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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 15:07

 

greenpeace.org

Nucléaire : au coeur du réacteur – liveblog
Ce 5 décembre à l’aube, des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) à 95 kilomètres au sud-est de Paris pour porter un message: “Le nucléaire sûr n’existe pas”. Ils sont maintenant dans d'autres sites nucléaires ! Ce billet va évoluer tout au long de la journée au fil des informations reçues du terrain, pour vous faire vivre cette action. Restez connectés !

Ce 5 décembre à l'aube, des militants de Greenpeace se sont introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) à 95 kilomètres au sud-est de Paris pour porter un message: "Le nucléaire sûr n’existe pas". Le récit de l'action à Nogent

Ce billet va évoluer tout au long de la journée au fil des informations reçues du terrain, pour vous faire vivre cette action. Restez connectés ! Pour rester au courant des dernières actus : actualisez la page

 

16h15 : Dépêche AFP : Opération Greenpeace: Guéant admet des "défaillances" dans la sécurité . Ne serait-il pas temps de demander un audit complet et indépendant ?

15h20 : Après les annonces d'arrestation des 9 militants à Nogent sur Seine, c'est le calme plat sur le front des nouvelles des fouilles des installations nucléaires...

14h45 : Une dépêche qui permet de faire le point sur la situation : Des militants de Greenpeace pénètrent dans une centrale nucléaire, et peut-être d'autres

14h00 : Vidéo : Julien est dans une centrale nucléaire, et nous envoie un témoignage ... Pourtant EDF assure qu'il n'y a eu aucune autre intrusion... Où est il ?

 


12h51 : Une banderole proclamant "Le nucléaire sûr n'existe pas" a été brièvement déployée tôt lundi matin sur la clôture extérieure de la centrale de Chinon (Indre-et-Loire) mais aucune alarme d'intrusion n'a été déclenchée d'après les services de sécurité de la centrale... Alors, eux, ils sont où, si ce n'est pas à Chinon ?

12:40 : Ces images n'ont pas été tournées à Nogent-sur-Seine ... mais où ailleurs ?
Nucléaire : Action au coeur du système par gpfrance

 


12H17 : petite interruption de service, le serveur a du mal à gérer le grand nombre de connexions simultanées... comme dans l'électrique finalement, tout est question de gestion du réseau !

11h55 : A Chinon, une banderole a été découverte, "accrochée sur la clôture extérieure", lors d'une ronde du personnel de surveillance peu avant 7H00, a expliqué le service de presse de la centrale.

11h47 : des militants sont toujours au cœur d'autres sites nucléaires en France. Mais où ? Les fouilles sont en cours d'après le porte-parole du ministère de l'Intérieur...

11h42 : Lu sur une dépêche AFP chez Europe 1 : "Une fouille "approfondie" de toutes les centrales et installations nucléaires en France était en cours lundi à la suite de l'intrusion de militants de l'organisation Greenpeace dans la centrale de Nogent-sur-Seine, dans l'Aube, a annoncé un porte-parole du ministère de l'Intérieur. Ce porte-parole a assuré qu'à "aucun moment, l'intégrité des installations nucléaires n'a été mise en péril" par l'intervention des militants de Greenpeace."

11h34 : Où l'on apprend sur le live de BFMTV que le ministère de l'Intérieur décrète une fouille approfondie de toutes les centrales ... A la recherche des activistes.

 

11h30 : 9 militants sont en garde à vue. Les évènements s'accélèrent mais sont loin d'être terminés.

11h10 : Les premières images en vidéo de l'action à la centrale de Nogent-sur-Seine sont en ligne.


11h02 : Rappelons ici la démarche : Cette action montre à quelle point les centrales nucléaires françaises sont vulnérables : de simples militants, aux intentions pacifistes, ont réussi, avec peu de moyens, à atteindre le cœur d’une centrale nucléaire ! Pourquoi ? Comment ? Car les dispositifs de sécurité existants sont insuffisants ! Greenpeace demande au gouvernement d’élargir le périmètre de l’audit des installations nucléaires françaises en y intégrant l’ensemble des risques.

10h45 : Certains médias relaient des intrusions sur d'autres sites nucléaires, nous ne donnons pour l’instant pas de précision sur le nombre de militants présents sur les installations nucléaires ni les noms des sites concernés. Areva, EDF, les forces de l’ordre sont les mieux placés pour dire où les militants ont été repérés ! Voir le communiqué sur le sujet : Militants délogés à Nogent mais Greenpeace annonce sa présence sur d’autres sites nucléaires

10h30 : la gendarmerie a annoncé aux médias que sept militants avaient été interpellés sur le site de Nogent sur Seine.

Coucou ! depuis l'intérieur de la centrale de Nogent

 

La situation étant amenée à évoluer rapidement, nous fermons les commentaires sous ce billet.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 13:59

Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 5 décembre 2011 à 08h21 Mis à jour le 5 décembre 2011 à 14h30

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par l'organisation écologiste pour sa proximité avec Paris.

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par l'organisation écologiste pour sa proximité avec Paris. © MAXPPP

VIDEO - Le but de l'organisation écologiste : démontrer que "le nucléaire sûr, ça n'existe pas".

Ils auraient mis un quart d'heure à atteindre le réacteur. Neuf militants de Greenpeace se sont introduits lundi vers 6 heures dans la centrale nucléaire EDF de Nogent-sur-Seine, dans l'Aube. "L'objectif, c'est de démontrer que le nucléaire sûr, ça n'existe pas", a expliqué à Europe 1 Axel Renaudin, porte-parole de Greenpeace.

En fin de matinée, l'organisation a annoncé avoir des militants "dans d'autres installations nucléaires". Sans nommer ces lieux, elle affirme que les activistes "parviennent à se déplacer sur ces sites sans être repérés". Et a appelé les autorités à participer à une véritable partie de cache-cache : "à eux de retrouver les militants", a lancé Greenpeace. Le ministère de l'Intérieur a annoncé en fin de matinée une fouille "approfondie" de toutes les centrales en France.

De son côté, EDF a annoncé que des banderoles avaient été déployées et "immédiatement retirées" sur les sites nucléaires de Chinon, en Indre-et-Loire et du Blayais, en Gironde. Le centre de recherches nucléaires de Cadaraches, dans les Bouches-du-Rhône, a également fait l'objet d'une tentative d'intrusion.

Intrusion "immédiatement détectée"

A Nogent-sur-Seine, les militants ont passé trois barrières de sécurité, dont certaines électrifiées, a relaté Sophia Majnoni, chargée de campagne chez Greenpeace, sur Europe 1. "Personne sur le site ne s'est opposé à eux", a-t-elle ajouté, citant notamment le peloton de gendarmerie qui se trouve sur le site. "En quinze minutes, il étaient sur la partie la plus sensible de la centrale, à savoir le réacteur nucléaire", a assuré Axel Renaudin.

Des images des militants de Greenpeace dans le dôme du réacteur :

Une fois leur but atteint, les militants ont déployé une banderole "Le nucléaire sûr n'existe pas". "Si une poignée de militants de Greenpeace avec de bonnes intentions et sans réels moyens arrive à pénétrer dans une centrale, ça démontre toute la faiblesse du système", s'est-il alarmé. EDF a affirmé que cette intrusion avait été "immédiatement détectée" et que sept des militants "ont été appréhendés dans le calme". Les deux derniers militants ont également été interpellés.

Le groupe a affirmé que le "cheminement" des militants sur le site de Nogent-sur-Seine était "suivi en permanence, sans qu'il soit décidé de faire usage de la force". Sur ce site, l'intrusion "n'a eu aucune conséquence sur la sécurité des installations, ni sur la sécurité des personnes présentes sur le site", précise EDF dans un communiqué.

Eric Besson évoque des "dysfonctionnements"

Eric Besson, ministre de l'Industrie, s'est inquiété de cette action. Si l'enquête confirme l'intrusion, "cela veut dire qu'il y a eu dysfonctionnements et qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas", a déclaré le ministre. Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a quant à lui estimé qu'il faudrait "tirer les conséquences" d'une telle intrusion. Qualifiant l'action d'"irresponsable", il a toutefois admis que cette intrusion "fait quand même réfléchir sur la sécurisation des accès aux centrales nucléaires".

La centrale de Nogent-sur-Seine a été choisie par l'organisation écologiste pour son opération car elle est "la plus proche de Paris", à 95 km de la capitale.

Audit sur la sécurité des centrales

Sur son site, l'association détaille les dispositifs de sécurité prévus pour les centrales nucléaires, avec notamment "l'intervention d'avions de chasse en maximum quinze minutes sur tous les sites nucléaires", la "présence continue d'un peloton spécial de gendarmerie sur chacun des sites" et "des dispositifs de radar aérien de détection au-dessus de certaines installations".

Pour l'organisation, cette action est aussi l'occasion de critiquer l'audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales. Pour Sophia Majnoni, cet audit n'est en effet qu'une "opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima". Greenpeace demande donc au gouvernement d'élargir le périmètre de l'audit, en prenant en compte notamment le risque d'intrusion humaine.

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 12:35

LEMONDE.FR | 05.12.11 | 07h51   •  Mis à jour le 05.12.11 | 13h07

 

Des militants de Greenpeace se sont introduits lundi 5 décembre au matin dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube). D'autres militants de l'organisation écologique ont également tenté de s'introduire dans les sites de Blaye (Gironde) et de Cadarache (Bouches-du-Rhône), a déclaré la gendarmerie à l'AFP, sans y parvenir. Parallèlement, des banderoles auraient été déployées sur deux autres sites nucléaires, ceux de Chinon en Indre-et-Loire et de Blayais, en Gironde. Greenpeace affirme aussi avoir des militants "dans d'autres installations nucléaires", qui seraient cachés "depuis ce matin" et se déplaceraient "sur ces sites sans être repérés".

Une fouille "approfondie" de toutes les centrales et installations nucléaires, une vingtaine en France, a été diligentée à la suite de cette vaste opération orchestrée par Greenpeace. Cela dit, un porte-parole du ministère de l'intérieur a précisé qu'à "aucun moment, l'intégrité des installations nucléaires n'a été mise en péril" par l'intervention des militants.

Greenpeace a précisé s'être introduit vers 6 heures dans la centrale nucléaire située à 95 km au sud-est de Paris "pour faire passer le message que le nucléaire sûr n'existe pas". Eric Besson, ministre de l'industrie, a aussitôt réagi sur les ondes de France Info : "Si l'enquête confirme [que Greenpeace est entré dans la centrale de Nogent-sur-Seine], cela veut dire qu'il y a eu dysfonctionnement et qu'il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas." Irrité par cette opération, Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a estimé que l'agissement des écologistes était "irresponsable", tout en admettant un problème : "On ne peut pas permettre que n'importe qui puisse entrer aussi facilement que ça dans une centrale nucléaire. On peut imaginer ce que certains pourraient en faire." Interrogé par BFMTV-RMC, il a également assuré qu'il faudrait "tirer les conséquences" de cette intrusion et "réfléchir à la sécurisation" de ces sites.

Selon un communiqué diffusé par EDF, les militants avaient été "immédiatement détectés par le dispositif de sécurité et leur cheminement [avaient] été suivi en permanence sur le site, sans qu'il soit décidé de faire usage de la force". Le groupe assure que "cette intrusion n'a eu aucune conséquence sur la sécurité des installations, ni sur la sécurité des personnes présentes sur le site".

"LE NUCLÉAIRE SÛR N'EXISTE PAS"

Neuf militants étaient parvenus à entrer dans la centrale de Nogent-sur-Seine. Ils ont tous été interpellés, a indiqué le ministère de l'intérieur, peu avant midi. "Une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l'un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole : 'Le nucléaire sûr n'existe pas'", a expliqué Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace.

 

Message publié par Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, sur son compte Twitter.

Message publié par Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, sur son compte Twitter.Twitter

"Le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises, et à quel point il est facile d'atteindre le cœur d'une centrale", a souligné Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace. Elle a dénoncé l'audit lancé par le gouvernement sur la sécurité des centrales nucléaires, y voyant "une opération de communication qui ne prend en compte que les risques déjà identifiés dans le passé et ne tire pas les leçons de Fukushima". La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a été choisie par Greenpeace "car elle est la plus proche de Paris", selon l'ONG. 

>> Lire la note de blog Big browser "Nucléaire : êtes-vous à l'abri ?"

Dans son communiqué, Greenpeace rappelle que "le gouvernement, en charge de la sécurité des sites nucléaires, se targue d'avoir des plans à toute épreuve pour sécuriser le parc atomique français, tels que l'intervention d'avions de chasse en maximum quinze minutes sur tous les sites nucléaires, la présence continue d'un peloton spécial de gendarmerie sur chacun des sites, des dispositifs de radar aérien de détection au-dessus de certaines installations, une double clôture électrifiée et une vidéo surveillance autour de chacun des sites, un espace aérien interdit au-dessus des sites, ou encore un accès soumis à 'autorisation spéciale'…"

Le Figaro.fr rappelle que cette opération commando n'est pas la première du genre. En 2007, des militants s'étaient introduits sur le site de Belleville-sur-Loire, en mars, et de Dampierre-en-Burly, en octobre. "Des grimpeurs avaient réussi à monter en haut des tours de refroidissement dans les deux cas. Ils avaient pu écrire 'EPR= danger' dans le premier cas, mais avaient été interpellés avant de dessiner l'ampoule basse consommation qu'ils prévoyaient la deuxième fois," rapporte le quotidien.

 

Le Monde.fr (avec AFP)

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 17:27

LEMONDE.FR | 02.12.11 | 09h45   •  Mis à jour le 02.12.11 | 10h06

 
 

Un élu venu vérifier lors d'un exercice de nuit mercredi la sécurité des réacteurs de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime) a fait état de "situations burlesques" lors de cette alerte fictive, selon Ouest France vendredi.

La centrale de Paluel compte quatre réacteurs de 1 300 W. A la demande de Claude Birraux, député UMP de Haute-Savoie et président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) simule un accident du type Fukushima dans la centrale de Paluel : "Une perte totale d'électricité et du groupe électrogène de secours du réacteur n° 1. Ce qui nécessite un branchement sur l'installation du réacteur n° 2."

"Les agents d'astreinte arrivent rapidement. A 23 h 30, ils annoncent qu'une clé nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est 'en commande'. A minuit, ils pénètrent dans le local électrique de la tranche 1 'mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique'", raconte le député.

"Les techniciens décident alors, de leur propre initiative, de se raccorder sur le réseau du réacteur n° 3", rapporte le quotidien. Mais ils se heurtent à nouveau, selon M. Birraux, à des inexactitudes et des ambiguïtés du guide de procédure d'EDF. Le député a félicité le personnel qui "a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations".

Le Monde.fr

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 14:14

Rue89 - Par Sandrine Boucher  |   30 novembre 2011 6:54

La centrale du Bugey sera-t-elle la poubelle des vieux réacteurs français ?

Nucléaire / La construction d’un entrepôt de déchets radioactifs sur le site de la centrale du Bugey a fait débat, mardi matin, devant le tribunal administratif de Lyon. Dans un contexte particulier : celui de (dés-) accords entre le PS et Europe Ecologie Les Verts sur l’avenir du nucléaire civil en France. L’issue de cette audience, qui devrait être connue d’ici un mois, pourrait infléchir nettement la teneur de ces échanges à gauche.

 

Nucleaire

 

Un riverain de la centrale contestait ainsi pour la deuxième fois devant la justice administrative (la première en référé – il a été débouté, et cette fois au fond), la construction d’un entrepôt de déchets radioactifs à ses portes.

 

La centrale du Bugey, qui date des années 60, comporte cinq tranches nucléaires, dont une, Bugey 1, à l’arrêt depuis 1994, est la « tête de série » des réacteurs nucléaires français promis au démantèlement. Cet entrepôt, appelé Iceda et dont le gros œuvre est achevé, est destiné à recevoir les restes contaminés des réacteurs de première génération (graphite-gaz) des centrales de Bugey, Brennillis, Saint-Laurent, Chinon, Chooz, plus l’ex-Superphénix de Creys-Malville. Soit un bâtiment de 8000 m2 capable d’abriter 2000 tonnes de déchets, eux-mêmes coulés dans des blocs de béton.

 

Officiellement, il ne s’agit pas d’un stockage, mais d’un « entreposage », prévu sur cinquante ans… En espérant qu’une autre destination, définitive, soit trouvée d’ici là.

 

L’homme n’est pas un militant anti-atome : c’est un horticulteur qui utilise l’eau tiède produite par la centrale pour tempérer ses serres. En revanche, il déclare :

 

« C’est une chose de valoriser cette source de chaleur, une autre d’être à côté d’une poubelle nucléaire, notamment en terme d’image vis à vis des clients ».

 

Devant le tribunal, la passe d’armes s’est concentrée sur l’interprétation des règles d’urbanisme de la commune de Saint-Vulbas, qui interdisent « toutes les occupations et utilisations du sol non liées et nécessaires à la centrale nucléaire ».

 

Me Vincent Lacroix, avocat du riverain, soutient :

 

« Il s’agit d’un changement total du projet, le site n’a pas vocation à recevoir les déchets de déconstruction de neuf réacteurs ».

 

Pas du tout, a rétorqué EDF, par le biais de son avocat Jean-Nicolas Clément :

 

« On ne peut pas séparer l’activité d’une centrale de son démantèlement. Sans l’Iceda, on ne saura pas quoi faire des déchets ».

 

 

L’horticulteur a reçu à l’audience un appui de taille. Le rapporteur public (magistrat indépendant chargé de dire le droit) a estimé que le centre d’entreposage relevait bien d’« un projet d’envergure nationale », contraire au plan local d’urbanisme, donc illégal. Or, les avis du rapporteur public sont généralement suivis par le tribunal.

 

La décision, qui devrait être rendue à Lyon fin décembre, est d’autant plus attendue, en France mais aussi en Suisse, qu’un autre recours contre la construction de l’entrepôt de déchets radioactifs au Bugey, introduit l’an dernier devant le Conseil d’Etat, n’a lui, toujours pas été examiné.

 

  • Rue89Lyon

http://www.rue89lyon.fr/2011/11/30/centrale-bugey-poubelle-vieux-reacteurs-francais/

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 14:48

 

Rue89 - Tribune 29/11/2011 à 12h31
Expert- président de Global Chance
 

On avait bien compris depuis quelques jours que Nicolas Sarkozy avait décidé de faire de la défense du nucléaire un axe majeur de clivage avec François Hollande pour la campagne présidentielle.

Rien d'étonnant donc au plaidoyer de Tricastin. Tous les arguments traditionnels des pro-nucléaire, même les plus contestables, y sont naturellement passés : de l'indépendance nationale aux économies de pétrole, de la compétitivité économique à la sauvegarde de l'emploi.

Dix fois plus de CO2 émis par l'Allemagne ?

Mais pourquoi le Président ne peut-il s'empêcher, pour appuyer ses dires, de produire des chiffres régulièrement très faux, souvent d'un ordre de grandeur ? Est-ce l'impunité que semble lui garantir sa position et la faible pugnacité des médias ? Est-ce la présence à ses côtés d'une ministre de l'Environnement polytechnicienne qui approuve silencieusement ses propos de hochements de tête ?

Un exemple parmi d'autres dans son discours de Tricastin de vérité assénée pour faire trembler le bon peuple à l'idée de toucher un cheveu nucléaire :

« Savez-vous que l'économie français aujourd'hui émet dix fois moins de CO2 dans l'atmosphère que l'Allemagne ? »

Voir à partir de la seizième minute

Un chiffre invraisemblable

En 2008, l'économie allemande émettait 920 millions de tonnes équivalent CO2 et la France 517, soit 1,78 fois moins, selon Eurostat. Mais cette même économie allemande, pour assurer le bien être de 82 millions d'habitants (contre 62,5 en France métropolitaine) produisait 32% de biens et services de plus que la France.

Par tête d'habitant, l'économie allemande a donc émis 35% de plus de CO2 que la France. Pourquoi alors annoncer ce chiffre faux et complètement invraisemblable de 1 000% ?

Nos « amis japonais »

Notons, par ailleurs, que Nicolas Sarkozy n'a pas un seul mot sur la question des accidents majeurs, celle qui est à coup sûr la principale préoccupation de la majorité de Français qui souhaiteraient sortir du nucléaire et qui est la première justification des projets politiques alternatifs. Cette éventualité est totalement éliminée de son discours.

Nous sommes pour lui en effet tellement meilleurs que nos « amis japonais » que ce n'est pas même la peine d'en parler. Il suffit alors de quelques chiffres plus ou moins bidons et d'une bonne dose de démagogie locale pour boucler l'affaire sous les applaudissements frénétiques de l'assemblée.

Ne croyez-vous pas pourtant que le débat sur la transition énergétique en France mériterait mieux que des effets d'estrade, des omissions majeures et des propos démagogiques fondés sur des chiffres sans fondement ?

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 19:29

LEMONDE.FR avec AFP | 28.11.11 | 07h42   •  Mis à jour le 28.11.11 | 14h15

 
 

 

Tout au long de la journée de dimanche, le convoi a été considérablement ralenti par les militants antinucléaires.

Tout au long de la journée de dimanche, le convoi a été considérablement ralenti par les militants antinucléaires. REUTERS/WOLFGANG RATTAY

Le dernier convoi de déchets nucléaires allemands en provenance de France est parvenu dans la nuit de dimanche à lundi à son terminus ferroviaire à Dannenberg, malgré une farouche résistance de milliers d'opposants. Le train est arrivé à la station de déchargement à 5 heures, plus de cent neuf heures après son départ de Valognes (France), ce qui constitue d'ores et déjà un record parmi les treize convois partis depuis 1995 de la France vers Gorleben.

Les onze conteneurs transportant des déchets nucléaires allemands retraités à l'usine Areva de La Hague seront chargés sur des camions dès lundi. Cette opération prendra au moins douze à quinze heures, selon la police. Les camions devront ensuite parcourir à vitesse réduite la vingtaine de kilomètres qui les sépare de l'ancienne mine de sel de Gorleben, reconvertie en site temporaire de stockage pour les résidus hautement radioactifs.

 

Les policiers allemands tentent de déloger une camionnette lestée de béton, qui empêche le convoi de déchets nucléaires d'arriver à sa destination finale.

Les policiers allemands tentent de déloger une camionnette lestée de béton, qui empêche le convoi de déchets nucléaires d'arriver à sa destination finale. AFP/JULIAN STRATENSCHULTE

Il faudra braver les militants antinucléaires, déjà en faction. Un millier de personnes forme un barrage sur la route, aux abords du site de retraitement. Des militants de l'organisation écologiste Greenpeace bloquent depuis plusieurs heures la route menant à Gorleben par le sud, à l'aide d'une camionnette lestée de béton. La police a donc annoncé que le convoi routier ne partira que lorsque la route sera libre.

La veille, sur les rails, le convoi a été considérablement ralenti par les militants antinucléaires. Quatre agriculteurs locaux, qui s'étaient enchaînés aux voies ferrées et avaient coulé un bloc de béton pyramidal par-dessus, ont notamment résisté quatorze heures, à Hitzacker, aux efforts de la police pour les déloger. Ils ont finalement accepté de se libérer, peu après 22 heures.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:39

Libération - Dépêches Aujourd'hui à 18h49

Des autocars en provenance de plus de 150 villes allemandes ont fait le voyage avec des militants voulant participer aux opérations de blocage. ( © AFP photo AFP)

 

DANNENBERG (Allemagne) (AFP) - Plusieurs milliers de personnes manifestaient samedi contre le stockage de déchets nucléaires à Dannenberg (nord de l'Allemagne), d'où un convoi de résidus hautement radioactifs s'approchait lentement malgré des altercations, sans gravité, avec la police.

A une vingtaine de kilomètres de la mine de sel de Gorleben, destination finale du dernier convoi de déchets nucléaires allemands retraités en France, un collectif d'associations écologistes voulait rappeler que la sortie programmée de l'Allemagne du nucléaire n'a pas encore réglé la question des résidus.

Quelque 8.000 opposants étaient sur place en milieu d'après-midi selon la police, 23.000 selon les organisations écologistes.

Plusieurs centaines de personnes occupaient, sous les yeux des policiers, une portion de voie ferrée entre Lüneburg et Dannenberg dans une ambiance bon enfant, a constaté un photographe de l'AFP.

Le convoi n'y était pourtant pas attendu ce samedi: les 60 km à voie unique et dans la forêt doivent être parcourus à vitesse très réduite et de jour, pour des raisons de sécurité. Le train ne devrait donc pas arriver avant dimanche au plus tôt à Dannenberg, où les conteneurs seront transférés dans des camions pour parcourir les derniers 20 km jusqu'à Gorleben.

"Ceux qui pensaient cet été qu'ils en avaient fini avec la lutte contre l'atome vont être surpris" par l'ampleur de la mobilisation, a prévenu Jochen Stay, porte-parole de l'association Ausgestrahlt ("Irradiés").

Le calendrier de sortie du nucléaire d'ici à 2022 en Allemagne, c'est "comme si un ami vous disait qu'il allait arrêter de fumer dans dix ans", commentait-il. "Vous n'allez quand même pas le féliciter".

Les opposants à l'atome réclament une accélération du processus et surtout une solution durable et sûre pour le stockage des déchets les plus dangereux.

"Tous ces déchets viennent ici, et personne ne sait vraiment quels effets ils peuvent avoir", a regretté Kim, 15 ans, venue avec deux amies le visage peint en jaune et noir, les couleurs du sigle de l'énergie atomique.

Des autocars en provenance de plus de 150 villes allemandes ont fait le voyage avec des militants voulant participer aux opérations de blocage.

Personne ne s'attendait toutefois à ce que la mobilisation atteigne les sommets de l'an passé, quelques semaines après l'annonce par le gouvernement de la chancelière allemande Angela Merkel de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires : 50.000 personnes y avaient participé.

Les déchets sont actuellement entassés dans l'ancienne mine de sel de Gorleben. Les associations comme Greenpeace accusent régulièrement les autorités de sous-estimer, voire de manipuler, les mesures de la radioactivité dans la région.

Les deux nuits précédentes été marquées par des accrochages entre militants et forces de l'ordre - quelques cocktails molotov et parfois des canons à eau en action - surtout vers Metzingen, non loin de Dannenberg, où est installé le plus grand camp d'antinucléaires.

Quelques petits groupes d'opposants ont été délogés de la voie ferrée, sans parvenir à ralentir durablement l'avancée du train, suivie quasiment minute par minute par les organisations écologistes, grâce à un réseau d'observateurs.

La police, de son côté, renforçait également progressivement son emprise sur la région. Présente pratiquement à toutes les intersections de routes, elle installait parfois des barrages pour fouiller les coffres des véhicules et contrôler l'identité des passagers.

Près de 20.000 policiers ont été mobilisés dans toute l'Allemagne pour protéger le convoi.

© 2011 AFP

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 18:35

LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.11 | 12h02

  
 

 

Une grande manifestation est prévue en début d'après-midi à Dannenberg, où les conteneurs devraient être transbordés du train sur des poids lourds pour effectuer les derniers kilomètres par la route vers la mine de sel de Gorleben

Une grande manifestation est prévue en début d'après-midi à Dannenberg, où les conteneurs devraient être transbordés du train sur des poids lourds pour effectuer les derniers kilomètres par la route vers la mine de sel de GorlebenREUTERS/ALEX DOMANSKI

Des milliers de manifestants attendent son arrivée. Le dernier convoi de déchets nucléaires retraités en France approche lentement samedi de Gorleben, sa destination finale, dans le nord de l'Allemagne. Alors que le convoi a passé la frontière franco-allemande vendredi dans la matinée, une série d'incidents -jets d'engins incendiaires contre des véhicules de police ou manifestants délogés de la voies ferrées- ont émaillé la nuit, mais sans faire de blessés, selon les autorités et les protestataires.

Une grande manifestation est prévue en début d'après-midi à Dannenberg, où les conteneurs devraient être transbordés du train sur des poids lourds pour effectuer les derniers kilomètres par la route vers la mine de sel de Gorleben. Quelque 150 bus en provenance de tout le pays sont attendus, les écologistes tablant sur 20 000 personnes prêtes à gêner autant que possible l'avancée des onze conteneurs.

 DES RADIATIONS QUI SERAIENT AU-DESSUS DES SEUILS AUTORISÉS

L'Allemagne a annoncé sa sortie du nucléaire, après la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima causée par le tremblement de terre et le raz-de-marée du 11 mars 2011, avec la fermeture immédiate des plus vieux réacteurs allemands et l'extinction progressive d'ici 2022 des autres. Mais le pays n'a en revanche pas tranché la question du stockage des déchets nucléaires qui suscite l'opposition des organisations écologistes. Celles-ci affirment que les radiations dans la zone de Gorleben se situent au-delà des seuils autorisés.

L'année dernière, à la même époque, un convoi semblable avait mobilisé près de 50 000 manifestants, qui avaient livré une véritable guérilla écologiste.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:13

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 25.11.11 | 08h30   •  Mis à jour le 25.11.11 | 16h08

 
 

 

Après un arrêt de vingt-quatre heures en gare de Rémilly, le convoi a repris sa route sous haute-surveillance.

Après un arrêt de vingt-quatre heures en gare de Rémilly, le convoi a repris sa route sous haute-surveillance.AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN


Le dernier convoi ferroviaire de déchets hautement radioactifs à destination de l'Allemagne a quitté, vendredi 25 novembre, le territoire français. Il a passé la frontière franco-allemande dans la matinée et se trouvait à l'arrêt à Neunkirchen, dans le sud-ouest du pays, pour un changement de locomotives. Il ne doit reprendre sa route qu'en fin d'après-midi pour sa destination finale, Gorleben, dans le nord de l'Allemagne. Il devait aussi changer de garde rapprochée, les policiers français regagnant leur territoire.

Comptant onze wagons de déchets nucléaires vitrifiés, le train avait quitté Valognes, dans la Manche, mercredi, et était immobilisé à Rémilly depuis jeudi matin.

Les militants antinucléaires ont dénoncé la décision des autorités de stopper le train près de Metz. Au ministère de l'intérieur français, on la justifie par la nécessité d'assurer la sécurité du transport. "Peu importe le temps que cela prendra, l'important, c'est que l'ordre soit garanti tant du côté français que du côté allemand de la frontière", a dit un porte-parole.

"Les manifestations à Valognes ont été violentes, nous prenons donc toutes les précautions nécessaires pour faire en sorte que le convoi reprenne la route dans des conditions optimales", a-t-il ajouté. Mais pour le réseau Sortir du nucléaire, qui suit la progression du convoi, la décision présente un risque "insensé". "Cet arrêt forcé en zone urbaine, totalement insensé, met en péril la sécurité des populations et expose les agents SNCF à des risques d'irradiations", dénonce le collectif dans un point de situation diffusé en début de nuit.

FORTE MOBILISATION EN ALLEMAGNE

En Allemagne, les militants antinucléaires ont commencé à se mobiliser à leur tour. Ils étaient près de deux mille dans la journée de jeudi à Lüchow-Dannenberg, le terminal ferroviaire où les onze conteneurs Castor renfermant les déchets nucléaires vitrifiés seront transbordés sur des camions pour parcourir par la route la vingtaine de kilomètres qui mènent au site de stockage de Gorleben.

 

La police allemande lors d'une manifestation de militants antinucléaires, le 24 novembre 2011. Quelque 19 000 hommes ont été déployé sur le parcours du train.

La police allemande lors d'une manifestation de militants antinucléaires, le 24 novembre 2011. Quelque 19 000 hommes ont été déployé sur le parcours du train.AFP/JOHN MACDOUGALL


Cinq cents à six cents antinucléaires ont manifesté jeudi soir à Metzingen, dans le nord de l'Allemagne, où la police a eu recours à des gaz lacrymogènes et au canon à eau pour disperser les opposants au convoi de déchets radioactifs. Les manifestants s'étaient positionnés à un carrefour à environ 20 km à l'ouest de Gorleben et cherchaient à bloquer une route nationale. La police allemande a enjoint aux antinucléaires de la dégager pour laisser passer le trafic avant d'user de gaz et du canon à eau. A l'issue de la manifestation, émaillée de jets de bouteilles, de pierres et d'engins pyrotechniques, la police a évoqué dix blessés dans ses rangs. L'un des fonctionnaires ne pourra plus participer au dispositif de sécurité qui entoure le convoi nucléaire attendu à Gorleben. Du côté des opposants, une femme a été blessée par une pierre lancée par les manifestants.

Ce convoi de déchets issus du retraitement des combustibles usés des centrales nucléaires allemandes recyclés à La Hague est le dernier des douze convois prévus. D'après Areva, les conteneurs Castor sont conformes aux normes de sûreté de l'Agence internationale de l'énergie atomique.

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