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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 18:15

 

 

http://dcroissance.blog4ever.com

 

 


 

lePotiron.fr est le premier site Internet destiné à mettre en relation les particuliers et petits producteurs qui veulent échanger, vendre ou donner leur surplus de production de leur jardin ou ferme avec les personnes qui cherchent à s'approvisionner localement.Ou comment faire des économies, bien manger et rencontrer des gens sympas.



C'est une réponse adaptée aux nouvelles tendances alimentaires françaises

  •  
    • les français sont de plus en plus nombreux à cultiver leurs propres fruits et légumes, dans un soucis de qualité et d'économie: 51% des français désireraient en faire de même en 2010 selon une étude Lightspeed Research. Or la surproduction est fréquente dans les jardins, et il n'existe pas encore de débouchés pratiques pour celle-ci, autre que le don aux proches et la congélation.
    • la tendance du manger local s'accentue pour des raisons écologiques, économiques, gastronomiques et militantes, et s'appuie sur des circuits court de distribution. Mais ces circuits restent peu fédérateurs et prennent la forme de sites marchands avec abonnements très impliquants. ex : Fermier d'à coté ou Régionéo.
    • les producteurs cherchent de leur côté à développer leur distribution en directe.
    • Dans un contexte d'économique en crise et de prise de conscience écologique généralisée, lePotiron.fr est une bonne solution pour valoriser la production locale. En s'approvisionnant localement et en échangeant ses surplus de production du jardin, on évite le gaspillage, on stimule l'économie locale et on crée du lien humain.

 

http://www.lepotiron.fr/presentation

Troc Fruits & Légumes :Le forum ou les fruits et légumes de votre jardin s'échangent ! Pour une vie moins chère !

http://trocfruitsetlegumes.positifforum.com/

 

 

 

TROCALIMENTAIRE : L’avantage du troc de nourriture est profitable aux régions dites rurales car l’accès aux jardins et aux parcelles de terre y est plus facile mais bon nombre de jardins fleurissent aussi dans nos villes. (malgré l’avis souvent défavorable des maires qui y préférent des pôles économiquse générateurs de taxe professionnel)

Des produits de qualités, car les jardiniers petits ou grands ont bien plus souvent le respect pour la production que les producteurs européens et mondiaux car ils cultivent les produits qu’ils veulent trouver dans leurs assiettes, des produits de qualité, ce sont en général des produits ‘BIO’.
Ce mot est mis entre guillemets car il est devenu un terme générique de plus en plus galvaudé. Beaucoup de produits dit bio en n’ont que le nom.

D’autre part, il faut savoir que  le plus grand nombre de produits que nous trouvons dans nos assietes sont issus de culture intensive,  non respectueuse de l’environnement et des personnes qui s’en nourrissent.
99% des petits jardiniers proscrivent les engrais et autres pesticides, ils ont le respect de l’environnement.

Le troc alimentaire est peut être une nouvelle façon de percevoir l’avenir, n’en déplaise aux agences de notations et aux trust agroalimentaire.

 

http://www.trocalimentaire.com/

http://www.trocalimentaire.com/category/troc-fruits-legumes/

 


JARDI-TROC.com : échange de fruits, légumes & herbes aromatiques pour une consommation locale et abordable
https://www.facebook.com/pages/Jardi-Troc/122424841121246
telecomptoir.com : si vous désirez proposer des légumes, fruits ou fleurs
Votre potager donne trop ; que faire des fruits ou légumes dont vous n’avez pas besoin ? Votre jardin produit des fleurs en excédent ?

http://www.telecomptoir.com/potagers-surplus-jardins.php

 

 

Jardi-Troc : est un service gratuit pour les particuliers désireux d'échanger leur production jardinière. Il fonctionne comme un service d'annonces classiques.

Vous déposez une annonce décrivant les fruits, légumes ou herbes aromatiques dont vous disposez en excès et ceux que vous souhaitez en retour et vous n'avez plus qu'à attendre la réponse d'un voisin jardinier !

Si vous n'avez pas de potager, entrez votre code postal et recherchez les produits locaux disponibles près de chez vous. La solution idéale pour manger fruits et légumes frais à petits prix !Avec Jardi-Troc, accédez à une consommation locale et abordable ! 

Vous recherchez un légume particulier, postez une annonce dans la section "Je Recherche" , un jardinier répondra sans doute à votre demande .

http://jardi-troc.kazeo.com/comment-ca-marche/jardi-troc-comment-ca-marche,a1890599.html
Plantercheznous.com est un site d annonces de partage de jardins jardins à prêter et de personne en recherche d un potager à entretenir. Basé sur la convivialité et le partage des récoltes, le site propose des offres de parcelles et des annonce de jardiniers.
Mettre en relation des personnes qui ont un jardin et qui rêvent d'avoir un potager mais qui n'ont pas le temps de s'en occuper, avec des personnes qui ont la passion du jardinage mais qui n’ont pas de jardin ou de parcelle à cultiver : voici le concept de Savez vous planter chez nous ? ...
http://www.plantezcheznous.com/
  Jardins Potagers à Louer : N'hesitez pas si vous avez un bout de terrain inutilisé à le proposer à la location.Parlez-en autour de vous pour aider ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un jardin potager...
http://potagerbio.wifeo.com/jardins-a-louer.php
 

troc-aux-plantes.com : vous indique les dates des bourses aux plantes et troc de végétaux présent en France

Ces manifestations sur le thème du jardin et des plantes
permettent à toutes personnes d'échanger ses végétaux.

N'hésitez pas à participer à ces formidables rencontres
riches de partages et d'échanges entre jardinier en herbe
et passionné botaniste, et ce, même si vous n'avez
dans votre jardin que les plantes les plus banales à faire partager.

 

http://www.troc-aux-plantes.com/index.php?page=troc-aux-plantes

http://www.troc-aux-plantes.com/index.php?page=troc-aux-plantes

  Echange de graines et plantes
Aujourd'hui nous avons sur notre site, 8842 listes d'échanges de végétaux, pour vous permettre d'échanger gratuitement
vos graines, plantes et boutures.  

Que vous soyez un jardinier passionné ou aimiez simplement égayer votre jardin avec quelques fleurs; vous devriez trouver sur notre site une plante qui fera votre bonheur ! (Echange de fleurs, fruits, légumes, arbustes, buisson...)

 

http://www.grainesetplantes.com/index.php?echange=graines-et-plantes
http://www.grainesetplantes.com/
Troc de graines entre facebookiens
https://www.facebook.com/groups/199767016728283/

 
 
 Choux-fleurs et Pissenlits  : "Notre association a pour but d'organiser des commandes groupées chez des petits producteurs locaux, pour éliminer tout intermédiaire, et également éviter le coût économique et écologique des transports longues distances. Cela permet de développer une connaissance des produits et des modes de productions, et un rapprochement producteurs/consommateurs."

http://www.chouxfleursetpissenlits.com/
Les Jardins de Cocagne sont des jardins maraîchers biologiques
à vocation d'insertion sociale et professionnelle.
A travers la production et la distribution de légumes biologiques, sous forme de paniers hebdomadaires, à des adhérents-consommateurs, ces Jardins permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel.

http://www.reseaucocagne.asso.fr/

 

Trocs Paniers

Les amapiens abonnés à la saison, peuvent échanger leurs paniers et ou leurs pains en écrivant par mail à une liste de diffusion.

Les intermittents du panier, inscrits à cette liste, reçoivent les propositions des trocs de paniers de légumes, de pains et de fromages.

 

http://www.amapdupotager.fr/association/fonctionnement/troc-paniers#

 

 

Les AMAP - Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne - sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie.

Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.

http://www.reseau-amap.org/recherche-amap.php

Comment tous se nourrir...sans piller

 

 

 

 

Le "troc" les légumes et des fleurs.....

 

 

 

Nourrir sa famille avec son propre potager.

La recommandation habituelle est de réserver une surface de 200 à 250 mètres carrés pour nourrir une famille de 4 à 5 personnes (donc environ 50 mètres carrés par personne)

 

http://www.la-consoude-au-jardin.fr/quelle-surface-pour-un-potager.html

http://www.autarcies.com/index.php/3-lalimentation-le-jardin

http://dcroissance.blog4ever.com/blog/articles-cat-443006-529172-autonomie_alimentaire.html

 

 

Calculez la surface nécessaire pour vos besoins ici

http://www.autarcies.com/index.php/1-la-terre-et-la-pierre/surface-n%C3%A9cessaire

 

 

Autonomie Alimentaire : Il est possible de parvenir à réaliser entre 30 et 50 % de l'alimentation de base sur une période de 8 mois. Le plus difficile sera d'arriver à produire ce même pourcentage sur une période de 12 mois.... Il faudra apprendre à cultiver des précoces ou des plantes tardives avec et sans serres, à faire des conserves, des confitures, des produits séchès , des graines germées et autres..

http://dcroissance.blog4ever.com/blog/lire-article-443006-2142309-autonomie_alimentaire.html#.TuuE_ZLKXIs.facebook

 

 

 

Choix et besoins alimentaires : comment définir les objectifs de votre potager et de votre verger.

http://www.autarcies.com/index.php/3-lalimentation-le-jardin/choix-alimentaires

 

 

Permaculture : Le jardin d'Emilia Hazelip

 

 


 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 16:07

 

http://www.1jardin2plantes.info/categories-plantes/medicinales.php

 

 

 Les plantes médicinales par liste alphabétique

 

 

Photo

 

 

 

 

L'ail est une plante vivace à bulbes
ail
Une plante porte-bonheur: le gui
gui
le lin : du vêtement (pantalon, costume, chemise) à l'huile de graine de lin
lin
Un bulbe pour les fleurs: le lis
lis

(253 fiches)

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 13:35

 

 

paris.fr

 

 

 

crédits : Mairie de Paris - graphiste Véronique Gerber
[18/04/2013]

La toute première accorderie parisienne a été inaugurée en 2011, rue de Crimée, dans le 19e. Aujourd'hui, Paris en compte trois supplémentaires dans les 14e, 18e et au Grand Belleville (10e, 11e et 20e). Ce système solidaire d’échange de services entre habitants sur la base de leurs savoir-faire et sans aucune contrepartie financière remporte un grand succès dans la Capitale.


En décembre 2011, la Ville de Paris et la fondation Macif ont soutenu l’installation de la toute première accorderie française, rue de Crimée dans le 19e arrondissement. Suite au succès de cette expérience pilote (plus de 500 accordeurs pour 2 300 heures de services échangés) trois nouvelles accorderies viennent d'ouvrir dans le 14e, 18e et Grand Belleville (qui comprend à la fois le 10e, 11e et 20e). Solidaire, convivial, astucieux, cet échange de services se généralise dans la Capitale.

C'est quoi une accorderie?

L'accorderie, c'est un principe simple et original qui consiste à proposer aux habitants de se regrouper, dans leur quartier, dans leur arrondissement, pour échanger entre eux des services, sur la base de leurs savoir-faire et ce, sans aucune contrepartie financière. Les accordeurs se rencontrent entre voisins, sont valorisés chacun dans leurs compétences et accèdent à des services qu’ils ne solliciteraient pas dans le système marchand. Une heure de cours de dessin contre une heure de bricolage, soutien scolaire… sans contrepartie financière.

Rencontre entre des personnes d’âges, de classes sociales, de nationalités différentes.

 

Accorderie
Crédit photo: Mourad Chefaï/ Macif 


Une accorderie vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion. Concrètement ? Un accordeur qui effectue, par exemple, une heure de dépannage informatique se voit attribuer un crédit de temps. Il peut ensuite l'utiliser comme il le souhaite pour obtenir l’un des services proposés par d’autres accordeurs de son quartier. Une façon de prouver que le monde peut fonctionner autrement, en ne laissant personne de côté. Aucun argent n'est échangé dans cette bourse de temps d'un genre nouveau. A l'accorderie, c'est l'heure qui fait office d'unité de comptage.

L'expérience québécoise

"Dès sa création, au Québec en 2002, l'accorderie de la ville de Québec était un outil de lutte contre l'exclusion sociale, détaille Claudine Tremblay, membre du réseau des accorderies du Québec. Cela met chaque membre sur un pied d'égalité, et chacun se remet en action par les services qu'il rend aux autres". Des Canadiens sont venus apporter leur soutien et leurs idées pour la création de la première accorderie française dans le 19e arrondissement avec le soutien de la Fondation Macif. Il y a cinq accorderies au Québec et plusieurs milliers de membres. Parmi les projets portés par les accordeurs, des systèmes de groupements d'achats et des micro-crédits.

L'expérience québécoise en vidéo


L'Accorderie par DeclencheurEs 

Comment ça marche ?

Après avoir rempli un bulletin d'inscription, chaque accordeur met à la disposition des autres ses compétences, son savoir-faire, sous la forme d’offres de services.  Conseils pour cuisiner, restauration de meubles, apprentissage de sports, conseils en déco, dépannage informatique, travaux de couture etc… Ces différentes offres sont présentées sur la page web de l’accorderie. Il suffit ensuite de choisir parmi les services et de prendre contact pour un accord (quand ? quel service ? combien de temps ?...). Puis le nombre d'heure de services sera crédité ou débité selon qu'il s'agit d'un service donné ou reçu.

Chaque échange de services est comptabilisé dans une banque de temps, selon le principe « une heure de service rendu vaut une heure de service reçu » quels qu'en soient la nature, la complexité ou l’effort reliés au service échangé. De l’aide pour faire le ménage vaut autant que du dépannage informatique, de la correction de textes, de la couture ou des conseils en décoration.

La monnaie d’échange c’est le temps et non l’euro. Le seul moment où l’argent entre en ligne de compte, c’est pour rembourser les dépenses liées à un service rendu. Par exemple, c’est l’accordeur qui demande de l’aide pour peindre son logement qui doit fournir la peinture.

Dans la banque de temps, chaque Accordeur dispose d’un compte temps où sont inscrites les heures données et reçues. La comptabilité se fait à partir de chèques temps. Lorsqu’une personne devient Accordeur, 15 heures sont déposées dans son compte, ce qui lui permet d’échanger des services immédiatement.

L’adhésion à une accorderie implique, de la part de chaque accordeur, une obligation morale vis-à-vis du groupe et une aptitude réelle à rendre service. Il est essentiel que chaque accordeur s’engage à participer aux échanges, par des offres et par des demandes, afin de garantir la survie du système.

Quand on est sûr de son engagement on s'inscrit directement sur place à l'accorderie et on remplit son bulletin d'adhésion. C'est gratuit. Ensuite on peut consulter les services offerts, modifier son profil, son offre ou ses demandes de services, suivre son état de compte sur le site de l'Accorderie: ici
  
Liste des accorderies parisiennes

- L'accorderie du 19e,
234  rue de Crimée (19e)
Métro : Crimée
Tél. : 01 40 38 94 21
Site web de l'accorderie du 19e

- L’accorderie du 18e,
Café littéraire Le Petit Ney, 10 avenue de la Porte Montmartre
Métro: Porte de Clignancourt ou Porte de Saint-Ouen
Tel: 01 84 17 35 14
Site web de l'accorderie du 18e 

- L'accorderie du 14e,
6 rue Maurice Bouchor
Métro: Porte de Vanves
Tel: 01 45 43 90 94
Site web de l'accorderie du 14e 

- L'accorderie du Grand Belleville (10e,11e,20e)
Centre Social et Culturel La Maison du Bas Belleville, 126 bd de Belleville
Métro: Belleville 
Tel: 01 43 66 64 56
Site web de l'accorderie du Grand Belleville  

Le site web général des accorderies 

 

 

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 13:26

 

 

fr.sott.net

   
Cheeseburger

Fini la malbouffe pour les Boliviens : McDonald ferme tous ses restaurants en Bolivie

 

 

La Bolivie est devenue la première nation à se libérer de la malbouffe de McDonald, qui a lutté pendant plus d'une décennie pour conserver son icône «rouge». Et cette victoire de la Bolivie a encore fait la une des journaux.

Après 14 ans de malbouffe dans le pays et en dépit des nombreuses campagnes de promotion, McDonald a été contraint de fermer en 2002, ses 8 restaurants boliviens dans les principales villes de La Paz, Cochabamba et Santa Cruz de la Sierra.

McDonald a servi ses derniers hamburgers en Bolivie un samedi à minuit, après avoir annoncé un plan de restructuration global dans lequel il allait fermer ses portes dans sept autres pays à faibles marges bénéficiaires. Une victoire pour la santé des peuples du sud.

L'échec de McDonald en Bolivie a eu un impact profond qui a donné lieu à un documentaire intitulé "en Bolivie Por que quebro McDonald» ou «Pourquoi la Bolivie a fait faillite». Ce documentaire tente d'expliquer pourquoi les Boliviens n'ont jamais délaissé leurs empanadas traditionelles pour un Big Mac de merde et plein d'OGM.

Le documentaire comprend des entrevues avec des cuisiniers, des sociologues, des nutritionnistes et des éducateurs qui semblent tous d'accord sur un point ; les Boliviens ne sont pas contre les hamburgers en soi, sauf qu'ils sont juste contre les «fast-food» « La malbouffe » est un concept largement refusée dans la communauté bolivienne.

Cette histoire a également attiré l'attention du monde entier vers la restauration rapide en Amérique latine. Le blogue de El Polvorin a déclaré: « Le Fast-food représente le contraire de ce que les Boliviens considèrent comme étant un vrai repas. Pour être un bon repas, la nourriture doit avoir être préparé avec amour, dévouement avec certaines normes d'hygiène, sans OGM et de temps de cuisson approprié ».

Reportage en espagnol :

 

 

 

Article original en anglais :

http://www.hispanicallyspeakingnews.com/latino-daily-news/details/mcdonalds-closes-all-their-restaurants-in-bolivia/12787/

Traduction : Armand Pouliot

 


 

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 21:32

 

 

estrepublicain.fr

 

  07/05/2013 à 05:00 
                                                                                                                                                                                                                       Economie - Le Franc-Comtois Vincent Liégey est le porte-parole national du parti pour la décroissance, coauteur du livre « Un projet de décroissance, manifeste pour une dotation inconditionnelle d’autonomie » Travailler moins, produire autrement
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Vincent Liégey est doctorant en économie à l’université de Budapest. Photo Ophélia NOOR

Vincent Liégey est doctorant en économie à l’université de Budapest. Photo Ophélia NOOR

 

- Tout est-il à jeter dans le système actuel ?

- On se heurte à la difficulté d’un modèle le plus complexe et le plus interdépendant que le monde ait connu. Il faut déconstruire tout ça. Créer un modèle de transition pour aboutir à un nouveau modèle en transformant certaines choses de l’actuel, en en abandonnant d’autres.

- Avec la décroissance, on a l’impression de tomber dans la nostalgie du fameux « c’était mieux avant »…

- Pas du tout. Ce n’est pas un retour en arrière. On n’a pas de vision romantique du monde rural des années 50 ! Il y a eu des points positifs dans la croissance : l’essor de la démocratie, un certain niveau de santé, de confort matériel. Mais en parallèle, on a aussi détruit une forme de convivialité, de solidarité, de vivre ensemble. On souhaite conserver ce que la croissance a pu apporter de positif et reconstruire tout ce qui n’est pas soutenable.

- Vous parlez de baisser le temps de travail pour redistribuer les emplois. N’est ce pas ce qui a déjà été fait avec les 35 heures, dont le bilan est contesté ?

- Certes, ça a été une catastrophe pour des PME et certains secteurs. Mais pour beaucoup, ça a permis de libérer du temps pour faire d’autre chose. On est dans une société où la valeur travail est centrale. Or, le chômage est important et le stress lié au travail augmente. On ne sait plus quel sens donner à tout ça. On ne dit pas d’arrêter de travailler, simplement de réfléchir sur la logique marchande du travail afin de sortir du culte productiviste. Le progrès technique aurait dû nous libérer de l’aliénation par le travail, or il n’en est rien…

- Est-ce à dire qu’il faut stopper la recherche, que le progrès est mauvais ?

- Non, il faut juste changer de paradigme, sortir de cette religion du progrès qui sert à dominer la nature. La recherche et la science doivent s’inscrire dans une logique qui respecte l’être humain et l’environnement. C’est le cas de l’agroécologie ou de l’agroforesterie.

« Se désaliéner des biens de consommation inutiles »

- Vous souhaitez mettre en place un revenu inconditionnel d’existence (RIE). Expliquez-nous.

- Il s’agit d’un revenu minimum en euros qui s’applique à tous. Il s’inscrit dans une dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA) qui ouvre des droits d’accès et de tirage avec des monnaies locales pour consommer des produits ou des outils fabriqués localement. Avec ce RIE, on pourra moins travailler et libérer du temps pour œuvrer dans des jardins communautaires, des ateliers vélos, etc...

- Vous parlez de « relocalisation ouverte », n’est-ce pas paradoxal ?

- Ce qu’on a connu avec la mondialisation a été possible parce qu’on a pu consommer frénétiquement les énergies fossiles en quelques décennies. Mais ça ne pourra pas continuer, il y aura forcément relocalisation et c’est positif. On pourra produire des choses localement. Ca générera plus de bonheur et de tolérance à travers la hausse des échanges, tout en évitant de tomber dans l’entre-soi ou une société moralisatrice.

- Devra-t-on vivre avec moins de confort ?

- Pas moins de confort mais il faudra se désaliéner des biens de consommation inutiles qui nous rendent dépendants. Aujourd’hui par exemple, on ne sait plus réparer sa voiture. On pourra vendre des services et des pièces détachées. L’idée c’est de travailler moins pour produire autrement, partager des outils de réparation, de recyclage, lutter contre l’obsolescence programmée.

- Le PIB baissera forcément…

- Peut-être. Mais en Amérique latine, beaucoup d’études mettent en parallèle PIB avec d’autres indicateurs de bien-être. Elles montrent que lorsque la croissance permet d’avoir un confort et une vie digne, le bien-être augmente. Mais au-delà d’un certain seuil, le bien-être stagne ou baisse. Idem pour l’espérance de vie.

- Vous souhaitez également instaurer un revenu maximum acceptable (RMA).

- Aujourd’hui, les sommes gagnées par certains sont délirantes. Au-delà d’un montant, à définir démocratiquement, les revenus seraient imposés à 100 %. Il faut rompre avec l’illusion qu’il est légitime qu’il y ait des très riches et des très pauvres et que le mode de vie des très riches est un modèle à suivre.

- François Hollande semble très frileux à l’idée de taxer les hauts revenus. Votre projet n’est-il pas utopique ?

- Le plus utopique c’est de rester dans le délire économiciste de croire qu’en mettant l’économie au-dessus des lois de la nature, on arrivera à résoudre le mal-être des populations. Il faudra faire preuve de courage politique avant que ça ne se fasse de manière violente. On est aujourd’hui dans des sociétés insurrectionnelles qui sont déjà en guerre pour l’appropriation des ressources naturelles en Afghanistan, en Irak, en Libye ou au Mali.

Propos recueillis par Eléonore TOURNIER

 


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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 21:42

 

http://www.des-bonnes-nouvelles.org

Vendredi 13 avril 2012

 

 

cafe-reparations-pays-bas.png

 


Aux Pays-Bas, il n’y a pas que les coffee shops, il y a aussi les « cafés des réparations » !

Bon, on n’y sert pas de café ni d’autre boisson, mais il s’agit de lieux où les gens peuvent se rencontrer et être aidés par des bricoleurs bénévoles pour réparer des objets endommagés, par exemple des appareils ménagers et électroniques.

Un système idéal pour ceux qui veulent faire réparer leurs objets mais qui ne sont pas bricoleurs dans l’âme (comme moi, par exemple).

Le premier café des réparations a été fondé en 2010 par Martine POSTMA, qui souhaitait que les gens retrouvent « la culture de la réparation », souvent abandonnée.

Aujourd’hui, l’on compte 20 cafés des réparations aux Pays-Bas, et de plus en plus de bénévoles souhaitent ouvrir le leur, en suivant une tendance qui se manifeste dans toute l’Europe, où les consommateurs souhaitent de plus en plus donner, réparer ou réutiliser leurs objets plutôt que les jeter lorsqu’ils sont en fin de vie ou qu’ils ont perdu leur utilité.

Les cafés des réparations n’ont pas encore passé la frontière française : mais ce que l’on peut dire, c’est que nous les attendons impatiemment !

 

Source : http://www.consoglobe.com/cafe-des-reparations-un-concept-a-democratiser-cg

 

Lire aussi : http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-france-chasse-au-gaspi-et-nouveaux-modes-de-consommation-100878006.html

http://ecoloptimiste.over-blog.com/article-chez-vous-le-point-sur-les-3r-88900890.html

 


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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 17:05

 

Rue89 - Publié le : 04/05/2013 à 13h31

 

 

 

 

Beaucoup de Russes ont équipé leur véhicule d’une « dashcam », une caméra installée devant le pare-brise et dont les images peuvent être utilisées devant les tribunaux, par exemple si un piéton s’est jeté sous leurs roues, espérant obtenir un dédommagement financier après l’accident.

Résultat : des tombereaux de vidéos souvent atroces qui circulent sur YouTube. Cette compilation prend le contre-pied de ce phénomène, avec une série d’heureux événements captés par ces dashcams : vieilles dames qu’on aide à traverser la rue, animaux errants qu’on met à l’abri, inconnus qui aident à désembourber une voiture...

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 16:28

 

 

Le Monde - Blog

 

 
in Share61

Source image : http://typographie.tumblr.com

 

Tout changement social doit concevoir son économie. Et alors que s’ouvre aujourd’hui à Paris le OuiShareFest, premier événement européen entièrement dédié à l’économie collaborative, j’avais envie de donner suite à ce billet et faire le point sur un ensemble de termes qui reviennent souvent dans l’actualité pour qualifier les modèles économiques émergents et à venir qui cherchent à fournir des réponses aux enjeux du siècle.
 

L’économie coopérative

Commençons avec le plus ancien de ces modèles, qui relève de l'économie sociale et solidaire. Les premières coopératives de consommation sont apparues à la fin du XVIIIe siècle afin de promouvoir une économie plus sociale. À l’époque, les consommateurs se regroupaient pour acheter en gros des biens de consommation en donnant à chaque membres le droit d’exercer des droits et des devoirs.

Dans cette économie sociale, des groupements de personnes visent à satisfaire des attentes collectives: des réseaux coopératifs aussi variés que celui des magasins Biocoop, des fournisseurs d’électricité comme Enercoop ou une banque comme le Crédit coopératif (dont la logique reprend celle des coopératives de production) proposent plus que des biens et des services : ils offrent des garanties sur la qualité des produits, les modes de production, le respect de l’être humain et de l’environnement, la garantie d’un prix juste, et au final une autre vision de la société.

En ce sens, la logique n’est pas anticapitaliste, mais a-capita-liste: ces initiatives ne sont pas en opposition au capital, mais dans sa négation, et la personne humaine remplace le capital dans la finalité de l’action collective des hommes.

Pour Jean-François Draperi, spécialiste du mouvement mutualiste et coopératif, ce mode de fonctionnement permet surtout d’assurer la cohérence des sociétés: "L’entreprise d’économie sociale renoue le lien entre les actifs et le capital. Elle réunit en association des personnes volontaires, chacune disposant d’une voix et d’une seule dans la prise de décision indépendamment des différences d’investissement financier. Le bénéfice réalisé n’est pas considéré comme un profit, mais comme un excédent de gestion sur lequel l‘entreprise constitue des réserves impartageables et inaliénables", explique-t-il dans Rendre possible un autre monde.

Dotée maintenant d’un ministère, ce secteur a créé 400 000 emplois nouveaux (davantage que le secteur privé traditionnel) en dix ans et avance actuellement sur la question de ses liens avec l’entrepreneuriat social (sous l’impulsion du Mouves, notamment) pour savoir si une acceptation plus large des statuts de l’ESS et de la gestion des profits peut être entendue (voir le tableau suivant pour saisir les nuances)

 

Tableau extrait du livre Vive la Corévolution !


L’économie positive

 

 

Définie par Maximilien Rouer et Anne Gouyon dans Réparer la planète, la révolution de l'économie positive (publié en 2005), l’économie positive se définit par rapport à l'économie négative (qui dégrade l'environnement et domine actuellement), l'économie neutre ("celle des écologistes des années 70, moins polluante mais qui ne résout en rien les problèmes environnementaux existants" résume M.Rouer dans cet entretien) et la positive, qui se veut réparatrice de l'environnement tout en générant des profits. Comme Maximilien Rouer le précise également dans cet article, cette économie s'applique "à tous les secteurs aussi bien les transports que le bâtiment, l'agriculture, l'énergie ou encore les biens de consommation. Elle désectorise l'environnement. Elle le passe d'une logique sectorielle à une logique mainstream et fait évoluer nos repères scientifiques, technologiques, économiques et financiers. Au point de questionner la vulnérabilité des modèles d'affaires, des produits et des services existants."

Aujourd'hui, le terme a été repris par Jacques Attali, notamment dans le cadre du LH Forum dont la première édition s'est déroulée en septembre 2012 au Havre et qui devrait mettre à l'honneur un rapport sur le sujet dans sa prochaine édition, en septembre 2013.

L’économie circulaire

Voilà une forme économique qui fait également parler d’elle ces temps-ci. Entre les travaux lancés par la fondation Ellen Macarthur, le nouvel institut de l'économie circulaire créé en octobre 2012 à Paris, les travaux de l’Institut Inspire et l’ouverture d’une chaire de recherche intitulée "business as unusual" dédiée au sujet par Euromed Management, les moyens ne sont jamais trop peu nombreux pour faire avancer le concept expliqué de manière claire et succincte dans la vidéo pédagogique suivante :

 

 

Si cela vous intéresse, la Fondation Ellen MacArthur a publié en janvier 2013 une bibliothèque d'études de cas identifiant les entreprises qui ont amorcé une transition vers l'économie circulaire.

L’économie de la fonctionnalité

Liée à l’économie circulaire mais différente tout de même, l’économie de la fonctionnalité repose sur la vente de l’usage d’un produit et des services associés plutôt que sur la vente du produit lui même. Comme le précise à juste titre la page Wikipédia, "c’est la recherche normative de gains environnementaux et/ou sociaux qui distingue l’économie de la fonctionnalité de la servicisation classique".

 

 

 

En France, le club économie de la fonctionnalité suit de près ces sujet, et l’Institut Inspire  travaille actuellement avec la région PACA sur une guide méthodologique (la méthode NOVUS, Nouvelles Opportunités Valorisant l’Usage et le Service) "visant à préparer le territoire à une transition vers une économie plus sobre en ressources naturelles, tout en étant créatrice de plus de valeurs et de nouveaux emplois".

Parmi les pionniers de cette approche, les plus connus sont, en France, Michelin (qui loue des pneus à ses clients professionnels) et, à l'international, Interface (qui propose une offre de location de moquette, pour ses clients professionnels là aussi).

 

L’économie collaborative

 

 

 

Aujourd’hui au coeur du OuiShareFest, demain au centre de la conférence Le Web London, nous sommes en plein boom de l'économie collaborative, cette économie qui valorise l'accès sur la propriété et favorise les échanges pair-à-pair (peer-to-peer, entre personnes).

Plus de 1000 initiatives ont été recensées dans le monde par le site collaborativeconsumption.com et les experts réunis aux OuiShareFest estiment qu'un nouveau monde est en marche tout en étant conscients du besoin d'asseoir les valeurs et l'identité du mouvement: les adeptes de ces nouveaux modes de consommation ne remettent pas forcément en cause le fait de consommer, et ils n'y viennent pas pour les mêmes raisons. Alors qu'il gagne en maturité, le mouvement doit aussi "gagner en visibilité" ainsi que le soulignait ce matin Jean-Baptiste Roger, de la Fonderie, en introduction du festival.

Chose intéressante, l’ère du collaboratif donne une autre perspective au déploiement des logiques coopératives décrites ci-dessus. L’alliance du socle de valeurs formalisées dans l’économie sociale et solidaire avec la souplesse et l’agilité des logiques collaboratives ouvre clairement la voie d’un nouveau paradigme économique et social.

 

L'économie contributive

 

Bernard Stiegler

Bernard Stiegler

 

Le philosophe Bernard Stiegler, qui suit aussi de près les transformations du monde, aime parler pour sa part d'économie contributive et explique en quoi notre prochain modèle du travail sera ancré sur le savoir et non plus sur le modèle consumériste. Un exemple ? "Dans le champ énergétique, le contributif est très très important. Il y a plusieurs types de contributeurs. Les individus, d’abord. Moi, par exemple, j’ai un moulin. Je peux aussi mettre 300 m2 sur mes toits de photovoltaïque. Je peux revendre 3-4 fois ma consommation. Mais je ne le fais pas parce que les conditions de sécurité pour le faire sont telles qu’il faudrait que j’investisse beaucoup d’argent", expliquait-il à Rue89 en février 2013.

Avec une question clef: comment sortir de l'attitude de consommation ? Car le modèle économique actuel est devenu toxique pour les gens et pour l’environnement et nous devons nous orienter dans une "ère du travail contributif, où le contributeur n’est ni simplement un producteur, ni simplement un consommateur".

Et attention, "l’économie coopérative n’est pas contributive mais c’est une nouvelle version, m'a expliqué le philosophe en mars 2013. C’est plus profond car l’économie coopérative ne change pas fondamentalement l’économie industrielle, telle que pensée initialement, elle se développe à côté du modèle industriel". L'économie de la contribution est un modèle industriel coopératif qui n'est donc pas "à part" tout en faisant la promotion du logiciel libre et de tout ce qui procède de la décentralisation et de la mise en réseau décentralisé (dans le champs de l’énergie notamment).

Le hic, c'est que "les politiques n’ont pas de vision industrielle de cette question, et les gens de l’économie sociale et solidaire ont tort de ne pas mettre cela sur le plan industriel" estime le philosophe. Et "si l'économie collaborative fait partie de l’état d’esprit contributif, mais elle ne doit pas trop diaboliser les logiques descendantes et pyramidales" estime-t-il également, en annonçant non pas la fin du travail mais sa renaissance.

L’économie horizontale

Pour Daniel Kaplan, de la FING, il serait préférable de ne pas parler d'économie collaborative à tort et à travers: "les individus qui s’engagent dans ces pratiques (ebay, le car sharing, ...) ne se disent pas qu’ils "collaborent", ils cherchent à réaliser des actions de façon plus rapide, moins coûteuse ou plus satisfaisante. Et l'essentiel de la valeur économique est capté par un intermédiaire" expliquait-il à WithoutModel il y a quelques semaines.

A ses yeux, il s'agit plus d'économie horizontale, alors que la collaboration serait réservée à ceux qui échangent des produit des biens ou des services en dehors de la sphère marchande. Mais bien plus encore, "l'univers du Do it Yourself, des makers et des Fablabs révèle une autre tendance qui peut transformer en profondeur le modèle industriel. Ces émergences annoncent a minima une évolution importante de la conception et du prototypage ; sans doute une transformation du cycle de vie des produits et de sa gestion ; et peut-être, dans certains domaines, un nouveau mode de production et d’assemblage". Ainsi, les processus deviennent plus fluides, comme l'explique d'ailleurs depuis longtemps Joël de Rosnay, notamment dans Surfer la Vie ou Jeremy Rifkin lorsqu'il parle d'économie latérale.

L’économie quaternaire

Pour l'économiste Michèle Debonneuil interrogée début janvier dans cet article de Laure Belot dans Le Monde, nous voyons émerger aujourd'hui des pionniers d'une économie "quaternaire". "Les nouvelles technologies sont pleines de potentialités et le Bon Coin est une illustration embryonnaire de tout ce qu'il va être possible de faire grâce à ces nouveaux échanges sur Internet et sur mobiles. Ces technologies vont permettre de décupler les capacités mentales des hommes comme les technologies de la mécanisation ont permis de décupler leurs capacités physiques" estimait-elle alors.

La limite, selon elle, est le risque de revenir à une économie de troc "qui ferait fi de l'apport réel de l'économie de marché". Aussi les entreprises doivent-elles intégrer ces nouvelles logiques dans leurs façon de faire, en étant plus ouverte aux nouveaux besoins des consommateurs, et entrer dans l'ère de la co-création. Sans oublier qu'"il s'agit, avec les technologies numériques, de passer d'une économie de l'"avoir plus" à une économie de l'"être mieux"" souligne la chercheuse.

 

L’économie open source

 

 

 

 

Autre modèle dont on entend parler de plus en plus, celui inspiré des modèles open source très développé dans les logiciels informatiques. Aujourd'hui nous voyons émerger de l'open hardware (matériel libre) et il est possible de concevoir des voiture open-source, des tracteurs open source, des bateaux open source pour nettoyer les dégâts liés aux marées noires.

Ici, l'idée est de partager le savoir, de l'enrichir, de le compléter, d'en faciliter la reproduction et la progression en jouant sur la créativité de chacun et la transparence. Le mouvement des makers cher à Chris Anderson (et à Joël de Rosnay, qui utilise le terme "doueur") participe aussi de cette dynamique collective ouverte.

Si le sujet vous intéresse, cet article de Mathilde Berchon, publié en octobre 2012 sur Owni offre un panorama utile.

L’économie symbiotique

Définie par Isabelle Delannoy, l'économie symbiotique tend à intègrer l'ensemble des modèles décrits ci-dessus. "L'émergence parallèle et non concertée de ces modèles montre qu’un vrai nouveau souffle irrigue notre époque et avance de façon autonome et forte, rassemblant de plus en plus d’industriels, de territoires, de citoyens et de consommateurs dans un mouvement qui a dépassé les signaux faibles" peut-on lire sur ce site dédié. Leur point commun ? Coupler la rentabilité économique avec la restauration des écosystèmes et la résilience sociale. Ce qu'ils peuvent atteindre ensemble ? Une toute nouvelle voie pour le développement durable, un développement où l’homme ne fait pas "moins pire" mais "bien".

 

L'économie Symbiotique, par Isabelle Delannoy

L'économie Symbiotique

 

Au total, six principes fonctionnant en synergie guident cette économie. Du biomimétisme (ou économie bleue) en faisant appel à l'intelligence des écosystèmes à la parcimonie en passant par une économie plus propre (non polluante),  relocalisée et diversificatrice, l'économie symbiotique fournit une boussole permettant d'évaluer des projets existants, construire des outils d’amélioration et de pilotage de nouveaux projets. "Elle permet aussi de proposer de nouveaux indicateurs de mesure de la restauration écologique, économique et sociale" explique Isabelle Delannoy.

La décroissance

Souvent décriée et critiquée (et trop idéologisée), la décroissance (ou sobriété heureuse, petite déclinaison) est un modèle qui mérite pourtant qu'on l'étudie. Les travaux de Serge Latouche sont très utiles pour bien comprendre leur logique, et le livre Un projet de décroissance – Manifeste pour une dotation Inconditionnelle d’Autonomie publié début 2013 offrira un regard politique sur ce projet de société.

Mais pour bien comprendre les enjeux d'une société décroissante, je vous conseille vivement de lire Tim Jackson: avec de nombreux chiffres à l'appui et un long travail de concertation, il montre dans Prospérité sans croissance comment il est possible aujourd'hui de changer de modèle sans pour autant revenir à une économie de la bougie, oui oui.

En attendant, cette liste reste incomplète et ces modèles se nourrissent les uns les autres. Gardez donc vos antennes en alerte, de nouveaux concepts apparaissent au quotidien en cette période de transition. De quoi nourrir la réflexion et les alternatives d'avenir, non ?

Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter

 

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 16:57

 

 

Le Monde - Blog

 

 

Incroyables comestibles à Saint Nazaire © C. Brulavoine

 

Dans le cadre de leur programme pour "(r)évolutionner l'agriculture", les Colibris ont allié leurs forces aux Incroyables Comestibles, un mouvement citoyen né en Grande-Bretagne qui s'est répandu comme une trainée de poudre dans le monde, avec un principe simple et puissant : planter des légumes partout, s'en occuper collectivement, et autoriser n'importe qui à se servir dans les récoltes, gratuitement.

Samedi 4 mai, partout en France, vous pourrez vous joindre à eux pour planter, au coeur de votre ville, des fruits et légumes à partager, et "transformer nos territoires en immense potager". Regardez leur site pour participer à l'événement et trouver la manifestation la plus proche de vous. (Pour les Parisiens, le rendez-vous est à 11h, devant le Cabaret Sauvage à La Villette). 


Incroyables comestibles à Paris

 

Au cas où vous n'en n'auriez pas encore entendu parler, Colibris est le mouvement ultra-dynamique créé en 2007 sous l'impulsion de Pierre Rabhi, visant à réinventer notre quotidien à coups de campagnes apolitiques, projets visionnaires et initiatives variées soutenant l'agro-écologie, le développement durable et notre épanouissement collectif sur cette planète.

Le Mouvement Colibris tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi:

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !" Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

Nous pouvons tous être des colibris. C'est aujourd'hui la seule manière tangible pour chacun d'entre nous de lutter contre les méfaits de l'agro-industrie et de la mondialisation à tout crin. Le mouvement Colibris propose, pour commencer, quelques principes et actions simples à la portée de tous : manger bio, local et de saison; réhabiliter la souveraineté alimentaire en cultivant son jardin comestible; créer et participer à des circuits courts de distribution; investir dans une Foncière qui facilite l'implantation de nouveaux agriculteurs. 

Tout est dit simplement dans cette petite vidéo:

 

 

 

(R)évolutionnons l'agriculture ! from Mouvement Colibris on Vimeo.

Quelques liens pour agir:

Addendum : Les Incroyables Comestibles sont des micro-mouvements citoyens, nés de l'initiative de chacun. S'il n'en existe pas encore près de chez vous, il ne tient qu'à vous de le créer. La méthode à suivre est .

Et pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, en ce moment même se déroulent en zone parisienne deux évènements corollaires :
Le Festival des utopies concrètes et de l'agriculture urbaine, avec notamment, débat sur le sujet des jardins en ville ce soir à 19h, et ateliers autour de l'apiculture et de la permaculture samedi et dimanche.
Le OuiShare Fest, grand rassemblement européen autour du thème de l'économie collaborative (ouvert au public samedi, au Cabaret Sauvage). Voir le post de ma consoeur Anne-Sophie à ce sujet. 

 Camille Labro

 

 

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 17:14

 

 

Le Monde - Blog

 

 

Une envie soudaine de quitter la grisaille francilienne pour les couleurs de la Provence ? Dépêchez-vous, à l’approche des ponts et viaducs de mai, il ne reste que quelques places dans les trains, et pas davantage dans les voitures. Car celui qui veut voyager sans trop se ruiner pense de moins en moins au TGV, et se tourne vers le covoiturage. A raison. Pour un Paris-Marseille le vendredi 3 mai, la SNCF (ici ou ) proposait, cinq jours avant le départ, des prix variant entre 86€ et 139€. En voiture partagée, à la même date, le prix varie entre 38€ et 55€, sur le site covoiturage.fr. Toujours le 3 mai, un Lille-Nantes en TGV oscillait entre 86,80€ et 125,30€, pour un voyage durant un peu plus de 4 heures. En voiture, il en coûtera entre 30 et 40€ seulement, pour trajet qui ne s’avère pas si long, entre 5 et 6 heures selon les calculateurs d’itinéraires, qui ne tiennent certes pas compte des éventuels encombrements.

Compagnons de route. Pour peu qu’on accepte de partager sa voiture, ou celle d’un automobiliste, et à condition d'accepter le relatif inconfort d'un long voyage en auto, on peut ainsi réduire considérablement ses frais. Le covoiturage séduit non seulement les étudiants et les jeunes, ses cibles initiales, mais aussi les plus âgés. Il n’est plus rare de croiser un automobiliste ou voyageur d’une soixantaine d’année. Deux entreprises, une française et une allemande, qu’on ne peut presque plus qualifier de start-ups, dominent le marché européen. Le site Covoiturage.fr, qui se présente progressivement sous le nom deBlablacar en s’installant dans les pays voisins, vient de fêter ses 3 millions d’adhérents. Carpooling, qui s’appelle encore en Allemagne Mitfahrgelegenheit.de, héritier de l’autostop organisé, en revendique 4,4 millions.

(Essence + péage)/3. La SNCF se devait de réagir. Pour Bruno Marzloff, sociologue et consultant spécialiste des transports, la réponse de la compagnie ferroviaire a pris une double forme. "Le car IDBus et le train Ouigo, récemment lancés, se sont alignés sur le prix du covoiturage", observe le consultant. Le covoiturage n’est plus un mode de transport marginal. Il dicte ses prix. C'est d'ailleurs le marché qui détermine le coût des trajets. "On s'est aperçu que les gens finissaient par se mettre d'accord sur quelque chose comme essence + péage, le tout divisé par trois", explique Frédéric Mazzella, fondateur et PDG de Blablacar. L'entrepreneur voit dans IDBus et Ouigo un hommage involontaire de la compagnie ferroviaire. "Les dirigeants de la SNCF nous ont toujours regardés avec condescendance; ils commencent à se rendre compte de l'importance que prend le covoiturage", dit-il.

Même concurrence en Allemagne. Chez Carpooling, à Munich, Claire Choi, chargée de la communication, a remarqué elle aussi les nouvelles offres de la SNCF. "Les gens cherchent à voyager moins cher ; c’est une évolution des mentalités", observe-t-elle. D’ailleurs, en Allemagne, plusieurs compagnies de bus se sont récemment positionnées sur le marché. Elles proposent, comme Berlilinienbus, un aller Berlin-Munich à 48€, contre 99€ minimum avec la Deutsche Bahn. Carpooling dispose pour sa part de prix entre 25€ et 38€ et n’oublie pas de référencer, sur sa page, les offres des compagnies de bus.

En France, Ouigo et IDBus parviendront-ils à capter cette clientèle qui rechigne à monter dans les chers TGV ? Pour un aller entre Marne-la-Vallée (à 40 minutes de Paris en RER A) et Marseille, toujours le 3 mai, la compagnie low-cost de la SNCF affiche deux trains, à 70€ et 75€. C’est 20 à 50€ de moins que le TGV classique, mais 20€ de plus que la voiture partagée. IDBus ne propose pas de liaison entre Paris et le sud de la France. Mais un Lille-Paris, une ligne TGV considérée comme très chère, s’affiche entre 24 et 27€, contre 36€ minimum en TGV et 15€ en covoiturage. La voiture, transport individuel et partagé, se révèle moins chère que le transport en commun. Qui aurait parié sur un tel renversement?

 
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