajoute-t-il.

 

Lire aussi :   Le gouvernement revient sur l’interdiction de certains panneaux d’affichage publicitaire

 

Des initiatives sont organisées à New York, Berlin Manchester et Londres

 

« Chacun est libre d’exprimer son désaccord. Mais la réglementation sur la publicité extérieure est très développée, précise et contraignante. Elle est dans la grande majorité respectée, et quand ce n’est pas le cas, nous écrivons au préfet pour que l’infraction soit sanctionnée », répond Stéphane Dottelonde, président de l’Union pour la publicité extérieure. Jean-Pierre Boudry estime toutefois que la réglementation n’est pas respectée dans 30 % des cas : « Nous dénonçons ce qui est illégal auprès du maire ou du préfet pour demander la mise en conformité de l’affichage. Cela peut concerner la surface, la dimension, la hauteur ou le lieu d’installation. Lorsque l’on a du mal à être entendu, nous saisissons le tribunal administratif. »

Recouvrements et détournements

Pour faire entendre leur voix, les ONG organisent différentes actions – recouvrements et détournements participatifs de panneaux, pétitions ou manifestations – dans une quinzaine de villes en France. Des initiatives aux Etats-Unis (New York), en Allemagne (Berlin), en Argentine et en Angleterre (Manchester et Londres) viennent s’ajouter à celles de la France.

L’association Résistance à l’agression publicitaire invite également les citoyens à publier sur son site des photos d’eux grimaçant devant des publicités qu’ils souhaitent dénoncer. Une manifestation satirique est, enfin, prévue vendredi 25 mars à 18 h 30 devant Radio France pour dénoncer l’arrivée de la publicité commerciale sur les ondes de la radio publique.

 

Lire aussi :   La ministre de la culture confirme l’arrivée des publicités commerciales sur Radio France

Constance Maria

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 17:34

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

 

Une manifestation de soutien à un lycéen frappé par la police s'achève par des incidents
25 mars 2016 | Par Faïza Zerouala
 
 
 

Une manifestation était organisée, vendredi 25 mars au matin, pour protester contre des violences policières sur un lycéen de Bergson à Paris. Des incidents ont éclaté : les lycéens ont jeté des projectiles sur deux commissariats dans les XIXe et Xe arrondissements. 

À la suite de la diffusion d'une vidéo de violences policières contre un élève du lycée Bergson, situé dans le XIXe arrondissement de Paris, des lycéens s'étaient donné rendez-vous, vendredi 25 mars, devant l'établissement. Ils entendaient apporter leur soutien à leur camarade violenté par les forces de police. Peu après 8 heures, une cinquantaine de jeunes gens se sont rassemblés sous le crachin, certains ayant des capuches pour se protéger de la pluie, d’autres s’abritant sous le porche de la piscine/patinoire Pailleron située sur le trottoir d’en face. Au fur et à mesure de la matinée, d’autres sont arrivés pour finir à 150 environ. 

 

Les lycéens rassemblés devant le lycée Bergson © FZ Les lycéens rassemblés devant le lycée Bergson © FZ

 

Tous ne parlent que de cette vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis la veille. On y voit distinctement les violences infligées par un policier à leur camarade, âgé de 15 ans et élève en seconde. Ces images montrent le jeune homme retenu par deux policiers alors qu’un troisième lui assène un violent coup de poing en pleine face. « Il est tombé KO, il ne pouvait plus se lever. Il saignait du nez », rapporte Ayoub, 15 ans, l’un des jeunes qui disent avoir assisté à la scène. Un autre, qui est dans la même classe que la victime, raconte que son condisciple a été « bien amoché ». Plusieurs témoins interrogés corroborent cette version. 

 

 

Le film des événements de la veille est raconté avec précision par Gabriel, élève de terminale. Tout a commencé selon lui lors du blocage du lycée jeudi matin, réalisé afin de protester contre la loi sur le travail. Il est « pacifique » au départ, assure-t-il. Ils ont disposé des poubelles devant les grilles de l’établissement. Lassé de la mauvaise image que les jeunes ont, en particulier lorsqu’ils sont issus de ce quartier populaire parisien, il veut insister sur le fait que cette mobilisation s’est réellement bâtie sur une opposition à la réforme El Khomri. « Beaucoup se sont renseignés. On a peur pour notre avenir. On vient du XIXe et évidemment il y a plein de clichés sur nous. Même si on se fait violenter, on a tort. Ce sont des petits qui se sont fait bastonner quand même », déplore-t-il.

Un peu avant 9 h 30, « des policiers armés de boucliers et de gazeuses sont arrivés. Comme toujours dans ces cas-là, il y a deux ou trois éléments perturbateurs. Ils ont jeté des œufs et de la farine sur les forces de l’ordre. Ça a commencé à chauffer des deux côtés. Ils se sont mis en ligne. Il y avait de la méfiance chez tout le monde », détaille-t-il. Plusieurs lycéens présents assurent que des élèves d’autres établissements de l’arrondissement se sont greffés aux protestataires de Bergson pour faire dégénérer la manifestation. Un feu de poubelle a démarré, vite éteint par les pompiers dépêchés sur place. 

Gabriel explique que les insultes ont fusé de part et d’autre mais que les charges des policiers étaient démesurées au regard des jeunes, qui n’avaient rien de plus que des aliments comme projectiles, voire rien du tout : « Ce n’était pas justifié. » Beaucoup ont couru. Lyes, 16 ans, qui se vante de courir « très vite », a pu échapper aux coups de matraque et aux gaz lacrymogènes. D’autres n’ont pas eu la même chance. Léo, 17 ans, montre sa cuisse et assure avoir reçu un douloureux coup de matraque à cet endroit. « Les policiers nous hurlaient dessus et nous disaient d’avancer. On obéissait mais malgré tout ils nous frappaient. »

Azvan a eu le réflexe de sortir son téléphone pour filmer la scène de violence policière dont il a été directement témoin. Il était de l’autre côté de l’avenue Secrétan, où s’est déroulé l’incident, devant le restaurant « La Table » d’Hugo Desnoyer. Il montre la vidéo sur son téléphone, prise à 9 h 47. Un ami le félicite pour le nombre impressionnant de vues réalisées. Il ajoute que plusieurs camarades étaient menottés, ont reçu coups de pied et insultes. D’autres images auraient été tournées, mais des policiers auraient forcé des lycéens à effacer les vidéos et photos les incriminant.

Vendredi matin, le rassemblement en soutien se veut pacifique. Les jeunes discutent, écoutent de la musique, mauvaise qualité sonore incluse, sur leurs téléphones en haut-parleur. Certains chantent par-dessus. L’ambiance est plutôt festive, malgré les incidents de la veille. Ce n’est qu’après 11 heures que certains décident d’organiser une manifestation sauvage. Le groupe se scinde en deux, l’un se rend au commissariat du XIXe arrondissement, l’autre se dirige vers Louis-Blanc dans le Xe arrondissement. Une vidéo (à voir ici), tournée avec l’application Periscope, montre les heurts. Des pierres ont été lancées sur les façades des deux commissariats. Une épicerie a été dévalisée sur le chemin. La nourriture devant être distribuée à des sans-abris et des réfugiés non loin, rapporte l’AFP.

Le Huffington Post décrit ainsi la scène : « Au bout d'une dizaine de minutes, les jeunes ont quitté les lieux, et une trentaine de policiers en tenue anti-émeute ont pris place devant le bâtiment, dont plusieurs vitres sont fendillées, et sur la façade duquel a été tagué "Mort aux flics". Le sol était jonché de débris et d'amas de barrières métalliques et de planches en bois. Le commissariat a fermé après ces incidents. » 

 

Une vidéo d'une dizaine de minutes sur la manifestation sauvage prise par l'antenne française de Russia Today

 

Ce vendredi toujours, une délégation regroupant sept représentants des lycéens, un représentant des professeurs, le proviseur et la proviseure adjointe, quatre membres du rectorat, le représentant du syndicat lycéen la FIDL et l’adjoint du préfet de police de Paris, s'est réunie au lycée. Ilyes et Belhassen, au nom des élèves, sont ressortis de cette réunion soulagés d’avoir pu s’exprimer et d’avoir entendu le sous-préfet condamner ces actes.

Stéphanie Durand y a assisté en tant que parent d’élève au nom de la FCPE. Sa propre fille a été insultée lors du blocage par un policier, alors qu’elle tombait par terre et qu’une crise d’asthme se déclenchait chez elle. Elle résume la teneur de la réunion du jour : « Il y a eu consensus sur les violences exercées et ça c’est important que les élèves l’aient entendu. Ce n’étaient pas vraiment des excuses formelles. Mais personne n’a pu expliquer pourquoi ça a dégénéré. Ça reste des enfants et c’est inadmissible que les forces de l’ordre se comportent ainsi. Jamais cette violence n’aurait dû se déchaîner. Un élève a bien résumé la chose en disant qu’entre une matraque et un œuf il y avait une légère différence. »

Par ailleurs, des jeunes ont relevé des plaques d’immatriculation de policiers, un autre élève aurait été pris à partie par cinq policiers mais, d’après Stéphanie Durand, personne ne sait dans quel état il se trouve. Autant de points supplémentaires à éclaircir. La représentante de la FCPE explique qu’ils vont essayer de lancer une action judiciaire commune via un avocat. 

La majorité des jeunes présents dénoncent « un abus d’autorité », « des violences gratuites ». Dans la foulée des incidents du 24 mars, le préfet de police a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Le parquet de Paris a aussi ouvert une enquête judiciaire pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ». Le lycéen a été auditionné jeudi. Le fonctionnaire de police sera auditionné ce vendredi après-midi. Malgré tout, plusieurs groupes d’adolescents racontent ne pas croire en la possibilité de voir un policier condamné pour un tel motif. En attendant, ils entendent continuer la mobilisation contre la loi sur le travail. 

 

 

 

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 22:36

 

Source : http://www.sept.info

 

Sécurité alimentaire

Yasmine Motarjemi: la lanceuse d’alerte qui défie Nestlé

 

 

La multinationale Nestlé est contrainte de retirer ses nouilles instantanées de la vente en Inde. Pour Yasmine Motarjemi, son ancienne responsable de la sécurité alimentaire écartée en 2010, l’affaire paraît terriblement familière.

 

 

Une teneur en plomb trop élevée, des étiquettes trompeuses, un produit vendu sans le feu vert des autorités. Au nom de ces trois reproches, l’Autorité indienne de sécurité des aliments (FSSAI) a exigé de Nestlé, vendredi 5 juin, l’arrêt de la production et de la vente de ses nouilles instantanées Maggi. Peu avant, le géant alimentaire de Vevey avait de lui-même retiré ces produits en Inde, tout en assurant qu’ils étaient «propres à la consommation».

Danger sanitaire réel, ou réglementations trop sévères? C’est un dilemme que Yasmine Motarjemi connaît bien. Trop bien, même: elle y a perdu son job et sa santé. Ancienne responsable de la sécurité alimentaire pour la multinationale, elle vit aujourd’hui une forme de préretraite forcée à Nyon.

Elle ne croit pas les dirigeants de l’entreprise insensibles: «Ils ne feront jamais quelque chose de nocif intentionnellement, ils y perdraient du business. Mais ils peuvent être négligents quand les intérêts économiques l’imposent, et ils ont une attitude laxiste envers les risques à long terme, difficilement imputables à leurs produits. S’il y a un peu trop de pesticides ou d’iode, ce n’est pas grave, c’est la réglementation qui est trop stricte. Je les ai souvent entendu dire “on ne tue personne”, comme si la seule limite de la sécurité alimentaire était la mort.»

«Ils commettent les faux pas que j’ai décrits dans mon livre.»

Ce qui se passe en Inde, elle n’en a vent que par les médias, mais ça lui rappelle un précédent douloureux, en 2005. Elle s’en souvient bien, parce que c’est l’année où la situation s’est gâtée pour elle. En Chine, Nestlé s’est vue interdire son lait infantile dont la teneur en iode dépassait les limites. Là aussi, souligne-t-elle, le produit était vendu «en violant les normes réglementaires chinoises en toute connaissance de cause».

Or elle avait «à maintes reprises dénoncé les négligences dans ce domaine» auprès de ses supérieurs. Elle avait même rédigé un livre de plus de mille pages sur la gestion de la sécurité alimentaire, qui a reçu un prix aux Etats-Unis: «Toutes les erreurs que je peux lire dans les médias sur la gestion de la crise en Inde sont des faux pas que j’y ai décrits».

Pourquoi, se demande-t-elle amèrement aujourd’hui, les médias suisses sont-ils si «réservés» sur cette affaire, se contentant de diffuser la dépêche d’agence sans enquête ou commentaire? «En tant que consommatrice en Suisse et citoyenne helvétique, je souhaite savoir ce que Nestlé, fleuron de notre économie, a à répondre.»

L’ennui, bien connu des journalistes helvétiques, c’est que la multinationale en dit le moins possible. Sur son site, un bref communiqué affirme que les nouilles Maggi ont été testées dans ses laboratoires et des laboratoires extérieurs: les résultats montrent qu’elles sont sans danger et qu’elles respectent les normes. L’entreprise espère qu’elles pourront à nouveau être en vente prochainement.

Nestlé est contrainte de retirer ses nouilles instantanées de la vente en Inde. Pour Yasmine Motarjemi, ancienne responsable de la sécurité alimentaire, écartée en 2010, l’affaire sonne terriblement familière.

Nestlé est contrainte de retirer ses nouilles instantanées de la vente en Inde. Pour Yasmine Motarjemi, ancienne responsable de la sécurité alimentaire, écartée en 2010, l’affaire sonne terriblement familière.

Yasmine Motarjemi s’interroge aussi sur la discrétion autour de son cas personnel. «Il y a trois ans, la télévision suisse a rapporté mon procès et mon alerte. Puis elle n’a donné aucune suite.» Des portraits d’elle ont paru dans quelques médias, surtout de modeste diffusion, presque rien dans la presse généraliste. Pourtant elle ne se cache pas, au contraire.

Le 27 février, par exemple, elle participait à un débat au Festival du film et forum international sur les droits humains, devant une salle comble à Genève. C’était après la projection de Tigers, un film racontant l’histoire d’un autre lanceur d’alerte, Syed Aamir Reza, ancien vendeur de lait infantile Nestlé au Pakistan qui dénonce les conditions dans lesquelles il devait vendre ce lait artificiel à tout prix, au détriment de la santé des enfants.

«Ils considèrent que l’eau sale n’est pas leur problème.»

Qu’a-t-elle entendu les dirigeants de la multinationale, à Vevey, dire de ce genre d’accusations? «Que ce n’est pas leur problème», répond ce soir-là Yasmine Motarjemi. «Ils considèrent que c’est celui du gouvernement local si l’eau disponible est contaminée. Mais c’est faux: la définition même de la sécurité alimentaire oblige à prendre en considération les conditions dans lesquelles un produit est préparé et consommé. Ils violent leur responsabilité sociale.»

Yasmine Motarjemi est une femme blessée. Nous recevant chez elle, elle fait bonne figure, comme partout. Mais la détresse assombrit son regard et trouble parfois sa voix. Elle raconte son histoire aussi factuellement que possible, retenant toute émotion, attachée à bien restituer les détails dans un excellent français. De temps en temps, les mots prennent une tournure tragique, au point qu’inévitablement on se demande s’ils dérapent. Elle évoque des menaces voilées, elle soupçonne qu’on a voulu l’acculer au suicide.

Comment vérifier? Plusieurs fois sollicitée par des médias, Nestlé se contente chaque fois de tout nier dans un communiqué: «Nous rejetons les accusations de harcèlement moral et psychologique que nous considérons complètement infondées et contraires à la réalité. (…) Plus de 5’000 employés travaillent dans le domaine de la sécurité alimentaire dans le monde entier et s’assurent que les 1,2 milliard de produits vendus chaque jour correspondent aux normes de qualité les plus strictes.»

D’origine iranienne, Yasmine Motarjemi a grandi dans une famille de médecins et professionnels de la santé. Experte à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle est remarquée au cours d’une conférence par le responsable qualité de Nestlé, qui l’invite avec insistance à rejoindre le numéro un mondial de l’alimentation (330’000 employés et 92 milliards de francs de chiffre d’affaires en 2013). Elle finit par accepter et devient, en l’an 2000, la Corporate Food Safety Manager, supervisant la sécurité alimentaire à l’échelon mondial.

«Mes avocats n’ont jamais vu un harcèlement aussi sévère.»

Pendant cinq ans, tout se passe plutôt bien. Elle doit se battre, mais elle est écoutée; des produits sont parfois retirés, les autorités alertées à sa demande. Elle reçoit des compliments pour son travail, on lui dit même qu’elle est une employée modèle.

Puis tout bascule en 2005, son annus horribilis. Plusieurs incidents se produisent et causent des pertes à l’entreprise. Son supérieur hiérarchique est écarté, jugé trop consumer oriented (orienté vers le consommateur), et remplacé en 2006 par un homme réputé plus business oriented qui, quelques années auparavant, raconte-t-elle, avait laissé des biscuits défectueux sur le marché français malgré des plaintes de parents dont les bébés suffoquaient.

Cet homme va agir comme si elle n’existait pas. Il n’aime pas l’OMS et ceux qui en proviennent, les jugeant trop éloignés de la réalité du marché. Petit à petit, Yasmine Motarjemi est privée de ses moyens, sa petite équipe démantelée. On ne l’invite plus aux réunions. Ses mémos et lettres sont ignorés.

Comme beaucoup d’employés en disgrâce, elle tient bon dans l’espoir que ça passe, que ça aille mieux. Année après année, elle continue à alerter; les incidents se succèdent, aux Etats-Unis, en Chine à nouveau. Elle s’adresse à tous les dirigeants de l’entreprise, elle demande à voir le grand patron, en vain. Tout cela la mine inexorablement.

Nestlé veut «faire de moi un exemple pour que personne ne m’imite.»

En 2008, elle finit par consulter une entreprise mandatée par Nestlé pour écouter les employés qui se sentent mal traités, et «au premier coup de fil, cette organisation me dit que je vais très mal, que j’ai besoin de soutien et d’un congé-maladie. Ensuite, plusieurs avocats vont me dire qu’ils n’ont jamais vu un cas de harcèlement aussi sévère. Que pensez-vous d’une entreprise qui pendant quatre ans voit que je vais mal et ne fait rien, si ce n’est m’humilier davantage et me proposer des fonctions dégradantes?»

Elle est finalement licenciée début 2010, à la suite d’une lettre de son avocat qui ne faisait que demander un entretien. Depuis, Yasmine Motarjemi n’a jamais pu rebondir. Elle a dû passer par le chômage, en a épuisé les droits et vit désormais de ses économies. Elle a proposé à Nestlé de financer sa retraite anticipée. L’entreprise, affirme-t-elle, a refusé, son intention étant de «faire de moi un exemple pour que personne ne m’imite.»

Pourtant c’est la multinationale qui était allée la chercher à l’OMS, qui avait créé son poste de toutes pièces avec un rang de vice-présidente adjointe, qui lui avait donné pour mission de traquer les défaillances. Elle l’a fait, et toujours en interne, loyalement. Jamais elle n’a alerté les médias, alors que parfois, dit-elle, elle a dû fermer les yeux sur des pratiques qui la révoltaient. «Qu’ai-je fait de mal?»

«Pourquoi les médias ne parlent-ils pas de moi?»

En 2011, elle a déposé plainte pour harcèlement. Le procès est toujours en attente, la procédure étant retardée par divers recours de Nestlé. Aucune date n’est encore fixée. La plupart des dirigeants de Nestlé seraient appelés à y témoigner.

Là encore, Yasmine Motarjemi est amère: «Je suis sortie en très grande dépression et discréditée. Et quand vous portez plainte contre votre employeur, c’est presque impossible de retrouver du travail. Alors pourquoi les médias ne disent-ils pas que je demande seulement un franc symbolique d’indemnité?»

Pour être exhaustif, elle réclame ses droits à toucher une part de son salaire (50%), ainsi que le remboursement des frais de tribunal et de ses frais médicaux. La somme représente environ deux millions de francs. «Mais je devrai rembourser le chômage, les avocats, payer des impôts…»

La justice tranchera aussi en Inde: le 11 juin, Nestlé a annoncé un recours auprès de la Haute Cour de Mumbai contre l’interdiction de ses nouilles.

Le salaire et la responsabilité

Dans une lettre publiée en février 2015 dans L’Essor, bimestriel édité à La Chaux-de-Fonds, Yasmine Motarjemi évoque les «sentiments qui l’ont amenée à devenir une lanceuse d’alerte». Extraits.

«Bien des gens attribuent cela à du courage. Mais pour moi, ce n’était pas une question de courage. C’était une question de fidélité à moi-même, à celle que je suis, à ce que je crois profondément, à ce que mes parents, mes ancêtres, ma culture m’ont appris à être. Je pensais qu’avec les grands salaires que les managers des entreprises reçoivent, vient également une grande responsabilité, sans cela le salaire n’est pas mérité. Je pense que la vie serait une prison si par peur on n’osait pas exprimer ses valeurs, ses pensées, son éthique, sa personnalité. A quoi bon tous les biens du monde si on doit refouler sa conscience, vivre dans la peur, l’autocensure, et faire souffrir son âme? Si mon expérience peut servir à réveiller les consciences, alors ma vie, mon combat et mes souffrances prendront un sens.»

 

Source : http://www.sept.info

 

 

Voir aussi : Yasmine Motarjemi : seule contre Nestlé (Vidéo)

 

 

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 21:55

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/stephanie-gibaud

 

 

Pourquoi moi, lanceuse d'alerte, je dois quitter mon appartement

 

 

En juin 2008, j'ai refusé de détruire des données concernant les clients de mon employeur de l'époque, la banque UBS. J'ignorais alors que ma vie « normale »  allait voler en éclats. Aujourd'hui, le gouvernement promet de mieux prendre en compte le statut des lanceurs d'alerte. Mais la réalité est toute autre : personne ne nous protège.

En juin 2008, alors qu'une perquisition venait d'avoir lieu dans le bureau du directeur général, j'ai refusé de détruire des données concernant les clients de mon ex-employeur, la banque UBS. Cet ordre verbal de ma supérieure hiérarchique a été réitéré durant l'été 2008. Etant donné le stress généré par cette situation, j'ai posé des questions, j'ai essayé de comprendre… J'ignorais à l'époque que ma vie « normale » de cadre, de citoyenne, de femme, de mère allait alors voler en éclats puisque je ne comprenais pas ce que je détenais de si gênant concernant mon ex-employeur.

 

Huit années se sont écoulées depuis. Il est aujourd'hui de notoriété publique que j'ai joué un rôle déterminant en participant activement à l'enquête préliminaire du SNDJ (Douanes Judiciaires) en 2011 puis à la commission rogatoire débutée en 2012. La justice française a mis la maison mère suisse UBS AG en examen pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et lui a fait payer la caution record de 1,1 milliard d'euros à l'été 2014. UBS France est quant à elle mise en examen pour complicité de ces mêmes faits pour lesquels elle s'est acquittée d'une caution de 40 millions d'Euros. La filiale française a par ailleurs été sanctionnée par l'ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel) pour laxisme dans ses systèmes de contrôle, avec une amende record de 10 millions d'Euros après que sa demande ait été rejetée par le Conseil d’État auprès duquel elle avait fait appel.

 

(Lire ici les articles de Mediapart sur le dossier UBS)

 

Depuis 2008, après un silence relativement long et inquiétant sur le sujet de la part de Bercy, les Ministres des Finances qui se succèdent nous ont chacun réservé leurs lots de surprises. Comment oublier que le compte offshore de Jérôme Cahuzac était logé chez UBS à Genève ? Comment ne pas avoir entendu que les Bermudes et Jersey ont été retirés de la liste noire des paradis fiscaux par Monsieur Moscovici début 2014 ? Comment pourrais-je oublier que la déontologue d'UBS France, Madame Françoise Bonfante, a été nommée à Noël 2013 à la Commission des Sanctions de l'AMF par ce même Ministre des Finances ? Qui ignore encore que la lutte contre la fraude fiscale est la priorité de notre gouvernement, relayée par un article très à propos du magazine Le Point le 20 janvier dernier, annonçant que 38.000 comptes offshore de ressortissants français pour un montant de 12 milliards d'Euros hébergés chez UBS en Suisse venaient d'être identifiés par Bercy ?

 

Je lis et écoute régulièrement les interviews de ceux communément appelés nos « élites » et nos « notables » concernant la protection des lanceurs d'alerte. Faudrait-il les protéger et comment ? Pendant que ces questions philosophiques occupent l'espace et font la fortune de certains d'entre eux, une chose est certaine : personne ne nous protège. La semaine prochaine, le gouvernement devrait présenter en conseil des ministres la loi dite « Sapin 2 », qui est censée prendre mieux en compte notre situation, mais qui ne suffira sans doute pas. 

 

Jje suis l'une des témoins privilégiée du parcours chaotique qui nous est offert. J'ai compris, un peu tard certes et surtout à mes dépends, que certains ont préféré protéger leur carrière et leurs avantages personnels afin que nous, victimes de leurs incompétences, de leurs mensonges ou de leur malhonnêteté, ayons à gérer notre survie. Se le répéter chaque jour est d’une violence inouïe.

 

L'un des soucis auquel nous sommes confrontés est la durée des procédures, couplée à l'organisation de notre défense. Nous nous jetons innocents, perdus et naïfs chez un(e) avocat(e) pensant qu'il / elle va nous sauver avant de réaliser, des années plus tard, que leur métier n'est pas de défendre la veuve et l'orphelin, mais qu'ils sont au service d'un « business » : les tarifs sont inadaptés aux portefeuilles des citoyens que nous sommes ; certains lanceurs d'alerte m'ont raconté qu'ils avaient été obligés d'emprunter de l'argent à leurs proches pour payer ceux qui les défendent, d'autres ont vendu certains de leurs biens pour payer leurs frais d'avocat...

 

Les jugements quant à eux, dans le dossier UBS, ont juste confirmé publiquement, à deux reprises en pénal et en social - et en six longues et épuisantes années - que j'avais raison. Ouf ! Mais la compensation financière accordée est tellement minime que la justice rendue au nom du peuple n’en est que plus méprisante, rendant encore plus misérable celle (ou celui) qui a laissé des années de vie dans une recherche de la vérité. En effet, pourquoi être conseillé(e) de saisir un Tribunal des Prudhommes et faire croire à son client qu'il va être dédommagé(e) du cauchemar qu'il subit pour entendre au rendu du jugement : « Avec 30.000 euros, vous vous en sortez bien, c'est le maximum ! » Si j'avais été conseillée correctement, je n'aurais jamais passé trois ans à m'épuiser pour monter un dossier qui ne m'a rapporté que ce qu'il m'a coûté en frais d'avocat.

 

Je suis à nouveau poursuivie en diffamation par UBS, qui estime que je porte atteinte à son image dans un certain nombre de paragraphes de mon livre « La femme qui en savait vraiment trop », paru aux éditions du Cherche Midi. Comment est-il possible que je sois encore poursuivie, à mes frais, alors que les deux jugements de 2010 et 2015 n'ont pas été frappés d'appel et concernaient des faits de harcèlement (reconnus au Tribunal des Prudhommes) mais également le démarchage illicite des banquiers suisses sur le territoire français, l'évasion fiscale, la demande de destruction de preuves pour lesquels le Tribunal de Police m'a relaxée en 2010 ?

 

Nous subissons un épuisement physique et psychologique démesuré. Cela n'intéresse absolument personne et dans mon cas, cela n'a même pas été reconnu par le Tribunal des Prudhommes alors que tous les examens médicaux, rapports d'expertise et dossier de la médecine du travail étaient étayés de nombreuses pièces plus explicites les unes que les autres.

 

Je n'ai extorqué personne, je n'ai rien volé, je n'ai jamais menti, j'ai aidé des fonctionnaires de mon pays à décrypter des mécanismes et des processus qui leur étaient inconnus, j'ai répondu à des questions, j'ai communiqué ce qu'il m'a été demandé ; mais l’État Français m'a abandonnée.

 

En apparence, tout est normal. En apparence, tout va bien. Mais ce ne sont justement que des apparences. Derrière le paraître nécessaire pour une émission de télévision, pour une interview, pour une audition ou une présentation devant la justice, c'est juste une vie qui s'est effondrée et des dommages collatéraux que la pudeur ne me  fera pas développer ici.

 

Licenciée en février 2012 avant que l'affaire UBS ne devienne publique, la médiatisation que je vis au quotidien a tissé un cordon sanitaire autour de moi, mais elle m'a coupé depuis plus de quatre années d'une vie professionnelle, de revenus, d'une carrière. Le fait d'être médiatisée crée de facto une discrimination à l'embauche. Par ailleurs, cette affaire UBS a engendré des frais médicaux et thérapeutiques importants et m'a conduite à mendier les minima sociaux depuis l'été 2014. 

 

Monsieur Sapin, Ministre des Finances et des Comptes Publics, déclarait au journal Le Parisien le 16 février 2016 qu'il reconnaît le courage des lanceurs d'alerte sans lesquels ces scandales financiers n'auraient pas été découverts en soulignant que nous payons « lourdement les conséquences dans nos vies personnelles et privées ».

 

Après des déclarations si touchantes, où sont les actes ?

 

Il est impensable de se retrouver ruiné(e), quand on est honnête et que l'on a aidé son pays à effectuer « des rappels d'impôts dont l'intérêt et l'importance ne sont pas méconnus», dixit Bercy dans un courrier qui nous a été adressé le 24 mars 2015 

 

J'ai, depuis, successivement écrit à Monsieur Sapin, Monsieur le Président de la République François Hollande, Monsieur Urvoas, au Défenseur des Droits. Aucun n'a répondu à mes courriers.

 

J'en suis arrivée à la conclusion que l'Etat a acheté gratuitement mon expérience, mes compétences et mes informations en faisant médiatiquement, à travers notamment ses divers Ministres des Finances, son chou gras de la lutte contre la fraude fiscale en oubliant notamment au passage de qui proviennent les informations qui leur ont permis de recouvrer des sommes aussi colossales. Ce mépris affiché par ces « ploutocrates » envers les citoyens qui se lèvent dans l'intérêt général est acté par le manque de protection. Seule la volonté politique pourrait nous sortir des situations dramatiques auxquelles nous faisons face. Pour l'instant, nous sommes tout simplement sacrifiés.

 

En février dernier, alors que le procès Cahuzac devait commencer, j'ai appris sur le plateau de BFM TV de la bouche d'un magistrat qui avait été en poste à Bercy, qu'une procédure administrative avait été choisie plutôt qu'une procédure douanière sur les dossiers HSBC et UBS. Ainsi, selon lui, si nous avions bénéficié de la procédure douanière, nous aurions pu être rémunérés. Nous découvrons donc que chaque administration se protège, trouve des excuses pour ne pas nous reconnaître et au-delà de ces décisions aux conséquences dramatiques pour nos vies, nous avons été amenés à comprendre qu'il n'y a aucune passerelle entre les administrations ; cela permet à l'opacité de perdurer et à l'impunité de suivre le même chemin.

 

Contrairement à Edward Snowden en asile à Moscou, à Julian Assange réfugié à l'Ambassade de l'Equateur à Londres ou encore à Chelsea Manning emprisonnée pour 35 années pour avoir parlé, j'ai le droit de circuler, je suis libre de mes mouvements. Mais pour avoir parlé, je n'ai plus le droit d'être une femme ni une mère comme les autres. La sanction est invisible mais bien réelle : sans revenus, je suis amenée par la précarité à une mort lente et douloureuse.

 

Le discrédit qui s'abat sur moi depuis plus de sept années est continu. Le mois dernier encore, JF de Leusse, patron d'UBS France, déclarait dans le journal Le Parisien que « Stéphanie Gibaud s'est décrédibilisée », pensant contrer la série d'articles dont il savait qu'ils paraîtraient la semaine suivante dans le quotidien Le Monde. La culture du mensonge est digne d'une technique mafieuse dans ses processus : on discrédite puis on élimine les gêneurs.

 

Si nous étions en démocratie, les règles, les lois et les règlements seraient appliqués, les coupables seraient jugés et condamnés. A l'heure où j'écris ces lignes, il est évident que mes proches et moi-mêmes sommes plus condamnés que les coupables.

 

J'ai été abandonnée par l’État, qui prouve qu'il n'a aucun respect pour les femmes ni les mères.  L’État nous laisse mourir comme si j'étais une « bête de cirque », moi et mes enfants. J'avais pourtant été élevée avec une autre idée de la France, mon pays, celui de la Déclaration des Droits de l'Homme.

Il ne faut pas que du courage, il faut une énergie démesurée, une force psychologique impressionnante pour continuer à se battre pour que nos dossiers aient une potentielle issue favorable et au-delà de la question juridique, pouvoir continuer à croire en la vie.

 

J'apprends par un cinquième avocat consulté début mars que je devrai débourser entre 8.000 et 10.000 Euros pour me défendre en diffamation l'an prochain et pour être représentée dans le volet 'Harcèlement' du dossier pénal UBS. J'ai donc aidé l’État à mettre la main sur plusieurs milliards d'Euros et il me laisse en survie, incapable de payer de tels montants. Comment cela est-il possible ? Est-ce cela, la Démocratie ?

 

Je garde toutefois en mémoire qu'UBS, par l'entremise de celui qui fut l'un de mes avocats l'an dernier, a proposé en mars 2015 que je retire ma plainte … pour en échange enlever celle qu'elle venait de déposer en diffamation contre moi et en me 'gratifiant' de quelques 50.000 euros. On ne négocie pas avec le mensonge, c'est une question d'intégrité et de valeurs.

 

Il est clair que ma précarité n'est pas légale. C'est le sens du courrier que j'ai adressé à la Cour Européenne des Droits de l'Homme : l’État Français ne respecte pas les règles en matière de protection des lanceurs d'alerte ni les directives et recommandations européennes concernant la lutte contre la pauvreté, l'exclusion sociale et les discriminations sur la base de l’article 19, les articles 145 à 150 et articles 151 à 161 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (traité FUE).

 

En ce 23 mars 2016, jour de l'anniversaire de l'un de mes fils et à l'heure où j'écris ces lignes, nous devons quitter notre appartement. Faute de revenus. Faute de moyens. Pour aller où et pour quoi faire ? Je compte sur vous, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre des Finances, Monsieur le Garde des Sceaux, pour en expliquer la raison à mes enfants.

 

 

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Source : https://blogs.mediapart.fr/stephanie-gibaud

 

 

 

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 16:05

 

Source : http://www.tdg.ch

 

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«L'humour belge est indestructible»
Sur le web Au lendemain des attaques qui ont ensanglanté Bruxelles, les humoristes belges ridiculisent la violence.

 

 

Guillaume, 24 ans, s'était fait connaître en postant des pastilles de conversations imaginaires sur sa page Facebook «Gui-Home vous détend».

Guillaume, 24 ans, s'était fait connaître en postant des pastilles de conversations imaginaires sur sa page Facebook «Gui-Home vous détend». Image: YoutUbe/Gui-Home

 

En réponse aux attentats terroristes de mardi à Bruxelles, des artistes belges ont mis en ligne des dessins et pastilles vidéos capturant le choc mais aussi la résilience de la population.

Parmi les plus célèbres, le «dessinateur-humoriste» Philippe Geluck, père du chat obèse à l'humour noir, rappelle dans Télérama que «la meilleure réponse à ces actes violents est de continuer à pratiquer son art. (...) Il est évidemment impossible de ne pas se sentir touché par une telle tragédie humaine, comme d’une manière générale par les conflits, les discordes. L’art est une manière d’exprimer ce que l’on vit, mais aussi de résister.»

 

 

Philippe Geluck...

 

 

«Nous (ndlr: les artistes, les humoristes) sommes là pour réfléchir, faire réfléchir même, mais aussi pour distraire, poursuit le Bruxellois. C’est important de ne pas l’oublier, les gens ont parfois besoin de penser à autre chose.»

 

CELEB: Philippe Geluck

 

 

Sur les réseaux sociaux, il invite ses fans à «célébrer la vie, honorer les mémoires et surtout dire à tous ces empêcheurs de rêver en rond qu’on ne s’arrêtera pas!»

 

Ils sont où vos stabilos? 🇧🇪❤️

 

Prise de court par le succès de cette vidéo, celle-ci a annoncé sur Facebook avoir reçu «des messages de partout»: «Je suis partagée entre un sentiment de tristesse comme chacun d'entre nous, mais je suis fière (...) d'avoir réussi ne fusse qu'une seconde à ce que vous esquissiez un sourire dans des moments tellement difficiles».

 

Déjà, les lolcats de novembre...

Les médias du monde entier avaient déjà souligné l'humour des Belges lorsque la ville avait été bloquée au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris.

Alors que la police fédérale demandait un «silence radio» sur les opérations de police en cours, les internautes s'étaient déchaînés en inondant Twitter de GIFs de chats avec le hashtag #BrusselsLockdown.

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 18:08

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Attentats à Bruxelles : les dessinateurs répondent aux terroristes

 

 par NouvelObs Montage

 

 

De Plantu à Joann Sfar, en passant par Jean-Charles de Castelbajac ou Marc Steiner, de nombreux dessinateurs ont rapidement pris leurs crayons et leur feuille de papier pour dénoncer les attaques terroristes de Bruxelles du mardi 22 mars.

 

 

 

 

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 12:53

 

Source : http://www.humanite.fr

 

 

Loi El Khomri. "La mobilisation du 17 mars a été une réussite"
 
 
Fortes de la réussite de cette journée, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et amplifier la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la présentation du projet de loi au conseil des ministres.
 

 

Communiqué CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

La journée de mobilisation du 17 mars à l’initiative des organisations de jeunesse a été une réussite.

Les jeunes, très concernés par ce projet de loi, se sont fortement mobilisés avec le soutien des organisations de salarié-es.

La preuve est faite que les annonces du Premier ministre pour aménager la loi travail n’ont visiblement pas convaincu et ce malgré l’offensive gouvernementale largement relayée.

Les jeunes doivent pouvoir manifester et se réunir librement. Le gouvernement doit respecter leurs droits et non multiplier les obstacles.

Le débat sur la loi est loin d’être terminé. La réécriture du texte ne touche pas au cœur du projet qui contient toujours de multiples régressions.

Ce nouveau projet de texte ne répond donc pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-es et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne peut pas être synonyme de la casse du code du travail mais nécessite en revanche un changement de politique économique et sociale.

Le gouvernement doit retirer son projet, entendre les propositions alternatives portées par les organisations de jeunesse et de salarié-es et en discuter avec elles.

Fortes de la réussite de cette journée, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL appellent les jeunes et les salarié-es à poursuivre et amplifier la mobilisation dès le 24 mars prochain, jour de la présentation du projet de loi au conseil des ministres.

Ce sera une nouvelle étape avant la puissante journée de grève et de manifestations du 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

VENDREDI, 18 MARS, 2016  HUMANITE.FR

 

Images intégrées 1

 

 
Contre la casse du code du travail : On lâche rien !!
Tous les rassemblements gardois 
- 24 mars à 12h00 à Nîmes Préfecture 
- 24 mars à 12h00 à Ales devant la sous préfecture
- 24 mars à 18h00 Bagnols 18h00 devant le Lycée

- ET LE 31 mars : TOUS EN GRÈVE 

MANIF DEPARTEMENTALE 15h00 à NÎMES

 

 

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 12:45

 

Source : http://onbloquetout.org/

 

 

L’appel des syndicalistes contre la loi « travail »

Télécharger l’appel en format PDF

 

 

 

Le projet de loi El Khomri est une insulte au monde du travail. Rarement l’attaque aura été aussi grave. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenus sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement le gouvernement.

 

À nous de nous préparer tout aussi activement à l’en empêcher ! Tout ce que mérite un tel projet c’est une riposte déterminée et massive des travailleuses, des travailleurs et de la jeunesse. Et pour cela, c’est le blocage de l’économie qui est à l’ordre du jour.

Le 9 mars, nous étions des centaines de milliers à battre le pavé. Pour nombre de salarié.e.s qui composaient la majorité des cortèges, la grève s’imposait. Et depuis le 17 mars, journée nationale de mobilisation appelée par les organisations de jeunesse, des dates de grève dans différents secteurs professionnels sont annoncées ; le 24 mars, nouvelle  journée de mobilisation, le projet de loi sera présenté en Conseil des ministres, avec sans doute quelques effets d’annonces destinés à faire croire que la copie a été revue : nous le disons tout net, le projet de loi n’est ni amendable, ni négociable et seul son retrait, total, s’impose.

 

Enfin le 31 mars, la grève interprofessionnelle est à l’ordre du jour. Cette grève doit être activement préparée et nous pouvons profiter pour ça du calendrier d’action qui se dessine jusque-là pour renforcer la mobilisation. La seule manière de gagner et de faire plier le gouvernement, c’est de bloquer l’économie. Les travailleurs et les travailleuses doivent en effet prendre leurs affaires en mains dans cette lutte et ne doivent pas s’en remettre à des politiciens ou politiciennes qui n’ont que les élections de 2017 en vue. Et pour bloquer l’économie, ce qu’il faut c’est d’abord réussir la grève du 31 mars et préparer sa généralisation et sa reconduction partout où c’est possible dans les jours et semaines qui suivront !

 

Alors nous obtiendrons le retrait du projet de loi El Khomri. Alors nous pourrons préparer la contre-offensive, NOTRE contre-offensive en popularisant des revendications qui permettent de rassembler, sur lesquelles les équipes syndicales pourraient s’engager ensemble, à la base et dans l’unité. La réduction du temps de travail à 32 heures par semaine, sans réduction de salaires, ni flexibilité, sans arnaque à la clef comme l’ont été dans de nombreux secteurs les « 35 heures-Aubry », voilà par exemple ce qu’il est urgent de mettre en avant pour contrer les dégradations des conditions de travail et imposer des créations d’emplois.

 

Tout cela, nous nous engageons à le mettre en débat auprès de nos collègues, dans nos structures syndicales, dans les intersyndicales auxquelles nous participons. Nous sommes certain.e.s que ces préoccupations, nombreuses et nombreux sont les syndicalistes qui les partagent. Quelles que soient les appartenances syndicales, nous les appelons à rejoindre cet appel, à en proposer la signature à leur structure syndicale et à mutualiser les informations sur la mobilisation sur le blog lié à cet appel. C’est toutes et tous ensemble qu’on va lutter, c’est toutes et tous ensemble qu’on va gagner !

 

Signez l’appel ! Syndicalistes, rejoignez-nous ! Signez l’appel : « On bloque tout »

 

Les 100 premier-e-s signataires : Christian Agon (CGT IBM), Eric Amy (CNT Boulanger Hénin Beaumont) Sylvain Apostolo (syndicaliste de la Confédération Paysanne), Enaut Aramendi (LAB), François-Xavier Arouls (Solidaires Groupe RATP), Christine Avenel (CGT Territoriaux Saint-Brieuc), Dominique Bacha (SUD/Sifp Territoriaux du Gard), William Battault (Cheminot CGT Malesherbes), Jérémy Berthuin-Uhl (Solidaires Gard), Claire Bidon (Solidaires étudiant-e-s Paris 8), Dominique Blanch (SNUipp-FSU Aude), Dominique Blivet (SUD Rural Territoires), Nathalie Bonnet (Fédération SUD Rail), Antoine Boulangé (CGT enseignement privé Créteil), Cindy Briguet (CNT Santé-Social CT Lorraine), Martial Chappet (Solidaires Paris), Antoine Chauvel (SNUipp-FSU 72), Nara Cladera (UL Solidaires Comminges), Marie-Anne Clément (CGT éduc’action 41), Philippe Colon (CNT garages Renault groupe GGBA), Quentin Dauphiné (FSU), Cybèle David (SUD éducation 93), Stéphane Degl’innocenti (SUD hôpitaux de Saint-Denis), Laurent Degousée (SUD Commerce), Fabien Delmotte (CNT-Solidarité ouvrière), Etienne Deschamps (CNT-Solidarité ouvrière), Jean-Marc Destruhaut (CGT AXA), Emilie Devriendt (Snesup-FSU), Gaëlle Differ (Fédération SUD PTT), Dominique Dubreuil (CGT retraitée Inspection du travail), Bertrand Dumont (Solidaires Groupe RATP), Jean-Luc Dupriez (UL CGT Carquefou), Peggy Durlin (SUD Crédit Agricole Mutuel), Simon Duteil (UL SUD/Solidaires Saint-Denis), Mohamed El Mahrouss (SUD Hôtellerie-Restauration), Karim Eljihad (Syndicat Local Construction CGT 37), Marius Faure-Brac (Solidaires étudiant-e-s Grenoble), Arnaud Fonteny (SNEP-FSU Loiret), Henri Fourtine (SNASUB-FSU), Rémy Frey (US CGT Commerces et services Gibert Joseph), Philippe Gaser (Union syndicale de la psychiatrie Languedoc-Roussillon), Edouard Gloanec (SUD Santé-Sociaux Gard Lozère), Laurent Godard (Solidaires Draguignan), Guillaume Goutte (Syndicat des correcteurs CGT), Eddy Guilain (UL CGT Douai), Gaétan Helon (Syndicat Etudiant.e.s et Lycéen.ne.s-CGT valenciennois), Hortensia Inès (CNT-SO éducation), Stanislas Jaunet (Cheminot CGT Nantes), Ronan Jeanne (CGT Chômeurs Lorient), Raymond Jousmet (Snes-FSU), Mohamed Khenniche (Solidaires Industrie), Sylvère Labis (syndicat des retraités interpro CGT du Florentinois), Christel Lacaille (SUD Solidaires MATMUT Ile-de-France), Kaou Lampriere (Solidaires Ille-et-Vilaine), Catherine Laurenti (FSU), Isabelle Le Roux-Meunier (CGT Banque de France), Emmanuelle Lefevre (SNUipp-FSU Loire Atlantique), Chantal Legeais (CNT-Solidarité ouvrière du Nettoyage Rhône-Alpes), Jean-Yves Lesage (Syndicat Général du Livre CGT), Philippe Levet (SNUipp-FSU), Claude Lévy (CGT Hôtels de Prestige et économiques), Nathalie Loinsard (CGT Santé Ile-et-Vilaine), Alexis Louvet (CGT RATP Bus), Grégory Marchand (CGT éduc’action 92), François Marchive (Solidaires Isère), Cathy Menard (SUD Culture-Solidaires Loiret), Bruno Menguy (CNT-Solidarité ouvrière Hôtellerie-Restauration Paris), François Millet (SNU Pôle Emploi FSU), Marie-Line Mongin (SUD Santé Sociaux Rhône), Franck Monvoisin (CNT-Solidarité ouvrière de la Société Oent nettoyage), Grégoire Nadin (SNTRS CGT), David Nimeskern (CNT usine Renault SOVAB Batilly), Hélène Ohresser (Solidaires Bouches-du-Rhône), Louise Paternoster (SUD éducation 93), Ramón Pino (Syndicat parisien des diffuseurs de presse CGT), Julien Plaisant (Solidaires Val-de-Marne), Thierry Porré (Syndicat des correcteurs CGT), Jeronimo Prieto (LAB), Yves Quignon (UL CGT Douai), Hugo Reis (Fédération SUD PTT), Eddy Reyes (CGT Cheminots 30), Valérie Richard (CFDT Décathlon Lorraine), Julien Rodrigues (CGT Services Publics), Théo Roumier (Solidaires Loiret), Olivier Sagette (CGT Paris – Banques), Mathieu Santel (SUD Aérien), Eric Santinelli (Fédération SUD Rail), Marie-Paule Savajol (CGT éduc’action Orléans-Tours), Jérôme Schmidt (Fédération SUD énergie), Frédéric Siméon (CNT Wolters Kluwer France), Eric Sionneau (Solidaires Indre-et-Loire), Pierre Stambul (FSU), Damien Steiner (CGT Cultura), Stéphane Thiel (CNT garages Renault groupe GGBA), Vincent Touchaleaume (STEG UTG Cayenne, Guyane), Julien Troccaz (Solidaires Savoie), Sylvie Vénuat (SNICS-FSU Loiret), Olivier Vinay (FSU), Elise Vinauger (section SUD éducation Université d’Orléans), Christian Zueras (CGT Haute-Pyrénnées)…

 

 

Source : http://onbloquetout.org/

 

 

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