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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:27

LEMONDE | 26.11.11 | 13h25

 
 

Il est interdit de crier des slogans politiques. Il est interdit de monter une tribune. Il est interdit à tout parti politique d'entrer sur la place" : les révolutionnaires égyptiens ont érigé en lettres rouges les règles de "Tahrir" sur des bâches en plastiques amarrées au terre-plein central. Un par un, les hommes politiques de tous bords qui se sont aventurés, depuis le 19 novembre, sur le "coeur battant de la révolution égyptienne" s'en sont fait expulser sans concession.

Avec une détermination chaque jour plus forte, la place Tahrir cultive un tropisme politique qui subjugue les analystes. Les jeunes révolutionnaires qui l'animent refusent obstinément les règles du jeu politique tel qu'elles ont été établies par le Conseil supérieur des forces armées et les partis. Pour eux, la révolution ne fait que commencer. Il ne s'agit pas d'une "transition vers la démocratie", mais de la mise à plat d'un système. Battre les cartes et les redistribuer, inventer une nouvelle grammaire politique. Le poids des Frères musulmans au sein de la vie politique égyptienne en dépendra, ils en sont convaincus. Ils réclament le transfert immédiat du pouvoir du conseil militaire à un gouvernement civil de salut national.

Après quelques semaines d'une campagne largement improvisée, même ceux qui se sont aventurés dans l'arène politique le temps d'un tour de cirque médiatique sont de retour sur la place pour crier leur rejet du cadre politique dans lequel doivent se jouer les élections, prévues le 28 novembre.

Dispersés entre les partis, faisant campagne en solitaires ou refusant de jouer le jeu électoral, les révolutionnaires ne sont pas parvenus, en dix mois, à imposer un véritable leadership susceptible de contrer l'emprise croissante du Conseil supérieur des forces armées (CFSA) sur la vie politique égyptienne. Pas plus qu'ils n'ont été en mesure de renouveler les règles du jeu électoral.

Les mouvements de jeunesses formés sur Internet ont vu émerger des figures emblématiques sans véritable expérience politique. Le Mouvement du 6 avril, qui avait joué un rôle de déclencheur dans le lancement des premières manifestations, n'a pas développé de véritable agenda politique et ne s'est pas transformé en parti. La Coalition des jeunes de la révolution, symbole du mouvement auprès des médias, a perdu de sa crédibilité en se montrant incapable d'adopter une position politique claire. Venus d'horizons très divers, les cinquante candidats issus de ses rangs ont choisi de se lancer en politique à travers les différents partis (libéraux, de gauche ou islamistes) fondés après la révolution.

Mais intégrer un parti, même neuf, revient aux yeux de beaucoup de jeunes révolutionnaires à faire de la politique "à l'ancienne". C'est souvent avec résignation qu'ils ont intégré des formations politiques et se sont prêtés au jeu d'un système électoral jugé insatisfaisant, en essayant de contrer l'état d'esprit clientéliste encore très présent au sein des gouvernorats.

"La campagne électorale en Egypte se mène à un niveau très basique, constate amèrement le célèbre blogueur Mahmoud Salem - alias Sandmonkey -, candidat du parti des Egyptiens libres (libéral) à Héliopolis. Des affiches, des flyers, des distributions de nourriture et d'argent, des subsides. Le Parlement a toujours été un substitut pour le gouvernement : les gens votent pour des services, ils ne sont pas habitués à ce qu'on leur parle politique, et ce n'est pas sûr qu'ils aiment ça..."

Certaines figures emblématiques de la révolution, symboles de la génération Facebook, ont tenté de tirer parti de leur célébrité pour se faire élire en indépendants. Mais leur difficulté à conclure des alliances les a menés souvent à se livrer une concurrence qui est apparue à beaucoup comme lamentable. A Héliopolis, trois célèbres révolutionnaires (Mahmoud Salem, Amr Hamzaoui et Asmaa Mahfouz) se présentent l'un contre l'autre face à une poignée d'anciens membres du Parti national démocratique d'Hosni Moubarak.

"Bloguer, c'est bien. Ça te donne une notoriété internationale. Les Américains et l'Union européenne t'arrosent de billets, ils t'invitent aux quatre coins du monde pour donner des conférences. Ils te paient des formations pour t'apprendre la démocratie. Mais, au final, tu n'as pas de véritable compétence politique, pas d'expérience de terrain. Tu ne sais pas mener des gens, ni ce que c'est qu'une campagne électorale", estime Mohammed Naim, membre du Parti social-démocrate.

Cette débandade politique semble donner raison à ceux qui, depuis des mois, jugent que, face aux abus de pouvoir du CSFA et à l'opportunisme des Frères musulmans, il n'y a qu'une carte à jouer : Tahrir. Au contraire de la dispersion des révolutionnaires en politique, la place est en effet un espace de cohésion inédit, où les leaders sont malvenus mais où il règne une véritable organisation spontanée. "Un rêve d'anarchie", soupire Fadi, qui y ête ses 33 ans. C'est la force de Tahrir, et son pouvoir d'attraction.

Quand la nuit tombe, les irréductibles se répètent le défi de Tahrir. "Cette fois-ci, les Frères ne sortiront pas indemnes de s'être désolidarisés de Tahrir. Ils en paieront les frais aux élections... quand il y aura de vraies élections", murmurent les ombres sur la place, emmitouflées dans leurs duvets.


 

coco.boer@yahoo.fr

Claire Talon

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:23
Vivre à Nîmes autrement 
On se croit souvent impuissant face aux décisions de nos grands hommes, et pourtant... 
Quelques exemples des actions entreprises sur Nîmes :  


 
/ TCSP                                    / ARBRES 
/ COULEE VERTE                         / CENTRE DE TRI 
/ AV POMPIDOU                     / MUR ROUTE D'ALES 
/ TREMIE ESPLANADE              / CARREFOUR PARATONERRE 
/ PPRI                                     / PONT DE VIERNE 
/ DETTE PUBLIQUE               / UNIVERSITE CRITIQUE ET CITOYENNE 
                                               / MANIFESTATION LUNDI 28 NOV 


 
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TCSP 
Dès le début de ce projet de Bus au gasoil, l’ASPIQ a pointé ses insuffisances (goulet d’étranglement sur certains points de passage, gare non desservie alors que tous les autres transports en commun s’y rejoignent et donc non participation financière de la région...). Les travaux ont cependant commencé. Nous avons donc déposé un référé.  
En parallèle, ARBRES a obtenu la suppression de l’abattage illégale des arbres et donc l’arrêt des travaux sur l’écusson (point d’arrivé de la ligne).  
Le projet global étant entre les mains de la justice et n’ayant plus accès au centre ville, il eut été raisonnable de suspendre les travaux et donc les coûts engendrés. Au contraire, l’aménagement de la ligne côté A54 fut accéléré... Depuis, le juge des référés a rejeté notre demande d’annulation des travaux mais nous continuons la bataille judiciaire car : la ligne partant du futur parking de l’autoroute A54 est en terre inondable ; elle ne peut plus entrer dans l’écusson et s’arrêtera donc aux arènes où ce bus de 18 m ne pourra pas faire demi-tour... 
A l’heure des restrictions budgétaires, stopper maintenant les travaux économiserait 20 millions d’euros, mettrait fin à l’asphyxie qui étouffe le centre ville de Nîmes, et permettrait de reprendre le projet en concertation avec les acteurs de la ville. 
 
+ d’infos : aspiq30@gmail.com / 06 74 41 06 36 
 
 
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ARBRES Gardiens de l’ombre 
6 mois de mobilisation citoyenne. Deux requêtes au Tribunal Administratif ont abouti à l’annulation du permis d’aménager du TCSP dans le secteur sauvegardé et l’interdiction d’abattre les arbres protégés. Il enjoint la commune de Nîmes de remettre en état les lieux endommagés. Forte de son expérience, l’association apporte son soutien à des citoyens d’autres villes rencontrant des problèmes similaires et s’associe à d’autres collectifs nîmois soucieux d’une urbanisation dans les règles et le respect du bien commun. 
 
+ d’infos : Association Responsable du Bien être et du Respect de l’Environnement Sur Nîmes Métropole / 06.66.74.17.34 
arbres.nimes@laposte.net  
 
 
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Coulée verte 
Le rachat des pépinières Pichon par la ville de Nîmes prévoit depuis longtemps la création d’un parc (derrière le triangle de la gare), futur poumon vert au coeur de la ville. La forte mobilisation des quartiers concernés a permis d’éviter qu’il ne soit coupé en deux par un futur axe routier. .Cette première étape, doit s'accompagner de la suppression des autres réservations de voiries dans le quartier. Affaire à suivre avec la 4ème révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme)... 
 
+ d’infos : Association Parmentier Environnement
 parmentier-environnement@hotmail.fr
  
 
 
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Centre de tri chemin du Mas de Cheylan, plaine du Vistre 
Le projet de construction d’un centre de tri des ordures ménagères sur l’une des zones agricoles les plus fertiles du Gard témoigne d’une vision à court terme. Nous aurons besoin de ces terres pour nourrir la région ! Elles ne sont pas déplaçables ! Situées sur une zone bientôt classée «risque inondable aggravé» par le futur PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation), il sera interdit d’y construire... Alors, pourquoi ne pas plutôt adapter à moindres frais le centre de Tri de Grézan ?  
 
+ d’infos : COPOLNIM 04 66 38 23 28 / http://copolnim.over-blog.com / et copolnim@gmail.com 
 
 
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Travaux hydrauliques av Pompidou 
2011 : Début des travaux hydrauliques détruisant en partie les travaux d’embellissement réalisés entre 2003 et 2006. Qui paie la facture ?  
Mais ce n’est pas tout... 
Toutes les études menées depuis 20 ans aboutissent aux mêmes conclusions : pour éviter les inondations à Nîmes, il faut conserver les collecteurs existants et en construire un nouveau. Quelques mois après avoir entériné cette décision prise en commun avec tous les acteurs, la mairie décide seule de faire autrement... Les travaux engagés seront moins performants et plus chers que ceux prévus initialement. Nous avons déposé un référé pour expertise au Tribunal Administratif de Nîmes.  
 
+ d’infos : ASEHN / http://buzzanimes.wordpress.com/ 
 
 
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Mur de la route d’Ales
Un mur de 7 m de haut quand le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en autorise 2 au maximum ! Nous avons fait annuler le permis de construire en 2010. Mais le maire refuse de dresser procès verbal d’infraction. Nous menons de nouvelles actions en justice pour faire appliquer la loi, mais cela peut encore prendre des années.
+ d’infos : Union des Comités de Quartier de Nîmes Métropole / 09 77 73 87 83 / ucqnm@wanadoo.fr
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Trémie du Parking de l’Esplanade
Le déplacement de l’accès au parking Esplanade de quelques centimètres implique l’abattage de 3 platanes. L’accès actuel au parking posera éventuellement des soucis dans 10 ou 15 ans pour le passage de la ligne 2 du TCSP. Il semblerait pourtant que les nîmois soient plus attachés à leurs arbres qu’à un TCSP plus que controversé. Peu importe, on coupe. Notre avocat demande l’annulation du permis de construire qui comporte en plus 3 irrégularités.
+ d’infos : Union des Comités de Quartier de Nîmes Métropole / 09 77 73 87 83 / ucqnm@wanadoo.fr
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Carrefour du Paratonerre
En direction d’Alès, à la sortie de Nîmes est prévu depuis longtemps un aménagement facilitant la circulation de tous (riverains, poids lourds, convois exceptionnels). Un pont, établi en concertation avec tous les acteurs est validé, puis modifié (abaissé de quelques cm) sans préavis par la mairie. Problème : les convois exceptionnels ne passeront plus ! Il faut donc construire une contre allée empiétant sur le Bois des Espeisses (zone protégée)... Une association de riverains porte plainte au Tribunal Administratif et gagne. M. Borloo, pourtant ministre de l’Environnement à cette date, fait appel auprès de la cour d’Aix en Provence qui casse la décision du Tribunal Administratif sans aucune justification. On comprendra ensuite qu’il s’agit de préserver la vue de quelques villas de standing dont la construction est prévue par un ami promoteur de monsieur le maire sur un terrain que la municipalité n’avait pas le droit de vendre (zone verte). Petits arrangements entre amis au détriment de l’intérêt général ?
+ d’infos : aspiq30@gmail.com / 06 74 41 06 36
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PPRI
Suite aux tragiques inondations de 1988, les nîmois ont exigé un plan de protection (PPRI). Il vient d’aboutir. La ville de Nîmes s’y oppose car il se pose en garde fou à une urbanisation galopante sur des terres inondables. De son côté l’ASPIQ, bien qu’ayant relevé certaines incohérences, demande à ce que ce PPRI soit adopté au plus tôt, afin de protéger les personnes et les biens. Par la suite, une étude fiable permettrait aux nîmois de choisir en connaissance de cause quelles zones seront protégées, à quel coûts et pour y construire quoi, et de corriger certaines incohérences relevées.
+ d’info : aspiq30@gmail.com / 06 74 41 06 36
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Pont de Vierne
La circulation a été établie à double sens sur le Pont de Vierne de manière définitive sans aucune concertation. La rue Pasteur devient de fait voie de transit connectée à la percée Clérisseau. Or, elle dessert 3 écoles (Marie Soboul, Françoise Dolto et Révolution). Les écoliers sont en danger sur des trottoirs très étroits et souvent encombrés (poubelles, voitures mal garées). Les voies de ce quartier ne sont pas adaptées à une telle densité de circulation. Cela met de nouveau à jour un plan de circulation totalement aberrant.
+ d’infos : Pétition sur http://nimesquotidien.wordpress.com/
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Audit de la dette publique
ATTAC a créé un collectif national afin de lever le voile sur la réalité des finances publiques et porte le débat au cœur de la société : De quoi est constituée la dette ? Comment en est on arrivé là ? Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé? Les cadeaux fiscaux ont-ils asséché les budgets ? D’où vient la dette ? Faut-il la rembourser ? Doit-on rassurer les marchés ? Pour savoir ce qu’il en est dans le Gard, un collectif départemental est créé. . Déjà 85 millions d’euros Toxiques repérés à Nîmes.
+ d’infos : CAC30 cac30@laposte.net
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Université Critique et Citoyenne
L’UCCN vous invite à une série de conférences-débats (gratuite) sur le thème de «la cité» autour d’intervenants pluridisciplinaires (historiens, sociologues, philosophes, littéraires, architectes, urbanistes...).
Les Grecs ont défini la cité comme l’ensemble des citoyens qui organise la vie commune et les règles du vivre ensemble. Questionner la cité amène naturellement à nous interroger sur ce qu’est être citoyen, sur l’engagement que cela implique pour chacun d’entre nous, essayer de mieux comprendre le monde pour agir. / Le mardi soir de 19h à 21h à l’IUFM.
+ d’infos : http://uccn.webuda.com
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Mobilisation citoyenne lundi 28 novembre à 12h30 place de la Maison Carrée
Le centre ville se meurt ; la circulation est impossible ; 40 commerces sont en cours de dépôt de bilan. Nous demandons : La remise en état immédiate de la voierie. / La réouverture de l’ensemble des accès y compris Boulevard de Prague. / L’annulation du projet d’extension de la nouvelle zone commerciale côté Carré Sud. / L’aménagement depuis la Ville Active. / L’arrêt des travaux liés au TCSP avec remise à plat du projet.
Pas de couleur politique, un seul mot d’ordre : «Ensemble, Sauvons Nîmes».
+ d’infos : Association des commerçants NIMES POUR TOUS / nimespourtous@hotmail.co.uk
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PERSPECTIVES
Nous citoyen(ne)s avons remis la gestion et le devenir de notre ville à des élus censés agir pour le bien de tou(te) s. Ceux qui ont le pouvoir aujourd’hui semblent privilégier les intérêts particuliers à l’intérêt général, au détriment de la qualité de vie en ville.
L’aménagement urbain de notre Cité, sans concertation et sans respect des règles, relève d’une vision à court terme, engage des sommes pharaoniques, sans cesse revues à la hausse... Alors ? Allons nous laisser les élus continuer ? Ravager notre ville au plan économique et écologique sur des décennies ? Quelle sera la dette laissée à nos enfants, aux générations qui suivront ? Nous disons STOP ! Les citoyen(ne)s de Nîmes se mobilisent, agissent pour arrêter le désastre, proposent une autre vision de ce que pourrait être leur ville. Aujourd’hui, chacun(e), est en mesure de s’impliquer, en fonction de ses moyens, grands ou petits, dans la Cité de Nîmes.
Une belle aventure humaine se construit, source d’énergie créatrice et transformatrice. Il ne tient qu’à vous maintenant de redevenir citoyen(ne)...
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:21
The shocking truth about the crackdown on Occupy

The violent police assaults across the US are no coincidence. Occupy has touched the third rail of our political class's venality

Brandon Watts lies injured as Occupy Wall Street protesters clash with police in Zuccotti Park
Occupy Wall Street protester Brandon Watts lies injured on the ground after clashes with police over the eviction of OWS from Zuccotti Park. Photograph: Allison Joyce/Getty Images

US citizens of all political persuasions are still reeling from images of unparallelled police brutality in a coordinated crackdown against peaceful OWS protesters in cities across the nation this past week. An elderly woman was pepper-sprayed in the face; the scene of unresisting, supine students at UC Davis being pepper-sprayed by phalanxes of riot police went viral online; images proliferated of young women – targeted seemingly for their gender – screaming, dragged by the hair by police in riot gear; and the pictures of a young man, stunned and bleeding profusely from the head, emerged in the record of the middle-of-the-night clearing of Zuccotti Park.

But just when Americans thought we had the picture – was this crazy police and mayoral overkill, on a municipal level, in many different cities? – the picture darkened. The National Union of Journalists and the Committee to Protect Journalists issued a Freedom of Information Act request to investigate possible federal involvement with law enforcement practices that appeared to target journalists. The New York Times reported that "New York cops have arrested, punched, whacked, shoved to the ground and tossed a barrier at reporters and photographers" covering protests. Reporters were asked by NYPD to raise their hands to prove they had credentials: when many dutifully did so, they were taken, upon threat of arrest, away from the story they were covering, and penned far from the site in which the news was unfolding. Other reporters wearing press passes were arrested and roughed up by cops, after being – falsely – informed by police that "It is illegal to take pictures on the sidewalk."

In New York, a state supreme court justice and a New York City council member were beaten up; in Berkeley, California, one of our greatest national poets, Robert Hass, was beaten with batons. The picture darkened still further when Wonkette and Washingtonsblog.com reported that the Mayor of Oakland acknowledged that the Department of Homeland Security had participated in an 18-city mayor conference call advising mayors on "how to suppress" Occupy protests.

To Europeans, the enormity of this breach may not be obvious at first. Our system of government prohibits the creation of a federalised police force, and forbids federal or militarised involvement in municipal peacekeeping.

I noticed that rightwing pundits and politicians on the TV shows on which I was appearing were all on-message against OWS. Journalist Chris Hayes reported on a leaked memo that revealed lobbyists vying for an $850,000 contract to smear Occupy. Message coordination of this kind is impossible without a full-court press at the top. This was clearly not simply a case of a freaked-out mayors', city-by-city municipal overreaction against mess in the parks and cranky campers. As the puzzle pieces fit together, they began to show coordination against OWS at the highest national levels.

Why this massive mobilisation against these not-yet-fully-articulated, unarmed, inchoate people? After all, protesters against the war in Iraq, Tea Party rallies and others have all proceeded without this coordinated crackdown. Is it really the camping? As I write, two hundred young people, with sleeping bags, suitcases and even folding chairs, are still camping out all night and day outside of NBC on public sidewalks – under the benevolent eye of an NYPD cop – awaiting Saturday Night Live tickets, so surely the camping is not the issue. I was still deeply puzzled as to why OWS, this hapless, hopeful band, would call out a violent federal response.

That is, until I found out what it was that OWS actually wanted.

The mainstream media was declaring continually "OWS has no message". Frustrated, I simply asked them. I began soliciting online "What is it you want?" answers from Occupy. In the first 15 minutes, I received 100 answers. These were truly eye-opening.

The No 1 agenda item: get the money out of politics. Most often cited was legislation to blunt the effect of the Citizens United ruling, which lets boundless sums enter the campaign process. No 2: reform the banking system to prevent fraud and manipulation, with the most frequent item being to restore the Glass-Steagall Act – the Depression-era law, done away with by President Clinton, that separates investment banks from commercial banks. This law would correct the conditions for the recent crisis, as investment banks could not take risks for profit that create kale derivatives out of thin air, and wipe out the commercial and savings banks.

No 3 was the most clarifying: draft laws against the little-known loophole that currently allows members of Congress to pass legislation affecting Delaware-based corporations in which they themselves are investors.

When I saw this list – and especially the last agenda item – the scales fell from my eyes. Of course, these unarmed people would be having the shit kicked out of them.

For the terrible insight to take away from news that the Department of Homeland Security coordinated a violent crackdown is that the DHS does not freelance. The DHS cannot say, on its own initiative, "we are going after these scruffy hippies". Rather, DHS is answerable up a chain of command: first, to New York Representative Peter King, head of the House homeland security subcommittee, who naturally is influenced by his fellow congressmen and women's wishes and interests. And the DHS answers directly, above King, to the president (who was conveniently in Australia at the time).

In other words, for the DHS to be on a call with mayors, the logic of its chain of command and accountability implies that congressional overseers, with the blessing of the White House, told the DHS to authorise mayors to order their police forces – pumped up with millions of dollars of hardware and training from the DHS – to make war on peaceful citizens.

But wait: why on earth would Congress advise violent militarised reactions against its own peaceful constituents? The answer is straightforward: in recent years, members of Congress have started entering the system as members of the middle class (or upper middle class) – but they are leaving DC privy to vast personal wealth, as we see from the "scandal" of presidential contender Newt Gingrich's having been paid $1.8m for a few hours' "consulting" to special interests. The inflated fees to lawmakers who turn lobbyists are common knowledge, but the notion that congressmen and women are legislating their own companies' profitsis less widely known – and if the books were to be opened, they would surely reveal corruption on a Wall Street spectrum. Indeed, we do already know that congresspeople are massively profiting from trading on non-public information they have on companies about which they are legislating – a form of insider trading that sent Martha Stewart to jail.

Since Occupy is heavily surveilled and infiltrated, it is likely that the DHS and police informers are aware, before Occupy itself is, what its emerging agenda is going to look like. If legislating away lobbyists' privileges to earn boundless fees once they are close to the legislative process, reforming the banks so they can't suck money out of fake derivatives products, and, most critically, opening the books on a system that allowed members of Congress to profit personally – and immensely – from their own legislation, are two beats away from the grasp of an electorally organised Occupy movement … well, you will call out the troops on stopping that advance.

So, when you connect the dots, properly understood, what happened this week is the first battle in a civil war; a civil war in which, for now, only one side is choosing violence. It is a battle in which members of Congress, with the collusion of the American president, sent violent, organised suppression against the people they are supposed to represent. Occupy has touched the third rail: personal congressional profits streams. Even though they are, as yet, unaware of what the implications of their movement are, those threatened by the stirrings of their dreams of reform are not.

Sadly, Americans this week have come one step closer to being true brothers and sisters of the protesters in Tahrir Square. Like them, our own national leaders, who likely see their own personal wealth under threat from transparency and reform, are now making war upon us.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 23:14

 

 

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 22:11

 

Les Compsférences 
« La culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde » Edgar Morin
 
Commission culture de Comps
 
 
L'insécurité :
fantasmes et réalités
 
 
Conférence de Laurent Mucchielli
 Sociologue, Directeur de recherches au CNRS, Professeur à l'Université de Provence
 
 
laurent-mucchielli_0009
 
Mercredi 30 novembre 2011 à 20 h 00
 
Salle polyvalente de Comps
 
 
logo_comps_quadri        
 
 
 
 
Laurent Mucchielli :
 
 
Laurent MUCCHIELLI est sociologue, directeur de recherches au CNRS, membre du Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (LAMES, Aix-en-Provence), après avoir travaillé et dirigé pendant des années le principal centre de recherches français sur les questions pénales : le Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP, en région parisienne).
 
Il travaille sur les questions de délinquance, de police et de justice depuis de nombreuses années.
 
Il a créé en 2011 et dirige l'Observatoire Régional de la Délinquance et des Contextes Sociaux (ORDCS) en région PACA.
 
Il est l'auteur ou co-auteur de nombreux articles et ouvrages parmi lesquels Le scandale des « tournantes ». Dérives médiatiques et contre-enquête sociologique (La Découverte, 2005), Gendarmes et voleurs. De l'évolution de la délinquance aux défis du métier (L'Harmattan, 2007, direction), Les bandes de jeunes, des Blousons noirs à nos jours (La Découverte, 2007, codirection), La frénésie sécuritaire. Retour à l’ordre et nouveau contrôle social (La Découverte, 2008, direction), Histoire de l’homicide en Europe, du Moyen Age à nos jours (La Découverte, 2009, avec Pieter Spierenburg), La violence des jeunes en question (Champ Social, 2009, avec Véronique Le Goaziou), La violence politique en Europe. Etat des lieux (La Découverte, 2010, avec Xavier Crettiez), État d’Émeutes, État d’Exception : retour à la question centrale des périphéries (Presses de l’Université de Perpignan, 2011, avec Jean-Louis Olive et David Giband).
 
Il vient de publier (sortie le 3 novembre) : L’invention de la violence. Des peurs, des chiffres, des faits (Fayard, 2011).
 
Il est enfin le fondateur et le rédacteur en chef du site Internet Délinquance, justice et autres questions de société, ainsi que l'animateur d'un blog sur le site internet de Le Monde.
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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 20:07

Un pavé au Conseil général: résister au management et désintoxication à la langue de bois!

La SCOP Le Pavé intervient au Conseil Général du Gard!

Lundi 28 novembre à 18H30, Nîmes, auditorium du CG30:  conférence gesticulée,
« Exploiter mieux pour profiter plus, une autre histoire du management«  

Mardi 29 novembre à partir de 18H,Nîmes, rue san lucar, salle Tango Paséo:
Atelier de désintoxication à la langue de bois

Publié dans Solidaires 30, SUD cg30 | Laisser un commentaire

Atelier de désintoxication à la langue de bois

 document téléchargeable ici                                           

 

Atelier de
Désintoxication à la langue de bois
NIMES MARDI 29/11 à 18H
Salle Tango Paséo, rue San Lucar, Mas Carbonel

L’idée est de vérifier collectivement que nous ne sommes pas dupes individuellement pour être enfin libérés de la langue de bois. Nous ne sommes pas dingues quand nous trouvons que monter des « projets » du matin au soir n’est pas la définition du bonheur. Encore faut-il se le dire ensemble !

Dans l’atelier, on vérifie ensemble les principes actifs des différentes catégories de la langue de bois et la façon dont ils modifient notre perception de la réalité, et notre façon d’agir.

  • Que se passe-t-il dans nos têtes quand on appelle un chef du personnel un « directeur des ressources humaines » ?
  • Que se passe-t-il dans nos têtes quand on appelle un balayeur un « technicien de surface » ?
  • Quand on appelle un clochard un « Sans domicile fixe », puis un simple « SDF » ?
  • Quand on appelle un licenciement collectif un « plan de sauvegarde de l’emploi » ?

Et si ces mots étaient réalisés et utilisés pour mieux servir l’ultralibéralisme y compris dans les services publics ?!Comment résister au langage du management ?

En commençant par appeler un chat un chat. Ca a l’air simple ?
En sommes-nous capables ?

A quel point sommes nous intoxiqués ?

Soucieux de la santé de nos encadrants, nous espérons la présence de directeurs des administrations gardoises, la cure de désintoxication étant indispensable !

Publié dans Solidaires 30, SUD cg30 | Laisser un commentaire

FSL charges, et si on y réfléchissait?

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 20:05

Consumers of All Nations, Unite!

In #globalrevolution on 24 November 2011 at 22:02

 

Madrid, November 24 

Dear people,

I am touring a bit these days. It’s crazy. This spring I have been living here in Madrid like a bum for over two months, and now that I’m back I have a wide choice of places to sleep.

The other day I met comrade Martino, from the march. He was one of the persons who walked along with us on various occasions, whenever he could. Now I caught him in the revolutionary act of buying organical products directly from the producer.

In Spain they call this ‘Grupo de consumo’, in Italy ‘Gruppo di acquisto solidale’. It’s a pretty common practice, especially in a region like Tuscany, famous for its wine and olive oil.

I should know. I have been working as a baker of natural made sour dough bread in the Arno valley for a time, and later as a goat sheperd in the Chianti. We used to bring our products once or twice a week to an occupied social center, where our local clients came to buy their groceries.

The idea is pretty simple. A group of people decides to bypass the system of industrial agriculture and mass distribution by collectively ordering their fruit, vegetables, dairy, wine, olive oil and sometimes meat from a local organical producer. This way the producer is guaranteed a market and the consumers can get healthy products at a reasonable price, also because there is no brokering in between, there is no packaging, there is no transport over large distances. You eat products which are grown without pesticides or artificial fertilisers, and you know where they come from.

Of course, it’s much easier to resort to this way of sustainable consumption in rich countries like Portugal, Italy, Greece or Spain, with their enormous agricultural variety. But also in poor countries like Germany, Holland and England you can be sure to find organical producers somewhere in your neighbourhood.

Yes, dear people, the revolution starts at lunch, right on your plate. Look up your local organical farmers. Tell your neighbours. Unite. Get your eggs from a chicken that you personally know. But don’t do it because it’s better for the chicken, or because it’s better for you, or because it’s better for the farmer, the soil and the environment.

Do it because of the taste. Because nothing tastes likes real food.

 

Take care,

Oscar

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:45

tvanouvelles.ca -

Première publication 25 novembre 2011 à 04h42 Mise à jour : 25 novembre 2011 à 05h41

 


Crédit photo : Agence QMI
 
Par Jean-François Racine | Agence QMI

Expulsés de la place de l'Université-du-Québec, les indignés de la région ont tenté de mener une «action directe» en visitant une succursale de la Banque Nationale de la 3e Avenue, jeudi soir.

Un groupe d'indignés s'est présenté à la succursale et a scandé des slogans pour l'abolition des frais bancaires. Ils ont également distribué des dépliants sur lesquels il était écrit : Vos frais bancaires nous dégoûtent».

(Photo: Agence QMI)

André Lussier, un des indignés a souligné que la manifestation s'est déroulée dans l'ordre. «Nous étions là pour manifester, pas pour dévaliser la banque» a-t-il déclaré.

D'autres institutions financières ont aussi été ciblées par les quelques dizaines de manifestants. Les membres affirment qu'ils n'ont pas dit leur dernier mot.

Les policiers ont surveillé étroitement le groupe.

(Photo: Agence QMI)

 

Les indignés visitent des institutions financières
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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:41

 

 

.lepost.f - Publié par enréfléchissant

    

 

Urne et Poubelle, fonction commune?


La confiance des investisseurs en Espagne reste faible en dépit du nombre élevé de sièges parlementaires obtenus par le Partido Popular (conservateur), aux élections de dimanche dernier. Hier, le Financial Times a rapporté que le coût d'emprunt sur trois mois était plus élevé pour l'Espagne que la Grèce. Le Premier ministre conservateur entrant Mariano Rajoy sera à son nouveau poste au 20 décembre. Son parti a remporté 44,6 % des vote sur un programme de réformes économiques et de promesses faites par Rajoy " nous irons de l'avant et l'Espagne sera là où nous voulons tous qu'elle soit - À la tête de l'Europe". Son soutien enthousiaste des mesures d'austérité lui a valu les félicitations de la Grande-Bretagne, notamment de David Cameron, qui a déclaré Rajoy "[ a gagné] un argument crucial à un moment crucial pour l'Espagne et l'Europe.". Certains espéraient le ralliement de la confiance des investisseurs après la victoire. Le plan [de Rajoy] de coupes sur toutes les dépenses, sauf pour les retraites (calcul électoral) , n'a d'un autre côté pas marché non plus pour apaiser les "Indignados", le mouvement citoyen d'une ampleur inédite dans lequel des centaines de milliers d'espagnols ont érigé des campements et ont pratiqués des assemblées populaires dans tout le pays, en mai, inspirant ensuite Occupy Wall Street aux États-Unis.

Journaliste pour le Guardian, Katherine Ainger rapporte que dans les jours qui ont précédé les élections, une subversion du vote s'est développée. Les Indignados ont lancé une vaste campagne de critique du système électoral espagnol ou, plus profondément, des systèmes politiques occidentaux en général. Par exemple on pouvait observer le mot "urne"  partout, des toilettes aux poubelles. Les Indignés, déçus par le partisocialiste (PSOE) alors au pouvoir , ont appelé les électeurs à montrer leur dégoût du système politique actuel par l'abstention, par le vote blanc ou le vote pour un petit parti. Lajournaliste indépendante Ter Garcia caractérise les élections du 20-N comme "une victoire amère pour le mouvement du 15M" . Elle fait remarquer que le Parti populaire n'a remportéseulement 500.000 voix  de plus qu'en 2008, tandis que le Parti socialiste a perdu 4,2 millions de voix. Elle écrit donc que  les protestations des Indignados ont réussi à diriger des millions de votes pour des petits partis politiques, commençant un long processus de refonte du système électoral espagnol. L'abstention a elle aussi augmenté, mais moins significativement, de 3%. Pratiquement 10 millions d'espagnols ont décidé de ne pas aller voter (29% d'abstention). Les votes blanc ou nul ont quant à eux explosés en passant de 400 000 aux dernières élections en 2008 à plus de 2 millions (9% de la population pouvant voter). 


Pour rappel, le mouvement des Indignés est apparu à partir du 15 mai 2011. Il regroupe des millions de personnes qui réclament une réelle démocratie. Cela va de la simple critique du bipartisme, de l'injustice de la loi électorale (selon ou ils vote, le bulletin d'un espagnol  n'aura pas le même poids). De la critique de l'absence de contrôle citoyen sur les politiques une fois l'élection passée (contrairement au mandat impératif) jusqu'à la remise en cause totale des systèmes politiques occidentaux (qui ne sont pas des démocraties), et la mise en avant de la démocratie directe par les assemblées populaires mises en place dans toute l'Espagne. Depuis le 15 mai ce mouvement qui crée une démocratie et entame une réflexion sur nos systèmes politiques s'est répandu dans des milliers de villes sur toute la planète, la prochaine journée d'action mondiale est fixée au 10 décembre, journée des droits de l'homme. 


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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:36

 

 

.lepost.fr - Publié par enréfléchissant

 

Les Indignés au Portugal lors de la grève générale
  

Les "Indignados"  portugais se sont heurtés à la police dans les environs du parlement  dans la capitale au cours de manifestations organisées pendant la grève générale au Portugal.

A la fin d'une marche de plusieurs milliers de personnes défilant en solidarité avec la grève déclenchée par les syndicats, les forces de sécurité ont chargé les manifestants, qui avaient jeté des objets et fait tombé des barrières de sécurité. Les autorités ont arrêté plusieurs indignés, entre deux et sept, selon les sources, et il y-a eu deux blessés, dont un policier.

La manifestation, qui commença vers 15h00 heure locale, est passée à travers les principales artères de la capitale portugaise - Avenue de la Liberté, place Rossio et place de Camoes - et a réuni un groupe hétérogène dont les drapeaux montraient l'opposition face au programme d'austérité lancé par le gouvernement conservateur.

Lorsque le front de la contestation, qui jusqu'alors avait défilé sans altercations, cria des slogans contre l' Assemblée législative (Assemblée nationale), à la fin de la concentration, divers objets ont été jetés sur les forces de l'ordre.

Après quelques minutes de confusion, de cris et de tension, la police a arrêté deux jeunes et dispersé des manifestants.

La plate-forme sociale appelée «Octobre 15», héritière du mouvement portugais "Génération en détresse" a été le principal promoteur de cet événement, qui a coïncidé avec une trentaine de marches syndicales dans les grandes villes au Portugal pour lesquelles il n'y a pas eu d'incidents.

Ce mouvement de citoyens sans affiliation à un parti, qui rejette le manque de démocratie dans le système politique actuel, a protesté contre les mesures d'ajustement et de l'assujettissement politique aux intérêts économiques.

«Il est temps de faire entendre aux marchés et à la classe politique qu'on ne peut pas admettre toutes sortes de coupes, sans expliquer où va l'argent,  ce que nous devons à et à qui", a protesté l'espagnol Pedro N., résidant à Lisbonne depuis plus d'une décennie et miliant de "15 Octobre".

S'adressant à EFE, le protestataire, 35 ans, a déclaré que son mouvement exige au pouvoirs politique et économique qu'ils «entendent» leurs demandes et exigences d'un "changement d'attitude."

«Je suis très préoccupé par la direction du pays et les politiques poursuivies», a déclaré Agnès portugaise Mestre, 29 ans, un participant à la manifestation et favorable à la grève générale, la deuxième à se tenir au Portugal depuis un an.

La Confédération générale des travailleurs portugais (CGTP, communiste) et l'Union générale des travailleurs (UGT, socialiste), les principaux organisateurs, ont salué aujourd'hui le résultat de la protestation, qui a été fortement ressenti dans les zones de transport et d'industrie de Lisbonne, et moins dans le commerce et les entreprises privées.


Il y-a eu après les rassemblements des dizaines d'assemblées populaires dans les villes portugaises

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