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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 21:59

Cette marche vers Bruxelles a pour but de réclamer la démocratie directe en Europe. Elle dénonce le monopole des technocrates non élus, des oligarchies politiques qui détiennent tous les pouvoirs et elle exige leur départ. L'arrivée à Bruxelles est prévue le 17 septembre 2011.

Pour nous contacter : roadtobrussels@gmail.com

lundi 1 août 2011

Les marcheurs étaient toujours sur le GR65 et sont arrivés en fin de journée à Labastide-Murat. L'étape a été très éprouvante mais les routes et paysages traversés étaient merveilleux. Un grand merci aux copains qui sont venus soutenir les marcheurs avec leur camionnette !!



L'accueil a encore été très convivial , et les marcheurs sont hébergés pour la nuit chez l'habitant. Encore merci !!
L'assemblée s'est tenue sur la place de la mairie et a abordé les points suivants : historique des différentes marches populaires , projets de villages en transition vers leur autonomie énergétique.

Un socle de revendications commence à voir le jour, mais cela reste encore au stade de l'ébauche :
Abolition des privilèges pour les politiques , la finance , les banques et toutes ces oligarchies qui controlent et dominent par leurs monopoles.
Un toit , à manger et la dignité pour tous !!


Ce soir les marcheurs espagnols sont arrivés à Castillejo de Mesleón après une étape très éprouvante de plus de 30km. La fatigue n'entame pas leur détermination et nous les saluons en pensant au rendez-vous de Bruxelles.


Leur itinéraire commence à se préciser, surtout pour la partie espagnole. Il ne tient qu'à nous de les aider et de leur réserver l'accueil qu'ils méritent sur chacune de leurs étapes.
Leur itinéraire détaillé est maintenant disponible sur le blog, en voici quelques dates:
 

06-8-2011 : arrivée à Burgos
10-8-2011: arrivée à Vitoria
15-8-2011: arrivée à Donosti (Saint Sebastien)
16-8-2011 : arrivée à Irún
17-8-2011 ou 18-8-2011: arrivée à Bayonne,
Programme des prochaines étapes :
lundi 1er août : départ de Labastide-Murat dans la matinée , arrivée à Rocamadour en fin d'après-midi.
Rendez-vous 19h30  devant la mairie pour une assemblée populaire qui se déplacera peut-être vers une place agréable
Mardi 02 août : départ de Rocamadour dans la matinée , arrivée à Souillac en fin d'après-midi.
Rendez-vous 19h30 pour une assemblée populaire Place de l'Abbaye.

dimanche 31 juillet 2011

Les marcheurs ont quitté Lascabanes où s'est tenu la veille une assemblée  vivante d'une quinzaine de personnes. La rencontre avec des acteurs associatifs était très enrichissante.

Le beau temps est revenu et la route est maintenant très valonnée, ça commence à tirer sur les mollets.

A cahors l'accueil organisé chez l'habitant a aussi été très chaleureux. Les discussions ont tourné autour du thème des assemblées populaires, leurs fonctonnements, leurs avantages et leurs limites.


samedi 30 juillet 2011

Aujourd'hui, huit personnes ont marché, dont 5 jusqu'à Lascabanes. Le temps a été très ensoleillé, et le parcours (qui empruntait le GR 65) a permis des rencontres intéressantes et des discussions toute la journée. Les personnes rencontrées ont montré qu'elles étaient prêtes à aider dès qu'on le demandait.



Deux nouvelles :
* une mauvaise : nous nous sommes séparés et nous avons eu du mal à marcher ensemble toute la journée. La marche a eu lieu en ordre dispersé ;
* une bonne : la gendarmerie est venue poser des questions au point d'arrivée. Comme nous étions dispersés, elle n'a pas pu nous interroger (un mal pour un bien).

Demain soir, après la rencontre sur la place, nous logerons au bar le Barouf (rue Saint-James). Ceux qui ne peuvent venir à dix-huit heures peuvent venir nous y rencontrer.


Nous envoyons notre soutien aux copains qui se réunissent à Namur ce weekend pour préparer l'arrivée des marches. Les points suivant y seront abordés:
  • - Actions à faire le 17 septembre à Bruxelles
  • - Actions coordonnées et européennes futures (après 17/9)
  • - Propositions européennes (campement européen? Village d'indigné / Commune libre? Manifestations?)
  • - Méthodes de communication internationale.


En espagne de nombreuses caravanes s'organisent :


 
RUTA MESETA
Recorrido previsto de la Marcha Indignada Popular a Bruselas desde Madrid :
Burgos,Vitoria (9-11 agosto),Bilbao ,...San Sebastián ,Irún (17 agosto),Bayona , ...

 
RUTA MEDITERRÁNEA
Barcelona ,Girona,La Junquera,...Perpiñan,Narbona,Toulouse ...
  
RUTA EBRO
Les Marches de Rioja, Aragón y Navarra se joindront à la Marche de Madrid entre:
Vitoria (9 août)
Irún (17 août)


Programme de demain
Départ de Cahors , place François Mittérand dans la matinée.
Arrivée à Labastide-Murat pour une assemblée populaire place de la mairie à 19h00.

vendredi 29 juillet 2011

De nombreuses personnes sont venues échanger sur la place, du coup le départ a été retardé ; la marche s’est bien déroulée, mais a été éprouvante (terrain vallonné) , l'accueil a été fantastique.



Plus d’une trentaine de personnes ont apporté force victuailles, bio pour la plupart, et sont restées  à l’heure qu’il est pour la discussion générale en AP.


Le lien avec les marcheurs espagnols commence à se créer. 43 marcheurs sont arrivés hier à  Pedrezuela et seront ce soir à La Cabrera . Des infos précises seront mise en ligne. (itinéraire, organisation, coordination...)

Voici quelques photos de l'étape à Pedrezuela hier:



http://madrid.tomalaplaza.net/2011/07/28/recorrido-de-las-marchas-populares-indignadas-a-bruselas/
 http://www.facebook.com/pages/15M-Marcha-Bruselas/115074155256399
https://twitter.com/#!/marchabruselas

¡ vamos despacio porque vamos lejos !

jeudi 28 juillet 2011

jeudi 28 juillet : Lauzerte , place des Cornières
vendredi 29 juillet  : Lascabanes , place centrale
samedi 30 juillet : Cahors , place François Mitterand

mercredi 27 juillet 2011

Les marcheurs s'établissent ce soir à Moissac.
Tout comme hier à Montauban , de nombreuses personnes se sont mobilisées pour leur arrivée, offrant hébergement et repas. Les marcheurs sont ravis de recevoir un acceuil si chaleureux.

Nous avons quelques premiers contacts avec les marcheurs espagnols nous travaillons pour nous coordonner et nous pourrons publier très vite des informations sur leur marche.

Cet été, à la rentrée, entre le 17 Septembre et le 15 Octobre , où que vous soyez , qu'importe votre nombre , organisez vos assemblées reclamez la liberté, l'egalité, la dignité pour tous !
Ceux qui souhaitent participer à ces évènements internationaux, rejoignez les marches !

This summer and this fall, between the 17th of september and the 15th of october, no matter where you are, no matter how much you are, do some people assemblies, claim freedom, equality and dignity for all !
Those who want to participate in international gatherings join marches everywhere...

Este verano, en otoño, entre el 17 de septiembre y el 15 de octubre, no importa donde esteis, no importa cuantos sois, hagan asambleas populares, exigen la libertad, la igualdad y la dignidad para todos.
Los que quieran participar a estos eventos internacionales juntanse a las marchas.



Nous avons trouvé le nom définitif de notre compagnon de fortune : "Indi". Nous avons trouvé une famille d'accueil qui l'attend impatiament à Bruxelles.
Indi veut nous suivre en courant, plus moyen de le garder sur les épaules... ça promet ;)



Programme de l’étape de demain :
Départ : .Moissac, Place Delthil (au pied de l'abbatiale et de la mairie). Rendez- vous entre 09h00 et 09h30.
Arrivée : Lauzerte , place des Cornières
 L’assemblée se tiendra sur la place à 18h30.
Ce soir la  marche a rallié Montauban. Une vingtaine de personne a accueilli les marcheurs.

L’assemblée a permis la rencontre de personnes de tout âge et de tout horizons  et a chacun a pu partager le fondement de sa fibre militante, de son indignation .Le débat portant sur des problématiques globales, les perspectives et structures et initiatives locales ont été mises à l’honneur.
Les montalbanais ont pris l’initiative d’organiser eux même l’hébergement et le repas ce qui nous a permis de passer une soirée très conviviale. Encore merci à eux pour leur accueil !
 
La bonne nouvelle de la journée est la confirmation d’une marche vers Bruxelles au départ de Madrid.
Les marcheurs espagnols sont partis aujourd’hui de la Puerta del Sol.
Le rendez-vous à Bruxelles est maintenu, il coïncidera avec l’arrivée des espagnols à Paris. Nous attendons des infos plus précises de Madrid afin de coordonner les différentes marches.
Un outil a été créé permettant d’éditer affiches et tracts afin de pouvoir informer et diffuser en amont. N’hésitez pas à télécharger le fichier PDF pour préparer l’arrivée de la marche chez vous :
http://www.fichier-pdf.fr/2011/07/26/marche-internationale-brussels-17sept-a5/marche-internationale-brussels-17sept-a5.pdf
Programme de l’étape de demain :
Départ : Montauban, Esplanade des Fontaines. Rendez- vous entre 09h00 et 09h30.
Arrivée : Moissac, Place Delthil (au pied de l'abbatiale et de la mairie).
L’assemblée se tiendra sur la place à 18h30.



Programme pour jeudi : arrivée prévue à Lauzerte , place des Cornières .

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 21:53

Comment s´est crée #acampadasol, texte pour diffusion internationale.

1. NOUS SOMMES LES INDIGNÉS

Le 15 mai 2011, un groupe de citoyens de différentes idéologies, nous avons commencé un mouvement a-partisan connu sous le nom de 15M. Ce jour là, après une manifestation, et d'une manière spontanée, nous avons décidé de camper dans les rues et les places de notre ville, pour montrer notre rejet face à la situation politique et économique dont nous souffrons quotidiennement. C´était pour nous une façon de nous organiser pour chercher entre tous une manière de créer un meilleur monde.

Plus de 50 villes espagnoles se sont rapidement jointes au mouvement en créant des campements dans tout le pays, des groupes d'appui ont également surgi dans beaucoup d'autres pays. Actuellement, dans certaines villes, nous ne campons plus sur les places principales, mais nous organisons des centaines d'assemblées dans les quartiers.

Aucun parti, association ou syndicat ne nous représente. Nous ne le souhaitons pas car nous croyons qu´en tant que personnes, nous devons décider par nous mêmes. Nous voulons réfléchir ensemble à comment créer un monde où les personnes et la nature se placent au devant des intérêts économiques. Nous voulons imaginer et construire le meilleur des mondes possibles. Ensemble nous pouvons et nous le ferons. Sans peur.

http: // www.youtube.com/watch ? V=x2xuSHdjZ00

http: // www.youtube.com/watch ? V=Vr9BTyug4FA

http: // www.youtube.com/watch ? V=bRBbI257cOQ

http: // periodismohumano.com/temas-destacados/los-primeros-40-de-sol.html

http: // english.periodismohumano.com / 2011 / 06 / 06 / the-first-40-at-sol/

 

2. POUR QUOI PRENONS-NOUS LES PLACES ?

Nous prenons les places parce qu'elles ont toujours été les nôtres, mais nous l'avions oublié. Ils nous appellent les indignés, et nous le sommes.

Nous sommes fatigués de nous sentir comme des numéros dans les journaux, des données statistiques, en tant que consommateurs potentiels; fatigués d´être considérés comme de la marchandise aux mains d'hommes politiques et banquiers.

Nous avons un vote, mais nous n'avons pas de voix, nous sommes frustrés du manque de volonté des hommes politiques de développer des mécanismes directs de participation dans la prise de décisions. Des mécanismes qui en finiraient avec la corruption et le manque de transparence dans la politique, les institutions publiques, et qui mettraient le citoyen au-devant des marchés et autres intérêts particuliers.

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons à payer la facture d'une crise dont ceux qui sont responsables continuent à jouir de bénéfices record. Nous sommes fatigués et las des injustices. Nous voulons redonner une dignité à l'humanité.

Le monde actuel n´est pas celui dans lequel nous voulons vivre, et nous sommes ceux qui doivent décider de son devenir. Nous savons que nous pouvons changer le monde, et nous le faisons avec bonne humeur.

Nous prenons les rues et les places pour les mêmes raisons que d´autres mouvements citoyens l´ont fait avant nous, comme en Islande ou dans les pays du Printemps Arabe, et pour les mêmes raisons que d'autres pays le feront après nous.

Nous jouons notre rôle de manière locale, mais nous pensons de manière globale. Les problèmes sont à échelle planétaire et la solution qui existe est globale.

3. QUE FAISONS-NOUS ?

Nous sentons, observons, pensons, écoutons, parlons, proposons, discutons, coopérons, apprenons, créons des réseaux, nous communiquons, nous essayons de nous comprendre, travaillons, construisons …

Nous luttons … pour le changement d'un système injuste, controversons ses lois, ses schémas de participation, ses systèmes économiques et proposons des alternatives concrètes et réalisables afin d'améliorer le monde et la vie de tous ses habitants.

Nous créons … les réseaux humains et digitaux qui donnent naissance à de nouvelles formes de connaissance collective, en alimentant notre capacité d'analyse toujours plus grande et nos mécanismes de prise de décisions conjointes. Nous sommes l'organisation de l'intelligence collective.

Nous développons … de nouvelles méthodes pour nous organiser, nous rattacher et vivre. En face de l'immobilisme soutenu par le système, nous cherchons un état d'évolution et d'améliorations permanentes, d'active participation, de réflexion et d'analyse, de décision et d'action.

4. COMMENT LE FAISONS-NOUS ?

Nous récupérons et utilisons l'espace public : nous prenons les places et les rues de nos villes pour nous réunir et travailler d'une manière conjointe, ouverte et visible. Nous informons et invitons tous les citoyens à nous rejoindre.

Nous débattons sur les problèmes, cherchons des solutions et provoquons des actions et des mobilisations. Nos réseaux et outils télématiques sont ouverts : toute l'information est disponible sur Internet, en plus de l'être sur les rues et sur les places.

Nous nous organisons dans des assemblées, en prenant des décisions de manière ouverte, démocratique et horizontale. Il n´y a pas de leadership ni de hiérarchie.

[Manuel Espagnol] http: // madrid.tomalaplaza.net / 2011 / 05 / 31 / guia-rapida-para-la-dinamizacion-de-asambleas-populares/

[Manuel English] https: // n-1.cc/pg/file/carolinagc/read/344945/quick-guide-to-dynamics-of-peoples-assemblies-13_6_2011

Comme les travaux sont nombreux et très variés, pour nous organiser, nous nous divisons et répartissons les tâches entre trois types de groupes :

1. Des commissions

2. Des groupes de travail

3. Des assemblées générales

Les commissions et les groupes de travail travaillent de manière autonome.

Les Commissions ont un caractère structurel et organisationnel, ce sont les outils du mouvement (Commission légale, Commission de communication, Commission d'informatique, etc..).

Les Groupes de travail pensent, débattent et font des recherches collectives sur des sujets concrets (le Groupe de travail de politique, d'économie, d'environnement, etc..) afin d'analyser les problèmes et chercher des solutions.

Les Commissions et les Groupes de travail sont ouverts à qui veuille y participer. Ces réunions sont réalisées dans des espaces publics, et toutes les décisions sont reprises dans les actes qui se publient sur Internet. Toutes sont organisées en assemblées horizontales, mais le fonctionnement interne de chacune est décidé par le propre groupe et se fait dans une évolution et une optimisation constante du fait de leur caractère ouvert et collectif.

Les décisions importantes des Commissions et le travail des Groupes de travail sont ensuite soumis à l'Assemblée Générale pour qu'entre tous nous les évaluions et les ratifiions. Ainsi nous conjuguons un travail indépendant et efficace avec une coordination d'assemblée et horizontale.

Dans la sphère virtuelle, nous créons des réseaux sociaux et des outils web pour nous rattacher et pour mettre en commun notre travail et nos actions. Nous utilisons le réseau social N-1 et d'autres outils collaboratifs pour nous regrouper; nous avons nos propres pages :

http: // www.takethesquare.net (international)

http: // www.tomalaplaza.net (étatique)

http: // www.tomalosbarrios.net (des quartiers)

Nous utilisons Twitter et Facebook pour donner une visibilité au travail effectué et avoir une forte visibilité sur Internet.

5. ORGANIGRAMME

Voici quelques commissions :

- Communication.

Elle communique à l'extérieur ce qui se passe dans le mouvement. Deux de ses tâches fondamentales sont l'interaction avec les médias et la diffusion d'informations au travers d´internet et des réseaux sociaux. Elle compte sur la présence d´une sous-commission de traduction qui permet une diffusion globale au mouvement.

- Extension.

Elle incite d'autres secteurs, collectifs ou agents sociaux à participer et s'incorporer : des universités, des associations vicinales, des lieux de travail. Elle essaye de coordonner les autres campements et assemblées, en les appuyant et en les promotionnant à échelle locale, nationale et internationale.

- Légal.

Elle donne une couverture légale au mouvement, en expliquant la situation juridique dans laquelle il se trouve, en parlant avec la police et c´est elle qui prévoit les « risques » légaux qui peuvent se poser.

- Dynamisation des assemblées.

Elle se charge de préparer la méthodologie à suivre dans l'assemblée : préparation anticipée d'un ordre du jour, modération, gestion des temps d'intervention et des de tours de parole, etc. Elle élabore aussi l'acte de l'Assemblée Générale.

- Information.

Elle informe dans la rue les citoyens qui s'intéressent au mouvement.

- Action.

Elle organise les activités internes (des conférences, des rencontres, des évènements ludiques, revendicatifs, etc..) et planifie des actions externes de sensibilisation, d'information ou de pression politique.

- Coordination interne.

Elle coordonne le travail des commissions. Elle essaie de collecter les décisions que prennent les différents groupes et les redistribue au poste d'information. Elle coordonne aussi l'information essentielle de toutes les commissions (comme les lieux de réunions, les contacts, etc..).

- Analyse.

Elle vérifie le discours interne, externe, l'organisation et la manière dont s´étend le mouvement. Son travail est de reprendre et de relancer l'information, après l'avoir analysée, changée et systématisée.

Il y a aussi des Commissions dont le travail fondamental est lié à l'existence des campements :

- Infrastructure.

Elle fournit les moyens matériels nécessaires pour les campements ou pour les autres activités: tentes, chapiteaux, postes de travail, distribution de l'espace, points d'information, installation électrique (des générateurs), sanitaires, etc. Une bonne partie du matériel est obtenue par des donations.

- Respect.

Elle veille à l´ambiance pacifique et au respect, elle intervient lors de possibles incidents, en cas de provocations et en prévient les situations de risque. Sa force : uniquement la parole, elle utilise une communication verbale pour expliquer et convaincre de l'importance de l'ambiance de respect.

- Infirmerie.

En cas d'urgence elle se charge des premiers secours, collecte et gère le matériel sanitaire.

- Alimentation.

Elle reprend et traite les dons d'aliments et établit l´ordre des repas.

- Propreté

Elle organise des méthodes pour que les camps soient maintenus propres et salubres. Ce n'est pas un service de nettoyage : nous sommes tous responsables de la saleté que nous générons.

Quelques uns de nos groupes de travail :

Education et une Université.

Culture.

Environnement.

Economie.

Travail Social.

Politique.

Féminisme.

Migration et Mobilité.

Science et Technologie.

Pensée

6. LIENS

International

www.takethesquare.net contact.takethesquare@gmail.com

http: // www.facebook.com/Take.the. Square

Espagne

www.tomalaplaza.net

www.tomalosbarrios.net

[Rréseau social]

www.n-1.cc

Manuel Espagnol

http: // madrid.tomalaplaza.net / 2011 / 05 / 31 / guia-rapida-para-la-dinamizacion-de-asambleas-populares/

Manuel English

https: // n-1.cc/pg/file/carolinagc/read/344945/quick-guide-to-dynamics-of-peoples-assemblies-13_6_2011

Organigramme Espagnol

https: // n-1.cc/pg/file/carolinagc/read/341360/organigrama-grfico-de-acampadasol

Histoire Espagnol

http: // periodismohumano.com/temas-destacados/los-primeros-40-de-sol.html

Histoire English

http: // english.periodismohumano.com / 2011 / 06 / 06 / the-first-40-at-sol/

Des vidéos

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=x2xuSHdjZ00

http://www.youtube.com/watch?v=Vr9BTyug4FA&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=bRBbI257cOQ&feature=player_embedded

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 21:51

A day with the March on Brussels

In Sol on 31 July 2011 at 22:45

Castillejo de Mesleón , July 31

Dear People,

This weekend, together with comrade Daniel from the Extension Commission, we made a surprise visit to the Brussels March. We found them camping in the foothills of the Sierra de Guadarrama at about eighty kilometres North of Madrid, in the gorgeous little town of Buitrago de Lozoya.

They had put up their tents in front of the Picasso Museum. One of our comrades explains what the museum is doing here. This is the collection of Buitrago’s most famous citizen: Picasso’s barber. In the last years of his long and productive life, Picasso confided his innermost turbulences to his barber, and each time his barber cut his hair, the great artist gave him a painting or a sketch. Over the years this ammounted to a significant collection, enough to fill a museum.

I’m happy to meet various people from the Northern Column. And not only. There are people from almost all of the marches here. Barcelona, Galicia, Valencia, Málaga. Some of them have already been walking for over five hundred kilometres in the last few weeks. And they just keep on going.

The ascent, waiting for the group.

In total we’re about fifty persons. It’s an international march, and indeed there are various nationalities present. Germans, French, Americans, a Russian girl, a Cuban comrade, our iconic comrade Sancho from Mexico, and a horse. At the mountain pass we’re joined by a South-African woman, a veteran of the struggle against apartheid.

Comrade Ernesto crossing the Sierra

The road is long today. About 35 kilometres, crossing the mountains. It’s the second time in two weeks that I cross the Sierra de Guadarrama on foot, this time in northern direction through the pass of Somosierra at over 1400 metres. The route is not nearly as interesting as the one we took from Segovia. We’re following the service roads and paths of the A1 Madrid-Burgos. There is hardly any shadow.

Reaching the pass of Somosierra

From day-break onwards, when they come to advise us on the route, we receive an honorary escort from our comrades of the Guardia Civil. They perform the function of trailblazers, they guide the traffic around us when we decide to take to the big roads, they make sure that people who lag behind follow the right route, and for the last few kilometres up to the pass, their commanding officer walks along with us.

The Guardia Civil is on our side. A couple of days ago at a protest at the Moncloa palace, residence of the prime minister, they almost got into conflict with the national police. One of the police officers had torn down a protest sign of one of our comrades. He was severely reprimanded by an officer of the Guardia Civil: “What did you that for? There is nothing wrong with showing a protest sign.”

Spotting the eagle on the top

But also among the national police officers we can count on a lot of sympathy, undoubtedly thanks to the civil and peaceful nature of our protest. This is what one courageous police officer has admitted speaking to the National Assembly in Sol, last week. When the siege on parliament was lifted by force on wednesday morning, the people in charge will have made very sure to put only the officers of undoubted loyalty in the first line.

Descent along the A1

We descend into Castilla y León over the A1 under the burning sun. We get constantly honked. That is the whole idea. We follow the main roads for visibility. It’s another way to spread the word. When we finally finish our descent many people are convinced we’re already there. It’s what they were told when the comrades from logistical support served us lunch at the mountain pass. Now, it turns out we still have to walk another ten kilometres.

The organisation and the coordination of the march is far from perfect. They didn’t even have a route when they started. This can lead to tention, as we have noticed. And this is also the reason why we are here. Daniel has been following all the marches to Madrid, he knows their troubles and the solutions they have adopted. He has come to share his knowledge.

Camping out at Castillejo

After we finally reach Castillejo and put up camp, Daniel and me drive back to Madrid together with our comrade from South-Africa. She’s an intercultural communications expert. When she heard about the march on the BBC she has interrupted her business trip and made a thousand kilometer detour just to walk with us for a day.

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 21:07

12 personnes sont ont rendez-vous.

Pas d'assemblée générale ce soir mais plusieurs rencontres enrichissantes.

1 nouvelle indignée, Valérie, a pris place dans notre groupe. Nous sommes content de voir notre mouvement s'agrandir, surtout pendant l'été...

Au menu, proposition d'un graphisme pour le badge, les avis divergent sur les éléments et les mots que nous souhaitons mettre en valeur, nous attendons d'avoir plusieurs modèles pour arrêter notre choix.

William, toujours occupé sur son projet de vidéo est passé et nous a parlé d'un "echo-hameau" qui prend forme en aveyron et auquel il a participé le temps d'un week-end. Leur organisation a été préparé depuis 3 ans et fonctionne sur le même principe qu'une SCI avec des gens de tous horizons et de professions différentes. Chaque détail a été anticipé et étudié, même si chaque jour peut reserver son lot de surprises. Beaucoup de travail manuel et technique reste à réaliser encore mais l'entente semble être chaleureuse et le climat solidaire... à mon avis, beaucoup de structures de cet acabit prendrons forme à l'avenir... à suivre...

Un couple d'espagnols (avec leur bout de chou) se sont arrêtés et ont pris des photos devant notre banderolle "démocratie réelle maintenant". Faisant partie des indignados, ils ont eu l'air ravis de trouver écho à leur mouvement ici, à Nîmes. Nous les avons convié à nous faire part des dernières nouvelles d'espagne. Des éléctions anticipées vont avoir lieu chez eux d'ici peu. Ils craignent qu'il y ait encore beaucoup de votes par défaut, ou de votes blancs. Si seulement nous arrivions à éviter cela chez nous lors des prochaines elections... Ce n'est pas gagné mais cela fait partie de nos voeux les plus chers et auxquels nous souhaitons donner vie.

Quelques personnes se sont arrêtées pour discuter avec nous. Concernés, nous aurons peut être l'occasion de les voir se joindre à nous. L'un d'entre eux est venu s'installer dans notre cercle en fin de soirée... à suivre...

Comme chaque soir, nous avons terminé sur notre repas.

Repus et souriants, nous ne lâchons rien!

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 13:17

 

Politiques 17/03/2009 à 06h51
Roosevelt n’épargnait pas les riches

Le point de vue de Thomas Piketty, économiste et chroniqueur à «Libé».


THOMAS PIKETTY

La taxation confiscatoire des revenus exorbitants est non seulement possible économiquement, mais souhaitable. En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941, niveau qui s’appliqua jusqu’en 1964, avant d’être réduit à 77 %, puis 70 % en 1970. Pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, jamais le taux supérieur ne descendit au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %.

Rapacité. Cela n’a pas tué le capitalisme et n’a pas empêché l’économie américaine de fonctionner. Pour une raison simple : ces taux ne s’appliquaient qu’à des revenus très, très élevés. En 1941, Roosevelt fixe le seuil du taux de 91 % à 200 000 dollars de l’époque, soit 1 million de dollars d’aujourd’hui (770 000 euros). Or à ces niveaux de revenus, ce ne sont pas les compétences ou le dynamisme que l’on rémunère : ce sont la rapacité, le court-termisme et des prises de risque excessives. Il ne s’agissait donc pas de matraquer n’importe quel cadre supérieur ou entrepreneur sortant du lot, ce qui aurait été dévastateur économiquement. En France, comme dans la plupart des pays développés, le taux supérieur atteint 90 % pendant l’entre-deux-guerres, puis se stabilisa autour de 70 % pendant les Trente Glorieuses - ce qui n’a pas empêché des taux de croissance économique de l’ordre de 4 % à 5 % par an tout au long de cette période.

Puis Reagan et Bush père et fils décidèrent, pour des raisons purement idéologiques, d’abaisser brutalement le taux supérieur à environ 30 %-35 %, soit à peine plus que les niveaux appliqués avant 1932. J’ai acquis la conviction que ce tournant fiscal explique pour une large part l’invraisemblable progression des inégalités observée aux Etats-Unis depuis les années 80, avec pour conséquence un transfert de l’ordre de 15 points de revenu national en direction des 1 % les plus riches et la stagnation du pouvoir d’achat du reste de la population. Les cadres dirigeants des grandes entreprises ont pris le contrôle et se votent à eux-mêmes des revenus exorbitants, sans rapport avec leur productivité. Pour une raison économique simple : pour ces fonctions peu réplicables, les productivités individuelles sont impossibles à mesurer. Dans le secteur financier, ces rémunérations indécentes ont en outre stimulé des comportements insensés en termes de prise de risque et ont clairement contribué à la crise actuelle. Face à une telle dérive, la seule réponse crédible est une taxation accrue des très hauts revenus - solution qui commence à émerger aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et qui finira bien par atteindre la France, si Nicolas Sarkozy parvient à comprendre que le bouclier fiscal est l’erreur de son quinquennat.

Vérité. Le bouclier fiscal peut avoir un sens pour des revenus «normaux», y compris ceux nettement plus élevés que la moyenne (100 000 euros par an, voire d’avantage) - à condition toutefois de pratiquer une vérité fiscale complète, en intégrant la fiscalité indirecte, qui pour les bas revenus représentent plusieurs mois de salaire. Mais appliquer le bouclier fiscal sans aucun plafond n’a aucun sens. Antoine Zacharias, patron de Vinci, a ponctionné 120 millions d’euros de rémunérations à son entreprise. Au nom de quelle folie idéologique devrait-on lui garantir qu’il conservera quoi qu’il arrive 50 % de cette somme ? Même avec un taux d’imposition de 90 %, cela lui laisserait tout de même 10 millions d’euros d’argent de poche…

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 13:15

26 juillet. A TEL AVIV Le mouvement de masse continue depuis 5 jours, sans relais médiatiques. Version Franco-Anglaise.

 

Sur la pancarte : "Mubarak. Asad. Netanyahu."

 

Approximately 30,000 protesters marched in Tel Aviv last night, with social justice activists blocking central streets and chants of « Mubarak. Assad. Netanyahu » filling the air.
Tel Aviv police arrested 42 activists, which is an extremely rare number, « if not unprecedented, » according to +972 Magazine, which has been closely following the circumstances surrounding the sudden rise of Israel’s progressive left.

Environ 30 000 personnes ont protesté hier lors d’une marche a Tel-Aviv, des activistes pour une justice sociale ont bloqué les rues centrales et ont antonné des chants «Moubarak assad Netanyahu».

La police municipal rapporte l’arrestation de 42 activistes, se qui es rare sinon une première, selon le magazine +972, qui a suivi, avec grand intérêt le soulèvement soudain d’une gauche progressive en Israel.

The protests are part of a larger movement that began as opposition to rising housing prices, and indeed is still centered around that issue, but has spread to other social justice and progressive causes.

These protests are being described as « the greatest challenge PM Netanyahu faces on the home front, » and show that the progressive left in Israel has awoken.
Change in Israel may be coming.

La protestation a débutée sur l’augmentation des prix des appartements, et y est encore centrée, mais commence à se répandre sur les divers plans et causes sociales.

Le tout est décrit comme le plus grand défi a relever pour le premier ministre Netanyahu et démontre l’éveil de la gauche progressive en Israel. Des changements pourraient être a prévoir prochainement.

Noam Sheizaf offers a good visual description of how, last week, these protests began to foment:
It happened almost overnight: Friday morning a week ago, walking near Habimah Square in central Tel Aviv, I saw only a handful of tents, with no more than a few dozen Israelis who answered an internet call for an ongoing protest against rising rent costs. On Saturday evening the tents covered an entire block on Rothschild Boulevard, and protesters threw cottage cheese containers on the Likud HQ on nearby King George Street. A couple of days later, the tent protests came to dominate the news cycle.

Noam Sheizaf décrit le tout avec une bonne vue d’ensemble de la situation lors de son début la semaine dernière : cela c’est pratiquement déroulé pendant la nuit : Vendredi matin, il y a une semaine, je marchais près du square Habimah dans le centre de Tel-aviv, quand j’ai vue une poignée de tentes, avec un peu moins d’une douzaine d’israéliens ayant répondu à un appel internet pour protester contre la hausse des prix de location. Samedi soir les tentes avaient couvert le bloc du Boulevard Rothschild en entier, les protestataires on même lancé des boites de fromage cottage sur le quartier général de Likud près de la rue King George. Quelques jours plus tard les tentes prenaient l’attention des nouvelles.

Housing minister Ariel Attias (Shas) argued that the protesters were spoiled kids that refuse to leave the fashionable center of the country, but by Tuesday there were tents in Jerusalem, the southern city of Beer Sheva and as far north as Kiryat Shmona, near the Lebanon border (see a map of all the protests here)

Le ministre des Logements Ariel Attias argumentait que la vague de protestation venait de la part de jeunes israelites mécontents et ne voulant pas quitter le quartier de la mode du centre du pays, mais mardi les tentes ont poussé à Jérusalem, la ville du sud de Beer Sheva et au nord dans la ville de Kyriat Shmona, près de la frontière du Liban.

By Wednesday protesters tried to break into empty apartments in Tel Aviv and Jerusalem; the tents on Rothschild Boulevard stretched several blocks, all the way from Habimah Square to Shenkin Street, and marches and rallies were scheduled for the weekend. The Friday papers declared that Binyamin Netanyahu sees the tent protest as the greatest potential political threat to his governing coalition.

Mercredi les protestataires ont essayé de s’introduire à l’intérieur d’appartements vides dans Tel-Aviv et Jérusalem ; les tentes sur le boulevard Rothschild se sont étendues sur plusieurs patés de maison du square Habimah à la rue Shenkin. Des marches et des ralliements étant prévues pour la fin de semaine. Dans les nouvelles du vendredi Binyamin Netanyahu percevait les tentes comme la plus grande crise vécu par sa coalition politique.

"Nous voulons la justice sociale !" - 972 Magazine.

These protests, which began as explicit anger at the rising rental prices in cities across the country, have been fueled by the response of Netanyahu’s government, which initially, with hostile rhetoric, dismissed them as being part of a large, leftwing movement being funded by outfits such as the New Israel Fund. The initial rhetoric, which claimed that the protests were not about anything other than the « Zionist Left’s » political agenda, only served to increase protesters’ anger and resolve.

Les manifestations auraient débuté par une colère explicite lié à la hause des prix au niveau des locations des habitations à la grandeur du pays et aurait été envenimé par les propos hostiles du gouvernement de Netanyahu qui se dégageait de toute faute pointant du doigt le New Isreal Fund. Le tout ferait partie de l’agenda des sionistes de gauche qui ne cherchent qu’a augmenter la protestation.

These reactions from Netanyahu and other government officials have served to broaden the protests, which have now moved from rent prices to a host of social justice issues: women’s rights, union rights and education reform, among other things, with general chants of « revolution » heard on the streets last night.

Les réactions du ministère et des acolytes de Netanyahu ont servi aux  manifestants et portent sur un large éventail de sujets tel que : les prix de location, les droits des femmes, les syndicats et leurs droits, réforme de l’éducation le tout accompagné de chants pour une Révolution entendues  dans les rues la nuit dernière.

What has yet to be heard, in the protests, are calls for more democracy in the wake of the anti-democratic laws that have recently been passed. Also absent has been the Israeli-Palestinian conflict.

However, as these protest spread, and all indications are that they are going to continue – as Israel’s progressive left awakens – I suspect that all of the above issues will become represented by the protests, which are taking on a large, general « anti-Netanyahu » bent.

Deux absences à remarquer dans ces manifestations; ce sont les appels à plus de démocratie vis a vis des lois anti-démocratiques récemment passées par les élus et bien sur le conflit israëlo-palestinien.

Les manifestations sont certes un mouvement anti-Netanyahu, mais il faut admette que plus le mouvement de la gauche progressiste sera fera fort et étendu, plus il faudra compter sur l’ajout de ces sujets pour le moment absents.

 

Ces réactions de Netanyahu et d’autres responsables gouvernementaux ont servi à élargir les protestations, qui ont maintenant dépassé la question des prix des loyers pour des questions de justice sociale : droits des femmes, droits syndicaux et la réforme de l’éducation, entre autres choses…

http://www.alternet.org/newsandviews/article/639318/israel_erupts_in_protest

 

 

Des villes de tentes commencent à s’élever  à travers tout le pays et des milliers de personnes protestent désormais dans les rues contre la hausse des prix du logement et la passivité du gouvernement.

 

La centrale syndicale nationale, la Histadrout, s’est jointe aux protestataires le 27 juillet et somme le gouvernement de mettre en place, des négociations, et de fournir de véritables solutions, à la crise du logement, faute de quoi, de nouvelle protestations, sont à attendre.
Ce qui a d’abord commencé comme une petite protestation d’étudiants à Tel Aviv a rapidement pris de l’ampleur et s’est métamorphosée en un mouvement national avec des gens de tout âge et de tout niveau social.
On répertorie à présent des sites de tentes dans plus de 20 villes israéliennes, la dernière étant Netanya.
Dans cette ville, 22 tentes ont été montées. Contacté par Guysen International News, l’organisateur de ce rassemblement Shlomo Sarfati, explique qu’il souhaite agrandir ce campement et toucher la communauté francophone très présente et influente dans cette ville.
Le campement compte aujourd’hui 15 personne mais 120 autres y sont attendues.
« On espère que la communauté francophone va se joindre à notre cause car cela les concerne», explique-t-il.
Sur le plan régional, une pression constante est faite sur la mairie de Netanya, afin qu’elle arrête  d’entreprendre des projets d’appartements de 4 ou 5 pièces et qu’elle s’occuppe des étudiants et jeunes couples.
Autre symbole fort, les jardinières d’enfants et jeunes parents se sont joints  au mouvement général de protestation. Ils ont notamment prévu d’organiser une « marche des poussettes » dans plusieurs grandes villes d’Israël pour dénoncer le coût élevé des frais d’éducation.
Une autre manifestation est prévue samedi à Tel Aviv. Ce soulèvement national est en grande voix de faire tomber le gouvernement.
La grogne sociale est donc de mise en Israël. D’autant que le mouvement de grève des médecins se poursuit et que la controverse autour du prix des produits alimentaires, n’est pas éteinte.
Un durcissement du mécontentement qui tombe au plus mal pour un Benyamin Netanyahou déjà très occupé par les grands dossiers internationaux.
Signe de l’importance de cette crise, le Premier Ministre a annoncé le report de toute prise de décision définitive concernant l’attitude à adopter vis-à-vis de la Turquie quant à d’éventuelles excuses pour le raid mené l’an passé contre le Mavi Marmara. Raison officielle invoquée pour expliquer ce report : la contestation sociale.
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 13:13

Voir interview compléte sur liberation

« Il y a un conflit d’intérêt majeur au sein des banques. On a vu par exemple Natixis acheter récemment de la dette grecque sur le marché secondaire (elle ne vaut pas grand chose mais rapporte beaucoup d’argent puisque les taux d’intérêt sont élevés). Natixis prend le risque que la Grèce ne rembourse pas.

Le problème c’est quand on voit dans le même temps, François Pérol, patron de Natixis et de la fédération bancaire française, faire du lobbying contre le défaut de paiement! Il joue totalement en fonction de son intérêt. Il est totalement dans la défense des positions prises par Natixis. Ce genre de chose n’a pas été assez relevé dans le débat, je trouveVoir interview sur Liberation

Les banques françaises ne veulent pas d’une taxe « dette grecque »

François Pérol estime que les banques ont « fait le job » et que les autorités européennes peuvent désormais prendre une décision en tout état de cause.

Une plainte pour «prise illégale d’intérêt» a été déposée à Paris en 2009 par une association anti-corruption contre l’ex-conseiller de l’Elysée François Pérol sur les conditions de sa nomination à la tête du groupe Caisse d’Epargne-Banque populaire.

Cela se précise pour jeudi. Les chefs d’État européens qui se réuniront à Bruxelles pour décider des modalités du deuxième plan d’aide à la Grèce, auront sur la table des propositions concrètes des banques européennes. En effet, le président de la Fédération bancaire française (FBF), François Pérol, a indiqué ce mardi que l’Institut de la finance internationale (IFI) avait proposé aux dirigeants européens un « menu d’options » pour résoudre la crise du moment, à condition que le Fonds monétaire international et le conseil européen continuent de soutenir la Grèce. « Les autorités européennes ont maintenant sur la table tous les outils pour leur permettre de répondre aux questions posées », a indiqué l’intéressé, qui cédera la présidence de la FBF à Frédéric Oudéa (Société générale) le 1er septembre prochain.

François Pérol n’a pas voulu détailler les propositions mises en avant par l’IFI malgré les questions incessantes des journalistes présents à la FBF durant le point presse. Il s’est contenté d’indiquer que les propositions des banques françaises avaient pour but de permettre à la Grèce de « bénéficier d’un financement aussi long que possible de façon à étaler la charge de la dette ». Pour lui, le problème aujourd’hui n’émane pas des banques mais bien de l’attentisme des autorités européennes, qui tardent à prendre une décision. « Le sujet est de savoir si les Européens peuvent s’entendre sur le plan de sauvetage de la Grèce. Le sujet est politique, pas technique ».

Absence de réponse claire

François Pérol apprécie très moyennement l’idée qui émerge au sein des autorités européennes d’instaurer une taxe aux banques. Celle-ci répond pour lui à une « logique étrange ». « On est en Europe, donc il est très probable que la solution au problème soit un impôt », poursuit-il en ironisant. Il ne voit pas pourquoi le secteur serait obligé de mettre au pot directement, « les banques ont eu une attitude parfaitement responsable depuis le début. Dès qu’il a été question de participation du secteur privé dans le deuxième programme d’aide à la Grèce, des propositions ont été faites par les banques. Ce qui crée de l’instabilité, c’est l’absence de réponse unique claire » des autorités européennes. Les banques l’ont d’ailleurs payé en Bourse, les françaises en tête : Société Générale Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas ont chacune perdu entre 15% et 18% depuis le début du mois de juillet.

François Pérol s’estime malgré tout confiant sur la capacité de la zone euro à trouver une solution au problème grec « comme elle l’a déjà fait à chaque fois qu’elle s’est retrouvée face à des enjeux fondamentaux ». De plus, « la Grèce ne représente que 2,5% su PIB de l’Europe et 4% de sa dette. Le problème a donc la taille d’un problème soluble ».

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 14:52

http://mobile.agoravox.fr/actualites/economie/article/une-crise-financiere-98252

vendredi 29 juillet - par Morad EL HATTAB
Une crise financière internationale… l’orage approche

Les grandes crises financières sont précédées par des signes avant coureurs. Séparément, leur importance n’est pas déterminante, ensemble ils peuvent annoncer l’orage. 

Les crises financières sont d’abord des crises de liquidités, plus exactement de disparition des liquidités, il n’y a donc plus d’argent pour investir et les différents marchés s’assèchent, au début, cela se traduit par la hausse des taux des marchés les plus sensibles.

Or, un grand titre du Financial Times du 19 juillet 2011 annonce qu’en Europe, les émissions d’actions s’arrêtent et que les projets sont retirés. Alors, s’il n’y a plus d’émission d’actions, comment les banques européennes vont-elles pouvoir trouver des capitaux propres ?

Le fait est qu’à partir de juillet 2008, les Hedge funds (fonds de placement, souvent spéculatifs) avaient vendu à terme les actions de deux grandes banques britanniques pour les empêcher d’émettre des actions nouvelles.

Tout ceci semble sinon le sapin du moins les canots de sauvetage des Etats.

Le 20 juillet 2011, un autre article du Financial Times annonce que les émissions des obligations des sociétés européennes privées sont tombées de 40 Milliards € en mai 2011 à 18,5 Milliards € en juin et semble-t-il vers 12,3 Milliards € en juillet.

Mais l’impossibilité d’émettre des obligations s’applique aussi aux banques…

Effectivement, les marchés interbancaires connaissent un début de fièvre, l’Eurolibor à 24 heures est passé le 20 juillet 2011 à 1,1% (0,25% pour l’US Libor), cela signifie que sur les marchés européens les banques ont de moins en moins confiance entre elles, or qui mieux qu’un banquier connaît les banques ? D’ores et déjà, les banques espagnoles et italiennes ne trouvent plus de financement sur les marchés interbancaires.

Enfin, aussi bien les entreprises que les banques stockent les liquidités. En temps normal, la Banque Centrale Européenne (BCE) prête toutes les semaines 95 Milliards €, le 13 juillet 2011, ce montant est passé à 153,6 Milliards € et le 20 juillet 2011, il atteint 197,7 Milliards €…les ânes ont soif !

En apparence, tous ces événements sont assez discrets pour être peu visibles, ensemble ils annoncent l’orage aussi sûrement que lorsque les hirondelles volent en rase-motte pour attraper les moucherons qui se rapprochent du sol…la crise bancaire internationale approche !

 

Autre point d’actualité : Les Etats européens surendettés se surendettent encore plus pour aider des Etats en faillite, qui ne les rembourseront jamais…mais d’après Le Parisien du 23 juillet 2011 : « Le Plan de sauvetage de la Grèce semble – pour le moment – rassurer les marchés. Un succès dont Nicolas Sarkozy, très actif ces derniers jours, espère bien tirer profit. »…mieux : « "Beaucoup de choses ont changé hier", a dit François Baroin, Ministre français de l’Economie. "C'était un vrai rendez-vous d'histoire. Vous me permettrez de saluer la dimension, l'énergie, l'impulsion et le sens du mouvement que le président de la République a eu depuis mercredi dans ses discussions avec la chancelière (Angela Merkel) et hier avec l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement." » (Reuters, 22 juillet 2011)

Point nécessaire d’ajouter la conséquence indirecte de ce plan de sauvetage pour la Grèce, soit que « l’endettement de la France augmentera de 15 milliards d’ici 2014 », a déclaré M. Fillon, le premier ministre français…effectivement, un très beau succès !

 

Après l’enthousiasme béat, un simple rappel des faits : Ce qui s’est passé depuis jeudi est très clair : les investisseurs internationaux n’ont pas du tout été rassurés par le sommet européen.

En zone euro, les dominos vont continuer à tomber : l’Italie et l’Espagne sont les prochains dominos.

Jeudi 21 juillet 2011 : réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens.

Vendredi 22 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne repartent à la hausse.

Lundi 25 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.

Mardi 26 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.

Mercredi 27 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.

Italie : les taux obligataires s’envolent.

« Les taux obligataires italiens se sont de nouveau envolés mercredi 27 juillet lors de l’émission par le Trésor de 942 millions d’euros de titres à échéance dix ans, signe des inquiétudes persistantes des investisseurs, a annoncé la Banque d’Italie.

Le Trésor italien, qui a presque atteint le maximum prévu fixé à 1 milliard d’euros, a placé ces obligations à dix ans indexées sur l’inflation en zone euro à un taux de 4,07 %, contre 2,51 % lors de la dernière opération similaire le 27 mai 2011. »

(Dépêche AFP)

Et pour le journaliste économique Stefano Lepri : « La crainte d'une contagion de la crise liée à la dette italienne inquiète les responsables européens. L'avenir de l'Europe est en jeu. La crise de l'euro s'accentue. Alors que l'UE devait impérativement boucler un nouveau plan de sauvetage le 21 juillet, l'Italie, troisième économie de la zone euro, est la cible des marchés financiers. Malgré un PIB qui progresse, la croissance italienne demeure anémique et la dette atteint des records (1 900 milliards d'euros, soit 120% de son PIB). (...) Ce chaos a été déclenché par l'impression que le gouvernement italien n'était pas en mesure de réagir efficacement aux événements et que l'instabilité politique pouvait durer même après son éventuelle chute. » (La Stampa, 21 juillet 2011)

Nous voilà rassurés !

 

Morad EL HATTAB & Irving SILVERSCHMIDT

Auteurs de La Vérité sur la crise (Ed. Léo Scheer)

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 11:22

Fin du voyage : le 8 octobre à Bruxelles. D'ici là ces jeunes Espagnols partis de Madrid le 26 juillet rencontreront sur les routes de France toute l'Europe indignée.

29.07.2011 | Elena Herrera 

France
Courrier international
 

"On meurt d'envie d'arriver, et on n'est même pas encore partis." Piotr Lewandowski, un Polonais de 22 ans, a perdu en janvier son emploi dans une cartonnerie espagnole. En juin, il est parti de Santander, dans le nord-ouest du pays, et a marché pendant vingt-trois jours aux côtés des "indignés" pour rejoindre Madrid. Le 26 juillet dernier, il a une nouvelle fois décidé, avec une trentaine de membres du "mouvement du 15 mai", de prendre la route jusqu'à Bruxelles. A pied. Son objectif ? Une "révolution mondiale".

"La décadence sociopolitique, économique et environnementale qui règne dans nos systèmes est un ennemi international complexe et intangible contre lequel nous devons lutter en se mobilisant en bloc." Derrière ce mot d'ordre, un groupe d'indignés a décidé d'avancer le départ de la marche vers la capitale administrative de l'Union européenne au cours d'une assemblée qui s'est tenue le 25 juillet dans le parc madrilène du Retiro. "Le 'mouvement du 15 mai' continue, nous n'avons rien à perdre", expliquaient certains d'entre eux, rassemblés par petits groupes sur la place de la Puerta del Sol avant le grand départ.

Les marcheurs ont prévu d'arriver à Bruxelles le 8 octobre pour présenter au Parlement européen leurs revendications. Ils profiteront du chemin pour "dialoguer". Ce parcours sera ainsi l’occasion d’améliorer la coordination du mouvement au niveau international et de parvenir à un cadre d'action commun.

Comme l'explique l’un des porte-parole, il s’agit de "diviser la France en terrains d'action". A chaque étape, des indignés venus de différents pays rejoindront la marche. Le 17 septembre, ils seront tous rassemblés à Paris. Les organisateurs attendent encore des confirmations d'autres indignés venus d'Italie, de Grèce, d'Allemagne, de Suisse et du Royaume-Uni. A priori, ils sont tous prêts à entreprendre ce chemin pour "porter le message du mouvement partout en Europe" et arriver simultanément à Bruxelles. Par ailleurs, un autre groupe devrait quitter Barcelone dans les jours à venir. Les deux convois se rejoindraient alors à Tours et termineraient la route ensemble.

Le jour du départ, le "mouvement du 15 mai' a largement incité ses sympathisants par l'intermédiaire des réseaux sociaux à se rendre à la Puerta del Sol pour dire au revoir aux pèlerins. Ils étaient une centaine à avoir fait le déplacement, pour les soutenir et les accompagner sur la première étape. Parmi eux, Beatriz, une jeune fille de Bilbao, assure qu'elle les rejoindra quand ils passeront par le Pays basque : "A Bruxelles, nous allons prouver que, si les gouvernements ne sont pas capables de s'unir, les peuples le peuvent."

Juste avant le départ régnait la même ambiance festive et revendicatrice qui caractérise le mouvement depuis le début. Le cri de guerre des manifestations indignées : "Du nord au sud, d'est en ouest, la lutte continue coûte que coûte !" a été repris en chœur par les participants. On a pu entendre d'autres slogans traditionnels du 'mouvement du 15 mai' du genre : "Non, non, non, ils ne nous représentent pas !" ou "Le peuple uni jamais ne sera vaincu !".

Guillermo, arrivé à Madrid à pied depuis Alcázar de San Juan (dans la province castillane de Ciudad Real [à environ 140 km de la capitale]), a rejoint lui aussi la grande marche. "Nous voulons faire passer à la société et au monde politique un message de changement et, par ce modeste symbole, montrer que rien n'est impossible."

A Bruxelles, les marcheurs indignés sont attendus par Carmen Gil, une Sévillane installée dans la capitale belge depuis deux ans. Avec d'autres membres du mouvement, elle se chargera de coordonner l'accueil des voyageurs: "Il y a beaucoup de gens, des Espagnols et des Belges, qui les attendent déjà."

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• Les “Indignés” marquent des points - El País
• Nouvelle mobilisation massive des "indignés" - El Periódico de Catalunya
• Les Indignés préparent d'autres manifestations - Público
• Les "indignés" dénoncent les politiques corrompus - Público
• Deux semaines d'indignation - Courrier international
• Un printemps espagnol - Courrier international
• Un signal pour toute l’Europe démocratique - Die Zeit
• Sans dirigeant, point de salut ? - La Stampa
• Ces pamphlets qui ouvrent la voie à la révolte - El País
• S’indigner pour que rien ne change - El País
• Même pas vrai !
• Populistes, indignés, même combat ? - Courrier international
• Le mouvement des "indignés" s'invite dans la campagne électorale - Público
• La “jeunesse sans avenir” dans la rue - El País
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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 00:30

 

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