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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 00:18

Le 15 octobre ("15O") c'est la journée mondiale de mobilisation des indignés (662 villes mobilisées, dans 79 pays).

 

A Paris : 


14h : Rassemblements et assemblées populaires locales
  • gare de Lyon
  • Châtelet-Halles
  • gare d'Austerlitz
  • gare du Nord
  • gare Saint-Lazare
  • Belleville 
Les rassemblements décentralisés ont pour objectif de diffuser le plus largement possible notre message et la façon dont nous fonctionnons (assemblées populaires), notamment aux noeuds de communication (gares). La dispersion est voulue : non pas s'imposer par une manifestation, mais être présent-e-s dans le plus grand nombre de lieux possibles. Ces rassemblements s'inscrivent aussi dans une volonté à terme d'ancrage local du mouvement dans les quartiers. 

La batucada et la fanfare accompagneront la marche de Belleville à l'Hôtel de Ville (cf ci-dessous communiqué d'AARDY "la démocratie universelle en fanfare"). La convergence à partir des autres lieux pourront prendre des formes différentes selon la situation et le souhait des personnes aux rendez-vous (chants et diffusion de tracts dans le métro, dans les rues...)

17h : Convergence sur le parvis de l'Hôtel de Ville pour une AG connectée aux AG de Barcelone, New York, Madrid, Bruxelles etc. Echanges sur nos réalités et comment agir ensemble du local au mondial. 


20h : FAÎTES DE LA LIBERTE! Musique, fanfare et batucadas devant l'Hôtel de Ville

 

La manifestation, et l'assemblée, ce sont l'oeuvre de tou-te-s, avec les contributions de chacun. A chacun de prendre la parole, de s'exprimer, d'apporter un carton, une banderole, des craies (pour écrire par terre), des bombes à peinture et des marqueurs pour les banderoles , de la peinture pour se maquiller, des brassards jaunes pour être visibles, des mégaphones, du drap, de la ficelle, des instruments de musique, des sifflet, des casseroles... A chacun de diffuser l'information, de twitter, de differ, de parler, d'amener ses collègues, ses voisins, sa grand mère... 

Pas d'étiquettes ni de drapeaux, mais à chacun son message, sa singularité, sa place dans le mouvement.  


Dossier de presse des Indignés de Paris : http://paris.reelledemocratie.com/node/468 

Rendez-vous Démosphère : http://www.demosphere.eu/node/25462 

 

 

 

15 octobre 2011 : « La démocratie universelle en Fanfare ». Rdv 14h à Belleville pour un défilé festif et populaire jusqu'à Hotel de Ville


Le 15 octobre, les citoyens du monde entier vont investir les rues, les ponts, les places, de manière non violente pour construire ensemble un nouveau monde. Apportez votre énergie et votre créativité pour faire résonner dans les rues de Paris vos valeurs et vos idéaux ! 

« Il n'y a pas de solutions miracles, il y a des forces en marche. Créons ces forces et les solutions suivront » Antoine de Saint-Exupéry.

La crise est économique, écologique, politique et durable car nous sommes à l'aube d'un changement de civilisation. Notre système est à bout de souffle et sur le point de s'écrouler. Après les pays arabes, un vaste mouvement d'indignation a gagné l'Europe en mai, puis se développe à présent très rapidement aux USA/Canada avec le mouvement Occupy (Wall Street, chicago, everywhere...): (insérer lien vers une vidéo de wall street).

ll devient urgent de reprendre le pouvoir sur la finance pour exiger enfin une vraie démocratie universelle. Grâce aux réseaux sociaux, nous prenons conscience que 99% de la population mondiale aspire au même idéal : construire un monde équitable, durable et fraternel, fait de partage, de dignité, de justice, de paix et d'épanouissement pour tous. Le 15 octobre, dans plus de 45 pays, les citoyens du monde entier descendront dans la rue pour démontrer dans la bienveillance et la créativité leur détermination à engager un changement mondial. (insérer lien vers vidéo du site 15 octobre.net)

A Paris, apportez votre contribution à une « démocratie universelle en Fanfare. »

le réseau A.A.R.D.Y (Actions Artistiques pour une Réelle Démocratie Ya) invite tous les mouvements sociaux, tous les collectifs d'artistes et tous les citoyens parisiens à contribuer de manière festive et créative  à cette mobilisation mondiale. Apportez votre énergie, vos messages, vos slogans, vos instruments, vos casseroles, votre grand-mère et vos voisins, pour faire résonner et partager vos valeurs et votre humanité !


Au programme :

  • Rdv 14h à Belleville, pour une agora populaire et la mise en place du cortège.

  • Départ du cortège vers 15h direction d'Hotel de Ville.

  • Rassemblement de tous les mouvements à 17h à Hotel de Ville pour une Agora géante.

Pour échanger vos idées et faire connaître l'événement : Evenement Facebook.

Pour toutes questions ou rejoindre l'organisation : envoyez un mail à aardy@gmail.com

 

Le 15 Octobre, tous ensemble pour un changement mondial !


 L'année 2011 a vu fleurir des mobilisations populaires autour de la Méditerranée et partout dans le monde...

 Ici comme ailleurs, des indigné-e-s occupent l'espace public - campements, assemblées et groupes de travail, réflexions, actions et manifestations :

- A Wall Street et ailleurs, des milliers de personnes campent et manifestent jour et nuit.

- En Europe, des indigné-e-s traversent le continent à pied depuis juillet 2011, pour manifester ce 15 octobre à Bruxelles face à la Commission Européenne lors du Forum Social international.

Nous vous proposons de nous rejoindre pour une société faite de solidarité, d'égalité, de liberté, de dignité et de démocratie.

Après le 11 octobre, on continue !

 

Nous invitons aussi à former des assemblées et coordinations démocratiques, sur toutes les places publiques, dans tous les lieux d'étude et de travail, dans tous les quartiers et lieux de vie... 

avant et après les manifestations qui auront lieu, ainsi qu'à la tenue d'actions pacifiques, déterminées et visibles, par exemple l'occupation des places et des grands axes...


Nous invitons en outre ces manifestations à prendre des formes originales et mobilisatrices en partant de différents points du territoire, pour se retrouver toutes et tous ensemble dans la rue et sur la place publique.

Assemblée Générale de Paris, 9/10/2011

 

 

Le 15 octobre – Tous ensemble pour un changement mondial
                                                             (Appel international)

Le 15 octobre des gens du monde entier descendront dans les rues et sur les places. De l’Amérique à l’Asie, de l’Afrique à l’Europe, ces personnes se mobilisent pour réclamer leurs droits et exiger une vraie démocratie. Maintenant il est temps de nous réunir dans une protestation mondiale non-violente.

Le pouvoir en place travaille au profit de quelques-uns en ignorant aussi bien la volonté de la majorité que le prix humain et environnemental que nous payons. Cette situation intolérable doit cesser.

Unis d’une seule voix, nous allons faire savoir aux politiciens, et aux élites financières qu’ils servent, que c’est à nous, le peuple, de décider de notre avenir.

Nous ne sommes pas des marchandises entre leurs mains, ni entre celles des banquiers, qui ne nous représentent pas.

Le 15 octobre nous nous rencontrerons dans les rues afin d’initier le changement mondial que nous voulons. Nous allons manifester pacifiquement, débattre et nous organiser jusqu’à l’obtenir.

Il est temps de nous unir. Il est temps pour eux de nous écouter.


Peuples du monde, mobilisez-vous le 15 Octobre!
                                                               
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 00:16
In Agora Brussels on 12 October 2011 at 22:43
October 12

Agora Brussels Day 4

Acampada Dexia

Dear people,

 

On the official program exposed in the hall it reads that October 12 is declared to be the global day against capitalism. For this reason, lots of workshops and debates and forums were organised. All of them had an indication of an aula next to them and a time, as I could read on the day’s program in the cafetaria. Not a single demonstration was planned, or any other type of action.

When I looked through Belgian newspapers lately to see what they said about the indignados I first had to wade through five pages speaking about Dexia bank being in trouble and in need to be saved with public money. So yesterday a plan was born. And this morning in the Cafetaria it got rolling. The troops from the march were anxious to do something. Our new headquarters has a claustrofobic effect on them.

After breakfast the Intelligence commission calls a reunion in the offices of Direct Action. We are about ten people, all Spanish guerilleros. I know everyone, and I confide in it that none of them are infiltradors. I tell them our objective. Dexia headquarters. And I tell them why, when, and what we need.

We divide the work to be done. Mobilise the Art commission to make banners and slogans, contact the Legal commission for back up, contact Communications. Everybody is to meet back here at three thirty, details are not to be disclosed. I myself go in town to do reconnaisance.

 

Dexia headquarters is one of the tallest skyscrapers of Brussels. Rrom Revolutionary HQ it is located all the way down the Leopold II avenue at Rogierplein. If we march straight down there it is likely that we will be intercepted by police before we arrive.

We can walk an alternative route through a popular quarter around the Gentse Steenweg, but in any case we will be under direct surveillance.

 

Between three thirty and four everybody is back in Direct Action, the group has swollen to a couple of dozen people. I explain the various possibilities. The metro is probably the best option. It’s only three stops down the line, and the exit at Rogierplein is directly facing the entrance of the skyscraper. What’s more, there is no police visible on the square, and there doesn’t seem to be tight security at the gate.

 

We lose precious time talking about the details and the possible legal consequences. When I cut short, the metro is the only option, because if not we risk to arrive there when it is already closed.

 

We go, we take the metro, and everything works out as planned. After the actions in Paris, the people who were there have faith in my planning, in my capacity to guide them directly into the bank’s headquarters. Once we’re there we declare the building to be property of the people.

 

 

The walls of the lower level are complete made of glass. For this reason we brought a pack of printing paper, felt pens and tape. When two security guards timidly remind us that we can’t do this, we are already tapping the glass with slogans towards the outside. Passers by and employees descending into the hall look at us surprisedly before they return to their personal worries.

In minutes the first police cars arrive. When the officers are inside, they start to force us towards the exit, together with the goons of security. Some of us are treated in most unfriendly manner, and when they verbally protest they are thrown to the ground and handcuffed. One of them, comrade Marianne, receives a deliberate kick in the face. We will denounce this. We are peaceful, and any unprovoked agression against us will not be tolerated. In the end, six people remain inside on the floor while all the others from the outside are shouting. “Liberez nos camerads! Liberez nos camerads!

 

 

We have at least three camera’s filming between the curious who have gathered. The pavement is covered with slogans in chalk, the windows are covered with papers facing inside this time.

A small police van arrives to take our comrades away. We vigil the exits. It takes time. It seems the police is not convinced to arrest them. They start to negotiate. One of them comes up to us, outside the bank.

“I know that none of you is responsable. But I have an offer. Can I discuss it with you people?” There are five of us around him. The offer is that they let our comrades go if we promise to leave, quietly, to the university.

This time, common sense has triumphed. The group gathers. We accept. Our comrades are liberated, we embrace, and off we go.

 

We didn’t keep our end of the deal, it’s true. Automatically we walked off in the opposite direction, along the boulevard. On the other side of the road there was another Dexia building, and it was funny to see that police vans immediately drove up there to block their entrance. We cheered and we waved to them. “La police avec nous!”. We had our action, and now we decide to go into town.

 

When we cross the street, a sympathetic looking police officer in civilian outfit asks us where we want to go. Comrade Roberto responds. “We are going to Agora Square in center, to hold a Popular Assembly like we did yesterday.”

“Very well. But you cannot pass here. This roads leads to a no go area.”

I look at the map, and I know why. It passes by the royal palace. The police officer indicates us the next street to the left. “It goes directly to Agora Square. I will take you there.”

In Brussels they always send Flemish speaking police officers to speak to us. They know that many of us are French or know that language, but through their headphones they speak in Flemish. For this reason I like to eavesdrop on them.

“They know perfectly well that I’m from the police”, our guide says, talking to central command, “but they haven’t shown any sign of aggression. They want to go to Agora square, and they accept it that I take them there. Over.”

He leads us past the Belgian National Bank. I pass the word to the group. He turns to me, in French, “This institution doesn’t signify anything anymore. It’s only a symbol. The real power is with the ECB in Frankfurt now.”

I respond in French, there’s no need to reveal that I can understand him in his professional communications. “If the central bank is useless, we could occupy this building and do something interesting with it.”

He chuckles. “I don’t think they would let you.”

Arrival under Liberty Tree

 

Inside the bubble

We arrive at Agora square and we gather under the Tree of Liberty. The action went well, we are content. It has been very good for our morale. We are only a little bit disappointed that the desktop revolutionaries we had been trying to contact didn’t get off their ass to join us.

As for the police, they are clearly much more diplomatic here in Brussels. They leave us space to play our game. They don’t want trouble, and it’s better that way. If not, it might seem that we are just looking for confrontations with them. But that’s not the issue. The police are part of the ninety-nine percent. Our goal is to denounce the use of public money to save the banks that caused the crisis.

On the way home, we are already planning a comunicado. A very simple one. We call on all indignados, everywhere, to occupy banks that were saved with public funds. They are property of the people.

Revolutionary HQ at night

 

General Assembly in the Cafetaria

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:17

DH Infos > Belgique - (13/10/2011)

 

Ils espèrent réunir près de 3.000 personnes

BRUXELLES Les "indignés" appellent à une mobilisation mondiale pour réclamer "une vraie démocratie" et dénoncer le fait que "les politiciens soient au service des élites financières".

C'est pourquoi ils manifesteront samedi dans les rues de Bruxelles, espérant réunir près de 3.000 personnes, ont indiqué jeudi les organisateurs lors d'une conférence de presse des "indignés Belgique".

Les "indignés" entendent initier un changement d'ordre mondial qui doit amener à une nouvelle démocratie qui respectera "bel et bien" les droits "du peuple".

Le mouvement citoyen souligne ne pas vouloir être "la marchandise des banquiers et des politiciens". Sous le slogan "united for global change", différentes manifestations sont prévues le 15 octobre dans 71 pays.

A Bruxelles, les manifestants se rassembleront vers 13h30 à la gare du Nord. Ils passeront par la Bourse et l'ambassade américaine avant de rejoindre les bâtiments de la Commission européenne.

Le mouvement politique d'Erik De Bruyn, Rood! , annonce dans un communiqué de presse sa présence lors de la journée d'action mondiale des indignés à Bruxelles. Erik De Bruyn voit en la crise actuelle de Dexia une opportunité historique pour mettre en place une banque publique. Il veut faire la publicité de ce souhait samedi.

© La Dernière Heure 2011

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 21:02
TV monde - NEW YORK (AFP) - 13.10.2011 19:32
Les manifestants d'"Occupons Wall Street" ont reçu jeudi l'ordre d'évacuer temporairement le square qu'ils occupent dans le quartier de la finance à New York, pour des "opérations de nettoyage et d'entretien"
voir le zoom : Les indignés de Wall Street au Parc Zuccotti à New York commencent à ranger leurs affaires le 13 octobre 2011Les indignés de Wall Street au Parc Zuccotti à New York commencent à ranger leurs affaires le 13 octobre 2011
voir le zoom : Les indignés de Wall Street au parc Zuccotti le 13 octobre 2011 à New YorkLes indignés de Wall Street au parc Zuccotti le 13 octobre 2011 à New York
voir le zoom : Un manifestant anti-Wall Street le 13 octobre 2011 à New YorkUn manifestant anti-Wall Street le 13 octobre 2011 à New York

Les manifestants anti-Wall Street à New York craignaient jeudi de devoir évacuer le square qu'ils occupent au coeur du quartier financier de Manhattan depuis le 17 septembre, après avoir reçu l'ordre de le libérer pour permettre son nettoyage vendredi.

Le maire de New York Michael Bloomberg est venu en personne les en avertir mercredi soir, tout en insistant sur leur droit à manifester.

Et jeudi, des responsables du parc Zuccotti, escortés par une douzaine de policiers dont certains filmaient la scène, ont distribué sur place une notice explicative sur les opérations de nettoyage qui commenceront vendredi à 07h00 et dureront toute la journée.

Le square bondé, où les manifestants qui dorment à la belle étoile ont installé un service de restauration, une infirmerie, un espace d'information, un centre vidéo, et même une bibliothèque, va devoir être complètement vidé.

Brookfield Property, propriétaire du square, explique dans sa notice qu'au cours des trois dernières semaines les "conditions dans le parc se sont déteriorées et créent des problèmes de santé et de propreté dont il faut s'occuper".

Elle précise qu'après ce nettoyage effectué en trois étapes de quatre heures, le square sera ensuite "rouvert au public, pour un usage conforme à ses règles".

Les occupants du parc ont découvert jeudi avec consternation ces règles, distribuées avec la notice.

Celles-ci indiquent notamment que le camping est interdit dans le square, ainsi que l'utilisation de bâches et de sacs de couchage, et qu'il n'est pas non plus permis de s'allonger sur les bancs.

La colère et la déception grondaient jeudi parmi les manifestants, qui depuis quatre semaines dénoncent la cupidité de Wall Street et la corruption des 1% les plus riches.

"C'est affreux, ils veulent mettre fin à cette expérience", s'indigne Seth Harper, 21 ans, en servant le petit-déjeuner. "Je ne veux pas me faire arrêter", ajoute-t-il, évoquant les 700 interpellations du 5 octobre sur le pont de Brooklyn. "Mais je pense que beaucoup vont refuser de partir".

"Nous partirons mais nous reviendrons", déclare DJ Husar, 34 ans, expliquant que le "rêve américain a fonctionné pour mes parents et mes grands-parents mais ne fonctionne plus pour moi".

"Nous avons une équipe de nettoyage, ils devraient nous laisser faire", s'insurge également Cynthia Villareal.

L'assemblée générale d'"Occupons Wall Street" avait prévu d'arrêter sa position dans la journée.

Mais déjà sur Facebook un appel à la mobilisation a fleuri, demandant à tous ceux qui le peuvent de "donner des balais, serpillères, pelles, sac poubelles, détergents", et de venir aider l'équipe de nettoyage jeudi.

Vendredi, nous mettrons en place une "chaîne humaine autour du square avec nos balais et nos serpillères" ajoute ce message. "Si la police essaie d'entrer, nous resterons calmes et non violents et ceux qui le veulent se feront interpeller".

Ces opérations de nettoyage interviennent alors que les manifestants de Wall Street se préparent samedi à une grosse journée.

A 17h00, un rassemblement est prévu à Times Square, pour participer à la journée mondiale de mobilisation lancée par le site 15october.net autour du mot d'ordre "Unis pour un changement global" ("United for Globalchange").

Une autre manifestation est auparavant prévue à 11H00 contre les banques, et "Occupons Wall street" compte aussi s'associer à 12H00 à une marche marquant les dix ans du début de la guerre en Afghanistan.

En quatre semaines, le mouvement, qui a essaimé dans une trentaine de villes américaines, a touché une corde sensible chez les Américains, traumatisés par les difficultés économiques et le chômage.

Ainsi, 54% d'entre eux se disaient favorables au mouvement, selon un sondage publié jeudi par Time magazine. C'est deux fois plus que ceux qui sont favorables au mouvement ultra-conservateur Tea party (27%).

© 2011 AFP

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:39
La croix .com - 13/10/11 - 20 H 05 mis à jour le 13/10/11 - 21 H 55

 

 

Samedi 15 octobre, de Bruxelles à New York, des mouvements venus de tous les horizons manifesteront leur « indignation » dans les rues de plus de 700 villes, dans 71 pays du monde.

À Los Angeles, le 6 octobre, lors d’une manifestation contre Wall Street.

(DAVID MCNEW/AFP)

À Los Angeles, le 6 octobre, lors d’une manifestation contre Wall Street.

« United for global change » (Unis pour un changement mondial) appelle, via les réseaux sociaux et le site 15october.net à protester contre les injustices sociales, les inégalités, le chômage, les désordres de la finance internationale, le manque de projets porteurs en politique…

Avec cet article

Inspirés par les révoltes du « printemps arabe », ces mouvements surprennent dans les pays démocratiques, et débordent les forces politiques traditionnelles. Leurs revendications sont immenses, mais bien peu concrètes. Quand un chef émerge du groupe et canalise ces revendications devant les médias, comme au Chili, lors des manifestations étudiantes, ils semblent perdre de leur force.

Mais ces mouvements, qui se réclament d’un thème (re)lancé par Stéphane Hessel, 93 ans, ne désarment pas, et les jeunes qui les animent ont au moins une chose en commun, l’exigence d’un avenir.

En Espagne, les pionniers

Les « indignés » d’Espagne sont nés lors des grandes manifestations du 15 mai 2011 organisées dans 50 villes espagnoles par le mouvement « Démocratie réelle maintenant » pour réclamer une vraie démocratie.

Près de 200 jeunes campent alors sur la Puerta del Sol, à Madrid, en plein centre-ville. En quelques jours, le mouvement s’amplifie pour devenir une véritable agora. Leurs revendications sont multiples et touchent à l’économie, au social, au politique. De manière générale, ils veulent remettre l’humain au centre de l’économie, qui doit cesser de prendre le dessus sur la politique. Parmi eux, des jeunes très qualifiés, des gens déjà âgés au chômage, des professeurs… représentant plutôt la gauche, avec toutes ses nuances, des anarchistes au centre gauche.

Leur mouvement, plus discret depuis août, continue avec des assemblées de quartiers souvent hebdomadaires. Petit à petit, ils tentent de tisser un lien social et refusent toute accointance avec les syndicats.

En Grèce, les « décidés »

Le 25 mai dernier, de jeunes Grecs déploient une banderole, flanquée des drapeaux grecs, espagnols et argentins, place Syntagma : « Nous, on s’est réveillés, et vous ? »  lancent-ils à leurs compatriotes.

Protestant « contre l’austérité et la corruption »,  ils réunissent tous les mouvements de contestation : « Je ne paie pas »,  le mouvement des « 300 Grecs », « L’étincelle » de Mikis Theodorakis, le mouvement de « contrôle de la dette », les facultés en grève, les Beaux-Arts, etc. Des personnalités comme Manolis Glezos ou des économistes sont venus discuter avec le mouvement qui s’est rebaptisé les « décidés ».

Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, la police a évacué la place non sans avoir au préalable interrompu les réseaux internet pendant plusieurs heures pour éviter des manifestations. Le mouvement existe toujours, mais il est à la recherche d’un second souffle.

Au Portugal, contre l’autoritarisme

Vendredi 14 octobre, à 15 heures, des manifestations, organisées par une plate-forme, qui regroupe 30 organisations, sont prévues dans six villes du Portugal. Une « assemblée populaire » doit recueillir les opinions et présenter des solutions.

Le mouvement a commencé le 12 mars dernier, avec une énorme manifestation, lancée via le réseau social Facebook, qui a rassemblé 300 000 personnes à Lisbonne et Porto, dans la mouvance du « printemps arabe ».

Le collectif « 15 octobre » « revendique globalement une démocratie participative, économique et qui réponde aux attentes de la population alors que cette démocratie, avec la crise, en est venue à être soumise un autoritarisme croissant » . La protestation se veut a-partisane, laïque et pacifique.

En Allemagne, des mouvements citoyens

 Empört euch !  (Indignez-vous ! ),  le livre de Stéphane Hessel a été un best-seller en Allemagne. Mais la tentative d’« aCAMPada Berlin » (NDLR : en espagnol dans le texte)  à la fin du mois d’août, de reproduire sur l’Alexanderplatz à Berlin le mouvement des jeunes Espagnols est resté marginal, vite évacué, sans aucun soutien notable dans la population.

 « À la différence de l’Espagne ou d’Israël, il manque en Allemagne les masses qui descendant dans la rue »,  explique Florian, l’un des protestataires. Les « indignés » appellent à manifester à nouveau samedi 15 octobre dans plusieurs villes allemandes dont Berlin et Francfort. Les organisations syndicales n’en seront pas, et les cortèges risquent de rester symboliques.

En revanche, les mouvements citoyens allemands ont montré leur force ces derniers mois dans les manifestations contre le nucléaire, ou contre la construction de la gare souterraine de Stuttgart. Mais ils ont leurs propres traditions, sont très organisés et se mobilisent sur des problèmes concrets. « Pense globalement, agis localement » , telle est la logique en Allemagne.

En Italie, contre Berlusconi

En Italie, la naissance des « indignati »  remonte au 14 décembre 2010, jour où Silvio Berlusconi remporta un vote de confiance grâce à l’achat de parlementaires.

Depuis, une cinquantaine de mouvements et d’associations regroupant altermondialistes, lycéens, étudiants, chercheurs, artistes, ouvriers ou encore militants écologistes, soutenus par des partis et syndicats de gauche, organisent régulièrement des manifestations. Avant tout pour demander la démission du gouvernement Berlusconi.

Ils lui reprochent, entre autres, l’absence de réformes pour l’emploi (28 % des 15-24 ans sont chômeurs, et seulement 30 % de la population âgée de 55 à 65 ans a un emploi), et la relance de l’économie. Ils protestent aussi contre les coupes drastiques dans l’éducation, la recherche et la culture. Peu coordonnés, les mouvements ont en commun le désir de « redonner au savoir sa place centrale dans la construction d’une autre Europe, de voir naître de nouveaux modèles de démocratie et de développement économique durable » .

 « Sauvez les écoles, pas les banques ! »,  « Nous, la dette, nous ne la paierons pas, nous ne l’avons pas créée » , sont leurs grands mots d’ordre. Samedi 14 octobre, un million de manifestants sont attendus à Rome, selon le comité Occupy Rome, qui annonce qu’ensuite une mobilisation permanente sera entamée dans la Ville éternelle.

Au Royaume-Uni, une manifestation après les émeutes

Les Britanniques vont-ils s’indigner ? Jusqu’à présent, malgré une économie qui tourne au ralenti et un plan d’austérité très rigoureux, presque aucun mouvement de protestation n’avait vu le jour au Royaume-Uni. Certes, une colère sous-jacente existe, comme l’ont montré les manifestations étudiantes de l’hiver 2010, et surtout les émeutes de cet été. Un mouvement pourrait voir le jour.

Un collectif a appelé à occuper la City samedi 15 octobre, le cœur financier de Londres. Un campement est prévu et 3 500 personnes sont inscrites sur sa page Facebook. Le début d’une mobilisation, avant la grande grève des syndicats prévue le 30 novembre ?

Aux États-Unis, « Occupons Wall Street »

Le mouvement « Occupy Wall Street » s’est installé dans le quartier des affaires de New York le 17 septembre dernier. L’occupation a été progressive : environ 200 convaincus campent toutes les nuits près de la Bourse de New York, au Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Square ». Les militants sont plus nombreux en journée et lors des manifestations. Le week-end dernier, entre 10 000 et 15 000 personnes, dont des membres de syndicats, ont participé à une marche à New York, imitée dans environ 100 villes à travers le pays.

 « Nous sommes les 99 % »  est leur slogan, c’est-à-dire la proportion de la population qui subit la crise financière et s’appauvrit en conséquence. Par opposition, le 1 % restant représente les PDG des grandes banques et les responsables politiques qui les soutiennent. Ces « indignés » américains s’attaquent à ce qu’ils considèrent comme les dérives et les conséquences du « système »  : abus de Wall Street, influence des lobbys et de l’argent dans le processus démocratique, inégalités sociales grandissantes, taux de chômage élevé, destruction de l’environnement…

Occupy Wall Street a été critiqué par certains pour son manque de structure et son message désordonné. Pour d’autres, son esprit large mais rassembleur fait sa force. S’appuyant principalement sur les réseaux sociaux, le mouvement a promis qu’il transmettrait prochainement sa liste de « doléances »  sur Internet.

NATHALIE LACUBE et Valérie Demon (à Madrid), Thomas Jacobi (à Athènes), Marie-Line Darcy (à Lisbonne), Michel Verrier (à Berlin), Anne Le Nir (à Rome), Sébastien Martin (à Londres), Stéphanie Fontenoy (à New York)

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:26

Le temps.ch - vendredi14 octobre 2011

Des manifestants américains dénoncent le fossé grandissant entre les grandes entreprises et les citoyens.New York, 5 octobre 2011

 
Des manifestants américains dénoncent le fossé grandissant entre les grandes entreprises et les citoyens.New York, 5 octobre 2011

Les Indignés organisent demain une Journée mondiale pour marquer un mois d’occupation de Wall Street à New York Né en Europe et aux Etats-Unis, le mouvement prend de l’ampleur. Il doit encore formuler ses revendications

A pied, en train ou en convoi d’autocars, partis de Madrid, Barcelone, Lisbonne, Toulouse, Londres, Vienne, Berlin, Gênes, ils convergeront samedi vers la Grand-Place de Bruxelles. Des rassemblements sont aussi prévus à Genève, Zurich, Bâle et dans une cinquantaine de villes européennes. La mobilisation s’organise au cœur de New York, devant Wall Street, ainsi que dans de nombreuses villes américaines. Ils sont des milliers d’Indignés à vouloir témoigner leur colère et leur désespoir face à une situation économique et financière qu’ils jugent injuste, immorale et qui ne profite, selon eux, qu’à une poignée de privilégiés. Même dans des pays relativement épargnés par la crise comme l’Allemagne, l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de s’agrandir, soutiennent-ils.

A l’opposé du mouvement altermondialiste qui, dès sa création en 1999, revendiquait plus de justice pour les pays pauvres de l’hémisphère Sud, le mouvement des Indignés répond d’abord à des préoccupations locales, propres à l’Europe et aux Etats-Unis, deux continents laminés par la crise financière, par la récession qui s’en est suivie et, maintenant, par la crise de la dette et du déficit budgétaire. Les Indignés se sont constitués en collectif d’associations, sans structures formelles et sans revendications clairement formulées à ce jour. «Le mouvement s’organise grâce aux réseaux sociaux et à Internet», explique Matthieu Béguelin, président du Parti socialiste neuchâtelois et proche des activistes américains. «L’idée d’une journée mondiale est venue des Etats-Unis, lancée par la plate-forme «Occupy Together» qui regroupe notamment les fers de lance «Occupy Wall Street» et «The 99%». Cette journée marque un mois d’occupation de la bourse de New York, entamée le 17 septembre», poursuit-il.

«On pensait naïvement que les citoyens du Sud avaient le monopole de la détresse, écrit le professeur Chems Eddine Chitour, l’un des penseurs du mouvement des Indignés. Il n’en est rien.» Selon lui, les conséquences sociales de la crise économique et financière frappent de plein fouet des milliers de familles, affaiblissent les institutions nationales alors que les gouvernements sont soumis à la toute-puissance du marché.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 17:11

Depuis Paris, les Indignés français et espagnols ont encore marché. Les voici arrivés en Belgique, pour beaucoup aux portes de Bruxelles. Des Assemblées sont toujours organisées sur leur passage (une des dernières grandes à Gand par exemple) Et l'on prépare, dans le monde entier,

dans 78 pays et 668 villes, la journée du 15 octobre : la journée mondiale des Indignés.

 

Il est toujours aussi difficile de savoir exactement ce qui se passe ailleurs, mais les Indignés locaux sont bien au rendez-vous ;

 

Voici l'appel relayé par les Aixois pour le 15 octobre :

 

 

*APPEL DES INDIGNES AIXOIS POUR LA JOURNEE DU 15 OCTOBRE

« Unis pour un changement global »

 

 

Le samedi 15 octobre à l'initiative des Indignés espagnols une grande journée internationale pour une démocratie réelle va se dérouler dans tous les endroits du monde  où des citoyens se sont affranchis de la résignation.

 

Cet appel s'adresse à tous ceux qui souhaitent l'avènement d'une société où chacun puisse trouver sa place, une société qui respecte l'autonomie des individus et leur capacité à réfléchir ensemble à leurs fins communes et à leurs besoins communs.

 

 

S'indigner n'est que le premier pas.

 

Imaginer ensemble un avenir désirable doit être le deuxième.

 

Le construire en commun sera le dernier.

 

 

Le nombre est la force de l'espoir, c'est dans l'espoir que nait l'enthousiasme source de créativité.

 

« Démocratie Réelle Maintenant » et le collectif « Face au G20, les peuples

d'abord, pas la finance » appellent tous les citoyens qui se sont affranchis

de la résignation à participer dans la non violence à la journée

internationale du 15 octobre pour la dignité et le respect des peuples.

 

S'indigner est le premier pas qui nous engagera sur le chemin de la

réflexion collective pour un autre monde possible et désirable.

 

Construire autre chose autrement et le vivre ensemble sera une expérience

toujours renouvelée car rien ne peut être définitif en démocratie réelle.

 

 

 

Le programme de la journée :

 

11h00 : rencontre avec les gens du quartier sur le marché du Jas de Bouffan

autour d'Anonymal et marche vers la Rotonde.

 

A partir de 13h30 : pique-nique partagé au bas du cours Mirabeau avec les

citoyens et le collectif « les peuples d'abord »

 

A 15h00 : dessert et animations aux allées provençales. (Voir programme dans notre article précédent :

"Les peuples d'abord, pas la finance : manifestons à Aix les 15 et 20 octobre ")

 

A partir de 17h00 : assemblée citoyenne au bas du cours Mirabeau,

 

« Comment fonctionnons-nous pour expérimenter et faire vivre la démocratie

réelle à Aix »

 

* Si vous voulez aller du côté de MARSEILLE, suivez le parcours des Indignés marseillais ici :

 

http://www.facebook.com/event.php?eid=294037640623050

Dernier rectificatif : attention, le parcours finit en fait devant la mairie !

 

* Si enfin, vous êtes seul dans votre coin de village ou dans votre désert urbain, voici mille petites recettes pour construire un nouveau monde avec les autres :

 

Le 15 Octobre 2011 sera une date inoubliable pour la race humaine. Ce sera la première réunion UNIVERSELLE des citoyens pour un monde meilleur.

Ce n'est pas une question d'idées politiques, de religion ou de philosophie.

La question est de savoir combien nous nous soucions de notre futur et du futur de la Terre.

Que pouvez-vous faire, pour participer ?

- Parler à vos voisins, vos amis, aux gens du bistrot, au travail.

- Envoyer des emails et/ou des lettres à tous vos contacts.

- Utiliser Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux.

- Écrire sur les forums, blogs, journaux, etc.

- Coller des affiches, distribuer des brochures et tracts.

- Créer des vidéos, musiques, livres, articles, bandes dessinées et les diffuser.

- Sortir dans la rue avec un mégaphone, si besoin est, pour se faire entendre.

- Lors d'une assemblée ou réunion en tout genre brandir une pancarte avec la date, se faire entendre partout.

- Changer la photo de votre profil sur les réseaux sociaux à cette date.

 

Le plus important de cette diffusion est d'être partout, oublier la honte et afficher dans les endroits les plus imaginatifs, ne vous limitez pas à  diffuser en des lieux proches de vos idéaux.

 

Nous ajouterons les ressources collectées à travers le monde dans n'importe quelle langue vers cette page afin que vous puissiez les utiliser. (tiré de aixreelledemocratie.jimdo.com)

 

 

En conclusion un beau témoignage d'espoir en provenance de Bruxelles :

 

Franchement, je ne sais pas si les Indignés changeront le monde. Mais bon sang quelle fantastique entreprise ! Et puis je repense à nos récentes discussions. Alors que le paquebot coule, comment font les gens pour ne rien voir ? Ils continuent comme si de rien n'était. Il y a plus de résignés au chômage comme au travail, plus de pauvres, plus de mensonges et de cynisme, plus de corruption, plus de pollution, plus de déni... Que restera-t-il à nos enfants ? Si les mauvaises nouvelles, d'où qu'elles viennent, ne suffisent pas, je peux t'affirmer qu'ici la sensation d'un monde qui va changer devient quasi palpable.

De Bruxelles J.F.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 15:23

Le Buvard Bavard -13 octobre 2011

Publié par Roland Nasky Lis moi avec webReader

Salut JF,
Juste un court message depuis le Media Center du Mouvement des Indignés à Bruxelles. Ce soir, je suis de passage avec Badi et ce que je découvre est 'unbelievable' ! Le Mouvement squatte - avec la bénédiction des autorités - les bâtiments désaffectés d'une université* située rue de la Liberté (ce n'est pas une blague) à deux pas du Parc Elisabeth à Koekelberg. S'il ne régnait pas ici une fiévreuse bonne humeur, le désordre de cet endroit délabré aurait un peu les allures d'une cité d'après la bombe. Perché au cinquième étage (Media Center), je découvre un panorama imprenable sur la ville. Je me suis installé juste à côté du bureau du recteur. Tout ceci a quelque chose de surréaliste. Dans une grande pièce bourrée d'ordinateurs, j'observe le va-et-vient de toute une bande d'idéalistes au look improbable. A mes côtés, je reconnais des têtes familières, quelques-uns des marcheurs espagnols ou français entrevus lors de la Marche du 17 septembre à Paris. Ici ils se passent en boucle les  images choc de  Vinc et Quentin avec qui nous étions là-bas.
Dans ce grand laboratoire vivant, tous et toutes s'activent à refaire le monde, bien décidés à ne pas céder devant la fatalité du monde qui va mal. D'une langue à l'autre, sur des rythmes rock ou funk, entre les canettes de bière et les volutes de fumée, la résistance s'organise avec les moyens du bord. Il y a de l'agitation. Une certaine gravité aussi. Le processus est ardu car tous ces gens ne se connaissent pas encore bien, certains débarquent à peine et viennent de loin, Barcelone, Madrid, Bordeaux, Toulouse, Amsterdam, Berlin... Mais ici il y a une place pour chacun, les gens prennent une place là où ça leur convient le mieux. Ici c'est la cellule communication, mais en bas se déroulent des assemblées populaires, de multiples ateliers sur 36 thèmes de société, la préparation des actions qui ont lieu quotidiennement dans les rues, sur les places publiques, dans le métro ou devant les banques. Ce soir c'est J-2, tout le monde vit dans la perspective de la grande manifestation qui aura lieu ce samedi 15 octobre. En écho, d'autres manifestations doivent avoir lieu dans quelques 400 villes dans 45 pays sous le thème de #GlobalRevolution.
Franchement, je ne sais pas si les Indignés changeront le monde. Mais bon sang quelle fantastique entreprise ! Et puis je repense à nos récentes discussions. Alors que le paquebot coule, comment font les gens pour ne rien voir ? Ils continuent comme si de rien n'était. Au fond, je crois que ça doit être ça, pour eux, la dignité. Mais ne faudra-t-il pas se réveiller un jour face au toujours plus ? Plus de résignés au chômage comme au travail, plus de pauvres, plus de mensonges et de cynisme, plus de corruption, plus de pollution, plus de déni... Que restera-t-il à nos enfants ? Si les mauvaises nouvelles, d'où qu'elles viennent, ne suffisent pas, je peux t'affirmer qu'ici la sensation du monde qui va changer devient quasi palpable.
Alors oui j'entends d'ici les critiques. Je remarque les silences gênés ou les regards fuyants lorsque je fais mine d'aborder le sujet. Mais comme tu as peut-être pu le lire sur la page facebook de Badi : ... "Si l'on attends des Indignés qu'ils changent le monde, autant attendre le messie, bien au chaud dans son fauteuil. Par contre, si l'on veut vraiment changer le monde, alors commencons par nous libérer de nos propres certitudes et de nos propres aliénations et rejoignons-les. Les Indignés ne sont là que pour allumer la mèche, ni plus ni moins. Rien ne changera si les acteurs de la société civile se limitent à les observer et à les juger. Dès lors que leurs mobiles sont les nôtres, il en va de notre responsabilité. Au lien d'agir, chacun dans notre coin, sous la bannière de notre association ou de notre ONG, ne serait-il pas plus utile de faire converger nos forces pour une action commune ? Je suis désolé, mais j'ai plus de mal à cautionner la gratuité de la critique que le manque de maturité de l'action. Sur ce, je vous donne rendez-vous le 15 octobre, à 13h30, Gare du Nord, à Bruxelles."
Alors, dis, tu seras là ?
Amitiés,
Roland
*Hogeschool-Universiteit van Brussel (HUB)
 

Lis moi avec webReader


Bruxelles, 15 octobre 2011
Itinéraire de la Marche Internationale des Indignés
 
 
 
 
 
 
Il est grand temps de faire circuler les informations pratiques pour la journée de mobilisation mondiale du samedi 15 octobre 2011. Nous relayons ici l'itinéraire de la Marche Internationale des Indignés à Bruxelles. Vous pourrez aussi retrouver le programme communiqué par le Média Center du HUB pour la journée du jeudi 13 octobre 2011.


Départ de la Gare du Nord, à 13h30.


Les étapes du parcours : 
  1. Boulevard Albert II
  2. Boulevard Baudouin
  3. Place de l'Yser
  4. Quai des Charbonnages
  5. Rue Antoine Dansaert
  6. La Bourse
  7. Boulevard E. Jacqmain
  8. Boulevard du Jardin Botanique
  9. Boulevard Bischoffshein
  10. Place Madou
  11. Avenue de Arts 
  12. Rue Joseph II
  13. Chaussée d'Etterbeek
  14. Rue Belliard
  15. Avenue de la Joyeuse Entrée
  16. Rue de la Loi
  17. Parc du Cinquantenaire
HUB (métro Simonis) - programme du jeudi 13 octobre

  • 10AM : LOVE WILL TRIUMPH ON MONEY (CAMP) 
  • 11AM : COMMON AGRICULTURE POLITIC : PEOPLE REVENDICATIONS (CAMP)
  • 11AM : SOCIAL & INDUSTRIAL HISTORY OF BRUSSELS (guided tour) (CAMP) 
  • 11AM : DEALING WITH CONFLICTS IN NON-HIERARCHICAL GROUPS (CAMP) 
  • 2PM : NON-VIOLENCE'S SPECTOGRAPHY (WORKSHOP) 
  • 2PM : Think tank about POLITICAL AND THINKING (CAMP) 
  • 3PM : DETENTION CENTERS FOR ILLEGAL PEOPLE (WORKSHOP) 
  • 4PM : PUBLIC HEALTH, MULTINATIONALS, GMO'S AND TERRORISM
  • 4:15PM : ARE WE ALL TERRORISTS? (AMPHI) 
  • 4:30PM : MONDIAL MIGRANTS BILL 
  • 6PM : POPULAR ASSEMBLY (CAMP) (Métro Simonis)
  • 9PM : ILLEGAL (movie projection) (CAMP)
Ces évènements sont ouverts à tous. N'hésitez donc pas à y faire un tour, ne fusse que pour palper l'ambiance qui règne ici.

CAMP : Parc Elisabeth, entrée côté Simonis - WORKSHOP/AMPHI : locaux du HUB, Avenue de la Liberté à 1080 Koekelberg.
Littéralement,
Badi Baltazar & Roland Nasky


Les assemblées, les groupes de travail et le HUB :
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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 15:10

Rue89,- 12/10/2011 à 16h57

Gaz de schiste : Fort Worth, Texas, la ville aux 2 000 puits
 

Aux Etats-Unis, Fort Worth est la première grande ville à avoir autorisé l'exploitation du gaz de schiste dans son périmètre. Histoire d'une déferlante incontrôlée.

 


La ville de Fort Worth la nuit (Longhorndave/Flickr/CC)

(De Fort Worth) C'est là que tout à commencé. En 2005, une ville de 750 000 habitants offre pour la première fois aux Etats-Unis son sous-sol aux foreuses à têtes chercheuses de gaz de schiste et à leur technique d'extraction dévastatrice, la fracturation hydraulique.

Merci !

Ce reportage publié dans Politis du 20 septembre 2011 est le premier projet financé dans le cadre de la plateforme J'aime l'info, lancée par Rue89. Objectif de cette association à but non lucratif : permettre aux internautes de financer des projets originaux soumis par plus de 120 médias indépendants. De belles initiatives restent à soutenir sur Jaimelinfo.fr.


Don Young (Xavier Frison/Politis)

Dès 2004, Don Young, un artisan spécialisé dans le travail du verre, a été alerté du problème. Il a alors 54 ans et vit à Fort Worth depuis toujours.

Juste en face de sa confortable mais modeste maison, au nord-est de la ville, il a l'habitude d'aller se perdre dans cette immense prairie où vivent plus de 500 espèces végétales et animales.

Enfant, il y jouait ; adolescent, il allait y baguenauder avec ses amourettes. Mais, en cette année 2004, il y croise des gens qui lui parlent d'un étrange projet : « Quelqu'un va forer un puits dans la prairie. »

Si ce n'est un billet vert ou deux donnés à Greenpeace, Don n'a jamais eu l'âme d'un militant. Mais, dit-il aujourd'hui, « j'ai tout de suite su que je devais agir ».

Il créé un site Internet des amis du lieu, lance des pétitions à tire-larigot, dévore toute la littérature disponible sur l'exploitation du gaz de schiste, mobilise des centaines de personnes. « Et on les a arrêtés. »

12 500 dollars pour 2 000 m2

Seulement voilà, l'industrie du gaz naturel a faim de nouveaux débouchés. Et dispose de beaucoup de moyens pour convaincre les propriétaires des terrains convoités, également propriétaires du sous-sol selon le droit américain, de lui en louer l'exploitation. A raison d'une moyenne de 25 000 dollars (18 000 euros) par acre (4 000 m2), plus 25% de royalties sur la production, l'affaire est alléchante. « Non », dit Don Young aux « landmen », ces hommes qui font du porte-à-porte pour le compte de l'industrie gazière et lui proposent 12 500 dollars pour ses 2 000 m2.

Mais une écrasante majorité des habitants démarchés se laisse convaincre. Une fois le chèque à la signature encaissé, les royalties se révèlent être une arnaque pour la plupart des propriétaires : il faut déduire de ces 25% une partie des frais de fonctionnement du site et les taxes locales. Au final, les gens encaissent en moyenne 25 dollars (18 euros) par mois. Parfois un chèque de... 32 cents, parfois rien.

Commencée en 2005 par le nord et l'est d'une ville sise au beau milieu de l'immense formation rocheuse de schiste appelée « Barnett shale », la course aux forages a gangréné Fort Worth en un temps record : il aura suffit de six ans pour forer 2 000 puits entre les maisons des habitants. Près des écoles, dans les quartiers pauvres, les quartiers riches, dans les zones commerciales, les zones pavillonnaires, les parcs publics, autour des musées.

Partout, sans que le citoyen de base ne s'en émeuve, dans ce berceau du conservatisme politique et du pétrole roi. Et sans réelles restrictions légales, la mairie étant cul et chemise avec l'industrie de l'énergie.

Un combat qui peut servir ailleurs

Aucune raison, donc, de s'arrêter en si bon chemin : certains estiment que Fort Worth sera très vite criblée d'au moins 5 000 puits. En 2010, le patron du géant de l'énergie Chesapeake pariait sur 7 500 forages.

Avant de tourner la clé de contact de son van, Don Young, dépité, estime :

« Fort Worth est une cause perdue. Et le Texas aussi. Mais on continue à se battre ici en espérant que cela serve à d'autres régions aux Etats-Unis, mais aussi à l'étranger, comme chez vous en France. Il ne faut pas se laisser faire. »

L'heure est venue de procéder à une petite inspection des forces en présence en compagnie de Don Young.

A la découverte des puits de gaz schistes

Trois mois sans pluie, 40°C à l'ombre, des restrictions d'eau pour les particuliers et la plus grande sécheresse qu'ait connu le nord du Texas de mémoire d'homme. On ne pouvait pas mieux tomber, en ce début septembre, pour partir à la découverte des fameux puits d'extraction de gaz de schiste, connus, entre autres écueils, pour leur phénoménale consommation d'eau. Ils tournent à plein : ça creuse, ça pompe et prélève sans vergogne l'eau de la Trinity river qui serpente dans la ville.

A quelques encablures de la maison de Don Young, on enjambe tranquillement la grille barrant l'accès à un large chemin de terre, terminé par une étendue plate de la taille d'un terrain de foot. Tout autour, des grillages surmontés de barbelés. Avant, cet endroit faisait partie du parc de Tandy Hills, 65 hectares de nature préservée.

Perdu au milieu du remblais beige, une petite excroissance métallique d'un mètre de haut, guère plus. Un « christmas tree », un arbre de Noël, dans le jargon de l'industrie. Autrement dit, un puits.


Un puits de gaz de schiste à Fort Worth, en septembre 2011 (Xavier Frison/Politis)

Une vingtaine d'autres de ce genre pourront être percés sur cette surface, entraînant dans les étroites ruelles de ce quartier résidentiel un incessant ballet de gros camions charriant eau, sable, produits chimiques, déchets, matériels de forage et de fracturation hydraulique.

A 15 mètres du grillage interdisant l'accès au site, une maison. Il devrait pourtant y avoir 600 pieds (182 mètres) de distance réglementaire. Chesapeake, l'exploitant du site, a probablement graissé la patte des propriétaires en échange de leur silence. Simple, rapide, efficace.

Nous prenons la route, un peu au hasard, à la recherche de forages en cours. Pas besoin de rouler bien longtemps. Celui-ci, à l'est du centre-ville, est immanquable : un immense puits d'une 60 mètres de haut toise la fourmilière en activité à ses pieds.


Un puits de gaz de schiste à l'est du centre-ville de Fort Worth, en septembre 2011 (Xavier Frison/Politis)

Le dispositif ne trompe pas : on est en plein forage, à plus de 1 500 mètres sous terre, première étape avant la fracturation hydraulique et l'extraction du gaz.

Pudiquement entouré d'immenses murs molletonnés – royale concession des industriels pour tenter de limiter le vacarme de l'opération –, le chantier est en plein cœur d'une zone commerciale défraîchie.

Plus besoin de soudoyer les particuliers

Pour satisfaire leur besoin de terrains, les géants américains de l'énergie ont trouvé tout récemment une méthode radicale : racheter des « shopping centers » souffreteux, les fermer, virer tout le monde et détruire le tout pour forer. Plus besoin d'aller soudoyer les particuliers un à un pour louer leur sous-sol.

Direction l'ouest du centre-ville. Là aussi, ça fore sévère. Même puits immense, même risible dispositif anti-bruit, la seule pseudo-contrainte imposée aux sociétés de forage ici.


Un puits de gaz de schiste à l'ouest du centre-ville de Fort Worth, en septembre 2011 (Xavier Frison/Politis)

D'un mobile-home à auvent posté à l'entrée du site surgit un vieux couple de retraités à l'air bonhomme. On s'attend à boire l'apéro et embrayer sur une petite pétanque avant de comprendre que tous deux sont embauchés par la société de forage pour assurer... la sécurité du site. « Security », c'est d'ailleurs écrit en toute lettre sur la casquette de monsieur.

Avec leur roulotte, les deux tourtereaux voguent ainsi de forage en forage, au grès des puits percés ici ou là dans la région. Cela fait quatre mois qu'ils ont pris ce boulot d'appoint, restant parfois un mois, parfois deux jours. « Ça dépend de la durée du forage et de l'extraction. » L'exploitation du gaz de schiste est-elle dangereuse ? De leur accent, ils rigolent :

« Eh ben en fait, on n'en sait rien. Vous savez nous, on est juste deux retraités du fin fond du Texas. »

​L'eau publique prélevée sans problème

Au détour d'un nouveau puits, un camion citerne attire l'attention : il pompe l'eau d'une borne publique réservée aux pompiers. Renseignement pris auprès du chauffeur, l'entreprise de forage qui l'embauche a obtenu l'autorisation de la ville pour aspirer l'eau publique. Et ce afin... d'arroser de l'herbe, en pleine sécheresse, sur un site à remettre en état après le passage dévastateur de dizaines de camions transportant l'eau nécessaire à la fracturation hydraulique. Ubuesque.

Il y a encore ce site coincé entre un quartier chic de la ville et une zone de grande pauvreté, rectangle plat bordé d'un joli muret de pierres côté huppé, brut de décoffrage côté désœuvrés.

Ou ce puits à la peinture fraîche, dans un immense lotissement en construction, destiné à accueillir la bourgeoisie locale. Les maisons ne sont pas encore construites, mais les routes, oui. Tout comme les puits, déjà forés. Voilà qui évitera les questions embarrassantes du voisinage, mis devant le fait accompli.


L'installation d'un puits de gaz de schiste à Fort Worth, en septembre 2011 (Xavier Frison/Politis)

Le musée financé par l'industrie du gaz naturel

Un autre forage s'étale juste devant les terrains de sport de l'école la plus chère de la ville. Idéal pour s'aérer les poumons.

En plein « downtown » (centre-ville), les amateurs de culture ne sont pas épargnés : planqué derrière les fameux musées de Fort Worth, qui voilà ? Un puits, pardi ! Il mérite sa place, puisque le tout nouveau bâtiment du musée de Science et d'histoire de la ville a été financé par l'industrie du gaz naturel. Ce qui lui vaut un espace totalement dédié à la gloire de sa belle activité, avec animation multimédia et jeux pédagogiques. Il paraît que les enfants adorent.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 14:12

 

Cinq centimes 07/10/2011 à 20h12
La consigne revient, le recyclage récompense enfin
 

La RVM du centre commercial de Ponteau-Combeau (Marion Gorisse)

Dans un Carrefour de Seine-et-Marne, une machine donne 5 centimes en bon de réduction en échange de chaque canette et bouteille en plastique recyclée. Importé des Etats-Unis, ce « récupérateur » est unique en son genre dans l'Hexagone.

En un mois, c'est déjà devenu une habitude : chaque semaine, Isabelle et ses filles viennent déposer leurs canettes et bouteilles plastique au centre commercial de Pontault-Combault.

« Ça plaît beaucoup aux enfants de déposer les déchets dans la machine. »

Sonia et Katia, 9 et 11 ans, se chamaillent en effet pour qui en insèrera le plus dans la « RVM » (Reverse Vending Machine, « distributeur inversé » en traduction littérale) flambant neuve à l'entrée du magasin. Deux sacs vides et 36 bouteilles plus tard, la récompense arrive : 1, 80 euro. « On cumule les bons avant de les dépenser ! » raconte la mère de famille.

1,40 euro à dépenser à La Brioche dorée

Autre habitué rencontré en ce mercredi après-midi, Nordine, 32 ans, vendeur dans le magasin SFR du centre commercial. « J'ai deux bébés, alors à la maison, on consomme beaucoup de bouteilles d'eau », explique t-il.

« La démarche est intéressante, le recyclage est indispensable pour diminuer la pollution. »

Et en prime, ça paie aussi la pause-café : son 1,40 euro, Nordine les dépensera à La Brioche dorée, l'une des cinq enseignes de la galerie marchande participant à l'opération.

Reverser son gain à une association

Une petite révolution en temps de crise ? Pas vraiment, à première vue, car la consigne n'a rien de novateur. Abandonnée à grande échelle dans notre pays depuis les années 80, elle est encore monnaie-courante chez nos voisins européens et notamment en Allemagne : une loi l'impose même depuis 2003 sur les emballages jetables de bière, d'eau minérale, de boissons rafraîchissantes et sur tous les emballages d'un contenu de 1,5 litre et plus.

Trônant à l'entrée D du magasin, la RVM verte créée par la société américaine Envipco (l'un des leaders du marché avec l'allemand Wincor Nixdorf, le norvégien Tomra et l'australien Envirobanks) affiche les préceptes de l'écologie grand public :

« La planète est entre vos mains, faites la différence ! »

Mais au-delà d'une démarche écolo, l'intérêt est bien économique. Trié et compacté – une canette est réduite de vingt fois son volume et une bouteille plastique de quinze –, le déchet acquiert de la valeur dans la filière : il pourra ainsi être valorisé auprès d'un partenaire chargé du recyclage, comme Veolia par exemple.

En outre, ayant désormais une valeur marchande pour le consommateur – et c'est en cela que la démarche est novatrice –, il permet de le fidéliser à un centre commercial et de l'inciter à l'achat dans une enseigne cliente.

Mieux encore, il associe le magasin à un geste écolo et citoyen. « A terme, nous souhaiterions offrir un choix au consommateur en lui proposant par exemple de reverser son gain à une association ou de le créditer sur une carte fidélité », explique Grégoire Bureau, directeur général d'Acteco-Recycling, la société qui exploite la machine en France, et l'a proposée au Carrefour de Pontault-Combault.

Un objectif largement dépassé

« Je crois au retour de la consigne. Il faut récompenser les gens pour trier plus, surtout hors de leur foyer », explique-t-il. Ce projet-pilote est mené durant trois mois dans le centre commercial de Pontault-Combault, choisi pour être représentatif des grandes surfaces hexagonales.

« Avec 130 emballages en moyenne collectés par jour, nous dépassons largement l'objectif de 40 déchets que nous nous étions fixés », s'enthousiasme le jeune entrepreneur, ravi de voir que les utilisateurs ne se contentent pas de jeter les emballages des boissons qu'ils viennent de consommer, mais rapportent les déchets de leur domicile.

Après cet essai, qui s'annonce prometteur, l'entreprise Acteco-Recycling projette d'étendre cette formule à une cinquantaine de centres commerciaux dans toute la France en 2012.

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