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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 15:52

LEMONDE.FR avec AFP | 08.03.12 | 20h35

 
 

La Cour européenne des droits de l'homme a donné raison jeudi 8 mars à deux automobilistes français qui se plaignaient de l'impossibilité pour eux de contester une amende, estimant que l'Etat avait violé leur droit d'accès à un tribunal.

La voiture de Jean Cadène avait été flashée en août 2007, celle de Damien Célice en juin 2008. Après avoir réglé le montant de l'amende de 68 euros à titre de consignation, M. Cadène avait adressé une requête en exonération à l'administration, estimant ne pas pouvoir se reconnaître en l'absence du cliché photographique. M. Célice avait fait de même, en expliquant ne pas avoir été le conducteur du véhicule lors de l'infraction.

Leurs demandes avaient été déclarées irrecevables par l'officier du ministère public, et la consignation avait été automatiquement considérée comme un paiement de l'amende. M. Cadène s'était en outre vu retirer un point sur son permis de conduire.

 

LE MINISTÈRE PUBLIC A "EXCÉDÉ SES POUVOIRS"

Selon la cour de Strasbourg, l'officier du ministère public a rejeté ces requêtes "pour des raisons erronées" et a "excédé ses pouvoirs", qui se limitaient à l'examen de la recevabilité de la demande. Les juges se sont également référés à une décision du Conseil constitutionnel en 2010. Les Sages avaient jugé qu'après la conversion du paiement de la consignation en paiement de l'amende, "l'impossibilité de saisir la juridiction de proximité d'un recours contre cette décision est incompatible avec le 'droit à un recours juridictionnel effectif'".

Les requérants, qui demandaient le remboursement de leur amende, n'ont en revanche pas eu gain de cause. La Cour a estimé qu'elle ne pouvait "spéculer sur l'issue de la procédure si le requérant avait eu accès à un tribunal". Elle a également rejeté la demande de M. Cadène de report du point retiré sur son permis de conduire, s'affirmant incompétente sur ce fait.
 

"La décision rendue par la CEDH a tranché un point essentiel, à savoir l'affectation d'une consignation au paiement d'une amende, ce qui privait par la suite le justiciable de tout recours contentieux", a déclaré Me Frédéric Bonnet, l'avocat de Jean Cadène.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:47

Le Monde - il y a 5 heures

 

Philippe Poutou, candidat NPA à l'Elysée, a vu vendredi 9 mars un côté "mauvais joueur" dans l'annonce par Nicolas Sarkozy de son retrait de la vie politique s'il est battu, ajoutant que lui-même, dans cette hypothèse, retournera en usine.

Interrogé par France Info sur les propos du président candidat la veille, le candidat trotskiste a commenté: "On est habitué, c'est un menteur professionnel. C'est du pipeau. En plus, il y a le côté mauvais joueur: 'Si je perds, je m'en vais'. On n'y croit pas du tout." "Moi, si je perds les élections, je reviens dans mon usine et je continuerai la politique en tant que militant au quotidien", a dit l'ouvrier de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde).

 


"Les déclarations de Sarkozy, ça montre que la droite est en train de prendre l'eau", a-t-il assuré. Le successeur d'Olivier Besancenot pour porter les couleurs du Nouveau parti anticapitaliste a indiqué par ailleurs en être à 440 parrainages et "des dizaines de promesses encore à reconvertir". (AFP)

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:43

Le Monde - Minute par minute

il y a 1 heure

En déplacement à Nice pour y rencontrer des rapatriés d'Algérie, Nicolas Sarkozy s'est réjoui du succès de l'offre d'échange de titres soumise aux créanciers privés d'Athènes.

"Je veux dire combien aujourd'hui je suis heureux de trouver une solution a la crise grecque qui empoisonne la situation économique et financière de l'Europe et du monde

Depuis des mois avec [la chancelière allemande] Angela Merkel, nous avons travaillé jour et nuit pour trouver cette solution. Aujourd'hui le problème est réglé, je veux dire aux Français que tous ces efforts ont été couronnés de succès, que la page de la crise financière est en train de se tourner, que nous pouvons nous attaquer aujourd'hui à la crise économique".

Quelques minutes après que le président-candidat a tenu ces propos, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a assuré que c'était une erreur d'affirmer que l'Union européenne avait résolu la crise de la dette souveraine.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:37

LEMONDE.FR | 09.03.12 | 11h21   •  Mis à jour le 09.03.12 | 15h39

 
 

 

 diminueraient leur risque d'attaque cardiaque et cérébrale de 24 % et de 13 % respectivement, comparativement à des personnes qui n'ont jamais reçu ces soins dentaires.

diminueraient leur risque d'attaque cardiaque et cérébrale de 24 % et de 13 % respectivement, comparativement à des personnes qui n'ont jamais reçu ces soins dentaires.AFP/DIDIER PALLAGES

Report des soins, aller-retour en Hongrie ou en Roumanie…, face à un devis élevé, voire inabordable, présenté pour une prothèse dentaire, chacun a sa façon de faire. Mais les prix pratiqués par les chirurgiens-dentistes et les faibles remboursements de l'Assurance-maladie et des complémentaires de santé irritent fortement. Tous ces parcours font suite à un appel à témoignages sur le renoncement aux soins lancé sur LeMonde.fr à l'automne 2011. La question des frais dentaires avait clairement émergé des nombreuses réponses alors reçues.

  • Plutôt rien qu'un dentier

Cela fait quatre ans qu'Eric (prénom d'emprunt), professeur des écoles dans le sud de la France, doit se faire poser cinq dents sur pivot. "A gauche, j'ai ma prémolaire, et plus rien après, je risque un déchaussement", détaille-t-il. Il a vite compris que c'était "un luxe". La facture est inabordable : 12 500 euros... dont 10 500 à sa charge. Il est divorcé, a deux enfants à charge, et une maison à payer. "Cela faisait 2 500 euros par dents, bien plus que ce que je gagne par mois." Il a fait faire plusieurs devis, croyant à une plaisanterie en découvrant le premier. C'était toujours les mêmes prix. Il a voulu se faire poser une seule dent, on lui a dit que cela ne tiendrait pas, qu'il fallait faire la rangée.

Une autre solution a été présentée : un dentier. Mais Eric n'a pas pu se résoudre poser chaque soir un appareil dans un verre". "J'ai préféré un trou que la honte. Un dentier, ça passe à 90 ans, pas à moins de 40." La décision a donc été prise : "Renoncer à ces soins et continuer avec ma bouche édentée"... , du moins "tant que cela n'est pas trop grave". Pour lui, "les tarifs des chirurgiens-dentistes, c'est du délire complet. Quelle belle société ! Quelqu'un qui a fait des études et toujours travaillé n'a même plus les moyens de se faire soigner". Autour de chez lui, il n'y a plus d'ophtalmo en secteur 1, cela fait plus de dix ans qu'il n'a pas fait contrôler sa vue.

  • D'accord pour jouer le cobaye

L'addition est lourde pour la famille G., qui habite dans le sud-est de la France. Bertrand, 34 ans, technicien, a besoin de se faire poser deux couronnes et deux implants depuis trois ans. Sa femme, trois couronnes depuis deux ans (elle vient d'en faire poser une). Sur le devis, les prix qui se sont affichés ont été jugés trop élevés : 3 500 euros pour les implants, et 465 par couronne. Ils ont trois enfants, et à eux deux, gagnent 2 300 euros : "juste assez et pas trop", commente le jeune homme. Après s'être renseigné sur les remboursements de la Sécu et de sa mutuelle, il a vite vu qu'il ne pourrait pas engager de tels frais. Mais son dentiste, qui lui-même ne pose pas de prothèses, lui a dit : "à ce jour, seuls les implants sont envisageables"... "Et bien, je reste édenté, en attendant des jours meilleurs", résume-t-il, précisant que ce n'est pas gênant d'un point de vue esthétique, puisque qu'il s'agit de molaires. Finalement, Bertrand s'est dit qu'il fallait bien que les étudiants chirurgiens-dentistes "s'entraînent sur des cobayes". Pourquoi pas sur lui ? Il a envoyé son dossier à la faculté de Lyon, ne sait pas encore combien cela va lui coûter, mais son dentiste lui a dit que ce serait moins cher.

  • Un vieil appareil rafistolé

Véronique F. (le prénom a été changé) s'est cassée une dent de devant en mangeant. C'était il y a deux ans. Cette dent était déjà abîmée, mais elle n'avait – déjà– pas eu les moyens de poser une couronne. Cette fois, avec un trou si mal placé, il a bien fallu trouver une solution. Il y en avait pour "pratiquement 3 000 euros". Inenvisageable. Mais inenvisageable pour elle aussi d'aller travailler ainsi. En attendant, son dentiste lui a "rafistolé un vieil appareil dentaire pour être présentable". Elle l'avait depuis quinze ans, et ne le portait pas – elle n'en voyait pas l'utilité puisque c'était pour des molaires. C'était ça ou un emprunt auprès de sa banque.

Il y a an, elle a fait faire un autre devis "chez un dentiste mutualiste". La facture était moins chère, 1 400 euros, dont 1 000 de sa poche. Mais sa voiture est tombée en panne. Véronique en a besoin pour aller travailler. Elle est aide à domicile à temps partiel, fait aussi quelques heures de ménage dans des entreprises et du soutien scolaire. Elle touche un peu plus de 600 euros par mois. Si on ajoute les allocations qu'elle touche, sa fille et elle vivent avec 800 euros. L'appareil bricolé lui a coûté "dans les 100 euros". "C'est comme un outil de travail", résume-t-elle. Elle vit dans l'angoisse qu'il casse. "Je ne le mets que pour aller à l'extérieur, pour être présentable, et je l'enlève toujours pour manger."

  Avec toutes ses dents en moins, à 49 ans, elle s'est habituée à manger des purées et du steak haché. Son dentiste l'a prévenue qu'elle risquait d'avoir des problèmes de digestion. Véronique espère pouvoir rajouter peu à peu de nouvelles dents à l'appareil. Si elle a tenu à témoigner, ce n'est pas pour "jouer les victimes", tient-elle à préciser, mais parce qu'elle a discuté du sujet avec bien des personnes : "Elles ont les mêmes soucis, je sais que mon cas n'est pas unique." Elle n'a pas demandé la CMU-C – "une question d'honneur" selon elle –, et paye 65 euros de mutuelles par mois pour "un contrat de base qui prend en charge l'hôpital, le médecin et les médicaments, mais qui n'est pas terrible pour les dents". "Faudrait payer beaucoup plus pour être bien remboursée", dit-elle. Elle ne peut pas. "Je ne comprends pas pourquoi de tels prix sont pratiqués ", finit-elle par lâcher.

  • Deux aller-retour en Roumanie

Avec plus de 4 000 euros nets par mois, Christian Prado a de quoi vivre. Mais il a aussi beaucoup de dents à remplacer... Il y a d'abord "un bridge en fin de vie", avec trois dents concernées par la pose d'un implant (1 400 euros) et d'une couronne (600 euros). Et puis deux autres, voire trois, de l'autre côté, à force d'avoir laissé traîner et mangé toujours du même côté, ont été fragilisés. Il fallait arracher. L'informaticien a examiné le devis, qui s'élevait à 12 000 euros, a calculé ce qui resterait à sa charge – 7200 euros– et s'est dit qu'il avait certes les moyens financiers pour éviter de se faire poser un dentier, mais pas le budget à ce moment-là pour suivre le parcours classique. Il a donc cherché une alternative. Il a questionné un autre praticien que le sien, s'est tourné vers sa mutuelle aussi, mais n'a pas trouvé de solution moins chère.

"C'est l'omerta en France ", juge-t-il. Il s'est ensuite tourné vers Internet. Il avait entendu parler de la Hongrie, avait des liens en Tunisie, mais il craignait d'avoir un problème post-opératoire une fois rentré. Finalement, il a trouvé un dentiste français qui opère en Roumanie, et exerce en France. Une première opération a eu lieu fin 2011. Une deuxième est prévue en juin. A sa charge, voyages compris, il restera 3 750 euros. "Cela reste un montant, mais la différence de prix a accéléré ma décision", explique-t-il.

  • Plus qu'un mois de salaire

Dans le couple, tout deux auraient besoin d'engager de gros frais dentaires. Lui risque une infection s'il ne change pas un bridge abîmé par le retrait des dents de sagesse, suite à deux gingivectomies. Elle a un appareil à refaire et des dents "qui s'en vont". Mais rien ne sera entrepris, explique Mireille Allaigre. Les calculs sont vite faits, il y en a pour 3 500 euros pour son mari, dont 1 500 euros à sa charge, soit "un mois de salaire". Pour elle, 2 500 euros, dont 1 200 de sa poche. Soit 2 700 euros pour les deux.

Ils gagnent environ 2 100 euros par mois à deux, et ont un enfant à charge. Après une longue période de chômage, Mireille a retrouvé du travail en juin 2011 pour un an à mi-temps, et devra bientôt à nouveau chercher. Mais à 54 ans, elle sait que ce sera difficile. Comment mettre autant de côté dans cette situation ? Il faudra donc encore attendre. Mais "la pilule est un peu dure à avaler" : "On cotise, on paye une mutuelle, mais on ne peut pas se soigner", s'énerve-t-elle. Le montant de la cotisation à leur complémentaire s'élève à 122,56 euros par mois. "On paye des assurances pour rien, ça sert à ceux qui ont du fric", résume-t-elle.

 

>>> Lire l'article "Les soins dentaires sont devenus inaccessibles" et "A Lyon, l'ouverture de cabinets low cost dérange".


Laetitia Clavreul

 


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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:32

 

LEMONDE | 09.03.12 | 11h22   •  Mis à jour le 09.03.12 | 15h39

 

 

 

Face à la hausse des dépassements des frais dentaires, l'assurance-maladie entame, vendredi, des négociations avec les dentistes.

Face à la hausse des dépassements des frais dentaires, l'assurance-maladie entame, vendredi, des négociations avec les dentistes.AFP


Quand il a vu le devis, cet instituteur a compris qu'il ne ferait pas poser les cinq dents sur pivot que son dentiste jugeait nécessaires : la facture s'élevait à 12 500 euros, dont 10 500 à sa charge, après remboursements de la Sécu et de sa mutuelle. "J'y ai renoncé, et ai continué avec ma bouche édentée", lâche-t-il. C'était il y a quatre ans. Il en est toujours là. Une situation courante. Qui n'a pas, en effet, devant un devis pas forcément aussi élevé, pesé le pour et le contre? Pour décider d'engager les frais plus tard. Voire jamais.

 

>>> Lire l'intégralité des témoignages, "Des dents en moins, et pas les moyens".


Vendredi 9 mars commencent des négociations conventionnelles entre chirurgiens-dentistes, assurance-maladie et complémentaires de santé. Personne n'en attend beaucoup. Pourtant, tous ces acteurs et les associations s'accordent sur un point : les prix des prothèses sont devenus un frein à l'accès aux soins.

Le dentaire représente les deux tiers des renoncements aux soins (ou reports) pour raison financière. Face à l'incapacité de payer, chacun a sa façon de faire. Véronique (le prénom a été changé) s'est cassé une dent de devant il y a deux ans. Elle est aide à domicile. Il lui était inenvisageable d'aller travailler avec "un trou" si mal placé, et tout autant inenvisageable de payer une prothèse. Son dentiste a rafistolé un vieil appareil fabriqué pour des molaires. Elle le porte "à l'extérieur", et ne mange surtout pas avec, de peur qu'il ne se casse.

 

"PROBLÈME DE LAISSER-FAIRE"

D'autres passent par les écoles dentaires, ou retardent le passage chez le dentiste – aux urgences de la Pitié-Salpêtrière à Paris, le nombre de consultations est passé de 13 412 en 2010 à 21 308 en 2011. D'autres encore optent pour l'étranger. C'est ce qu'a fait Christian Prado, informaticien, qui vient d'être opéré en Roumanie par un chirurgien français. Il avait six dents à remplacer. Ce qu'il devait mettre de sa poche est passé de 7 200 à 3 750euros. "Cela reste un montant, mais cette différence a accéléré ma décision", dit-il.

Il y avait déjà les réseaux mutualistes, il y a désormais des centres dentaires low cost. La profession s'en émeut, arguant qu'ils délaissent les soins mal rémunérés par la Sécu et se concentrent sur les prothèses, plus lucratives. Mais leur apparition en dit long: "Ils sont la vitrine de l'incapacité de l'Etat à gérer ce problème des soins dentaires", juge Roland L'Herron, président de la Confédération nationale des syndicats dentaires.

A l'Union nationale des associations familiales (UNAF), la dérive du système inquiète. "Le décalage entre les tarifs des chirurgiens et les remboursements, c'était déjà un problème il y a cinq ans", affirme Nathalie Tellier, chargée de mission. Elle pointe "davantage un problème de laisser-faire que d'envolée des prix".

 

 

Des frais très variés selon les contrats des complémentaires.

 

Des frais très variés selon les contrats des complémentaires. JALMA, DRESS : COMPTES NATIONAUX DE LA SANTE

"Les prix des soins dentaires sont stables ou en faible augmentation", explique Mathias Matallah, pour le cabinet d'études Jalma. Mais c'est sur les prothèses que la hausse est la plus dynamique. Surtout, la part des ménages est élevée. Selon Jalma, pour un prix médian de 516 euros la couronne, 244 euros restent à leur charge en moyenne. Et 409 euros s'ils ont une complémentaire "entrée de gamme".

 

SYSTÈME À BOUT DE SOUFFLE

C'est en 1986 que les tarifs des prothèses ont été libérés – certains produits sont un peu pris en charge, comme les couronnes, d'autres pas, comme les implants. C'était là le moyen de permettre une hausse de revenus des dentistes, sans impact pour la Sécu. Les soins de base (caries…) et les soins chirurgicaux (extractions…), eux, sont pris en charge à 70 %. Mais, tout le monde le reconnaît, les tarifs payés par la Sécu aux dentistes sont éloignés des coûts réels. C'est donc avec les dépassements qu'ils compensent.

"Les tarifs ne bougent pas, on tire pourtant la sonnette d'alarme depuis des années", s'énerve M. L'Herron, au nom d'une profession qui "refuse de porter le chapeau". En septembre 2010, cependant, la Cour des comptes avait relevé qu'une hausse de tarifs octroyée en 2006 n'avait pas permis une maîtrise des dépassements, ce qui était pourtant l'effet escompté. Elle dénonçait une absence de politique globale sur ce secteur, dont l'assurance-maladie s'est peu à peu désengagée. Certes, elle n'y a jamais été aussi présente que sur les soins médicaux (75 %), mais, en 1980, elle prenait en charge 50 % des soins dentaires, contre 34 % aujourd'hui (et 18 % pour les prothèses). Les mutuelles ont compensé, et s'agacent de voir les dentistes remplir leurs devis selon la mutuelle du patient.

Aujourd'hui, les chirurgiens se disent prêts à faire un effort sur les dépassements si les tarifs sont revalorisés. Une décision que tout le monde juge utile. Mais, vu le déficit de l'assurance-maladie, un geste conséquent est peu probable, et encore moins une vraie réforme d'un système à bout de souffle.

L'UNAF réclame au moins un encadrement des dépassements. L'assurance-maladie y est favorable, et veut commencer par l'orthodontie, où le problème est tout aussi criant, voire plus. Les dentistes accepteront-ils s'il y a peu dans la balance? Les dépassements représentent 4 milliards d'euros par an, plus de la moitié du total des honoraires. Un montant en hausse chaque année.

 

>>> Lire notre article, "A Lyon, l'ouverture de cabinets low cost dérange".


Laetitia Clavreul

 


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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:26

LEMONDE.FR avec AFP | 09.03.12 | 11h11   •  Mis à jour le 09.03.12 | 14h50

 
 

 

Vue de la carcasse de la mairie de Minamisanriku, dans la province de Miyagi , le 11 février 2012.

Vue de la carcasse de la mairie de Minamisanriku, dans la province de Miyagi , le 11 février 2012.AFP/KAZUHIRO NOGI


Le nombre de suicides a nettement augmenté l'an dernier au Japon après le séisme et le tsunami qui ont dévasté le 11 mars les côtes nord-est de l'archipel, annonce le gouvernement japonais.

Cette hausse de plus de 20 % du nombre de suicides enregistré en un mois est probablement due au moins en partie à l'anxiété qui s'est emparée de la société japonaise dans les semaines suivant cette catastrophe, estime un responsable.

En mai 2011, 3 375 personnes se sont donné la mort, soit plus d'un dixième du total annuel et plus de 20 % par rapport au même mois de l'année précédente. Selon les statistiques de la police et du gouvernement, le nombre de suicides a atteint 30 651 en 2011. "Un sentiment d'anxiété s'est diffusé au sein de toute la société japonaise après la catastrophe et nous soupçonnons cela d'avoir été un facteur aggravant", a déclaré un responsable du gouvernement. Il a ajouté que le nombre de suicides a été particulièrement élevé parmi les hommes de 30 ans.

Le séisme et le tsunami, qui ont fait 19 000 morts et provoqué la plus grave catastrophe nucléaire depuis 1986, ont eu des conséquences majeures sur l'économie japonaise avec notamment une flambée de faillites. Le Japon a l'un des taux de suicide les plus élevés du monde, selon l'OCDE.

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:21

LEMONDE.FR avec AFP | 09.03.12 | 15h11

 
 

 

Manifestations contre Bachar Al Assad, à Amman (capitale de la Jordanie) le 9 mars 2012.

Manifestations contre Bachar Al Assad, à Amman (capitale de la Jordanie) le 9 mars 2012. REUTERS/ALI JAREKJI


Des dizaines de milliers de personnes manifestaient, vendredi 9 mars, dans plusieurs villes syriennes, notamment à Alep qui connaît sa plus grande mobilisation depuis un an, ont rapporté des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les forces de sécurité ont ouvert le feu pour disperser la foule à Alep, la deuxième ville du pays, dont la mobilisation croît ces dernières semaines, a indiqué Mohammad Halabi, un militant local. "Il s'agit de la plus grande mobilisation à Alep [dans le nord du pays] , il y a 15 points de rassemblements dans la ville et 40 en province", a-t-il précisé.

Dans une manifestation qui a eu lieu dans la province de la ville, à Jarablos, un manifestant a été tué par l'armée et cinq autres blessés. La foule a appelé à la "mise à mort" du président Bachar Al-Assad et à l'armement des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL).

Des manifestations ont également eu lieu après la prière, comme chaque vendredi depuis le début de la révolte il y a un an, un peu partout dans le pays : à Damas et dans sa province, à Deraa, le berceau de la contestation dans le sud du pays, à Homs et Hama, villes du centre du pays, à Idleb dans l'ouest, dans la ville côtière de Lattaquié, à Deir Ezzor et à Hassaka, dans l'est, d'après l'OSDH.

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:17

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 09.03.12 | 08h20   •  Mis à jour le 09.03.12 | 11h21

 
 

 

Des membres de l'Armée syrienne libre, le 6 mars, à Jussiyeh, à proximité de la frontière libanaise.

Des membres de l'Armée syrienne libre, le 6 mars, à Jussiyeh, à proximité de la frontière libanaise.AFP/-


Quatre généraux ont déserté pour rejoindre l'insurrection qui combat le régime de Bachar Al-Assad, ont annoncé jeudi 8 mars deux groupes rebelles. Ces militaires hauts gradés ont gagné un camp dans le sud de la Turquie qui regroupe des déserteurs, explique le lieutenant Khaled Al-Hamoud, porte-parole de l'Armée libre syrienne (ASL). Leur identité n'a pas été révélée, et ils sont entendus par les autorités turques.

D'après la même source, ce sont sept généraux de brigade qui ont en tout déserté les rangs de l'armée régulière. Le grade de général de brigade est le cinquième plus haut dans la hiérarchie militaire syrienne. "Nous avons six généraux de brigade qui sont désormais en Turquie et un autre, qui est resté en Syrie pour commander des bataillons", a déclaré Hamoud. "Nous allons former un conseil consultatif pour incorporer ces généraux, mais aussi tous les déserteurs de haut rang, et ce groupe va mener des opérations pour le compte de l'ASL", a-t-il poursuivi. Selon Le Figaro, le pouvoir aurait aussi désarmé les unités sunnites de l'armée "la confession des milliers de manifestants anti-Bachar".

L'ASL compterait 20 000 combattants, en majorité des déserteurs de l'armée gouvernementale. L'armée régulière syrienne est composée de 300 000 soldats.

 

 EXODE VERS LA TURQUIE

Près de douze mille Syriens ont traversé la frontière pour se réfugier en Turquie depuis le début du mouvement de contestation du régime de Bachar Al-Assad en mars 2011, a déclaré un responsable du ministère turc des affaires étrangères. Le nombre total des réfugiés syriens en Turquie s'élève désormais à 11 876 contre environ 9 000 il y a un mois et demi. Des centaines de Syriens ont ainsi récemment traversé la frontière avec la Turquie de peur d'une aggravation de la situation sécuritaire dans la province d'Idleb où l'armée a envoyé de nouveaux renforts jeudi.

L'armée a pris vendredi d'assaut Chaghourit, Al-Laj, Hamimat et As-Sahn quatre villages de la province d'Idleb, où les militants craignent une offensive d'envergure, semblable à celle de Homs, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Un nombre important de chars et de soldats sont rassemblés dans le district de Jabal Al-Zaouia, dans la province d'Idleb, selon Milad Fadl, un militant de la Commission générale de la révolution syrienne.

De nombreux habitant de huit villages de Jabal Al-Zaouia ainsi que de la ville d'Idleb ont fui. Comme ils l'avaient fait pour Homs, les médias officiels concentrent leur couverture sur Idleb, "affirmant qu'il y a des gangs terroristes qui terrorisent la population, pour préparer le public" à une éventuelle offensive, a estimé M. Abdel Rahmane.

 

 

Capture d'écran d'un homme courant dans le village de Bab Tadmur, à proximité de Homs, le 7 mars 2012.

Capture d'écran d'un homme courant dans le village de Bab Tadmur, à proximité de Homs, le 7 mars 2012.AFP/-


ÉMISSAIRE CHINOIS, ACCUSATIONS RUSSES

Pékin, très critiqué pour son soutien au régime de Damas, annonce, vendredi, dépêcher Zhang Ming, un nouvel émissaire en Arabie saoudite, en Egypte et en France (14 au 16 mars) pour expliquer la position chinoise sur la Syrie.

La Russie est opposée au nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie qu'elle juge "déséquilibré", notamment car il ne contient pas d'appel à un cessez-le-feu de toutes les parties impliquées, a indiqué vendredi le vice-ministre des affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence Interfax. "Le problème principal est l'absence d'appel simultané à tous les parties [rebelles et forces gouvernementales] afin de prendre des mesures pratiques dans le contexte d'un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

Le président Assad lutte contre des "terroristes" soutenus par Al-Qaida, dont au moins 15 000 combattants étrangers qui n'hésiteront pas à s'emparer des villes si l'armée s'en retire, a déclaré jeudi Mikhaïl Lebedev, représentant adjoint de la Russie à la mission de l'ONU, lors d'un forum humanitaire consacré à la Syrie.

 

 

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 14:12

LEMONDE.FR avec AFP | 09.03.12 | 13h48

 
 

 

Manifestation contre la réforme du travail en Espagne. Madrid, le 19 février 2012.

Manifestation contre la réforme du travail en Espagne. Madrid, le 19 février 2012. AFP/DANI POZO

Les deux principaux syndicats espagnols, l'Union générale des travailleurs (UGT) et de la Commissions ouvrières (CCOO), ont lancé, vendredi 9 mars, un appel à la grève générale le 29 mars. Ils entendent protester "contre la réforme du travail et en défense des services publics", la veille de la présentation du budget 2012, marqué par l'austérité.

Les syndicats dénoncent "la décision unilatérale" des autorités espagnoles "de mettre en œuvre une réforme du travail et un nouvel et dur effort budgétaire", a indiqué la CCOO. Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a adopté le 11 février une nouvelle réforme pour flexibiliser le marché du travail, incluant la baisse des indemnités de licenciement et des mesures pour stimuler l'emploi des jeunes.

Le 19 février dernier, alors que des manifestations avaient réuni des centaines de milliers de personnes dans toute l'Espagne, les syndicats avaient déjà prévenu le gouvernement qu'ils appeleraient à la grève générale. Vendredi, la CCOO a en outre répété sa "volonté de maintenir la pression sociale après [la grève] pour modifier profondément la réforme si le gouvernement ne la rectifie pas et ne consent pas à négocier".

Les grèves générales sont rares en Espagne : seules cinq ont été convoquées depuis l'avènement de la démocratie en 1978. La dernière a été organisée le 29 septembre 2010 également pour protester contre une précédente réforme du marché du travail introduite par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero.

 

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 17:47

 

Publié par Poetes Indignes le 08/03/2012

 

 

 

 

 

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  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
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DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

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CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


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          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



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