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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 12:12

A History of Acampada Sol

In Sol on 13 November 2011 at 20:56

Acampada Sol in the third week

Dear people,

I have been emptying my summer jacket’s right inside pocket, the one that I marked as ‘archive’. A whole lot of material from the Acampada Sol came out of it, including the original maps.

I also went through some of my oldest dispatches. I have been covering the 15M movement since the beginning, but until after the end of the acampada I was exclusively reporting in Dutch.

So I translated my initial reports. It’s a first hand history of what happened in Sol. If you want the guided tour of the place, be sure to check out the June 11 entry: Acampada Soul.

Soon I’ll be back on revolutionary road. And if I find anything interesting, you will be sure to hear from me.

Oscar

 

*POUR ACCEDER AUX LIENS, APPUYER SUR "Ctr" (de votre clavier) + CLIQUER SUR LA LIGNE DU LIEN

 

May 21 – “The Key is in Sol”

About a goat sheperd who suddenly finds himself in the midst of a revolution.

May 25 – Portrait of an Acampada

General sketch after ten days of occupation.

May 27 – Comisión Comunicación

Your truly walks into the Communications office. He never left since.

May 27 – Catalonia is not Alone

Police clears the square in Barcelona by force to make room for football celebrations.

May 28 – A Visit from the East

A girl from China comes by at Communications. We discover we have more in common than we think, if only we found the right words for it.

May 29 – La Bastille

The movement expands into the neighbourhoods and villages. The first General Popular Assembly of Madrid convenes in Puerta del Sol.

May 30 – “¡Sol Resiste!

Our comrades in Paris have been evicted from the Bastille. We march in solidarity to the French embassy. There’s a tempest in the air.

May 31 – Extending the Field of Battle

At Extension the echoes of our movement are coming in from all over the world.

June 1 – The Times of Puerta del Sol

Trying to capture a day of acampada, and to make a newspaper out it.

June 1 – Ye Olde Clocke

A homage to Puerta del Sol.

June 2 – 21st Century Revolution

On audiovisuals and contemporary urban guerilla. Sol is under threat of eviction.

June 2 – The Summer of 2011

On the daily business of revolution. On Walt Disney.

June 3 – Web 3.0

On social media and liberty of action.

June 4 – Democracy from the Bottom Up

The interacampadas or National Assembly convenes in Sol.

June 5 – Murcia Mon Amour

On the press. On alternative roads to democracy, the Murcia case.

June 6 – Buy Tear Gas!

On sedition. Some free investment advice.

June 7 – Angel of the Revolution

On discouragement. On a girl with a camera who saves the day.

June 8 – The End of the Beginning

The assembly decides on lifting the acampada on June 12 with a great happening.

June 9 – “To Parliament!”

Parliament is besieged by surprise. It turns into a happy celebration.

June 10 – Respect!

A friend of mine comes to visit the acampada from Holland. On libertarianism and anarchism. On reasons for joining the revolution.

June 11 – Acampada Soul

A guided tour of the acampada, the day before it disappears, ‘for the history books’. Original maps included.

June 12 – Darth Vader

The new city council is sworn in. And we don’t let it pass by without making some noise.

June 13 – Brand New Day

On the final day of the acampada, and the day after. On a square that is polished to shine.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:26

LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.11 | 13h14   •  Mis à jour le 13.11.11 | 17h19

 
 

Les citoyens finiront par se révolter contre la "dictature de fait" des marchés financiers depuis le début de la crise de la dette en zone euro, a déclaré le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, dans un entretien au Journal du dimanche.

Les marchés "ont fait pression sur le jeu démocratique", a-t-il expliqué, soulignant qu'avec le départ du président du conseil italien, Silvio Berlusconi, "c'est le troisième gouvernement qui saute à leur initiative pour cause de dette excessive".

Avant le renoncement de M. Berlusconi, son homologue grec Georges Papandréou en avait fait de même, mercredi soir. En novembre 2010, le Premier ministre irlandais Brian Cowen avait lui aussi été contraint d'annoncer son départ en février 2011, après la mise en place d'un plan d'aide d'urgence à son pays.

 "SARKOZY EST PLUTÔT BIEN NOTÉ"

"Pour les marchés, Silvio Berlusconi n'était plus l'homme de la situation et l'envolée des taux d'intérêt de la dette italienne a été leur bulletin de vote", a analysé M. Jouyet, observant que "Nicolas Sarkozy, à l'inverse, est plutôt bien noté pour le moment".

Interrogé sur l'envoi jeudi, par erreur, d'un avis de dégradation de la note de la France par l'agence Standard and Poor's, M. Jouyet a estimé que, pour les grandes agences de notation, "la dette souveraine est devenue un produit d'appel et de notoriété". L'AMF a annoncé jeudi soir avoir ouvert une enquête sur l'erreur de Standard and Poor's.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:24

Rue89 - Sur le terrain 13/11/2011 à 18h54

Nicolas Robert Journaliste


 

Jusqu'ici tolérés, ces artisans, salariés, maraîchers... qui dormaient sur l'esplanade du bois de Vincennes ont été menacés de fourrière par les forces de l'ordre.

Ce mardi-là, le début de la nuit prend des reflets orangés au-dessus du château de Vincennes. L'air est plutôt frais : l'hiver arrive doucement au bout du XIIe arrondissement.

 


Les quatre travailleurs, sur le parking de l'esplanade du bois de Vincennes (Nicolas Robert)

 

Les mains dans les poches de vestes épaisses, Manu, Sarah, Stéphane et Ludo – les prénoms ont été changés – regardent les véhicules stationnés sur le parking de l'esplanade. Ici, un break ; là-bas, un utilitaire ; plus loin, un camion dont les vitres sont calfeutrées – « C'est le camion de prostituées », selon Manu.

D'habitude, sa voiture est garée là. Mais pas ce soir, pas depuis plusieurs jours. Artisan sur la région parisienne une partie de l'année, il l'a aménagée pour passer la nuit dedans.

« C'est plus pratique pour mon boulot. Et puis, vu le prix des loyers dans le coin... »

Il avait donc pris l'habitude de s'installer sur cette aire, coincée entre le château et le bois de Vincennes.

« Depuis plusieurs années, c'était toléré », raconte Stéphane, quinqua qui bosse dans le transport. Jusqu'à la deuxième quinzaine d'octobre, précisément.

« Un dimanche soir, après une manifestation pendant laquelle le site était fermé, les forces de l'ordre nous ont dit qu'on ne pouvait pas se garer là : il n'y avait pas de lumière. On a quand même passé la nuit. Et la soirée d'après, ils nous ont menacé de fourrière. Alors on est partis. »

« On sait qu'on peut compter sur les habitués »

  • Manu a 32 ans, il fait partie d'une entreprise spécialisée dans les travaux en hauteur. Il s'est aménagé ce qu'il appelle un « petit espace douche » dans un camion « qui fait la taille d'un engin de livraison ». Il passe plusieurs semaines dans le coin avant de reprendre un job de saisonnier en station dans les Alpes.
  • Sarah, elle, a 28 ans et travaille dans le même secteur d'activité. Elle passe ses semaines dans un camion équipé, dans lequel elle a mis une partie de ses économies, histoire d'avoir « ce qu'il faut de confort », notamment pour ce qui est de la toilette et du lit. Le week-end, elle rentre dans sa région d'origine, où elle a un logement.
  • Stéphane, 57 ans, vivait dans le XIIe arrondissement de Paris, partageant sa vie entre ses activités dans la capitale et ses rendez-vous en province. Aujourd'hui, il vit à plein temps dans son véhicule. Cela fait plusieurs années qu'il vient sur le parking de l'Esplanade de Vincennes : il bouge à intervalles réguliers, notamment quand le parking est fermé six à huit fois dans l'année.
  • Ludovic a 54 ans. Il dit qu'il touche « le RMI » et c'est avec ça qu'il essaie de s'en sortir. Depuis qu'il est dans cette situation, il a lui aussi pu aménager son véhicule... sans trop dire comment il se débrouillait pour tout ce qui fait partie de la vie quotidienne.

« Il est arrivé qu'avec certaines personnes de passage, il y ait une ou deux histoires mais sinon, on sait qu'on peut compter sur les habitués en cas de besoin », explique Ludovic.

« Je peux dire que quand vous êtes une femme seule avec un camion, ce n'est pas rien de savoir qu'ils sont là. Une fois, mes proches sont venus avec moi. Ce qu'ils ont vu les a rassurés », ponctue Sarah.

« Avec la crise, on voit s'installer de plus en plus de monde »

Direction le lac Daumesnil : deux jours après, on les dégageait à nouveau. « On ne comprend pas », lâche Manu.

« Jusqu'ici, ça arrangeait pas mal de gens : des jeunes en galère, des gens qui bossent mais dorment dans leur voiture, des SDF... et quand le parking était fermé ponctuellement, on n'a jamais forcé le passage ».

Des gars qui se garent, puis qui redémarrent... « mais c'est vrai qu'avec la crise, on voit s'installer de plus en plus de monde », remarque Stéphane, qui avait un logement pas loin, avant.


L'affichette interdisant caravaning et camping en véhicule dans le bois de Vincennes (Nicolas Robert)

 

Du coup, la dizaine d'habitués a essayé de savoir pourquoi tout ça avait changé. Mairie du XIIe (« à laquelle le bois est administrativement rattaché »), préfecture (qui n'a pas répondu à nos sollicitations). Les coups de fil s'enchaînent, les réponses pour savoir avec qui discuter beaucoup moins. Stéphane s'emporte :

« Le 1er novembre, on a découvert de petites affiches annonçant que le caravaning et le camping-caring seraient systématiquement verbalisés dans tout le bois. Mais nous, on n'était pas dans le bois ! »

« Je ne suis pas prostituée, je suis SDF »

Après avoir quitté le parking (et récolté une prune de 375 euros), Manu a mis les voiles. Comme les autres.

« Le problème, c'est qu'on ne fait pas partie de la communauté des gens du voyage et on n'a pas les moyens d'aller dans un camping payant comme celui de Champigny-Joinville. »

« Là-bas, c'est jusqu'à 30 euros la nuit pour mon camion. En un mois, ça fait 900 euros. Moi, je peux pas », glisse Sarah, qui se sentait protégée sur l'esplanade de Vincennes. Ludo poursuit :

« Ça me changeait de l'époque où j'avais un panneau “Je ne suis pas une prostituée, je suis un SDF” sur mon camion pour que les flics me laissent dormir. »

A l'incompréhension se mêle les regrets. « On était entre habitués », dit Stéphane.

« Une fois, j'ai donné un coup de main à Ludo quand il s'est retrouvé enfermé dehors en pyjama, en plein hiver. »

Le groupe rigole. Pas longtemps. Manu conlut :

« Les gens ont de plus en plus de mal à se loger mais on nous laisse de moins en moins de solutions pour nous débrouiller. Moi, je pourrais plus bosser dans le coin si je peux pas dormir ici. Je me mettrais au chômage dans le Sud... »

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 19:24

lavantage.qc.ca - Publié le dimanche, 13 novembre 2011 13:53 - par Laurent Leblond


Le mouvement « Occupons-Rimouski » a tenu son assemblée générale de suivi, dimanche, aux alentours de midi, et la décision des quelque 40 personnes présentes a été de lever le campement pour la semaine et de revenir occuper le Parc de la Gare, vendredi. C"était la décision dévoilée vers 12 h 30, dimanche.


Les membres du mouvement en assemblée générale, dimanche midi. (Photo Laurent Leblond)

Les membres du mouvement en assemblée générale, dimanche midi. (Photo Laurent Leblond)


Vers 13 h, c’était donc le moment de démonter les tentes du campement (il y en avait une quinzaine) et de se préparer à retourner au chaud (la température était plus clémente, dimanche), alors que les membres en assemblée discutaient des choses à faire pour la semaine qui vient.

Chaque membre d’« Occupons Rimouski » est porte-parole du mouvement, en a décidé l’assemblée, et le groupe entend mettre sur pied des activités spécifiques au  moment de  l’occupation du même Parc de la Gare, à compter de vendredi, et pour la fin de semaine prochaine. Il a  aussi été question des activités à mettre de l’avant afin de sensibiliser la population aux revendications du mouvement, le partage du pouvoir et de la richesse.

Le campement est démonté, au moins jusqu'à vendredi. (Photo Laurent Leblond)

Le campement est démonté, au moins jusqu'à vendredi. (Photo Laurent Leblond)


Il semble que tout s’est bien passé samedi et dimanche, les autorités municipales n’ayant pas initié d’interventions. Et, au moment où nous sommes allés, ce dimanche, on s’affairait à préparer le dîner et au démontage du campement, tout en se chargeant du nettoyage des lieux, nullement encombrés.

Au kiosque, se déroulait l’assemblée générale, dans le calme.

Samedi, une quarantaine de personnes ont participé à l’événement, alors que la projection en plein air du film « République: un abécédaire populaire » d’Hugo Latulippe a attiré au moins 110 personnes, sous un ciel nuageux et par temps très froid, surtout venteux.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:39

INFO :

11/11/11 : journée de la paix, mise en péril par la menace de déclaration de guerre Israélo-américaine à l’Iran. Appel à la mobilisation pour la paix.

Ainsi, une marche pour la paix part du Mur de la Paix à Paris, passe par Neuilly en direction la Défense. Cette marche a lieu toute la journée.

16h : Début de l’Assemblée Populaire à propos de la convergence des mouvements indignés dans le monde entier :

- Préparer les actions communes au niveau mondial.

- Discussions inter-mouvements pour prendre des décisions sur l’action locale et mondiale. Et prendre les RDV ponctuels communs.

16h30 : Step géant sur le Parvis

17h : Poursuite de l’Assemblée Populaire sur le thème de la dette.

Manque de coordination entre les commissions et l’action sur le camp.

Juridique :

- Des déclarations individuelles de manifestation ont été déposées, mais manquent de coordination. Evidemment, nous les soutenons. En revanche, deux personnes ont été mandatées par l’AG pour faire les déclarations en préfecture. C’est Vanessa et Alexandra.

Deux déclarations de manifestation ont donc été déposées pour aujourd’hui.

- Une première part du Mur de la Paix et jusqu’à Neuilly jusqu’à minuit.

- Une deuxième va du Mur de la Paix jusqu’à la Défense avec fin à 22H

Autrement, une déclaration a été déposée concernant la tenue d’un rassemblement sur le parvis de la Défense de 11h à minuit.

Point info-accueil:

Comment accueillir les nouveaux arrivants dans un lieu agréable, un camp qui a « un bon aspect » :

Décision de réorganisation collective de l’espace.

Organisation d’un point accueil, info

Commission artistique :

A 12h, réunion de coordination des actions artistiques afin d’accueillir la marche venant de Paris (arrivée à 14h) :

- Appel aux volontaires : musiciens, danseurs, jongleurs et autres saltimbanques

- Répétition des chants d’accueil par le chœur des indignés

- Poursuite de l’action « qu’est-ce qui fait battre votre cœur ? »

- Création de chanson au sujet de la dette.

Respect :

- Sécurité du campement des intempéries naturelles et policières :

Penser la réorganisation spatiale : géographique, stratégique, logistique. Nécessité de ne pas se laisser imposer un ordre policier, mais en revanche permettre la synergie des indignés. Trouver des référents.

- Un groupe doit être créé afin de former un tampon entre les policiers et les manifestants, dont la mission est de pacifier, de maintenir le calme.

- Le réveil « musclé » de ce matin est une tentative d’intimidation de la part des forces policières qui a échoué. La retenue des indignées est à saluer. Leur détermination est inébranlable. On peut vider les sacs de couchage, mais ce sont des indignés non-résignés qui en sortent. Concernant les provocations policières, nous devons garder notre sang-froid malgré la fatigue physique et nerveuse. Appel au calme et à la poursuite du mouvement pacifiste. On lâche rien.

- Proposition de chant de « la souris verte qui courait dans l’herbe » pour prévenir de tout pétage de plomb et afin de faire face à toute agression.

Commission logistique :

- Action cuisine : 3-4 personnes volontaires pour préparer le repas de midi.

- Importance de manger ensemble

- Appel aux dons matériels : pharmacie, hygiène (lessive, savon, brosse à dents…), protection au froid (bâches, couvertures de survie, vêtements chauds…)

- Appel aux dons alimentaires : eau, nourriture chaude (soupe en particulier, mais pates, riz…), non périssable (conserves, gâteaux, jus de fruits, café soluble, thon…) ou consommable rapidement (jambon, fromage, pain, fruits, légumes…).

- Mise en place d’équipes pour s’occuper des « services » : cuisine, vaisselle, rangement, nettoyage, recyclage…

Communication

- Nécessité de à coordonner les micro rapports de force au sein des entreprises.

Autres interventions :

- Appel à la neutralité politique… Eviter la récupération politique, syndicaliste, les organisations partisanes. Chaque indigné doit venir avec son cœur et non avec sa couleur.

- Proposition d’un groupe de travail pour une éducation alternative.

 

Compte-rendu publié sur http://paris.reelledemocratie.com/node/689

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:36

 

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:31
france24.com - 11 novembre 2011 - 23H59  

 

Joan Baez chante pour Occupy Wall Street
Trois jours après David Crosby et Graham Nash, la chanteuse Joan Baez est elle aussi venue chanter vendredi avec les manifestants d'Occupy Wall Street à New York.
Trois jours après David Crosby et Graham Nash, la chanteuse Joan Baez est elle aussi venue chanter vendredi avec les manifestants d'Occupy Wall Street à New York.

AFP - Trois jours après David Crosby et Graham Nash, la chanteuse Joan Baez est elle aussi venue chanter vendredi avec les manifestants d'Occupy Wall Street à New York.

Quelque 300 à 500 personnes l'ont écoutée sur Foley square, où les protestataires avaient organisé une marche, à l'occasion de la journée des anciens combattants, a constaté l'AFP.

Certains n'étaient pas nés à la grande époque de la chanteuse folk, figure de la contestation des années 1960-1970, et butaient sur les paroles.

Mais Joan Baez, 70 ans, cheveux blancs coupés courts et écharpe rayée roulée autour du cou, a réussi à faire chanter la foule, massée devant le tribunal fédéral, comme l'avaient fait David Crosby et Graham Nash lors de leur mini-concert mardi au square Zuccotti.

S'accompagnant à la guitare, elle a notamment chanté "Here is my apple pie", une de ses chansons de 1974, dont elle a transformé les paroles en "it is time to occupy" (il est temps d'occuper), pour la plus grande joie des manifestants.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:26
bfmtv.com - Publié le 13 novembre 2011 à 09:17
Auteur(s) : Julie Guillot et Pierre-Antoine Durand

 

Dans le quartier de la Défense, les Indignés ne sont que quelques dizaines mais tiennent bon. Même s’ils n’ont pas le droit d’installer leurs tentes, ils font leur possible pour rendre le béton de l’esplanade le plus confortable possible.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:21

letelegramme.com -13 novembre 2011


«Les banques au placard», ont scandé des manifestants, rassemblés hier à Francfort devant le siège de la Banque centrale européenne. Photo Epa

Crise de la dette. Le ras-le-bol des Allemands.
«Les banques au placard», ont scandé des manifestants, rassemblés hier à Francfort devant le siège de la Banque centrale européenne. Photo Epa

Depuis le début de la crise grecque, l'opinion publique allemande est réticente à aider ce pays, s'estimant flouée et déjà mise à contribution. La presse d'outre-Rhin a même élevé le ton, réclamant un référendum sur l'Europe. Une idée rejetée par la Chancelière Angela Merkel.



De notre correspondant à Berlin.
Même Berlin la rebelle, où la scène d'extrême-gauche est très organisée, reste atone. Le mouvement d'occupation de l'Alexander Platz, lancé fin août par quelques «indignés», n'a pas survécu aux premières pluies d'automne.

Une grande lassitude du peuple

À Francfort, quelques tentes sont encore plantées dans le quartier des banques mais «pour combien de temps encore ?», s'interroge PeterGrottian. Ce politologue, membre du conseil scientifique d'Attac Allemagne, s'étonne du manque de mobilisation des Allemands depuis le début de la crise de la dette, il y a 18mois. «Les sondages montrent une grande lassitude du peuple. On n'en peut plus de ces sommets et contre-sommets. Et pourtant impossible de faire sortir les gens de leur canapé ! C'est tellement plus simple de tout mettre sur le dos des Grecs. » L'allusion au tabloïd Bild Zeitung est directe. Avec ses titres provocants, qui ciblent les dérives de l'État grec, le manque de civisme de ses contribuables, la paresse de ses travailleurs, le quotidien aux 12 millions de lecteurs a trouvé comment canaliser la colère des Allemands. La semaine dernière encore, il lâchait en une : «Nous aussi, nous voulons un référendum, madame Merkel. Pour jeter les Grecs hors de l'euro ! ». Un dernier sondage indique que 63% des Allemands souhaitent voir Athènes revenir à la drachme. «Pas question de payer pour les autres, surtout pas pour les mauvais élèves qui ne font pas d'efforts», s'insurge Helga, une retraité berlinoise contrainte à faire le ménage dans un immeuble pour compléter ses revenus.

Une décennie d'efforts collectifs

Une étude publiée cette semaine par l'Institut allemand de recherche économique (DIW) dresse un portrait sans appel de la décennie d'efforts collectifs consentis par les Allemands. Entre le gel des retraites, la baisse des prestations sociales et la politique de compression des salaires, chaque mois, les Allemands ont en moyenne 93euros de moins dans leur poche qu'en 2000. Pourtant, l'Allemagne paiera. À l'exception du parti d'extrême-gauche Die Linke, en perte de vitesse, aucune formation politique ne relaie l'euroscepticisme croissant de la population. Pour le principe, au sein de la majorité conservatrice-libérale d'Angela Merkel, quelques irréductibles députés du Bundestag refusent systématiquement de valider les plans d'aide à la Grèce. Mais ceux-ci sont toujours largement approuvés (à80-90 %) avec le soutien des Verts et des sociaux-démocrates. Lentement mais sûrement, se dessine une ligne de rupture entre les élites et le peuple. Si bien que 71% des Allemands souhaiteraient être consultés pour les décisions qui concernent l'Europe ou l'euro.

À quand un grand débat ?

Un référendum sur l'Europe ? Les Allemands en ont toujours été privés, la disposition n'étant pas prévue par la Constitution. Mais tôt ou tard, l'Allemagne ne pourra faire l'économie d'un grand débat sur l'avenir de l'Union européenne, et son rôle à jouer au sein de cette entité. Comme la France l'a eu en 1992 ou 2005. Mais outre-Rhin, cela passera par un cas de conscience. Car les fantômes du passé ressurgissent vite dès que les Allemands s'interrogent sur leur leadership. Une Europe à l'heure allemande : l'idée fait aussi peur ici qu'ailleurs sur le continent.

 

«L'axe Paris-Berlin va se poursuivre»

Dorothea Schäfer, professeur d'économie, est directrice de recherche des marchés financiers à l'institut allemand de recherche économique (DIW).

Les bonnes nouvelles se succèdent en Allemagne depuis quelques semaines : nouveau record d'exportations, 16 milliards d'euros de recettes fiscales en plus... Comment expliquez-vous cette «exception allemande» dans le contexte de morosité européenne?
L'Allemagne profite de la réforme du marché du travail initiée en 2003 et introduite en 2005, qui a entraîné une baisse des revenus réels. Les produits allemands sont devenus plus compétitifs sur le marché mondial et donc plus demandés. Pourtant, ce modèle économique n'est pas durable. Pour acheter tous ces produits, les clients s'endettent. Il faut faire attention à ce que la demande intérieure soit renforcée, par exemple par une politique d'augmentation des revenus, afin que les déséquilibres au sein de l'Europe entre partenaires soient effacés.

Donc, pour vous, l'Allemagne n'est pas une locomotive pour l'économie européenne mais plutôt une profiteuse ?
Enregistrer des excédents, ça veut dire qu'on exporte plus qu'on importe. Or, quand on est une locomotive, on importe beaucoup, on tire la croissance des autres. Et ce n'est pas le cas. Je ne dis pas que l'Allemagne a mené des mauvaises réformes et que les autres n'ont pas besoin d'en faire. Ces réformes étaient correctes et justifiées à l'époque. Maintenant elles vont trop loin. Les États endettés doivent prendre des mesures pour devenir plus compétitifs, mais l'Allemagne, en retour, doit faire des efforts et s'assurer que sa demande intérieure tire plus fortement la croissance du continent.

La crise devrait-elle quand même toucher l'Allemagne ?
Je pense que le niveau d'exportation va baisser. Tout simplement parce que les possibilités de paiement des partenaires sont réduites. La demande est en chute, car les clients dans la zone euro sont endettés. Nous avons donc revu nos prévisions de croissance autour de 1 % pour l'an prochain, voire un peu en dessous.

Quel rôle peut jouer l'Allemagne en Europe? Peut-elle passer d'un statut de leader économique à celui de leader politique ou idéologique ?
On a vu, au cours de ces longs mois de crise, se former un axe Paris-Berlin qui lance des grandes lignes sur la base desquelles les négociations s'articulent. Je pense que cela va rester ainsi. Je ne pense pas que l'Allemagne serait bien inspirée d'essayer seule d'imprimer sa marque à la zone euro.

Parce que les partenaires ne sont pas prêts pour une «Europe à la mode allemande» ?
Oui, c'est ça. Si l'Allemagne se mettait à annoncer unilatéralement des mesures, ce serait considéré comme un «diktat» de la part des autres. C'est pourquoi il est bien de mettre en place un partenariat entre la France et l'Allemagne. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'on est prêt à se lancer dans un gouvernement économique commun. Ce n'est pas demain la veille qu'on l'aura ! Mais il faudra bien aller dans cette direction.

  • Propos recueillis par D.P.
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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 13:17

letelegramme.com -12 novembre 2011 à 14h12

 

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Le mouvement s'étend en Bretagne
Sur l'heure de midi, les Indignés ont défilé dans les rues de l'intra-muros, instruments de musique et affiches revendicatrices à la main.


Sur l'heure de midi, les Indignés ont défilé dans les rues de l'intra-muros, instruments de musique et affiches revendicatrices à la main.

image Les Indignés. Une première action qui en appelle d'autres.
Sur l'heure de midi, les Indignés ont défilé dans les rues de l'intra-muros, instruments de musique et affiches revendicatrices à la main.

Parti d'Espagne, le mouvement des Indignés s'étend dans le monde, de Wall Street à La Défense. En passant par l'Ouest. Vendredi, de Brest à Vannes, ils étaient des centaines pour s'exprimer et dénoncer, notamment, le système économique et ses conséquences sur les citoyens.

 

Lire également
>>
Le mouvement des indignés, en Bretagne et dans le monde
>> Printemps arabes, Indignés, Anti-Wall Street : la rue se révolte 

Vendredi 11.11.11, les Indignés avaient rendez-vous un peu partout dans le monde. Et pas seulement dans les hauts lieux de la finance et de l'économie, comme à Wall Street, à New York, ou à La Défense, à Paris.

A Brest, ils s'étaient donné rendez-vous, à 11h11, place de la Liberté. Un post sur le mur des "Indignés brestois" et le bouche à oreille a permis de rassembler 150 sympathisants du mouvement naissant, qui ont chanté puis scandé dans le calme quelques formules peu amènes envers le système capitaliste.
Contact : Les indignés de Brest sur Facebook

A Quimper aussi, les Indignés avaient prévu de se rassembler pour cette journée mondiale. Ils se donnent d'ailleurs rendez-vous tous les samedis à 11 h place Terre-au-Duc.
Contact : http://www.indignonsnous-cornouaille.net

A Vannes, ce vendredi, 120 personnes avaient répondu à l'appel, pour un rassemblement place Maurice-Marchais. Pour l'initiatrice de cette première manifestation, l'idée, à présent, serait d'organiser des assemblées générales une fois par semaine.
Contacts :
Les Indignés de Vannes sur Facebook
Les Indignés du Morbihan
 
Moins axé sur le système économique, mais tout aussi résolu à protester, quelques jour plus tôt, le 3 novembre, à Lorient, un cercle de silence s'était formé place Aristide-Briand, pour dénoncer "une politique d'immigration inhumaine". Citoyens et membres d'associations avaient rejoint le cercle, avant de prendre rendez-vous le premier jeudi de décembre. Et les suivants.  

Dans les Côtes d'Armor aussi le mouvement s'est structuré et se mobilise régulièrement : depuis des semaines, les Indignés se retrouvent chaque lundi entre 11 h et 14 h, place du Chai à Saint-Brieuc. Avec des débats autour des actions à mener. "Mais le plus important c'est de montrer que le peuple est dans la rue", souligne l'instigateur du mouvement briochin.
Contact : assemblée populaire des Indignés de Saint-Brieuc

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  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
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DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

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CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


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          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



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