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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 14:03

Disintegration

In March to Athens on 18 February 2012 at 19:08

March to Athens

Day 102-XXVIII, Salerno.
Day 103-XXIX, from Salerno to Battipaglia, 20 km.

Comrades Blanca, Marianne and Max

Battipaglia, February 18

Dear people,

I was wrong. The other day was special after all. Both in a positive and a negative sense.

I’ll start with the positive news, it won’t take long.

The popular assembly we held in Salerno was a great success. I’ve never seen anything like it here in Italy. Even though it was slow as always, especially because of the translations, the locals stayed, participated, and their numbers kept growing. In the end, they surrounded us on all sides. But the best part of it was that they decided to reconvene next sunday in a week, to continue their exchange of ideas about a better world. So, we founded the Popular Assembly of Salerno, and that is definitely something to be proud of.


By contrast, the day after was disastrous. Yet again we should have departed, and we didn’t. Instead we held a mega internal assembly from ten o’clock in the morning until eight o’clock at night. With interruption for lunch.

You will know by now that I don’t have the patience for these kind of things, so I only witnessed part of it, and had the rest told to me by those who resisted.

The morning part was dedicated to creating an ‘ideal’ daily timetable, which we will not respect, not even once.

The afternoon part should have been about the infamous date of arrival. But we don’t even get to talk about that anymore. In the end, the themes of ‘demotivation’ and ‘violence’ surfaced, and we discussed for two hours about which of these themes we would address first.

I proposed that we divide ourselves into two groups, then we would fight each other, and whoever would win would get to talk about their preferred theme first.

In the end we didn’t talk about anything. We rode the waves of absurdity. And contrary to what I thought before, we are at risk of complete disintegration.


After all the people we lost in Naples and Salerno also comrade Marianne has decided to leave. “These people don’t represent me anymore.”

We are now only about fifteen persons. And we will lose more. The faction that wants to push on, make a schedule, give the march a political meaning and prepare the Agora Athens, has given up and gone ahead.

The easy goers remain, and comrade Max as well. As for me, I don’t know. I would hate to leave as well, but if the march doesn’t make sense anymore, then I must consider looking for other sources of revolution.

Comrade Max

Still, apart from it all, I enjoy myself. I walk over the boulevard, I chat with some of the elderly people who witnessed our arrest the other day.

In one of the villages that we passed, the mayor was in prison for corruption. Here in Salerno people really seem to like their first citizen. The town looks clean, there are no mountains of trash in the streets, there are pedestrian zones, no visible traces of camorra, and the old centre is being carefully restored. The mayor is left wing and paternalist. He got re-elected more than once, lately with eighty percent of the votes. It results in Salerno not being a typical city from the south of Italy. It looks pretty nice, and it feels pretty boring.

Up until here I have been sharing my tent with comrade Getafe. He transported it in his shopping cart. But now that he left I walk with full gear. It makes a difference. Twenty kilometres are a lot if you carry your home, your bed, your wardrobe and your office on your shoulders. I arrive first, and I wait.

Will the march make it up to here? I wonder. Has it broken down completely? I start writing the current article, and when I’m almost done, listen…

It’s the tambourines. It’s the revolutionary songs, and then it’s the local drum band joining in. They were celebrating carnival, and now they accompany the remaining marchers who reach Battipaglia after nightfall.

When I join them everyone is dancing. We organise a popular assembly ad hoc, and people gather all around us. We did make it up to here, and that’s reason enough to be joyful.

Tomorrow is another day.

Assembly in Battipaglia with the carnival drum band

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 01:11

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*Les autres photos de l'action se trouvent dans l'album photo sous le même libéllé...

 

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:30
Espagne : Violentes charges de la police contre des lycéens à Valence Marc Sardon [CC BY 2.0]

Actualutte - 18 février 2012 Écrit par  Chris Moya

 Les lycéens de l'IES (Instituto de Educación Secundaria) Lluís Vives de Valence se sont rassemblés pour protester contre les réductions de dépenses que la Conselleria (le Ministère de l'Éducation de la Généralité Valencienne) est en train de mener et, surtout, parce qu'ils sont obligés de se couvrir de couvertures en cours à cause des coupures de chauffage. Il y a eu des moments de forte tension à cause de charges de la police [en espagnol] sans aucune justification, à la suite des instructions de la Déléguée du Gouvernement [la préfète], Paula Sánchez de León, et de l'arrestation de 10 jeunes (on peut suivre les réactions [en catalan et en espagnol] sur Twitter sous le mot-clé #IESLluisVives).

Cet article réunit une série de vidéos [en espagnol] qui circulent sur les réseaux sociaux concernant ces incidents violents. Les médias numériques et les réseaux sociaux ont été, une fois encore, un important moyen d'échange de l'information, de dénonciation et de débat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut aussi voir quelques photos.

Periodismo Humano propose une couverture actualisée du sujet [en espagnol].

Ecrit par Chris Moya · Traduit par Norbert Bousigue

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:21

Le Buvard Bavard - 18 février 2012

 

D 5/2
L'idée d'une réappropriation des débats publics et des prises de décisions politiques par le peuple fait son petit bonhomme de chemin. Un jour prochain, la politique ne se fera plus dans les hémicycles ou dans les bureaux des lobbyistes, elle s'exercera au travers des assemblées populaires. Que les députés l'acceptent ou pas, cela ne changera rien. Que les défaitistes y croient ou pas, cela ne changera rien. Lorsqu'une telle idée nait, elle ne peut qu'aboutir. Pour elle, la mort n'est pas une option.

L 6/2
Ce sont souvent ceux qui se plaignent des conséquences des décisions prises dans le passé qui entretiennent leurs causes.

M 7/2
Et si nous remettions tout en question, en commençant par nos certitudes les plus raides ? Aurions-nous l'impression d'être perdu ? Vous aurez beau dire mais, cela me tente.

M 8/2
Avec 1.000.000 de personnes dans les rues de Bruxelles et de Francfort, vous pensez pas qu'on pourrait définitivement occuper le Parlement Européen et la BCE, organiser une constituante populaire, réécrire une nouvelle Constitution et instaurer la première démocratie dans l'Histoire de l'humanité ? 1000.000 de personnes, c'est 0.02 % de la population européenne. Entre les mythes dans lesquels nous baignons depuis la naissance et les utopies auxquelles nous aspirons, le choix semble évident, non ? En tout cas, je préfère mes raccourcis à ceux de la Troïka.

L 13/2

Le 12 février 2012 : une date qui restera sans doute dans L'Histoire, comme celle qui aura marqué le début d'une nouvelle ère pour les Peuples d'Europe. Les Grecs ont répondu aux attaques de la Troïka par le feu. Les esclaves aspirent à s'affranchir. Ce que les acteurs des mouvances populaires dénoncent depuis si longtemps risque de devenir une réalité partagée par de plus en plus de gens. Tenons bon. Continuons à sensibiliser notre entourage et à cultiver l'éveil des consciences. Réorganisons des assemblées populaires dans toutes les villes où nous existons, dans les campagnes, les quartiers populaires, les cités, les places des centre-villes, les universités, les PME et les grandes entreprises, partout où la vie sociale, économique et politique existe. Reprenons les rennes de nos vies. Libérons la connaissance, favorisons les logiciels libres et le partage d'information, intéressons-nous aux monnaies alternatives, aux systèmes de vie en communauté, réinstaurons la gratuité dans nos échanges, en commençant par celui de l'amour et de l'amitié, etc. Le jour où nous serons dans le cas de la Grèce, nous saurons quoi faire.


M 15/2
300.000 personnes se sont mobilisées à Lisbonne samedi dernier, plus d'1.000.000 à Athènes. Sont-ils tous dans les rues pour saluer les décisions technocratiques de représentants non élus ? Ou y sont-ils pour témoigner au monde de l'absurdité cruelle des mesures d'austérité qu'on nous impose ? Je vous le demande, très simplement : qui vit dans le déni ? Ceux qui refusent d'admettre que nous n'avons jamais vécu en démocratie ou ceux qui veulent en construire une ? Je vous le demande, très simplement.

Lorsqu'on lit ce que Piccinin, Khalaf ou Meyssan nous rapportent de leurs observations respectives en Syrie, on ne peut qu'éteindre notre TV et envoyer un courriel à Avaaz pour leur demander d'arrêter de nous mentir et de nous demander des dons.

V 17/2
L'information est une interprétation de la réalité et ne pourra jamais se substituer à la réalité elle-même.


Littéralement,
Badi Baltazar

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:13

 

18.02.2012

 


en grèce,la tragédie,la « dette »…Un petit récapitulatif :

Les grandes banques ont prêté de l’argent aux Grecs. Ensuite, les banquiers se sont versé de gros bonus — pour se récompenser d’avoir décroché de si beaux clients.

L’état avec l’aide de Goldman Sachs, ils ont truqué leurs comptes de manière à paraître un meilleur risque crédit que ce qu’ils étaient en réalité. Ils ont ensuite spéculé sur la « crise de l’euro » et imposer leurs membres aux post clés des gouvernements

Mais au lieu de casser ce monstre qu’est Goldman Sachs et de sortir de la soumission a la logique libérale… comme il l’avait fait depuis toujours, les états s’en sont allés défendre les responsables et punir les victimes . Il a promis de gérer la situation de manière à ce que les prêteurs imprudents n’aient pas à encaisser les pertes qu’ils méritaient. Comment ? En prêtant plus d’argent à l’emprunteur ! En refinançant s’est organisme bancaire sans contrepartie

On a donc plus de rigueur aux Grecs… en leur disant de s’amender. C’est vouloir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

▪ Des efforts… et un résultat négatif

Les Grecs sont saignés a blanc . Au lieu d’être protégé par « l’Etat nation », ils sont attaqués et brutalisés. Des milliers de fonctionnaires ont été licenciés, des budgets ont été limités… des ceintures ont été resserrées.

Interviews

« Salut,
 
il fallait vraiment que je vous dise ce qui se passait à ce moment-là .
 
A lire la une du Monde, vous ne risquez pas la surinformation à  propos de
la
Grèce.
 
Donc, les chefs des 3 partis soutenant le gouvernement non élu de Papadimos (ex Goldman Sachs, ex gouverneur dela Banque Centralede Grèce...), à  savoir:
Papandreou (Pasok), Samaras ((Néa Dimokratia, droite), Karatzaferis (Laos, extrême-droite) se sont réunis, pour faire semblant de négocier (on savait depuis le départ qu'ils diraient oui à toutes les exigences dela Troïka.
Résultat des courses : (j'en oublie forcément ...)
 
1) suppression des conventions collectives, tout le monde à  la même enseigne; Elargissement de la érégulation, emploi à  temps partiel, conditions d'embauche spéciales pour les - de 25 ans (voir + bas)
 
2) baisse de 22% du salaire minimum (le portant à  600 euros bruts; soit env. 480 nets). Cela influe sur TOUTES les primes (enfants, mariage, diplômes...) qui s'ajoutent éventuellement au salaire de base et sont calculées à  partir dusalaire min.
 
3) 10% de baisse, en plus, pour les - de 25 ans (donc salaire de base à  527 euros bruts pour eux, moins de 400 euros net, à  condition bien sûr de travailler à  plein temps).
 
4) gel du salaire minimum pour 3 ans (jusqu'en 2015)
 
5) gel des primes à  l'ancienneté  tant que le cômage ne sera pas à  moins de 10% (les calendes grecques, quoi)
 
6) baisse de 2% des cotisations sociales en 2012, et de 13% en 2013
 
7) baisse des grilles des salaires dans la fonction publique (et bien sûr ce n'est pas la première)
 
8) baisse de 15% des retraites complémentaires (pour toutes les retraites complémentaires, quel que soit le montant total perçu par les retraités)
 
9) la question des retraites principales reste ouverte
 
10) baisse de 15% des retraites principales à  DEI (équivalent d'EDF), OTE (le téléphone) et dans les banques nationalisées ou semi
 
11) suppression directe de 15.000 postes dans la fonction publique, et de 150.000 (par non reconduction de postes après retraites, etc...) d'ici 2015.
 
Les enfants font cours dans des écoles sans chauffage, on attend toujours les livres (mais ça, ça paraît franchement anodin comparé à  tout le reste), pour faire des examens à  l'hôpital, il faut avancer les frais (et être remboursé à  70%, si la caisse de Sécu existe encore à  la date du remboursement...) et comme on ne paie pas nos impôts divers (on est imposable à  partir de 5.000 euros par an..., + impôt sur la propriété, et bon nombre de Grecs, pauvres par ailleurs, sont propriétaires, etc etc.),... on nous fait une ponction à  la source sur nos salaires.
 
Mon dernier salaire (janvier, sans la ponction automatique d'environ 30 euros pour impôts, et avant les baisses annoncées aujourd'hui) était de 758 euros. Byzance, quoi.
 
Mon loyer est de 320 euros, le fuel est à  1,06 euros le litre, l'essence à  1.69 (dans le meilleur des cas), le pain à  1.60 le kg, les patates à  0.8, le lait à  1.2 ...
 
Dans les médias, on subit une offensive de propagande incroyable ("c'est dur, mais il faut ça pour se sauver", "c'est l'occasion de mettre de l'ordre avec tous ces tricheurs", etc...),  et les pas nombreux, et seulement dans les médias alternatifs, boycottés et censurés systématiquement, qui affirment qu'il faut dire non, refuser ce prêt et tout ce qui va avec, et retourner à  la drachme qui nous permettrait enfin de nous remettre debout (parce que tant qu'on est ficelés par la monnaie commune, on ne peut rien faire, sinon être plongés encore un peu plus dans la récession), sont accusés de folie, de communisme, enfin bref de tous les maux de l'humanité.
 
Le gouvernement NON ELU et placé là au mépris de la constitution, signe un arrêt condamnantla Grècepour les 50 prochaines années (ce n'est pas une exagération). C'est systématique, organisé, délibéré, et ça fonctionne.
Les Allemands, après avoir retiré leur demande de placer un proconsul en Grèce (Ça a provoqué un tollé, même chez les Allemands ! ), insistent pour que soit créé un compte spécial, destiné au service de la dette, et géré... par eux (les créanciers). On ne précise nulle part qu'ils veulent, c'est un fait, que ce compte soit alimenté non seulement par le prêt à  venir, mais aussi par les recettes de l'Etat, si besoin est.
Ça a un nom : colonisation.
 
On va monter à  Athènes avec Christos, on ne sait encore franchement pas trop pour quoi faire,  je vous tiendrai informés. Je sais que vous faites tout ce que vous pouvez pour faire passer les infos, continuez, c'est la première chose à  faire, on a vraiment besoin de votre soutien.
Beau cadeau d'anniversaire pour Cécilia, hein ? ...  Bon, on lui fera quand même quelque chose d'aussi sympa que possible, sans doute la semaine prochaine.
On pense à vous, on vous embrasse
 
Marie-Laure
Traductions grec-anglais-français
Aighion
Tel/Fax: 00 30 26910 24157
 
INTRO. Sonia est fondatrice du groupe "initiatives des femmes contre la dette grecque", elle est luxembourgeoise. Son mari, Yorgos, est économiste, membre du CADTM, et co-fondateur de l'ELE (le comité pour la constitution d'une Commission d'Audit dela Dette Grecque).
C'est eux qui ont organisé la conférence en mai, à  Athènes (où  j'ai fait de l'interprétariat, et rencontré plein de gens); on doit les rencontrer ce week end, s'ils ont le temps, avec Christos
.
 
« Je viens de tomber là-dessus - je me suis abonée à  Mediapart, je ne regrette pas. Vous pouvez faire circuler, c'est du sérieux.

Mediapart publie le discours de Sonia Mitralia, membre du comité grec contre la dette, prononcé le 24 janvier dernier devant le Conseil de l'Europe à Strasbourg.
Elle y rappelle que le «droit international oblige (...) les Etats à  donner la priorité  à  la satisfaction des besoins élémentaires de leurs citoyens et non pas au remboursement de leurs dettes».
 
Presque deux ans après le début du traitement de choc imposé par la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne (de l'U.E) et le Fonds monétaire international (FMI) sur  la Grèce :  son bilan est catastrophique, révoltant et inhumain.
Tout d'abord, même les inspirateurs de ces politiques admettent maintenant ouvertement, non seulement leur échec patent mais aussi que leurs recettes étaient dès le début totalement erronées, irréalistes, inefficaces et même contre-productives.
 
En voici une illustration qui concerne non pas une question secondaire mais le coeur du problème, la dette publique grecque elle-même.
Selon tous les responsables du désastre grec, si leurs politiques (d'austérité  plus que draconienne) s'avéraient efficaces à 100%, ce qui est d'ailleurs totalement illusoire, la dette publique grecque serait ramenée en 2020 à 120% du PIB national, c'est-à-dire au taux qui était le sien... en 2009, quand tout ce jeu de massacre a commencé !
En somme, ce qu'ils nous disent, maintenant, cyniquement, c'est qu'ils ont détruit toute une société européenne... absolument pour rien !
 
Mais, comme si tout celà ne suffisait pas, ils persistent à imposer aux Grecs - mais aussi pratiquement à  tout le monde -   exactement les mêmes politiques, qu'eux-mêmes admettent en échec. C'est ainsi qu'on est désormais, en Grèce, au septième « Mémorandum » d'austérité et de destruction des services publics, après que les six premiers aient fait preuve d'une totale inefficacité !
 
On assiste au Portugal, en Irlande, en Italie, en Espagne et un peu partout en Europe à l'application de ces mêmes plans d'austérité draconiens qui aboutissent partout au même résultat, c'est-à-dire enfoncer les économies et les populations dans une récession et un marasme toujours plus profonds.
 
En réalité, des expressions telles qu' « austérité draconienne » sont absolument insuffisantes pour décrire ce qui est en train de se passer en Grèce.
 
Les salaires et les retraites sont amputés de 50 % ou même, dans certains cas, de 70 %. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants de l'école primaire, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des dizaines de milliers de SDF misérables, affamés et en haillons.
Le chômage atteint désormais 20 % de la population et 45 % des jeunes (49,5 % pour les jeunes femmes). Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquence que les lits d'hôpitaux sont réduits (par décision gouvernementale) de 40 %, qu'il faut payer très cher même pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base comme des aspirines. L'Etat grec n'est toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres de l'année scolaire commencée en septembre passé.
Des dizaines de milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrants de maladies rares se voient condamnés à  une mort certaine et à brève échéance après que l'Etat grec leur a coupé  les subsides et les médicaments.
 
Le nombre de tentatives de suicide s'accroît à  une vitesse hallucinante, comme d'ailleurs celui des séropositifs et des toxicomanes abandonnés désormais à leur sort par les autorités. Des millions de femmes grecques se voient maintenant chargées des tâches normalement assumées par l'Etat à travers ses services publics quand ceux-ci n'étaient pas encore démantelés ou privatisés par les politiques d'austérité. La conséquence en est un véritable calvaire pour ces femmes grecques : non seulement elles sont les premières à être licenciées et sont contraintes d'assumer les tâches des services publics en travaillant de plus en plus gratuitement à  la maison, mais elles sont aussi directement visées par la réapparition de l'oppression patriarcale qui sert d'alibi idéologique au retour forcé des femmes au foyer familial.
 
On pourrait continuer presque à  l'infini cette description de la déchéance de la population grecque.
Mais, même en se liimitant  à  ce qu'on vient de dire, on constate qu'on se trouve devant une situation sociale qui correspond parfaitement à la définition de l'état de nécessité ou de danger reconnu depuis longtemps par le droit international. Et ce même droit international oblige expressément les Etats à  donner la priorité  à  la satisfaction des besoins élémentaires de leurs citoyens et non pas au remboursement de leurs dettes.
Comme le souligne la Commission du droit international de l'ONU, à  propos de l'état de nécessité : « On ne peut attendre d'un État qu'il ferme ses écoles et ses universités et ses tribunaux, qu'il abandonne les services publics de telle sorte qu'il livre sa communauté au chaos et à l'anarchie simplement pour ainsi disposer de l'argent pour rembourser ses créanciers étrangers ou nationaux. Il y a des limites à ce que l'on peut raisonnablement attendre d'un État, de la même façon que pour un individu. »
 
Notre position, partagée par des millions de Grecs, est claire et nette et se résume au respect du droit international. Les Grecs ne doivent pas payer une dette qui n'est pas la leur pour plusieurs raisons.
 - Primo, parce-que l'ONU et les conventions internationales signées par leur pays mais aussi par les pays de leurs créanciers " intiment à  l'Etat grec de satisfaire en toute priorité non pas ses créanciers mais plutôt ses
obligations envers ses nationaux et les étrangers qui se trouvent sous sa juridiction."
 - Secundo, parce-que cette dette publique grecque, ou au moins une part très importante, semble réunir tous les attributs d'une dette odieuse, et en tout cas illégitime, que le droit international intime de ne pas rembourser.
 
C'est d'ailleurs pourquoi il faudrait tout faire pour faciliter la tâche de la campagne grecque pour l'audit citoyen de cette dette afin d'identifier sa part illégitime  et non pas tout faire pour l'empêcher, comme l'Etat grec le pratique maintenant.
Notre conclusion est catégorique : la tragédie grecque n'est ni fatale ni insoluble. La solution existe et la répudiation, l'annulation et le non paiement de la dette publique grecque en font partie en tant que premier pas
dans la bonne direction. C'est-à-dire, vers le salut de tout un peuple européen menacé par une catastrophe humanitaire sans précédent en temps de paix... »
 
Marie-Laure
Traductions grec-anglais-français
Aighion
Tel/Fax: 00 30 26910 24157
 »
 
Les indignés de France: Calendrier des événements
Combien de temps faudra-t-il pour voir une telle situation en France ? Faudra-t-il attendre la faim pour que le peuple français s'indigne ?
 Grece 2.jpg
Viviane Charvey a partagé une photo de Univers Sab. 18 févr.: Manifestation de solidarité avec la Grèce - austérité / Paris 16e

Bien entendu, ça a provoqué un ralentissement économique. Le PIB a chuté de 5% au troisième trimestre de l’année dernière. Au quatrième trimestre, il chutait encore plus rapidement, au taux annuel de 7%. Le New York Times nous en dit plus :

Selon de nombreux indicateurs, la Grèce subit une transformation sans précédent dans l’histoire occidentale moderne. Un quart de toutes les entreprises grecques a fait faillite depuis 2009, et la moitié de toutes les petites entreprises du pays déclare être incapable de payer leurs salaires. Le taux de suicide a grimpé de 40% au premier semestre 2011. Une économie de troc est née, les habitants tentant de contourner un système financier en panne. Près de la moitié de la population des moins de 25 ans est au chômage. En septembre dernier, les organisateurs d’un séminaire parrainé par le gouvernement et concernant l’émigration en Australie — un événement qui avait attiré 42 personnes l’année précédente — ont été inondés par 12 000 inscriptions”…

La situation au niveau macro-économique est encore plus ‘transformationnelle’. Les Chinois ont en grande partie pris le contrôle du Pirée, le principal port grec, en vue d’en faire un couloir d’expédition de marchandises en Europe”.

“[...] Le dernier plan d’austérité était censé satisfaire les créditeurs de la Grèce et permettre de nouvelles infusions d’aide financière, évitant ainsi le défaut involontaire — et un ralentissement économie mondial –, mais il rendra néanmoins la vie des Grecs ordinaires encore plus difficile. Le plan réduit le salaire minimum de plus de 20%, approuve des milliers de licenciements et réduit certaines retraites, confirmant probablement le fait que les grèves et les manifestations continueront de faire partie du paysage grec”.

▪ La classe moyenne en première ligne
Comme en Argentine il y a 10 ans, la classe moyenne grecque est frappée de plein fouet. Les classes supérieures sont protégées. Elles ont des actions. Elles ont des comptes dans des pays étrangers. Les plus pauvres, quant à eux, n’avaient rien avant la crise. Ils n’ont pas perdu un centime.

Mais les classes moyennes, elles, perdent des emplois, des revenus… et des allocations. Venant grossir la classe populaire qui a déjà tout perdu. Bref la paupérisation de la Grèce et bientôt de l’Europe

C’est ce qui se passe aux Etats-Unis aussi — et dans une très grande partie de l’Occident. La richesse de la classe moyenne accumulée entre 1980 et 2007 était majoritairement une illusion. C’était de l’argent emprunté sur l’avenir… qui hypothèque désormais l’avenir.

Et M. Prestidigitateur Gouvernemental ne peut pas y faire grand-chose. Le problème, c’est un excès de dette (résidu ou conséquences du système néolibérale. En rajouter ne sert à rien. Saignez a blanc les peuples n’ont plus.


13:16 Publié dans Indignés | Lien permanent 

 

http://saltabank14.blogs.letelegramme.com/archive/2012/02/18/en-grece-la-tragedie-de-la-dette.html

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:02

 

 

  • A Paris, rassemblement à 14h sur le Parvis des droits de l'Homme, Trocadéro. Une marche partira entre 14h30 et 15h vers l'ambassade de Grèce (place de l'Uruguay), accompagné de musique, danses et activités diverses et assemblée populaire. Arrivée prévue devant l'Assemblée Nationale : 17h. 

    Nous sommes tous des Grecs.

    Quand un peuple est attaqué ce sont tous les peuples qui sont attaqués.

    Le peuple grec est en train de se soulever courageusement contre cette politique de terreur sociale. Les Grecs ont besoin de la solidarité internationale.

    Nous répondons à cet appel. Nous sommes indignés et tous des Grecs ! C'est pourquoi nous invitons les médias, les organisations et collectifs militants, à venir rejoindre cette mobilisation.

    Nous pensons que la Grèce n’est qu’un laboratoire de cette dictature des marchés financiers, avant généralisation. La situation va s’aggraver encore avec le projet du nouveau traité européen obligeant à introduire la “règle d’or” dans nos constitutions.

    Nous aussi, refusons de sacrifier le peuple sur l’autel de l’argent.

    Reprenons nos vies en main !

    Appel international : 

    http://paris.reelledemocratie.net/node/1075

    Actions de solidarité ailleurs en France et dans le monde : https://n-1.cc/pg/pages/view/1171719

     

    Pages web :

    http://paris.reelledemocratie.net

    http://occuponsladefense.net

    Twitter

    @acampadaparis

    @occupydefense

     

  • marieange

 

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:00

 

acampadabaiona dans 18 février 2012

Solidarité avec le peuple grec!

Résistons à la dictature de la finance.

Solidarité avec le peuple grec !

La nuit du 12 février, 199 député-e-s  grecs ont voté les nouvelles mesures imposées p ar la Troïka (UE, BCE, FMI) qui plongent le pays dans un chaos et une misère encore plus profonde. 101 député-e-s ont désapprouvé soit la totalité, soit une partie de ce nouvel accord. Sous la menace de la faillite et absolument conscients que le parlement n’allait pas décider, mais seulement ratifier les diktats, la majorité des député-e-s a cédé au chantage. Alors que dans tout le pays le peuple exprimait son opposition aux projets monstrueux des créanciers, le parlement accordait aux banques le droit de mort et de vie sur le peuple grec, tout en admettant que ce n’est plus aux institutions politiques ni aux élu-e-s de gouverner. Au delà du drame que vit la Grèce, cette évolution constitue le renversement le plus flagrant du système et des traditions politiques européennes ; et, en tant que tel, il annonce l’avenir de toute l’Europe. Contrairement à ses députés, la population du pays n’a pas cédé face à ce chantage. A Athènes et partout dans le pays, le peuple qui résiste a inondé les rues. Encore une fois la seule réponse du gouvernement a été la répression.

Alors que les politiques d’austérité ne font qu’exploser la dette publique, on impose au peuple grec encore plus de mesures suicidaires :

-La réduction du SMIC de 22%, pour gagner 450 euros par mois net et 586 brut, contre 751 euros brut jusqu’alors ; Pour les jeunes, la réduction s’élève à 35%.

-L’abolition des conventions collectives, par branche et par métier, qui sont remplacées par des contrats individuels au niveau de l’entreprise.

- L’application rétroactive de toutes les réductions à partir de janvier 2012, des salaires, retraites et allocations chômage (qui passent de 461 euros/mois à 359, touchable uniquement pendant un an).

-La baisse de la retraite minimum à 392 euros/mois (contre 503 euros aujourd’hui).

-Le licenciement de 150.000 fonctionnaires de 2012-2015, dont 15.000 d’ici la fin 2012.

-L’abolition du statut du fonctionnaire.

-Le démantèlement de l’Etat social et la liquidation de toute la richesse du pays pour 50 milliards d’euros par la privatisation.

Ces mesures viennent s’ajouter à bien d’autres imposées et appliquées depuis plus de deux ans. Les salaires et les retraites ne font que baisser, les impôts directs et indirects ne font qu’augmenter, alors que le chômage devient le quotidien de plus en plus de grecs.

Au niveau social, le peuple grec fait face à des phénomènes de misère et de pauvreté qu’il  n’avait pas vécus depuis l’occupation. Les faits sont accablants, selon « Médecins du monde » le centre ville d’Athènes vit une véritable crise humanitaire : une personne sur dix se nourrit aux soupes populaires, le ministre de l’éducation met en place la distribution de repas gratuits dans certaines écoles en réponse aux  nombreux évanouissements d’élèves pour cause de malnutrition.

Les nouvelles mesures imposées vont non seulement perpétuer le cycle infernal de la récession qui conduit tout droit à l’explosion du déficit public et au défaut de paiement, mais elles vont, partout en Europe, accentuer la baisse des salaires et des dépenses publiques, et ce à un moment où le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter dans tous les pays, y compris en Allemagne. Ce que les élites de la finance n’ont pas envie de comprendre c’est que c’est le modèle économique qui ne fonctionne pas.

La Grèce est le laboratoire de l’austérité en Europe ! Résistons partout en Europe ! Solidarité avec le peuple grec ! Non au sacrifice des peuples sur l’autel de la finance ! 

Premiers signataires : Initiative des étudiants et travailleurs grecs de Paris, Solidaires, FSU, CADTM, ATTAC, Marche mondiale des femmes, Mémoires des luttes, ETEC IPAM, Mouvement du 12 Mai, les indignés, AL, Front de Gauche (C&A, FASE, GU, les Alternatifs, PCF, PCOF, PG), NPA, NPA-jeunes, Europe Ecologie Les verts.


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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 17:56



Des manifestations de soutien à la Grèce sont prévues aujourd’hui dans toutes les grandes villes d’Europe, mais aussi à New York. Le mouvement des Indignés rappelle que la Grèce est « un laboratoire de l’injustice sociale ».

[balkans.courriers.info]











[resistancespaysdauge.wordpress.com]

 

samedi 18 février 2012 10:36:27

 

http://www.info-grece.com/agora.php?read,28,40810

 

 

 

                                                     ******************************

 

 

http://balkans.courriers.info/article19276.html

 

Solidarité : « Nous sommes tous grecs ! »
Traduit par Laurelou Piguet
 
Sur la Toile :
Publié dans la presse : 17 février 2012
Mise en ligne : samedi 18 février 2012
Des manifestations de soutien à la Grèce sont prévues aujourd’hui dans toutes les grandes villes d’Europe, mais aussi à New York. Le mouvement des Indignés rappelle que la Grèce est « un laboratoire de l’injustice sociale ».

L’appel diffusé sur Internet rappelle que les nouvelles mesures d’austérité votées dimanche 12 février par le Parlement grec vont imposer d’importantes diminutions de salaires et de retraite, et qu’elles prévoient des licenciements de fonctionnaires.


Retrouvez notre dossier :
Crise en Grèce : une histoire sans fin ?


Les « indignés » ajoutent que la Grèce « est utilisée comme laboratoire avant que ces mesures ne soient généralisées ». Or, ils considèrent que ce sont des mesures socialement injustes et antidémocratiques.

« Le peuple grec a besoin de la solidarité internationale et demande notre soutien. Répondons à son appel ! Nous sommes tous grecs ! » peut-on lire sur leur communiqué.

Les manifestations de soutien se tiendront à 14 heures (heure locale de chaque pays) samedi. À New York, un rassemblement est également prévu à 14 heures samedi au parc Zoukoti où les membres du groupe Occupy New York campent depuis plusieurs mois.

Sur le site http://jesuisgrec.blogspot.com, des citoyens européens peuvent signer un texte de solidarité pour la Grèce et demande la nationalité grecque, pour montrer leur solidarité.

L’initiative est partie de France, où des citoyens ont demandé la nationalité grecque à l’ambassade de Grèce, avec pour slogan : « Moi aussi je suis Grec ! ». Elle est soutenue aussi par le site international.democraciarealya.es. Sur Facebook, un groupe We are all Greeks a également été créé.

À Zagreb, rendez-vous à midi devant l’ambassade de Grèce, Opatička 12.

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 17:53

 

Ajoutée par ernest29ful le 18 févr. 2012


http://www.youtube.com/watch?v=H6JcPRBxQ2s

 

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 17:48
millebabords.org
mis en ligne le 18/02/2012
Mobilisation internationale du samedi 18 février 2012
A l’appel des Indigné(e)s de Marseille, un millier de manifestants du Vieux Port au Consulat de Grèce

aux cris de "Solidarité avec le peuple grec", "La dette c’est du racket", "Honte aux banques", "Résistance"...

Marche vers le Consulat Grec rue Grignan
http://www.facebook.com/events/2295...

Nous sommes tous des Grecs
Quand un peuple est attaqué ce sont tous les peuples qui sont attaqués.

Voir l’appel : Mille Bâbords 19824

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Rassemblement sur le Vieux Port
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En grec, "Nous sommes tous des Grecs"
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" Massalia, ville fondée par les Grecs il y a XXVI siècles. "
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"Soutien au Peuple grec face à la troïka."
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Début de la manifestation sur la Canebière.
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"A qui profite le crime du Marché ?", Ils ont le chiffre, nous avons le nombre 99%, "Nous ne sommes pas à l’abri de ce que subissent les Grecs"...
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Rue Saint férréol
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Arrivée au Consulat de grèce.
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