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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 16:56

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Vies alternatives (2/6) : Génération déconnectée

|  Par Sophie Dufau

 

 

 

 

Comment trouver d'autres formes de vie commune afin de résister à l'accélération financière et technologique qui nous conduira à la catastrophe écologique et sociale ? pour Mediapart, Philippe Borrel, réalisateur de L'urgence de ralentir (Arte, 2 septembre, 22h40), a sélectionné dans ses rushes une quinzaine d'exemples. Aujourd'hui, l'éducation et la transmission.

Résister à l'accélération financière et technologique qui nous mène vers des catastrophes écologiques et sociales ; trouver d'autres façon de vivre ensemble pour façonner un autre monde : c'est ce qu'interroge le documentaire L'urgence de ralentir (de Philippe Borrel sur une idée de Noël Manère) diffusé le mardi 2 septembre sur Arte, à 22h40.

Un film qui à partir des critiques et réflexions de philosophes, sociologues et économistes tels Edgar Morin, Pierre Dardot, Douglas Rushkoff, Geneviève Azam, Rob Hopkins, Jeremy Rifkin, Alberto Acosta, Bunker Roy, Tim Jackson, etc. sillonne la planète à la recherche de « ces nouveaux rebelles contemporains vivant à contre temps du modèle dominant, ces précurseurs qui redécouvrent un rapport attentif, patient et fertile au temps », explique le réalisateur.

Pour Mediapart, Philippe Borrel a sélectionné plus d'une quinzaine de séquences, non montrées dans le film, qui donnent chair au propos du documentaire. Alternatives radicales ou plus modestes, embryons d'organisation ou système quasi fermé, nous les diffuserons tout au long de la semaine, accompagnées à chaque fois de l'entretien vidéo avec un des intellectuels rencontrés pour le film.

  • 2e volet : Génération déconnectée

Le temps d'un été, à Ithaca, dans l’état de New York, le Youth farm project entend former un groupe d’adolescents et lycéens aux bases de l’agriculture biologique. Ceci sous l'égide d'un agriculteur retraité qui croit aux vertus de la transmission aux jeunes générations.(4min46)


(*Vidéo visible sur Mediapart)

 

En France, dans le sud de l'Ardèche, Sophie Rabhi, fille de Pierrre Rabhi rêvait d’une éducation différente pour ses quatre enfants, une éducation en pleine nature qui ferait la part belle à la créativité et à la collaboration plutôt qu’à l’accumulation de connaissances ou à la compétition. Avec son mari Laurent Bouquet, elle a créé en 1999 La Ferme des enfants, école alternative qui allait ensuite permettre l’éclosion de l’écovillage du Hameau des Buis, habitat partagé pour permettre de créer un lien intergénérationnel.
(9min24)

 

(*Vidéo visible sur Mediapart)

 

Aux Etats-Unis, dans la Silicon Valley, à deux pas des sièges de Google et de Facebook, une école, la Waldorf School, interdit l’usage des ordinateurs ou des portables aux élèves jusqu’à la classe de seconde... Ce système essentiellement basé sur des apprentissages concrets est très prisée des cadres sup. Ils y voient une possibilité de développer chez leurs enfants les capacités d’innovation et d’adaptation à un monde en mutation accélérée. (4min58)

 

(*Vidéo visible sur Mediapart)

 

Entretien avec Caroline Solzt, ancienne directrice de ressources humaines de 43 ans a fondé à Paris Living school, une école privée alternative où l'enseignement s'articule autour du « savoir être ». (4min35)   

 

(*Vidéo visible sur Mediapart)

 

Séquences inédites du film L'urgence de ralentir écrit, filmé et réalisé par Philippe Borrel d'après une idée originale de Noël Mamère.
Montage Marion Chataing et Morgan Le Pivert. Musique originale Piers Faccini. Assistantes réalisateur Ophélie Thomassin et Carmela Uranga. Archive film Notre Dame des luttes réalisé par Jean-François Castell. Directrice de production Marlène Vanthuyne. Assistants de production Gaëlle Cottais et Timothé Fessy.
Une coproduction Cinétévé / Arte France. Pour Cinétévé, producteur délégué Fabienne Servan Schreiber. Producteur exécutif Estelle Mauriac. Pour ARTE France, unité société et culture Martine Saada. Chargée de programmes Alex Szalat.
© Cinétévé - Arte France  -  Médiapart 2014

 

Voici le sommaire de cette série : 31 août, Objecteurs de croissance. 1er septembre, Génération déconnectée. 2 septembre, Tisser des liens pour agir. 3 septembre, Le temps du partage. 4 septembre, Redonner du sens. 5 septembre, Mobilisations militantes.

 

 

 

Lire aussi

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 


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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 13:49

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

Vies alternatives (1/6): objecteurs de croissance

|  Par Sophie Dufau

 

 

Comment trouver d'autres formes de vie commune afin de résister à l'accélération financière et technologique? Pour Mediapart, Philippe Borrel, réalisateur de L'Urgence de ralentir (Arte, 2 septembre, 22h50), a sélectionné dans ses rushes une quinzaine d'exemples. Aujourd'hui, ceux qui refusent la surconsommation.

Résister à l'accélération financière et technologique qui nous mène vers des catastrophes écologiques et sociales ; trouver d'autres façons de vivre ensemble pour façonner un autre monde : c'est ce qu'interroge le documentaire L'Urgence de ralentir (de Philippe Borrel sur une idée de Noël Mamère) diffusé le mardi 2 septembre sur Arte, à 22 h 50.

Un film qui, à partir des critiques et réflexions de philosophes, sociologues et économistes tels Edgar Morin, Pierre Dardot, Douglas Rushkoff, Geneviève Azam, Rob Hopkins, Jeremy Rifkin, Alberto Acosta, Bunker Roy, Tim Jackson, etc., sillonne la planète à la recherche de « ces nouveaux rebelles contemporains vivant à contretemps du modèle dominant, ces précurseurs qui redécouvrent un rapport attentif, patient et fertile au temps », explique le réalisateur.

Pour Mediapart, Philippe Borrel a sélectionné plus d'une quinzaine de séquences, non montrées dans le film, qui donnent chair au propos du documentaire. Alternatives radicales ou plus modestes, embryons d'organisation ou système quasi fermé, nous diffuserons ces expériences tout au long de la semaine, accompagnées à chaque fois de l'entretien vidéo avec un des intellectuels rencontrés pour le film.

  • 1er volet : Objecteurs de croissance

Dans les Appalaches en Caroline du Nord, la Wildroots Community a été fondée par un ancien ingénieur et sa compagne, tous deux la quarantaine passée. En pleine forêt, cette communauté de « survivalistes » accueille ceux et celles qui comme eux veulent réapprendre à vivre en pleine autonomie au cœur de la nature. Complètement coupés de la société de surconsommation américaine. (7min14)


(*vidéo visible sur  mediapart)


À Paris, en mai 2013, au Cabaret Sauvage, se tient la première conférence européenne sur l’économie collaborative (le OuiShare Fest) : à cette occasion, le philosophie Bernard Stiegler appelle à une transition radicale vers une économie collaborative du savoir et du partage. (3min38)


(*vidéo visible sur mediapart)


Entretien avec Paul Ariès, politologue, militant de la décroissance et auteur de Nos rêves ne tiennent pas dans les urnes. Éloge de la démocratie participative (Max Milo Éditions, 2013) : « Pour revenir à la primauté de la culture et de la politique » (5min36)


(*vidéo visible sur mediapart)

 

Séquences inédites du film L'Urgence de ralentir écrit, filmé et réalisé par Philippe Borrel d'après une idée originale de Noël Mamère.
Montage Marion Chataing et Morgan Le Pivert. Musique originale Piers Faccini. Assistantes réalisateur Ophélie Thomassin et Carmela Uranga. Archive film Notre Dame des luttes réalisé par Jean-François Castell. Directrice de production Marlène Vanthuyne. Assistants de production Gaëlle Cottais et Timothé Fessy.
Une coproduction Cinétévé / Arte France. Pour Cinétévé, producteur délégué Fabienne Servan Schreiber. Producteur exécutif Estelle Mauriac. Pour ARTE France, unité société et culture Martine Saada. Chargée de programmes Alex Szalat.
© Cinétévé - Arte France  -  Mediapart 2014

 

Voici le sommaire de cette série : 31 août, Objecteurs de croissance. 1er septembre, Génération déconnectée. 2 septembre, Tisser des liens pour agir. 3 septembre, Le temps du partage. 4 septembre, Redonner du sens. 5 septembre, Mobilisations militantes.

 

 

Source : www.mediapart.fr

 

 

 

 

 


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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 19:25

 

Source : www.agoravox.fr


 

L’autoconsommation : « Enfin une démarche énergétique intelligente »

 

 

 

 

Fallait-il regarder ailleurs que vers la spéculation financière du photovoltaïque pour découvrir son utilité première : l'autoconsommation ? 

JPEG Dans notre alarmant contexte des constantes hausse des tarifs de l'électricité, la solution "d'autoconsommation domestique" représente à la fois à l'échelle du pays comme à l'échelle du foyer, très certainement la solution la plus pertinente, et mérite d'être soutenue, encouragée, au plus haut niveau des politiques de transition énergétique globale. Alors que le coût de des tarifs de l'électricité en France ne cesse d'augmenter, celui de la production de l'électricité photovoltaïque décroît rapidement depuis plusieurs années, tel que confirmé par le SER-SOLER

La raison est que la production in situ d'électricité sera bientôt plus abordable que celle fournie par le réseau.
 
Comment expliquer cela : 
 
La charge des investissements prévus pour rénover le réseau français, s'élève à trois milliards d'euros par an. Une augmentation est donc à prévoir de 3,8% (minimum) par an du tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE). Les investissements sont spécialement nécessaires pour assurer la sécurité des réseaux de la Côté d'Azur et de la Bretagne, particulièrement fragiles et risquant le black out lors des pics de consommation d'hiver. Nous savons que les transports du réseau RTE et ERDF principalement, représentent une partie assez élevée de cette hausse des prix de l'électricité des années à venir. 
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Hélas on ne pouvait se contenter que d'entretenir le réseau sans préparer le déploiement du compteur intelligent Linky (smart metering) qui sera fort coûteux. 
 
La conséquence est l'annulation des tarifs réglementés d'EDF décidée par le Conseil d'Etat  pour les particuliers, entre août 2012 et août 2013, jugeant que la hausse de 2% décidée il y a deux ans par le Ayrault était insuffisante. 
 
Cette décision se traduit par une facture rétroactive pour plus de 28 millions de foyers français !
 
La solution n'est pourtant pas loin, et il appartient également à chaque propriétaire consommateur de regarder dans cette direction, à moins d'être résigné, en bon troupeau de moutons. 
 
Jean-Louis BAL, président du SER, et Arnaud MINE, vice-président du SER et président de SOLER,>déclarent dans un communiqué commun : "L’expérimentation en matière d’autoconsommation que nous recommandons pourrait préparer les acteurs économiques à l’émergence d’un nouveau marché du photovoltaïque, inexistant à ce jour, et que l’on pourrait qualifier de « marché de proximité
 
Afin d'anticiper le développement spontané de l'autoconsommation chez les clients finaux, SER-SOLER recommande de mettre en place un mécanisme de soutien à l'autoconsommation dans le cadre d'une phase expérimentale d'une durée de trois ans, en parallèle des mécanismes de soutien actuellement en vigueur, et sans que cette initiative se substitue à ces derniers.
 
Qu'est-ce que l'autoconsommation ? 
 
C'est une simple installation photovoltaïque, tout juste dimensionnée aux besoins énergétiques de ses consommateurs, raccordée en réinjection directe à l'installation électrique d'un foyer ou d'un bâtiment, pour consommer ainsi directement une électricité gratuite, sans nécessité de stockage ni de revente à EDF. 
 
Ainsi par autoconsommation, on entend la possibilité donnée à tout propriétaire consommateur/producteur d’électricité, de répondre à sa propre consommation, plutôt que de produire et vendre en totalité pour le réseau. L’électricité excédentaire continue d’être injectée sur le réseau local, et cette production pourrait être bientôt valorisée de plusieurs manières.
 
Bientôt encore, une installation photovoltaïque qui répond à cette définition ne devra pas nécessairement être la propriété du consommateur, elle pourra appartenir à un autre acteur lié de manière contractuelle au consommateur. Tout type de producteur/consommateur pourra s’inscrire dans ce cadre, du résidentiel à l’industriel en passant par le tertiaire.
 
Tout type d’installation photovoltaïque est concernée, qu'elle soit intégrée aux bâtiments, sous forme de centrale au sol ou installée en surimposition. L’élément central de la définition est le lien fort entre le dimensionnement du système photovoltaïque et le besoin électrique du consommateur.
 
La recherche de l’autonomie même partielle doit représenter la logique de l’autoconsommation, et permettre au consommateur de sortir de celle de la surenchère financière photovoltaïque au profit de la spéculation. La revente à EDF associée au crédit d'impôt encore en vigueur en 2013, ont contribué à rendre le photovoltaïque hors de prix durant trop longtemps, et à le détourner de son objectif et rôle naturel : fournir de l'énergie gratuite par des moyens simples et abordables pour tous. 
 
La logique permet de comprendre aisément qu'en produisant sa propre électricité durant les heures d'ensoleillement, on économise déjà jusqu'à 2700 heures (dans le Sud de la France) de facture d'électricité. Quelques changements d'habitudes et le tour est joué, pour alimenter durant les heures productives bien des appareils électroménagers, voir même son eau chaude sanitaire. 
 
Il va sans dire que cela ramène à un investissement nettement inférieur et bien plus rapidement amorti que l'installation en but de revendre sa production sous contrat avec EDF. Le besoin en électricité d'un foyer durant les heures d'ensoleillement ne nécessite qu'une très faible surface de modules photovoltaïque en sur-imposition, sans nécessité de dé-tuiler pour l'intégrer au bâti (comme pour la revente) qui généralement peuvent poser des soucis d'étanchéité.
 
Bien sur, les idées reçues habituelles sur le photovoltaïque ont la peau dure, telles que "Le rendement est mauvais". Effectivement, les cellules ont actuellement un rendement de 22%, soit un module autour de 19%. Ce n’est certes pas beaucoup par rapport à 100%. Mais est-ce vraiment un problème ? On semble oublier un peu vite que la source primaire (le Soleil pour ceux qui ne suivent pas !) ne nécessite aucun transport, aucun raffinage, est inépuisable, sans danger, sans pollution, sans déchet, sans bruit, disponible partout sans guerre, équitable. La question du rendement est donc à mettre en perspective avec tous les avantages que l’on vient aisément de citer. 
 
- Le photovoltaïque augmenterait le déficit de notre balance commerciale, tous les panneaux étant fabriqués en Chine : C’est vrai ! Tout comme l’achat des ordinateurs, des iPhone, … Mais petite différence avec les autres produits, l’énergie produite est bien utilisée en France et évite donc l’achat de matière première à l’étranger ! Par ailleurs, pourquoi n’en fabriquerions-nous pas ? Comment se fait-il que notre seul fabricant (Photowatt) ait été poussé à la faillite ! 
 
- Les modules ne seraient pas recyclables : Pourquoi ne le seraient-ils pas ? C’est du verre et de l’aluminium à 95%. La filière de recyclage existe déjà, par exemple http://www.pvcycle.org&nbsp ;
 
- La fabrication des modules serait polluante : On utilise le même silicium que celui qui équipe tous les ordinateurs, pourquoi jeter l’anathème sur le PV ? Par ailleurs, le recyclage du PV est beaucoup plus simple que celui d’un ordinateur. En plus, il serait également intéressant de voir la pollution engendrée par la construction d’une centrale électrique quelle que soit son combustible. 
 
- Ce ne serait pas rentable financièrement : A court terme, c’est certainement vrai. Mais à moyen et long terme, sachant que le coût d’une installation photovoltaïque ne fait que baisser d’années en années, que la parité réseau est déjà pratiquement atteinte dans certains pays, que par ailleurs les coûts des autres énergies fossiles ne peuvent qu’augmenter (raréfaction des matières premières, entretien du matériel de plus en plus coûteux, règles de sécurité de plus en plus strictes, …), il ne fait aucun doute que l’énergie photovoltaïque deviendra une énergie bon marché dans très peu de temps. Lisez par exemple : http://www.photovoltaique.info/Pari... ;
 
En conclusion, le consommateur 100% responsable de ses propres choix, doit prendre en main son destin énergétique sans se laisser berner par les vampires commerciaux et financiers, ni par les faibles du gouvernement. Nous ne sommes pas des moutons destinés à être tondus au profit des grands lobbys énergétiques. 
 
L'autoconsommation existe et fait déjà ses preuves au sein de milliers de foyers qui n'ont attendu personne. Ce n’est pas non plus la solution à tous les problèmes. C’est une technologie parfaitement au point et qui va encore se perfectionner si on veut bien lui en donner les moyens. Son principal avantage est qu’elle est accessible à tout le monde, où qu’il se trouve sur la planète et pour un coût qui ne cesse de diminuer. C’est cet avantage fondamental qui fait peur à certains grands groupes (et gouvernements) et qui vaut au photovoltaïque cette vaste campagne de dénigrement et de désinformations.

 

Source : www.agoravox.fr

 

 

 

 

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 17:02

 

Source : www.lemonde.fr

 

Lantern, le logiciel qui veut éradiquer la censure d'Internet

Le Monde.fr | 21.08.2014 à 18h29 • Mis à jour le 21.08.2014 à 18h42 | Par Martin Untersinger

 
 
Le logiciel Lantern promet de contourner la censure et d'être impossible à bloquer

Si vous vous trouviez en Chine, vous ne pourriez pas lire cet article. LeMonde.fr est en effet bloqué par la censure chinoise et sans outils techniques spécifiques, impossible d'y accéder.

C'est ce type de blocage que Lantern veut rendre obsolète. Ce petit logiciel, lancé sur un ordinateur situé dans un pays qui ne s'adonne pas à la censure, sert de relais aux internautes censurés pour accéder aux sites bloqués dans leurs pays.

Il existe déjà des solutions pour contourner la censure mais « elles ont toutes eu beaucoup de difficultés à rester constamment disponibles et non bloquées », explique au Monde le créateur de Lantern, Adam Fisk.

 

 

Cet Américain travaille sur ce projet depuis l'été 2010. Il en a eu l'idée alors qu'il travaillait comme développeur pour LimeWire, une entreprise qui commercialise un logiciel permettant le téléchargement en pair-à-pair, c'est-à-dire en utilisant un réseau reliant les utilisateurs entre eux, sans point central :

« J'ai commencé à réaliser que l'achitecture du logiciel sur laquelle on travaillait pouvait être une solution à  la censure, qui commençait alors à devenir un vrai problème. »

Une architecture décentralisée

Lantern a hérité de cette architecture décentralisée, qui complique passablement le travail des censeurs. Il n'y a pas de serveur central coordonnant l'ensemble du réseau, seulement de multiples relais qui se coordonnent les uns avec les autres sur le modèle du pair-à-pair. Les censeurs peuvent donc bloquer individuellement l'accès à un relais Lantern (dans ce cas, l'internaute censuré n'a qu'à changer de relais), mais il ne leur est pas possible de repérer tous les relais et de les bloquer d'un seul coup.

Un réseau impossible à bloquer dans sa totalité

C'est d'autant plus difficile que Lantern utilise une astuce : le logiciel déguise une connexion vers un site interdit en connexion vers un site autorisé, rendant la détection du contournement de la censure encore plus délicate.

De fait, Lantern échappe assez bien aux tentatives de blocage. En décembre 2013, la Chine a réussi à reconnaître des points communs dans toutes les connections à Lantern issue de son territoire et à bloquer le logiciel. Une faille qui a été rapidement corrigée et aujourd'hui, la Chine fait partie des pays où Lantern est le plus populaire – avec l'Iran – même si de l'aveu de son fondateur, « ils continuent et vont continuer à essayer de nous trouver des faiblesses pour nous bloquer ».

L'accès, pas l'anonymat

L'architecture robuste et décentralisée distingue Lantern d'autres solutions qui existent déjà pour accéder à des sites bloqués, comme les VPN. En revanche, cette structure rapproche Lantern du fameux logiciel Tor. Mais les deux n'ont pas exactement les mêmes fonctionnalités ni les mêmes buts, explique M. Fisk :

« Lantern se concentre sur l'accès, tandis que Tor est axé sur l'anonymat. Si vous avez besoin d'être anonyme, pour quelque raison que ce soit, il vaut mieux utiliser Tor. Mais en ne s'occupant pas de l'anonymat, Lantern peut mettre davantage d'énergie à rester non bloqué dans le monde entier, ce qui est en-soi un défi important. »

Lantern s'appuie en outre sur un « réseau de confiance » : pour utiliser Lantern, l'internaute se situant dans un pays censuré doit demander à un internaute membre du réseau de lui servir de relais. Le logiciel ne met pas automatiquement en relation les deux utilisateurs. Lorsque ce relai n'a pas accès au site désiré, l'internaute censuré est redirigé vers d'autres membres du réseau, selon le principe du pair-à-pair.

C'est pour cela que M. Fisk recommande à tous d'installer Lantern et de le lancer, même si on ne connaît personne dans les pays où s'exerce la censure : la résistance et l'invisibilité du réseau s'en trouvent renforcées. A ce jour, 25 000 utilisateurs ont installé Lantern.

 Martin Untersinger
Journaliste au Monde

 

 

Source : www.lemonde.fr

 

 


 

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 11:45

 

Source : arte.tv

 

 

"L'urgence de ralentir" sur Arte le 2 septembre



Comment résister à l'accélération financière et technologique qui nous mène vers des catastrophes écologiques et sociales, 
comment trouver d'autres façons de vivre ensemble pour façonner un autre monde, 

c'est ce qu'interroge Philippe Borrel dans son nouveau documentaire "L'urgence de ralentirdiffusé le 2 septembresur Arteà 22h40


À partir des réflexions de philosophes, sociologues et économistes tel Edgar Morin,Hervé Kempf, Pierre Dardot, Douglas Rushkoff, Geneviève Azam, Pierre Rabhi, Rob Hopkins, Hartmut Rosa, Jeremy Rifkin, Lionel Astruc, Alberto Acosta, Bunker Roy et Tim Jackson, ce film sillonne la planète à la rencontre des nouveaux rebelles contemporains qui ont choisi de vivre à contre temps du modèle néolibéral, de ces précurseurs qui redécouvrent un rapport attentif, patient et fertile au temps.
Par le réalisateur d' "Un monde sans fous ?" et d' "Un monde sans humains ?"
Sur une idée originale de Noël Mamère
Musique originale de Piers Faccini
Produit par Fabienne Servan Schreiber et Estelle Mauriac /Cinétévé
Durée 1h24mn

Et du 31 août au 5 septembrediffusion en 6 épisodes de 13 séquences inédites et de 7 entretiens bonus (2h07mn au total) 
avec Bernard Stiegler, Roland Gori, Hélène Tordjman, Paul Ariès, Sophie Rabhi, Laurent Bouquet, Caroline Sost, Cyril Dion, et Patrick Viveret 
sur Médiapart, et BastaMag 
en accès libre

 

Synopsis : Nous sommes entrés dans l’ère de l’accélération globalisée. Vitesse et court terme sont devenues la norme de la société. Mis sous tension par l’accélération financière et technologique, nous tentons encore de suivre un rythme qui nous mène pourtant vers des catastrophes écologiques, économiques et sociales annoncées. Mais certains d’entre nous ont décidé de ne pas céder à l'injonction d'’immédiateté, en expérimentant - individuellement ou collectivement - des alternatives locales et concrètes, afin de « bien vivre ». Chaque jour partout dans le monde, en Europe, en Amérique Latine, aux États-Unis ou en même en Inde, ils travaillent à redonner du sens au temps. À la marge du paradigme dominant ils contribuent peut-être déjà au nouveau monde de demain.

 

Source : arte.tv

 

Comment, dans un monde où l’accélération s’impose en règle, des initiatives émergent pour redonner sens au temps et inventer de nouveaux modèles pérennes.

 

"Course suicidaire et inconsciente", selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre au diktat de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.

Reprendre le contrôle

Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.

 

 

Source : arte.tv

 

 


 


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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 18:01

 

Source : alternatives.blog.lemonde.fr

 

 

Le formidable essor des sites de récup’ et de réparation

 

 

 
in Share139
Photo: Gregg Segal, qui avec son projet "7 Days of Garbage" entend sensibiliser aux quantités de déchets générées chaque semaine par les foyers américains

Photo : Gregg Segal. Son projet "7 Days of Garbage" entend sensibiliser aux quantités de déchets générées chaque semaine par les foyers américains (cf. cet article de Slate US)

C'est un fait. Aujourd'hui, on ne jette plus, on répare. De nombreuses initiatives tendent à lutter contre la profusion de déchets en limitant l'obsolescence programmée de nos appareils ménagers. Voilà une sélection de quelques références indispensables pour vous y retrouver.

 

Le mouvement Zero Waste France

Lancé en février 2014, l'association Zero Waste France entend prouver qu'"un autre modèle que la société du tout jetable est possible". Si 2500 citoyens et 300 organisations et élus ont déjà signé l'appel du mouvement, l'association (ex-CNIID) développe un programme de territoires zéro déchet et travaille à la publication d'un manifeste (en novembre 2014). De quoi passer le message à votre commune et de commencer à agir en vous prenant aussi en main de votre côté.

Les documentaires

Photo: ARTE France, Prêt à jeter

Photo: ARTE France, Prêt à jeter

Plusieurs documentaires participent à la sensibilisation et à la prise de conscience sur la question de l'obsolescence programmée. A commencer par le film de la réalisatrice Cosima Dannoritzer, Prêt à jeter, qui a connu un grand succès lors de sa diffusion, en 2011. Dans un second documentaire diffusé en juin 2014, la réalisatrice part sur le chemin de la pollution électronique pour dévoiler une chaîne de responsabilités et de complicités complexes.

Pour comprendre l'ampleur de la pollution générée par nos déchets, guettez aussi la sortie du documentaire du photographe américain Chris Jordan, Midway. Comme le montre la bande annonce suivante, nos déchets menacent même la vie d'albatros vivant dans les contrées les plus reculées.

 

 

Cela n'est pas sans rappeler, d'ailleurs, la problématique du 7ème continent de plastique dont l'évolution est maintenant suivie par des expéditions dédiées...

Les événements

La sensibilisation au recyclage n'a rien de nouveau. Si les campagnes de l'ADEME ou la Tournée des Déééglingués attirent l'attention sur la collecte et le recyclage des appareils électriques et électroniques usagés, de nouveaux événements se créent maintenant pour célébrer et faciliter la réparation. A Nantes, les 31 mai et 1er juin 2014, le Festival D (comme DIY, Débrouille, détournement, découverte, etc.) a mis en avant, le temps d'un wee-kend, "les nouveaux bricoleurs". Les Open Bidouille Camp et les Makers Faires sont aussi des espaces de partage autour de pratiques de bricolage, de récup' et de création.

Les Repair Cafés se multiplient également dans le monde entier. L'idée, simple, consiste à organiser des moments ouverts à tous durant lesquels experts, outils et matériel sont disponibles pour faire toutes les réparations possibles et imaginables : vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. "On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier", indique le site en ajoutant qu'"il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café : qui n’a rien à réparer prend un café ou un thé, ou aide à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage".

Les plateformes Internet

Plusieurs initiatives ont vu le jour ces derniers mois pour faciliter l'accès à la réparation. Dans une approche pensée pour créer de l'emploi et revaloriser ce métier, Répar'Tout forme des réparateurs spécialisés dans la réparation de téléphones, tablettes, ordinateurs, imprimantes, petit-électroménager, etc. Samantha Pastour, sa fondatrice, ne manque pas d'idées pour promouvoir la réparation : organisation de points de réparation Répar'Tout sur le modèle de La Ruche qui dit Oui, sensibilisation en entreprise. Même les plus novices peuvent se former en 9 mois (dont 2 mois de stage). "La réparation électronique implique beaucoup d’agilité, de minutie, de patience, et surtout de passion. Nous avons des candidats venant de différents horizons et qui partagent tous une vraie passion pour la réparation", témoigne Samantha Pastour dont le rêve serait d'ouvrir une "école 42" (l’école gratuite pour apprendre à coder ouverte par Xavier Niel) de la réparation.

D'autres plateformes ont vu le jour ces derniers temps pour faciliter le recours à des dépanneurs, comme oureparer.com ou Mesdépanneurs.comFrançois Penin, co-fondateur d'oureparer.com, explique son désir de se spécialiser dans la mise en avant des professionnels de la réparation de proximité (réparateurs, associations, marques). Objectifs ? Simplifier l’accès et de sensibiliser le grand public à la réparation en France, dynamiser la vie de quartier en favorisant les circuits courts et l’emploi local, limiter les impacts environnementaux et promouvoir la formation à ces métiers.

Le site Sosav.fr propose pour sa part tout ce dont vous avez besoin pour réparer par vous-même vos appareils : environ 500 guides de réparation gratuits y sont disponibles sous forme de romans photo, ainsi qu'une boutique en ligne qui propose outils et pièces détachées. Un forum permet également de poser des questions à des techniciens en cas de besoin, comme le propose depuis longtemps aussi le site CommentRéparer.com, qui met en ligne de nombreux guides pratiques et une boutique d'outillage.

Autre option, pour la récup cette fois-ci : le site Co-Recyclage qui se compare à un "bon coin du gratuit" sur lequel on peut récupérer ou donner des objets gratuitement. Proche en ce sens du réseau FreeCycle qui fonctionne sur un système de listes de diffusion localisées, cela permet de trouver ce dont on a besoin en bénéficiant de ce dont d'autres souhaitent se débarrasser. Le site Repair-market.com est aussi un site gratuit pour mettre en relation les personnes qui souhaitent se débarrasser d’objets ou appareils et ceux qui recherchent une pièce, un appareil à réparer, s’équiper pas cher. Pour sa fondatrice,"l’idée est, par exemple, qu’avec deux cafetières identiques hors d’usage, on puisse en remettre une des deux en état. Jeter ne doit pas être un geste systématique !"

Signe que le secteur se structure, l'association RCube vient de voir le jour afin de "fédérer des acteurs professionnels (associations, entreprises, indépendants…) actifs dans la réduction du gaspillage et des déchets, par la sensibilisation, la récupération, la réutilisation, le réemploi, la réparation, la valorisation et la vente d’occasion des équipements, des ressources et/ou de la matière".

Et pour ceux qui souhaitent aller plus loin et monter des projets en lien avec le futur des déchets, la plateforme collaborative Future of Waste (FoW) est une mine d'informations qui valorise et met en lien des projets innovants et des solutions intelligentes qui montrent que les déchets peuvent devenir de nouvelles ressources.

Bref, de quoi prouver que le secteur ne manque pas de ressources et de créativité, n'est-il pas ?

Anne-Sophie Novel / @SoAnn sur twitter

 

 

 

Source : alternatives.blog.lemonde.fr

 

 

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 14:14

 

Source : dcroissance.blog4ever.com

 

 

Site d'achat/troc de fruits et légumes, plantes, graines...Partage/Prêt de jardins...

 

Trouvez, vendez et échangez des produits du jardin


 

lePotiron.fr est le premier site Internet destiné à mettre en relation les particuliers et petits producteurs qui veulent échanger, vendre ou donner leur surplus de production de leur jardin ou ferme avec les personnes qui cherchent à s'approvisionner localement.Ou comment faire des économies, bien manger et rencontrer des gens sympas.



C'est une réponse adaptée aux nouvelles tendances alimentaires françaises

  •  
    • les français sont de plus en plus nombreux à cultiver leurs propres fruits et légumes, dans un soucis de qualité et d'économie: 51% des français désireraient en faire de même en 2010 selon une étude Lightspeed Research. Or la surproduction est fréquente dans les jardins, et il n'existe pas encore de débouchés pratiques pour celle-ci, autre que le don aux proches et la congélation.
    • la tendance du manger local s'accentue pour des raisons écologiques, économiques, gastronomiques et militantes, et s'appuie sur des circuits court de distribution. Mais ces circuits restent peu fédérateurs et prennent la forme de sites marchands avec abonnements très impliquants. ex : Fermier d'à coté ou Régionéo.
    • les producteurs cherchent de leur côté à développer leur distribution en directe.
    • Dans un contexte d'économique en crise et de prise de conscience écologique généralisée, lePotiron.fr est une bonne solution pour valoriser la production locale. En s'approvisionnant localement et en échangeant ses surplus de production du jardin, on évite le gaspillage, on stimule l'économie locale et on crée du lien humain.

 

www.lepotiron.fr

 

Troc Fruits & Légumes :Le forum ou les fruits et légumes de votre jardin s'échangent ! Pour une vie moins chère !

http://trocfruitsetlegumes.positifforum.com/

 

 

 

TROCALIMENTAIRE : L’avantage du troc de nourriture est profitable aux régions dites rurales car l’accès aux jardins et aux parcelles de terre y est plus facile mais bon nombre de jardins fleurissent aussi dans nos villes. (malgré l’avis souvent défavorable des maires qui y préférent des pôles économiquse générateurs de taxe professionnel)

Des produits de qualités, car les jardiniers petits ou grands ont bien plus souvent le respect pour la production que les producteurs européens et mondiaux car ils cultivent les produits qu’ils veulent trouver dans leurs assiettes, des produits de qualité, ce sont en général des produits ‘BIO’.
Ce mot est mis entre guillemets car il est devenu un terme générique de plus en plus galvaudé. Beaucoup de produits dit bio en n’ont que le nom.

D’autre part, il faut savoir que  le plus grand nombre de produits que nous trouvons dans nos assietes sont issus de culture intensive,  non respectueuse de l’environnement et des personnes qui s’en nourrissent.
99% des petits jardiniers proscrivent les engrais et autres pesticides, ils ont le respect de l’environnement.

Le troc alimentaire est peut être une nouvelle façon de percevoir l’avenir, n’en déplaise aux agences de notations et aux trust agroalimentaire.

 

 

http://www.trocalimentaire.com/ 


http://www.trocalimentaire.com/category/troc-fruits-legumes/

 


JARDI-TROC.com : échange de fruits, légumes & herbes aromatiques pour une consommation locale et abordable
https://www.facebook.com/pages/Jardi-Troc/122424841121246
(*note perso de "democratie reelle Nimes", testé le 05/08/14, ce lien ne semble plus fonctionner)
telecomptoir.com : si vous désirez proposer des légumes, fruits ou fleurs
Votre potager donne trop ; que faire des fruits ou légumes dont vous n’avez pas besoin ? Votre jardin produit des fleurs en excédent ?

http://www.telecomptoir.com/potagers-surplus-jardins.php

 

 

Jardi-Troc : est un service gratuit pour les particuliers désireux d'échanger leur production jardinière. Il fonctionne comme un service d'annonces classiques.

Vous déposez une annonce décrivant les fruits, légumes ou herbes aromatiques dont vous disposez en excès et ceux que vous souhaitez en retour et vous n'avez plus qu'à attendre la réponse d'un voisin jardinier !

Si vous n'avez pas de potager, entrez votre code postal et recherchez les produits locaux disponibles près de chez vous. La solution idéale pour manger fruits et légumes frais à petits prix !Avec Jardi-Troc, accédez à une consommation locale et abordable ! 

Vous recherchez un légume particulier, postez une annonce dans la section "Je Recherche" , un jardinier répondra sans doute à votre demande .

http://jardi-troc.kazeo.com/comment-ca-marche/jardi-troc-comment-ca-marche,a1890599.html
(*note perso de "democratie reelle Nimes", testé le 05/08/14, ce lien ne semble plus fonctionner)
Plantercheznous.com est un site d annonces de partage de jardins jardins à prêter et de personne en recherche d un potager à entretenir. Basé sur la convivialité et le partage des récoltes, le site propose des offres de parcelles et des annonce de jardiniers.
Mettre en relation des personnes qui ont un jardin et qui rêvent d'avoir un potager mais qui n'ont pas le temps de s'en occuper, avec des personnes qui ont la passion du jardinage mais qui n’ont pas de jardin ou de parcelle à cultiver : voici le concept de Savez vous planter chez nous ? ...
http://www.plantezcheznous.com/
  Jardins Potagers à Louer : N'hesitez pas si vous avez un bout de terrain inutilisé à le proposer à la location.Parlez-en autour de vous pour aider ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un jardin potager...
 

troc-aux-plantes.com : vous indique les dates des bourses aux plantes et troc de végétaux présent en France

Ces manifestations sur le thème du jardin et des plantes
permettent à toutes personnes d'échanger ses végétaux.

N'hésitez pas à participer à ces formidables rencontres
riches de partages et d'échanges entre jardinier en herbe
et passionné botaniste, et ce, même si vous n'avez
dans votre jardin que les plantes les plus banales à faire partager.

 

 

http://www.troc-aux-plantes.com/index.php?page=troc-aux-plantes

 

 

  Echange de graines et plantes
Aujourd'hui nous avons sur notre site, 8842 listes d'échanges de végétaux, pour vous permettre d'échanger gratuitement
vos graines, plantes et boutures.  

Que vous soyez un jardinier passionné ou aimiez simplement égayer votre jardin avec quelques fleurs; vous devriez trouver sur notre site une plante qui fera votre bonheur ! (Echange de fleurs, fruits, légumes, arbustes, buisson...)

 

Troc de graines entre facebookiens
https://www.facebook.com/groups/199767016728283/
(*note perso de "democratie reelle Nimes", testé le 05/08/14, ce lien ne semble plus fonctionner)

 
 
 Choux-fleurs et Pissenlits  : "Notre association a pour but d'organiser des commandes groupées chez des petits producteurs locaux, pour éliminer tout intermédiaire, et également éviter le coût économique et écologique des transports longues distances. Cela permet de développer une connaissance des produits et des modes de productions, et un rapprochement producteurs/consommateurs."

Les Jardins de Cocagne sont des jardins maraîchers biologiques
à vocation d'insertion sociale et professionnelle.
A travers la production et la distribution de légumes biologiques, sous forme de paniers hebdomadaires, à des adhérents-consommateurs, ces Jardins permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel.

http://www.reseaucocagne.asso.fr/

 

Trocs Paniers

Les amapiens abonnés à la saison, peuvent échanger leurs paniers et ou leurs pains en écrivant par mail à une liste de diffusion.

Les intermittents du panier, inscrits à cette liste, reçoivent les propositions des trocs de paniers de légumes, de pains et de fromages.

 

http://www.amapdupotager.fr/association/fonctionnement/troc-paniers

 

 

Les AMAP - Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne - sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie.

Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.

http://www.reseau-amap.org/recherche-amap.php

Comment tous se nourrir...sans piller

 

 

 

Le "troc" les légumes et des fleurs.....

 

 

 

 

Nourrir sa famille avec son propre potager.

La recommandation habituelle est de réserver une surface de 200 à 250 mètres carrés pour nourrir une famille de 4 à 5 personnes (donc environ 50 mètres carrés par personne)

 

http://www.la-consoude-au-jardin.fr/quelle-surface-pour-un-potager.html

http://www.autarcies.com/index.php/3-lalimentation-le-jardin

http://dcroissance.blog4ever.com/blog/articles-cat-443006-529172-autonomie_alimentaire.html

 

 

Calculez la surface nécessaire pour vos besoins ici

http://www.autarcies.com/index.php/1-la-terre-et-la-pierre/surface-n%C3%A9cessaire

 

 

Autonomie Alimentaire : Il est possible de parvenir à réaliser entre 30 et 50 % de l'alimentation de base sur une période de 8 mois. Le plus difficile sera d'arriver à produire ce même pourcentage sur une période de 12 mois.... Il faudra apprendre à cultiver des précoces ou des plantes tardives avec et sans serres, à faire des conserves, des confitures, des produits séchès , des graines germées et autres..

 http://dcroissance.blog4ever.com/blog/lire-article-443006-2142309

autonomie_alimentaire.html#.TuuE_ZLKXIs.facebook

 

 

 

Choix et besoins alimentaires : comment définir les objectifs de votre potager et de votre verger.

http://www.autarcies.com/index.php/3-lalimentation-le-jardin/choix-alimentaires

 

 

Permaculture : Le jardin d'Emilia Hazelip

 

 

 

 

Source : dcroissance.blog4ever.com

 


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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 12:27

 

Source : www.inndesign.fr

 

 

 

Trouver l’abondance dans la rareté et convertir l’adversité en opportunité – Retrouvons nos racines Jugaad !

Trouver l’abondance dans la rareté et convertir l’adversité en opportunité – Retrouvons nos racines Jugaad !

 

 

Navi Radjou portrait_small Interview de Navi Radjou, co-auteur de L’innovation Jugaad : Redevenons Ingénieux, consultant en innovation & leadership, basé dans la Silicon Valley, membre du World Economic Forum

Interview extrêmement riche en 2 parties, ponctuée d’extraits du livre !

Les Chinois l’appellent « Zizhu chuangxin », les Kenyans : « Jua kali », les Brésiliens : « Jeitinho ». Quoi ? Le Jugaad (mot hindi devenu populaire dans le milieu de l‘innovation), soit: l’art d’innover plus vite, mieux et moins cher. Bref, faire plus avec moins. Une maxime devenue nécessité, dans un monde marqué par la rareté, l’instabilité, la vitesse et l’imprévisibilité. Et ce, non pas simplement dans les pays « émergents », mais partout, à l’heure de contraintes accrues sur le plan socio-économique et écologique.

Pour comprendre ce phénomène, voici une rencontre -frugale (skype) !- avec Navi Radjou, spécialiste -et témoin de la première heure- des innovations jugaad, après des années d’investigation de terrain, au contact d’une centaine d’entreprises, petites et grandes, en Inde, Chine, Philippines, Argentine, Brésil, Mexique, Kenya… aux Etats-Unis et en France ! Car nous le verrons le mouvement est aussi en marche chez nous !

Premier volet d’un échange passionnant :

Peut-on parler d’une nouvelle ingénierie, « frugale », avec l’innovation jugaad ?

Le jugaad n’est ni un processus, ni un outil, ni une méthode scientifique : c‘est un état d‘esprit. Il est plus proche d’un art et d’une culture fluide que d’une science exacte et rigoureuse.

Un vendeur de café "ambulant" en Inde qui utilise une cocotte-minute pour faire de l'expresso - photo www.the-nri.com

Un vendeur de café “ambulant” en Inde qui utilise une cocotte-minute pour faire de l’expresso – photo www.the-nri.com

Le cœur de cette approche est l’ingéniosité. Nous naissons tous avec ! Il faut retrouver cet attribut de notre enfance*. Ce caractère « ingénu », innocent et pur d’esprit, vient à manquer aujourd’hui alors que c’est un des fondements même de l’innovation : on ne peut innover avec des a priori ! Le jugaad est un esprit bricoleur, bien plus qu’ingénieur (voir La Pensée Sauvage de C. Lévi-Strauss sur la distinction ingénieur/bricoleur). Le jugaad est l’ingéniosité du bricoleur, qui utilise les ressources existantes et convertit les contraintes en opportunités. La frugalité n’est, en quelque sorte, qu’un « by-product » du jugaad : l’innovation est frugale par défaut ! Dans des conditions extrêmes, il faut improviser avec ce dont on dispose. C’est finalement renouer avec l’esprit entrepreneurial qui régnait en Europe lors de la révolution industrielle menée par des entrepreneurs visionnaires.

Le jugaad est l’ingéniosité du bricoleur

Le frigo 100% en argile (le MittiCool) conçu par Mansukh Prapati - photo asiasociety.org

Le frigo 100% en argile (le MittiCool) conçu par Mansukh Prapati – photo asiasociety.org

C’est penser et agir de manière flexible, à la façon MacGyver, incarnation du « Yankee ingenuity » et du “Do It Yourself” ! En France, on parlerait de « système D », de « débrouillardise »…

Cette agilité d’esprit, créative et résiliente, capable de se sortir du « pétrin », est commune à tous. L’esprit du jugaad est loin d’être une chose purement indienne, il est universel ! Rappelons qu’en France, à la Belle Epoque, beaucoup d’entrepreneurs étaient dotés de cet esprit jugaad. De nombreuses entreprises du CAC 40 comme L’Oréal sont nées durant cette époque qui était l’âge d’or de l’innovation « ingénieuse » en France (avant que l’innovation devienne « structurée » et s’industrialise après la seconde guerre mondiale).

L’esprit du jugaad est loin d’être une chose purement indienne, il est universel !

*Extrait du livre : Les très jeunes enfants sont particulièrement doués pour réfléchir de manière « divergente », c’est-à-dire capables de combiner des concepts de différents domaines apparemment sans relation, et de proposer des solutions vraiment originales.

Voir cette vidéo de Ken Robinson sur la créativité des enfants et son écosystème bien souvent défavorable…

En quoi la simplicité prônée dans le jugaad se différencie-t-elle du low-cost ?

Le low-cost, c’est « faire moins avec moins », alors que le jugaad c’est « faire plus avec moins », c’est-à-dire créer une valeur bien supérieure avec les mêmes moyens ! Il s’agit d’une simplicité « créative ». Le cas de Renault est intéressant sur ce point. Pour la Logan, L. Schweitzer a rédigé un cahier des charges en 3 mots : « moderne, fiable, abordable». Tout le reste était négociable. Il ne s’agissait pas de fournir des prestations réduites, une version édulcorée, voire dépouillée, de produits existants pensés pour le « haut de gamme », mais de penser une voiture accessible à tous, tout en étant séduisante et pratique, sans compromettre la sécurité. Ce défi créatif a été extrêmement fécond pour Renault (la Logan est un grand succès, international) ! L’expérience est aujourd’hui approfondie en Inde où, par exemple, de nouveaux systèmes de ventilation efficaces et peu coûteux sont développés par les concepteurs indiens. En France, les ingénieurs affirmaient que l’équation était impossible. L’inde l’a fait !
Pour reprendre l’expression d’Albert Einstein, il faut « faire tout aussi simple que possible, mais pas plus simple ».

Le vélo de Kanak Das qui est capable de convertir les nids de poule en énergie d'accélération - photo nif.org.in

Le vélo de Kanak Das qui est capable de convertir les nids de poule en énergie d’accélération – photo nif.org.in

En d’autres termes : non pas simplifier la nature du problème auquel le client est confronté, mais trouver une solution satisfaisante à ce problème, qui élimine le superflu et soit réellement utile et pratique pour le client. On ne cherche pas à séduire avec des fonctionnalités gadget ou les plus récentes technologies, mais à offrir des solutions simples et efficaces, améliorant la vie des clients.

Quelle est la véritable place de l’inclusion dans ces nouveaux modèles ?

Il est vrai que de nombreuses innovations jugaad ne touchent encore que le milieu de la pyramide (les « tier 2 et 3 »), les classes moyennes émergentes qui intéressent beaucoup les grandes entreprises au Sud. Mais le « BoP » va devenir une cible clé à moyen-terme, car les segments de population dits marginaux ne le seront plus du tout ! Les pays occidentaux sont aussi concernés, avec la paupérisation de la classe moyenne et l’augmentation des consommateurs à faibles revenus, sans compter la montée d‘une consommation « frugale » à la recherche de plus de sens et de simplicité. Pour prendre quelques statistiques parlantes, 50 millions d’Américains sont dépourvus d’assurance maladie aujourd’hui et 60 millions sont sous-bancarisés ou non bancarisés ! Prendre en compte la grande diversité des consommateurs est devenu la clé de la concurrence dans des économies occidentales marquées par la récession. Renault par exemple veut désormais adopter les principes jugaad en France afin d’injecter plus de flexibilité dans son modèle d’innovation et devenir plus réactive aux demandes d’un marché de plus en plus volatile.

Mais il ne faut pas se contenter de considérer ces populations à bas revenus comme un autre « segment ». Il faut voir le BoP comme une source d’inspiration et d’innovation : la plupart des entreprises aujourd’hui se prive de la richesse de connaissances et de la sagesse de ces personnes en situations « extrêmes ». Une entreprise comme L’Oréal s’appuie sur son expérience dans les pays émergents pour renouveler sa façon d’innover, avec un ensemble de contraintes tout à fait nouvelles. Les situations de pauvreté peuvent également nourrir les approches d’innovation car l’inclusion nécessite une sensibilité forte aux différences individuelles et aux circonstances locales. Cette sensibilité fera le succès des modèles économiques de demain, fortement dépendants d‘une bonne adaptation aux besoins, très divers, d’un grand nombre de personnes (personnalisation et volume). Ce défi motive de nombreux entrepreneurs jugaad dans les pays émergents.

Il ne faut pas se contenter de considérer ces populations à bas revenus comme un autre « segment »

Il faut également considérer ces consommateurs à bas revenus comme co-créateurs de valeur sur le marché. Leur connaissance des problématiques sociétales, des interactions dans l’écosystème local, est unique et indispensable pour mener à bien des projets d’innovation inclusive, de la compréhension des besoins à l’identification de solutions pertinentes et leur déploiement dans une chaîne de valeur « hybride » mobilisant différents acteurs clés. Comme le dit Tim Brown, PDG d’IDEO : « la conception a le plus d’impact quand elle est retirée des mains des concepteurs et mise entre les mains de tout le monde ».*

Il faut aujourd’hui inverser la posture vis-à-vis du BoP : au lieu de penser à « inclure », c’est-à-dire, au fond, « élargir le cercle existant », il faut commencer par la périphérie et faire changer le centre !

* DuPont a envoyé ses cadres supérieurs dans l’Inde rurale, où ils ont pris une leçon d’humilité. Aucune de leur solutions technologiques coûteuses, conçues pour les marchés urbains des pays occidentaux, ne s’est avérée pertinente pour des villageois indiens à faibles revenus. Cette expérience a forcé les dirigeants […] à co-créer avec les communautés locales un jeu entièrement nouveau de solutions abordables et durables, conçus pour des marchés émergents en croissance rapide comme l‘Inde.
 

Les pays occidentaux sont-ils prêts pour le Jugaad ?

L’approche dominante de l’innovation qui prévaut dans ces pays aujourd’hui est conçue pour un monde d’abondance, stable, lent et prévisible. Mais ce monde n’existe plus ! Les entreprises veulent innover avec une R&D gourmande en ressources, des processus de développement fastidieux, des structures de gestion hiérarchiques… Ces méthodes sont inadaptées à nos contextes désormais très volatiles, où les cycles de vie des produits sont très courts, et où le capital et l’accès aux ressources naturelles sont fortement restreints.

L’approche dominante de l’innovation qui prévaut dans ces pays aujourd’hui est conçue pour un monde d’abondance, stable, lent et prévisible. Mais ce monde n’existe plus !

Par ailleurs, les process et méthodes ont souvent dégénéré en usines à gaz trop rigides*, qui tuent l’esprit d’entreprise et l’ingéniosité. Le carcan des structures nous étouffe !
Il faut aussi repenser la façon de répondre aux besoins et aspirations : nous sommes dans une ère « post-matérielle » dans laquelle les travailleurs et les consommateurs cherchent plus de sens que des avantages matériels. Or nous baignons encore dans des cultures « technico-centrées », où la plupart des fonctions des nouveaux produits ne sont pas déterminées par l’observation des besoins profonds des consommateurs mais par les conjectures des équipes de R&D et de marketing sans se préoccuper de la valeur pour le consommateur.

* Citation de Prasad Kaipa, expert en leadership : « Les mêmes compétences de base, qui ont permis aux sociétés occidentales de si bien réussir aux premiers stades de leur cycle de vie, finissent par devenir aussi leur talon d’Achille, c’est-à-dire leur incompétence de base qui va finir par les faire chuter ».

La suite au prochain volet

Navi Radjou nous parlera des voies concrètes pour avancer et d’initiatives clés à venir !

En attendant, voici une petite vidéo d’innovation jugaad péruvienne, qui explique (en espagnol) comment des panneaux de publicité à Lima peuvent filtrer l’air ambiant (très humide) et le convertir en eau potable (98 litres d’eau par jour!) : rafraîchissez la page si la vidéo n’apparaît pas :

 

 

 

 

Source : www.inndesign.fr

 

 

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 23:51

 

Source : tempsreel.nouvelobs.com

 

 

 

"Fab lab", bidouille et partage… bienvenue dans le monde des makers
Nicole Penicaut

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Publié le 02-08-2014 à 17h27

Leur devise : "Do it Yourself!". Bricoleurs passionnés, informaticiens créatifs, geeks ou créateurs, ils sont de plus en plus nombreux à partager leur savoir-faire et révolutionnent la manière de produire.

 

Gilles Azzaro, "art makers" réalise des sculptures sonores; Kevin Poissonnier, des fourmis à l'imprimante 3D ; Nathalie Bruyère et son mari Pierre Duffau ont créé des robots en kit. (Photos Guilaume Rivière pour le
Gilles Azzaro, "art makers" réalise des sculptures sonores; Kevin Poissonnier, des fourmis à l'imprimante 3D ; Nathalie Bruyère et son mari Pierre Duffau ont créé des robots en kit. (Photos Guilaume Rivière pour le

 

 

À lire aussi

 

"Des bidouilleurs !" C'est ainsi que Bastien Dupuy et Ludovic Delhomme se définissent. Autodidactes, ils ont commencé par bricoler une imprimante 3D dont les plans étaient en accès libre sur le Net. "On l'a améliorée, et maintenant on en fabrique six par semaine", expliquent-ils en montrant la carapace métallique de ce drôle d'engin capable de reproduire n'importe quel objet en trois dimensions...

"Do it yourself !" c'est leur devise ! Bastien et Ludo sont les archétypes des makers, ces nouveaux fabricants passionnés qui veulent tout réaliser eux-mêmes, des coques de téléphone mobile aux robots de leurs rêves... Ces artisans de l'ère numérique - tous connectés à internet - forment une vaste communauté, qui bouillonne de créativité.

 
 
Leur grand-messe : les Open Bidouille camp

Ils ont leurs grand-messes : les Open Bidouille Camp (des jamborees de geeks), ou les Maker Faire, foires de l'innovation lancées il y a sept ans par l'Américain Dale Dougherty. En juin dernier, la première édition parisienne a réuni 7 500 visiteurs.

Les makers ont aussi leur revue - "Make :", lancée par le fondateur des Maker Faire -, leurs dix commandements - une charte de l'entraide et du partage écrite par Neil Gershenfeld, professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology de Boston (MIT) - et leurs gourous, notamment Chris Anderson, l'une des figures les plus influentes du Net, auteur de "Makers. La nouvelle révolution industrielle".

Pour cet ancien rédacteur en chef du magazine "Wired", les makers vont tout révolutionner : de la nature des produits (tous personnalisés) à la manière de produire (en petite série, localement et à la demande) en passant par la consommation (sans gaspillage et en prolongeant la durée de vie des objets). Parti de Californie, le mouvement explose en France. Voyage dans la galaxie des makers...

 

Nathalie Bruyère, 46 ans, prof de design à l'Institut supérieur des Arts de Toulouse, a mis au point des petits robots en kit avec son mari, l'architecte Pierre Duffau. Ensemble, ils ont créé un fab lab maison d'où sortent des jouets que les petits assemblent pour mieux prendre goût aux technologies. Le prix des kits couvre matériel et logistique. Programme, logiciels, droits sont gratuits et ouverts. (Photo Guillaume Rivière pour "le Nouvel Obs")

Derrière le "maker" le fab lab

Pour trouver le maker, cherchez d'abord le fab lab (ou lab fab pour "laboratoire de fabrication" en VF) ! Ces ateliers new-look où sont installées imprimantes 3D, machines de découpe laser, fraiseuses... poussent partout en France. Il s'en ouvre tous les mois, à l'initiative des universités, des grandes écoles, des villes et même des grandes entreprises.

Lire Fab lab : un atelier high-tech pour petits génies de demain  

Moyennant une petite cotisation ou une participation modeste en fonction du temps d'utilisation des machines, tout le monde peut y travailler. Les geeks y conçoivent leurs robots. Les bricoleurs du dimanche y réparent une pièce de leur tondeuse, les étudiants architectes y peaufinent leurs maquettes, les designers y usinent leurs prototypes de lampe, les créateurs de bijoux y impriment leurs moules en 3D... Tout ce petit monde s'active, dans le plus parfait esprit communautaire.

Tellement de gens m'ont aidé que je me sentirais comme un voleur si je ne renvoyais pas l'ascenseur !" résume Jean-Michel Rogero, 39 ans.

Cet ingénieur dans l'aéronautique est un fidèle d'Artilect, le plus ancien des fab labs français, créé à Toulouse dès 2009. Il compte aujourd'hui 700 adhérents qui versent 30 euros de cotisation annuelle, les uns pointus en électronique, les autres férus de mécanique. Chacun apporte son savoir-faire.

Esprit collectif et partage de savoirs

A force de fabriquer des trains en modèle réduit de la Première Guerre mondiale, Christian est devenu un pro de l'imprimante 3D. Il aide tous ceux qui peinent à s'en servir. Un gars lance l'idée d'installer une voile de kitesurf sur un bateau. "Chiche !" répond un autre du fond de l'atelier.

Au lab fab de Rennes, une initiative municipale, l'esprit est tout aussi collectif. Un étudiant des Beaux-Arts de Brest, He Gong, qui rentre à vélo le soir, regrette que les automobilistes le voient mal... Aurélien Janvier, étudiant en première année de Telecom Bretagne, lui propose de concevoir un clignotant pour son vélo.

Les deux inventeurs, comme le font la plupart des makers, ont mis tous les détails de fabrication de leur prototype en ligne. Partout dans le monde d'autres makers peuvent donc s'en saisir, reproduire le dispositif et l'améliorer. C'est l'un des aspects les plus intéressants de ce mouvement. "Beaucoup d'objets sont disponibles, ouverts, perfectibles et personnalisables à l'infini", souligne Véronique Routin, directrice de développement de la Fondation Internet Nouvelle génération (Fing).

 Analyste d'exploitation pour un institut de sondages, Kévin Poissonnier, 37 ans, a une passion : les fourmis. Déjà client du FabLab Lille, installé dans un austère bâtiment de Villeneuve-d'Ascq, il décide de créer sa fourmilière : un support de bois découpé au laser soutenant des circuits de circulation (des "tubes à essai"). Ce n'est pas l'invention du siècle, mais Kévin a pris goût au do it yourself et s'est inscrit à un mooc (un cours en ligne) de France Université numérique (FUN). Son projet : construire sa propre imprimante 3D. 
(Photo Guillaume Rivière pour "le Nouvel Obs")

Réparer plutôt que remplacer

Le maker lutte ouvertement contre le produit standardisé, "fermé" de la production de masse. Il rejette ces objets programmés pour l'obsolescence. Tout doit se réparer plutôt que se remplacer.

C'est un réel plaisir de faire avancer les choses et d'en faire bénéficier la communauté", dit Nicolas Lassabe, le fondateur d'Artilect.

Ce chercheur en aéronautique, maker passionné, invente un robot sur lequel on pourra emboîter, comme sur un Lego, des objets intelligents. Il mettra bien sûr les plans sur internet en open source ("accès libre"), sur un site spécialisé comme Thingiverse. "Nous voulons montrer qu'il y a une autre façon de fabriquer des technologies de rupture", explique-t-il.

Fini, les brevets et les royalties, place à l'économie collaborative. De ce formidable tourbillon créatif naissent de nouvelles entreprises. "Ce n'est pas notre but premier, mais cela semble évident, note Jean-Michel Rogero. Quand on va au "fab lab", les opportunités sont multipliées par trois ou quatre."

A Artilect, le fab lab de Toulouse, Gilles Azzaro, 39 ans, extrait les données d'enregistrements audio (fréquence, amplitude, temps...) pour créer ses premières sculptures en bois découpé au laser par une imprimante 3D. Sa première oeuvre ? La réinterprétation du discours du président des Etats-Unis vantant les mérites des makers ! Trois cent cinquante heures d'impression 3D plus tard, la sculpture était prête. Sélectionnée par le 3D Printshow, l'oeuvre a été exposée à New York. Puis à Washington, à l'occasion de la Maker Faire de la Maison -Blanche.
(Photo Guillaume Rivière pour "le Nouvel Obs")

Les makers s'organisent hors du système

Rien n'interdit à un maker de faire du business avec son invention. Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes ont créé Naïo Technologies, une PME qui produit un robot de désherbage né entre les murs d'Artilect, le fab lab de Toulouse. Bastien et Ludo lanceront, eux, leur start-up en septembre, à l'ombre de (Coh@bit), le fab lab de l'IUT de Bordeaux où ils ont bidouillé leur imprimante 3D.

Puisque les banques n'ont pas encore pris le chemin des fab labs, les makers s'organisent hors du système. Leurs prototypes atterrissent sur des sites de crowdfunding ("financement participatif"), comme KissKissBankBank ou Ulule, où l'on fait appel à la générosité de la communauté.

Tout un écosystème se met en place pour aider chaque projet à franchir plus aisément les étapes vers le marché : prototypage, financement, pré-industrialisation, petites séries, distribution...", explique Véronique Routin.

Un nouveau créneau pour le made in France ? Pour l'instant, les industriels français ne sont pas encore entrés dans le mouvement. Et ce sont plutôt les businessmen chinois, qui, à distance, surveillent les prototypes et proposent leurs services...

Aux Etats-Unis, Barack Obama s'est très tôt déclaré convaincu du pouvoir des fab labs pour "ramener la production industrielle dans les pays occidentaux".

En France, Fleur Pellerin, alors ministre de l'Economie numérique, s'est enthousiasmée pour ce mouvement, bientôt suivie par Arnaud Montebourg. Les ministres ont même lancé un appel à projets. Sur les 140 candidatures, 14 ont obtenu un financement de l'Etat. Un début.

Orange ou Seb sponsorisent des fab labs

Mais déjà l'esprit maker se diffuse à toute l'économie. Certains industriels - Orange, Seb... - sponsorisent des fab labs. D'autres en créent en interne - Renault, Airbus, Air liquide... - pour permettre à leurs ingénieurs d'expérimenter, de prototyper, de tester et réduire la distance entre l'idée et sa concrétisation... à contre-courant de la tendance qui domine depuis vingt ans : la dématérialisation des projets soumis à des cahiers des charges hyperdétaillés et enfermés dans des logiciels de conception assistée par ordinateur ultrasophistiqués.

Cela recrée du lien et cela favorise l'innovation", note Véronique Routin.

Certaines entreprises réfléchissent d'ailleurs à jouer le jeu en proposant au public l'accès aux plans de leurs machines et de leurs pièces pour faciliter la réparation. Google veut le faire avec son téléphone. Le producteur de petit électroménager Seb y réfléchit. Leur pari : le consommateur acceptera de payer un bon prix pour une machine qui dure plus longtemps. Et surtout, il privilégiera un produit que l'on peut réparer voire améliorer. Qui dit mieux ?

 

 

Source : tempsreel.nouvelobs.com

 

 

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 21:06

 


 

Journaliste carte de presse 50433.
J aime exprimer mon libre-arbitre, mes coups de cœur et coups de gueule.
vous faire aimer le beau, le bon, vous faire rêver.

mars 23, 2013 at 11:24am

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Le réfrigérateur sans électricité.

 


Un réfrigérateur en argile qui fonctionne sans électricité c’est celui de la société indienne Mitti cool créée par un inventeur indien monsieur Mansukhbhai.
Conçu sur le principe de l’évaporation
 il dispose de deux grands réservoirs d’eau en haut et en bas qui refroidissent les côtés.
Le refroidissement par évaporation s’opère et permet de conserver aliments et boissons au frais.
Mitti cool peut abaisser la température d’environ 8 degrés Celsius.
La partie supérieure du réfrigérateur peut stocker environ 20 litres d’eau,  alors que la partie basse du meuble dispose d’un espace séparé pour stocker les fruits, les légumes et le lait.
A titre d’exemple le refroidissement naturel à l’intérieur du réfrigérateur peut conserver les légumes et les fruits frais pendant environ 5 jours, tandis que le lait peut être conservé pendant 3 jours.
 Ce réfrigérateur écologique a l’avantage  de ne pas très onéreux entre 60 et 80 euros tout au plus.
Pour en savoir plus voici l’adresse du site

 

http://www.mitticool.in

 

                                                                              ******************************

 

Source : www.humanosphere.info

 

 

Un réfrigérateur qui fonctionne sans électricitéDébrouille – Inde : Au gré de mes promenades, je suis tombée sur un réfrigérateur (frigo) qui fonctionne sans électricité!

Ce frigo inventé par Monsieur Masukh Prajâpati fonctionne sur le principe de l’évaporation.

Si je vous ai déjà montré plusieurs systèmes qui fonctionnent sur ce principe, celui-ci possède un look un peu plus design et possède quelques avantages supplémentaires.

Tout d’abord, il y a une porte vitrée qui permet de voir les aliments déposés à l’intérieur.

Ensuite, il peut être construit en plusieurs dimensions.

Et pour finir, si la porte est en verre… toutes les matières sont recyclables (A savoir : tous les métaux sont 100% recyclables)

 

 

 

 

 

 

Source : www.humanosphere.info

 

 

 

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