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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 10:55

Facebook & Sites Officiel (23 pays/45 Villes)

Publié par Poetes Indignes le 10/06/2011

Liens Facebook indignés dans le monde

Allemagne-Germany

Australie-Austria

Belgique-Belgium

Bulgarie

Chypre-Cyprus

Danemark-Denmark

Espagne-Spain

Finlande-Finland

France

Site officiel des indignés France

Grèce-Greece

Irlande-Ireland

Islande-Iceland

Italie-Italy

Lituanie-Lithuania

Luxembourg

Pays-Bas

Pologne-Poland

République Tchèque-Czech republic

Roumanie-Romania

Royaume-uni-United Kingdom

Slovaquie-Slovakia

Slovénie-Slovenia

Suède-Sweden

Suisse-Switzerland

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 10:46

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Cyber action N° 424 : Mr Fillon: retrait immédiat de tous les permis d'extraction des hydrocarbures de roche mère !

Cyber action mise en ligne le 20/07/2011 , proposée par : STOPAUGAZDESCHISTE69
Elle sera envoyée à : Mr François Fillon Premier Ministre et à votre député

Elle prendra fin le : 14/09/2011



Cette cyber action vise à exprimer l'opposition des signataires au forage sur leurs territoires en demandant le retrait des permis délivrés de 2003 à 2011 et ce quelle que soit la méthode employée, conventionnelle ou non, dont le but est d' extraire les hydrocarbures de roche, de schiste, d' argile ou autre.
L'ensemble des collectifs contre les gaz de schiste et la coordination nationale des collectifs s'associent pour soutenir la Lettre argumentée, envoyée par Maitre Muriel Bodin au Premier Ministre François FILLON pour un retrait de tous les permis d'exploration et d'exploitation de tous les hydrocarbures de roche mère sur tous les territoires de France et ce, quelle qu'en soit la méthode !

[ 451 participations ]

explicatif

Des opposants à l’exploration et l'exploitation du gaz de schiste en France lancent une campagne de signatures musclée, sous la forme d'une lettre d’avocats argumentée juridiquement et techniquement, envoyée au Premier Ministre français, Monsieur François FILLON, demandant le retrait immédiat de tous les permis d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures de roche sur tout le territoire français et ce, quelle que soit la méthode utilisée.
L'utilisation de produits de forage dangereux et dont certains composant sont interdits en Europe n’est pas contrôlée ni contrôlable tant par les industriels que par les pouvoirs publics. 

La lettre se base sur des directives, les règlements européens et des articles du Code minier, du Code de l’environnement et du Code pénal, pour pointer l’utilisation non contrôlée de produits toxiques (biocides) reconnus et interdits d’utilisation dans toute l’Union Européenne ou sur la base de dérogations sollicitées auprès de l’administration, posant alors des conditions d'utilisation rigoureuses.

Cette lettre répertorie les produits visés et leur dangerosité et rappelle que l’administration a l’obligation de faire jouer soit le principe de précaution, soit le principe de prévention face aux risques de cette activité pétrolière. Les sociétés détentrices de permis d’exploration ou d’exploitation, très discrètes sur l’emploi de ces biocides, pourraient se voir accusées de tromperie, voire de fraude pour obtenir ces permis, ce qui déchargerait alors l’État d'une quelconque indemnité !

Comme dans l’affaire du sang contaminé, le fait de ne pas avoir interdit leur utilisation alors que les risques pour l’homme et l’environnement sont connus, permettrait en cas de pollution des nappes phréatiques ou d’empoisonnement des personnes ou de l’environnement, de poursuivre en justice toutes les personnes qui ont mis en œuvre ou permis l’exploration ou l’exploitation des gaz de schiste et donc l’emploi de ces produits, y compris ceux qui ont autorisé ou délivré ces permis. Les infractions pour lesquelles les poursuites pourraient être envisagées sont notamment la non assistance à personne en danger, la complicité de tromperie, la complicité de tentative d’empoisonnement et la mise en danger de la vie d’autrui par tromperie ou négligence.

Pour les élus, il y aussi le rappel d’un certain nombre de prérogatives pour permettre d’éviter des pollutions de l’eau ou des sols. Il est donc demandé à ce que ces élus locaux, mais aussi les agriculteurs, les organismes de gestion de l'eau s’associent à cette cyberaction citoyenne afin de lui faire prendre la dimension qu'elle mérite eût égard aux conséquences désastreuses d'une telle exploitation sur une ressource de plus en plus fragilisée et de sa nécessaire préservation comme ressource vitale !

Signer, c’est dire NON au Gaz de Schiste mais surtout au saccage de nos territoires et à sa pollution durable…

Ni ici, ni ailleurs, ni maintenant, ni demain…PDF à télécharger

Participation cyber action
[?]

Vous pouvez signer en quelques clics seulement en étant inscrit.
Cela vous permet également de visualiser les cyber actions ou pétitions auxquelles vous avez participé et de modifier votre profil.

L'inscription est libre et gratuite, et ne vous engage à rien : elle n'inclut pas de recevoir de messages de notre part. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.

Vous pouvez également signer sans vous inscrire, toutefois, il vous faudra valider votre signature : vous recevrez un courriel de confirmation dont il faudra suivre les indications.




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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 10:44
Twitter et Facebook dans le viseur du Pentagone

 

Michael Baird/ Flickr C.C.

Le ministère américain de la Défense est prêt à dépenser 42 millions de dollars pour surveiller les réseaux sociaux.

Désinformation, contre-information, agit-prop. Le rôle des réseaux sociaux, notamment dans les révolutions arabes -qui ont fait basculer des régimes alliés des Etats-Unis- inquiète les officiers du Pentagone. La guerre de l'information va donc commencer sur Twitter et Facebook.  

"De plus en plus d'événements d'importance aussi bien stratégiques que tactiques pour nos forces armées se déroulent dans la sphère des médias sociaux", constate le Darpa, l'agence de recherche technologique du Pentagone, dans un communiqué du 14 juillet. La Défense américaine "doit en conséquence être au courant de ces événements au moment où ils ont lieu et être en position de se défendre au sein de cette sphère". 

Le ministère américain de la Défense a lancé un appel à candidatures auprès des scientifiques pour étudier les moyens de détecter, contrer et contrôler la propagande susceptible d'apparaître sur les sites communautaires. Il prévoit de doter ce programme de 42 millions de dollars et d'expérimenter un "réseau social fermé". Twitter, Facebook, YouTube, Pentagone is watching you! 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 10:41

Written by Raphaël Rezvanpour. Posted in Europe, Idées, Monde, Social

 

Le mouvement des indignés débuté en mai dernier continu à faire parler de lui. Depuis quelques semaines, une nouvelle action internationale a été lancée par les espagnols, rapidement suivis par des francophones. L’action a le mérite d’être originale et accessible à tous. Il s’agit d’inscrire son indignation sur des billets de banque puis de les mettre en circulation afin que le message soit diffusé. L’idée à fait son chemin et a été diffusée sur les réseaux sociaux. On compte ainsi sur facebook deux principaux évènements, l’un en espagnol, l’autre en français [lien de l'évènement].

Au total, près de 30 000 personnes ont annoncé qu’elles participaient peut être. Ci dessus on peut voir que 7000 personnes ont indiqué qu’elles participaient et 2000 qu’elles participeraient peut être. Sur les billets, les messages sont variés mais toujours contestataires. On peut ainsi lire « Indigné et simplement citoyen », « Non au nucléaire », « Pour la révolution de la dignité », « Argent du peuple ! », « Réelle démocratie maintenant ! ».

Tour d’horizon en photo :

Une telle forme d’action avait déjà été utilisée par les manifestants Iraniens lors de la révolte qui a suivie la rééléction de Ahmadinejad. Des milliers et des milliers de billets Iraniens portant des slogans d’indignation ou des photos de la répression avaient été diffusés. Le pouvoir, impuissant face à une telle action n’avait pu qu’interdire aux commerçants d’accepter les billets annotés.

En Europe, que dit la législation ? Peut-on légalement diffuser des billets annotés ? On peut lire, « Lorsque des billets sont faiblement endommagés ou mutilés, par exemple lorsqu’ils comportent des annotations ou des chiffres, ils ne sont pas considérés comme des billets endommagés ou mutilés intentionnellement. » Un billet garde donc sa valeur du moment que les annotations ne deviennent pas trop visibles. Les témoignages d’indignés indiquent en outre que la quasi totalité des billets annotés sont acceptés par les commerçants. A vous de jouer ?!

Raphaël Rezvanpour

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 15:14

Soirée repas "champêtre" comme tous les samedis, une quinzaine de personnes présentes.

Jour de relâche, à peine arrivés, nous sommes accueillis par 2 poulets grillés aux petits légumes tout juste sortis du four et (cuisinés par Jonathann et surveillés par Rémi)...

La fatigue accumulée fait place à la décontraction et au rire, nous nous lâchons gentiment...mais ne lâchons rien!

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 21:48

Sol

In Sol on 23 July 2011 at 23:54

Sol, July 23.

Dear people,

This morning for the first time we didn’t get up before dawn. We spent the entire day in the Northern Park, resting and preparing signs and banners for the final leg. Eight kilometres through the city down to Puerta del Sol.

Once again at lunch we are treated by the local people to a wide variety of delicious Spanish food. Our march has been an inspiration to all. Our patience, conviction and endurance have proven the strength of this movement. This is what people are grateful for. We have taken away the cynicism of many. We have given them reason to believe that a more human world is really possible.

A couple of municipal police officers look on from a distance. They too have born us respect, and maybe even admiration, both here and on the march. Still, from the southern columns we have heard stories of police officers being ordered to molest the marchers and to deny them entrance to various villages. But just like all the previous police aggression against the movement it has proven to be counterproductive. Violence is a weakness. Peaceful resistance is a sign of strength.

At six we walk, people from the march and from the neighbourhood. More people join us as we take to the six lanes of the Passeo de la Castellana. A tent is being brought along. With people being at risk of eviction this is the ‘house of the future’. Lots and lots of signs are carried, as always, some of them pretty funny, some of them ready to be carved into marble. The flags that are waved are from the regions whence people have marched. Apart from that there are banners of the Spanish Republic.

People take the Paseo de la Castellana

The republic (1931-1939) represented the modern, autonomous and progressive spirit of Spain against the medieval spirit of the church and the army. And though hardly anyone lives to tell about those days, the republic is still very much alive in many people’s hearts and minds. Sooner or later it will be restored.

Spain has never digested forty years of dictatorship. After the civil war ended with the victory of the fascists, tens of thousands of republicans have been executed. Many more have been made to work as prisoners of war on the faraonic Valley of the Fallen, just North of Madrid, where the fascist ‘heroes’ and Franco himself have found their final resting place. Just like in ancient Egypt, and many times after that, thousands of people died through forced labour.

There has never been instituted a truth commission. Silence was part of the deal during the so-called transition. Franco’s heritage has been picked up by the present day Popular Party, and they have ‘coopted’ the socialists, saying: “Listen. We can share power, so we can enter in Europe. But not a word about the dictatorship. And don’t touch the civil apparatus that was installed by Franco.” The socialists accepted, of course. And that is the reason why the people on the streets are singing ‘They call it a democracy / Even though it’s not.’

The revolution will have to address the recent history of Spain. The truth will have to come out. Crimes committed under the regime will have to be ascertained. People will have to be exposed for what they did and have to be held accountable. Only if Spain can recover its historic memory and clear its conscience can we avoid that the revolution leads to further conflict in the future.

After many kilometres of singing and shouting and waving flags over the Passeo de la Castellana we enter the heart of town, through shopping streets where people are sitting unsuspectingly on terraces sipping their cocktails. ‘If you don’t move now / Then don’t complain tomorrow!’ we sing. Few of the people on the terraces are moving. Some of them are applauding. Most of them are shooting videos.

'My arms are tired'

We’re banging rhythmically on pans and empty boxes and bottles. On the Gran Vía we are sitting down. The excitement rises. Just down the street there’s Puerta del Sol. We’re waiting for the Southern Columns, so that we can all arrive simultaneously. Then off we go, the people from the march ahead of the rest, with flags. The last hundred meters we go running, into the square, where we receive the embrace of Madrid and all the other cities of Spain.

Arrival in Sol

Assembly in Sol

When people come back to their senses, we await the assembly. Looking around for a good spot I notice that no-one has climbed onto the scaffolding yet. “That sounds like a challenge,” says Jim. And next thing we’re up there, looking out over the National Assembly of Popular Marches. Representatives from all the columns share their experiences. We connect live to squares in Athens, Paris, London and Berlin. The sun sets on this historic event, and we have the full view from our royal revolutionary lodge up above…

Sunset in Sol


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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 21:38

Madrid, Parque Norte

In Sol on 22 July 2011 at 23:30

Madrid. Parque Norte, July 22.

Dear people,

Here we are. After a march of almost thirty kilometres, divided into two acts – ‘before lunch’ and ‘after lunch’ – we have arrived in the northern outskirts of Madrid. Jim and me, and many more people have accompanied the marchers for only the last hundred kilometres or so. The people who did the entire march from the Basque country and the Rioja are the real heroes of this trip. They couldn’t hide their excitement when the skyline of city appeared in the distance.

 

Just as all great cities, Madrid is like a star. The urban matter gets ever more dense when you close in on her center of gravity. Roads and motorways, factories, office buildings and powerlines cover the land. Just outside the city limits there’s the campus of the Autonomous University of Madrid. This is where we stop to eat and rest. On the grass in front of the Facoldad de Letras y Filosofia we meet up with the comrades of the Phantom Column from Cantabria.

Up until today the Phantom Column was pure legend. Nobody knew if it really existed. Not even at the Ministry of Extension in Madrid. Testimonies from people in the Northern Column who said they have marched together with the Phantom Column for various days between Burgos and Aranda del Duero couldn’t be verified. But now, here they are, a dozen people who had started their march in Santander, alive and well under the trees of the Philosophy Department with a Cantabrian flag.

To be honest I’m a bit sad that the march is almost over. I really started to like it, to be with these people, to see all these places, to start thinking about distances not in terms of time or kilometres, but in terms of days. I look at the vague outline of the Sierra de Guadarrama on the horizon. It’s maybe half an hour by car. For us it has been three days walking.

I’m not the only one who got attached to walking. During our lunch break I meet people who are actively organising the next chapter. International marches, from all over Europe, to Brussels. The idea is to get there by mid October, in time for the worldwide protest day on the 15th. Two columns are supposed to leave from Spain, one from Madrid and one from Barcelona. Nothing is certain yet, but it seems the idea is also taking shape in Germany and France.

At the end of the afternoon we walk the last few hours to the Parque Norte. Our final descent on Madrid takes us through fields of gold where the hay has recently been cut. At the city border we’re welcomed by members from a neighbourhood assembly and applause. We take out our banners, we take the streets, and amidst the enormous human storage buildings of the outskirts we walk into the park.

 

 

We are welcomed with hugs and kisses as if we were soldiers returning victoriously from the front. And indeed, there is food enough to feed an army. But before we eat, we take the fountain. Overjoyed to be finally here, in Madrid, the people from the Northern Column jump into the water and splash around. The flags are waved until they’re soaked, and when everyone is wet we sit down, in a circle, laughing. The people from the neighbourhood look on in amazament as we spray columns of water around, shouting: “Assembly in the fountain! Assembly in the fountain!”

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 21:33

Arnie Gundersen, expert nucléaire étatsunien, suit avec régularité la situation au Japon. Depuis le début de la catastrophe, il nous fait part de ses analyses et de ses questionnements par l’intermédiaire de vidéos qu’il diffuse sur le site de Fairewinds. Ses commentaires sont toujours pertinents, et ils sont précieux car c’est l’un des rares scientifiques au monde qui s’exprime sur la catastrophe de Fukushima Daiichi. C’est pourquoi il est important de donner aux francophones la traduction de ses propos, car aucun scientifique de son envergure ne s’exprime en France sur ce sujet. Il est vrai que l’Hexagone est encore plus nucléarisé que le Japon et qu’il ne serait pas de bon ton de parler de pluie noire, ce qui ternirait l’image de cette énergie « propre ». Cette « black rain » est aussi une pluie « chaude », radioactive, qui contamine faune, flore et humanité pour des dizaines d’années.

 

 Un ex-inspecteur nucléaire attribue l’origine des fourrages radioactifs à la "pluie noire"

 Traduction P. Fetet, à partir du texte original édité par Fairewinds

http://fairewinds.com/content/x-japanese-nuclear-regulator-blames-radioactive-animal-feed-black-rain

 

 « Bonjour, je suis Arnie Gundersen, de Fairewinds, et nous sommes le mardi 19 juillet.

 

Aujourd'hui, j'ai l'intention de parler de l’état des réacteurs à Fukushima, et plus important encore, de la radioactivité qui a été détectée à travers le Japon, pas seulement sur le site. Enfin, j’aimerais parler de ce que les Japonais commencent à appeler « Black Rain » (pluie noire).

 

 

La première chose est la situation actuelle site même. Les trois réacteurs de Fukushima qui sont en cause, 1, 2 et 3, et la piscine de combustible du réacteur 4 continuent à libérer de la radioactivité.

 

Actuellement, vous ne pouvez pas la voir dans la journée, car les jours sont chauds, mais vous pouvez la voir durant la nuit. J'ai reçu énormément de courriels à ce sujet, où les gens pensent que le site est en train de sauter. En fait, c’est de la vapeur sortant de ces réacteurs qui rencontre l'air froid du Pacifique.

 

Alors, ils continuent à libérer de la radioactivité. Mais la plupart du rayonnement de Fukushima a été produit en mars et en avril. A l’heure actuelle, il y a beaucoup moins de radioactivité quotidiennement qu'il n'y en avait en mars et avril. Environ 90 à 95% de la radioactivité de Fukushima a été libérée dans les 6 premières semaines de l'accident.

 

Alors que des radiations continuent à être relâchées, en quantité journalière, il n'y en a plus autant qu'avant. Mais d’un autre côté, Fukushima peut continuer à libérer de la radioactivité pendant une longue période.

 

 

Les Japonais ont programmé de construire de grandes tentes pour couvrir chacun de ces réacteurs. La première tente est en cours de fabrication et couvrira le réacteur 1, puis ils passeront au réacteur 2, puis au réacteur 3, et enfin au réacteur 4. Ces tentes sont conçues pour empêcher la vapeur de sortir et de la recueillir sous forme d’eau pour la traiter. Donc à partir de septembre, la plupart des radiations atmosphériques seront éliminées de Fukushima, au moins pour un réacteur.

 

Cependant, de plus en plus, cela débouchera sur la contamination de l'eau souterraine et des liquides qui sont sur le site. On ne peut rien prévoir dans l’avenir qui permettrait d'éliminer cette contamination.

 

En fait, les Japonais ont annoncé qu'il faudra 10 ans avant qu'ils ne commencent à démanteler les cœurs à partir du bas de l'enceinte. Il n'y a pas de technologie en ce moment pour les enlever. N'oubliez pas qu'ils ont fondu à travers le réacteur nucléaire et ils se sont répandus à la base de l’enceinte nucléaire.

 

 

A Three Mile Island, ils avaient fondu au fond de la cuve du réacteur, mais n’avaient pas traversé le réacteur. Donc, c'est tout nouveau. C'est un peu comme essayer de peler un œuf au fond d'une poêle à frire. S’il cuit trop longtemps, c'est un processus très, très compliqué et difficile. Et c'est ce à quoi nous sommes confrontés à Fukushima, un nettoyage à long terme. Alors en attendant, il y aura énormément de déchets radioactifs liquides qui devront être traités pendant 10 ou peut-être 20 ans.

 

 

Eh bien, dans mon esprit, la chose la plus préoccupante est l'information provenant du site dernièrement. Certains de mes amis sont des biologistes qui ont travaillé à Tchernobyl et qui se sont rendus au Japon pour y faire quelques travaux scientifiques. Ils ont bien vu que les choses allaient mal tourner. J'ai reçu un appel de leur part cette semaine et ils ont dit que la situation était très mauvaise. A vrai dire ce sont des scientifiques endurcis qui sont habitués à traiter avec la radioactivité et ils croient que les conditions à Fukushima sont bien pires que ce qu'ils avaient pensé.

 

 

Il existe des preuves qui confirment cela. La première est que des champignons qui se trouvent à 30-40 miles des réacteurs se sont révélés être contaminés bien au-delà de ce que les normes japonaises le permettent. Ce qui est intéressant est que ces champignons n’ont pas été cultivés à l’extérieur. Alors, comment est-ce possible de dépasser les normes de rayonnement pour des champignons cultivés en intérieur ? C’est une préoccupation majeure, et encore, ce n’est qu’à 35 miles de la centrale  accidentée.

 

 

La deuxième preuve, c'est que des bovins ont été contaminés dans toute la préfecture de Fukushima et au-delà. La semaine dernière, ça a commencé avec 8 vaches contaminées, puis c'est passé à 40 vaches et maintenant il s’agit de plus de 130 vaches qui sont contaminées, et je suis sûr que le nombre va augmenter avec le temps.

 

Maintenant il y a quelques éléments intéressants ici. Le premier est que les vaches étaient à 30-40 miles de la centrale et que leurs niveaux de césium vont bien au-delà de ce qui est déjà toléré pour la consommation humaine. Quand les vaches sont arrivées sur le marché, les Japonais n'ont pas goûté la viande, ils ont frotté la peau de l’animal pour voir s’il n'y avait aucune contamination. Et sur cette base, ils l'ont mise sur le marché. C'est seulement après cela que l'on a découvert que la viande était contaminée. Ce n'est pas une façon acceptable de contrôler la viande de bœuf.

 

 

Mais la question la plus importante ici est de savoir comment les vaches ont été contaminées alors que tout le monde pensait qu'elles étaient nourries avec de l’ensilage, en d'autres termes, le foin qui avait été sauvegardé d'avant l'accident ?

Il s'avère que les Japonais utilisent les tiges de riz pour nourrir leurs vaches. Et les agriculteurs, à 45 miles et au-delà, coupaient leur tiges de riz pour l’expédier vers les fermes qui étaient à l'intérieur de la préfecture de Fukushima. La paille a été contaminée à 500 000 désintégrations par seconde, dans un kilogramme de paille. Maintenant, il s’agit de césium. Il a une demi-vie de 30 ans. Mais au bout de 30 ans, il se désintégrera à 250 000 désintégrations par seconde. Et 30 ans plus tard, à 125 000 désintégrations par seconde. C'est ce que ce terme de « demi-vie » signifie.

 

 

Cela s'est produit à 45 miles. Rappelez-vous, la Nuclear Regulatory Commission avait suggéré l'évacuation au-delà de 50 miles. Cela semble indiquer que la NRC avait raison. Les Japonais auraient dû évacuer leur population au-delà de 50 miles et à la place de cela, ils se sont contentés d’évacuer jusqu’à environ 12-18 miles.

 

 

Cette contamination s’est ensuite propagée au-delà de la préfecture de Fukushima. Pourtant, la préfecture elle-même semble être le seul endroit pour lequel les Japonais sont inquiets au sujet de cette exposition à la radioactivité.

 

 

La dernière chose dont je voudrais vous parler aujourd'hui, c'est ce qui arrive en dehors des 50 miles dont nous venons de parler. Il est déjà assez clair, sur la base de la radioactivité qui a été découverte dans la paille, que le rayonnement, même à 50 miles, est aussi élevé qu’il l’était dans certaines régions de Tchernobyl.

 

 

Eh bien, que dire de plus ? Jetons un œil sur Tokyo qui me préoccupe aussi. Tout d'abord, les stations d'épuration à Tokyo ont leurs boues contaminées. Normalement, cette matière est utilisé dans la construction de matériaux de construction. Mais elle est tellement radioactive qu'elle doit être stockée à l'extérieur sous des bâches, jusqu'à ce que quelqu'un trouve un moyen de s’en débarrasser.

 

 

La deuxième chose, c’est un rapport de laboratoire qu’un japonais m'a envoyé. Cette personne a pris sur ses propres deniers pour payer un laboratoire afin d’analyser les données sur une rue près d'un terrain de jeux à Tokyo.

 

 

Voici le rapport du laboratoire. Il montre qu'il y a 53 000 désintégrations par seconde dans un kilogramme, à partir de 2,2 kilos de matière prélevée sur le côté d'une rue près d'un terrain de jeux à Tokyo.

 

 

Cette personne était si préoccupée qu'elle est allé à la mairie de cette ville et le maire lui a répondu : je ne suis pas inquiet à ce sujet. Voici un citoyen qui, avec son propre argent, paye pour un rapport de laboratoire et ne peut rien obtenir de son gouvernement local.

 

 

Eh bien, il y a d’autres données. C’est celles que l’on obtient du National Cancer Center, hôpital également près de Tokyo. Ca a été publié sur leur site web quelques jours après l'accident. Le rapport montre que le 24 mars, soit 9 jours après l'accident, le fond radioactif en dehors de l'hôpital a été 30 fois plus élevé que le fond radioactif à l'intérieur de l'hôpital. Il y avait un dépôt de particules chaudes sur le sol. Et il était assez important pour augmenter la quantité de rayonnement que les détecteurs ont évalué à un facteur 30. A vrai dire, un hôpital national du cancer sait clairement comment mesurer le rayonnement, car ce sont des scientifiques expérimentés.

 

 

La dernière information que je veux partager avec vous provient d’un rapport que je reçois quotidiennement par courriel d'un éminent physicien japonais nommé le Dr Glen Saji. Il était secrétaire de la Commission de réglementation nucléaire au Japon. Il a écrit il y a deux jours ce qui suit, et cela a à voir avec la paille qui a été découverte près de Fukushima : « Je pense qu'ils ont dû stocker la paille dans un champ au moment du passage du panache, au cours de la première semaine de l'accident, en particulier à cause de la pluie noire ».

 

 

A vrai dire, « black rain » n'est pas un terme dont je sois sûr qu'il utilise à la légère. Mais cela a été clairement expérimenté au Japon après l'accident. Ce à quoi il fait référence est qu’il y a eu des nuages de particules radioactives chaudes qui se sont déposées partout dans le nord du Japon.

 

 

Eh bien, les Japonais sont des gens débrouillards, comme en témoigne leur victoire en Coupe du monde ce dimanche. Mais ils ont besoin de connaître l'ampleur du problème auquel ils font face afin de le traiter correctement. Plutôt que de limiter l'information, il est important qu'ils limitent la radioactivité.

 

 

Je vous remercie beaucoup et à bientôt. »

 

 

Note :

Merci à Pom’Verte, Bernie, Idrissa et Hervé du groupe Facebook « Fukushima informations » pour m’avoir aidé à finaliser la traduction ! N’hésitez pas à rejoindre ce groupe convivial qui partage une somme considérable d’informations sur Fukushima, mais aussi sur le nucléaire en général.

 

 

Autre traduction d’Arnie Gundersen :

Interview édité le 3 juin

http://fukushima.over-blog.fr/article-traductions-fran-aises-de-l-interview-d-arnie-gundersen-76244009.html

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 21:30

 

Attac a décidé de proposer la constitution d'un comité national pour un audit citoyen de la dette publique. Le comité est ouvert à la participation de toutes les organisations associatives, syndicales et citoyennes ainsi qu'aux personnes qui le souhaitent, sur la base de l'appel ci-dessous (à amender éventuellement). Les partis politiques qui désirent soutenir l'initiative sont invités comme observateurs.

Une première réunion de discussion autour de cette initiative se tiendra le mardi 30 août à 18 h au 21 ter, rue Voltaire - 75011 Paris

Thomas Coutrot, Aurélie Trouvé, coprésidents d'Attac


Appel à constitution d'un comité pour un audit citoyen
de la dette publique

Les plans d'austérité qui se multiplient en Europe placent la dette publique au coeur du débat politique. Pour rembourser cette dette, doit-on vraiment
 sacrifier les emplois et les services publics, les salaires et les retraites, les investissements indispensables à la transition énergétique ? A-t-elle été contractée dans l'intérêt général ou au profit de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres et profite de l'austérité ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu'en appauvrissant les populations ?

Ces questions, de plus en plus nombreux sont ceux qui se les posent . Les indignés espagnols refusent que les gouvernements y répondent contre la volonté du peuple. En Grèce un comité pour l'audit de la dette mobilise de nombreux citoyens. Dans toute l'Europe et en France un large débat démocratique est urgent, car les réponses apportées à ces questions détermineront l'avenir du pays et de l'Union.

C'est pourquoi nous créons un Comité pour l'audit citoyen de la dette publique. Ce Comité vise à rassembler données et analyses pour comprendre et mettre en débat dans la société l'origine et l'état actuel de la dette publique et stimuler la réflexion sur les alternatives à l'austérité. Il recueille témoignages et propositions sur l'origine et l'avenir de la dette publique, publie des documents, organise des débats publics et des actions citoyennes. Il interpelle pouvoirs publics, élus et candidats sur leurs projets en la matière. Il se coordonne avec d'autres initiatives européennes et internationales sur le même thème.
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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 14:17

Des tubes (Sean Rogers1/Flickr/CC).

Les mauvais coups se font généralement le 14 juillet ou le 15 août. C'est encore plus tentant en période de crise majeure, comme actuellement. C'est sans doute pour cette raison que le Journal officiel du 13 juillet publie un nouveau décret concernant les associations.

Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances.

Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre.

Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ».

Les assos les plus gênantes pour les lobbies handicapées

Ce texte est liberticide au regard de la liberté d'association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d'experts qui ont fait l'essentiel du travail en termes d'alerte au cours des dernières années.

Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM, pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui est touché par ce décret scélérat.

Autrement dit, non seulement aucun texte de protection des lanceurs d'alerte n'a jamais été pris par ce gouvernement, du temps de monsieur Borloo comme a fortiori du temps de madame Kosciusko-Morizet, mais plus encore, c'est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies défendus par le gouvernement qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles.

De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu'elles ne remplissent pas les conditions.

Ainsi le gouvernement s'est-il attaqué avec efficacité, une fois encore, aux modestes contre-pouvoirs que notre pays compte encore.

► Référence concernant l'arrêté du 12 juillet 2011 fixant les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instance (JORF n°0161 du 13 juillet 2011, page 12 154).

Photo : des tubes (Sean Rogers1/Flickr/CC).

Rue89

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