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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:49

Le Monde - 18 octobre 2011

Avant l'été, nous vous racontions ici l'histoire de Makoni, cette maman qui avait quitté son conjoint violent et se retrouvait à la rue avec ses deux enfants, dépendante de ses appels quotidiens au Samu social pour être hébergée dans un hôtel en région parisienne. Il était arrivé que, sans réponse du 115, ils dorment tous les trois dans les escaliers de la Tour, ce qui avait suscité une importante mobilisation de l'école Paul Langevin pour ses deux élèves.

Makoni nous a contacté à la rentrée pour nous dire qu'elle avait retrouvé un logement en appartement relais (destiné aux femmes battues qui quittent leur conjoint) pour un an à Gagny (93). Elle remercie tous les internautes qui lui ont offert leur aide.

Malheureusement, depuis cet article, d'autres écoles nous ont contactées, pour nous exposer la situation de familles rencontrant exactement les mêmes difficultés. Ce fut le cas en juin à l'école Paul Doumer, une mère était à la rue avec son fils.

Ce mardi soir 18 octobre, c'est au tour de l'école primaire Anatole-France, quartier des Quatre-Routes, de se mobiliser autour d'une mère à la rue avec ses deux enfants de 4 et 6 ans . "Ils doivent appeler le 115 tous les jours pour trouver une chambre pour la nuit. Et il leur arrive d'être envoyés dormir en Seine-et-Marne, alors que les enfants sont scolarisés à La Courneuve et que la mère travaille à Rueil-Malmaison (92). Ce n'est plus possible" explique l'une des institutrices. "Pourtant les enfants n'ont manqué la classe qu'une seule fois depuis la rentrée !"

Pour protester contre cette situation, les parents d'élèves, avec des enseignants, ont décidé d'occuper l'école Anatole France cette nuit.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:46

LEMONDE.FR Avec AFP | 17.10.11 | 21h34   •  Mis à jour le 18.10.11 | 08h33

 
 

 

Un mois après sa création, OWS, qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux, a récolté 275 000 dollars de dons.

Un mois après sa création, OWS, qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux, a récolté 275 000 dollars de dons.AP/John Minchillo

Dopé par ses succès et la "compréhension" dont il bénéficie jusqu'à la Maison Blanche, le mouvement "Occupy Wall Street" (OWS) a fêté lundi 17 octobre son premier mois d'existence. En un mois, "nous avons eu beaucoup de succès", se réjouit Mark Bray, un porte-parole du mouvement. "Les milliers de personnes qui sont venues samedi soir à Times Square formaient un groupe impressionnant", a-t-il dit à l'AFP, en citant également les dizaines de villes américaines qui ont emboîté le pas aux protestataires new-yorkais, et les manifestations d'"indignés" dans plusieurs villes à travers le monde, ce week-end.

Le président Barack Obama lui-même a affirmé avoir de la "compréhension" pour les manifestants anti-Wall Street, a rapporté lundi son porte-parole, Jay Carney. "Deux choses sont liées : la colère que la classe moyenne éprouve au sujet de l'état de l'économie (...) et l'idée que Wall Street, dans le passé, a joué selon des règles différentes de l'Amérique moyenne".

Un nouveau sondage est venu ajouter à l'optimisme d'OWS qui, au départ, disait s'inspirer du printemps arabe : 67 % des New-Yorkais sont d'accord avec les thèmes qu'ils défendent et 87 % approuvent le fait qu'ils manifestent, selon ce sondage de l'université Quinnipiac. Soixante-douze pour cent pensent qu'ils doivent pouvoir rester "aussi longtemps qu'ils le souhaitent", à condition de respecter les lois.

Un mois après sa création, OWS, qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux, a récolté 275 000 dollars en dons financiers, a précisé un responsable de sa commission des finances, Darrell Prince. Beaucoup sont des dons anynymes, via le site Internet, mais "nous récoltons aussi entre 5 000 et 7 000 dollars" chaque jour en argent liquide, de gens qui viennent apporter leur soutien aux manifestants au square Zuccotti dans le quartier financier de Manhattan, dit-il.

NI LEADER NI PROGRAMME

Le mouvement, qui dénonce la cupidité de Wall Street et des grandes entreprises, et le trop grand pouvoir du "1 % le plus riche", n'a toujours pas de leader ni de revendications précises. Mais un slogan a fait mouche, scandé dans toutes les manifestations : "Nous sommes les 99 %". "Non, pas de leader. Nous voulons rester le plus démocratique possible", explique Mark Bray. "Notre objectif est de nous étendre, d'avoir plus d'endroits occupés, plus d'assemblées générales", ajoute-t-il.

Le square Zucotti, quartier général d'OWS depuis le 17 septembre, est un vaste forum où l'on parle de chômage, d'exclusion, mais aussi de développement durable ou d'éducation, au milieu d'une mer de sacs de couchage et de bâches en plastique.

Le réalisateur Michael Moore y a fait le détour, tout comme le défenseur des droits civiques Al Sharpton, l'actrice Susan Sarandon ou le rappeur Kanye West. L'ancien vice-président Al Gore, les acteurs Sean Penn et Alec Baldwin, l'écrivain Salman Rushdie, le Prix Nobel de la paix 2011 Leymah Gbowee et l'ancien président Bill Clinton ont apporté leur soutien au mouvement, à des degrés divers.

OWS rejette toute tentative de récupération politique : "Nous essayons de rester indépendants, de ne pas avoir de relations proches avec aucun parti politique", explique Mark Bray. "Car dans le passé, notre énergie politique a été canalisée pour soutenir des partis qui n'ont pas fait leur travail".

"Joyeux anniversaire", pouvait-on lire lundi sur un panneau du square Zuccotti.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:34

LEMONDE.FR avec AFP | 17.10.11 | 22h17   •  Mis à jour le 17.10.11 | 22h19

 
 

 

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le 14 septembre.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le 14 septembre.AFP/-

Selon un rapport de l'ONU qui sera présenté mercredi à l'Assemblée générale des Nations unies, plus de 300 exécutions secrètes ont été perpétrées l'an dernier en Iran, pays qui exécute déjà officiellement chaque année des centaines de condamnés.

Ces exécutions, dans la prison de Vakilabad à Machad (nord-est), ont été perpétrées "en violation de la loi iranienne", sans la présence des avocats et des membres de la famille des suppliciés, indique le rapport rédigé par Ahmed Shaheed, nouveau rapporteur de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Iran.

Depuis le début de l'année, au moins 146 exécutions secrètes auraient été commises en Iran, selon le rapporteur, qui cite des témoignages et des organisations de défense des droits de l'homme. Au moins 83 personnes, dont trois prisonniers politiques, ont été officiellement exécutées pour le seul mois de janvier 2011. Le document, qui sera présenté mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU, évoque des violations des droits de l'homme "systématiques" dans le pays et "l'augmentation dramatique du nombre des exécutions".

Au moins une personne a été exécutée en 2011 pour apostasie tandis que plus de 100 exécutions officiellement annoncées étaient liées à des crimes en rapport avec le trafic de drogue. Parmi les personnes condamnées à mort, plus de 100 ont moins de 18 ans, en dépit du fait que l'exécution de mineurs soit interdite par des conventions internationales auxquelles adhère l'Iran, selon le rapporteur.

 LES ANCIENS LEADERS DE L'OPPOSITION TOUJOURS EMPRISONNÉS

Selon ce rapport publié dans un premier temps par la revue Foreign Policy, lundi 17 octobre, des centaines de militants, de journalistes, d'étudiants, de metteurs en scène, d'artistes, d'avocats ont été emprisonnés par le régime du président Mahmoud Ahmadinejad depuis sa réélection en 2009.

M. Shaheed souligne encore avoir reçu une lettre en date du 19 septembre de l'ambassadeur d'Iran à l'ONU à Genève exprimant sa "volonté d'échanger des opinions et de discuter de sa méthodologie". Le rapporteur de l'ONU a demandé le même jour à visiter l'Iran et affirme attendre la réponse.

Le rapport de 21 pages évoque de nombreux cas particuliers, dont ceux de Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, dirigeants de l'opposition qui s'étaient présentés contre M. Ahmadinejad en 2009 et ont été assignés à résidence depuis février.

M. Karoubi n'a été autorisé à se rendre à l'extérieur qu'une seule fois pendant dix minutes sur une période de 186 jours. Il est confiné depuis ces derniers mois dans un bureau de deux pièces occupées par des agents de la sécurité et des psychiatres, qui essayent de le forcer à faire des aveux télévisés, selon les témoignages rapportés dans le document.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:23

LEMONDE.FR Avec AFP | 17.10.11 | 18h24

 
 

 

Des manifestants protestent dans les rues de Mamoudzou, le 10 octobre 2011.

Des manifestants protestent dans les rues de Mamoudzou, le 10 octobre 2011.AFP/RICHARD BOUHET

Un calme précaire règne à Mayotte, lundi. Les organisations qui participent au mouvement de protestation contre la vie chère ont néanmoins décidé de poursuivre la grève et le boycott des commerces, dans l'attente de l'aboutissement de nouvelles négociations après celles de la semaine dernière.

>> Lire notre entretien avec le syndicaliste Salim Nahouda, A Mayotte, "l'Etat doit prendre ses responsabilités"

Au 21e jour du conflit contre la vie chère, les syndicats CGT Mayotte, CFDT, FO, CFE-CGE et des associations de consommateurs, à l'origine du mouvement, ont consulté une foule d'environ 600 personnes réunie sur la place principale de Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte.

LES NÉGOCIATIONS AU POINT MORT

Cette consultation a débouché sur une reconduction du mouvement jusqu'à ce que les négociations aboutissent à la baisse des prix de la viande, de la bouteille de gaz et du sable destiné à la construction.
Lundi après-midi, syndicalistes et consommateurs se sont ensuite rendus à la préfecture, où les a accueillis le préfet, Thomas Degos. En l'absence des représentants du patronat, de la grande distribution et des élus des chambres consulaires, les négociations sont restées au point mort.

 

Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont émaillé le mouvement contre la vie chère lancé il y a trois semaines.

Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont émaillé le mouvement contre la vie chère lancé il y a trois semaines.AFP/PHOTO IMAZ PRESS REUNION

En marge de ce mouvement, deux conteneurs ont été fracturés dans un entrepôt. Ils ont été vidés de sept tonnes de produits alimentaires, essentiellement des conserves, et de 300 à 400 couteaux de cuisine. Une enquête a été ouverte par les autorités.

Depuis plus de deux semaines, Mayotte est le théâtre d'un conflit social qui paralyse l'économie de l'île. De légers affrontements entre manifestants contre la vie chère et forces de l'ordre ont éclaté, vendredi 14 octobre, malgré l'annonce de mesures par la ministre de l'outre-mer, Marie-Luce Penchard, qui s'est rendue sur place

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:23

LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.11 | 09h10   •  Mis à jour le 18.10.11 | 09h26

 

Dans la région de Homs, les rassemblements anti Bachar al-Assad sont devenus quotidiens, malgré la répression de plus en plus sanglante, selon l'opposition.

Dans la région de Homs, les rassemblements anti Bachar al-Assad sont devenus quotidiens, malgré la répression de plus en plus sanglante, selon l'opposition.REUTERS/HO

La journée de lundi 17 octobre a été particulièrement meurtrière en Syrie. Quarante-quatre personnes y ont été tuées, dont onze membres de l'armée régulière, devenue la cible des déserteurs armés.

A Homs notamment, où s'affrontent depuis plusieurs jours l'armée et les forces de sécurité d'une part et des protestataires armés hostiles au régime de M. Assad d'autre part, vingt-sept personnes ont été tuées lors d'une opération militaire de grande envergure, selon un nouveau bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

L'armée, elle, déplore onze tués dans des affrontements et un attentat dans le centre et le nord-ouest de la Syrie "probablement par des déserteurs". "Des combats ont opposé aujourd'hui [lundi] l'armée et la sécurité à des hommes armés, qui pourraient être des déserteurs, au point de contrôle de Sawameah, près de la ville de Qousseir, dans la région de Homs, causant la mort de sept soldats et des blessures à d'autres", a affirmé l'OSDH. Quatre autres soldats ont été tués dans un attentat près de la localité de Ehsem.

Les comités locaux de coordination (LCC), qui chapeautent la mobilisation sur le terrain, ont de leur côté affirmé que les forces de sécurité avaient "récemment intensifié leur campagne contre les médecins, les hôpitaux et les cliniques privées soupçonnés de soigner les personnes blessées dans les manifestations" sans en informer les services de sécurité.

Des circulaires émises par ces services exigent la notification immédiate de l'arrivée d'un blessé par le médecin traitant, ce qui signifie son arrestation, indépendamment de la gravité de ses blessures, ont précisé les LCC. Ces dernières semaines, les arrestations arbitraires de médecins et de pharmaciens se sont multipliées, selon les LCC.

 

 

 

L'ONU ET LA FRANCE DÉNONCENT, LA LIGUE ARABE INTERVIENT

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a haussé le ton vis-à-vis du président syrien Bachar al-Assad, le sommant de "stopper (les) tueries" dans le pays. "J'ai demandé instamment au président Assad de stopper ces tueries, qui sont inacceptables, avant qu'il ne soit trop tard", a déclaré M. Ban à Berne, jugeant "totalement inacceptable que trois mille civils aient été tués en Syrie" depuis le début, le 15 mars, de la contestation populaire contre le régime.

De son côté, la Ligue arabe a appelé, dimanche, à l'issue d'une réunion ministérielle extraordinaire, à la tenue d'une "conférence de dialogue national" d'ici à quinze jours au Caire entre gouvernement et opposition pour "réaliser les aspirations légitimes du peuple syrien et le changement souhaité", "mettre fin à la violence" et "éviter une intervention étrangère". Une commission ministérielle a été chargée des contacts avec Damas et devra remettre le plus rapidement possible à la Ligue un rapport détaillé sur la situation en Syrie et des propositions d'action.

A Paris, le Quai d'Orsay s'est félicité de l'initiative de la Ligue arabe, l'appelant à prendre "les décisions courageuses qui s'imposent pour accroître la pression sur les autorités syriennes en vue de mettre un terme à la répression sanglante et de favoriser la transition politique". Il a d'autre part estimé "dénuées de la moindre crédibilité" les annonces samedi sur la formation d'un comité pour élaborer un projet de nouvelle Constitution "alors que le régime syrien continue quotidiennement à tuer, emprisonner et torturer".

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:19

LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.11 | 12h57   •  Mis à jour le 18.10.11 | 13h49

 

Dans un rapport, la chambre régionale des comptes de PACA signale des irrégularités dans la gestion par Jacques Bompard et son épouse de la municipalité d'Orange, dans le Vaucluse. "Une grande partie des dépenses correspondent à une consommation personnelle ou familiale et sont sans rapport avec la fonction de représentation du maire", constate la juridiction financière chargée de vérifier les comptes des collectivités locales dans son rapport d'observation sur la gestion de la commune d'Orange (à partir de 2001).

En décembre M. Bompard a été mis en examen pour prise illégale d'intérêts dans le cadre d'une enquête ouverte en 2008 portant sur l'achat par le couple Bompard de deux terrains situés sur la commune. Tout deux avaient été placés en garde à vue dans ce dossier, en janvier 2009. Ex-FN, M. Bompard avait rejoint le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers en 2006 avant de le quitter début 2010. En mars 2011, il a mené une liste "Ligue du Sud" aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le document fait notamment état de "factures de restaurants récurrentes" au nom de Marie-Claude Bompard, elle-même maire de Bollène (Vaucluse), de nuits d'hôtel, "un séjour à Spa de cinq jours en 2007", de soins de "vinothérapie, hammam et bain thermal" pour M. et Mme Bompard, de factures de parfums de luxe, de cigares et cigarettes, de "cotisations d'assurances personnelles"...

Le rapporteur précise que "certaines dépenses relèvent très clairement d'un usage à caractère familial, soit au profit de membres de la famille, soit pour les besoins quotidiens du foyer", relevant "des achat de billets de train, d'instruments de musique (1 035 euros), de literie (1 000 euros), le règlement d'une facture d'électricité pour un enfant, l'achat d'un téléphone Nokia effectué au nom de jeune fille de l'épouse du maire" plus des factures de frais de bouche ou de bricolage.

En réponse, M. Bompard met en avant, dans un courrier du 6 septembre 2011 adressé à la chambre régionale des comptes, "le flou de la réglementation et donc de la difficulté à distinguer ce qui relève des frais de représentation de ce qui n'en relève pas". Pour la juridiction financière, les choses semblent pourtant limpides et elle relève que "les sommes versées peuvent par conséquent être considérées comme un complément de traitement déguisé".

En outre, le rapport pointe l'utilisation "prévue par aucun texte" de "deux véhicules de fonction", une Renault Espace assurée au nom de Mme Bompard et une Citroën C4 au nom du maire, ainsi que l'usage indu de cartes de péage "les samedi, dimanche et jours fériés". Sur ces points, M. Bompard explique qu'il a réclamé "à ce que le suivi de ces cartes soit optimisé" et consent qu'il demande parfois à sa femme "de prendre le volant" de la "Renault Espace".

Dans une dernière partie, le rapport signale plusieurs irrégularités lors "de cessions immobilières par la ville" ce que le maire d'Orange explique dans son courrier par les agissements d'un agent qui "méconnaissait les règles de la comptabilité publique" malgré les "nombreuses observations" qu'il dit avoir adressées à ce fonctionnaire.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:18

LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.11 | 10h59   •  Mis à jour le 18.10.11 | 11h49

 
 

 

Face à face entre des salariés de Continental, le 22 avril 2009, à Clairoix, et le représentant de la sécurité de l'usine.

Face à face entre des salariés de Continental, le 22 avril 2009, à Clairoix, et le représentant de la sécurité de l'usine.AFP/PHILIPPE HUGUEN

Un procès aux prud'hommes opposant cinq cent vingt salariés, soit près de la moitié des quelque onze cents anciens de l'usine Continental de Clairoix à leur ex-employeur, a débuté, mardi 18 octobre, à Compiègne. Il devrait durer trois jours. Par son ampleur et sa durée, "c'est un procès jamais vu en France à ma connaissance", a commenté le conseiller prud'homal Hervé Grosjean peu avant d'ouvrir l'audience au centre de rencontres de la Victoire, où une salle a été louée afin de pouvoir accueillir le procès.

Cinq cent vingt salariés du site qui a fermé début 2010 réclament des dommages et intérêts à la société pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse", a expliqué l'un de leurs avocats, Marie-Laure Dufresne-Castets. Selon la direction, le procès porte sur quatre cent quatre-vingt-quatre dossiers seulement.

Les salariés comptent démontrer que le groupe Continental AG, la maison-mère allemande, "est le véritable employeur et menait la barque, or ce groupe n'a pas eu de problème économique" dans les pneus de tourisme et pour camionnettes, dans lesquels l'usine de Clairoix était spécialisée, selon Me Dufresne-Castets. "Il n'y a donc pas eu de motif économique à leur licenciement", a-t-elle assuré. Par ailleurs, selon l'avocate, "Continental n'a pas respecté ses engagements en matière d'emploi, notamment ses obligations de reclassement" des salariés, qui affirment que l'équipementier automobile a promis de trouver un nouvel emploi pour 80 % d'entre eux, ce qu'a toujours contesté la direction.

A deux mois et demi de l'échéance du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), 49 % des onze cents employés, soit cinq cent quarante-cinq d'entre eux, "ont retrouvé une solution" professionnelle, indique Continental dans un communiqué.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:08

LEMONDE.FR avec AFP | 18.10.11 | 13h23

 
 

Exilés en Inde, des moines tibétains ont organisé un sit-in, mardi, pour réclamer de Pékin la liberté religieuse et montrer leur solidarité envers ceux qui sont passés à l'acte.

Exilés en Inde, des moines tibétains ont organisé un sit-in, mardi, pour réclamer de Pékin la liberté religieuse et montrer leur solidarité envers ceux qui sont passés à l'acte.AFP/RAVEENDRAN

Une nonne tibétaine s'est immolée, lundi, par le feu, dans la localité d'Aba, dans le sud-ouest de la Chine, où vit une importante communauté tibétaine. Il s'agit de la neuvième immolation de moine tibétain depuis mars, la sixième depuis le début du mois. Ainsi, depuis mars, quatre moines bouddhistes ont mis fin à leurs jours en s'immolant, cinq autres ont survécu à une tentative.

Tenzin Wangmo, nonne de 20 ans, est la première femme à s'immoler depuis le début, en mars, d'un mouvement de révolte dans le Sichuan contre la répression religieuse et culturelle des membres de l'ethnie tibétaine, a indiqué l'organisation Free Tibet.

Comme des jeunes moines avant elle, Tenzin Wangmo a appelé avant de mourir à la liberté religieuse pour les bouddhistes tibétains et au retour de leur chef spirituel exilé en Inde, le dalaï lama.

Le mouvement a été déclenché par une première immolation, dans le monastère de Kirti, situé à Aba, d'un jeune moine le 16 mars, pour le troisième anniversaire du début des émeutes antichinoises de 2008 à Lhassa. Parties de la capitale du Tibet, ces émeutes avaient fait des dizaines de morts, gagné le plateau tibétain et entraîné une répression implacable.

UNE MANIFESTATION MERCREDI

Depuis mars, le monastère de Kirti a connu de nouvelles protestations, qui prend une ampleur très préoccupante pour Pékin. "Les informations en provenance des [zones tibétaines] laissent penser qu'il y a de plus en plus de personnes prêtes à donner leur vie pour attirer l'attention du monde sur les violations continuelles et brutales des droits des Tibétains", écrit Free Tibet.

Signe de cette répression, le monastère de Kirti a vu le nombre de ses moines passer de 2 500 en mars à 600 en octobre, de nombreux ayant été envoyés en "rééducation patriotique", affirme Free Tibet. "La religion et la culture tibétaine subissent une telle répression indicible et la désespérance a atteint un tel niveau que les gens choisissent de se suicider plutôt que de continuer à vivre", a déclaré la semaine dernière le responsable en exil en Inde de ce monastère, Kirti Rinpoché.

 

Un étudiant tibétain en exil manifeste devant l'ambassade de Chine, à New Dehli, après l'immolation de deux moines, au début du mois d'octobre.

Un étudiant tibétain en exil manifeste devant l'ambassade de Chine, à New Dehli, après l'immolation de deux moines, au début du mois d'octobre. AP/Pankaj Nangia

Un appel à des manifestations mercredi circule dans la région, selon Free Tibet, "dans des enveloppes que distribuent des gens dans des restaurants et des boutiques", malgré la chape de plomb sécuritaire sur les zones tibétaines.

DEUX MOINES BLESSÉS PAR BALLE

Free Tibet a ajouté que deux Tibétains avaient été blessés par balle par les forces de sécurité, l'un au torse, l'autre à une jambe, lors d'une manifestation dimanche dernier devant un commissariat de police à Kege, dans la préfecture de Ganzi, dans le Sichuan également. Ce que nie la police chinoise.

La Chine affirme avoir "libéré pacifiquement" le Tibet en 1951 et œuvrer pour améliorer le sort des Tibétains, notamment en déversant sans compter des fonds pour le développement économique de cette région pauvre.

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 10:43

INDIGNES ET ANTI G820


Bonsoir camarades, 
Certains indignés des marches et aussi des indignés des comités d’accueils iront sur Cannes afin de protester contre les méfaits du capitalismes au soit disant visage humain.

Une marche est prévue au départ de Nice pour le 5 novembre 2011 en direction de la Grèce.
Une autre partira de d'autres endroits européen en direction de la 
Grèce en passant par les Balkans.Certains ensuite continueront jusqu'en Palestine occupée par l'entité sioniste.  

Voila les trois projets qui seront confirmés ou infirmés dans les prochains jours, l'info est sure.
Nous sommes encore une bonne centaine ce jour à camper sur Bruxelles, le camp se réduit à peau de chagrin de jour en jour.

SR
Céline
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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:43

Eric Toussaint (CADTM)

 

 

Depuis février 2003, c’est la première fois qu’un appel à une action internationale à une date déterminée rencontre un tel écho. En Espagne, d’où l’action est partie près de 500 000 manifestants ont défilé dans les rues d’environ 80 villes différentes dont 200 000 ou plus à Madrid .

 

Des actions se sont déroulées dans 5 continents. Plus de 80 pays et près d’un millier de villes différentes ont vu défilé des centaines de milliers de jeunes et d’adultes qui protestent contre la gestion de la crise économique internationale par des gouvernements qui courent aux secours des institutions privées responsables de la débâcle et qui en profitent pour renforcer les politiques néolibérales : licenciements massifs dans les services publics, coupes claires dans les dépenses sociales, privatisations massives, atteintes aux mécanismes de solidarité collective (systèmes publics de pension, droits aux allocations de chômage, convention collectives entre salariés et patronat,…). Partout le remboursement de la dette publique est le prétexte utilisé pour renforcer l’austérité. Partout les manifestants dénoncent les banques.

 

En février 2003, il s’était agi de la plus grande mobilisation internationale pour tenter d’empêcher une guerre : l’invasion de l’Irak. Plus de 10 millions de personnes s’étaient rassemblées dans d’innombrables manifestations autour de la planète. Depuis lors, la dynamique du mouvement altermondialiste né au cours des années 1990 s’était progressivement estompée sans s’épuiser tout à fait.

Ce 15 octobre 2011, un peu moins d’un million de personnes ont manifesté mais il s’agit néanmoins d’une énorme victoire car c’est la première grande manifestation réalisée en 24 heures autour de la planète contre les responsables de la crise capitaliste qui fait des dizaines de millions de victimes.

La crise financière et économique qui a démarré aux Etats-Unis en 2007 s’est étendue principalement en Europe à partir de 2008. La crise de la dette qui était le lot des pays en développement s’est déplacée vers les pays du Nord. Elle est interconnectée à la crise alimentaire qui frappe d’importantes régions des pays en développement depuis 2007-2008. Sans oublier la crise climatique qui affecte principalement les populations du Sud de la planète. Cette crise systémique s’exprime également au niveau institutionnel : les dirigeants des pays membres du G8 savent qu’ils n’ont pas les moyens de gérer la crise internationale, ils ont dès lors réuni le G20. Celui-ci démontre depuis 3 ans qu’il est incapable de trouver des solutions valables. La crise recèle une dimension de civilisation. Sont remis en cause pêle-mêle le consumérisme, la marchandisation généralisée, la non prise en compte des impacts environnementaux des activités économiques, le productivisme, la recherche de la satisfaction des intérêts privés au détriment des intérêts, des biens et des services communs, l’utilisation systématique de la violence par les grandes puissances, la négation des droits élémentaires des peuples comme celui de Palestine… Souvent c’est le capitalisme qui est au centre de la remise en question.

 

Aucune organisation centralisée n’a convoqué cette mobilisation. Le mouvement des Indignés est né en Espagne en mai 2011 dans la foulée des rébellions tunisienne et égyptienne des mois précédents. Il s’est étendu à la Grèce en juin 2011 et dans d’autres pays  européens. Il a franchi l’Atlantique Nord depuis septembre 2011. Evidemment une série d’organisations politiques radicales et de mouvements sociaux organisés soutiennent le mouvement mais ils ne le conduisent pas. Leur influence est limitée. Il s’agit d’un mouvement largement spontané, jeune en majorité, avec un énorme potentiel de développement qui inquiète fortement les gouvernants, les dirigeants des grandes entreprises et toutes les polices de la planète. Il peut s’éteindre comme un feu de paille ou mettre le feu aux poudres. Personne ne le sait.

 

Le 15 octobre 2011, l’appel à la mobilisation a surtout réuni des manifestants dans les villes des pays du Nord et n’a pas épargné les centres financiers de la planète, ce qui est très prometteur. Le mouvement des Indignés a déclenché une dynamique très créative et émancipatrice. Si vous n’en faites pas encore partie, cherchez à le rejoindre ou à le lancer s’il n’existe pas encore là vous vous vivez. Interconnectons-nous pour une authentique émancipation.


 


Éric Toussaint, docteur en sciences politiques, préside le CADTM Belgique (www.cadtm.org ). A dirigé avec Damien Millet le livre collectif La Dette ou la Vie, Aden-CADTM, 2011. A participé au livre d’ATTAC :  Le piège de la dette publique. Comment s'en sortir, édition Les liens qui libèrent, Paris, 2011. 

 

 J’écris ces lignes depuis Madrid où j’ai participé à cette imposante manifestation de 200 000 personnes.



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Envoyé le : Dimanche 16 Octobre 2011 18h30

Objet : Le bilan des différentes manifestations du 15 octobre 2011 dans les grandes villes européennes.
Que s'est il passé le 15 octobre 2011 ? L'agence de presse Reuters nous apprend que des milliers d'Indigné-e-s se sont mobilisé-e-s à travers le monde".
Des milliers ? Voyons voir ce que deviennent les Indigné-e-s du "mouvement du 15 mai 2011",
revendiquant
une "démocratie réelle, maintenant".
 
*** Rectifications du Monde ***
"Des centaines de milliers de manifestant-e-s". Rien de faux dans la grande presse donc...
Mais en tout, plus de 900 villes dans plus de 80 pays se sont mobilisées ce 15 octobre 2011 :

Madrid, Puerta del Sol = 250.000 à 500.000
Barcelone = 400.000 à 600.000
Rome = 200.000
Lisbonne = 100.000
Rennes = 8000 à 15.000 (manifestation anti-nucléaire,
http://www.youtube.com/watch?v=tvG0UUM3RH4&feature=relmfu) avec la participation d'Europe Ecologie Les Verts
Bruxelles = 10.000
Berlin = 10.000
Paris = 7000
Francfort, BCE = 6000
Sydney = 2000

Quels "vrais" chiffres pour New York, Londres, Athènes et ailleurs ???

Sources :
http://actualutte.info/2011/10/16/comment-les-medias-ont-minimise-une-mobilisation-jamais-vue-dans-toute-lhistoire-de-lhumanite/
http://www.slate.fr/lien/45111/le-15-octobre-le-jour-ou-%C2%ABles-indignes%C2%BB-est-devenu-un-mouvement-global
http://map.15october.net/main#
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