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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 23:40

Manifestation dimanche matin devant le siège du gouvernement à Dalian, nord-est de la Chine (Weibo).

La classe moyenne chinoise montre sa force : une vaste protestation d'habitants de Dalian, ville modèle du nord-est de la Chine, a obtenu dimanche du gouvernement la promesse de fermeture d'une usine chimique trop près du centre urbain qui inquiétait la population.

C'est la nouvelle classe urbaine chinoise, prospère et plus soucieuse de son environnement et de la santé de ses enfants, qui est descendue en masse dans la rue, à la suite d'appels à manifester diffusés la veille sur les réseaux sociaux du pays. Plus de 12 000 personnes se sont retrouvées devant le siège du gouvernement à Dalian pour réclamer la fermeture de ce complexe chimique menaçant.

Les craintes ont surgi la semaine dernière lorsque les intempéries dues au cyclone Muifa ont endommagé des digues dans la région, faisant craindre qu'en cas de dégâts plus grands, le complexe chimique voisin pourrait être atteint et menacer les millions d'habitants de la région. Le souvenir du tsunami du Japon voisin et de la tragédie de Fukushima n'est pas loin.

Les autorités n'ont pas mis longtemps pour réagir : elles se sont engagées dès dimanche à fermer l'usine sur le champ, et à la relocaliser dès que possible.

Manifestation dimanche matin devant le siège du gouvernement à Dalian, nord-est de la Chine (Weibo).

Manifs pour l'environnement

Une manifestation similaire avait eu lieu en 2009 dans le port de Xiamen, dans le sud de la Chine, pour empêcher la construction d'une usine chimique trop près de la ville. Mobilisée de la même manière par Internet, la manifestation avait obtenu gain de cause.

Les autorités veulent visiblement éviter toute confrontation avec la classe moyenne, devenue ces dernières années la base sociale du Parti communiste après les réformes économiques et le développement rapide du secteur privé. L'opinion publique est très remontée en ce moment à cause du récent accident de TGV près de Wenzhou, dans le sud du pays, et de la gestion calamiteuse de cette tragédie par le gouvernement.

Cet incident montre une nouvelle fois comment les réseaux sociaux et Internet en général ont un impact considérable sur la société chinoise et ses rapports avec les autorités. Et les tentatives de contrôle – les réseaux téléphoniques ont semble-t-il été bloqués un moment à Dalian dimanche – n'y font rien : la foule considérable réunie en peu de temps, et les milliers de photos qui circulent, et dont nous vous présentons une impressionnante sélection, montrent que le robinet d'informations est difficile à fermer.

Manifestation dimanche matin devant le siège du gouvernement à Dalian, nord-est de la Chine (Weibo).

Manifestation dimanche matin devant le siège du gouvernement à Dalian, nord-est de la Chine (Weibo).

Manifestation dimanche matin devant le siège du gouvernement à Dalian, nord-est de la Chine (Weibo).

Voir aussi le sujet d'Euronews avec des images d'amateurs de la manif. (voir la vidéo)


Photos : manifestation dimanche matin devant le siège du gouvernement à Dalian, nord-est de la Chine (photos diffusées sur le réseau Weibo, l'équivalent chinois de Twitter, via Global Voices Online et Twitter).

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 23:23

 

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 22:51
jeudi 25 août, 13:00 - 26 août, 08:00

Lieu

Créé par :

Pour Democracia Real Ya! Démocratie Réelle Maintenant! Bordeaux

En savoir plus
Les marches vers Bruxelles sont des marches INTERNATIONALES!
Entre les voyageurs à pied il y a des gens du Portugal, de la Grèce, de l'Italie, de la Russie, de l'Allemagne, de la France, des États-Unis, de Cuba, de Colombie, du Mexique, de Tunis, de la Pologne, de l'Angleterre, et de toute l"Espagne: de Madrid, de Barcelone, Galice, Séville, Logroño, Cantabrie, l'Euskadi ....

Programme:

13H PLACE DE LA VICTOIRE
ACCUEIL, CONCERTS, REPAS POPULAIRE

PUIS A 19H PLACE DE LA BOURSE
GRANDE ASSEMBLÉE POPULAIRE

PUIS GRAND CAMPEMENT SOLIDAIRE SUR LES QUAIS

TOUS LES COURAGEUX SONT INVITES A PRENDRE LA MARCHE



FACEBOOK DE LA MARCHE:
http://www.facebook.com/pa​ges/15M-Marcha-Bruselas/11​5074155256399

De Madrid à Bruxelles. La longue marche de 500 km des 200 000 « Indignés » espagnols traversera la France ! :
http://perledediamant.blog​4ever.com/blog/lire-articl​e-186499-2463077-de_madrid​_a_bruxelles__la_longue_ma​rche_de_500_km_.html


EVENEMENT 15.O International Mobilization: #globaldemocracy
http://www.facebook.com/ev​ent.php?eid=21722378831860​2

LE MOUVEMENT POUR UNE DÉMOCRATIE RÉELLE MAINTENANT:

LE MOUVEMENT 15-M SELON FRANCE 2 (Subtitulado en castellano) :
http://www.youtube.com/wat​ch?v=f8-ub-04QeQ
* POUR ACCEDER AUX LIENS "Ctrl" + clic gauche sur ligne de lien
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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 22:40

Propositions pour un nouveau vivre ensemble


République/ fraternelle & égale


Vivre ensemble/ droits sociaux & solidarités


Démocratie/ séparation des pouvoirs/ contrôle citoyen des gouvernants

 

Vie privée et libertés/ contre l’envahissement du contrôle social et le risque d’une sur veillance généralisée


Justice/ police indépendante & équitable au service de la sûreté de tous


plus de 50 organisations associatives et syndicales réunies autour du Pacte
www.pactecitoyen.org


En tant qu’organisations associatives et syndicales, nous n’avons vocation ni à exercer le pou-
voir ni à construire des programmes politiques. Il nous revient en revanche, en toute indé-
pendance, de faire entendre la voix de la société civile ; d’interpeller ceux qui sollicitent les
suffrages des citoyens. Car le débat public doit se développer pour construire des réponses
claires, nouvelles, en phase avec les attentes et les revendications dont nous sommes por-
teurs, en phase avec l’intérêt général.
Les gouvernants tiennent leur légitimité du suffrage universel. Mais ils n’ont pas reçu man-
dat de remettre en cause les libertés, d’organiser la fragmentation sociale, de désigner des
groupes sociaux entiers comme boucs émissaires de l’insécurité. Rien ne peut justifi er qu’un
nombre croissant de nos concitoyens se trouvent placés en situation d’illégalité pour vivre, de
travailler dur pour se retrouver menacé par la pauvreté, d’être en situation de risque dès qu’il
s’agit de défendre ses droits.
Or nos droits, nos libertés sont attaqués, fragilisés, remis en cause. Chaque jour un peu plus,
la manière dont le pouvoir est exercé piétine les valeurs républicaines et menace l'effectivité de
la démocratie. La mise en avant de crises bien réelles  écologiques, sociales, fi nancières 
ne saurait servir d'alibi à la régression des droits.
Nos organisations placent au coeur de l'éthique démocratique les libertés individuelles et col-
lectives, le respect de l'égalité et l'effectivité des solidarités. C'est pourquoi nous considérons
que le temps est venu de réagir et de construire un nouveau vivre ensemble, un nouveau
contrat citoyen. Il y a urgence.
Lorsque les pouvoirs sont concentrés à l'Elysée, les contre-pouvoirs indépendants affaiblis
voire menacés de disparition (Défenseure des enfants, CNDS, Halde), le dialogue social bous-
culé voire réduit à une formalité, le mouvement associatif sommé de souscrire à une logique
marchande d'appels d'offres, les collectivités territoriales menacées d'un retour de la tutelle
(substitution d'offi ce pour imposer la vidéosurveillance)... la démocratie est privée d'oxygène.
Avec la traque des sans-papiers, le durcissement incessant des conditions d'accès au séjour,
les tests ADN, la propagande nauséabonde sur le thème de l'« identité nationale » étatisée, les
encouragements à la délation, le ciblage des « délinquants de la solidarité »... une véritable
xénophobie d'Etat défi gure la République.
Quand l’injustice fi scale augmente, quand les inégalités scolaires, territoriales, génération-
nelles s'accroissent sans cesse, quand les sacrifi ces demandés aux uns contrastent avec les
privilèges affi chés par les autres, se crée une situation invivable, lourde d’injustices et de périls.
L'égalité est en jachère.
Le fi chage de dizaines de millions de citoyens, les interconnexions qui se multiplient, la sys-
tématisation du recours à la vidéosurveillance, le développement des techniques de traçage
tissent une société de la surveillance et du soupçon. La justice est soumise à des pressions
croissantes ; les missions de la police sont dévoyées, instrumentalisées à des fi ns très éloi-
gnées de nos principes républicains. Bien trop éloignées… Les libertés sont en danger.
Par un jeu de « réformes » successives les services publics sont mis en pièces ; la fonction
publique n’est évoquée qu’au travers de son « coût » ; la loi sur le logement social est impu-
nément violée et les bases de notre pacte social sont livrées à un véritable travail de sape :
protection sociale, retraites, cohésion territoriale sont en ligne de mire… Les solidarités sont
à l’encan.
Il est temps de penser autrement, de faire autrement, d’ouvrir des perspectives nouvelles.
Contre les prétendues fatalités, nous choisissons l’espoir.
Nous proposons aujourd'hui
un « Pacte pour les droits et la citoyenneté »
Un tel pacte doit se construire dans le temps long du débat démocratique et sur une base solide et
partagée. C’est pourquoi nous affi rmons ensemble les orientations fondamentales suivantes :
 La démocratie suppose la séparation des pouvoirs et le contrôle citoyen des
gouvernants : nous demandons le respect des attributions constitutionnelles du Parlement, du
gouvernement et des autorités juridictionnelles, des garanties d'indépendance réelle et de moyens
d'action suffi sants pour les Autorités indépendantes.
 La vie privée et les libertés doivent être protégées contre l'envahissement du
contrôle social et le risque d'une surveillance généralisée : nous demandons que le
fi chage généralisé et les interconnexions de fi chiers soient proscrits, que la loi encadre les fi chiers
de police, que les technologies de surveillance, de fi chage et de traçage soient sous contrôle effectif
d’Autorités indépendantes.
 La justice doit être indépendante et équitable, la police au service de la sûreté
de tous : nous demandons la suppression des juridictions d'exception et des régimes d'exception
dans la procédure pénale, le rétablissement de la spécifi cité de la justice des mineurs dans l'esprit
de l'ordonnance de 1945 ; la garantie de l'indépendance de l'instruction pénale à l'égard du pouvoir
politique, le respect de la jurisprudence européenne sur la garde à vue ; l'application des « règles
pénitentiaires » du Conseil de l'Europe et la priorité aux alternatives à la prison ; la fi n des contrôles
au faciès, de l'emploi militarisé des forces de police, la sanction des violences policières et la création
d'une police de proximité respectueuse des droits de tous les citoyens.
 La République est fraternelle et égale : nous demandons la garantie de l'égalité face au
racisme, au sexisme et aux discriminations ; l'interdiction de tout enregistrement dans les fi chiers
administratifs ou de gestion de données personnelles relatives aux « origines géographiques » ;
l'engagement pour la « mixité des droits » et contre les inégalités de genres ; l'abrogation des lois
xénophobes, la fi n de la chasse aux sans-papiers et le respect de l'« accueil inconditionnel » excluant
tout « délit de solidarité ».
 « Vivre ensemble » repose sur l'effectivité des droits sociaux, des solidarités :
nous demandons que cesse la mise en concurrence de tous avec tous et que des « politiques de droit
commun » assurent l'accès de tous aux droits de tous. Les services publics doivent être défendus et
modernisés ; l'égalité devant l'impôt et les contributions sociales doit être rétablie ; l'Etat doit assumer
sa responsabilité de garant des droits à l'éducation, au logement (loi Dalo, loi sur le logement social),
aux soins et à la protection contre les risques sociaux. Le droit du travail doit pouvoir relever les défi s
de la précarité et de l’insécurité sociale ; la protection des salariés doit pouvoir s’appuyer sur une
sécurisation des parcours professionnels, sur un véritable statut du travail salarié ; le syndicalisme
doit pouvoir vivre et se développer, singulièrement dans les petites entreprises, sans avoir à craindre
harcèlement, discriminations ni criminalisation du mouvement social.
Cette convergence est au coeur de notre Pacte. Elle lui permet de faire vivre les valeurs dans lesquelles
nos organisations se reconnaissent et qu’elles font vivre au quotidien. Pour lui donner un contenu concret,
tangible et quotidien, aux orientations que nous partageons s’ajoutent des propositions concrètes que
porteront plus particulièrement certaines de nos organisations.
Elles concerneront :
• la démocratie
• la protection de la vie privée et des données personnelles
• les droits et libertés face à la justice, à la police et au système pénitentiaire
• la lutte contre la xénophobie, le racisme, le sexisme et les discriminations
• l’égalité sociale et les solidarités.
A travers ce pacte proposé à la société française, nos organisations revendiquent une conception du
Politique qui place au coeur de l’éthique démocratique la garantie des libertés individuelles et collectives, la
lutte contre les inégalités et la construction de nouvelles solidarités. C’est sur cette base qu’elles interpellent
les responsables politiques et leur demandent de débattre et s’engager clairement. Afi n d’éclairer les choix
des citoyens.
Avec eux, avec tous, il nous revient de construire les réponses, nos réponses.
L’avenir et l’espoir n’appartiennent à personne et ne sont pas écrits à l’avance. Les choix qui sont devant
nous sont l’affaire de tous. C’est à elles, à eux, à nous, tous ensemble qu’il revient de faire vivre le Pacte
passé entre la République et les citoyens.
Nos organisations expriment un vaste champ de préoccupations et d’expertises,
chacune avec son identité et sa part propre de responsabilités. Elles le font dans
les limites de leur personnalité et de leur mandat tout en partageant la démarche
d’ensemble.
Organisations rassemblées autour du « Pacte pour les droits et la citoyenneté » :
AC ! Agir contre le chômage et la précarité ; A.M.I-handicap ; Les Amoureux au ban public ; Association
de promotion des cultures et du voyage (APCV) ; Association pour la taxation des transactions financières
et pour l’action citoyenne (Attac) ; Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) ;
Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac) ; Collectif des
accidentés du travail, handicapés et retraités pour l’égalité des droits (Catred) ; Centre d’études et
d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation
active (Céméa) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Collectif national pour les droits des femmes
(CNDF) ; Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia) ; Comité inter-mouvements
auprès des évacués (Cimade) ; Confédération nationale du logement ; Confédération paysanne ; Confédération
syndicale des familles (CSF) ; Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) ; Coordination
européenne pour le droit des étrangers à vivre en famille ; Droit au logement (Dal) ; Fédération
des associations réflexion, action, prison, et justice (Farapej) ; Fédération des associations de solidarité
avec les travailleur-euse-s immigré-e-s (Fasti) ; Fédération des conseils de parents d’élèves des
écoles publiques (FCPE) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédérations des Tunisiens
pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération nationales des déportés et internés, résistants
et patriotes (FNDIRP) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; France terre d’asile ; Fondation Copernic
; Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) ; Imaginons un réseau Internet solidaire
(Iris) ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Ligue de l’enseignement ; Marches européennes contre le
chômage, la précarité et les exclusions ; La mutuelle des étudiants (LMDE) ; Mouvement contre le racisme
et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement de la paix ; Syndicat national des enseignants
du second degré (Snes-FSU) ; Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup-FSU) ; Observatoire
international des prisons (OIP) ; Opération villages roumains France (OVR France) ; Le planning familial
; Syndicat national des journalistes (SNJ-CGT) ; Syndicat des avocats de France (Saf) ; Syndicat
de la magistrature ; Terre des Hommes France ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale
des étudiants de France (Unef) ; Union syndicale Solidaires ; Union nationale lycéenne (UNL);
Union syndicale de la psychiatrie...
Contact : service communication LDH / 01 56 55 51 08 / communication@ldh-france.org
www.pactecitoyen.org

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 22:32

The Path of the Righteous

In March on Brussels on 13 August 2011 at 22:20

Beasain, August 13.
Day 19 of the March on Brussels. From Oñati, 33 km.

Morning walk

Dear people,

We left the river valley today to take a swirling road through the hills. Most people, almost everybody, kept to the asphalt, to avoid getting lost. Only four of us decided to take an old path through the woods, which was almost completely consumed by nature. Comrade Marianne from Syntagma Square, comrade Carmela from Galicia, comrade Jesus Christ and me.

I wonder if the path will lead us to our destination. I have my doubts, but Marianne reassures me. “Just follow Jesus. He knows the way.”

"Jesus knows the way."

And so, as Jesus steps away on his sandals through the thorn bushes, we follow along. It turned out it wasn’t the shortest route. We started off first, and we were bound to be the last. But my goodness, it was well worth it. So that is my advice, people. Don’t go with the herd, don’t take the easy road in life. You will see things you have never even dreamed of.

Convincing the lost souls to come back

Euskadi, to me, seems to be the land of great stories. These hills, these woods, these little villages covered by the fog, these towns suspended between modern times and timelessnes can serve as the background for every type of tale or fairytale.

I myself grew up in a country completely devoid of every type of nationalism, fortunately, but I can understand that the people of Euskadi are strongly attached to their native land. I would be too.


Once we’ve crossed the hills and reached the rest of the group I walk along with a Basque comrade from the village of Oñati, a real working class hero. He will accompany us for today’s long leg to Beasain. Yesterday he gave a touching speech to our assembly. He asked for us to understand the deep desire of the Basque people to be able to decide about their own fate.

Back on the road again. Photo: Marianne

Now that we have all the time to talk, I ask him to explain to me a bit about the current political situation. In synthesis, this is what he told me.

Under Franco the repression of the Basque culture was complete. The local language, which is said to be the oldest of Europe, was banned. It still hurts. At the same time the Basque country has a very strong left wing tradition. ETA is an expression of this. They want an independent socialist state. In recent years the Spanish government has granted far reaching autonomy to the region and stimulated the use of Euskara. But this is seen by many as a ‘privilege’ that was granted to appease the people, and to link the local elites to the central government in Madrid. The Spanish state never explicitly gave the people the right to self determination.

For years ETA has fought a guerilla war against the regime. Their goals are shared by many Basques, though their means are not. In the eighties the government fought back in a dirty war, using paramilitary militias. Many people were killed. Many ETA members were caught and imprisoned, but hardly any of the paramilitary fighters were brought to justice.

In recent years ETA, and the political parties linked to the her, have recognised that the violent struggle is not in the interest of the Basque people. But in the meantime the Spanish state has intensified its offensive. They have adopted a law with which any political party that doesn’t explicitly adhere to certain democratic principles can be outlawed. On the base of this they have arbitrarely prevented left wing parties from participating in the elections.

One of the charismatic ETA leaders, comandante Arnaldo Otegi, has been imprisoned repeatedly, lately for ‘glorifying terrorism’, because he refused to condemn the armed struggle [for corrections see Mayu's response below]. From a legal point of view, this is very dangerous. The man has served his term in prison for what he has done (attack on the garrison of San Sebastián, kidnapping, armed robbery). Now he is being imprisoned, not even for what he said, but for what he didn’t say.

Other ETA prisoners are said to have been tortured by the Spanish police, even people who didn’t have anything to do with the armed struggle. Many prisoners serve their term far away from home, to prevent them from having contact with their families and comrades. The final goal of the government, they say, is not the ‘war against terrorism’, but the eradication of any left wing independence movement, by linking them all to ETA.

For all these reasons the rage against the Spanish government is as strong as ever in the Basque country. The people want to be recognised as a sovereign nation. They want to be able to pronounce themselves on independence and build their own future without intervention from anyone else. They will continue to pursue this goal, with peaceful means if necessary.

Jesus dividing the bread in front of the supermarket

The Basque country is rich. It is blessed with a favourable climate. The highland of Castilla is poor and dry. It’s typical. People are used to think that it’s the rich countries who have colonised the poor countries. But in practice it’s the other way around. It’s always the poor countries who set out to conquer the others. England is a poor country, Holland is a poor country. Their harsh northern climate doesn’t allow for much variety. That’s why they set out to conquer the richest territories of the world. Africa and all the Indies, East and West.

Passing the factories of Mondragón

Now, I am neither a historian, nor an anthropologist, but I think this is a recurring event in history, going back to the dawn of civilization.

There was a time when tribes of men began settling down to dedicate themselves to agriculture. At the same time, most tribes were still hunters and gathers. I think it’s likely that the hunters imposed themselves on the farmers by force and instituted something called government.

This way they formed a parasiting elite which has perpetuated itself through time, be it aristocratically, or militarily, or ‘democratically’. The governing class has always self justified itself by saying that without them there would be chaos.

The last few miles

Arrival at Zamárraga

This is not true. People can self govern themselves very well. They have probably done so for most of the time that man kind has inhabited the earth. And the idea of revolution - not just the 15M revolution or the French revolution or the American revolution – but the idea of Revolution as such, is the awareness of the fact that outside government is not indispensable.

The real Revolution will be complete once we, the farmers, will knock on the door of our improductive ‘representatives’, saying: “Hey, it’s time for you to get a real job. Here’s a hoe. Start working the soil. If you have any ideas about how to run our society, you can present them at the assembly.”

Arrival at Beasain

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 21:33

Cooperative Corporation

In March on Brussels on 12 August 2011 at 20:19

Oñati, August 12.

Day 18 of the March on Brussels. From Leintz Gatzaga, 24 km.

Dear people,

Last night, behind the massive wooden doors of the only tavern in Leintz, we miraculously found a shred of internet, so our Communication team immediately occupied the long tables and filled them with cups of coffee and laptops.

Sporadic information is beginning to arrive, saying we are not alone. There are marches to Brussels under way from various places. Last monday a dozen people left Barcelona. There is said to be a march under way from Valencia as well. They call it ‘the Mediterranean Column’, for it will follow the coast up to Marseilles before turning inland to take the route Napoléon going north. There are also rumours about marches from England and from Italy. Even in Germany they say a march is being planned. I imagine the French High Command is already in a state of alert.

The road out of Leintz

The news from Barcelona is not encouraging. Their march doesn’t have support vehicles, and that makes the walk, the camping, and the food preparation a lot harder. One of our comrades has a car, and together with a veteran from the Northern Column, he doesn’t hesitate. While most people are preparing to go to sleep, they say a quick goodbye, and they are off into the night. To the Barcelona column. “Over there we’re needed more than here.”

The march today was protected by the clouds. We continue our walk down from the highlands, passing in between the hills of Euskadi along a river valley. It’s the natural transit route to the coast, so this is where the roads pass. Along them, all types of industry have sprouted. From mining to manufacturing to transportation. It’s not an enchanting sight, but later I hear there’s an interesting story behind all this industrial activity.

Entering Arrasate/Mondragón

The center of gravity of this zone is the town of Arrasate/Mondragón. It’s the home of the Mondragón Cooperative Corporation. All the factories and all other means of production we’ve encountered here are in the hands of the workers. The Mondragón Corporation is active in retail, banking and industrial production of everything from car parts to bikes, to office furniture and elevators. It even has its own university. All decisions regarding the fate of the corporation and the remuneration of its members are taken democratically. Each of the workers/owners has one vote, be it the manager, or the blue collar at the assembly line.

Crossing the market. The sign says 'Defend Mother Earth'

The Mondragón Corporation is highly competitive internationally. They do business all over the globe and they make a steady profit, maybe because money is treated as a means and not as an end. It goes to show that we could maintain all the consumerist culture we want, and still be a society based on human values.

Scenes from a mid morning break

Marching separately, today we’re almost ninety people including the support crew. There’s a middle aged woman from Peru walking the march with her Spanish husband. She fills me in on another interesting side of Basque and Spanish history.

After the discovery of America, Seville replaced Bilbao as Spain’s most important harbour. Many of the Conquistadores were Basques. They exchanged the hills of Euskadi for the mountains of the Andes, where they played their part in violently subdueing the native civilizations. Ironically, they behaved exactly like the Castillian warlords did when they conquered the Iberian peninsula from the Moors. Many Basques went on to form the white upper class of Chile and Peru. They founded immense estates and they exploited local farmers for the greater glory of god and the king of Spain, but mostly for themselves.

We arrive in Oñati. This is the very heart of the Basque country. Here the signs and texts, which used to be bilingual, are almost exclusively in Basque, even on the ambulances and fire trucks. A recurring symbol, exposed from many balconies – and from town halls – is a banner with a map of Euskadi, and the demand for the ETA prisoners to sit out their sentence in their native land.

Entering Oñati

The 15M movement has not rooted in these villages. People see it as something that comes from Spain, so they distrust it. What we do is we enter the towns singing slogans in Basque. Also the announcements of our evening assembly are presented in the local language. We invite people to speak Euskara and have it translated in our meetings, but we try to explain that the 15M is not about nationalism of any kind. It’s about the citizens, about normal people getting together to talk about their local problems in order to find a solution that suits them all.

'Proposals'

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 12:58
Du 25 au 28 août
Lieu : Lézan (30)

Dernière modification : 9 août 2011

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’associe à la Convergence pour la transition énergétique de Lezan. Nous serons présents pendant les 3 jours de l’évènement : les 26, 27 et 28 août.

Nous interviendrons le samedi lors de la table ronde "Les voies pour une transition énergétique : du local au global" et nous y animerons un atelier (détails à venir).

Nous tiendrons également un stand pendant toute le durée de l’évènement. Si vous souhaitez vous joindre à nous et tenir le stand pendant quelques heures, contactez nous. laura.hameaux@sortirdunucleaire.fr, jusqu’au 19 août puis guillaume.blavette@wanadoo.fr

Invitation des réseaux associatifs aux Rencontres Internationales Citoyennes pour une Transition Énergétique à Lézan dans le Gard les 25/26/27/28 Août

La Coordination Nationale des Collectifs en lutte contre la prospection et l’exploitation des gaz et huiles de schiste, en partenariat avec des réseaux nationaux et internationaux militant pour un autre avenir énergétique organisent ces Rencontres de "Convergence citoyenne pour une Transition Énergétique".

Ces rencontres seront un lieu de convergence citoyenne pour informer et s’informer, échanger des connaissances et des idées, avancer vers un quotidien moins énergivore en ressources fossiles, plus respectueux de la démocratie, de la santé et de l’environnement de notre terre et de ses habitants.

Durant 4 jours, de nombreux ateliers, tables rondes et témoignages permettront d’aborder, avec la participation active de tous, les différents aspects de la question énergétique, de partager ces connaissances avec l’appui d’intervenants nationaux et internationaux.

Un état des lieux des énergies actuellement utilisées en France et de par le monde, des conséquences pour la population des pays fournisseurs de ressources et pour la planète, des luttes existantes pour une transition énergétique, sera présenté.

Des échanges autour de la nécessaire transition énergétique, du passage des énergies fossiles et nucléaire à des sources alternatives d’énergie auront lieu lors de tables rondes et ateliers pratiques, à la fin desquels des propositions concrètes seront envisagées.

PROGRAMME
Jeudi 25 août

- 18h30 : Plénière d’ouverture Après les premières mobilisations contre les projets d’exploitation du gaz de schiste, l’état des lieux de la crise énergétique et climatique.

Geneviève Azam ATTAC, Nnimmo Bassey Nigéria, les Amis de la Terre, Benjamin Dessus Global Chance, Fabrice Nicolino, lanceur d’alerte.

- 19h30 : Conférence gesticulée sur la transition par Etienne Lecomte Comment, avec une vie sans pétrole, transformer nos paysages et territoires
- 21h : Tous au Larzac (2011) de Christian Rouaud, film documentaire retraçant la lutte des années 1971-1981

Vendredi 26 août

Consolider la lutte contre les gaz de schiste et les énergies fossiles

Sessions « grandes problématique » (10h - 12h)

- Gaz de schiste, pétrole … stopper la course aux énergies fossiles : Maxime Combes, ATTAC, Aymeric de Vallon, Collectif Ile de France, Benoît Thévard, Un avenir sans pétrole, François Veillerette, Génération Futur,

- Ruée sur l’énergie, menaces sur l’eau : Fondation France Libertés Sophie Borderes, Coordination eau bien commun PACA

- La santé sous le feu croisé des pollutions : Gilles Nalbone, Réseau Environnement Santé, Vincent Besin, médecin, Jean Nicolas Antoniotti, association Aria Linda, Yannick Vicaire, Vigie Tox,

- Sortir d’un modèle de surconsommation et vivre mieux : Thierry Salomon, Négawatt, Serge Latouche, Ligne d’Horizon, témoignages du village des possibles, Relocalisons,

Sessions « controverses » (14h – 15h30)

- Démocratie confisquée, débat usurpé : comment instaurer un contrôle citoyen ? H.Pelosse, IRENA, un représentant du monde de l’expertise, Fabrice Nicolino ? lanceur d’alerte, Richard Neuville, Alter autogestion

- Institutions publiques, élus locaux et associations : comment maîtriser et réduire la consommation énergétique ? Sylvette Escazaux-ATOS Nature et Progrès, Jean Claude Amara, Droits Devant, Edouard Chaulet, maire de Barjac, François Calvet Conseiller régional Midi Pyrénées (ancien de la Confédération paysanne), Stéphane Linoux Conseiller Général Aude

- Approche systémique des luttes : quelles mobilisations, quelle coordination ? Estelle Tardy : Collectif Causse Méjean, Eric Jousse, Netoyen, Serge Latouche, Thierry Salentin, Collectif Ile de France

- État des luttes internationales : comment mutualiser les savoirs et articuler les mobilisations ? Maxime Combes, ATTAC, Juliette Renaud, les Amis de la Terre, un représentant du mouvement des indignés

Sessions « méthodes » (16h - 17h30)

- Mobilisation et contre les permis d’extraction des gaz de schiste : Claude Pradal, Maire de Villeneuve de Berg ?

- Désobéissance civile : Les désobéissants

- Résistance passive : Greenpeace

- Questions/réponses aux formations politiques : mesures concrètes pour sortir de la dépendance des énergies fossiles

Trois sessions de clôture : « Perspectives communes » (18h-19h30)

- La question du juridique : commission juridique des collectifs gaz de schiste

- Communication au service de la lutte : commission communication

- Engagements communs et agenda des luttes à la rentrée.

Samedi 27 août

Table ronde (9h30 - 11h30)

- Fuite en avant énergétique et chaos climatique. Benjamin Dessus* Global Chance, Fabrice Nicolino*, lanceur d’alerte, Roland Desbordes, CRIIRAD, Maxime Combes, ATTAC, Observatoire du Nucléaire, Collectif gaz de schiste, x, Action Climat - Modératrice : Nathalie Péré-Marzano* (CRID)

Grands Ateliers simultanés (11h30 – 13h30)

- Sortie immédiate du nucléaire – Didier Glatigny, STOP Nucléaire

- Agrocarburants, les luttes – Eric Jousse, Netoyen, Christian Berdot, Amis de la Terre, Pascal Pavie, Confédération Paysanne,

- Transition énergétique, relocalisations, reconversion industrielle – Michel Lepesant, Daniel Burette

- Des luttes locales aux échéances internationales (G20, Durban, Rio + 20) : comment articuler le mouvement ? – Maxime Combes –

Tables rondes simultanées (14h30 - 16h30)

- Les enjeux et les pièges du capitalisme vert : Sylvain Angerand, Les Amis de la Terre, Geneviève Azam, ATTAC, Agnès Bertrand, auteure - Modératrice : Fanny Simon (AITEC)

- Les voies pour une transition énergétique : du local au global : Sylvia Pérez, sociologue économiste, La Ligne d’horizon, François Plassard, auteur, Josie Riffaud, Confédération Paysanne, Via Campesina, Greenpeace , Guillaume Blavette - Réseau Sortir du Nucléaire - Modératrice : Jacqueline Balvet (ATTAC)

Grands ateliers simultanés (17h – 19h)

- Énergies renouvelables et relocalisation – Simon Coussus

- Pour une agriculture qui sorte de la dépendance énergétique - Solagro, réseau cohérence

- Pour une politique des transports alternative, Sud Rail, FNAUT,

- L’espace écologique, un outil pour faire converger les luttes écologiques et sociales – Sylvain Angerand

- Un Habitat économe en énergie, Maxime Vasseur

Conférence gesticulée sur la transition (19h - 20h)

- Étienne Lecomte : Retour vers le futur...

Vendredi et Samedi

- de 18h30 à 19h30 Témoignages des autres continents avec des porte parole d’Inde, du Japon, du Mali, du Nigeria, d’Amérique Latine
- A partir de 20h30 Soirées festives et culturelles

Dimanche 28 août

matin

Plénières de clôture de la Convergence (10h-11h30)

- convergence des luttes :

- Vinci, dégage ! (10h-11h30) NDDL, LGV, Autoroute autour de Moscou,

- Les pistes pour la transition énergétique (11h30-13h)

Les prochains rendez-vous : Geneviève Azam, ATTAC, Jean-Claude Pierre*, Pierre Péguin, Claude Pradal, Paul Ariès, représentants des collectifs gaz de schiste et des coalitions G20 et Rio + 20

l’après midi

- Réunion des Collectifs GDS en Coordination Nationale

- Pratiques sur les alternatives énergétiques


Y aller en vélo  :
BiclouPour ceux qui le souhaitent, un départ groupé en vélo est en cours d’organisation par région pour converger vers le village de Lézan, en récupérant petit à petit les différents parcours pour une étape finale au départ d’Alès (la gare SNCF d’Alès permettra à ceux qui le souhaitent de ne participer qu’à la dernière étape d’une dizaine de Km). Ce sera une itinérance festive et militante, joyeuse et donnant envie de nous rejoindre : musique, banderoles, couleurs, élégance et fantaisie seront de mise !

Si l’aventure cycliste collective vous tente, n’hésitez pas à vous faire connaître sur l’adresse velo.militant@gmail.com : nous nous chargerons de vous mettre en relation avec les personnes de votre coin pour vous organiser. Pour toute question, nous sommes là pour tenter d’y répondre ou inventer la suite avec vous !

Et bien sûr, nous comptons sur vous pour répandre l’information !!!

Contact pour les réseaux : Alain Dordé, Les Amis de la Terre, adorde@gmail.com, ou Aurélie Schild, france@amisdelaterre.org, 01.48.51.32.22 ou 06.62.64.64.26

Site de l’évènement : www.convergenceenergetique.org ;

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 12:54

The Old Railroad

In March on Brussels on 11 August 2011 at 19:21

Leintz Gatzaga, August 11.

Day 17 of the March on Brussels. From Vitoria/Gasteiz, 28 km.

Dear people,

We have a tight schedule. Just like on the Northern Column the idea is to get up at six and to be on the march at seven, so that we can cover as much distance as possible before the sun starts to become a real nuisance. But in practice it doesn’t work that way. Usually at seven most people start to wake up, and it’s not uncommon to be on the march only around eight thirty.

Today we did better. We departed just thirty minutes behind schedule. And still we managed to waste another hour to get out of Vitoria, because on almost every street corner people stopped to hold an assembly about which direction to take. It’s exasperating. A local map would be of great help. When we finally reach the outskirts a message arrives from the vanguard. They don’t know either. “Just take the motorway. At least you don’t get lost.” Another assembly. I don’t partecipate. They can decide whatever they want, but I, as a free individual, have decided not to walk along the motorway today.

We’re about seven persons who take an alternative route. We know the direction, more or less, we know the name of the village where we are headed, and the rest we can ask. So we walk off, into the mist.

At the old railroad

The fog covering the meadows feels nice and cool. It seems as though not only the visibility is dimmed by it, but also the sounds of nature. The only thing you can hear, apart from social-political discussions, is the call of the crows. Together with the wind playing through the foliage of the poplars it makes me think of Holland. After a couple of kilometres the road bisects. We stop. Fortunately one of us has a bike. While we sit, the bike goes down one of the roads on reconnaissance. When he reappears out of the fog we can also start to distinguish the rest of the group joining us. In the end they too decided that the motorway was neither the most pleasant route, nor the safest route to follow.

Waiting for news from the reconnaisance bike

Reconnaissance bicycle returning from the fog

Instead we follow the old Basque-Navarra railroad. The tracks are gone, but a green path through the woods remains. Once in a while we are treated to the romantic sight of an abandoned station.

Arrival at the station

Late in the morning the fog finally clears and the sun reveals to us the Basque Country in all its glory. It’s marvellous. Thick green forests cover the hills and the valleys, dotted only by isolated houses and old villages. There is a lake untouched by human exploitation in the distance. This is what I wanted to see. This is the country that I wanted to cross on foot.

Descent on Leintz

Finally we descend on our destination for today, the tiny mountain village of Leintz Gatzaga. You will find no Spanish flags here, not even on the municipality in front of which we camp. The village is inhabited by a handful of mainly elderly people. They sympathise with us, and compared to the people in the cities, they offer us loads of food.

Places like this, however stupendous they are, are at risk of extinction. A comrade of ours has a map of dozens of phantom villages in the Pyrennees, ready to be squatted. It will be a very important aspect of the revolution to allow these places to be repopulated by people who are prepared to work the land and create vital, sustainable communities. They could be completely self-sufficient, without the need of outside government, but connected to the rest of the world through the great medium of internet.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 11:57

AgoraVox

jeudi 11 août - par aurouet

Les Indignés entre aujourd’hui et demain
Le mouvement des Indignés forme un espoir dans le décor de désespérance fataliste qui tient lieu d'histoire dans l'Europe contemporaine. Il représente en premier lieu le signal d'un refus dans une jeunesse qui subit de plein fouet une situation qu'on ne saurait appeler "crise" tant elle est durablement installée. En fait de crise, il s'agit plutôt d'un grand mouvement de reflux du politique sans précédent depuis la seconde guerre mondiale, que l'on peut dater des années 1980 sous l'effet de la révolution néolibérale accentuée tout au long des années 1990 et 2000 dans le sillage de la décomposition brutale de l'Union soviétique. La victoire idéologique du néolibéralisme semble à ce point aboutie que des solutions déjà mises en œuvre dans le passé paraissent aujourd'hui au mieux radicales, au pire utopiques. C'est pourquoi ce mouvement des Indignés s'apparente à un réveil après trois décennies de lavage de cerveau. Les consciences amollies semblent vouloir prendre le dessus et recommencent à revendiquer le primat du politique sur des forces prétendument rationnelles. C'est déjà beaucoup tant la génération à laquelle j'appartiens a été priée de s'adapter et d'accepter de bonne grâce tant l'accumulation de décisions régressives que le climat d'impuissance sur fond de "modernisation permanente" de nos sociétés systématiquement convoquées devant le tribunal des "réformes structurelles". Mais il y a plus admirable encore dans ce mouvement. Au lieu de verser dans l'antiparlementarisme violent et de prôner des solutions autoritaires attentatoires aux libertés fondamentales, ce mouvement prend acte de la trahison des élites tout en revendiquant davantage de démocratie. C'est un fait encourageant notamment si l'on se réfère aux années de l'entre-deux-guerres où la faillite économique et financière fut imputée aux démocraties, au profit des idéologies totalitaires d'alors. De plus, on ne relève aucune tentation nationaliste semblable à ce que l’Europe connut en ce temps. Les Indignés ne cherchent pas de bouc-émissaire à la crise et ne stigmatisent aucune catégorie de population. Mépriser leur mouvement serait donc commettre une erreur certaine, avec le risque que demain d’autres forces moins sympathiques mais plus efficaces dans l’influence voire la conquête du pouvoir mobilisent des foules exaspérées et désespérées.
 
Cependant, il est important que le mouvement des Indignés franchisse le pas politique qui mène de l’indignation à la participation active au changement. Deux voies s’ouvrent à lui quant aux objectifs qu’il peut se fixer. La première consiste à organiser une pression toujours plus forte sur les pouvoirs politiques élus pour qu’ils débattent et décident de mesures qu’ils n’osent pas aborder comme par exemple le salaire maximum. Seule la pression des corps sociaux peut faire utilement contrepoids à l’inertie de classes politiques effrayées par les marchés financiers et dociles vis-à-vis des oligarchies capitalistes. Il s’agit ici de s’arroger de fait un pouvoir d’initiative législative en prenant appui sur la capacité de mobilisation et sur l’opinion publique. Il s’agit de partir à la reconquête de la société civile désertée par les partis traditionnels qui ne sauraient être qualifiés, au vu du nombre de leurs adhérents, de partis de masse. Porte à porte, pétition sur les réseaux sociaux, organisation de conférence-débats puis de marches de masse en soutien de telle ou telle mesure, il faut beaucoup de ténacité. Dans cette optique, le mouvement des Indignés doit se vivre comme une sorte de « campagne électorale permanente » qui impose ses thèmes et ses préoccupations à une classe politique certes élue mais désespérément sourde aux attentes populaires. Cette stratégie présente l’avantage de l’efficacité immédiate, avec des victoires potentielles précises et concrètes. Elle permet de conserver le caractère non partisan du mouvement au sens classique de la science politique moderne. En revanche, le mouvement risque de s’essouffler sur la durée dans la mesure où il reste encore en marge de la politique institutionnelle. L’autre voie possible consiste à capitaliser sur l’indignation collective à l’œuvre en créant une structure politique nouvelle et spécifique. Cela impliquerait de présenter des candidats aux élections locales, nationales voire européennes. Il s’agirait de viser la conquête du pouvoir politique. C’est un pari beaucoup plus audacieux qui chercherait à inscrire le mouvement dans la durée. Néanmoins une telle stratégie risque de se fracasser sur des désaccords partisans. Certains rejoindront des partis déjà existants, d’autres tenteront l’aventure dans le nouveau parti mais avec la délicate nécessité médiatique de se classer à droite ou à gauche. Finalement, la question des alliances politiques finira sans doute par se poser sans quoi les Indignés pourraient ne rester qu’un parti d’opposition à l’avenir très incertain du fait de sa faible consistance idéologique.
 
Il existe, nous semble-t-il, une voie intermédiaire. Les Indignés pourraient aller plus loin que la pression de masse que lui dicte la première voie esquissée ici. Il pourrait aussi élaborer son propre programme politique dans le cadre d’un mouvement plutôt que d’un parti. Le mouvement aurait des sections nationales libres mais en contact entre elles, avec une ambition commune : ré-intellectualiser la politique en réexplorant le domaine du possible, le volontarisme chevillé au corps. Il viserait à contrebalancer la politique spectacle par laquelle des hommes sans idée font une carrière comme n’importe quelle autre, et par laquelle des partis éternels peinent à s’emparer, sauf mode exceptionnelle, du mouvement des idées qui parcourt le siècle. Ce mouvement irait plus loin qu’un simple think tank, par sa prétention à s’insérer dans la société civile, à atteindre un large public et d’abord la jeunesse. Plus encore, il chercherait à approfondir la démocratie en dépassant l’élection. Il s’agit ici de promouvoir le tirage au sort, de le penser et de se battre pour son triomphe, afin que les hommes et femmes de ce continent ne soient pas condamnés à vivre la démocratie en spectateur et consommateur. Le mouvement pourrait donc inventer une nouvelle étape de la marche démocratique de l’Occident, et d’abord l’Europe, en exigeant que la politique partisane ne résume pas le champ du politique. Cela donnerait au souffle initial, spontané, de la participation politique, tel qu'il s'est exprimé à la Plazza del sol, une incarnation institutionnelle durable, chargée des meilleures promesses pour l’humanité présente et future.
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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 11:53

Après l'Irlande, le Portugal, la Grèce, les risques de faillite de l'Italie et de l'Espagne et la nécessité de les renflouer signent la mort probable de l'euro à court terme. 

Car le fardeau financier, de centaines de milliards d'euros d'endettement pourri, repose sur un nombre de plus en plus réduit de pays. 

Techniquement, le rachat d'obligations italiennes ou espagnoles est en train de dégrader très rapidement le bilan de la BCE ainsi que celui des banques centrales nationales de l'Eurosystème, dont la Bundesbank.

Au sein de la zone euro, l'Allemagne, le Luxembourg, les Pays Bas et la Finlande ont déjà informé :

  • qu'ils ne paieront plus pour le Fonds Européen de Solidarité Financière,
  • et qu'ils ne souhaitent en aucun cas continuer à dégrader la structure bilantielle de leur Banque centrale nationale.

Cela signifie que l'euro n'a plus longtemps à vivre.

Le gouvernement français, pour sa part, est évidemment pris de court par la tournure des événements puisqu'il était interdit de s'interroger, dans les administrations françaises, sur la survie de l'euro et a fortiori sur la façon de réagir en cas de désastre. [J'en sais quelque chose, puisque c'est justement pour avoir pronostiqué l'explosion de l'euro (dans un dossier très circonstancié remis à M. Sarkozy, ministre des finances, le 18 juin 2004, il y a ... 7ans) que j'ai vu ma carrière brisée.]

Donc :

  • - d'une part M. Sarkozy et son gouvernement n'ont pas d'autre objectif que de vouloir, coûte que coûte, la survie de l'euro, sans même savoir pourquoi d'ailleurs !
  • - mais d'autre part le gouvernement se rend compte des sommes de plus en plus colossales que cela risque de coûter à la France. Et probablement en pure perte puisque les pays précités, eux, ne veulent plus rester dans le Titanic. La France pourrait en effet voir sa dette publique bondir de 84 à 112% du PIB si elle rachetait des obligations pourries espagnoles ou italiennes. Le risque que l'une ou l'autre des agences de notation retire à la France sa note AAA devient désormais chaque jour plus élevé.

En bref, le gouvernement français, Nicolas Sarkozy en tête, prend la pose de gravité de circonstance devant les caméras. Mais, derrière les portes capitonnées de l'Elysée et de Matignon, on ne sait tout bonnement plus quoi faire.

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 Au bout du compte, tout le château de cartes risque donc de s'effondrer sur le dernier maillon : l'Allemagne. Et ce sont donc des sommes prodigieuses qui seraient à payer par les contribuables allemands !

Pour Berlin, qui a les yeux rivés sur la situation et qui a déjà préparé secrètement ses plans de sortie, il n'est pas question de laisser se poursuivre ce désastre.

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L'ALLEMAGNE NE VEUT PLUS PAYER.

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J'estime donc qu'il est probable que l'Allemagne siffle la fin de partie très rapidement. 

La fin de l'euro n'est sans doute plus question d'années mais de mois, sinon de semaines.

Tout en essayant de faire reposer la responsabilité politique sur d'autres, l'Allemagne va probablement briser l'euro d'une façon ou d'une autre, par exemple :

  • en supprimant la libre circulation des transferts financiers d'un État de la zone euro,
  • et/ou en refusant tout net d'acheter des obligations italiennes ou espagnoles.

Si c'est en effet ce que décidait l'Allemagne, cette mesure d'apparence technique signifierait ipso facto la réapparition des monnaies nationales : avec un euro-mark, un euro-franc, un euro-lire, etc., dont les cours fluctueraient instantanément les uns par rapport aux autres. 

Il n'y aurait alors plus d'autre solution que de recréer en toute urgence des monnaies nationales sous forme fiduciaire (billets et pièces).

 Naturellement, cette réapparition brutale se ferait dans l'impréparation de la France. 

Et bien entendu avec des problèmes techniques colossaux en perspective, puisque rien n'a été anticipé.

 

François Asselineau,

Président de l'Union Populaire Républicaine

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