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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 22:23

 

 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 22:17
Arrivée sur le NoG20

Différents indignés (marcheurs espagnols, français, uncut, basques...) sont arrivés tout au long de la journée. Rencontres égrénnées, passionnées et fortes. A la découverte des uns et des autres, des indignés catalans et
espagnols. Le rendez-vous est fixé à 16h, nous jonglons entre les journalistes, la coalition... Après l'interview téléphonique de Cécile avec une radio suisse (http://t.co/Ck8wEGNg), Amélie fait la première interview
vidéo avec Reuters devant les abattoirs de Nice, notre QG pour 4 jours.

Alors qu'on s'organise tout au long de la journée, un petit groupe monte avec des bouts de ficelle le media center dans une arrière salle du batiment.

À 16h tout le monde est au rendez-vous. Les réserves du début s'envolent à peine quelques mots prononcés. Nous sommes vraiment tous sur la même longueur d'onde ...autant d'un point de vue politique que pratique. Les bases sont là et la semaine commence bien  !

Merci à tou-te-s, c'est une expérience génial !

Nous sommes le G99% et le G20 est illégitime !
Nous ne leur laisserons pas le monopole de la communication...nous ne lâchons rien !

Le NoG20 indigné

Español :

Legada en el NoG20

Diferentes indignados (caminadores españoles, franceces,uncut, bascos...) han llegados durante todo el dia. Los encuentros han durado, pasion y fuerza.
Descubriendonos a todos,  los indignados catalanes y españoles. La sista esta tomada para las 16h, estamos haciendo marabalismos entre los periodistas, la caolicion... Despues de la entrevista telefonica de Cécile con una radio suizesa (http://t.co/Ck8wEGNg), Amélie hizo la primera entrevista video con Reuters en "Les abbatoires" de Nice, nuestro cuartel general para 4 dias.

Mientras nos estamos organizando durante todo el dia, un grupito esta
fabricando con pequeños pedazos de cuerda fina el media center en una sala en
el fundo del edificio.

A las 16h todo el mundo esta en punto. Las reservas del principio se van con pocas palabras.  Estamos de verdad sobre la misma onda...tanto en un punto politico que practico. Las bases estan ahi y la semana empieza muy bien.

Gracias a todos, es una experienca muy rica !

Somos el G99% y el G20 es ilégitimo!
No les dejaremos el monopolio de la comunicacion...hay que echarle pa' lante!

El NoG20

English :

Arrival at the NoG20

All day long, many Indignados showed up (Uncut activists, Bizi, spanish walkers, french, basques...). A lot of passionate and exciting meetings.
Catalan and Spanish Indignados, we are all discovering each others, . The appointment was fixed at 4 pm., we had to bounce between journalists and coalition. After Cécile's interview with swiss radio RSR http://t.co/Ck8wEGNg,
Amélie had her first interview in the aim of Reuters camera, at "Les abbatoires" in Nice, our headoffice for the coming 4 days.

We're organizing all day, while some of us are struggling to build up the mediacenter in the back of the building.

At 4 pm everybody was there. After few words, distance between people disapeared.
Everybody agrees, is in keeping with each other, sharing political and practical approach. The real basis is here, this week is starting with great fundamentals.

Thank's to all of you, it's a wonderful experience!

We are the 99%, G20 is illegitimate. We will not let them take the biggest
slice of the "media-pie". We won't give up!

An NoG20
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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 22:10

 

Nous vous remercions d´avoir été présents au procès des onze « indignés ».
 
Ce lundi 31 octobre, neuf « indignés » ont comparu devant le TGI de Paris pour « dégradation ou détérioration du bien d´autrui commise en réunion ».
 
Le procureur a requis cent jours d´amende à cinq euros par jour pour chaque personne mise en cause et trois mois de prison ferme pour l´une d´entre elles, pour la simple désolidarisation d’une vitre de fourgon de police.
 
Des déclarations corroborées par un témoin indiquent que la vitre était déjà décollée.
 
De plus, deux prévenus ne sont jamais montés dans ce fourgon.
 
L´avocat a souligné la disproportion de la peine requise au vu du manque de preuves matérielles et de l´absence de preuve d´élément moral : rien ne prouve qu´il y ait eu dégradation et encore moins intention de détérioration. L´avocat explique qu´une personne s´est appuyée involontairement sur la vitre après avoir trébuché et rappelle que le doute doit en tout état de cause bénéficier aux prévenus.
 
Nous vous invitons à vous rendre au Tribunal de Grande Instance le 14 novembre 2011 à 9 heures à la vingt neuvième chambre correctionnelle pour le rendu du délibéré ainsi qu´à la conférence de presse de 15 heures.
 
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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 21:53

Le Point.fr - Publié le 28/10/2010 à 16:16 - Modifié le 30/10/2010 à 13:53

MALAKOFF-MÉDÉRIC - Le frère de Sarkozy soupçonné de tirer profit de la réforme des retraites

Guillaume Sarkozy, frère aîné du Président, est délégué général du groupe Malakoff-Médéric, un groupe de retraite complémentaire et de prévoyance © Sipa

 
Click here to find out more!

Cela pourrait être un parfait cas d'école pour la commission sur les conflits d'intérêts à laquelle participent en ce moment des hommes politiques de tous bords. Guillaume Sarkozy, frère aîné du Président, assureur de son état, bénéficierait du soutien indirect de Nicolas pour croquer le gâteau de la retraite par capitalisation, selon le site Mediapart. L'accusation, qui s'appuie sur un certain nombre de coïncidences troublantes, semble énorme : la réforme des retraites aurait été calibrée pour "asphyxier le système des retraites par répartition" et faire les bonnes affaires de Guillaume Sarkozy. En d'autres termes, les nouvelles mesures d'âge devraient accentuer la baisse du niveau de pensions publiques, et donc le besoin de recourir à des assureurs privés. Mais l'affaire est prise très au sérieux, jusqu'au Parlement, puisque mardi, le député André Gérin (PCF) a relayé ces accusations à l'Assemblée nationale, provoquant un léger malaise, peu de temps avant le vote de la réforme.

Retour sur les faits. Délégué général du groupe Malakoff-Médéric, un groupe de retraite complémentaire et de prévoyance, Guillaume Sarkozy sera dès janvier 2011 président du conseil de surveillance de Sevriena (le nom de la société est provisoire), un fonds de pension à l'américaine, typique d'un système de retraites par capitalisation. Autrement dit, un fonds d'investissement réservé à l'épargne salariale et à l'assurance retraite "supplémentaire". Sevriena est une "joint-venture" - coentreprise - issue d'un partenariat entre Malakoff-Médéric, et la Caisse nationale de prévoyance (CNP Assurances), premier assureur de personnes en France. Or le groupe privé CNP Assurances se trouve être depuis 1991 une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), un groupe public, "au service de l'intérêt général et du développement économique". Pour Mediapart, c'est donc une "alliance contre nature".

"N'importe qui aurait pu parier sur le développement de la capitalisation !" (Malakoff-Médéric)

Si Sevriena ne doit entrer en activité qu'à partir de janvier 2011, son existence juridique est déjà actée. Le projet remonte à début 2008, de l'aveu même de Malakoff-Médéric. Et force est de constater que Sevriena mise sur un marché plutôt porteur, puisque ,avec la baisse prévue de 8 % du niveau des pensions de retraite en France, le Conseil d'orientation sur les retraites estime que le marché de la retraite par capitalisation représentera un pactole de 40 à 110 milliards d'euros par an à horizon 2020. Pour Mediapart, la mise en oeuvre du projet deux ans avant la réforme des retraites tend à prouver que ses instigateurs en savaient plus que les autres sur la réforme mère du gouvernement Fillon, qui favorise, selon eux, le développement d'un système par capitalisation. "Nous ne contestons pas les faits, nous en contestons l'interprétation", martèle Yann Charron, directeur général adjoint chez Malakoff-Médéric. "Il est ridicule d'insinuer que Guillaume Sarkozy aurait bénéficié d'informations, n'importe qui aurait pu parier sur le développement de la capitalisation, au regard de l'évolution démographique du pays !" explique Yann Charron.

Deuxième argument-choc du côté du groupe de prévoyance, qui s'estime victime d'"amalgame" et de "désinformation" : "La structure commune (SAS) sera une filiale à 50/50 de CNP Assurances et Malakoff-Médéric. Nous sommes un groupe paritaire et mutualiste, à but non lucratif. Et nous continuerons à appliquer les mêmes règles avec cette filiale, à savoir que les résultats financiers qui reviendront au groupe Malakoff-Médéric seront réinvestis au seul service de nos clients." Tout est fait pour ne pas impliquer personnellement le frère du Président, qui s'abstient de s'exprimer personnellement sur l'affaire. "Je rappelle que Guillaume Sarkozy est salarié de Malakoff-Médéric, il n'en est pas actionnaire et encore moins propriétaire, mais délégué général. Il n'a ni actions ni retraite chapeau ou je ne sais quoi," rappelle simplement Yann Charron.

Une seule chose est sûre : le "gâteau" de l'assurance retraite supplémentaire existe bel est bien. La question est de savoir qui va en profiter. Alors, Malakoff-Médéric, sûr de sa bonne cause, pose la question : "Est-ce qu'il ne vaut mieux pas, pour le bien de nos clients, que des acteurs comme nous, paritaires et mutualistes, non lucratifs, soient également sur ce marché ?"

 

Le député PCF André Gérin a brandi à l'Assemblée une affiche parodiant celle de la campagne de Nicolas Sarkozy, sur laquelle il est écrit "Ensemble, tout devient possible", sur une photo du Président et de son frère, Guillaume © Sipa

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:57

resistanceinventerre.wordpress.com

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:50

20Minutes.fr - Créé le 31/10/2011 à 15h53 -- Mis à jour le 31/10/2011 à 15h56

Des Indignés se sont rassemblés Place Général De Gaulle, à Marseille, le 15 Octobre 2011.

Des Indignés se sont rassemblés Place Général De Gaulle, à Marseille, le 15 Octobre 2011. Karine Villalonga/SIPA


INTERVIEW - Professeur d'anthropologie à Paris VIII, Alain Bertho* explique pour 20Minutes pourquoi le mouvement des Indignés a du mal à prendre en France...

En France, le mouvement des Indignés prend moins que dans d’autres pays, alors que le livre de Stéphane Hessel s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires. Comment l’expliquez-vous?
C’est certes un mouvement international, aux enjeux internationaux mais qui est extrêmement tributaire des conjonctures nationales. En Grèce, en Espagne, les jeunes sont plus nombreux, ils sont plus au chômage. Et ils ont moins de possibilité d’espoir dans une politique d’alternance car les gouvernements en place sont déjà socialistes. En France la conjoncture est différente, les dégradations semblent moins irréversibles et il y a devant nous une échéance politique importante, la présidentielle qui peut capter une part du mécontentement.

Ce serait parce que le discours des indignés pourrait avoir un débouché politique avec certains hommes politiques, comme Arnaud Montebourg ou Jean-Luc Mélenchon que le mouvement est moins fort?
Je ne pense pas qu’il faut parler de débouché politique. Ce n’est pas ce que cherchent ces mobilisations qui portent une méfiance  profonde  à l’égard vis-à-vis du système politique et des partis. La lutte contre la corruption des partis et des pouvoirs est le point n°1 de l’appel des Indignados espagnols. Il y a parfois un écho des positions de ce mouvement chez certains hommes politiques. Mais je crains que cela ne reste qu’un écho.  En France, il faut peut-être donner rendez-vous au mouvement des Indignés en septembre 2012.

Ce qui est paradoxal, c’est que la France a une tradition contestataire…
Les nombreux mouvements de protestations et d’émeutes dans le monde concernent pour l’essentiel des jeunes,  qui sont face à l’absence de revenus, de travail et d’avenir. Dans certains pays, la jeunesse entière se retrouve à un moment réunie ensemble autour d’un mouvement de protestation, et agrège ensuite des gens très différents. Ça a été le cas dans la révolte tunisienne et même en Grèce. Dans le nord de l’Europe, du moins en Angleterre ou en France, c’est plutôt chacun dans son coin. Les étudiants et les jeunes universitaires d’un côté et les jeunes des quartiers populaires de l’autre. Chacun des mouvements se confronte au pouvoir mais ne se sent pas concernés par les revendications de l’autre. Ça a été le cas en 2005, où il y a eu les émeutes en banlieues et ensuite le fort mouvement de protestation contre le CPE. Les deux mouvements ne se sont d’ailleurs pas très bien entendus. Cet situation pèse: le mouvement des Indignés ne trouve pas d’écho en banlieue alors qu’objectivement, il aurait toute les raison d’en avoir.  Pourtant, si on est attentif, il n’y a pas une semaine où il n’y a pas de signes de révolte. La tension comme la désillusion est permanente. Mais quand les deux jeunesses sont séparées, le passage à un mouvement qui mobilise de l’espoir est plus compliqué.

Comment ces deux jeunesses peuvent-elles se rejoindre?
Tout cela est très mystérieux. De tels événements peuvent survenir, sans que l’on sache comment. Lors des manifestations contre les retraites en octobre  2010, j’ai pu observer un début de synergie au moment du mouvement lycéen en banlieue parisienne, à Lyon, dans le Nord... Difficile de savoir où cela en est aujourd’hui. Ce qui est sûr c’est que lors des deux derniers grands mouvements de protestation, contre la réforme des universités et la réforme des retraites, des millions de gens ont fait l’expérience d’un Etat qui ne négocie pas. Ils étaient face à un mur et qui a pu dire qu’ils faisaient bien de manifester car «c’est ça la démocratie» mais que cela ne changerait rien aux décisions gouvernementales. Des défaites comme celles-là se digèrent doucement. Les plus jeunes en tireront sans doute des conséquences.

Y-a-t-il des points communs entre tous les mouvements de protestations, aux Etats-Unis, en Israël, en Espagne, en Grèce, en France, au Sénégal?
Le premier point commun c’est la jeunesse, qui vit une situation grave comme rarement atteint ces deux derniers siècles. Il y a un désarroi planétaire et une absence totale de réponse idéologique. C’est «no future» au niveau économique, au niveau écologique et au niveau politique. Alors qu’il y a plus de jeunes, plus citadins et qu’ils sont plutôt plus éduqués que leur aînés. Cela donne des explosions un peu partout, sous des formes différentes. Les émeutes sont en croissance constante depuis 10 ans, il y en a des centaines tous les ans. Cette année un seuil a été passé: les mots et les idées de la révolte circulent, ce qui n’était pas le cas avant. Les révolutions arabes traversent la Méditerranée et prennent une autre forme, reviennent puis traversent l’Atlantique jusqu’à Wall Street. 

Quelle est la particularité de ce mouvement?
Il y a 10 ans, les altermondialistes se battaient contre une sorte de «gouvernement mondialisé». Aujourd’hui, ceux qui protestent ont le sentiment que tout se décide à une autre échelle, celle des banques et de la finance. Mais qu’il y a une articulation avec les gouvernements locaux, il y a donc un ancrage national possible de la mobilisation. Il y a enfin une idée qui monte: cette mobilisation- là, celle de l’exigence de «démocratie réelle», de prise en compte de la réalité de la situation et de la parole des gens, ne passe ni par la course au pouvoir, ni par les organisations qui s’y consacrent, les partis. Une autre conception de la politique se cherche, en rupture avec deux siècles de démocratie partisane et représentative, en phase avec l’époque et ses enjeux.

*: A retrouver sur son blog, ici.

Propos recueillis par Maud Pierron
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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:43

lepostierlibere.unblog.fr/2011/10/31/postiers-du-monde-en-resistance - 31 octobre, 2011 @ 14:15

 

Les postiers du monde au premier rang indignés et du mouvement nous sommes 99%, ils sont 1 %

les images parlent

Le mouvement des “indignés” espagnols, italiens et grecs, le mouvements “Occupy Wall Street” devenu “Occupy the World”, des révoltés chiliens, qui secoue une centaine de pays dans le monde compte de plus en plus de travailleurs et leurs syndicats, les Postiers y sont souvent et de plus en plus, sur leurs revendications et par ce qu'ils partagent du refus du règne de la bourgeoisie.

 

Postiers “indignés” espagnols

 

 

 

 

Postiers “indignés” français

 

 

 

Postiers “indignés” canadiens à Toronto

un cortège de postiers rejoint le mouvement Occupy Toronto au Canada pour appuyer ce mouvement et faire valoir ses revendications

Les postiers canadiens ont connu ces derniers mois une bataille très rude avec lockout, ils sont toujours debout

 

 

Vancouver,

les postiers en lutte canadiens étaient là à la frontière entre le Canada et les USA pour soutenir la bataille qui a lieu de l'autre coté, aux USA, à Portland

 

 

 

Postiers “indignés” US

 

 

 

Occupy Tulsa at the Postal Worker's Union Rally 10/7

 

 

 

New York

C'est Occupy Wall Street qui est venu soutenir les Postiers de New York en lutte

 

 

Postal Union, Syndicat des postiers à un des rassemblements du mouvement occupy America contre les banquiers et les plus riches

 

 

Rappel du mouvement Save the Postal Service  à Portland depuis des mois maintenant

 

 

Postiers italiens en résistance

 

 

 

 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:26

lalibre.be -Mis en ligne le 31/10/2011

Les "indignés" espagnols bravent les interdictions

AFP

 

Théâtre de leurs plus grands rassemblements, la Puerta del Sol tombe sous le coup de cette nouvelle définition, tout comme plusieurs autres places proches, également investies à plusieurs reprises par le mouvement pacifique.

Les "indignés" espagnols ont lancé plusieurs appels à manifester à Madrid avant les élections du 20 novembre, décidés à défier une interdiction décrétée par les autorités durant la campagne et frappant plus de 100 lieux de la capitale, dont la symbolique Puerta del Sol.

Sous le mot d'ordre "Changement de modèle, maintenant", ils préparent une manifestation le 13 novembre dans le centre de la capitale, pour la "défense du service public, de la participation citoyenne et pour condamner la corruption et la spéculation urbanistique", ont-ils indiqué dans un communiqué.

Sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook, les "indignés" tentent en outre de mobiliser pour un rassemblement qui se tiendrait le 19 novembre sur la place de la Puerta del Sol, à la veille des législatives, soit une journée dite de "réflexion" en Espagne, où les manifestations sont interdites.

Une mobilisation semblable avait rassemblé des dizaines de milliers de personnes sur la même place à la veille des élections régionales du 22 mai, pour dénoncer les conséquences de la crise économique et exprimer leur désaveu des grands partis politiques.

En les définissant comme des "lieux publics réservés à la réalisation gratuite d'actes de campagne", le comité électoral chargé de veiller au bon déroulement de la campagne a interdit de fait les rassemblements entre le 4 et le 19 novembre sur les places emblématiques du mouvement, apparu le 15 mai à une semaine des élections régionales.

Théâtre de leurs plus grands rassemblements, la Puerta del Sol tombe sous le coup de cette nouvelle définition, tout comme plusieurs autres places proches, également investies à plusieurs reprises par le mouvement pacifique.

La décision de la commission électorale est "contradictoire" dans le cadre d'une campagne, dénoncent les "indignés" dans un communiqué: "les citoyens doivent certes écouter les messages des partis, mais c'est aussi le moment pour les partis d'écouter les citoyens dont, nous le craignons, ils sont tant éloignés."

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:20

LCI - le 31 octobre 2011 à 14h17 , mis à jour le 31 octobre 2011 à 14h22

Onze personnes comparaissaient lundi matin devant le tribunal correctionnel de Paris, au cours d'une audience pour le moins étrange : la police, qui les accusait d'avoir décollé la vitre d'un fourgon en marge d'une manifestation des "Indignés", ne s'est pas déplacée et n'a pas envoyé d'avocat.

Audience surréaliste lundi matin devant la 29e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où onze "Indignés" comparaissaient pour avoir "décollé" la vitre d'un fourgon de police. "La justice n'a-t-elle rien d'autre à faire que de renvoyer 11 personnes pour une vitre décollée ?" s'est interloqué l'avocat des prévenus, Me Joseph Breham. "La police elle-même, a-t-il poursuivi, n'ose pas dire que cette vitre aurait été brisée !" Aucun avocat ne s'est présenté lundi pour défendre la thèse policière. Neuf "Indignés" ont répondu à la convocation du tribunal : trois femmes et six hommes, tous Français à l'exception d'une Vénézuélienne vivant en Espagne. Deux des prévenus, dont une certaine Séverine, étaient absents.

Les faits remontent au 19 septembre. Ce mercredi-là, après une manifestation, des "Indignés" font l'objet d'un contrôle d'identité et sont embarqués dans des cars de police. Selon les "Indignés" jugés lundi, la vitre du fourgon, qui tenait mal, ne s'est pas brisée, mais s'est tout simplement décollée quand certains d'entre eux se sont appuyés dessus, sans aucune violence.

Une situation qui aurait "dégénéré"

La procureure Laurence Dané a décrit un tout autre scénario. La situation aurait "dégénéré" et les prévenus qui pénétraient dans le fourgon auraient "poussé cette vitre de leurs mains dans une action collective et concertée". Elle a requis trois mois de prison ferme contre Séverine, qui a reconnu avoir posé ses mains sur la fameuse vitre, et qui a déjà quatre condamnations à son casier pour conduite en état d'ivresse et/ou violences. Une peine de 100 jours-amende à cinq euros (soit 500 euros d'amende) a été requise contre les autres.

Me Breham a fait remarquer au tribunal que la procureure n'avait "pas été capable de nous dire qui était dans cette chaîne" qui aurait abouti au "décollement" de la vitre. "On ne sait pas qui a poussé, si tant est que quelqu'un ait poussé !" Or "le doute profite aux mis en cause". D'autant, a-t-il rappelé, qu'il est établi que deux prévenus n'étaient pas dans le fourgon. Et pour cause, l'un d'eux était à quelques kilomètres de là, chez son médecin! Quant à Séverine qui "a eu l'honnêteté de dire qu'elle a appuyé sur la vitre, on la condamnerait à trois mois pour un joint défectueux ?" s'est étranglé l'avocat, avant de pointer "le ridicule de la situation".

Délibéré "dans quinze jours".

le 31 octobre 2011 à 14:17
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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 13:38

Publié le 31-10-11 à 08:02    Modifié à 08:14     par Le Nouvel Observateur avec AFP  

 

Le futur gouvernement a confirmé le principe de la fermeture progressive des sept réacteurs belges.

 

La Belgique va sortir du nucléaire à partir de 2015 (AFP) La Belgique va sortir du nucléaire à partir de 2015 (AFP)

Les négociateurs qui travaillent à la formation d'un nouveau gouvernement en Belgique se sont mis d'accord dimanche pour sortir du nucléaire à partir de 2015, mais sans fixer de date précise pour la fermeture des premières tranches, a-t-on appris dimanche 31 octobre de sources concordantes.

Après deux journées intenses de discussions vendredi et dimanche, les négociateurs, sous la houlette du futur Premier ministre pressenti, le socialiste Elio Di Rupo, ont confirmé le principe de la fermeture progressive des sept réacteurs belges, qui était contenu dans une loi de 2003.

"Nous nous sommes mis d'accord sur le fait de revenir à la loi de 2003", a déclaré Frédéric Cauderlier, porte-parole du Mouvement réformateur (libéral) "mais il fallait que le pays puisse se doter d'un plan d'approvisionnement stratégique".

Le nouveau gouvernement élaborera donc dans un délai de six mois après son entrée en fonctions un plan d'équipement permettant de remplacer les centrales par de nouvelles sources d'énergie diversifiées.

Loi en 2003

La date effective de la fermeture des premières tranches sera fixée ultérieurement, en fonction du calendrier nécessaire à la mise en oeuvre d'alternatives au nucléaire.

Le débat sur le bien-fondé du nucléaire a été relancé en Belgique après l'accident de Fukushima en mars.

En 2003, sous l'impulsion des partis écologistes alors au gouvernement, le Parlement belge avait décidé l'extinction progressive, entre 2015 et 2025, des sept réacteurs belges, répartis sur les sites de Tihange (sud) et Doel (nord), au moment où ils atteindraient l'âge de 40 ans.

En 2009, le gouvernement d'Herman Van Rompuy, faute de solution de rechange crédible, avait toutefois passé un accord avec l'exploitant des centrales Electrabel (GDF Suez) afin de prolonger de dix ans les trois plus anciens réacteurs, appelés à fermer en 2015.

Mais la chute du gouvernement fin avril 2010 et la crise politique qui perdure depuis lors en Belgique ont empêché le Parlement de donner force de loi à cet accord, qui vient donc d'être abandonné.

"Taxe nucléaire"

En fonction des alternatives disponibles, les premières tranches fermeront peut-être dès 2015 ou seront "prolongées d'un, deux ou trois ans", a déclaré une autre source.

L'accord de dimanche soir "est un signal au secteur privé pour lui demander d'investir pour assurer la transition énergétique", selon cette source.

Par ailleurs, les négociateurs se sont également mis d'accord sur la "taxe nucléaire".

Elio Di Rupo, qui doit trouver quelque 10 milliards d'euros d'économies, avait récemment déclaré qu'il faudrait sans doute augmenter cette taxe fondée sur la "rente nucléaire" dont bénéficient les producteurs sous la forme de recettes supplémentaires depuis que les centrales ont été amorties.

Cette taxe sera relevée, dans des proportions qui restent à définir dans les négociations budgétaires, selon les mêmes sources.

Le Nouvel Observateur - AFP

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