Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:29

AdTech AdAdTech Ad

document 15/12/2011 à 15h58
Journaliste Rue89
 

Jacques Chirac, alors Premier ministre et maire de Paris, à Ussel (Corrèze), le 26 août 1986 (Regis Duvignau/Reuters)

Pour la première fois depuis Louis XVI et Philippe Pétain, un ancien chef de l'Etat français a été condamné par la justice de son pays. Jacques Chirac, 79 ans, reconnu coupable d'abus de confiance, de détournement de fonds publics et de prise illégale d'intérêts, a écopé ce jeudi matin de deux ans de prison avec sursis.

Les réactions à cette première historique sous ce régime sont évidemment nombreuses. Certaines portent sur la sévérité du jugement.

Rue89 publie ci-dessous les attendus – c'est-à-dire les motivations – de la condamnation de Jacques Chirac, tels qu'ils ont été communiqués par la justice à l'Association de la presse judiciaire. (Les caractères gras sont de la rédaction.)

« Attendu que la responsabilité de Jacques Chirac, maire de París, découle du mandat reçu de la collectivité des Parisiens ; qu'elle résulte également de l'autorité hiérarchique exercée par lui sur l'ensemble du personnel de la Ville de Paris et singulièrement sur ses collaborateurs immédiats au premier rang desquels son directeur de cabinet ;

Attendu que le dossier et les débats ont établi que Jacques Chirac a été l'initiateur et l'auteur principal des délits d'abus de confiance, détournement de fonds publics, ingérence et prise illégale d'intérêts ;

que sa culpabilité résulte de pratiques pérennes et réitérées qui lui sont personnellement imputables et dont le développement a été grandement favorisé par une parfaite connaissance des rouages de la municipalité ainsi que la qualité des liens tissés avec les différents acteurs administratifs et politiques au cours de ses années passées à la tête de la Ville de Paris ;

qu'en multipliant les connexions entre son parti et la municipalité parisienne, Jacques Chirac a su créer et entretenir entre la collectivité territoriale et l'organisation politique une confusion telle qu'elle a pu entraîner ses propres amis politiques ;

que le gain en résultant, nonobstant les économies des salaires payés par la mairie de Paris, a pu prendre la forme soit d'un renforcement des effectifs du parti politique dont il était le président soit d'un soutien à la contribution intellectuelle pour l'élaboration du programme politique de ce parti ;

Attendu que par l'ensemble de ces agissements, Jacques Chirac a engagé les fonds de la Ville de Paris pour un montant total d'environ 1 400 000 euros ;

Attendu que l'ancienneté des faits, l'absence d'enrichissement personnel de Jacques Chirac, l'indemnisation de la Ville de Paris par l'UMP et Jacques Chirac, ce dernier à hauteur de 500.000 euros, l'âge et l'état de santé actuel de Jacques Chirac, dont la dégradation est avérée, ainsi que les éminentes responsabilités de chef de l'Etat qu'il a exercées pendant les douze années ayant immédiatement suivi la période de prévention, sont autant d'éléments qui doivent être pris en considération pour déterminer la sanction qu'il convient d'appliquer à son encontre ;

Attendu que ces éléments ne sauraient occulter le fait que, par son action délibérée, en ayant recours au cours de ces cinq années à dix neuf emplois totalement ou partiellement fictifs, Jacques Chirac a manqué à l'obligation de probité qui pèse sur les personnes publiques chargées de la gestion des fonds ou des biens qui leurs sont confiés, cela au mépris de l'intérêt général des Parisiens ;

que dans ces conditions, le recours à une peine d'emprisonnement avec sursis dont le quantum sera fixé à deux années apparaît tout à la fois adapté à la personnalité du prévenu et ainsi qu'à la nature et la gravité des faits qu'il a commis. »

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:24

 

Tel est pris...  

 

Nicolas Sarkozy avait bataillé ferme pour imposer la loi Création et Internet en 2009, qui a donné naissance à la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).

Cette dernière scrute les échanges sur les réseaux de téléchargement « peer-to-peer », récupère les adresses IP – qui identifient les internautes sur le réseau – avertit ces derniers puis, au bout de trois avertissements, coupe la connexion à Internet.

Des Américains ont lancé récemment « You have downloaded », (« vous avez téléchargé »), un site qui « scanne » et répertorie toutes les adresses IP présentes sur ces réseaux et qui permet de voir quels fichiers ont été téléchargés par une adresse IP donnée.

Des albums des Beach Boys

Un internaute a réussi à repérer les adresses IP utilisées par les ordinateurs de l'Elysée et a lancé le test.

Surprise !

Des albums des Beach Boys au film « Le Casse de Central Park », les ordinateurs de Elysée auraient été utilisés pour télécharger des contenus illicites. Pas de trace en revanche de « 24 heures » ou « Dexter », dont on dit que le Président les aime beaucoup.

Attention
Il est difficile de savoir à qui appartiennent les adresses IP. Celles de l'Elysée pourraient en fait être les anciennes adresses... de l'Assemblée nationale ! Par ailleurs, le site « You have downloaded » est jugé peu fiable par certains, y compris par ses auteurs qui invitent les lecteurs à ne pas « le prendre sérieusement ». Comme le note Numerama : « on ne sait rien de la méthodologie employée. »

Mais attention : les adresses IP ne sont pas fiables à 100%, et il se peut que celles de l'Elysée aient été utilisées comme une sorte de « camouflage » par un internaute pour dissimuler ses traces.

De deux choses l'une :

  • soit les employés de l'Elysée téléchargent illégalement (comme un Français sur deux) ;
  • soit c'est une nouvelle preuve que l'outil principal utilisé par la Hadopi – les adresses IP – ne sont pas fiables.

Le blog sur lequel l'information a été publiée n'était plus accessible jeudi en fin d'après-midi, en raison d'un très grand afflux de visites. Contacté, son auteur a expliqué à Rue89 que son hébergeur avait commencé à « basculer » son site sur un serveur plus puissant.

L'article est toujours disponible sur le cache Google.

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 16:12

LEMONDE.FR avec AFP | 15.12.11 | 15h37   •  Mis à jour le 15.12.11 | 16h58

 
 

 

Les prisons françaises comptaient 65 262 détenus le 1er décembre, pour une capacité de seulement 57 255 places.

Les prisons françaises comptaient 65 262 détenus le 1er décembre, pour une capacité de seulement 57 255 places.AFP/JACK GUEZ

Jamais il n'y a eu autant de personnes emprisonnées en France. Selon les statistiques mensuelles de l'administration pénitentiaire (AP), le nombre de détenus dans les prisons françaises a atteint, le 1er décembre, un nouveau record historique, avec 65 262 personnes incarcérées. Le parc pénitentiaire, comptant 57 255 places, est donc nettement surpeuplé avec un taux d'occupation de 113,9 % (113 % au 1er novembre).

Les statistiques de décembre représentent une hausse de 6,2 % par rapport à décembre 2010 (61 473), et de 0,9 % par rapport au 1er novembre 2011 (64 711), précise l'AP dans un communiqué.

RECORD BATTU MALGRÉ DOUZE NOUVELLES PRISONS

Dans le détail, le nombre de prévenus (en attente de jugement) s'élève à 16 587, soit 25,4 % des personnes incarcérées. Les mineurs détenus sont 750, en hausse de 8,7 % par rapport au mois précédent (690). Ils représentent 1,1 % des personnes incarcérées. Enfin, 10 698 personnes bénéficient d'aménagements de peine (semi-liberté, bracelet électronique, etc.), dispositif ayant progressé de 25,4 % en un an et de 43,7 % en deux ans.

Déjà, en juin dernier, le record d'incarcérations avait été battu avec 64 971 personnes enfermées. Cette surpopulation carcérale n'a donc pas été empêchée par les constructions de prisons, initiées par le gouvernement. Pas moins de douze établissements pénitentiaires ont ouvert leurs portes entre 2008 et 2011 (Mont-de-Marsan, Saint-Denis de la Réunion, Roanne, Lyon-Corbas, Nancy-Maxéville, Poitiers-Vivonne, Béziers, Le Mans, Bourg-en-Bresse, Rennes-Vezin, Le Havre et Lille-Annœullin).

LE GOUVERNEMENT SOUHAITE PLUS DE PRISONS

Cette hausse de 12,3 % de la capacité opérationnelle du parc pénitentiaire n'a donc pas su combler les manques pourtant établis de longue date. Pour tenter de résorber la situation, le gouvernement prévoit la construction de plus de 20 000 places de prison supplémentaires pour fin 2017, dans l'optique d'un parc carcéral de 80 000 places.

Au grand dam de l'Observatoire international des prisons (OIP), une association de défense des droits des détenus, qui a appelé les parlementaires à voter contre la loi de programmation prévoyant cette nouvelle augmentation, "économiquement coûteuse" et, selon lui, "contre-productive en termes de prévention de la récidive". Dans son premier rapport depuis six ans, publié la semaine dernière, l'OIP estimait en outre que les conditions de détention n'avaient pas connu d'avancée majeure ces dernières années.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 13:11

Sortir des sentiers battus et rebattus des chiffres de la délinquance : tel est l'objectif de l'observatoire régional de la délinquance et des contextes sociaux (ORDCS), créé à Aix-en-Provence.

Créé au printemps 2011 à la maison méditerranéenne des sciences de l'homme et subventionné par la région Provence Alpes Côte d'Azur (à hauteur de 60.000 euros), ce programme de recherche se veut indépendant de tout pouvoir politique ou économique, au moment où selon son fondateur, le sociologue Laurent Mucchielli, les questions de sécurité n'ont jamais été tant idéologisées.

«Je ne suis même pas franc-maçon», a-t-il plaisanté mardi 13 décembre, alors qu'il présentait, en compagnie de plusieurs jeunes chercheurs et doctorants, les premiers chantiers de l'observatoire.

Doté de deux statisticiennes (Emilie Raquet et Claire Saladino), l'observatoire se positionne sur le terrain de la recherche fondamentale, mais entend également proposer aux collectivités territoriales une aide de diagnostic, en concurrence directe avec «les audits que réalisent en série certains cabinets de sécurité», selon Laurent Mucchielli.

En cause le manque de lisibilité et de continuité dans les données nationales de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), ainsi que la détérioration des données au niveau local.

«Depuis 2010, la présentation du rapport annuel de l'ONDRP ayant changé, on ne peut plus comparer avec les années précédentes, déplore Laurent Mucchielli, chercheur au CNRS. On a aussi vu apparaître de nouveau regroupements d'une précision diabolique tels que «phénomènes de types urbains». Quant à Cartocrime (qui permet de localiser différents indicateurs de délinquance), l'échelle la plus fine est celle du département !»

L'historienne Céline Régnard, maître de conférence à l'université de Provence, a justement rappelé que les historiens français ont pendant longtemps prétendu mesurer l'évolution de la criminalité à partir des données judiciaires et policières, «effectuant en réalité une histoire des pratiques répressives et non de la délinquance».

Pour le chercheur du CNRS, les agrégats administratifs sous lesquels les chiffres de la délinquance sont traditionnellement présentés (atteintes aux biens, atteintes aux personnes, etc.) sont de vastes fourre-tout sans grande utilité pour les décideurs locaux.

Après consultation d'un procureur et de responsables de la gendarmerie et de la police, l'observatoire a donc tout bonnement créé ses propres catégories à partir de l'état 4001 (qui recense l'ensemble des procès-verbaux dressés par la gendarmerie et la police nationales à partir de plaintes ou d'infractions constatées). `

A savoir la petite et moyenne délinquance économique (qui regroupe l'ensemble des vols et cambriolages), les violences interpersonnelles, la délinquance organisée (braquages, proxénétisme, trafics de stupéfiants, etc.), la délinquance liée aux conflits sociaux (infractions concernant majoritairement les habitants des quartiers populaires) et délinquance en col blanc (faux en écriture publique, abus de biens sociaux, travail dissimulé, etc.).

Ces deux dernières catégories visent donc ouvertement non un type de délinquance, mais le niveau social des délinquants, élite d'un côté, pauvres de l'autre. Que faut-il entendre au juste par «délinquance  liée aux conflits sociaux» ?

«Les procédures qui résultent pour une bonne partie d'une pression discriminante des forces de l'ordre et de la justice, explique Laurent Mucchielli. Les enquêtes en population générale montrent qu'un grand nombre de jeunes consomment du haschich dans toutes les catégories sociales, mais l'immense majorité des poursuites pour usage de stupéfiants concerne les jeunes des milieux populaires.»

En ramenant les chiffres du nombre d'infractions constatées à ceux du nombre d'habitants, l'équipe s'amuse également à montrer comment Marseille, capitale de la délinquance en chiffres absolus, se fait soudain surclasser par la circonscription de sécurité publique de Cannes. «Les quartiers Nord de Marseille étant très peuplés, on s'aperçoit, quand on prend en compte un taux par habitants, que les quartiers populaires d'autres villes de la région Paca peuvent être bien plus touchés par la délinquance», souligne Laurent Mucchielli.

Et d'avancer d'autres pistes, en superposant cartes de la délinquance et de différents indicateurs sociaux : «Les hypothèses les plus solides relient les indicateurs de petite et moyenne délinquance économique et les indicateurs de délinquance liée aux conflits sociaux aux territoires où les écarts de revenu entre habitants sont les plus importants».

Des homicides conjugaux en région Paca aux infractions au droit à l'urbanisme (la Cour d'appel d'Aix-en-Provence concentre un quart des plaintes françaises en la matière), en passant par la vague de crimes racistes à Marseille dans les années 1970, sept jeunes universitaires ont également présenté hier l'état de leurs recherches.

Pour beaucoup encore à l'état d'études exploratoires, mais sur lesquelles nous tenterons, promis, de revenir au fil de leur avancement.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 12:32

 

Rue89 - Témoignage 14/12/2011 à 09h38
Pierre Bernard riverain
 

Nicolas Sarkozy visite l'usine de fabrication de skis Rossignol à Sallanches, le 13 décembre 2011 (Philippe Desmazes/Reuters)

Le mardi 13 décembre 2011, la petite commune de Sallanches a connu un événement national. Notre Président est venu fouler son sol afin de vanter sa politique grâce à la seule entreprise à statut international qui relocalise en France en ces temps de crise : l'entreprise Dynastar, aujourd'hui filiale de Rossignol, firme à capital étranger. Ayant eu vent de sa venue, toute la commune avait fait peau neuve pour ce jour-là. Des agents communaux étaient passés sur les terrains vagues entourant l'usine pour enlever d'éventuelles feuilles mortes et papiers que le regard présidentiel ne peut supporter.

Le presse-agrumes du collège réquisitionné

Pour les forces de sécurité de la cour présidentielle, des places de parking avaient été réquisitionnées. Tout comme le presse-agrumes du collège public de la ville. Monsieur le Président ne peut en effet boire que du jus d'orange frais. Le jour venu, un comité d'accueil organisé par la CGT locale devait se réunir à plus d'un kilomètre de l'usine, objet de la venue de notre grand homme. J'ai répondu à cet appel. J'étais donc à 11 heures du matin au rond-point convenu afin de montrer à mon représentant suprême que certains de ses citoyens n'approuvent pas sa politique.

Sur le trajet, de mon domicile au lieu de rendez-vous, de nombreuses forces de police étaient visibles. Par deux ou trois, nos forces de l'intérieur gardaient toutes les intersections que compte la commune. Une fois arrivé, j'ai pu faire un premier constat : nous n'étions pas très nombreux. Une vingtaine de personnes armées de quelques drapeaux étaient la seule contestation visible, ou plutôt invisible : nous étions au milieu de nulle part, hors de la ville.

Seul un bus de gens bien habillés a pu passer

Cependant, nous devions paraître plus féroces que prévu puisque déjà un fourgon des forces de l'ordre était avec nous afin de surveiller nos faits et gestes.

Après avoir planté quelques drapeaux sur le rond-point et reçu quelques encouragements de la part de certains automobilistes solidaires, pour une raison que je ne connais pas, notre petit groupe s'ébranla en direction de la ville.

400 mètres plus loin, alors qu'un vent froid se levait amenant avec lui des nuages menaçants, notre groupe s'arrêta au niveau du rond-point suivant : celui de l'arrivée de l'autoroute (plus passager que le premier).

Seul un car rutilant plein de gens bien habillés a pu passer le barrage. Je suppose qu'il s'agissait d'un bus de supporters présidentiels. Cela fait toujours plaisir de se sentir aimé, même aux « grands » de ce monde.

Soudain, au loin, entre le prochain rond-point et nous : le miracle. Nous n'étions pas seuls ! Des drapeaux alliés se montraient. Ceux qui nous menaient décidèrent d'aller se réchauffer auprès de nos alliés au loin.

11h35 : il est là

Le pas léger, nous marchions le long de la route, croisant au passage un panneau municipal à affichage automatique qui indiquait :

« La commune de Sallanches souhaite la bienvenue au président de la République. »

Enfin, les renforts furent à portée de voix. Avec eux une poignée d'hommes de bleu vêtus encadrait un groupe de 70/80 personnes. Parmi ces derniers, certains tenaient deux drapeaux PS. Nous étions donc alors une centaine. Notre marche s'arrêta en notre lieu de rencontre, au beau milieu de la zone d'activité nord de Sallanches.

Il était 11h35 et nous étions à plus de 400 mètres du lieu de la venue présidentielle. A peine remis de nos émotions, un bruit sourd de rotors se fit entendre dans les airs de la haute vallée de l'Arve. Deux gros hélicoptères de l'armée arrivèrent depuis le nord pour se poser sur l'aérodrome de la ville.

Plus haut, dans un ciel déjà embrumé, nous pouvions distinguer deux hélicoptères qui tournaient sans bruit autour de l'agglomération. C'était fait. Il était là !

Sa présence sur le sol sallanchard eut un effet presque immédiat sur les plus mélomanes des manifestants. Ceux-ci entonnèrent quelques chants de bienvenue que le vent aurait pu porter jusqu'aux oreilles présidentielles s'il n'avait été contraire.

Les CRS nous demandent de partir

Mais sans gigaphone et à plus de 400 mètres des locaux de Dynastar, aucune chance que notre illustre invité n'entende les chants qui lui étaient adressés. Pendant ce temps-là, deux jeunes gens avaient déroulé une banderole. Les anciens du groupe, assez nombreux (la moyenne d'age était assez élevée), en profitaient pour taper une petite discussion.

Nous étions tous sur le trottoir, en ligne et immobiles. Nos amis en bleu se contentaient de nous barrer le passage. Les automobilistes dont le passage n'était pas gêné continuaient de défiler sur la route. Tout se passait bien. Cela ne dura pas. En un instant, trois fourgons des dénommés CRS arrivèrent et barrèrent la route. Ils prirent position tout autour de nous, sans peine : ils étaient plus nombreux. Puis, sans raison, il nous fut demandé de partir.

Manifestement les dangereux activistes que nous étions n'avaient pas le droit d'être là. L'ordre à peine donné, cinq à six CRS s'en prirent verbalement et physiquement aux deux jeunes immobiles qui tenaient leur banderole. Très bien organisés, nos hommes en bleu qui n'avaient plus rien de sympathique allaient de provocation en provocation, poussant violemment plusieurs personnes dont un groupe où étaient des anciens et un enfant de 4/5 ans.

Privés du droit de manifester pacifiquement

Nous fîmes donc demi-tour, contraints et forcés. Mais nos gardiens voulaient visiblement plus. Ils nous poussèrent sur un parking d'un magasin de meubles bien à l'écart, là où nous ne pouvions pas être vus. Il était 12h20. De nombreux manifestants ne désiraient plus qu'une seule chose : rentrer chez eux. Cela leur fut refusé. Nous étions prisonniers, privés de notre liberté d'aller et venir. Nous avions été privés du droit de manifester pacifiquement, nous étions maintenant privés d'une de nos libertés fondamentales.

Cela dura trente minutes. Enfin, un peu avant 13 heures, nos gardiens nous libérèrent, pas sans nous avoir demandé d'enlever nos autocollants CGT, PS ou PCF… et de ranger nos drapeaux. J'avoue que cet épisode m'a laissé un goût amer. Il n'est pas digne d'une démocratie. J'ai donc vécu la réalité de l'autisme présidentiel. Je l'ai touché du doigt.

J'étais à Sallanches le 13 décembre 2011 et je n'ai pas plus vu le Président que lui n'a voulu m'entendre. J'espère seulement ne plus le revoir en 2012.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 12:27

LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.11 | 23h04   •  Mis à jour le 14.12.11 | 07h47

 
 

L'Assemblée a adopté mardi 13 décembre, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à empêcher l'usurpation d'identité, notamment à travers la création d'un fichier centralisant éléments d'état civil et données biométriques.

La proposition de loi des sénateurs UMP Jean-René Lecerf et Michel Houel vise à mettre en place une carte d'identité sécurisée, à l'image de ce qui se fait déjà avec le passeport biométrique, pour contribuer à la lutte contre les usurpations d'identité, estimées à plus de 200 000 par an. Cette carte d'identité "nouvelle génération" comportera deux puces électroniques. L'une contiendra les données sur l'identité : état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie. L'autre, dite "e-carte", facultative, servira de signature électronique sur Internet pour des échanges commerciaux et administratifs.

"FICHAGE GÉNÉRAL"

Après les différentes navettes entre les deux chambres, un seul article restait en débat : quelle architecture donner au fichier centralisé qui recueillera les éléments d'état civil et les données biométriques. Le Sénat avait imposé l'utilisation de fichiers dits à "lien faible" : dans ce cas, les données biographiques et biométriques d'une personne ne peuvent pas être croisées, sauf au moment de la délivrance du titre. En effet, à une empreinte correspond techniquement dans de telles bases de données non pas une identité mais un ensemble d'identités. Les sénateurs avaient justifié leur choix en faisant valoir le respect des libertés publiques.

Mais l'Assemblée a confirmé en deuxième lecture son choix initial pour une base de données à "lien fort", qui permet de faire correspondre données biométriques et données biographiques. Ce système, défendu par la majorité et par le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, permet donc d'identifier, le cas échéant, un fraudeur.

En vain, les députés de gauche ont tenté de s'opposer à la création de ce dispositif, qui selon Marc Dolez (Parti de gauche) "équivaut à un fichage général de la population française, disproportionné au regard de l'objectif poursuivi".

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 22:21

LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.11 | 12h27   •  Mis à jour le 13.12.11 | 12h27

 
 

 

Christian Wulff est président du pays depuis juin 2010.

Christian Wulff est président du pays depuis juin 2010.AFP/DAVID HECKER

Le président allemand, Christian Wulff, traverse une zone de turbulence. On lui reporche un prêt personnel auprès de la femme d'un ami industriel, sur lequel il est accusé d'avoir menti alors qu'il dirigeait l'Etat régional (Land) de Basse-Saxe. Mardi 13 décembre, il a réfuté avoir commis quoi que ce soit de répréhensible en souscrivant ce prêt.

Selon un porte-parole de la présidence, aucune relation d'affaires "n'a existé et n'existe" entre M. Wulff et Egon Geerkens, l'homme d'affaires dont la femme aurait accordé un prêt au couple présidentiel. Selon le quotidien Bild, le plus lu en Allemagne, M. Wulff et son épouse Bettina auraient bénéficié d'un prêt de 500 000 euros de la part de la femme de ce chef d'entreprise d'Osnabrück.

En février 2010, soit quatre mois avant qu'il devienne président, M. Wulff avait déjà dû s'expliquer sur ses liens avec cet homme d'affaires, un ami de longue date chez qui il avait passé ses vacances de Noël 2009, dans une propriété de Floride.

FORTUNE PERSONNELLE

En réponse à une question du groupe Vert au Parlement régional de Basse-Saxe, le président allemand avait assuré n'entretenir aucune relation d'affaires avec M. Geerkens. S'appuyant sur l'existence de ce prêt, Bild soupçonne M. Wulff d'avoir menti devant le Parlement. M. Wulff a "correctement répondu" à la question posée par les Verts, a répliqué mardi un porte-parole du président, Olaf Glaeseker. Concernant le prêt en question, il s'agissait d'"un accord" avec la femme de M. Geerkens, Edith, "sur un prêt émanant de sa fortune personnelle". Aucune relation d'affaires "n'a existé et n'existe" entre M. Wulff et l'entreprise de M. Geerkens, a ajouté ce porte-parole.

Le prêt consenti par Mme Geerkens au couple présidentiel aurait servi à financer l'achat de leur maison à Burgwedel, près d'Hanovre. Au début de l'année 2010, "ce prêt privé a été remplacé par un prêt bancaire à un taux plus faible", a par ailleurs fait valoir le porte-parole du président. Selon Bild, ce n'est que quelques jours après sa réponse devant le parlement que ce prêt auprès de la banque du Bade-Würtemberg à Stuttgart a été contracté alors que le prêt privé auprès des Geerkens devait courir jusqu'en novembre 2013.

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 22:08

LEMONDE.FR | 13.12.11 | 13h35   •  Mis à jour le 13.12.11 | 21h47

 
 

 

L'attaque meurtrière a eu lieu place Saint-Lambert, à Liège, vers midi.

L'attaque meurtrière a eu lieu place Saint-Lambert, à Liège, vers midi.REUTERS/THIERRY ROGE

Bruxelles Correspondant - Une attaque à l'explosif commise mardi 13 novembre à la mi-journée en plein centre de la Liège, en Belgique, aurait fait, selon un bilan provisoire établi vers 19 heures par le procureur du roi de la ville, 5 morts et 123 blessés au moins. Les victimes sont trois jeunes gens âgés de 15, 16 et 20 ans, une dame de 75 ans et un enfant âgé d'à peine deux ans.

L'auteur, Nordine Amrani, 33 ans, un repris de justice en libération conditionnelle depuis octobre 2010, s'est, semble-t-il, suicidé sur place après avoir jeté trois grenades et ouvert le feu sur la foule avec un fusil d'assaut. Convoqué le matin même par la police pour une audition, il avait été condamné antérieurement à cinquante-huit mois de prison pour détention d'armes et de stupéfiants ainsi que des faits de mœurs. Selon le procureur, on n'aurait décelé chez lui aucun trouble mental. Il n'aurait pas laissé de message.

 

La plus grande confusion a régné dans la ville wallonne, où l'on a d'abord évoqué l'action de plusieurs tireurs tentant de favoriser une évasion du palais de justice, tout proche de la place Saint-Lambert, l'endroit où se sont déroulés les faits. Un important procès de grand banditisme est actuellement en cours à Liège.

La ministre de l'intérieur, Joëlle Milquet, a finalement confirmé que la tuerie était l'acte d'un auteur isolé. Il a agi dans une zone particulièrement fréquentée, lieu d'un marché de Noël en ce moment. L'agresseur aurait lancé ses grenades d'un toit, avant de faire feu sur un abribus, ce qui a déclenché un mouvement de panique. "Aucune information ne confirme un lien quelconque avec le terrorisme", a indiqué Mme Milquet.

 

Les services de déminage ont reçu l'ordre de faire sauter son véhicule, qu'il avait garé près de la place Saint-Lambert, pour éviter tout risque. Avant cela, de nombreuses forces de police avaient immédiatement envahi la zone et conseillé aux habitants de rester chez eux. Un "plan catastrophe" a été déclenché et un centre de soins urgents établi sous les voûtes du palais de justice. Des secours ont été acheminés de Maastricht, la ville néerlandaise toute proche. Les blessés ont été répartis dans divers hôpitaux de la ville et de la région.

 

Les forces de l'ordre ont bouclé le quartier et sont à la recherche du ou des complices de l'auteur – déjà mort – de l'attaque.

Les forces de l'ordre ont bouclé le quartier et sont à la recherche du ou des complices de l'auteur – déjà mort – de l'attaque.@GASGROSJEAN

Arrêté il y a trois ans, Nordine Amrani s'était révélé être un collectionneur d'armes aussi diverses que dangereuses, souvent réservées à des tireurs d'élite. Il avait refusé de s'expliquer sur leur origine et leur destination. Une polémique est immédiatement née, mardi : comment ce délinquant a-t-il pu se procurer d'autres armes après sa sortie de prison ?

L'émotion est vive dans le pays. Le couple royal, le premier ministre Elio Di Rupo et le ministre-président de la Wallonie, Rudy Demotte, se sont rendus à Liège en début de soirée.

Jean-Pierre Stroobants

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 13:49

LEMONDE | 12.12.11 | 12h13   •  Mis à jour le 12.12.11 | 12h16

 
 

 

Le cabinet de Luc Chatel, le ministre de l'éducation, a publié une enquête comparant le niveau des élèves entre 1997 et 2007 - qui est toujours au fond d'un tiroir.

Le cabinet de Luc Chatel, le ministre de l'éducation, a publié une enquête comparant le niveau des élèves entre 1997 et 2007 - qui est toujours au fond d'un tiroir.AFP/MEHDI FEDOUACH

Quel est vraiment le niveau des élèves français? A entendre le ministre lire les résultats des évaluations des élèves en CE1 et en CM2, il serait en progression. A lire les résultats internationaux, il serait plutôt en baisse…

Deux nouvelles enquêtes, l'une comparant le niveau de maîtrise de la langue entre 2003 et de 2009, l'autre entre 1997 et 2007, montrent que les lacunes des plus faibles se sont aggravées. Mais ces deux travaux attendaient dans les tiroirs du ministère de l'éducation depuis le mois de juin. C'est l'Insee qui, le 16 novembre, les a divulgués dans son Portrait social. Le jour de la parution de l'ouvrage, les statisticiens de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) ont été priés de ne pas commenter ces résultats qui ne suivaient pas la "bonne" courbe.

Dix jours plus tard, le cabinet de Luc Chatel publie l'une des enquêtes. La seconde qui compare le niveau des élèves entre 1997 et 2007 est toujours au fond d'un tiroir: "Ce qui s'est passé là est assez symptomatique. Nos enquêtes sont bienvenues lorsqu'elles accompagnent la communication du ministre. Sinon, elles attendent, rappelle un chercheur, sous couvert d'anonymat. Et plus encore si elles montrent une baisse de niveau."

Comme tous les travaux ne collent pas au plan communication, les informations fournies au grand public sur l'école se réduisent comme peau de chagrin. Les "Notes d'information" en sont le meilleur exemple. "J'en publiais une cinquantaine par an", se souvient Claude Thélot qui, sept ans durant, a été à la tête de cette direction et développé la place de la statistique sur le sujet. 61 sont sorties en 2001, 62 en 2003… 37 en 2008, 18 en 2009 et 19 cette année. Sur un programme de 46 prévues.

On attend toujours le bilan sur l'expérimentation du sport l'après-midi en vigueur dans 200 collèges (prévu initialement pour novembre). Celui sur le dispositif d'accompagnement éducatif, qui devait sortir en avril. Rien sur la mutation des profs, le niveau de lecture en 6e, la vision du collège par les parents… Rien non plus sur l'évaluation de l'assouplissement de l'affectation dans les collèges et les lycées, alors que la politique a changé en 2007.

"Un appel d'offres a été fait auprès de chercheurs extérieurs. On a compris que le ministère ne publierait rien sur le sujet en écoutant la présentation qui nous en a été faite, affirme un statisticien de la DEPP, sous couvert d'anonymat. Savez-vous que dans un département de banlieue parisienne, cet assouplissement a embourgeoisé l'enseignement catholique et vidé les établissements publics des catégories privilégiées?" "Ça intéresse le citoyen, une info comme celle-là", reprend un autre chercheur de la DEPP. L'information finira par sortir. Ailleurs.

Cela s'est passé ainsi avec la cartographie de l'obésité des enfants. Le chercheur qui travaillait pour le ministère de l'éducation a attendu. On lui a dit que son travail serait publié quand le ministre communiquerait sur la santé à l'école. Puis rien. Alors il a publié au ministère de la santé au début de l'année. Ce que n'est que le 9 décembre que la Rue de Grenelle a mis l'étude sur son site.

Certaines informations sont diffusées avec des mois de retard. Quand elles ne gênent plus. Ainsi, le bilan de la rentrée 2010 a été publié à l'été 2011, alors qu'il était prévu pour février. Il aurait peut-être été délicat de montrer que le nombre d'élèves avait augmenté, alors qu'on coupait 16 000 postes. On attend maintenant les données de la rentrée 2011…

Plus encore que ces non-parutions, les scientifiques de la direction statistique sont choqués par le transfert des évaluations de l'école primaire de la DEPP vers le service chargé d'appliquer la politique du ministre, la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO). C'est désormais elle qui conçoit, fait passer et corrige les évaluations des élèves de CE1 et de CM2.

Les parents d'élèves de la FCPE dénoncent le fait que "cette direction se retrouve juge et partie puisqu'elle contribue à évaluer ses propres politiques". On pourrait se dire que cette association est marquée à gauche, mais elle n'est pas la seule à critiquer. "Il est regrettable que le ministère préfère mettre en avant les résultats contestables des évaluations CE1 et CM2, mises en place depuis quatre ans par la DGESCO, évaluations qui ont surtout pour objectif de nourrir la communication ministérielle au détriment d'une information étayée sur une méthodologie rigoureuse", estime Jean-Claude Emin, ancien sous-directeur de la DEPP.

L'Insee n'a pas repris ces résultats dans son Portrait social. Le Haut conseil de l'éducation (HCE), dans son rapport du 14 septembre intitulé "Les indicateurs relatifs aux acquis des élèves", a jugé que "les indicateurs tirés des évaluations nationales des trois paliers du socle commun ne sont pas fiables pour des raisons de méthode". Et pourtant, le cabinet de Luc Chatel continue d'y lire une progression du niveau des élèves.

Aujourd'hui, la retenue de certains résultats doublée de ce transfert de compétences jette une véritable suspicion sur tous les chiffres que le ministère laisse sortir. Au point que la communauté éducative s'appuie désormais sur les résultats internationaux. PISA (OCDE) pour la langue, les maths et les sciences à 15ans; PIRLS pour la lecture en fin de primaire. Deux enquêtes qui concluent, elles, à une baisse du niveau.

Il manque des éléments franco-français fiables pour alimenter un débat honnête et constructif sur l'école et les dernières politiques en œuvre. "Il est essentiel en effet que, dans notre démocratie, les données concernant les résultats de notre système éducatif soient objectives et transparentes, donc incontestables", écrivait le HCE en septembre. La semaine dernière, les parents d'élèves ont prévenu que "ces informations relevant de missions de service public ne sauraient être réservées au seul ministre". Interstat, le collectif de syndicats de l'Insee et des services statistiques ministériels venait de dénoncer le "débat faussé" sur l'éducation et la mise à l'écart de la DEPP.

Dans l'entourage du ministre, on répond que "la direction de l'enseignement scolaire n'est pas la moins bien placée pour concevoir des évaluations". Et le ministre précisait récemment qu'"une évaluation indépendante paraît un principe assez sain". En attendant, les très indépendantes évaluations de l'inspection générale sont elles aussi distillées au compte-gouttes. Celle qui porte sur l'évaluation des internats d'excellence mis en place en 2007 pour un coût de plusieurs centaines de millions d'euros est toujours attendue. Trop peu pour qu'on ait le droit de savoir?

Maryline Baumard

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 13:37

Le Monde - 11 décembre 2011

Extrait du site de campagne de Newt Gingrich

L'ancien "speaker" républicain de la chambre des représentants, Newt Gingrich, a précisé sa pensée à propos des Palestiniens. Assumant ses déclarations de vendredi selon lesquelles il s'agissait d'un "peuple inventé" et donc sans légitimité historique, M. Gingrich a profité du débat organisé samedi 10 décembre à Des Moines pour assimiler les Palestiniens, en bloc, à des "terroristes".

"Is what I said factually correct ? [sur la notion de peuple inventé] Yes. Is it historically true ? Yes. Somebody ought to have the courage to tell the truth. These people are terrorists. They teach terrorism in their schools. It's fundamentally time for somebody to have the guts to stand up and say : Enough lying about the Middle East." (Traduction : "Est-ce factuellement correct ? Oui. Est-ce historiquement vrai ? Oui. Quelqu'un doit avoir le courage de dire la vérité. Ces gens sont des terroristes. Ils enseignent le terrorisme dans leurs écoles. Il est grand temps que quelqu'un ait les tripes de se lever et de dire : assez de mensonges au Moyen-Orient".)

Une vision qui correspond à celle de l'extrême droite israélienne, mais qui n'est pas celle du premier ministre Benyamin  Nétanyahou. Sans compter qu'il s'agit de "terroristes" financés en partie par les Etats-Unis avec l'aval du Congrès et qui ont leurs entrées à cette Maison-Blanche que Newt Gingrich souhaite occuper.  Newt Gingrich faisant actuellement la course en tête, il n'est pas inintéressant de se pencher sur ses idées sur le conflit israélio-palestinien.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Démocratie Réelle Maintenant des Indignés de Nîmes
  • : Le blog des Indignés de Nimes et de la Démocratie Réelle Maintenant à Nimes
  • Contact

Texte Libre

INFO IMPORTANTE

 

DEPUIS DEBUT AOÛT 2014

OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS

SUR NOTRE BLOG

CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX


NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !

Recherche

Texte Libre

ter 

Nouvelle-image.JPG

Badge

 

          Depuis le 26 Mai 2011,

        Nous nous réunissons

                 tous les soirs

      devant la maison carrée

 

       A partir du 16 Juillet 2014

            et pendant l'été

                     RV

       chaque mercredi à 18h

                et samedi à 13h

    sur le terrain de Caveirac

                Rejoignez-nous  

et venez partager ce lieu avec nous !



  Th-o indign-(1)

55

9b22