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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:30

Une "indignée" d'origine grecque a été frappée au visage par un homme en civil après son interpellation par la police belge en marge d'une manifestation devant le siège de la banque Dexia à Bruxelles, ont dénoncé vendredi dans un communiqué les "indignés" rassemblés dans la capitale belge.

Bruxelles: une "indignée" violentée par la police (vidéo) ?

RTL info - 14 Octobre 2011 15h30

Une vidéo diffusée sur youtube montre une jeune femme, le visage tuméfié, raconter comment ce qu'elle décrit comme un policier en civil l'a frappée au visage mercredi lors d'une manifestation devant le siège de la banque franco-belge Dexia. Sur les images, vraisemblablement filmées à l'aide d'un téléphone portable, la jeune fille est assise à terre, les mains attachées dans le dos, et reçoit un violent coup de pied au visage d'un individu non identifié, vêtu d'un jean. A mieux y regarder, on voit qu'elle évite en grande partie le pied de l'agresseur, reculant sa tête de justesse. "Il m'a frappée au visage alors que j'avais les mains attachées dans le dos et que j'étais assise à terre", raconte la jeune femme, prénommée Niki. "Je n'ai rien fait et lui m'a frappé violemment".

 

Un coup de poing en plus

Cependant, quelques minutes plus tard, un homme la frappe à coups de poing alors qu'elle est couchée et a toujours les mains liées. Cette fois, elle ne peut guère évité les coups. Les images de la vidéo en témoignent sans équivoque. Il s'agit du même homme, le policier en civil auteur du coup de pieds, accuse le communiqué des indignés. Interrogé par l'AFP, le parquet de Bruxelles a dit tout ignorer de cette affaire dont s'est d'abord fait l'écho le journal Le Soir sur son site internet.

 

Manifestation prévue

Les indignés ont prévu de manifester samedi dans plusieurs villes, de Madrid à New York et aussi à Bruxelles, pour protester contre la précarité liée, selon eux, à la crise et au pouvoir de la finance.

 

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:25
RFI - Article publié le : vendredi 14 octobre 2011

 

Les «indignés» de 82 pays appellent à manifester pacifiquement ce samedi 15 octobre
Une manifestation contre les coupes budgétaires dans l'éducation à Milan, en Italie, le 14 octobre 2011.
Une manifestation contre les coupes budgétaires dans l'éducation à Milan, en Italie, le 14 octobre 2011.
REUTERS/Paolo Bona

Par Christophe Carmarans

Cinq mois, jour pour jour, après la naissance du mouvement des « indignés » en Espagne, des manifestations vont se dérouler simultanément dans 82 pays et près de 1 000 villes à travers le monde ce samedi 15 octobre. Intitulée « United for a Global Change » (unis pour un changement planétaire), cette journée devrait permettre aux « indignés » d’évaluer leur force.

Ce samedi 15 octobre pourrait marquer une étape importante dans le mouvement dit des « indignés » qui s’est répandu à travers la planète depuis cinq mois. Né officiellement le 15 mai à Madrid lors d’une protestation à la Puerta del sol contre la dictature des marchés - mais inspiré à la fois du « printemps arabe » démarré en Tunisie le 17 décembre 2010 et du pamphlet « Indignez-vous ! » écrit par le Français Stéphane Hessel - ce mouvement hétéroclite et désormais transcontinental va pouvoir jauger de sa force et de son écho dans une journée mondiale de protestation.

Lieux symboliques

Intitulée « United for a Global Change » (unis pour un changement planétaire), imaginée par la branche portugaise de « Génération précaire » et propagée par le site 15october.net, cette journée des « indignés » va rassembler des manifestants dans 82 pays différents et dans près d’un millier de villes à travers le monde. Au même moment, les ministres des Finances et banquiers centraux des vingt principaux pays riches et émergents seront réunis à Paris pour préparer le prochain sommet du G20 qui se tiendra à Cannes les 3 et 4 novembre.

Les protestataires ont évidemment ciblé quelques lieux symboliques comme la City de Londres, la Banque centrale européenne de Francfort, de même que Wall Street, le temple américain de la finance, qui est déjà investi depuis le 17 septembre par le mouvement « Occupy » , le pendant américain de celui des « indignés ». « Nous ferons savoir aux politiques et aux élites financières qu’ils servent que, désormais, c’est nous, les gens, qui allons décider de notre avenir », annonce ainsi un manifeste qui appelle à des rassemblements dans toute l’Espagne, le pays pour le moment le plus actif, où l’on attend des défilés dans une soixantaine de villes.

« Face à la crise du système financier et des banques, les gouvernements, l'Union européenne, les institutions internationales ont décidé de faire payer les populations », proclame pour sa part le collectif altermondialiste français Attac qui a décidé de se joindre au mouvement. « Les indignés du monde entier continuent à montrer leur détermination à défendre leurs droits face à la finance. Ils exigent une démocratie réelle face aux politiques qui leur sont imposées sans tenir compte de leurs choix et de leur vie. Nous serons à leurs côtés », précise encore Attac sur son site.

Un phénomène nouveau

« C’est un phénomène extrêmement prometteur, qui vise à renouveler profondément une forme d’intervention des citoyens dans la politique »
, analyse l’économiste Thomas Coutrot, co-président du mouvement Attac dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse. « Puisque les citoyens ne veulent plus déléguer à des hommes politiques ou des partis, ils veulent peser, chacun à sa place ». « On peut dire, conclut-il, que c’est un retour aux sources de la démocratie ».

Dépourvu de leaders identifiés ou même de porte-parole et reposant essentiellement sur l’efficacité des réseaux sociaux pour s’organiser, le mouvement de protestation n’a eu, pour le moment, qu’un impact très limité dans les sociétés occidentales. Reste que les politiques se méfient de l’ampleur qu’il pourrait prendre alors qu’aucune solution satisfaisante n’apparaît face à la crise économique et que les plans d’austérité se multiplient. Ce samedi, d’un côté comme de l’autre, chacun espère que la journée restera pacifique, bien conscient qu'un basculement dans l'affrontement pourrait transformer l’indignation en colère.

Des manifestants d'Occupy Wall Street brandissent l'effigie du PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, à New York, le 8 octobre 2011.
Reuters
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:24

Le Figaro - Par Constance Jamet Mis à jour le 14/10/2011 à 15:05 | publié le 14/10/2011 à 14:37

 

 

EN IMAGES - Alors que le mouvement américain des Indignés prend de l’ampleur, de nombreuses vedettes ont apporté leur soutien aux manifestants. Du rappeur Kanye West à l’actrice militante Susan Sarandon, tour d’horizon.

 


Apparu il y a presque un mois à New York, le mouvement américain des Indignés, «occupy Wall Street», s’est étendu à plus de 1.400 villes des Etats-Unis et attire l’attention croissante des célébrités. Habitués des causes militantes, le cinéaste Michael Moore et l’acteur Tim Robbins ont rendu visite aux protestataires du square Zuccotti à New York, jeudi 5 octobre. «Partout où vous allez dans ce pays, vous voyez le mouvement Occupy Wall Street'', s’est félicité le réalisateur. ''Lors des premiers jours, on disait que ce n'était qu'une bande de hippies. Mais l'Américain moyen qui a perdu sa protection médicale, qui est sur le point de perdre son boulot peut être tenté de rejoindre le mouvement'', a estimé Michael Moore, qui va aider financièrement les manifestants.
Apparu il y a presque un mois à New York, le mouvement américain des Indignés, «occupy Wall Street», s’est étendu à plus de 1.400 villes des Etats-Unis et attire l’attention croissante des célébrités. Habitués des causes militantes, le cinéaste Michael Moore et l’acteur Tim Robbins ont rendu visite aux protestataires du square Zuccotti à New York, jeudi 5 octobre. «Partout où vous allez dans ce pays, vous voyez le mouvement Occupy Wall Street", s’est félicité le réalisateur. "Lors des premiers jours, on disait que ce n'était qu'une bande de hippies. Mais l'Américain moyen qui a perdu sa protection médicale, qui est sur le point de perdre son boulot peut être tenté de rejoindre le mouvement", a estimé Michael Moore, qui va aider financièrement les manifestants. AFP
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:23

LEMONDE.FR avec AFP | 14.10.11 | 15h13

C'est une petite victoire pour les manifestants anti-Wall Street new-yorkais. La mairie a en effet annoncé, vendredi 14 octobre, un report du nettoiement du square Zuccotti, qu'ils occupent depuis le 17 septembre, au cœur du quartier financier de la métropole américaine.

L'annonce a suscité une immense clameur parmi les milliers de manifestants et sympathisants réunis tôt vendredi dans le parc. "C'est une victoire pour nous", a déclaré Senia Barragan, une porte-parole du mouvement, ajoutant qu'Occupy Wall Street allait maintenant réfléchir "à la suite". Des cris de joie ont fusé dans le parc, où certains manifestants avaient passé la nuit à nettoyer. "Les gens unis ne seront jamais vaincus", scandait la foule qui a applaudi à tout rompre à l'annonce du report des opérations de nettoiement. "Ce n'est que temporaire", a cependant souligné une manifestante qui n'avait pas dormi de la nuit, Zora Gusso.

Le répit risque d'être de courte durée. Vendredi matin, la police new-yorkaise a interpellé trois manifestants lors d'échauffourées. La police a chargé un groupe de manifestants qui se dirigait vers le siège de la grande Bourse américaine en marchant sur la voie, ce qui est interdit à New York.

 "LIBERTÉ DE RASSEMBLEMENT"

Le square est entouré de barrières, la police reste présente mais discrète. "Policiers, ne préféreriez-vous pas arrêter un banquier? " pouvait-on lire sur une pancarte. "Liberté de rassemblement", affirmait une autre.

Jeudi soir, Occupy Wall Street (OWS) avait lancé sur son site Internet un "appel urgent à agir pour éviter la fermeture forcée" du campement. "Rejoignez-nous à 6 heures vendredi, pour une résistance non violente à l'expulsion", avait écrit le mouvement, qui depuis quatre semaines dénonce la cupidité de Wall Street et la corruption des 1 % les plus riches. Vendredi matin, des milliers de personnes, dont des militants syndicaux, avaient convergé vers le square.

Le propriétaire du square Zuccotti, Brookfield Property, avait fait savoir jeudi qu'il allait nettoyer le square à partir de 7 heures vendredi, et avait demandé qu'en soit retiré tout ce qui y a été amassé depuis le 17 septembre par les manifestants qui dorment sur place.

Le commissaire de police Ray Kelly avait précisé qu'une fois le nettoiement terminé – prévu pour durer toute la journée de vendredi – les manifestants pourraient y revenir, mais dans le respect du règlement de ce parc privé mais ouvert au public, c'est-à-dire "sans les sacs de couchage". Les manifestants qui dorment en plein air avaient dénoncé une manœuvre pour mettre fin à leur mouvement.

>> Lire l'entretien avec Nicholas Dungan, spécialiste des Etats-Unis et conseiller à l'IRIS "Ils estiment que leurs dirigeants ne les représentent plus".

Jeudi soir, le mouvement a reçu le soutien de l'ancien vice-président américain Albert Gore, qui a expliqué sur son blog que leur mouvement était "le premier pas" pour guérir une démocratie en crise.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 13:11

LEMONDE | 14.10.11 | 13h48   •  Mis à jour le 14.10.11 | 13h48

 

Madrid Correspondance - Dans plus de 860 villes de 78 pays, des citoyens devaient répondre à l'appel des "indignés" espagnols à manifester, pacifiquement, samedi 15 octobre : "United for a Global Change" ("Tous ensemble pour un changement global").

Cinq mois tout juste après sa naissance, le 15 mai, lorsqu'une manifestation dénonçant la dictature des marchés débouchait sur l'occupation pacifique de la Puerta del Sol, à Madrid, le mouvement de revendication citoyenne n'a pas changé d'objectifs.

Dans un manifeste, traduit en dix-huit langues, il demande toujours "une véritable démocratie". "Unis d'une seule voix, nous allons faire savoir aux hommes politiques, et aux élites financières qu'ils servent, que c'est à nous, le peuple, de décider de notre avenir."

Les "indignés" espagnols, qui ont vu comment la Grèce, l'Italie, le Chili, Israël ou encore plus récemment New York, avec le mouvement Occupy Wall Street, reprenaient le flambeau de la résistance citoyenne, se sentent plus forts et légitimes que jamais.

"Cela prouve que nos revendications ne sont pas seulement espagnoles. Partout dans le monde, nos droits - à l'alimentation, au logement, à une protection sociale - sont bafoués", souligne Carlos Paredes, porte-parole de Démocratie réelle maintenant (DRY), l'un des collectifs à l'origine du mouvement des "indignés".

D'un pays à l'autre, l'indignation a pris des formes différentes. A New York, les participants d'Occupy Wall Street s'appuient, par exemple, sur les syndicats, chose impensable en Espagne, une large frange de la société n'ayant pas digéré leur soutien à la réforme des retraites.

"Chaque géographie a ses particularités, reprend M. Paredes. Nous qui sommes dans ce mouvement depuis l'origine, nous avons un respect profond pour l'évolution du mouvement et je crois que nous pouvons être fiers. Ceci dit, nous sentons aussi une terrible responsabilité vis-à-vis de ce qui peut se passer."

La peur des débordements est une préoccupation des "indignés", dont le manifeste affirme explicitement le caractère "pacifique" des actions. "Et ce, même si ce mouvement est horizontal et que nous n'avons rien à voir avec les manifestations qui se dérouleront dans chaque pays", convient le porte-parole de DRY.

Dans la plupart des cas, les "indignés" se sont contentés de faire passer l'appel à la manifestation sur des forums, des réseaux sociaux et Internet en général. Plus rarement, ils se sont aussi mis en contact avec des groupes d'activistes d'autres pays pour relayer leurs mots d'ordre, comme en Italie ou à New York. "Il suffit d'aller sur Facebook et de chercher ceux qui veulent la même chose que nous, renchérit M. Paredes. Parfois, un dialogue s'instaure, mais, souvent, il n'y en a même pas besoin. Si l'idée semble bonne, les gens la reprennent..."

Et puis, il y a aussi les rassemblements tels que le Hub Meeting de Barcelone, en septembre, auquel ont participé des collectifs d'activistes venus de toute l'Europe. "En juillet, nous avions aussi été invités à une rencontre euro-méditerranéenne en Tunisie", affirme Tomas Muñoz, porte-parole de Jeunesse sans futur, un autre des collectifs à l'origine du mouvement des "indignés".

De quoi confirmer que le modèle de mobilisation qui associe campements protestataires, assemblées populaires et manifestations pacifiques séduit les activistes internationaux au-delà des frontières espagnoles.

"Mais nous n'avons rien inventé, insiste M. Muñoz. Nos pères sont les manifestants du "printemps arabe". A la Puerta del Sol, nous n'avons fait que reproduire leur combat, car nous luttons aussi contre une dictature, celle des marchés."

Tout a été fait pour que la mobilisation se propage comme une traînée de poudre, à grand renfort de communication virale et sites participatifs. Sur la page Internet 15october.net, chacun peut ainsi enregistrer le lieu où il pense manifester, le nom de l'organisateur et une adresse courriel pour lancer un appel à la mobilisation.

Le succès de la mobilisation, en revanche, reste un mystère. "Nous savons qu'en Italie, au Brésil et au Chili, la réponse devrait être très forte. Mais en Angleterre, en France ou en Allemagne, nous n'en avons aucune idée", avoue M. Paredes.

L'objectif pour les "indignés" espagnols est d'abord de continuer à aller de l'avant en Espagne même. Ces dernières semaines, ils ont participé à des manifestations en faveur de la défense des services publics, contre la loi des hypothèques, sont entrés dans les universités et les lycées.

A Santiago du Chili, Auckland, San Francisco, Montréal, Paris, Rome, Athènes ou Bruxelles, des manifestations auront lieu ce samedi sous un seul et même mot d'ordre. En Espagne, près de 60 villes y participeront. A Madrid, la manifestation se terminera Puerta del Sol, où tout a commencé. Et, fidèle à lui-même, le mouvement organisera sur cette place devenue symbolique une assemblée populaire. Pour parler du futur des "indignés".

Sandrine Morel

Article paru dans l'édition du 15.10.11

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:59
Créé le 12/10/2011 à 15h49 -- Mis à jour le 13/10/2011 à 09h12

CRETEIL - Le maire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) a interdit la fouille des poubelles dans sa commune au nom de la "santé et la tranquillité publique", déclenchant une polémique avec l'opposition municipale qui l'accuse de mener une "chasse aux pauvres", a-t-on appris mercredi.

"J'ai pris un arrêté pour interdire la fouille des poubelles pour des motifs de santé et de tranquillité publiques", a précisé à l'AFP Jacques J.P. Martin, le maire UMP de cette commune cossue près de Paris, confirmant une information du journal Le Parisien.

Cet arrêté, entré en vigueur le 1er octobre, prévoit une période probatoire de 3 mois à l'issue de laquelle les contrevenants s'exposent à une interpellation et à une amende de 38 euros, selon le maire, qui précise que le glanage sur les marchés restait autorisé.

"Depuis plusieurs mois, certaines personnes fouillent les conteneurs et les renversent sur la voie à la recherche d'objets qui pourraient être commercialisés. Il ne s'agit pas de personnes à la recherche de nourriture", a ajouté l'édile, récusant toute "chasse aux pauvres" et assurant que des structures existent dans la commune pour venir en aide aux démunis.

L'opposition municipale a dénoncé une mesure "déplorable" et "clientéliste".

"On voit qu'il y a une forme d'escalade de la part du maire. La seule chose qu'il reste maintenant à faire ce serait d'interdire tout simplement la pauvreté à Nogent", a déclaré à l'AFP le chef de file du groupe PS à la mairie, William Geib, rappelant que le maire n'en était "pas à son coup d'essai".

Chaque hiver depuis 2007, M. Martin prend un arrêté interdisant la mendicité à plusieurs endroits de sa commune au moment de l'ouverture dans une commune voisine d'un centre d'hébergement de sans-abri.

"C'est un mauvais procès", a rétorqué le maire.

M. Geib n'exclut pas d'attaquer le nouvel arrêté devant les juridictions administratives.

Importé par 20minutes.fr
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:56
Créé le 14/10/2011 à 12h02 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 14h23

ZURICH (Suisse) - Répondre au besoin de tendresse et à la sexualité des personnes handicapées est le délicat travail des assistants sexuels qui pratiquent légalement en Suisse depuis plusieurs années, mais leur activité suscite encore l'incompréhension et parfois l'indignation.

Le salon de massage Andana est situé dans un immeuble anonyme de Zurich, loin des quartiers chauds de la ville.

Michelle Gut, une gracieuse Suissesse à la longue chevelure blonde, y accueille des clients pour des massages érotiques. Parmi ses clients figurent également des personnes en situation de handicap physique ou mental.

"Ce n'est pas facile d'avoir une vie de couple normale lorsqu'on est handicapé", explique Michelle qui exerce depuis les années 1990 comme masseuse et a obtenu un diplôme d'assistante sexuelle.

Installée dans l'une des pièces où elle reçoit les clients, une très confortable chambre qui n'a rien à envier à un hôtel de luxe, elle explique que ses clients handicapés "ont besoin de la tendresse sexuelle qui leur fait défaut".

"Certains ont comme seule référence la pornographie, d'autres ne savent strictement rien de la sexualité, car ils n'ont aucune expérience", raconte-t-elle.

En Suisse, les assistants sexuels sont formés en petit nombre depuis 2003 par des associations spécialisées et sur une sélection rigoureuse. Ils sont tout au plus une dizaine. La Confédération a pris modèle sur ce qui se pratique aux Pays-Bas, en Allemagne et au Danemark. Dans d'autres pays comme la France, la question fait débat.

Leur statut est assimilé à celui des prostituées et leurs prestations sont payantes et entièrement à la charge des clients. Michelle demande ainsi 200 francs suisses (162 euros) par heure pour une personne handicapée, contre 270 francs suisses pour une personne non handicapée.

Les services qu'elle offre aux personnes handicapées vont du massage classique aux caresses et se terminent par "un massage des zones érogènes", soit par une masturbation, explique Michelle.

La pénétration est exclue, précise-t-elle. "J'ai de très bons contacts avec les prostituées ou des assistantes sexuelles qui vont plus loin. Si un client veut plus, je le mets en contact", indique Michelle.

Les parcours des assistants sexuels sont aussi variés que leurs origines et leur travail ne doit jamais constituer une activité à temps plein, insiste Catherine Aghte Diserens, sexo-pédagogue spécialisée et formatrice pour adultes.

"Ce n'est pas un métier en soi, il faut même prouver une autre profession qui permet de gagner sa vie", insiste-t-elle.

Pour la présidente de l'association suisse Sexualité et handicaps pluriels (SEHP), les assistants sont "mieux acceptés par les parents et les responsables des institutions" que les prostituées, qui reçoivent pourtant régulièrement des personnes handicapées.

Mais leur activité ne convient pas toujours aux handicapés, qui ont besoin "davantage de temps et de contact relationnels", tandis que les prostituées peuvent être "impressionnées" par certains handicaps.

Jacques Arnould, la cinquantaine et marié, est l'un des rares assistants sexuels à témoigner à visage découvert, car même en Suisse cette spécialisation reste décriée, voire rejetée.

"Il y a encore un très grand travail d'information à accomplir", souligne ce kinésithérapeute et rééducateur en uro-gynécologie.

"Les personnes en situation de handicap sont comme les personnes valides: elles ont des fantasmes, des attentes, des envies et des frustrations", précise Jacques.

"Il arrive que certaines personnes n'approuvent pas mon activité d'assistant sexuel et refusent de venir en traitement chez moi. D'autres, au contraire trouvent cela très bien", ajoute ce père de trois enfants, qui respectent son travail.

Et il raconte le désarroi des parents de personnes handicapées, abandonnés à leur sort et n'ayant pas de réponse quant à la sexualité de leurs proches.

"Est-il acceptable qu'une mère d'un jeune adulte trisomique doive l'aider à se masturber chaque semaine ?", demande-t-il.

Pour Jacques, "il faudrait que les personnes qui nous stigmatisent aient l'honnêteté de se renseigner sur l'assistance sexuelle et qu'elles aient un minimum d'empathie".

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:53
Créé le 14/10/2011 à 12h19 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 12h24
Tramway T1 Arret Cosmonautes.Saint-Denis, le 1 septembre 2011.

Tramway T1 Arret Cosmonautes.Saint-Denis, le 1 septembre 2011. ALEXANDRE GELEBART / 20 MINUTES

MOBILITES - Aux Rencontres nationales du transport public à Strasbourg, professionnels, spécialistes et élus s'accordent sur une future hausse du prix des transports publics. Elle pourrait même être conséquente, pour rattraper le déficit de recettes accumulé ces dernières années...

Cette fois-ci, on y va tout droit. La question de la hausse du tarif des transports ne fait même plus débat. Aux Rencontres nationales du transport public à Strasbourg, où l’on croise depuis mercredi  12 octobre le gotha des opérateurs et industriels du secteur, ainsi que des élus de la France entière, la question est en tout cas tranchée: l’usager va passer à la caisse.

«Les tarifs n’ont pas suivi l’évolution du coût des transports, et la baisse du ratio recettes/dépenses se poursuit depuis les années 1970», analyse Bruno Faivre d’Arcier, chercheur au Laboratoire d'économie des transports de Lyon. Le coupable? Les abonnements voyageurs: «L’accroissement des abonnements a conduit à davantage de fréquentation dans les transports, mais sans recette supplémentaire.» «On ne fait pas assez payer le client», assène de son côté Dominique Bussereau, président du conseil général de la Charente-Maritime. L’ancien secrétaire d'Etat aux Transports souligne que la recette par voyageur a baissé de 20% en une quinzaine d’années, et que le prix des transports reste faible en France, comparativement aux autres pays européens.

«Une population solvable qui peut payer davantage»

«Entre 1999 et 2011, nous avons enregistré une perte sur les abonnements de 7,2% en euros constants, alors que l’offre kilométrique des transports publics a progressé de 16%», constate Michel Bleitrach, président du directoire de Keolis, filiale de la SNCF, et président de l’Union des transports publics (UTP). «Est-ce que cette tendance peut se poursuivre? Je ne le pense pas.» Chez le concurrent Veolia/Transdev, on va dans le même sens. «Il y a une population solvable qui peut payer davantage», n’hésite pas à lancer Francis Grass, directeur adjoint France chez Veolia/Transdev. Le public visé: les actifs de 25 ans et plus qui ont un emploi, et les seniors. Les opérateurs sont d’autant plus convaincus de la nécessité d’une hausse, qu’ils assurent «ne jamais avoir enregistré de baisse de fréquentation après une augmentation des tarifs.»

A la SNCF, Jean-Pierre Farandou, directeur général de la branche proximités, s’inquiète d’une certaine «dérive»: «L’usager ne participe qu’à hauteur de 25% dans les coûts de production des TER, qui sont de quatre milliards d’euros. C’était 30% il y a quelques années. La tendance n’est pas bonne, et quand on voit des opérations de promotion à un euro le billet de TER, c’est inquiétant, car cela amène du trafic supplémentaire qu’on ne sait pas toujours traiter, sans générer de recette.»

Transport: un bien public ou pas?

La hausse des tarifs ne se fera pas de n’importe quelle façon. «Il faut des stratégies différentes selon que l’on s’adresse à la clientèle des abonnés, des occasionnels, des exceptionnels», affirme Patrick Jeantet, directeur général délégué de Keolis. Très présente dans les petites agglomérations, la filiale de la SNCF ajoute même qu’il «convient de positionner les gammes tarifaires selon la concurrence locale. Dans les petites villes, le coût de la voiture n’est pas très cher, parce que le prix du stationnement est bas, et que l’on y circule relativement bien. Difficile dans ce contexte de proposer des tarifs de transport public élevés. Dans les grandes métropoles c’est exactement l’inverse, on peut donc se permettre d’augmenter les tarifs.»

Quasiment plus aucun élu local n’ose dire que les tarifs n’augmenteront pas. Même si certains espèrent qu’il existe «peut-être d’autres solutions», s’aventure Joël Carreiras, vice-président du Grand Toulouse. «Derrière ce débat, se pose la question de savoir si le transport est un bien public ou pas, et donc qui le finance: l’usager ou le contribuable? Il y aura des arbitrages à faire de la part des collectivités, dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat.»

Mickaël Bosredon
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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:41
20minutes.fr - Créé le 14/10/2011 à 11h09 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 13h12

 

LONDRES - Quand Andrew Fairclough, musicien, rentre chez lui, il pousse la porte d'une petite église du XIXe siècle. Ses vinyles, ses pianos, son lit, son canapé et sa table de ping-pong ont trouvé presque naturellement leur place dans la nef aux grands vitraux et au sol moquetté.

Andrew vit dans cette église désaffectée mais chaleureuse de la banlieue de Londres que son propriétaire, l'Eglise réformée unie, veut protéger contre les squatteurs. Il paie 310 euros de loyer par mois. Une aubaine pour Londres, l'une des capitales les plus chères d'Europe, où le loyer moyen engloutit la moitié du salaire d'une personne.

"C'est fantastique. Tu habites un endroit incroyable pour un tout petit loyer. Quand j'en ai entendu parler la première fois, je me suis dit que c'était trop beau pour être vrai!", raconte Andrew, 41 ans, installé dans son canapé crème face à l'orgue de l'église.

Le principe est simple. De nombreux bâtiments sont inoccupés à Londres, avant d'être vendus ou réaménagés. Pour éviter les squatteurs et ne pas payer une fortune en sécurité, leurs propriétaires les confient à des agences spécialisées qui les louent temporairement à des particuliers, surnommés "gardiens".

Par leur seule présence, "les +gardiens+ assurent une sécurité bon marché", explique Doug Edwards de l'agence Ad Hoc, qui facture moins de 230 euros par semaine le service au propriétaire. "En échange, les gardiens ont des loyers très bon marché", avec un rabais de 50% voire plus sur le prix du marché, dans des quartiers parfois hors de prix.

Comme cet appartement de 300 mètres carré surplombant Green Park, à quelques minutes du palais de Buckingham, loué 230 euros par semaine.

Ou encore ce logement sur King's Road dans le quartier huppé de Chelsea. "Le +gardien+ vivait à côté de deux footballeurs de Chelsea, et ça lui coûtait 300 euros par mois !", affirme M. Edwards.

Revers de la médaille: le "gardien" peut être sommé de quitter son logement dans un délai de deux semaines. En un an, Daniel, éboueur et écrivain, a déménagé quatre fois. Une situation dans laquelle il trouve finalement son compte.

"J'ai vécu à Hampstead", un quartier prisé du nord de Londres, "et j'habite maintenant Warren Street", au coeur de la capitale. "C'est sympa de découvrir de nouveaux endroits", explique-t-il, assis dans sa chambre de 40 mètres carré éclairée par des néons, vestiges de l'époque où son immense appartement faisait office de bureaux.

Daniel, 26 ans, doit partager deux douches avec les douze "gardiens" de l'immeuble, "mais à 68 euros par semaine, y a rien à redire".

Pour devenir "gardien", il faut remplir plusieurs critères: toucher un salaire régulier, n'avoir ni animal ni enfant, et ne pas faire la fête.

Son rôle consiste simplement à signaler le moindre dégât. Résultat: les agences ont des listes d'attente de plusieurs centaines de personnes.

Arthur Duke de l'agence Live-in-Guardians a noté une nette augmentation du nombre de candidats ces trois derniers mois, un phénomène qu'il attribue en partie à la crise. "On a des médecins, des pompiers, des artistes, des comptables, des gens qui travaillent à la City."

Pour une majorité de "gardiens", "le but est d'économiser" pour acheter un appartement, précise-t-il. Des couples choisissent aussi cette option pour épargner en vue de leur mariage, selon M. Edwards.

Quasiment tout bâtiment vide peut être utilisé, moyennant un aménagement minimum comme l'installation de douches, estime-t-il. Des centaines d'anciens bureaux, écoles, églises ou même piscines et maisons de retraite sont ainsi convertis momentanément en logement à Londres. Ce qui donne parfois lieu à des situations rocambolesques.

"Des gens me prennent pour le vicaire", confie Andrew. "Une personne est venue me demander des conseils spirituels. J'ai d'abord été tenté de jouer le jeu, et puis je me suis retenu et lui ai indiqué l'église la plus proche!", ajoute-t-il dans un éclat de rire, amplifié par l'acoustique de l'église.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:33
20minutes.fr - Créé le 14/10/2011 à 13h47 -- Mis à jour le 14/10/2011 à 13h48

FRANCFORT, Allemagne - La chancelière allemande Angela Merkel a appelé vendredi les pays qui donnent des leçons à l'Europe pour résoudre sa crise de la dette, à cesser de refuser la taxe sur les transactions financières qu'elle propose, dans une allusion aux Etats-Unis notamment.

"Il n'est pas possible que ceux qui, à l'extérieur de la zone euro, nous appellent toujours à agir contre la crise, refusent dans le même temps l'instauration d'une taxe sur les transactions financières", a déclaré la chancelière lors d'une allocution au congrès du puissant syndicat IG Metall à Karlsruhe (sud).

Plusieurs membres du G20, comme le Japon ou le Brésil, sont favorables à la création de la taxe, mais elle est refusée par les Etats-Unis et la Chine. Elle ne fait pas non plus l'unanimité en Europe, où seuls une demi-douzaine de pays sur les 27 membres de l'UE se sont prononcés en sa faveur jusqu'à présent.

Parmi les priorités allemandes pour le sommet du G20, qui doit se tenir les 3 et 4 novembre à Cannes, dans le sud-est de la France, la chancelière a cité "la régulation des marchés financiers (et) des banques à risque systémique", cette dernière ayant "déjà été faite en Allemagne".

Pour résoudre la crise en zone euro, Mme Merkel a par ailleurs déclaré qu'une décote de la dette grecques "ne pourrait avoir lieu que pour éviter pire" et permettre au pays de se réformer pour améliorer sa compétitivité.

Elle a aussi répété son opposition à l'émission d'obligations européennes (Eurobonds), "qui ne seraient pas un miracle (et) feraient monter les taux" de refinancement de l'Allemagne.

Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 se réunissent de vendredi à samedi à Paris, pour préparer le sommet de Cannes.

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