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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 21:26

 

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Comment la dette publique s'est-elle creusée ?

 

Nous voyons bien que ce problème de la dette des Etats empoisonne l'Europe, (même les Etats Unis sont atteint par ce mal et bien évidemment les pays de voie de développement) Aujourd'hui nombre de pays sont au bord de l'implosion ou menacés de l'être : Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, et mintenant l'Italie pour ne parler que de ceux sous le feu de la rampe. Cela provoque des mouvements sociaux dont on ne parle peut-être pas assez, et qui commencent à apparaître en France, qui est sur la liste des pays risquant de se retrouver en banqueroute.

Jusqu'en 1973, notre pays, ainsi que d'autres en Europe, a connu une période de développement sans précédent, appelée les "trente glorieuses". Les Etats avaient alors la possibilité de gérer leurs budgets de façon autonome, en demandant à sa banque centrale de le financer, en battant monnaie, lorsque cela devenait nécessaire.

C'est à ce moment que le président Pompidou a proposé...et obtenu...que les pays européens ne puissent plus se financer qu'en empruntant aux banques privées.

http://www.notre-ecole.net/la-loi-pompidou-giscard-du-3-janvier-1973/

En effet, "c’est à Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances, que nous devons la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précisait "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France", interdisant donc le financement direct de l’État par la Banque de France. Cette loi a été confirmée par l’article 104 du Traité de Maastricht - devenu 123 du Traité de Lisbonne. Cette interdiction, n’est, dans aucune autre zone monétaire, gravée ainsi dans le marbre d’un Traité. En clair les pays de la zone euro sont obligés d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent. Chez nous, les banques peuvent emprunter à 1% à la BCE et prêter aux États à 3, 5 ou 7% et parfois plus.(André-Jacques Holbecq).


Cest précisément à partir de cette décision que tout a basculé. Puisque des intérêts beaucoup plus importants  sont venus s'ajouter à la dette elle-même, les états n'ont plus été en mesure de rembourser la totalité de ces sommes dans un délai qui aurait permis d'éviter que d'autres intérêts ne viennent s'ajouter aux premiers aggravant encore la situation, et ceci dans un cercle infernal généré par ce que l'on appelle les intérêts composés. D'autre emprunts devant être souscrits pour rembourser ces intérêts devenus gigantesques, le processus d'endettement ne pouvait que se renforcer.
Pour prendre l'exemple de la France, en s'en tenant à fin 2009 (la dette a cfontinué à enfler depuis) : "L’augmentation annuelle de cette dette publique de 1980 à fin 2009 correspond, bon an mal an, aux intérêts de la dette, dans un effet boule de neige. En euros constants la dette est passée de 239 milliards d’euros (21% du PIB) fin 1979 à 1489 milliards d’euros (78% du PIB) fin 2009, soit une augmentation de 1250 milliards d’euros. Sur la même période, nous avons payé environ 1340 milliards d’euros d’intérêts aux différents prêteurs privés (banques et établissements de crédits, fonds de pension, assurances-vie…)." (André-Jacques Holbecq).

On a tenté de nous faire croire que ce basculement d'états prospères vers des états endettés était le résultat de la « crise » pétrolière de 1974 qui n'était rien d'autre qu'un rééquilibrage, demandé par les pays producteurs de pétrole. Demande pourtant bien légitime puisque jusqu'alors nous avions pu bénéficier de cette source d'énergie à un prix dérisoire.

Mais il fallait bien trouver des boucs émissaires pour masquer les résultats désastreux d'une décision prise en faveur des banquiers et demandée par un ami de ces même banquiers. Ces banques qui ont provoqué la crise financière de 2007, et qui ont été secourues par les Etats qui ont emprunté en accroissant donc leur endettement. La boucle est bouclée.

Et les plans de rigueur s'enchaînent, conduisant à des privatisations et au démantelement des services publics.
De plus on essaie aujourd'hui de rendre les citoyens responsables de l'accroissement des déficits publics en les stigmatisant d'autant plus qu'ils sont dans une situation difficile, comme par exemple les bénéficiaires du RSA.

La récente crise a mis en évidence le manque de scrupules du monde financier qui même au plus fort de la tourmente, a continué de spéculer sur la misère du monde, et notamment sur les matières premières alimentaires accroissant par ces agissements criminels, le nombre de victimes de la faim puisque les pays les plus pauvres se sont ainsi vus privés du minimum nécessaire à leur survie.

Pour ces pays les plus pauvres tellement malmenés, demandons réparation par l'abandon de la dette, qu'elle soit vis a vis des banques ou vis à vis d'autres états.

Oui aujourd'hui nous devons dire non à tant d'injustice puisque c'est à nous citoyens du monde, que l'on demande de payer le prix des erreurs commises par d'autres.


Les banques privées doivent renoncer à ces dettes qui leur auront permis de bien vivre pendant tout ce temps, mais maintenant, il faut que cela cesse sous peine de voir nos pays tomber comme des châteaux de cartes, cartes pipées depuis le début qui ne nous laissaient aucune chance d'échapper à leurs griffes.

Deux analyses bien argumentées :

http://www.michelcollon.info/La-dette-une-manne-pour-les.html

http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 20:45

First blood

In Sol on 5 August 2011 at 10:00

Dear people,

Yesterday evening I was walking through Madrid with a friend of mine from the Northern Column. We had just witnessed the third consecutive evening of protest against the police occupation of Puerta del Sol. Just like the other evenings, the majority of the crowd went on the loose after having expressed their outrage in the face of the police for a while. We stayed behind for a bit, discussing on the legitimacy of the occupation. And we lost them.

Fortunately you don’t need Twitter to know where the crowd has gone. In these great days of civil unrest you only have to follow the police vans and the helicopter hovering over the city day and night.

People have passed by Cibeles and turned north towards Passeo de la Castellana. We can see the blue flickering lights of the vans in the distance. More reinforcements come speeding by. Or are they? They have a different sirene. These are not police vans. These are ambulances.

We start running. At the Columbus statue there’s a small police cordon barring our way. A hundred meters up the street there’s a war zone in front of the ministery of the interior. ‘Fuck!’ I exclaim, we are too late. After a few minutes I see the first of the wounded stumbling towards us. I know this guy. He had embraced me the other day for documenting the eviction of the acampada at congress. Now his head is bleeding, and I feel guilty. I wasn’t there to shoot it.

Video by RTVE

He is accompanied by another friend of mine. “There are more wounded over there”, he says to the police officers. But traffic is blocked. They won’t let ambulances pass by.

Once I manage to encircle the blockade and get to the ministery, most of the people have gone. They dispersed when the charge began. Only a small group remains. Some of the wounded are on the pavement. A new line of police vans arrive. They belch out two platoons of riot police who march our way to push us out of here.

When we try to regroup we get intercepted by more vans blocking us from various sides. Policemen rush out to check our ID. Tonight, after almost three months of basically peaceful coexistence, police have opened hostilities. And this happened the same day that the Police union SUP once again offered full moral support to the cause of the indignados. I have a feeling there’s an internal conflict within the police on how to handle the situation.

We are finally allowed to go. I speak to a couple of comrades to hear about the dynamics of what happened. It seems the crowd had blocked traffic on the Passeo de la Castellana in front of the ministery, singing. Some of them had tried to get up to the building to attach a banner. Vans arrived, officers jumped out and started hitting people. Then most people started running in various directions.

At Cibeles we get reorganised. The bulk of the people are further up the road in direction Atocha. Through phone and Twitter we decide to meet in a square near Sol. Once we get there, obviously, people sit down in a circle to start an assembly. It’s frustrating. I know how this is going to end. We’re going to talk for hours until people get tired and go home. At these moments I really can’t stand the assemblyist structure of our movement. Now is time for action. We should be able to reach a quick agreement on what to do. Like going to the private residence of the governor of Madrid or the minister of the interior, with pots and pans. Camp outside, keep them awake all night.

But as I expected, the momentum for tonight slips away. Still, after one and a half hour of discussion, we reach an agreement about what to do tomorrow. A working group on police violence will start to draft a protocol on how to act. And at night, of course, there will be a big demonstration. August is going to be a very hot month in Madrid. After yesterday’s hostilities people are more indignada than ever.

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 20:33
Logement : l'Appel du Nouvel Observateur

Publié le 02-08-11 à 11:26    Modifié le 05-08-11 à 17:10     par Le Nouvel Observateur   

Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?

A l'hôpital Robert Debré (Photo : Xavier Pardessus) A l'hôpital Robert Debré (Photo : Xavier Pardessus)
 

Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : "Je veux que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine".

Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d'urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l'éponge après 18 ans de service.

Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu'augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent "dans la rue" ou passent de foyers en chambres d'hôtel ?

Monsieur le Président, où sont vos promesses ?

Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d'euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d'hôtels pour les remplacer par "des places de logements". Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ?

Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d'hébergement d'urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d'abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d'hommes et de femmes. N'attendez pas l'échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

 

pour signer la pétition appuyer sur la touche "Ctrl" de votre clavier et cliquer gauche sur "link" ci-dessous.

  link

 

Ce texte est soutenu par : Emmaüs France, La Fondation Abbé Pierre, L'Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D'Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, le Secours Catholique, l'Association des Cités du Secours Catholique, le Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d'action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), le CHRS Fondation Mérice, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Jeudi Noir, Médecins du Monde, Maud Bigot (Coordination nationale des professionnels de l'urgence sociale).

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 12:33

 

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 14:59

Souvenez-vous, c'était il y a un an, c'est-à-dire un siècle ! Le climat politique de ce début août 2010 était électrisé par le discours de Grenoble du Président, quelques jours plus tôt, par la « chasse aux Roms », et par une surenchère sécuritaire qui changea un temps le regard à l'étranger sur la France, s'attirant un édito cinglant du New York Times puis plus tard une attaque sans précédent d'une Commissaire européenne.

Quel contraste : 2011, par comparaison, est un été serein. En tous cas en politique intérieure française (pas trop sur les marchés financiers, en Syrie ou en Libye, ou encore parmi les victimes de la famine en Somalie, mais pas de quoi gâcher les vacances françaises, non ? ).

Même les provoc's de Jean-Marie Le Pen sur les attentats d'Oslo que refuse de condamner sa fille Marine, ou l'ouverture d'une enquête ouverte par la Cour de justice de la République contre Christine Lagarde dans l'affaire Tapie, ne parviennent pas à perturber réellement la trêve estivale.

On cherchera vainement l'écho des clameurs sécuritaires d'il y a un an : à l'exception du dernier carré de la Droite populaire, dans son village d'Astérix des Alpes-Maritimes, c'est silence radio. La République en danger de l'an dernier, le ton martial face à ces « Français d'origine étrangère » qui enfreindraient « nos » lois, tout cela est décidément « très 2010 », donc passé.

L'après Oslo et l'avant 2012

L'explication est double. Le double attentat d'Oslo, d'abord, a contraint la droite traditionnelle à plus de retenue pour ne pas s'exposer au reproche d'alimenter un climat xénophobe et islamophobe qui pourrait inspirer un autre exalté tenté de passer à l'acte.

L'approche de la présidentielle, surtout, oblige à revisiter une stratégie qui n'a pas marché, et restera une tache sur le quinquennat. La reconquête de l'électorat du Front national en faisant de la surenchère sur les thématiques du FN n'a eu qu'un seul résultat : légitimer un peu plus le positionnement des Le Pen, et permis à la fille de prendre son envol en gommant une partie de la dimension caricaturale du père.

Retour, donc, à la « représidentialisation ». Cet été, c'est en père de famille en (re)redevenir que l'on trouve Nicolas Sarkozy dans les magazines (palme d'or au Nouvel Obs fin juillet, ci-dessous).

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy au Cap-Nègre (AFP) dans Le Nouvel Obs.

Le Figaro nous apprend même que dans cet « été de la stratégie », Nicolas Sarkozy a emmené au Cap nègre « un livre de Henry James », une confidence destinée à peaufiner son changement d'image, de l'anti-intello ami de Christian Clavier à l'homme mûr, qui-a-lu-Henry-James-bien-sûr, et peut parler des films de Karl Dreyer.

Sarkozy en décalage avec la crise de la dette de la zone euro

Paternité à venir et lecture à la place des paroles glaçantes et des coups de menton de Grenoble ? La construction d'image est formidable en période pré-électorale, à deux nuances près :

  • elle conduit à faire passer, non sans raison, les paroles de Grenoble pour de l'opportunisme politique sans lendemain, comme beaucoup d'autres prononcées auparavant, sauf à parier sur l'amnésie des électeurs ;
  • elle est en décalage frappant avec le climat économique de fin du monde, ou au moins de fin d'un monde, que génère la crise de la dette de la zone euro, la défiance des marchés, les perspectives de croissance en petite forme.

Nicolas Sarkozy a choisi la communication a minima sur la crise de la zone euro. Il reste en vacances, téléphone à Angela (Merkel), mais ne parle pas à des citoyens qu'il ne faut pas affoler sur les plages. L'opposition ne fait guère mieux, à quelques rares exceptions près.

La rentrée, sans doute plus tôt que d'habitude, sonnera le réveil et le retour aux réalités. Les candidats, aussi bien le Président avec son bilan, que ceux qui aspirent à le remplacer, devront répondre aux questions posées par la crise actuelle, par l'ampleur de la dette, par le modèle de croissance, par l'avenir de l'Europe et de la zone euro…

Il peut sembler étonnant que dans un pays en pré-campagne électorale, ces questions ne fassent pas déjà débat. L'an dernier, l'heure semblait suffisamment grave pour que toute la classe politique soit sur le pont à la même date pour s'enflammer autour de l'agenda sécuritaire des gourus de l'Elysée, alors qu'aujourd'hui, on cherche vainement un candidat à la présidence pour nous dire comment il compte sauver l'euro, voire la France ! Serait-ce parce que personne n'a la réponse ?

Photo : Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy au Cap-Nègre (AFP) dans Le Nouvel Obs.

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 14:02
Marche Internationale des Indignés d’Europe   

Compte-rendu
 
Réunion autour de l’action : La Marche Internationale des Indignés d’Europe
 
Namur, le samedi 30 juillet 2011
 
La réunion portera principalement sur le plan d’action à mettre en place. Ce dernier se décline à priori en 3 phases temporelles :
 
1) Avant l’arrivée des marcheurs (1/8/11 au 17/9/11)
 
2) Après l’arrivée des marcheurs (18/9/11 au 14/10/11)
 
3) 15 octobre 2011
  
 
Questions traitées :
 
 
1. Le mouvement doit-il s’internationaliser ou s’ancrer au niveau local ?
 
Le mouvement est en premier lieu local, pour autant la multiplication des initiatives lui donne une ampleur internationale. Les problèmes économiques, sociaux, juridiques et culturels sont définis institutionnellement et ont une incidence au niveau international. Ce qui motive par conséquent chacun d’entre nous ne peut avoir de sens qu’internationallement. 
 
Nous sommes malgré tout conscients que des dérives peuvent naître du fait d’une structuration internationale du mouvement et de sa représentativité auprès du grand public. Il faut rappeler que les Indignés en présence ne représentent qu’eux-mêmes en tant qu’individu et non l’ensemble des initiatives nationales desquelles ils proviennent.
 
D’autres mouvements d’action existent dont le travail n’est pas négligeable, ils ont chacun leurs modes d’interventions, leurs communications, leurs identités, et leurs structures internes. En exemple nous pensons notamment aux syndicats, et aux ONG.
 
Est-il envisageable que ces groupes rejoignent notre mouvement ? Non, la réponse est claire : C’est en tant qu’individu que chaque personne prend part aux mouvements. 
 
 
2. Stratégie
 
Disperser au maximum les points d’entrée sur le territoire Belge. La centralisation est de fait une grande fragilité (il suffit d’imaginer que telles ou telles localisations frontalières soient bloqués pour qu’en une seule fois les marcheurs soient refoulés).
 
 
3. Coordination des marches
 
Il semblerait que cette question soit ouverte partout en Europe. Les marcheurs toulousins sont en route depuis plus d’une semaine. Des Espagnols ont quitté Madrid et bientôt Barcelone. Contrairement au Français, ces derniers ne pourront pas arriver le 17/9, ils proposent donc de multiplier les marches pour couvrir des territoires plus étendus, atteindre d’autres villes et finalement converger vers Paris le 17/9 puis, tous ensemble, partir vers Bruxelles pour rejoindre les autres citoyens déjà sur place.  Les Italiens ont dans l’idée de quitter la Sicile vers Rome et d’envoyer par la suite une délégation vers Bruxelles. Les Hollandais comptent ralier Bruxelles en vélo. Certains allemands prévoient de rejoindre la capitale européenne en voiture, en train, ou en car.
 
Suite à ces observations, nous rappelons l’importance de décentraliser les parcours de marches et de multiplier les modes d’arrivées pour éviter des blocages éventuels et les refoulements qui pourraient s’en suivre. 
 
Importance également de créer des contacts directs entre les différentes marches et les différentes villes actives dans les mouvements.
 
Importance enfin de demander aux marcheurs leurs intentions pour le 15 octobre: actions auprès des institutions, campements, manifestations, communications etc…
 
 
Pour cela à partir de la situation bruxelloise:
 
a- travail sur l’accueil 
“Comment s’organiser pour les accueillir ?” 
 
·      Logement (squats, places, parcs, cought surfing)
 
·      Décentraliser l’occupation de la ville et occuper le territoire bruxellois dans son ensemble (différentes Assemblées Populaires déjà actives dans les quartiers de la ville).
 
·      S’inspirer de l’expérience de Madrid en installant des points d’accueil sur la périphérie de la ville.
 
·      Prévoir des points de santé (pour soigner les marcheurs), les accès à l’eau, l’hygiène.
 
·      Prévenir les autorités et tenter d’obtenir des autorisations
 
·      Créer des groupes de travail dans chaque ville en Belgique avec des porte-paroles qui puissent se réunir chaque semaine et travailler plus efficacement.
 
 
b- concernant les marches
 
    Envoi d’éclaireurs vers les différentes marches. Il s’agit de privilégier, dans la mesure du possible, l’information physique à l’information virtuelle de façon à donner de la consistance à ces déplacements.
 
    Envoyer également des facteurs vers les marches pour s’informer de leurs intentions, et en échange les informer de ce que nous avons préparé.
 
 
4. Les différents marches déjà identifiées
 
4 marches ont commencé à partir des villes suivantes : 
 
·               Madrid
·               Barcelone
·               Toulouse
·               Italie
 
Et 6 marches supplémentaires se préparent : 
 
·               Lisbonne
·               Vienne
·               London
·               Amsterdam
·               Berlin
                Maastricht (mois d’août)
                Grèce (la Marcha Sparta)
 
 
5. Groupes de travail (exemples de No Border) – 
(chacun des participants est amené à travailler dans chacun d’eux à tour de rôle)
 
Communication
Internet
Logistique
Cuisine
Traduction
Calendrier
Santé
Juridiction
Finance
Coordination
Accueil
Actions
Mobilisation (inciter le grand public à rejoindre le mouvement)
 
Pour permettre aux groupes de travail de travailler ensemble, une proposition a été faite de composer des groupes de travail effectifs, en regroupant les groupes listés ci-dessus sous la forme de groupe plus généraux : communication, logistique, action.
 
 
6-Intervention de Damien de Maastricht :
 
·      Qui déplore la qualité du déroulement de la réunion (attente de 45 minutes avant de pouvoir prendre la parole). 
 
·      Signale qu’il est primordial de monter un campement centralisé à Bruxelles (un espace d’échanges et de débats), tout en envisageant des logements alternatifs, décentralisés dans les quartiers (squats, campements secondaires, hotels, auberges de jeunesse, cough surfing, …) comme plan B, C, …

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 13:49

Tensions rising around Sol

In Sol on 4 August 2011 at 14:55

Dear people,

Only days ago I was really thinking that things were about to calm down in Madrid. Most people of the marches had gone home. Summer was at its height. People had gone on holiday and the revolution was migrating to other countries.

Thankfully, every time things seem to calm down, the authorities give our movement a new impulse. This time by ordering the desalojo of Sol in view of the visit of the pope.

They took away our square and every night they block it from all sides to prevent us from reoccupying it. Of course, as anyone would understand, this only fuels the protest. If they just let us enter in Sol, we would stay calm, we wouldn’t make any trouble, and all the police officers could just go home and take a good night’s rest.

Now they are up every night. They need to defend parliament, they need to block Sol, and as a result the rest of the city is in the hands of the indignados.

Yesterday the protest started at Atocha. The demonstration was not only against the desalojo and the subsequent police occupation of Sol, but also against the eviction of a thirty year old gipsy camp at Puerta de Hierro.

I haven’t been there, at the camp. But it seems that police have started to destroy it because the terrain was bought by the president of Real Madrid, who wants to build luxury apartments there. Of course, in the current situation, where hundreds of thousands of people are at risk of being evicted from their tiny apartments and millions of houses are vacant, an action like this leads to protest.

The demonstration is pretty silent. It’s starting to become a tradition. First we pass by congress to sing to our comrades of the police for a while, and to throw up some balloons. Then we march over Cibeles and Gran Vía to Callao. From there on we descend on Sol.

It’s the second night in a row that we are barred from entering a public square. People are furious about that. And this time the tensions are rising. Jim and me are on the north side of Sol, close to the police barrier. We witness how the protest deteriorates. It’s not nice to see. At a certain point a man with a megaphone encourages people to walk ahead to take the square. In a situation like this, with such a big crowd, it is completely irresponsible. People could get crushed.

Police react to the provocation by pushing back the crowd. As far as I could see, they did not use their clubs, nor their guns, nor tear gas. But after that there is a small group of punks who hurl all kinds of obscenities to the police officers. I can’t stand that kind of behaviour. Many ‘ordinary people’ judge all the punks negatively on the basis of their appearance. But right here this small group of frustrated outcasts does exactly the same with the police.

Under those helmets, there are middle aged men and young people who would like to be comfortably at home right now. There is a woman among them in the first line. They are forced to listen to a handful of people who use the presence of the crowd to insult them. It makes me angry. We can count on a lot of goodwill among the police. It’s a strength of ours. We shouldn’t allow people to resort to violence, be it physical or verbal.

In the end the protest turns into a kind of witch hunt when two presumed secret agents are discovered, while they seem to be communicating through their thinly veiled head sets. They manage to flee into a bar, where they are filmed through the windows. Poor bastards, they are shaking like leaves as they take out their cell phones to call whomever they are reporting to.

Popular Assembly in Gran Vía

Jim and me have seen enough. This is not the best part of the movement protesting tonight. The true hart of the 15M is somewhere else, just up the street. They are holding an assembly in the middle of Gran Vía, blocking all the traffic. They decide on what square to take next. In the end people choose Plaza de Oriente, in front of the royal palace. Today will be another day of demonstration, departing from the palace, and going to Sol.

It’s two o’ clock at night. The moderator has saved the best for the last. A press release from one of the Police Unions. They accuse the delegate of the government in Madrid who ordered the eviction from Sol of disobeying the law. Not only, they offer their solidarity to the indignados. More on this in the next post. Stay tuned…

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 23:15

À L'ÉTAT DE NOTRE PAYS

 

NOUS, PEUPLE FRANÇAIS,

PEUPLEMULTICULTUREL/MULTIRACIAL,

DÉCLARONS

1/ QUE NOUS SOMMES LE TIERS ÉTAT !

2/ QUE NOUS REVENDIQUONS LES DROITS INVIOLABLES DE NOTRE PEUPLE !

3/ QUE LES CLASSES PRIVILÉGIÉES SE MOQUENT DE CES DROITS !

4/ QUE L'ÉTAT COMMET DES CRIMES CONTRE NOTRE PEUPLE !

 PAR CONSÉQUENT CE COMMUNIQUÉ DU PEUPLE

FRANÇAIS EST UN AVERTISSEMENT LANCÉ

 

À L'ACTUEL GOUVERNEMENT COUPABLE D'ABUS DE BIENS SOCIAUX ET DE DÉTOURNEMENT D'ACTIFS NOUS APPARTENANT.

AUX INVESTISSEURS, AUX BANQUES, AUX LOBBIES QUI FANTASMENT SUR LES BIENS DES CITOYENS FRANÇAIS.


Face à l’oppression et au pillage par l’oligarchie financière, le PEUPLE FRANÇAIS exige que l'on lui rende compte immédiatement et invoque le devoir de résistance inscrit dans sa constitution !

Président, ministres, sénateurs, députés... ce gouvernement n'a plus la moindre légitimité : les décisions prises s'opposent à la volonté justifiée de la grande majorité de nos concitoyens !

 

Le peuple français se voit dans l'obligation d'informer chaque profiteur éventuel, chaque ennemi de la nation ...qui voudrait se mêler à l'annexion du bien commun du peuple français que nous renverserons ledit gouvernement français par les voies légales et démocratiques,  ainsi que le suivant s'il poursuit dans la même voie!

 

-Partout prêt de chez vous des groupes s'organisent, resistent-

 

Pour une Réelle démocratie maintenant

 

 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 23:11

ndignez-vous !, c'est le titre du best-seller de Stéphane Hessel, résistant, déporté et ancien ambassadeur de France. Près d'un million d'exemplaires ont été vendus, un véritable phénomène de société. En défenseur des droits de l'homme, Stéphane Hessel, 93 ans, y appelle à l'indignation des nouvelles générations. Contre les inégalités, la condition des immigrés ou le sort des Palestiniens. Mardi soir, il devait donner une conférence à l'Ecole normale supérieure de Paris pour soutenir le collectif BDS, qui appelle au boycott des produits israéliens. Mais cette prestigieuse institution universitaire a annulé la réunion.

 

POUR VISUALISER LA VIDEO, APPUYER SUR LA TOUCHE "Ctrl" DE VOTRE CLAVIER ET CLIQUER GAUCHE SUR "LINK" CI-DESSOUS

 

link

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 22:49

(De Pékin) Deux jours après l'accident de train qui a fait au moins 36 morts et 192 blessés dans l'est du pays, les internautes tentent de comprendre ce qui s'est passé. Mais à travers l'exemple du TGV, c'est tout le modèle de développement chinois qui est remis en cause.

Après le spectaculaire accident de train qui s'est produit samedi soir à Wenzhou, laissant le pays en état de choc, le département central de la propagande s'est fait on ne peut plus clair.

« Concernant l'accident de train de Wenzhou, tous les médias doivent vite relayer toutes les informations publiées par le ministère du rail. Aucun média n'enverra de reporters pour couvrir (l'accident). Ne faites pas le lien avec les informations relatives au développement des trains à grande vitesse (en Chine), et ne modifiez pas les articles d'analyse », peut-on lire dans une directive envoyée à tous les médias, que s'est procuré le site China Digital Times.

En d'autres termes, les faits devront être rapportés exclusivement par les organes officiels, comme pour tout événement jugé embarrassant pour le pouvoir.

Une version officielle matraquée

Car sous un faux-air de fait divers, il s'agit bel et bien d'un événement « sensible », tant le réseau de Trains à Grande Vitesse, commencé en 2007 – mais d'ores et déjà le plus long du monde –, est pour la Chine un enjeu politique majeur. Pour le gouvernement, il s'agit de l'un des symboles d'un système de développement original, et de la grandeur retrouvée de l'Empire du milieu. Mais avec l'accident de samedi, ce symbole a du plomb dans l'aile.

C'est pourquoi depuis ce week-end, les médias gouvernementaux regorgent donc de reportages sur des citoyens modèles donnant leur sang pour les victimes, sur les efforts des secouristes, et toutes autres choses permettant de ne pas parler des causes de cet accident.

Très peu d'informations concrètes ont donc émergé dans les médias. Un orage aurait provoqué une coupure d'électricité et arrêté le premier train, percuté quelques temps plus tard par un autre. Voila la version officielle dont l'opinion devrait se contenter. Mais c'est sans compter sur les « web-citoyens », qui ont très rapidement interrogé et partagé les informations dont ils disposaient, endossant une fois de plus le rôle de contre-pouvoir qu'ils exercent désormais régulièrement, en dépit de la censure.

Les internautes affligés

Le sujet est vite devenu numéro un sur Weibo. Et parmi les points débattus, la sécurité du réseau de TGV chinois, déjà fortement mis en cause par les pannes à répétition du TGV Shanghai-Pékin, pourtant mis en service il y a moins d'un mois. Comment se fait-il, interrogent des internautes, que les pannes d'électricité réccurentes observées sur le réseau n'aient pas été sérieusement étudiées et réglées avant que n'arrive ce genre d'accident ?

Pourquoi les conducteurs de TGV chinois ne reçoivent-ils que 10 jours de formation, alors que selon des spécialistes allemands interrogés il y a quelques mois par le Quotidien du Peuple, il est indispensable d'en faire au minimum trois mois avant de démarrer un TGV ?

Mais surtout, comment est-il possible que deux trains roulant sur la même ligne soient administrés par deux bureaux différents ? En effet, comme le note le blogueur ChinaGeek, le D3115 était sous la responsabilité du bureau du rail de Shanghai, alors que le D301 était sous le contrôle du bureau du rail de Nanchang. Cela pourrait expliquer le fatal manque de coordination entre les deux trains.

Combien de personnes sacrifiées ?

Plus largement, pourquoi de tels accidents se produisent-ils sur le tout récent réseau de TGV chinois alors que rien de similaire n'est jamais arrivé sur les TGV français, en service depuis 1981, ou sur le Shinkansen japonais, dont le système de sécurité permet même d'éviter les accidents lors des tremblements de terre ? Les Chinois se souviennent qu'en 2008, 72 personnes avaient été tuées et plus de 400 blessées dans une collision entre deux trains à la suite du déraillement de l'un d'entre eux dans la province du Shandong.

En outre, la gestion de la crise par les autorités a largement irrité les internautes, que le limogeage immédiat de trois fonctionnaires haut-placés n'a pas suffit à calmer.

Sur le web, on se demande par exemple pourquoi l'opération des secouristes a été interrompue à 2h du matin, seulement six heures après l'accident. A ce moment-là, les autorités ont expliqué qu'il n'y avait plus de signe de vie. Mais des personnes ont continué à s'extraire des wagons par leurs propres moyens, et à 17h20 le lendemain, une jeune fille a été découverte vivante. Combien de personnes ont été sacrifiées par manque de professionnalisme ?

L'accident révèle les lacunes du développement chinois

Enfin, la décision des autorités d'enterrer plusieurs des wagons a fini d'exaspérer les internautes et d'alimenter les rumeurs. Est-ce une façon de limiter le bilan officiel de morts et d'éviter que soit menée une enquête approfondie ? Selon le ministère du Rail, il s'agit de faciliter le travail des secouristes. (Voir la vidéo)

 

Pour beaucoup d'observateurs, l'accident de samedi n'est pas arrivé par hasard : il est révélateur des lacunes du système de développement chinois de ces dernières décennies.

« Finalement, une mauvaise conception et une piètre construction mélangée à une léthargie et une stupidité bureaucratique a assassiné 35 personnes, écrit l'auteur du blog ChinaGeek. Ce n'est un accident que dans le sens le plus restreint du terme. Ces personnes seraient encore en vie si les autorités du Rail avaient pris plus au sérieux la conception et la construction des trains, ou si elles avaient au moins écouté les mises en garde de toutes les parties de la société ces dernières semaines, et interrompu l'activité des trains jusqu'à ce que ces problèmes manifestement sérieux soient résolus ».

« Ma grande patrie, que t'arrive-t-il ? »

« Ce dont une grande nation a besoin est de force, pas uniquement d'une façade brillante, renchérit un utilisateur de Sina Weibo. Et maintenant, nous jouons avec la vie des gens comme si il s'agissait d'une blague ? Ma grande patrie, qu'est-ce qu'il t'arrive ? ? ? ? »

« Quand un pays est corrompu au point qu'un simple éclair peut provoquer un carambolage de trains, que le passage d'un camion peut provoquer l'effondrement d'un pont, que boire quelques bouteilles de lait peut provoquer des calculs rénaux, aucun d'entre nous n'est exempté, conclut un autre. La Chine d'aujourd'hui est un train roulant dans un orage. Aucun d'entre nous n'est spectateur ; nous sommes tous des passagers ».

En partenariat avec Aujourd'hui la Chine.

Rue89

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