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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 19:22

 

Source : http://www.lemonde.fr/planete

 

 

Climat : EDF, BNP Paribas et Chevron « remportent » le prix Pinocchio

 

Le Monde.fr | | Par

 

 

 

BNP  a été distingué dans la catégorie « Impacts Locaux » par les organisateurs du prix Pinocchio du climat 2015 pour son soutien au secteur du charbon, notamment en Afrique du Sud.

EDF, BNP Paribas et Chevron sont les grands « vainqueurs » du prix Pinocchio du climat 2015. Ce prix est attribué chaque année aux entreprises qui se distinguent par leurs actions de « greenwashing », de lobbying ou par leur impact négatif sur les communautés locales. Il est organisé chaque année depuis 2008 par les Amis de la Terre, en partenariat avec le Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Corporate Europe Observatory et Peuples solidaires-ActionAid France. À l’occasion de la COP21, « la sélection des entreprises s’est effectuée autour du climat et à l’échelle internationale », explique Sylvain Angerand, coordinateur de campagne chez les Amis de la Terre.

 

Lire aussi : Total accusé de « crime contre l’humanité » par des militants écologistes

 

Parmi les nominés, neuf entreprises ont été sélectionnées par les organisateurs. Total, par exemple, concourait pour avoir « infiltré les associations professionnelles de promotion des énergies renouvelables », selon les ONG. Shell pour « son empreinte dévastatrice sur le plan social et environnemental laissée au Nigeria », et l’entreprise Engie, anciennement GDF Suez, pour ses investissements dans les énergies fossiles. Du 3 novembre au 2 décembre, près de 43 000 votes en ligne ont été comptabilisés pour déterminer les lauréats.

« Créer un dialogue avec les entreprises »

Dans la catégorie « impacts locaux », le prix Pinocchio du climat 2015 est accordé à BNP Paribas. Comme son nom l’indique, cette distinction est réservée aux entreprises dont les activités nuisent aux communautés locales. Ce sponsor officiel de la COP21 a été choisi pour son soutien financier au secteur du charbon et les conséquences des activités minières sur les communautés locales, en particulier en Afrique du Sud et en Inde.

Contactée par Le Monde, la banque met en avant ses nouveaux engagements en faveur des énergies renouvelables et des populations affectées par ses activités. Dans un communiqué, elle affirme « ne plus financer l’extraction de charbon que ce soit via les projets miniers ou via les sociétés minières spécialisées dans le charbon qui n’ont pas de stratégie de diversification. »

Lire aussi : Les énergéticiens français sur la sellette

Quant au financement des centrales, l’établissement bancaire indique que ces projets devront « faire l’objet d’une consultation des populations locales potentiellement impactées. Leur dédommagement devra être prévu si nécessaire et elles devront avoir accès à un mécanisme de recours ».

Ce nouvel engagement chez BNP Paribas est une preuve, pour Sylvain Angerand, de l’impact du Prix Pinocchio. « Il nous permet surtout de créer un dialogue avec les entreprises. C’est un moyen d’accroître la pression. »

Chevron, sélectionné dans la catégorie « lobbying »

Le pétrolier américain Chevron se voit décerner un prix dans la catégorie « lobbying ». Cette récompense est « remise à l’entreprise qui a déployé le plus d’actions de lobby pour saper les politiques climatiques », selon les critères du Prix. Pour les ONG, Chevron mène une politique « très agressive de lobbying » pro-gaz de schiste en Argentine, et plus particulièrement en Patagonie.

Pascoe Sabido, chercheur et chargé de campagne pour l’Observatoire de l’Europe industrielle, dénonce « l’exploitation des énergies polluantes par l’entreprise Chevron qui ne serait pas possible sans les relations privilégiées qu’elle entretient avec les mêmes gouvernements qui sont censés réguler ses activités ».

EDF, leader du « greenwashing »

EDF, autre sponsor officiel de la COP, se voit « récompensée » dans la catégorie « greenwashing ». Celle-ci distingue les entreprises qui se « blanchissent en employant un discours de développement durable ». Les ONG reprochent au Français sa campagne de publicité « visant à faire du nucléaire une énergie propre » et ses investissements dans les énergies fossiles.

 

EDF remporte le prix Pinocchio du climat 2015 dans la catégorie « Greenwashing » pour « sa campagne visant à faire du nucléaire une énergie propre» selon les ONG.

De son côté, le fournisseur d’électricité précise que cette campagne portait avant tout sur les émissions de dioxyde de carbone. « La campagne s’appuie sur des faits : l’électricité produite par EDF est peu chère et émet peu de CO2 ». L’entreprise affirme avoir plus que divisé par deux ses rejets de carbone depuis 1990. Elle spécifie également que « 98 % de l’électricité d’EDF est produite sans carbone, en France ».

Juliette Renaud, chargée de campagne sur les industries et la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSEE) pour les Amis de la Terre, en est convaincue. « En votant massivement pour ces deux sponsors de la COP21, analyse-t-elle, les citoyens ont montré qu’ils ne sont pas dupes des mensonges qui polluent les négociations et sapent la possibilité de parvenir à un accord ambitieux et équitable sur le climat ».

 

 

 

Source : http://www.lemonde.fr/planete

 

 

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 18:34

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Les “Solutions COP 21” chahutées par des militants
4 décembre 2015 | Par christophe Gueugneau
 
 
 

En parallèle du sommet pour le climat au Bourget, le gouvernement inaugurait ce vendredi un salon “Solutions COP 21” à Paris, rassemblement d'entreprises et de collectivités censées présenter leurs actions contre le changement climatique. Du pur « greenwashing », pour les ONG qui ont tenté de perturber le lancement.

Ce vendredi était jour d’inauguration officielle des Solutions COP 21 au Grand Palais à Paris. Porté par le gouvernement – Ségolène Royal y est attendue ce soir, et même François Hollande est annoncé – cette manifestation consiste essentiellement à faire la publicité des solutions non étatiques proposées par les entreprises, les régions et autres collectivités aux défis du changement climatique. Elle s’inscrit plus généralement dans le LPAA, le « plan d’action Lima Paris », parallèle à l’accord négocié à la COP 21 et dont nous avons déjà parlé ici à propos de l’agriculture.

 

Très tôt dans la préparation de la COP, le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, de manière générale très porté sur la diplomatie économique, avait poussé les feux pour un “agenda des solutions” parallèle au grand sommet mondial sur le climat lui-même. Sauf que cet activisme économique n’est pas du goût de la plupart des ONG impliquées dans la défense du climat. La présence d’Engie (ex-GDF-Suez) ou encore d’Avril (ex-Sofiproteol, géant de l’agro-alimentaire par ailleurs dirigé par le président de la FNSEA Xavier Belin), notamment, ont fait tiquer. 

Attac avait par ailleurs publié le montant des subventions versées par les grandes entreprises pour la COP. Parmi celles-ci, Engie a versé 436 000 euros ; Renault, 1,7 million ; EDF, 1,5 million (voir tous les montants ici)... Il était par ailleurs reproché aux organisateurs de l’événement du Grand Palais de n’avoir pas laissé de place à la société civile, essentiellement en raison du prix de la place – Engie aurait ainsi payé plus de 250 000 euros pour avoir son stand.

 

Le stand d'Avril (ex Sofiproteol) © Jean de Peña du Collectif À-vif(s) Le stand d'Avril (ex Sofiproteol) © Jean de Peña du Collectif À-vif(s)

 

Etat d’urgence oblige, toute manifestation à l’extérieur du bâtiment aurait été interdite. Des militants avaient donc appelé sur les réseaux sociaux – et notamment sur Facebook – à participer ce jour vers midi (heure de l’ouverture au public) à une action coup de poings sur les lieux – un appel relayé sur le site Paris-luttes.fr.

De fait, dès 10 heures du matin, la salle était littéralement quadrillée de policiers en civil, qui s’ajoutaient aux vigiles officiels et aux CRS qui gardaient les entrées. Munis d’oreillettes, dans l’éternelle tenue jean-basket-blouson-sac-à-dos, ils étaient en ce début de matinée quasiment plus nombreux que les hôtesses et autres démonstrateurs dans leurs stands.

Vers 13 h 45, alors que la foule de badauds de faisait de plus en plus nombreuses, quelques militants ont soudain sorti un écriteau « FR » ou « EN » selon la langue, afin d’attirer passants et médias. Le discours était le même quelque soit la langue : les « fausses solutions » présentées ici sont non seulement inutiles pour le climat mais même nuisibles. Ainsi Engie, pointée du doigt notamment parce qu'elle possède 30 centrales électriques à charbon ou fait du lobbying pour un marché global du carbone. Ou encore Avril (anciennement Sofiprotel) accusé de favoriser une agriculture hors-sol au détriment des petits paysans et producteurs, d'être le leader français des agrocarburants. (Lire ici le document publié par Corporate Europe Observatory sur le sujet.)

 

Le stand de Veolia © Jean de Peña du Collectif À-vif(s) Le stand de Veolia © Jean de Peña du Collectif À-vif(s)

 

Les policiers en civil commençaient par « encager », selon leur jargon, les fauteurs de trouble, les empêchant de se livrer à un tour commenté des stands. Puis, après environ 5 à 10 minutes de statu quo, finissaient par les conduire manu militari à l’extérieur du Grand Palais pour les remettre aux CRS. Les militants n’ont cependant pas été arrêté.

Impassible, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll n’a pas paru plus troublé que ça, quand bien même des militants chantaient « Si tu fais du greenwashing, tape dans tes mains » pendant que celui-ci essayait de parler à la presse.

Du coup, la pseudo manifestation s’est poursuivie à l’extérieur du Grand Palais, devant des CRS de plus en plus nombreux, rejoints par les policiers en civil. Le face à face a duré une bonne heure, sans heurts ni violences, ni ce n’est parfois un peu de bousculade. Nicole Notat, l’ancienne secrétaire générale de la CFDT depuis reconvertie dans l’entreprenariat (elle est PDG d’une société spécialisée dans l’accompagnement des entreprises), passe s’en s’émouvoir, tentant de se frayer un chemin pour entrer dans le Grand Palais.

Les militants présents ont fini par pouvoir déployer une large banderole sur laquelle on pouvait lire : « Fausses solutions COP 21. Pas de paix sans justice climatique ».

 

Vidéo dans l'article Vidéo dans l'article

 

Une conférence de presse improvisée est organisée. Audrey Arjoune, chargée de mission Justice Climatique au sein de l'association Peuples Solidaires ActionAid, explique que la démarche vise à dénoncer les « faux discours des entreprises » présentes au Grand Palais. « Nous sommes pacifiquement venu devant le stand d’Engie, devant celui de Sofiproteol. Beaucoup d’entre nous ont été bloqués à l’extérieur, sur des critères plus que discutables. L’âge ? L’apparence ? Quant à ceux qui ont pu rentrer, ils ont à peine pu délivrer leur message. » Mais, conclut-elle, « nous reviendrons, nous ne nous tairons pas, nous serons là tous les jours ».

Comme place de la République à Paris dimanche dernier, le dernier carré de militants a eu bien de la peine à se disperser, cerné de toute part par les CRS. La manifestation improvisée a fini par s’éteindre d’elle-même peu avant 16 heures.

4 décembre au Grand Palais, Paris © Images : Christophe Gueugneau (Mediapart) et Jean-Paul Duarte et Jean de Peña du Collectif À-vif(s)

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 17:44

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

ça bouge ! Transition écologique et sociale

Un village mondial des alternatives pour agir face au changement climatique

par

 

Les samedi 5 et dimanche 6 décembre 2015 se déroule le Village mondial des alternatives à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Ce sera à la fois une grande fête populaire, un lieu de débats et un espace de découverte des alternatives au changement climatique et à la crise écologique. L’équipe de Basta ! sera présente dans l’espace des médias libres. On espère vous y retrouver !

 

11 espaces, 275 alternatives, 20 pays représentés : le programme du Village mondial des alternatives est énorme, divers et varié ! Pour ne rien rater les 5 et 6 décembre 2015 à Montreuil, consultez le programme en ligne détaillé. Concrètement, ce village rassemblera des alternatives couvrant tous les aspects de la vie quotidienne. Elles seront présentées dans chaque rue ou place. Les visiteurs pourront par exemple découvrir la rue de la relocalisation, la place de l’agriculture paysanne et durable, celle de l’alternative au tout voiture ou celle du recyclage et de la réparation.

 

De rues en rues, on pourra ainsi voir quelles sont les réalisations et alternatives concrètes du monde entier permettant dès aujourd’hui de diminuer concrètement ses émissions de gaz à effet de serre : AMAP, jardins partagés, agriculture paysanne et durable, éco-construction, habitat partagé, relocalisation de l’économie, circuits courts, commerce équitable, éducation à l’environnement, économies d’énergie, énergies renouvelables, politiques alternatives d’urbanisme et d’aménagement du territoire, alternatives au tout voiture, déplacements doux, auto-partage, banques éthiques, monnaies locales, systèmes d’épargne solidaire, recycleries, collecte zéro déchets, plans virages énergie climat, partage du travail et des richesses, démarches de reconversion écologique et sociale de la production, initiatives de transition, etc.

 

Voici une première sélection des immanquables du Village Mondial des Alternatives :

 

Samedi 5 décembre

- Ouverture du village de 12h à 17h
- 12h30-13h30 : Street parade d’ouverture dans le village (batucada, théâtre de rue…) et prises de paroles sous le chapiteau Jaurès
- 13h30-17h30 : Formation à l’action non-violente par le processus ANV-COP21
- 16h30-18h30 : Table ronde d’Alternatiba « Les alternatives et résistances au changement climatique du local au global, construire un mouvement pour la justice climatique », salle des fêtes de la mairie de Montreuil, avec Jon Palais, Margot Neyton et Khaled Gaiji d’Alternatiba, Geneviève Azam d’Attac France et Jihan Gearon de Grassroots Global Justice Alliance
- 17h-23h : Concerts sous le chapiteau Jaurès : Loca Tangata (musique du monde), Zissis the Beast (slam rock punk), Waykikki Boys (cumbia electro surf), Tournée Générale (chanson française) et Salim Jah Peter (roots reggae)

 

Dimanche 6 décembre 2015

- Ouverture du village de 10h à 17h
- 10h-12h : Table ronde « financer la transition sociale et écologique » à la Parole Errante
- 12h : Sommet des 196 Chaises réquisitionnées par le Collectif des Faucheurs de Chaises sur la place Jean Jaurès
- 15h : Concert de HK et les Saltimbanks (acoustique), chapiteau place Jaurès
- 16h-17h30 : Clôture du village avec des représentants de tous les continents et des performances artistiques, dont concert de Cumbia Feminista (percu latino)

Il est encore possible de rejoindre les 600 bénévoles participant à l’organisation en cliquant ici.

Plus d’informations sur le site du Village mondial des alternatives

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 17:33

 

Source : http://www.bastamag.net

 

 

Désobéissance civile

Les faucheurs de chaises « braquent » une banque à Bastille pour dénoncer l’évasion fiscale

 

par

 

 

« Fermeture du siège de la BNP pour cause d’évasion fiscale ! ». Ce jeudi 3 décembre, les grilles du siège de la première banque de France située dans le 9e arrondissement de Paris, restent fermées. En cause, l’appel lancé quelques jours plus tôt par plusieurs organisations [1] à prendre le siège de la BNP qui « refuse toujours de fermer les 7 filiales qu’elle détient aux Îles Caïmans, trou noir de l’économie mondiale ». L’évasion fiscale coûte en effet 1000 milliards euros par an aux budgets publics, et est organisée en grande partie par les banques [2]. « L’évasion fiscale, en asséchant les finances publiques, est une cause profonde de l’austérité et contribue pour beaucoup aux inégalités », relève Dominique Plihon de l’association Attac France. En France, un cinquième de la dette publique est causée par l’évasion fiscale. Sans l’évasion fiscale, la dette publique de la France s’élèverait à 70 % du PIB, au lieu de dépasser les 90 % (lire notre enquête).

 

 

Alors qu’une rangée de forces de l’ordre encadre les manifestants, une opération de réquisition citoyenne de chaises est en cours à quelques stations de métro plus loin, dans une agence BNP située place de la Bastille. Six chaises viennent d’être « fauchées », annoncent les organisateurs. C’est la 36e action de ce type depuis le début de l’année 2015. Elle s’inscrit dans le cadre d’un appel à la désobéissance civile pour mettre fin au système organisé de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux. « Pendant que l’État mendie pour organiser la COP21, l’évasion fiscale de BNP assèche les finances publiques », observe Txetx Etcheverry, l’un des initiateurs du mouvement. En tant que sponsor de la COP21, BNP Paribas a contribué à son organisation à hauteur de 250 000 euros.

Au total, plus de 240 chaises ont été réquisitionnées ces derniers mois dans des agences bancaires. 196 d’entre elles seront réunies ce dimanche place Jean-Jaurès à Montreuil (Seine-Saint-Denis), dans le cadre du sommet citoyen sur le climat. Des représentants d’organisations venant de tous les continents, de communautés affectées, d’associations luttant contre l’évasion fiscale seront assis sur ces sièges. Le symbole doit rappeler que l’argent caché dans les paradis fiscaux pourrait plutôt financer la transition écologique et sociale, à commencer par le Fonds vert pour le climat. « Tant que les banques ne fermeront pas leurs filiales dans les paradis fiscaux, nous continuerons nos actions. La désobéissance civile est devenue une nécessité. »

Texte et photos : Sophie Chapelle


 

Sur le mouvement des faucheurs de chaises, lire aussi :


- 12 février 2015 : Saisie citoyenne dans une agence HSBC
- 18 février 2015 : Après HSBC, nouvelle saisie citoyenne dans une agence de BNP à Bruxelles
- 9 mars 2015 : Nouvelles réquisitions citoyennes dans des agences de BNP Paribas
- 2 octobre 2015 : Ils réquisitionnent des chaises dans les banques pour dénoncer la fraude fiscale
- 6 novembre 2015 : Sept heures de garde à vue pour avoir dénoncé les paradis fiscaux
- 25 novembre 2015 : BNP Paribas rencontre les faucheurs de chaises mais refuse de quitter les paradis fiscaux
- Spéculation, évasion fiscale, bonus des traders : observez en direct la démesure des banques et marchés financiers

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 16:01

 

Source : http://cadtm.org

 

Communiqué du CADTM France

Non aux restrictions du droit de manifester

3 décembre par CADTM France

 

 

Chaîne 29 nov 2015 à Paris

 

Communiqué du CADTM France

Nous considérons comme une atteinte aux droits humains fondamentaux toute restriction au droit de manifestation et à celui de se rassembler.

De ce point de vue, nous exigeons du gouvernement :

- la levée de l’état d’urgence et de ses dispositions liberticides ;
- la libération immédiate des militants interpellés ;
- l’annulation des mesures d’assignation à résidence des militants politiques, syndicaux et associatifs ;
- le retrait des mesures similaires prises dans plusieurs États européens, notamment celles visant à restreindre le droit légitime des salariés à défendre leurs revendications.

Le CADTM France appelle tous ses adhérents et amis à rejoindre les initiatives unitaires de protestation et de manifestation contre la criminalisation du mouvement social pour le respect.

Le CADTM France appelle les citoyennes et les citoyens de ce pays à rejoindre ces initiatives.

Pascal Franchet, président du CADTM France
Contact presse = 06 60 13 99 08

 

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Chaîne 29 nov 2015 à Paris
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Chaîne 29 nov 2015 à Paris

 

 

 

 

 

Source : http://cadtm.org

 

 

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:48

 

Source : http://cadtm.org

 

Bravons l’état d’urgence

place de la République, dimanche 29 novembre 2015

2 décembre par Là-bas si j’y suis , taranisnews

 

 

 

Deux reportages place de la République à Paris le 29 novembre 2015, à écouter en intégralité sur la-bas.org et Taranisnews.

 

Le reportage de Là-bas si j’y suis :

Le reportage de Taranisnews :

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:33

 

Pour information :  (*reçu par mail)
 
 
Actualité post-attentats de la région parisienne
 
 
"Ne laissons pas à l'Etat la politique de nos émotions", par Philippe Corcuff, Libération daté du 2 décembre 2015 (1er décembre sur liberation.fr), http://www.liberation.fr/debats/2015/12/01/ne-laissons-pas-a-l-etat-la-politique-de-nos-emotions_1417538 
 
 
Autres textes et collaborations récents de Philippe Corcuff
 
 
* Introduction du livre Enjeux libertaires pour le XXIe siècle par un anarchiste néophyte (Editions du Monde libertaire, octobre 2015) disponible en ligne sur le site libertaire Grand Angle, 4 novembre 2015http://www.grand-angle-libertaire.net/enjeux-libertaires-pour-le-xxie-siecle-par-un-anarchiste-neophyte-philippe-corcuff/  
 
* N° 8, automne 2015 de la revue éfitée à l'initiative du Conseil Scientifique d'Attac Les Possibles, avec un dossier sur "Questions stratégiques après le coup d'Etat contre la Grèce", introduit par Jean Tosti et Jean-Marie Harribey, avec les contributions de Gabriel Colettis, Jonathan Marie, Bruno Théret, Pierre khalfa et Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Peter Wahl, Felipe Van Keirsbilck, Claude Calame, Janette Habel, Catherine Samary, Gustave Massiah, Etienne Balibar, Philippe Corcuff et Samy Johsua), https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-8-automne-2015/ 
Voir notamment Philippe Corcuff, "Attac et les mouvements sociax émancipateurs : redéfinir les repères stratégiques après la Grèce", https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-8-automne-2015/debats/article/attac-et-les-mouvements-sociaux-emancipateurs-redefinir-les-reperes (version développée d'un texte plus court paru initialement sur Mediapart le 26 août 2015, incluant notamment en plus quelques éléments critiques sur le dernier livre de Fédéric Lordon, Imperium, La Fabrique, septembre 2015)
 
* Sous la direction de Jean Birnbaum, Qui tient la promesse?, Paris, Gallimard, collection "Folio Essais", novembre 2015, http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/Qui-tient-promesse 
Dont la contribution de Philippe Corcuff, "La promesse d'émancipation et "le côté obscur de la force" dans la France d'aujourd'hui", pp. 165-183
 
* "Antiquarks ou la pop métisse contre les néoréacs", Mediapart, 6 novembre 2015, http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-corcuff/061115/antiquarks-ou-la-pop-metisse-contre-les-neoreacs  
 

* "Les séries, politique fiction", revue Quaderni (Les éditions de la Maison des sciences de l'homme), n° 88, automne 2015, 142 p., 16 euros, commandable en ligne : http://www.editions-msh.fr/livre/?GCOI=27351100378250  

Coordonné par Antoine Faure et Emmanuel Taïeb
 
Sommaire
Dossier
Antoine Faure et Emmanuel Taïeb, « Avant-propos. Les "esthétiques narratives" : l'autre réel des séries »
Philippe Corcuff, « Jeux de langage du noir : roman, cinéma et séries »
Sabine Chalvon-Demersay, « Pour une responsabilité politique des héros de séries télévisées »
Mehdi Achouche, « Battlestar Galactica et la politique-fiction américaine »
Emmanuel Taïeb, « House of Cards. Qu'est-ce qu'un coup politique fictionnel ? »
Carlos Ossa, « Le prince des images. Télévision et réconciliation politique »
Pierre-Olivier Garcia et Sébastien Leroux, « Mobiliser la série The Wire en géographes : retour sur une expérience pédagogique »
 
 
 
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:17

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/nothing-hide-documentaire/blog

 

 

Nothing to hide - Un documentaire indépendant sur la surveillance

 

Nothing to Hide est un documentaire dédié à la question de la surveillance de masse et à son acceptation dans la population. Il est écrit et produit par deux journalistes français et allemands, Marc Meillassoux et Mihaela Gladovic. Nothing to Hide est en cours de réalisation, suivez le sur Mediapart. (In English below)

 

Nothing to Hide - documentaire sur la surveillance en cours de réalisation Nothing to Hide - documentaire sur la surveillance en cours de réalisation

 

Nous avons la chance de résider dans la capitale allemande. Après les révélations Snowden, Berlin est devenue la nouvelle place forte des défenseurs de la vie privée et des « exilés digitaux » (S. Harrison de Wikileaks, L. Poitras, Citizen Four, J. Appelbaum, de Tor Project…). Durant une année nous avons travaillé sur la question de la protection des données, enquêté sur la scène digitale et rencontré ses protagonistes. Ces six derniers mois, nous nous sommes focalisés sur ce que nous considérons être la clé de voute de la surveillance moderne : son acceptation au sein de la population, justifiée par l’affirmation « je n’ai rien à cacher ».

 

La logique du « Nothing to Hide »

La logique de l’argument « rien à cacher » est la suivante : nous nous accordons généralement à dire que les régimes de surveillance sont intrinsèquement liberticides et dangereux. Pourtant, nous utilisons tous un nombre croissant de services en ligne et applications gratuites, dont nous savons pourtant depuis les révélations Snowden qu’elles servent de matière première à la surveillance de masse. Suite aux attaques terroristes récentes, certains défendent aussi son recours, prêts à « sacrifier un peu de vie privée pour plus de sécurité ». Nombre d’entre nous justifions notre attitude de la façon suivante : « de toute façon, je n’intéresse personne » et finalement « ils peuvent regarder, je n’ai rien à cacher ».

 

Un choix de Société

La problématique de la surveillance est particulièrement difficile à appréhender. Elle est difficilement perceptible au quotidien, ses implications paraissent lointaines et abstraites et nous nous sentons impuissants face à sa dimension technique. Nous avons essayé de démêler ces fils un à un pour répondre aux questions suivantes : Les traces que nous laissons en ligne pourront-elles un jour se retourner contre nous? La surveillance de masse est-elle efficace pour combattre le terrorisme ? N’avons-nous tous vraiment « rien à cacher » ? A quoi pourrait ressembler notre société dans 10 ans ? Quelles sont les solutions pour protéger notre vie privée en ligne ?

La question du « Rien à cacher » n’a jamais été documentée. Sa réponse appelle pourtant un véritable choix de société.

Nous tenons à remercier les deux medias indépendants qui nous soutiennent dans notre démarche : Mediapart en France et ALEX TV en Allemagne.

 

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(ENGLISH)

‘Nothing to Hide’ is written, produced and directed by two journalists living in Berlin. Marc and Mihaela launched this documentary project in response to what they think is the keystone of modern surveillance: its acceptance by the general public through the Nothing to Hide statement.

The "Nothing to Hide" logic

We generally all agree that surveillance regimes are inherently dangerous and authoritarian; at the same time we use an increasing number of free online services and apps, giving up our privacy rights and building our Big Data. As E. Snowden’s revelations showed, this private & “friendly” surveillance provides the raw material for the state surveillance. In the actual context of terrorism, many of us also agree to give up privacy rights for the promise of increased security. To justify our compliance, most of us usually repeat: “Anyway, I don’t interest anyone” and finally “I don’t really care, I have Nothing to Hide”.

A choice for society

We have tried to understand what this logic implies for us individuals, but also for our societies. Is what we do online really irrelevant? Does mass surveillance help fighting terrorism? Do we really have Nothing to Hide? We found this fundamental question had not yet been addressed. Its answer, though, involves a real choice for society.

 

 

Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.

 

 

Source : https://blogs.mediapart.fr/nothing-hide-documentaire/blog

 

 

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:04

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Deux manifestants jugés en comparution immédiate
2 décembre 2015 | Par La rédaction de Mediapart
 
 
 

Deux jeunes ayant manifesté dimanche 29 novembre place de la République malgré l'état d'urgence ont été condamnés, mardi 1er décembre, en comparution immédiate devant la 23echambre du tribunal correctionnel de Paris.

Sur 317 personnes gardées à vue dimanche 29 novembre 2015 à la suite de leur participation au rassemblement interdit place de la République à Paris autour de la COP21, neuf avaient vu leur garde à vue prolongée lundi. Deux d'entre elles ont été condamnées mardi après-midi en comparution immédiate par la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

 

L’un, âgé de 28 ans, à trois mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, et 200 euros de dommages et intérêts pour violences volontaires sur un agent de police et refus de se disperser malgré les sommations. Il est accusé d'avoir jeté une bouteille en verre, dont les éclats ont occasionné une « coupure au-dessus de la lèvre » d'un policier. L’autre, une saisonnière de 25 ans, à 1 000 euros d’amende pour être restée sur la place malgré les ordres, également, et avoir refusé que l’on prenne ses empreintes. « On fait des sommations dans un piège à rat. Pour que les gens se dispersent ? Je ne crois pas », a protesté l’avocate de la défense. Au moins un autre manifestant devrait passer devant le même tribunal, ce mercredi.

À lire sur Le Monde

*ou ci-dessous

 

 

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Source : http://www.lemonde.fr

 

 

« Ce n’est pas le procès de la manifestation, ni celui des black blocs »

 

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par

 

 

 

Des manifestants pendant le rassemblement interdit du 29 novembre, place de la République à Paris.

Ils sont finalement là, les deux premiers condamnés de la place de la République. Venus manifester en marge de la COP21 alors que l’état d’urgence l’interdisait, David M. et Jorine G. ont été interpellés dimanche 29 novembre. Comme 339 autres manifestants ce jour-là sur cette place. Ils ont ensuite été placés en garde à vue. Comme 315 autres personnes.

 

Mais seuls eux comparaissaient, mardi 1er décembre, devant la 23e chambre du tribunal correctionnel de Paris. L’un pour violences volontaires sur un agent de police et refus de se disperser malgré les sommations. L’autre pour être restée sur la place malgré les ordres, également, et avoir refusé que l’on prenne ses empreintes.

A 28 ans, David M. reconnaît « une partie » des faits qui lui sont reprochés. « Le fait d’avoir été là pour la ligne humaine. » Ivre ? Oui, il l’était. Le jet de projectile ? Il l’admet aussi. Mais lui a lancé une canette en aluminium, pas une bouteille en verre dont les éclats ont occasionné une « coupure au-dessus de la lèvre » du policer, comme le décrit la présidente du tribunal. Et c’était parce que recevoir du gaz lacrymogène l’avait énervé, se justifie le prévenu. Il ne pouvait donc pas viser volontairement qui que ce soit, puisqu’il en avait « partout dans les yeux ».

Lire aussi : Ce que l’on sait des débordements place de la République à Paris

 

 

« Sous l’empire de l’état d’urgence »

 

 

Pourquoi participer à une manifestation interdite « sous l’empire de l’état d’urgence », s’enquiert la présidente. Et surtout, pourquoi ne pas sortir de la place après les sommations ? David M. a été interpellé à 14 h 46 précises – au moment de la deuxième sommation des forces de l’ordre – au milieu des groupes décrits dans le procès-verbal des policiers comme « anarcho-autonomes libertaires ». Lesquels les provoquaient et refusaient de se disperser.

« Ce n’est pas le procès de la manifestation, ni celui des black blocs. C’est le procès de monsieur », insiste son avocate. Certes, monsieur connaît des zadistes. Il a même passé une semaine avec ceux d’Agen et en a croisé « deux ou trois » à Paris au cours du week-end de la manifestation. Mais il ne faisait « pas partie de ces groupes-là », insiste-t-il, désignant ceux qui s’en sont pris aux forces de l’ordre sur la place de la République et se sont même emparés « d’éléments issus du mémorial de la statue en hommage aux victimes » des attentats, précise la présidente, ajoutant l’opprobre moral à celle de la loi.

Sur les captures d’écran de la vidéosurveillance, le prévenu est facilement reconnaissable, avec son sac à dos de randonnée et ses habits clairs. « Une tâche de lumière » au milieu des manifestants les plus énervés, vêtus de noir, souligne son avocate. Il ne cherchait d’ailleurs pas à se cacher, selon lui. S’il avait un tee-shirt autour de la bouche, c’était davantage « pour les odeurs de poivre. » Les yeux rivés sur les clichés, la présidente est sceptique. « On voit tout de même que vous êtes au milieu des échauffourées. » Des clichés également « éloquents » pour le procureur.

« Il n’y a que des personnes avec le visage masqué autour de vous. (…) Pourquoi vous ne reculez pas et allez au contraire au contact des CRS après l’ordre de se disperser ? »

Les sommations, David M. admet les avoir entendues. Mais en regardant dans les rues alentour, les barrages de CRS étaient déjà en place. « J’ai voulu passer, mais je me suis pris un coup de gaz lacrymo. » Une explication qui ne convainc pas le procureur, qui requiert huit mois de prison dont quatre avec sursis et mandat de dépôt à la clef. Car « quand le masque tombe, ou plutôt le foulard dans le cas de monsieur, il faut rendre des comptes ».

Soit finalement trois mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, et 200 euros de dommages et intérêts. Le parquet de Paris a annoncé avoir fait appel de ce jugement.

 

Lire aussi : Les militants de la COP21, cibles de l’état d’urgence

 

Des sommations dans « un piège à rat »

 

Les deux premières condamnations sont tombées après la manifestation émaillée de violences de dimanche à Paris. Récit d’audience.

Jorine G. prend sa place dans le box des prévenus. Entre la saison des vendanges et des olives, la jeune femme de 25 ans est venue « visiter des amis » à Paris. Et participer à la manifestation. Ne savait-elle donc pas que c’était interdit ? « Sur les réseaux sociaux, elle était maintenue », répond la militante, certes, écologiste, mais version pacifiste. « La violence, ce n’est pas quelque chose que j’apprécie », insiste-t-elle. Alors elle s’est mise en retrait quand « ça » a commencé. Pas question, en revanche, de quitter la place et « donner raison à cette violence » en s’en allant.

Les sommations, elle affirme ne pas les avoir entendues depuis là où elle se trouvait. Et quand elle a voulu sortir : « Impossible. » Les barrages policiers ont été mis en place autour de la place bien avant la première sommation, selon le procès-verbal des policiers lu par la présidente du tribunal. « On fait des sommations dans un piège à rat. Pour que les gens se dispersent ? Je ne crois pas », estime l’avocate de la défense.

Finalement, ce n’est pas vraiment d’être restée qui lui « vaut d’être ici », souligne le procureur. Ce qu’il lui reproche surtout, c’est d’avoir refusé que l’on relève ses empreintes. « Ça a une importance », insiste-t-il, surtout dans « ce contexte ». Il ne dira pas « état d’urgence ».

« Effectivement, admet la jeune femme, droite dans ses bottes de saisonnière. J’ai considéré que je n’avais pas de raison d’être interpellée. » Alors garder le silence, c’était sa façon de montrer qu’elle n’était « pas d’accord avec la situation. » Pour son avocate, on « frise le ridicule ». Car sur les 317 gardés à vue, deux seulement ont été déférés. « Dont celle-là, lance-t-elle en désignant la glaneuse d’olives à la présidente. Et ce malgré le fait qu’elle a finalement donné son identité trois heures avant que vous ne décidiez de son déferrement pour venir encombrer votre chambre. »

Deux comparutions immédiates, « pour l’instant », lui répond la présidente. Il est 23 h 30 dans la 23e chambre. Jorine G. est déclarée coupable et écope de 1 000 euros d’amende. Au moins un autre manifestant devrait passer devant le même tribunal, mercredi.

 

 

 Lucie Soullier
Journaliste au Monde

 


Source : http://www.lemonde.fr

 

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 14:37

 

Source : https://www.mediapart.fr

 

 

Naomi Klein: «Pas besoin d’un miracle, nous voulons une vraie démocratie»
29 novembre 2015 | Par Jade Lindgaard
 
 
 

L'essayiste canadienne détaille le Leap Manifesto, large mouvement de la société civile lancé pendant la campagne canadienne qui milite pour un Canada écologique et égalitaire. Deuxième épisode de notre vidéo-blog COP21, en partenariat avec The Nation.

Essayiste, activiste : Naomi Klein est l'une des critiques les plus populaires et les plus écoutées de la mondialisation néolibérale et des régressions autoritaires qui l'accompagnent. Après La Stratégie du choc sur le capitalisme du désastre, qui prospère sur les violences infligées aux sociétés (cataclysme, putschs, effondrements politiques…), elle a publié en 2014 Tout peut changer, qui décrit à quel point le dérèglement climatique impose une épreuve vitale au  système capitaliste. Pendant toute la COP21, elle tient un blog vidéo sur Mediapart.

 

Deuxième épisode : Naomi Klein revient sur le Leap Manifesto (« Un grand bond vers l'avant »), large mouvement politique lancé au Canada pendant la dernière campagne électorale. Son but : militer pour un Canada alimenté à 100 % par les énergies renouvelables, où les emplois offerts par une telle transition sont aussi conçus pour éliminer les inégalités. L’appel du Leap Manifesto est visible iciTourné et réalisé par À-vifs. Propos recueillis par Jade Lindgaard. En partenariat avec l'hebdomadaire américain de gauche The Nation

 

Deuxième vidéo-blog de Naomi Klein

 

29 novembre. «Cette manifestation est un geste de défi»

 

Premier épisode : les manifestations interdites du 29 novembre. Tourné et réalisé par À-vifs. Propos recueillis par Jade Lindgaard. En partenariat avec l'hebdomadaire américain de gauche The Nation

 

 

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