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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:58

 

zad.nadir.org

vendredi 10 janvier 2014, par zadist

 


Appel à création collective du jeu de la ZAD

Un jeu de plateau coopératif sur le thème de la ZAD est en cours de création. Il sera ensuite vendu dans les boutiques de jeux et à prix libre pour financer la lutte.

Pour réaliser ce projet, nous avons besoin :

- de dessins. Il y a une centaine de cartes de compétence zadiste à illustrer avec de petits dessins humoristiques. C’est varié, ca va du jardinage et de la construction de barricade au jet de pierre.

- d’une ou deux peintures représentant la lutte pour le dessus et le dessous de la boite.

- de photos le Rosier et La Pointe (encore debout), la Sécherie, 2 photos de tente/chapiteau, 2 photos de maisons en paille (dont une du 100 chènes), une photo de tipi (un autre que celui de NoName)

- l’aide d’une personne pour créer le design des cartes serait aussi bienvenue.

Si ce projet vous intéresse, que vous vouliez être tenu au courant de sa sortie ou participer. Envoyez un mail à jeu.zad @ gmail.com

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:48

 

http://zad.nadir.org

jeudi 10 janvier 2013, par zadist

 

 

bientôt de nouvelles opérations policières sur la ZAD ?

différentes sources ( gendarmes, agents d’entretien des routes, ...) nous ont informé avoir été mobilisé pour une opération sur la ZAD aux alentours du 14 janvier, merci à elles !

Même s’il apparait que les différentes déclarations de la Préfecture et de la commission de dialogue rendent improbables de nouvelles expulsions, il nous semble important d’informer nos soutiens et ami-e-s et de renforcer nos mesures de sécurité.

Ils pourraient envisager, par exemple, de venir détruire chicanes et barricades. Pourtant, il est clair que ce sont eux et leurs barrages qui rendent la circulation difficile. Nous ne céderons pas à leurs provocations, mais nous ne laisserons pas non plus faire ce qu’ils veulent ici.

On vit ici, on reste ici, on résiste ici !

Aujourd’hui 10 janvier l’occupation militaire dure depuis 46 jours (pour une opération débutée il y a 88 jours). Nos camarades sont emprisonnés depuis 45 jours pour l’un et 24 jours pour l’autre.

On peut envoyer des courriers aux personnes incarcérées et/ou au collectif anti rep ainsi que des sous à l’adresse suivante, le chèque libellé à cet ordre : Comité de soutien des inculpées, Le Gué, 44220 Coueron.

pour suivre les infos de la marche de Nice à NDDL : pour les rejoindre, illes partent tous les jours à 8h de la mairie de la ville où illes ont dormi, voir leur blog

Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. et à Notre-Dame-des-Landes, mobilhome face à la mairie : tous les jours de 10h à 17h

Infos utiles pour venir ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !


Equipe médicale : contactable par mail : equipemediczad at riseup.net pour toute communication non-urgente et par téléphone désormais uniquement lors de journées d’interventions militaires/policières sur la zone ou autres "moments chauds" au 07 60 26 42 14. Notez bien ce numéro mais on voudrait rappeler que ce numéro ne doit servir qu’aux urgences médicales dans des situations où il ne vous est pas possible (ou souhaitable pour des raisons d’anonymat par exemple) d’appeler les secours. L’équipe médic n’est pas là (et n’a pas les moyens) pour gérer des cas où les secours institutionnels peuvent être consultés. Si vous êtes malades, vous pouvez aller consulter la liste des médecins qui acceptent de donner des consultations gratuites dans les bourgs alentours à l’accueil du champ hors contrôle et à la châtaigne.


- Accueil "hors contrôle"  : 06 32 98 78 36
- liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01)
- Contact Presse de la Zad  : 06 38 17 36 19
- Contact mail pour le FestiZad : festizad at riseup.net
- Contact Presse FestiZad : 06 43 28 23 90

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

Et une info pratique pour celleux qui viennent sur la zone, pensez à vous brancher sur Radio Kaxon, 107.7 pour avoir des infos fraîches.


Fil d’Info

- 19h25 : et si on gagnait ?

- 19h  : les marcheurs se rapprochent ! voir leur déclaration sur

http://marche.nddl.lillenantes.over...

Le collectif "Stop à l’aéroport de NDLL "d’Amiens accueille les marcheurs de lille demain vendredi à 12H

Un rassemblement Place gambetta est prévu avec les marcheurs de Lille et le Collectif Amiénois "Stop à l’aéroport de Notre Dame des Landes " à 12h ce vendredi pour une marche jusqu’à la brasserie " Carte bistrot" au 200 rue jules barny à AMIENS. Un déjeuné/Débat sur la situation à la ZAD de Notre dame des landes y sera tenu par les membres du collectif amiénois qui soutiennent l’action de ces 3 marcheurs de Lille ainsi que tous les marcheurs de France qui se dirigent à pied vers la ZAD Notre Dame des Landes pour un rassemblement prévu au début du mois de février. Une rencontre avec des élus municipaux et régionaux (EELV) est prévu à cette occasion, ainsi qu’une rencontre avec la Député EELV Barbara Pompili dans l’après-midi ou Samedi matin avant leur départ.

B. Pompili ? demandez lui donc e notre part des explications sur ses déclarations à l’assemblée, on attend les retours !

voir l’article verts de colère

"(...) Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, opère tout de même la dissociation habituelle et nécessaire avec ce qui n’est pas récupérable. Ces « activistes d’extrême gauche qui sont dans la lutte pour la lutte », sont « minoritaires » dans ce combat et bien loin des « vraies questions » que soulèvent « les agriculteurs et expropriés (…) vraiment pas extremistes ». « Je ne veux pas qu’on caricature les opposants de Notre Dame des Landes simplement en les réduisant à ces quelques extrémistes »."

- 18h15 :

 :( nos condoléances...

Assassinat de trois militantes Kurdes à Paris

- 18h02  : Aux Ardillière, plus des GMs, ils ont du mal à se coordonner aujourd’hui on a l’impression....Marre aussi ? :)

Couëron. Les anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes s’invitent aux vœux du maire

Des opposants à Notre Dame des Landes s’invitent aux voeux du Maire d’Angers

Excellent les ami-e-s contre l’Aeroport !!!! :)

Vaucluse Ceinture verte, un autre Notre-Dame-des-Landes ?

- 17h24 : Tout la journée sur la Zad des provocations des GMs un peut partout sur la zone. Repérage ? recherche d’ennuis ? on ne sait pas.....

Solidarité : Répression massive de la ré-occupation de Villa Amalias (squat à Athènes)

Affaire dite de Chambéry : Solidarité avec Mike

Lecture : C’est la guerre ? Résistons ensemble, janvier 2013, n° 115

reçu : cette nouvelle route qu’ils essayent de construire à Bexhill, ou il y a des gens qui résistent, est aussi un projet de Vinci. Voici l’article..http://www.constructionenquirer.com/2013/01/09/protesters-halt-work-on-100m-hochtiefvinci-link-road/

- 16h59 : Fausses illusions, les flics sont de retour aux Ardillières....c’était beau ca aura duré 15 minutes ...

- 16h26 : eeeeeh, les keufs ont quitté les Ardillières !

chouettes idées pour des maisons en palettes..

reçu : je voulais vous confirmer la vente de la maison de Bel-air par un couple....

- 15h : A la Mairie de NDDL il y a un document annonçant la reprise des fouilles archéologiques ( sans date précisée )

- 14h45 : On aimerai bien d’avoir des infos sur la situation autour de "La Gare" ! Sur le chemin de suez, les gendarmes provoquent les ami-e-s derrière la barricade. Apparament ils s’ennuient, trop de calme sur la zone ? Sinon la Situation "habituelle" sur une zone d’occupation militaire : des contrôles désagréables, parfois les gendarmes sont très aggressifs et pas seulement avec les soit-disant "zadistes". Ca nous laisse l’impression que la préfecture joue sur l’espoir que une situation pareille mette les riverains en colère contre nous. Certes il y en aura quelques un-e-s mais beaucoup plus du monde est quand même pas dupe et comprends que l’origine du probleme est bel et bien la Préfecture....

on a quand même vu débarquer d’un chemin transversal au chemin de suez, quelques flics, tranquilles... ils ont été mal accueillis evidemment, ce qui a causé quelques altercations. c est encore eux qui foutent le bordel.

- bientôt de nouvelles opérations policières sur la ZAD ?

différentes sources ( gendarmes, agents d’entretien des routes, ...) nous ont informé avoir été mobilisé pour une opération sur lz ZAD aux alentours du 14 janvier,merci à elles !

Même s’il apparait que les différentes déclarations de la Préfecture et de la commission de dialogue rendent improbables de nouvelles expulsions, il nous semble important d’informer nos soutiens et ami-e-s et de renforcer nos mesures de sécurité.

Ils pourraient envisager, par exemple, de venir détruire chicanes et barricades. Pourtant, il est clair que ce sont eux et leurs barrages qui rendent la circulation difficile. Nous ne céderons pas à leurs provocations, mais nous ne laisserons pas non plus faire ce qu’ils veulent ici.

On vit ici, on reste ici, on résiste ici !

- 12:50 : le festizad cherche un camion de 20 m3 pour un aller retour au Sud de Nantes contact : 06 43 28 23 90

- Café repaire de Marseille Spécial Notre dame des Landes Nous évoquerons la défense des terres fertiles ainsi que la proposition de loi pour la préservation des terres cultivables actuellement en cours d’élaboration. Cette proposition est portée par l’association Filière Paysanne qui travaille en lien avec le Collectif de Défenses des Terres Fertiles des Bouches du Rhône. Il s’agit d’un enjeu fort pour notre souveraineté alimentaire collective et l’aménagement concerté de nos territoires. Nous ferons un point précis de la lutte qui se mène à Notre Dame des Landes. *Jean-Christophe ROBERT est président de Filière Paysanne *Cyril MEUNIER est l’animateur du comité de soutien de la ZAD Fokus 21 transmettra ce Repaire en direct sur le Net : http://www.livestream.com/lateledup...

- 10:50 : les flics sont toujours aux Ardillères et au carrefour d81/fosses noires, ils ont annoncé à quelqu’un ce matin qu’il faudrait à partir de maintenant un laissé passer qu’il faut aller chercher à la mairie. INTOX ? Merci de nous dire si vous avez plus d’infos.


Jeudi 10 janvier

- Clermont-Ferrand soirée au café lecture : information, débat ....

- Saumur : réunion du comité de soutien

- 18h30 au Café du Marché, rue du Marché à Saumur. on organisera aussi une réunion publique d’information fin janvier

- Saint Philbert de Bouaine Réunion publique d’information - débat. Salle polyvalente à 20h30.

- Il y sera projeté le film "Notre Dame des Landes, au coeur de la lutte" et ensuite un débat sera organisé avec la participation de deux membres de l’ACIPA Cette réunion publique est organisée par le comité de soutien créé sur les communes de Saint Philbert de Bouaine, de Rocheservière (85) et de Vieillevigne (44) qui s’est constitué le jeudi 13 décembre.

- Pannecé Réunion de création d’un comité de soutien, fly ci-dessous : Redon

- Collectif de REDON se réunit ce jeudi 10 Janvier à 20h au Manivel’Cinéma QUI SE TROUVE SUR LE PORT DE PLAISANCE / Pour nos réunions, nous faisons donc UN ARRÊT AU PORT

- à 19 heures, réunion mensuelle d’informations contre de projet d’aéroport de NDDL à l’ annexe de la Bourse du Travail à BLOIS


RDV des collectifs, quotidiens ou réguliers

Localement

- Notre Dame des Landes, à partir de 9h : permanence sur la place de la poste (local des Syndicats - angle opposé à la Mairie) pour déplacement sur la zone
- Nantes, à partir de 10h : vigie citoyenne au Pont Morand ; à 19h à présent un soir sur deux : rassemblement devant la préfecture

Partout ailleurs (par ordre alphabétique)

- Bordeaux Le comité se réunit tous les mardis à 19h30 à la flèche Saint-Michel (pour ensuite aller vers un lieu de réunion qui change tout le temps et est défini sur le moment).
- Brest AG du comité de soutien brestois tous les mercredis à 20h30, le lieu pouvant changer, voir sur le blog http://comitebrestoisdesoutienanotr...
- Blois de 18 à 19 h chaque mardi au Liber’thés, rue Wilson à Blois
- Clermond-Ferrand : tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
- Concarneau : Réunion chaque jeudi à 18h, à la maison des associations, derrière les Halles
- Cran-Gevrier :Réunion du comité de soutien zone à défendre 74 tous les lundis depuis le 12 Novembre à 18HOO à l’Alterlocal 3 chemin des grèves 74960 Cran-Gevrier
- Châteaubriant Rassemblement hebdomadaire du collectif de Châteaubriant contre le projet d’aéroport de Notre dame des Landes chaque vendredi à 18h30 devant la mairie ; collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h ; au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Laval : tous les lundis à 18h30, réunion du collectif mayennais contre le projet d’aéroport à la maison de quartier des Pommeraies (rue des grands carrés).
- Livradois-Forez : RDV les 1er jeudi du mois sur le marché
- Marseille : Réunions régulières chaque mardi au "Tableau Noir" 60-64 rue Saint- Savournin 13004 Marseille à 19h. http://notrezaddelagarde.noblogs.org/
- Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole
- Paris : rdv hebdomadaire du collectif. Tous les mardis, à 18h30 pour les commissions, à 20h pour l’assemblée, au TRANSFO, 57, avenue de la République, à Bagnolet (metro Gallieni ou Robespierre). Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net ou là : http://nddl-paris.effraie.org
- Ploermel : comité de Ploërmel à Augan, tous les jeudis à 20h30,
- Poitiers : Un jeudi sur 2 à partit du 3 janvier 2013, réu à 18h à la maison de la solidarité (rue du pigeon blanc)
- Quimper : réunion tous les jeudis soirs à 18 h, 21 rue Pen ar Steir. collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Rennes, tous les lundis à 19h30 une réunion aura lieu à la Maison de la Grève (37, rue legraverend) pour informer sur ce qui se passe à la zad et penser ensemble ce que nous pouvons faire depuis Rennes (ravitaillement, organisation des allers-et-venues, actions, etc.). Tous ceux qui sont intéressés, qu’ils soient organisés en collectif ou pas, sont les bienvenus ! et chaque Vendredi à 18H00 : dans tous les cas, rassemblement à 18h00 place de la Mairie.
- Rouen : tous les mardis soir à 19h à FLVM 192 rue Eau de Robec, suivi d’un repas végétarien à prix libre rdv à 17h30 pour faire à manger. Le blog de zaddarouen ici
- Saint-Etienne : Réunion le mercredi à 19h00, au bar l’Excuse au 38 rue de la Résistance (mais cela peut changer).
- Toulouse : AG tous les Mercredi à 19H au SLOLI à Toulouse
- Vannes : Le collectif de Vannes se réunit tous les lundi soir à 20h30 au café "l’éloge de la lenteur" pour discuter des actions contre le projet d’aéroport.
- Villefranche de Lauragais : Tout les vendredi 9h30-12h au marché Permanence collecte de matériel à destination de la ZAD (voir ci-joint)
- Grenoble : réunion du comité tous les mardi à 18h30 à Antigone. AG du comité, ateliers collectifs et préparation des actions

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 22:39

 

 

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mercredi 9 janvier 2013, par zadist

 

 

NOUS NE PAIERONS PAS LEUR FOLIE

(Texte lu durant la ManifestiZAD de Notre-Dame-des-Landes, le 04 janvier au soir, par Jérémie Cravatte du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde – CADTM, du collectif anticapitaliste les Piments Rouges et de Liège en Transition)

Salut à toutes et tous !

Alors nous on vient de Belgique (Liège), où un Comité de soutien à la lutte de NDDL vient de se créer, et je suis venu vous parler des liens entre Grands Projets Inutiles et Imposés, comme cet aéroport du Grand Ouest NDDL, et la Dette. Dette financière et écologique.

En plein période d’austérité imposée par soit-disant manque d’argent et à cause de la crise de la dette, en pleine période de crise énergétique et de disparition des terres cultivables, on nous sert ce projet d’aéroport qui pourrait coûter jusqu’à 5M (sans compter le coût de la répression...) et qui est un désastre écologique. Mais, au delà de ce constat, j’aimerais faire le lien avec l’histoire de la lutte du Tiers Monde contre la dette illégitime et contre les mégaprojets qui ne servent pas les intérêts de la population, ainsi qu’avec ce qu’on appelle la dette écologique.

Alors, c’est connu que les populations du Tiers Monde paient depuis des décennies une dette qui n’est pas la leur. Que ce soit parce qu’elle est héritée des anciennes colonies, parce qu’elle est la conséquence de prêts octroyés aux dictateurs qui s’en sont servis pour s’enrichir eux et leurs proches ou pour opprimer leurs populations, ou encore que ce soit pour la construction des fameux éléphants blancs. Ces mégaprojets inutiles et imposés (comme le barrage Inga au Congo), souvent à grand coup de corruption. On retrouve la même chose chez nous aujourd’hui, des concessions sont données à de grands groupes privés pour les laisser construire des mastodontes (comme les J-O en Grèce, les aéroports fantômes de Ciudad Real et Castellon que les indignés espagnols dénoncent comme ayant juste servis à gonfler la dette publique et les poches des promoteurs etc etc.). Pour rappel, le projet qu’on est en train de combattre ici prévoit déjà la participation pour minimum 360 millions d’€ des collectivités locales, et certainement plusieurs milliards d’argent public en général, assure les bénéfices de Vinci (aah...nos chers partenariats public-privé...qui nous rappellent les sauvetages des banques), et même une possible clause d’indemnisation en cas d’annulation du projet, qui serait de 11m/an jusqu’en 2065 (mais bon, tout ce qu’ils ont fait on peut le défaire...). Tout ceci avec la complicité active de notre cher Etat, qui s’empressera de parler de gonflement de la dette publique pour imposer une austérité drastique à la population. On retrouve ici exactement la même logique que le « sud » a connu, et continue de connaître, avec les Plans d’Ajustement Structurel. Ce que l’on appelle « Plan d’Austérité » chez nous. La dette publique et la nécessité de rééquilibrer les comptes de l’Etat (à la sauce néolibérale) est l’excuse donnée pour brader les biens publics et faciliter la privatisation de tout ce qui peut rapporter à la classe capitaliste. La Grèce en a fait grands frais (avec son chemin de fer, ses ports, ses îles, ou encore cette forêt remplie de cuivre au nord du pays donnée pour 1€ symbolique à la société canadienne Eldorado Gold). La logique de cette grande braderie, on peut la voir dans le film Catastroika (dont j’ai amené quelques dvd gratos pour celles et ceux qui veulent). Les pays de la périphérie sont évidemment les plus touchés, et vous ne devez pas être sans savoir que le groupe Vinci vient de racheter 10 aéroports portugais...

La dette publique c’est aussi ce qui a justifié l’accaparement des ressource naturelles du Tiers Monde par les entreprises occidentales après les colonies. Et c’est là que j’aimerais parler de dette écologique. Ce concept est né au Sud pour argumenter que celui-ci ne devait rien au Nord, mais bien au contraire que le Nord avait une dette écologique envers le Sud, dette que tout l’argent du monde ne pourra jamais payer. Il s’agit bien entendu de la dette climatique, mais également du pillage des ressources naturelles par l’extractivisme sauvage (qui continue aujourd’hui) et tout le passif environnemental et les morts que cela entraine. À cela on peut ajouter l’exportation des déchets du Nord vers le Sud, la biopiraterie, la destruction de l’environnement à des fins militaires etc etc. Mais il est important de remarquer que cette dette – comme la dette financière – profite plus à une caste qu’à uniquement une zone géographique. On a vite fait le tri entre un sans abris en Europe et un haut fonctionnaire Nigérian qui brade le pétrole à ses amis de Shell. Et c’est pareil pour tout le reste (comme l’Amazonie détruite pour les projets mastodontes d’IIRSA au profit de quelques multinationales). Dans le cas de Vinci et de NDDL, il est facile de penser à l’impact climatique qu’aurait cet aéroport. Mais également la destruction de 2000ha d’une zone bocagère à la biodiversité et à la participation au cycle de l’eau exceptionnelle, sans parler de la destruction de terres cultivables. Mais bon, pas de soucis, c’est certifié Haute Qualité Environnementale...On comprend alors que la dette écologique concerne aussi ce qu’on appelle les « générations futures », qui vont devoir chercher à bouffer à l’heure du pic pétrolier, des changements climatiques et de la disparition des terres cultivables.

Tout ça pour dire qu’il faut se demander à qui profite la dette ? (On a d’ailleurs lancé une campagne en Belgique [montrer l’afficher] pour se poser la question et établir des audits citoyens de la dette afin de reprendre le contrôle, entre autres, des investissements faits avec l’argent de la collectivité. Il existe d’ailleurs des collectifs d’audit citoyen – CAC – à Rennes et à Nantes). Se demander à qui profite la dette car, cet accaparement des biens et des ressources qu’elle justifie a lieu chez nous aussi, pas qu’au Tiers Monde ou en Grèce ou au Portugal, Espagne etc. Et cet accaparement augmentera si on n’annule pas la dette illégitime et si on ne prend pas le contrôle démocratique des biens communs. Si on devait évaluer les « services » que nous rend la Nature à leur manière capitaliste, on arriverait à des billions voire des trillions. On donne la valeur aux choses que l’on veut bien... Et en plein période de crise économique et écologique – qui sont les conséquences naturelles d’un même système – il faut que les GPII, taxés d’utilité publique, aient la vie dure. Comme à la ZAD, comme pour le NO TAV, l’EuroVegas, les lignes THT, StopH52, Stuttgart21 et toutes les autres luttes anticapitalistes et antiautoritaires. [paragraphe que je n’ai malheureusement pas pu lire, le changement de plateau était fini]

« Réapproprions-nous nos vies », ne payons pas leur folie !

Comme dirait l’autre : leur monde pue la mort et y’a urgence ! [phrase que j’ai sautée dans le noir]

Comme dirait Camille : nous n’avons rien à négocier avec ceux qui nous construisent ce monde de merde !

 

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 22:32

 

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mercredi 9 janvier 2013, par zadist

 

 

Aujourd’hui 9 janvier l’occupation militaire dure depuis 45 jours (pour une opération débutée il y a 87 jours). Nos camarades sont emprisonnés depuis 44 jours pour l’un et 23 jours pour l’autre.

On peut envoyer des courriers aux personnes incarcérées et/ou au collectif anti rep ainsi que des sous à l’adresse suivante, le chèque libellé à cet ordre : Comité de soutien des inculpées, Le Gué, 44220 Coueron.

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Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. et à Notre-Dame-des-Landes, mobilhome face à la mairie : tous les jours de 10h à 17h

Infos utiles pour venir ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !

 


 

Equipe médicale : contactable par mail : equipemediczad @ riseup.net pour toute communication non-urgente et par téléphone désormais uniquement lors de journées d’interventions militaires/policières sur la zone ou autres "moments chauds" au 07 60 26 42 14. Notez bien ce numéro mais on voudrait rappeler que ce numéro ne doit servir qu’aux urgences médicales dans des situations où il ne vous est pas possible (ou souhaitable pour des raisons d’anonymat par exemple) d’appeler les secours. L’équipe médic n’est pas là (et n’a pas les moyens) pour gérer des cas où les secours institutionnels peuvent être consultés. Si vous êtes malades, vous pouvez aller consulter la liste des médecins qui acceptent de donner des consultations gratuitesdans les bourgs alentours à l’accueil du champ hors contrôle et à la châtaigne.

 


 

- Accueil "hors contrôle" : 06 32 98 78 36
- liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01)
- Contact Presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Contact mail pour le FestiZad : festizad at riseup.net
- Contact Presse FestiZad : 06 43 28 23 90

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

Et une info pratique pour celleux qui viennent sur la zone, pensez à vous brancher sur Radio Kaxon, 107.7 pour avoir des infos fraîches.



Flash infos :

- 22h18 il n’a a pas de présence policière à la sortie de la paquelais malgrè l’arrété interdisant la circulation sur la D281 entre la paquelais et les ardillères, pas de nouvelles des ardillères, restent-ils à nouveau jusqu’à point d’heures ?

Petit retour sur l ’action du jour :

Les keufs se sont fait repeinturlurer la gueule au carrefour.
ils ont meme pas voulu resté apres pour qu on puisse en rire tout.e.s ensemble, ils ont vraiment pas d humour ces gens.
Heureusement nous avons reussi a obtenir une photo satellite de la zone :

 

 

D’après les témoignages, une bande déguisée se serait approché du carrefour par les champs et par le chemin de suez et aurait canardé allègrement la bande adverse en deux temps trois mouvements en leur souhaitant "joyeux Noel", des remords certainements de ne pas etre venu.e.s a temps le souhaiter aux occupants du carrefour. Le mal est réparé.

L’autre action du jour, c’etait le nettoyage de la foret :
une vingtaine de personnes ont nettoyé la foret aujourd’hui, illes ont trouvé beaucoup de déchets, enormément de residus de lacrymos, palets et capsules , ainsi que les restes des expulsions, mais aussi beaucoup de papier hygiénique, de plastique en tout genre. illes ont bien avancé mais il reste une partie à mettoyer et il y aura bientot un nouveau rendez-vous. Il y aura aussi des ateliers sur l’écologie de la foret et des ateliers grimpe.

 

- bientôt de nouvelles opérations policières sur la ZAD ?

 

différentes sources ( gendarmes, agents d’entretien des routes, ...) nous ont informé avoir été mobilisé pour une opération sur lz ZAD aux alentours du 14 janvier,merci à elles !

Même s’il apparait que les différentes déclarations de la Préfecture et de la commission de dialogue rendent improbables de nouvelles expulsions, il nous semble important d’informer nos soutiens et ami-e-s et de renforcer nos mesures de sécurité.

Ils pourraient envisager, par exemple, de venir détruire chicanes et barricades. Pourtant, il est clair que ce sont eux et leurs barrages qui rendent la circulation difficile. Nous ne céderons pas à leurs provocations, mais nous ne laisserons pas non plus faire ce qu’ils veulent ici.

On vit ici, on reste ici, on résiste ici !

une maison sur l’eau vient de disparaître vers blois lu sur cet article qu’on nous envoie

- les lectures du soir : une revue de presse des derniers jours, un texte Un référendum sur NDDL ? Une fausse bonne idée ! la seule solution : l’abandon du projet ! ,

PDF - 1 Mo

des histoires d’aéroport : un pilote annonce un fiasco pour le futur aéroport

Le fiasco du nouvel aéroport de Berlin tourne au scandale politico-financier. Le Maire de Berlin est pressé de démissionner de ses fonctions.

- des infos d’autres luttes :
Procès Entartage anti-TGV : appel à solidarité :
mercredi 30 janvier, journée d’action décidée en coordination nationale : "un toit pour toutes et tous - non à la précarisation de nos vies". Le collectif nantais prépare une action visible. Cette journée est importante pour la mobilisation locale nationale, à l’heure où le gouvernement expulse plus qu’il ne reloge (cf les récentes expulsions à Bordeaux et Rennes, bientôt relatées sur le blog du collectif : untoitpourtoutesettous.overblog.com ). La présence de toutes les personnes disponibles est importante. Merci de noter la date dans vos agendas.

Les Assemblées Générales ont lieu le mardi à 18heures, au local du Gasprom (24 rue Fouré).

"Idle no more" : une lutte qui s’oppose au Canada à des projets de loi du gouvernement canadien qui autoriseraient toutes les multinationales étrangères à exploiter les ressources naturelles, et en particulier l’eau, sans concertation avec les peuples indigènes un lien en français pour comprendre ce qui se passe là bas et voir quelques vidéos. http://www.radio-canada.ca/sujet/au...

- le 15-16 janvier, Grow Heathrow, lieu occupé à l’emplacement de la 3ème piste de l’aéroport de Londres ( dont le projet a été arrêté ) passe une nouvelle fois au tribunal : appel à solidarité

- 15h20  : les flics du carrefour de la Saulce viennent de se faire décorer : un peu de peintures, ça met tout de suite un peu de joie dans tout ce bleu ... il semblerait que ça sente un peu aussi par chez eux... il y avait du purin

- des nouvelles de la répression de la lutte, à Guingamp : "Un petit mot pour informer du procès le 30 janvier prochain à St Brieuc de Christian suite à la manifestation de soutien aux opposants à l’aéroport NDDL à Guingamp le 10 novembre 2012.

Christian est accusé de violences volontaires sur gendarmes (2) dont un avec 6 jours d’ITT Un fest noz de soutien à la lutte de NDDL et à leurs inculpés est organisé le 26 janvier à Plougonver (22)"

Solidarité avec tou-te-s les inculpé-e-s !

On apprend aussi qu’une action à Angers hier s’est heurtée à des violences policières lors des vœux des opposant-e-s aux élus locaux et régionaux : "Pendant cette action pacifiste, les opposant-es ont été malmenés par les forces de l’ordre. A la sortie, un barrage filtrant de la police nationale avait été mis en place afin de procéder à un contrôle d’identité. Pendant ce contrôle d’identité, deux apposants se sont fait violentés par bousculade et étranglement, et mis à l’écart du groupe. Ces opposants étudient une possibilité de recours juridique afin de dénoncer ces violences policières"

( tout le récit, et d’autres actions de collectifs ici : c’est la saison des voeux municipaux !!! d’ailleurs, le maire de NDDL a annulé sa session d’hier, pour cause de "sécurité")

- aux Ardillières, les gendarmes présenteraient un arrêté interdisant toute circulation sur la D281 entre le 7 janvier 2013 17h et le 14 janvier 17h

Invitation à un bal trad masqué demain soir à la Chataigne,

apportez instrus et déguisements ! ( et de l’essence pour le groupe électrogène)

- 9h Un groupe part nettoyer la Lande de Rohanne, les flics sont à leurs postes habituels

- Une nouvelle matinée de grisaille sur la ZAD...

 


RDV des collectifs, quotidiens ou réguliers

Localement

- Notre Dame des Landes, à partir de 9h : permanence sur la place de la poste (local des Syndicats - angle opposé à la Mairie) pour déplacement sur la zone
- Nantes, à partir de 10h : vigie citoyenne au Pont Morand ; à 19h à présent un soir sur deux : rassemblement devant la préfecture

Partout ailleurs (par ordre alphabétique)

- Bordeaux Le comité se réunit tous les mardis à 19h30 à la flèche Saint-Michel (pour ensuite aller vers un lieu de réunion qui change tout le temps et est défini sur le moment).
- Brest AG du comité de soutien brestois tous les mercredis à 20h30, le lieu pouvant changer, voir sur le blog http://comitebrestoisdesoutienanotr...
- Blois de 18 à 19 h chaque mardi au Liber’thés, rue Wilson à Blois
- Clermond-Ferrand : tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
- Concarneau : Réunion chaque jeudi à 18h, à la maison des associations, derrière les Halles
- Cran-Gevrier :Réunion du comité de soutien zone à défendre 74 tous les lundis depuis le 12 Novembre à 18HOO à l’Alterlocal 3 chemin des grèves 74960 Cran-Gevrier
- Châteaubriant Rassemblement hebdomadaire du collectif de Châteaubriant contre le projet d’aéroport de Notre dame des Landes chaque vendredi à 18h30 devant la mairie ; collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h ; au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Laval : tous les lundis à 18h30, réunion du collectif mayennais contre le projet d’aéroport à la maison de quartier des Pommeraies (rue des grands carrés).
- Livradois-Forez : RDV les 1er jeudi du mois sur le marché
- Marseille : Réunions régulières chaque mardi au "Tableau Noir" 60-64 rue Saint- Savournin 13004 Marseille à 19h. http://notrezaddelagarde.noblogs.org/
- Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole
- Paris : rdv hebdomadaire du collectif. Tous les mardis, à 18h30 pour les commissions, à 20h pour l’assemblée, au TRANSFO, 57, avenue de la République, à Bagnolet (metro Gallieni ou Robespierre). Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net ou là : http://nddl-paris.effraie.org
- Ploermel : comité de Ploërmel à Augan, tous les jeudis à 20h30,
- Poitiers : Un jeudi sur 2 à partit du 3 janvier 2013, réu à 18h à la maison de la solidarité (rue du pigeon blanc)
- Quimper : réunion tous les jeudis soirs à 18 h, 21 rue Pen ar Steir. collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Rennes, tous les lundis à 19h30 une réunion aura lieu à la Maison de la Grève (37, rue legraverend) pour informer sur ce qui se passe à la zad et penser ensemble ce que nous pouvons faire depuis Rennes (ravitaillement, organisation des allers-et-venues, actions, etc.). Tous ceux qui sont intéressés, qu’ils soient organisés en collectif ou pas, sont les bienvenus ! et chaque Vendredi à 18H00 : dans tous les cas, rassemblement à 18h00 place de la Mairie.
- Rouen : tous les mardis soir à 19h à FLVM 192 rue Eau de Robec, suivi d’un repas végétarien à prix libre rdv à 17h30 pour faire à manger. Le blog de zaddarouen ici
- Saint-Etienne : Réunion le mercredi à 19h00, au bar l’Excuse au 38 rue de la Résistance (mais cela peut changer).
- Toulouse : AG tous les Mercredi à 19H au SLOLI à Toulouse
- Vannes  : Le collectif de Vannes se réunit tous les lundi soir à 20h30 au café "l’éloge de la lenteur" pour discuter des actions contre le projet d’aéroport.
- Villefranche de Lauragais  : Tout les vendredi 9h30-12h au marché Permanence collecte de matériel à destination de la ZAD (voir ci-joint)

 


Rendez-vous du mercredi 9 janvier

Lyon :Projection débat autour du documentaire « Au Coeur de la Lutte » à la libraire la Gryphe , 20H http://rhonenddl.wordpress.com

Brioude : réunion du comité à La Clef à 20 heures

Millau, Larzac : réunion du comité

reunion de rentré du comité de soutien a notre dame des landes exceptionnellement ce mercredi au lieu du lundi habituel a la locomotive a 19heures

Caen Le mercredi 09 janvier à 17h30 : AG du collectif de soutien de Caen à l’université Campus 1, RDV au phénix à l’arrêt de tram Université.

Voir aussi pour les prochains jours les RDV à venir des différents collectifs

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:25

 

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samedi 26 janvier 2013, par zadist

 


Salutation !

Nous sommes un petit groupe basé-e-s a la Chateigne depuis la grande manif’ à avoir ressenti le besoin de lancer une dynamique d’action non-violente, car pour nous la force stratégique de ces actions completerait des formes d’actions moins non-violentes, ou plus combattives. Ce n’est pas que l’on desapprouve les autres formes d’actions, nous sommes pour les initiatives mais bien parce que la non-violence a certains avantages stratégiques, elle est féderatrice, elle permet au plus grand nombre d’agir, et nous permet de toucher des gens qui nous seraient autrement fermés. Elle est donc bienvenue dans une lutte que nous voulons générale et contagieuse.

La prochaine action que nous proposons est la “Journée internationale de dénonciation des violences d’état sur la place publique”. Cette journée sera le 26 janvier. Nous lançons donc un appel dans toutes les villes de france et d’ailleurs, à tous les comités et associations qui se sentent concernés, à manifester dans un esprit de convivialité, contre les violences d’état, de toutes natures. Evidemment nous dénonçons, chacun, les violences qui nous touchent ou que nous subissons, ici, donc, la répression policière, mais élargissons ! Aux violences institutionelles, à toutes les discriminatons, homo, femmes, sans-papiers, et à toutes les minoritéspour lutter ensemble contre un formatage nefaste qui nous montent les uns contres les autres par la peur, peur de l’inconnu, peur de manquer ect...

On vous invitent donc tous et toutes à laisser parler votre imagination pour créer des expos, diffusions de témoignages et autres actions toutes plus inventives, destabilisantes et drôles les une que les autres.

Car méfions nous comme nous dit Noam Chomsky “Tout état est violent par nature”, effectivement la lobotomie et l’endocrinement sont des violences bien plus viles et difficiles à combattre que la force.

Le 26 janvier, donc, dans à peu près 20 jours, dans le monde entier des voix s’élèveront pour lutter contre des violences que l’on oublie trop souvent alors allez, venez et faisons ensemble plus de bruit que ce manifestizad.

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:19

 

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vendredi 18 janvier 2013, par zadist

sur indymedia Nantes

 

 

18 et 19 Janvier : deux jours d’actions contre Vinci

La société Vinci, sous ce nom ou de nombreux autres, est un monstre de l’aménagement des territoires. Autoroutes, parkings, aéroports, infrastructures électriques, tous les grands travaux impériaux sont autant d’occasion de se remplir les poches. Eurovia, Cofiroute, Cegelec, GTM, entre autres, en sont des filliales. Sous la forme d’AGO (Aéroport Grand Ouest), c’est Vinci toujours qui rachète la ZAD, organise la destruction de nos lieux de vie, exproprie les paysans et projète de noyer sous le béton et les avions les 2000 ha de bocages que nous avons décidé de défendre.

Que vienne le temps de la riposte !

Lors de la réunion des comités de soutien à Notre Dame des Landes en décembre dernier, deux journées d’actions contre Vinci ont été décidées. Tous les moyens et types d’actions sont à penser, en fonction de votre nombre, vos pratiques et votre détermination. Péages gratuits avec récolte de fonds pour la lutte, blocages de chantiers, actions nocturnes, saccage de restoroutes, sabotage de parcmetres et bornes de parking, tags, manifestations, occupations de locaux, et place à votre imagination !

Quelques rappels cependant :

FAITES GAFFE A VOUS ! Cela ne veut pas dire de respecter la loi, mais attention aux caméras et à vos téléphones, prenez le temps de faire des repérages, discutez bien avant de qui se sent capable de quoi, penser à assurer vos arrières juridiquement, bref pas de gâchis inutile... Vnci n’est pas à convaincre, ils savent très bien ce qu’ils font. Frapper Vinci, c’est attaquer son fonctionnement, ses infrastructures, ses profits. Ce qui n’empèche pas d’informer et généraliser des pratiques.

Il reste peu de temps, préparez vous, soyons là où ils ne l’attendent pas, frappons fort.

Pas un sous pour Vinci !

En parrallèle des actions de groupe, lancement d’une campagne pour ces mêmes journées, sur le thème “pas un sous pour Vinci”. Ceci est un appel à tous les comités à utiliser leurs réseaux, sortir des tracts et autocollants, utiliser la presse locale et tous les moyens de diffusion accessibles. Que partout pendant deux jours se généralise ce geste simple : sortir de sa voiture, lever la barrière de parking ou de péage, passer sans payer. Éventuellement tenir la barriere pour ceux qui suivent. Coller un appel à faire de même à la place des fentes à carte bleue. Les faire crouler sous le nombre de fraudes, pour qu’ils ne puissent pas poursuivre chacun.

Pour la liste des filliales de Vinci, des nouvelles de leurs chantiers et de l’opposition, etc : Le blog Stop vinci

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:17

 

 

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mardi 8 janvier 2013, par zadist

 


Plusieurs mois déjà avant les vagues d’expulsions des maisons occupées, de joyeux fous avaient pris place sur les ondes de Vinci, radio route 107.7. Là ce n’est pas des eaux internationales que l’on émet, mais bien d’un territoire escamotant les attentes des gouvernants. Aujourd’hui la radio est une des armes dont en « zadie » on se revêt au quotidien. Les postes radios sont disséminés au quatre coins de la zad, ici dans une cuisine, là sur une barricade, ailleurs on cale son autoradio sur la fréquence aux abords de la zone afin de connaître les positions de la police. Au même titre que la zone qu’elle couvre, on ne peut la confondre, dès la première seconde nous nous reconnaissons, les mots et les sons qui en émergent sont d’un contraste éclatant d’avec le reste de la bande FM.  De plus en plus, l’idée est en chemin que radio klaxon doit densifier sa capacité à impulser du mouvement en « zadie ». Tout d’abord, à l’intérieur même de son centre de gravité, le désir se fait sentir que la radio peut être un des outils pour mettre en lien les groupes d’amis, les habitants de longue date, les comités locaux de passage, les paysans etc... Ensuite, à l’extérieur, ce sont les différentes ramifications de la « zadie » nationales et européennes qui par l’intermédiaire de la radio peuvent discuter et s’écouter. D’ores et déjà elle n’est plus seulement le relais des déplacements ennemis car de nouvelles manières de déployer une pensée s’expérimentent et se partagent, on se donne des rendez-vous, d’ici résonnent des textes de là-bas et l’on diffuse allègrement la musique qui nous donne des ailes. Pour continuer ce mouvement, avec la même attention que l’on a à consolider des lieux de stockage et des réseaux de ravitaillements en nourriture, vêtements, énergie ; il nous faut du matériel radiophonique, afin de pouvoir être plus nombreux à discuter ensemble en direct, pouvoir enregistrer de différents endroits ce qui se joue sur la zad, assurer la diffusion, l’étendre sur internet par le streaming et mieux recevoir dans nos différents lieux.

Donc, il nous faut : De bons récepteurs style guetto blaster, gros postes, pour les endroits sans électricité. Zoom h4+ mixette+micros extérieurs, pour les déplacements. Ordinateurs pas trop vieux avec logiciels de montage sons pour station de montage. Plutôt en logiciel libre. Une équipe qui s’occuppe du streaming. Une yamaha alimentation externe, http://www.milongamusic.com/F-**23-... table-de-mixage-mg124c. Pour un peu moins chère une keywood, mais alimentation 220VAC integrée, plus sensible à des parasites, http://www.milongamusic.com/F-**23-... keywood table-de-mixage-**xpress 12. SM58,http://www.milongamusic.com/F-**21-.... Des micros pour les discussions collectives Un mobilhomme ou une équipe qui construirait une cabane, une maison qui acceuillerait un studio.

Bien entendu nous sommes ouverts à toutes les propositions, que ce soit des dons, des bon plans, des conseils d’amateurs et de pros. N’hésitez pas non plus à nous proposer des matériaux à diffuser, à vous faire connaître pour prendre en main une ou des émissions. radio.klaxon@riseup.net

Et que d’autres radios pirates se montent partout, que la zad se répande.

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:13

 

zad.nadir.org

 

mardi 8 janvier 2013, par zadist

 


Aujourd’hui 8 janvier l’occupation militaire dure depuis 44 jours (pour une opération débutée il y a 86 jours). Nos camarades sont emprisonnés depuis 43 jours pour l’un et 22 jours pour l’autre.

On peut envoyer des courriers aux personnes incarcérées et/ou au collectif anti rep ainsi que des sous à l’adresse suivante, le chèque libellé à cet ordre : Comité de soutien des inculpées, Le Gué, 44220 Coueron.

pour suivre les infos de la marche de Nice à NDDL : pour les rejoindre, illes partent tous les jours à 8h de la mairie de la ville où illes ont dormi, voir leur blog

Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. et à Notre-Dame-des-Landes, mobilhome face à la mairie : tous les jours de 10h à 17h


Infos utiles pour venir ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !
- équipe médicale : 07 60 26 42 14 !! ATTENTION changé le 4/12
- Accueil "hors contrôle" : 06 32 98 78 36
- liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01)
- Contact Presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Contact mail pour le FestiZad : festizad at riseup.net
- Contact Presse FestiZad : 06 43 28 23 90

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

Et une info pratique pour celleux qui viennent sur la zone, pensez à vous brancher sur Radio Kaxon, 107.7 pour avoir des infos fraîches.



Flash infos :

reçu : une carte qui nous donne pleiiiiin d’infos sur la zone Notre dame des landes et autour, plein des précisions aussi sur l’ayraultport

et FestiZad  : Le peuple de boue

Les vrais enjeux d’aujourd’hui

En 2013, il faudra plus encore se méfier de la docte ignorance des experts

INFO : Chaque samedi le comité de soutien gersois aux opposants à Notre Dame Des Landes se donne rendez-vous au marché d’Auch pour rencontrer et informer la population locale. Samedi 5 janvier 2013 « Les Fleurs du Mâle » groupe local engagé est venu apporter sa solidarité au comité et à la lutte d’ « A not’ Dame... » des Landes. Ensemble nous vaincrons. bon visionnage à tous ici : https://vimeo.com/56907813

INFO : LES COLLECTIFS ET COMITES DE FRANCE SE MOBILISENT... Contre l’aéroport Grand Ouest Nantais à Notre-Dame-des-Landes, les collectifs de soutien organisent une chaine humaine autour de la ZAD le samedi 11 mai 2013 ! Il était 40 000 le 17 novembre 2012, combien serons-nous le 11 ?

La Marche Lille/Notre-Dame-des-Landes... est passée par PFM

- 15h20 : tou est calme sur la zone il nous semble.....encore plein de choses a faire post-festizad. Et évidement, ca construit sur la zad comme toujours. Presque plus des cabanes sur la zone qu’avant les expulsions :)

salut à toutes ! dispositif policier toujours en place des 2 cotés de la D81, ils sont un peu plus nombreux que d’habitude.

et apparement ils sont encore plus nombreux bientot, si on en croit les dires de notre cher ministre, délinquant number 1. http://www.lemonde.fr/societe/artic...

- Et si on prenait le temps de sécuriser nos ordinateurs ?

A Lire : Réflexions collectives sur les luttes contre les grands travaux

reçu : Erwan, que vous pu voir dans la forêt de Notre Dame des Landes, nous raconte ce qui s’est passé et ce qu’il risque d’un point de vue judiciaire (il est convoqué au Tribunal de St Nazaire le 12 Février...)

INFO : [Rennes] La préfecture expulse illégalement les migrants qu’elle devrait loger

Rappel aux ami-e-s de nous signaler, si vous pouvez, ou ils sont les flics aujourd’hui...merci :)

 


 

RDV des collectifs, quotidiens ou réguliers

- Notre Dame des Landes, à partir de 9h : permanence sur la place de la poste (local des Syndicats - angle opposé à la Mairie) pour déplacement sur la zone
- Nantes, à partir de 10h : vigie citoyenne au Pont Morand ; à 19h à présent un soir sur deux : rassemblement devant la préfecture

Partout ailleurs (par ordre alphabétique)

Lorient AG du collectif lorientais à 20h à la cité Allende de Lorient.

- Bordeaux Le comité se réunit tous les mardis à 19h30 à la flèche Saint-Michel (pour ensuite aller vers un lieu de réunion qui change tout le temps et est défini sur le moment).
- Brest AG du comité de soutien brestois tous les mercredis à 20h30, le lieu pouvant changer, voir sur le blog http://comitebrestoisdesoutienanotr...
- Blois de 18 à 19 h chaque mardi au Liber’thés, rue Wilson à Blois
- Clermond-Ferrand : tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
- Concarneau : Réunion chaque jeudi à 18h, à la maison des associations, derrière les Halles
- Cran-Gevrier :Réunion du comité de soutien zone à défendre 74 tous les lundis depuis le 12 Novembre à 18HOO à l’Alterlocal 3 chemin des grèves 74960 Cran-Gevrier
- Châteaubriant Rassemblement hebdomadaire du collectif de Châteaubriant contre le projet d’aéroport de Notre dame des Landes chaque vendredi à 18h30 devant la mairie ; collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h ; au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Livradois-Forez : RDV les 1er jeudi du mois sur le marché
- Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole
- Paris : rdv hebdomadaire du collectif. Ce sera désormais tous les mardi, 19h, BOURSE DU TRAVAIL, 3 rue du chateau d’eau, 75010 paris, métro république NOTE : les prochains mardis seront "le jour de noël" et "le jour de l’an", en conséquence la prochaine réunion "hebdomadaire" tous ensemble aura lieu le mercredi 02 janvier à 18h30 au CICP (si la salle est disponible) 21 ter rue voltaire 75011 métro rue des boulets ou Alexandre Dumas on peut certainement trouver des informations ici, Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net ou là : http://nddl-paris.effraie.org
- Ploermel : comité de Ploërmel à Augan, tous les jeudis à 20h30,
- Poitiers : Un jeudi sur 2 à partit du 3 janvier 2013, réu à 18h à la maison de la solidarité (rue du pigeon blanc)
- Rennes, tous les lundis à 19h30 une réunion aura lieu à la Maison de la Grève (37, rue legraverend) pour informer sur ce qui se passe à la zad et penser ensemble ce que nous pouvons faire depuis Rennes (ravitaillement, organisation des allers-et-venues, actions, etc.). Tous ceux qui sont intéressés, qu’ils soient organisés en collectif ou pas, sont les bienvenus ! et chaque Vendredi à 18H00 : dans tous les cas, rassemblement à 18h00 place de la Mairie.
- Saint-Etienne : Réunion le mercredi à 19h00, au bar l’Excuse au 38 rue de la Résistance (mais cela peut changer).
- Toulouse : AG tous les Mercredi à 19H au SLOLI à Toulouse
- Quimper : réunion tous les jeudis soirs à 18 h, 21 rue Pen ar Steir. collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Vannes  : Le collectif de Vannes se réunit tous les lundi soir à 20h30 au café "l’éloge de la lenteur" pour discuter des actions contre le projet d’aéroport.
- Villefranche de Lauragais  : Tout les vendredi 9h30-12h au marché Permanence collecte de matériel à destination de la ZAD (voir ci-joint)

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 12:21

 

 http://zad.nadir.org

 lundi 7 janvier 2013, par zadist

 


Aujourd’hui 7 janvier l’occupation militaire dure depuis 43 jours (pour une opération débutée il y a 85 jours). Nos camarades sont emprisonnés depuis 42 jours pour l’un et 21 jours pour l’autre.

On peut envoyer des courriers aux personnes incarcérées et/ou au collectif anti rep ainsi que des sous à l’adresse suivante, le chèque libellé à cet ordre : Comité de soutien des inculpées, Le Gué, 44220 Coueron.

pour suivre les infos de la marche de Nice à NDDL : pour les rejoindre, illes partent tous les jours à 8h de la mairie de la ville où illes ont dormi, voir leur blog

Point d’info permanent sur le campement "Hors Contrôle" établi le long de la D81 entre le lieu dit Les Domaines (la Vache-Rit) et la Rolandière. Si vous nous rejoignez sur la zone, voyez ici. et à Notre-Dame-des-Landes, mobilhome face à la mairie : tous les jours de 10h à 17h


Infos utiles pour venir ici :

- équipe legale : 06 75 30 95 45 : à contacter uniquement si vous êtes témoins d’arrestation, si vous êtes arrêté-e-s, et après votre libération IMPORTANT : s’il vous plait lisez le texte "en cas d’interpellation" Et surtout, refusez les comparutions immédiates !
- équipe médicale : 07 60 26 42 14 !! ATTENTION changé le 4/12
- Accueil "hors contrôle" : 06 32 98 78 36
- liste du matos à ramener (mise à jour le 02/01)
- Contact Presse de la Zad : 06 38 17 36 19
- Contact mail pour le FestiZad : festizad at riseup.net
- Contact Presse FestiZad : 06 43 28 23 90

Si jamais le Site ne fonctionne pas, on continuera la-bas : http://lazad.noblogs.org/

Et une info pratique pour celleux qui viennent sur la zone, pensez à vous brancher sur Radio Kaxon, 107.7 pour avoir des infos fraîches.



Flash infos :

Film Documentaire "Bulb Fiction" : Depuis 2009, l’Union européenne bannit progressivement les lampes à incandescence. Mais les lampes à fluorescence sont-elles aussi bonnes pour l’environnement, peu chères et peu consommatrices d’énergie, que tous le prétendent ? Pour résumer : on en sait bien peu ! Un film à propos de la lumière comme source de vie, mais aussi des questions financières et commerciales qui l’accompagnent. Et une démonstration de la résistance des individus face au pouvoir : c’est l’histoire de David contre Goliath.

ZAD Up !  : ManiFesti-Zad à Notre-Dame-des-Landes 4/5/6 janvier sur CitizenNantes

Solidarité : Combe Haven Defenders - Stop Osborne’s Roads to Nowhere : Stop the Bexhill-Hastings Link Road One of East Sussex’s most tranquil places, Combe Haven Valley is an area of water meadow between St Leonards and Bexhill. Within walking or cycling distance of Hastings Town Centre, it is home to a Site of Special Scientitic Interest.The heart of the valley is just South of Crowhurst. It is one of our area’s greatest natural treasures.

 

 

The government wants to build a link road in this area between hastings and bexhill. its not far from brighton in england. local people have been taking direct action to stop the tree cutting which is the first phase of the destruction. after making a callout for help building treehouses and climbing, they have now started defending the trees with treehouses also.

Traduction : Solidarité : Les défenseurs de Combe Haven - Arrêtez les routes d’Osborne vers nulle part : Arrêtez la route de liaison Bexhill-Hastings.L’un des endroits les plus tranquilles du Sussex de l’Est, la vallée de Combe Haven, est une région de prairies humides entre St Leonards et Bexhill. A proximité du centre-ville de Hastings en vélo ou à pied, il s’agit d’un site d’intérêt scientifique spécial. Le cœur de la vallée est juste au sud de Crowhurst. C’est l’un des plus grands trésors naturels de notre région.

Le gouvernement veut construire une route de liaison dans cette région entre Hastings et Bexhill. Ce n’est pas loin de Brighton en Angleterre. Les populations locales ont fait des actions directes pour arrêter l’abattage des arbres qui est la première phase de la destruction. Après avoir lancé un appel à l’aide pour la construction de cabanes dans les arbreset l’escalade, ils ont maintenant commencé à défendre les arbres avec les cabanes.

Notre Drame des Landes…Notre Espoir des Landes

Par rapport de l’expulsion de squat a Rennes : Communiqué de un toit c’est un droit et un Article qui montre que les Préfs ailleurs ne sont pas mieux qu’içi

Temoignages de l’expulsion a Rennes :

RTF - 7 ko

- 10h45  : Les flics sont au carrefours Ardillières et Fosses noires / chemin de suez. A l’entré de Liminbout. Surement aussi d’ailleurs. l’occupation militaire continue....

Fugueuse du Puy : la plainte des parents de Camille - décidé ou dévidé ? de notre côté certaines peuvent constater d’avoir vu de la violence, c’est vrai. Notamment quand la famille a embarqué Camille avec force dans la voiture. Les coups au thorax viennent d’elle qui se battit. On s’est Tone quand même sur le traitement médiatique de cette "affaire". On a l’impression que les parents se ne responsabilisent pas mal sur notre dos. On aurait imaginé que des parents qui ont récupéré leur enfant "perdu" ont des autres choses à faire que porte plainte...triste. C’est très simple de déloger les problèmes inter-familiaire sur d’autres. si elle ne voulait pas rentré et vu comment ça se passer, ça ettone personne pourquoi elle ne voulait pas, on devrait quand même s’interpeller et espèrer qu’elle va bien....

- Nantes, capitale verte européenne : L’imposture écologique

reçu : Tout le FestiZad s’est déroulé dans une ambiance très bon enfant ! Comment pouvait-il en être autrement : il n’y avait que des gens empreints de gentillesse... et à s’entraider dans la gadoue ! Tout n’a pu exactement avoir lieu comme prévu à cause des interdictions de ceci ou de cela, mais les d’jeun’s ou moins d’jeun’s (zadistes ou pas/) ont été épatants pour organiser (tout mettre en place, avec retard à cause de qui vous savez, le vendredi soir ) un évènement dans des conditions bien difficiles et rassembler 20.000 personnes...ravies . UN NOUVEAU SLOGAN DEPUIS CE WEEK-END / ON EST LE PEUPLE DE BOUE * !) * On ne compte plus parait-il les chaussures restées enfouies dans le terrain !



- 9h15 : deux fourgons decomplexés de GMs se baladent tranquilles sur la D81 Fosses noires direction Ardillières en faisent des enregistrements Video...

- Et si on prenait le temps de sécuriser nos ordinateurs ?

A Lire : Réflexions collectives sur les luttes contre les grands travaux

reçu : Erwan, que vous pu voir dans la forêt de Notre Dame des Landes, nous raconte ce qui s’est passé et ce qu’il risque d’un point de vue judiciaire (il est convoqué au Tribunal de St Nazaire le 12 Février...)

INFO : [Rennes] La préfecture expulse illégalement les migrants qu’elle devrait loger

- 7h56 : Bonjour !! Appel aux ami-e-s autour de signaler, si vous pouvez, ou ils sont les flics aujourd’hui...merci :)

 


 

RDV des collectifs, quotidiens ou réguliers

- Notre Dame des Landes, à partir de 9h : permanence sur la place de la poste (local des Syndicats - angle opposé à la Mairie) pour déplacement sur la zone
- Nantes, à partir de 10h : vigie citoyenne au Pont Morand ; à 19h à présent un soir sur deux : rassemblement devant la préfecture

Partout ailleurs (par ordre alphabétique)

Lorient AG du collectif lorientais à 20h à la cité Allende de Lorient.

- Bordeaux Le comité se réunit tous les mardis à 19h30 à la flèche Saint-Michel (pour ensuite aller vers un lieu de réunion qui change tout le temps et est défini sur le moment).
- Brest AG du comité de soutien brestois tous les mercredis à 20h30, le lieu pouvant changer, voir sur le blog http://comitebrestoisdesoutienanotr...
- Blois de 18 à 19 h chaque mardi au Liber’thés, rue Wilson à Blois
- Clermond-Ferrand : tous les mardi à 18h à l’hotel des vil-e-s au 55 avenue de l’union soviétique 63000 Clermont Ferrand.
- Concarneau : Réunion chaque jeudi à 18h, à la maison des associations, derrière les Halles
- Cran-Gevrier :Réunion du comité de soutien zone à défendre 74 tous les lundis depuis le 12 Novembre à 18HOO à l’Alterlocal 3 chemin des grèves 74960 Cran-Gevrier
- Châteaubriant Rassemblement hebdomadaire du collectif de Châteaubriant contre le projet d’aéroport de Notre dame des Landes chaque vendredi à 18h30 devant la mairie ; collecte de provisions pour les zadistes les vendredis soirs de 18 à 20 h ; au même local tous les samedis matins, construction de cabanes sur la place Terre aux Ducs, Quimper
- Livradois-Forez : RDV les 1er jeudi du mois sur le marché
- Nice : RDV tous les samedis 10h à un des marchés niçois. Prochain samedi 1er décembre : la libération RDV devant le jardin de la villatiole
- Paris : rdv hebdomadaire du collectif. Ce sera désormais tous les mardi, 19h, BOURSE DU TRAVAIL, 3 rue du chateau d’eau, 75010 paris, métro république NOTE : les prochains mardis seront "le jour de noël" et "le jour de l’an", en conséquence la prochaine réunion "hebdomadaire" tous ensemble aura lieu le mercredi 02 janvier à 18h30 au CICP (si la salle est disponible) 21 ter rue voltaire 75011 métro rue des boulets ou Alexandre Dumas on peut certainement trouver des informations ici, Contact : collectifnddlparisidf@riseup.net ou là : http://nddl-paris.effraie.org
- Ploermel : comité de Ploërmel à Augan, tous les jeudis à 20h30,
- Poitiers : Un jeudi sur 2 à partit du 3 janvier 2013, réu à 18h à la maison de la solidarité (rue du pigeon blanc)
- Rennes, tous les lundis à 19h30 une réunion aura lieu à la Maison de la Grève (37, rue legraverend) pour informer sur ce qui se passe à la zad et penser ensemble ce que nous pouvons faire depuis Rennes (ravitaillement, organisation des allers-et-venues, actions, etc.). Tous ceux qui sont intéressés, qu’ils soient organisés en collectif ou pas, sont les bienvenus ! et chaque Vendredi à 18H00 : dans tous les cas, rassemblement à 18h00 place de la Mairie.
- Saint-Etienne : Réunion le mercredi à 19h00, au bar l’Excuse au 38 rue de la Résistance (mais cela peut changer).
- Toulouse : AG tous les Mercredi à 19H au SLOLI à Toulouse
- Quimper : réunion tous les jeudis soirs à 18 h au local cyberacteurs, 6 rue Aristide Briand, Quimper
- Vannes  : Le collectif de Vannes se réunit tous les lundi soir à 20h30 au café "l’éloge de la lenteur" pour discuter des actions contre le projet d’aéroport.
- Villefranche de Lauragais  : Tout les vendredi 9h30-12h au marché Permanence collecte de matériel à destination de la ZAD (voir ci-joint)

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 12:15

 

http://zad.nadir.org

lundi 7 janvier 2013, par zadist

 


Texte reçu :

Ce texte est l’œuvre de quelques personnes présentes lors de moments d’affrontements avec la police sur la ZAD. C’est un retour d’expériences qui a pour vocation d’informer toutes celles et tous ceux qui sont prêts à venir en renfort pour défendre des lieux, des expériences grandeur nature au moment des opérations policières lorsqu’on est nombreu-ses-x à résister sur un secteur précis. Il aidera notamment toutes celles et tous ceux qui n’ont pas suffisamment d’expérience de ce genre de chose à mieux se préparer pour faire face à la violence des « forces de l’ordre » et surtout à pouvoir les ralentir efficacement. Il a pour but d’enrichir le savoir collectif en matière d’auto-défense face à la police afin d’éviter de prendre des risques inutiles et d’être victime des brutalités policières. Ce n’est pas un manuel de guérilla ni un guide légal, d’autres que nous ont déjà fait ce travail mieux que nous ne pourrions le faire. Nous avons donc essayé d’éviter de répéter ce que nous avons lu dans la documentation déjà accessible sur le sujet, à laquelle nous renvoyons expressément le lecteur désireux d’en savoir plus. On n’y trouvera donc pas de conseils du type « ayez toujours du sérum physiologique et le numéro d’un avocat sur vous » ni de recettes pour cocktails Molotov. C’est plutôt une somme de réflexions diverses, de conseils sur les bons réflexes et les erreurs à éviter, individuellement et collectivement lors d’une confrontation avec la police à émeutes (et non pas anti-émeute, conception orwellienne s’il en est) sur la ZAD. Nous avons tou(te)s choisi des moyens divers de résistance face au monopole de la violence d’état et tous ces moyens sont les bienvenus, étant donné qu’ils garantissent notre imprévisibilité et qu’ils constituent donc notre plus grande force face aux troupes trop disciplinés de l’Empire. Il est clair que celui-ci tolère de moins en moins les expériences alternatives et les mouvements d’opposition active à ses projets technocratiques, et qu’il n’a toujours que la violence comme seule forme de dialogue à nous proposer dès lors qu’il n’est pas possible de nous acheter ou de nous convaincre. La guerre est la continuation de la diplomatie par d’autres moyens, disait Clausevitz. Voilà pourquoi le débat entre violence et non-violence est et demeurera stérile dès lors que nous sommes confrontés aux robocops, au gaz et aux matraques. Il y a un temps pour s’asseoir à une table et discuter, mais il viendra toujours un moment où nous devrons défendre nos lieux, nos combats face aux chiens de garde du capital et où toutes les tactiques, dès lors qu’elle n’augmentent pas le degré d’une violence déjà présente à cause de la police et ne mettent pas directement en danger les camarades seront les bienvenues, comme en ce moment sur la ZAD. Voilà pourquoi il importe de faire face et d’éviter les erreurs et les divisions qui nous ont trop souvent causées du tort. Sortons-là du débat comme nous y sommes rentrés, et passons au côté pratique des choses, quand elles dégénèrent...

La route ne nous appartient pas. Il faut s’en méfier dès qu’une opération policière est en cours, l’éviter le plus possible si on est seul ou en petit groupe, se considérer en terrain ennemi dès qu’on y met les pieds, d’autant plus que sur la ZAD elles constituent un véritable piège puisqu’on ne peut souvent pas s’en échapper sur les côtés à cause des haies, des fossés et des barbelés. Si vous devez emprunter la route, regardez autour de vous au fur et à mesure que vous avancez pour repérer les « sorties de secours » en cas de rencontre avec la police. Ayez également une bonne connaissance préalable du terrain, car c’est la clé du succès dans toute guérilla. Si vous ne connaissez que les routes sur la ZAD, le jour de l’opération vous serez complètement perdu puisque contraint de les éviter, et vous perdrez un maximum de temps à contourner les innombrables obstacles du bocage et à vous orienter. La route permet une charge rapide des fantassins et une mobilité maximale des véhicules, ce qui constitue le pré-requis obligatoire à une intervention efficace de l’ infanterie mécanisée, c’est à dire transportée par camions. Celle-ci est tributaire des routes, d’où l’utilité des barricades pour ralentir les troupes ennemies, mais sûrement pas pour les stopper durablement dans leur offensive. De là le précepte souvent entendu : « on ne peut pas tenir une barricade face aux flics ». Ce n’est pas une raison pour se barrer en courant dès qu’ils arrivent, puisqu’on a généralement un délai de plusieurs minutes entre le moment ou une section se place devant la barricade et la charge proprement dite. Il faut mettre ce temps à profit, ce temps gagné grâce à la présence d’une barricade pour préparer la défense et impressionner l’adversaire en lui montrant notre détermination, pour l’obliger à combattre là où nous avons choisi de le combattre, c’est à dire le plus loin possible du lieu à défendre sur un chemin qu’il sera forcé d’emprunter. Cette défense doit se faire dans l’esprit d’un recul inéluctable face à l’ennemi, étant donné que l’esprit n’est pas au corps à corps, puisque la plupart d’entre nous en a peur et n’a pas un profil de guerrier, et que les flics feront tout pour l’éviter, employant pour ce faire leurs fameuses grenades lacrymogènes qui vous forceront à reculer. Certain(e)s, il s’agit souvent des éléments les plus « chauds » du groupe ont tendance à l’oublier par bravade. Il faut donc un point de repli hors de la route, suffisamment large pour permettre le passage rapide de dizaines de personnes en quelques secondes. Les larges fossés suivis de talus bordés de barbelés sont donc à proscrire. Ils permettront votre passage, mais pas celui de tou(te)s les camarades en même temps lors de la fuite face à la charge. Un champ facilement accessible par une large ouverture pour le passage des tracteurs sera idéal pour ça. Il faut garder à l’esprit que ce qui nous importe est la défense du terrain hors de la route, car c’est la seule que nous pouvons réussir efficacement. En l’état actuel du rapport de force, nous sommes condamné(e)s à perdre les routes lors d’une opération policière, mais nous pouvons non seulement stopper mais même faire reculer l’ennemi dans les champs, les forêts et les chemins. Les flics s’éloignent rarement de leurs véhicules, donc des routes. C’est quand ils sont forcés de le faire qu’ils sont les plus vulnérables. Il ne faut donc pas chercher à s’interposer passivement trop longtemps face aux flics sur une route, surtout si elle est dégagée. Mieux vaut profiter du terrain autour, se disperser un peu pour ne pas constituer de cible trop compacte, sinon les flics n’ont plus qu’à charger dans le tas. On ne peut tenir une barricade sans trop de risques que si on est sûr de pouvoir s’échapper hors d’atteinte des flics dès qu’ils chargeront. Il est arrivé que des dizaines de personnes massées entre deux barricades sur la route se retrouvent pris en tenaille par les forces de l’ordre, le chemin qui constituait l’issue de secours ayant été lui aussi barricadé. Des personnes ont été arrêtées à cette occasion et ont écopées de peines de prison ferme. Cela n’avait rien d’une fatalité. Les camarades avaient eu plus d’une demi-heure pour se préparer à l’assaut et n’ont strictement rien fait pour y faire face. Il aurait même pu y avoir des gens piétinés. La seule issue de secours lors de l’assaut était un fossé suivi d’un talus sur lequel avaient été posé une ou deux palettes en guise de pont. Ça ne suffisait manifestement pas à permettre le passage de la cinquantaine de personnes présentes. Nous aurions pu être plus efficaces si les gens s’était positionnés dans les champs alentours, ne laissant que le nombre de personnes nécessaires pour faire face et pouvant s’échapper rapidement ensuite, en l’occurrence moins de 20 personnes. Des projectiles volant de part et d’autres sur la route auraient obligés les flics à regarder sur les côtés et à parer avec leur bouclier, les ralentissant efficacement. Il aurait pu ne pas y avoir d’arrestations, seuls les « traînard(e)s » ayant été interpellé(e)s, victimes du sauve-qui-peut général. Autre souvenir qui jette une lumière un peu particulière sur l’opportunité du dialogue avec les flics, les sit-ins et autres tentations de faire baisser la pression : les seules arrestations dont nous avons été témoins sur la ZAD, outre celles racontées précédemment ont eu lieu à l’occasion d’un autre face à face, toujours sur une route. Cette fois-ci, une trentaine de personnes s’étaient laissées progressivement endormir par l’apparente décontraction et le comportement passif des gardes mobiles assez peu nombreux qui leur faisaient face. Certain(e)s se sont assis(e-s) sur la route, d’autres se sont mis à haranguer longuement les flics, façon moraliste, d’autres encore à jouer de la musique. Seule issue pour tous ces gens, dont bon nombre avaient dépassé la cinquantaine d’années : un petit trou dans la haie, de l’autre côté du fossé qui séparait la route du champ adjacent. Une seule personne pouvait passer à la fois, et non sans difficulté. Après analyse de la situation, nous y retrouvons la même absence de sortie de secours adaptée que la fois précédente. Nous avons décidé de ne pas rester là, et de revenir dans le champ d’à côté. Ça n’a pas raté, les flics ont chargé brusquement et ont maîtrisé 3-4 personnes. On a pu obtenir leur libération une heure plus tard, mais de nombreuses personnes ont été gazées, ont fait des chutes, ont pris des coups... Encore une fois, pas de fatalité ; il suffisait de jauger la situation calmement comme nous l’avons fait pour réaliser qu’elle n’était pas à notre avantage. Notre grand regret est, dans les deux cas cités de n’avoir pas osé(e)s élever la voix pour prévenir les camarades d’un danger qui malheureusement n’était pas immédiatement perceptible pour toutes/tous. La route est un terrain où nous n’avons jamais l’avantage. Par contre, des flics ont été légèrement blessé par des pavés ou des bouteilles jetés depuis le champ ou le bois d’à côté, sur lesquels ils n’avaient pas de visibilité. Cela les a forcé à s’arrêter et à envoyer de petits détachements pour reconnaître le terrain. Ceux-ci étaient vite forcés de rebrousser chemin à cause de la résistance active qu’ils y ont rencontré, retardant leur décision de charger pour prendre pied dans le champ de plusieurs heures (oui, plusieurs heures de face à face et ça n’a rien d’exceptionnel). Nous avons donc constaté l’efficacité d’une résistance à la fois passive et active venue de plusieurs côtés à la fois, provoquant constamment les flics pour les empêcher de se sentir en terrain conquis. Également notable est le fait que la résistance passive, pacifique et frontale est toujours la plus dangereuse pour celles et ceux qui y prennent part, puisqu’ils/elles s’exposent directement à la répression, souvent sans y être préparé(e)s. Il est clair que bien plus de personnes « non-violentes » se font arrêter sur la ZAD lors des affrontements avec la police que de personnes ayant eu des gestes offensifs envers elle, tout simplement parce que croyant n’avoir rien à se reprocher, elles ne réalisent pas le danger, ou alors trop tard. Ça ne changera pourtant rien, les flics les accuseront souvent de violences, d’outrage ou de rébellion, faux témoignages des leurs à l’appui. Au risque d’énoncer des évidences, rappelons tout de même que la police n’est pas là pour maintenir l’ordre mais pour provoquer l’affrontement avec ceux qu’elle juge dangereux pour la sécurité de l’état. Elle n’est pas là pour attraper les criminels, mais pour faire du chiffre à l’aide de toute personne s’étant trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, comme le type assis devant eux par exemple. Il n’ y a pas de dialogue possible autre que celui du rapport de force, et donc de l’intimidation face à des gens lourdement armés, astreints au silence et se considérant en terrain ennemi à reconquérir y compris « en faisant usage de la force ». S’ils doutent de notre détermination, ils feront un carton et pas de quartiers. S’ils croient avoir affaire à une véritable opposition qui n’hésitera devant rien pour les repousser, ils avanceront en prenant plus de précautions, car malgré l’impunité dont ils jouissent ils chercheront à éviter les bavures qui pourraient rendre la situation incontrôlable. Nous pensons qu’il n’y a donc pas d’utilité à vouloir faire baisser la pression par des manifestations de bonne volonté si nous voulons conserver nos acquis, cela ne sert qu’à se faire endormir. La demi-heure de préparation que n’ont pas mis à profit les gens dont il a été question dans le premier exemple pour se préparer à l’assaut avait été obtenue par une brève négociation avec les flics afin de faire partir ceux qui ne voulait pas assister à l’affrontement. Le seul résultat visible a été l’endormissement des gens présents, qui n’ont pas su faire face à l’assaut dans les bonnes conditions, occasionnant la retraite en désordre que souhaitait la police à ce moment-là afin de faire des arrestations. Nous pensons que le dialogue courtois avec la police n’a qu’une seule utilité : instaurer le doute et calmer les éléments trop bouillants des deux côtés. Il est important que le troufion de base sache qu’il n’a pas affaire à des « ultras » terroristes, mais à des gens réfléchis en situation de légitime défense face à l’arbitraire de l’état dont lui, troufion est le représentant légal. Ce dialogue n’en est en fait pas un, étant donné le devoir de réserve et la pression des officiers sur leurs troupes pour ne pas qu’ils parlent avec les opposants. Parlez donc aux flics si vous le voulez, mais ne prenez pas de risques inutiles et restez vigilant(e)s. Lorsque vous voyez un officier faire le tour de ses petits gars en leur glissant quelques mots à l’oreille à chaque fois, c’est probablement les ordres pour la charge qui va suivre. Celle-ci ne devrait donc pas trop tarder, et ne sera pas toujours précédée des sommations d’usage. Cependant, il y a souvent des tirs de grenades lacrymogènes avant. En effet, la procédure veut que 1) les sommations soit effectuées, 2) on dispersent les opposants à coups de grenades lacrymogènes et assourdissantes, puis 3) on prend possession du terrain ainsi dégagé à l’aide d’une bonne charge. C’est ce qui se produit dans peu ou prou 90% des cas, du moment que les flics ont l’initiative. Dès que celle-ci change de camp, attendez-vous à beaucoup moins de précautions et de savoir-vivre de leur part. Le bluff, l’intimidation est une tactique toujours payante, quelque soit la situation. Peu de lanceur(euse)s de pavés sont des gens « violents ». Peu d’entre elles/eux espèrent blesser un flic, mais toutes et tous veulent faire peur. A tel point qu’il font parfois peur, à tort, à ceux qui se revendiquent de la « non-violence ». Ceux-là doivent comprendre que cette tactique là aussi est nécessaire, car rien ne ralentit mieux une escouade qu’une bonne pluie de projectiles, et celle-ci les obligent à s’arrêter à distance respectueuse avant de charger, plutôt qu’à jouer le rouleau compresseur imperturbable. C’est aussi un bon moyen de prendre conscience de notre force et de ses limites. Il est peu probable que vous mettiez hors de combat un flic avec un pavé. Dans la plupart des cas, celui-ci n’atteint pas sa cible, ou bien il est paré, ou bien il ne fait pas grand dégât à ces gaillards cuirassés de la tête au pied. On ne peut cependant pas écarter la possibilité d’un coup au but occasionnant une blessure grave, même si à notre connaissance cela ne s’est jamais produit sur la ZAD. Voilà pourquoi la boue, la peinture et le fumier sont à privilégier, car ils rajoutent l’humiliation au tableau et indisposent moins les « pacifistes », tout en aveuglant le flic qui le reçoit sur la visière. Le cocktail molotov, lui, est un véritable joker. Dans chaque intervention policière, il y a un avant et un après cocktail. Dès lors qu’un molotov atterrit devant eux, les flics changent d’attitude et deviennent beaucoup plus prudent, voir lâches. Il ne faut jamais oublier de quel côté est le courage. Le courage est de notre côté. Sans armure et pratiquement sans armes, sans discipline et sans la protection de la loi et de l’état nous affrontons une armée ayant toute latitude pour agir de manière violente, y compris lors d’une « bavure », vu que celle-ci n’est jamais sanctionné par la hiérarchie ou les tribunaux. Si vous en doutez, nous vous conseillons la lecture de l’excellent rapport d’Amnesty International dont voici le lien : http://www.amnesty.fr/sites/default.... Ce rapport examine entre autres des cas de décès en garde à vue. Avis aux amateur(ice)s... Bref, soyez conscient(e) de la lâcheté de l’adversaire et de son manque de motivation préalable pour mieux l’impressionner. La guerre que nous menons face à lui est avant tout psychologique. Le simple fait de hurler fonctionne, soyez donc vous aussi une grande gueule face aux flics, en évitant bien entendu les insultes qui pourraient heurter les camarades, tel que « cassez-vous bandes de pédales » ou autres « ta femme eh ben moi je la suce, t’entends, j’l’encule bien profond » qu’on a parfois entendu. Ce genre de propos a déjà occasionné des prises de becs entre camarades devant les flics, ce qui est bien entendu contre-productif. Montez sur les barricades, faites croire au flics que vous êtes bien plus nombreu(ses)x que vous ne l’êtes, par exemple en allant les harceler par petit groupe si vous pouvez le faire depuis la forêt ou derrière des buissons, ça marche très bien et permet en plus d’écouter ce qui se dit de leur côté moyennant un peu plus de discrétion. Faites un maximum de bruit en tapant sur tout ce qui traîne. Soyez déroutant(e)s. Imaginez que ces braves policiers qui se lèvent de bon matin pour aller faire ce qu’ils appellent leur travail font face à une foule bigarrée, d’où sortent tour à tour des gens venus s’asseoir devant eux, leur offrir des fleurs, se mettre à poil, les haranguer longuement ou bien les insulter, leur jeter des pierres, des engins incendiaires ou de la merde au visage. De quoi être sacrément perturbé. César en perdrait son latin. L’humour est une arme redoutable, et souvent absent de ces moments de tension. Il est pourtant très important afin d’alléger l’atmosphère et de redonner le moral aux camarades. On ne saurait en abuser tant ses vertus sont grandes. Moquez-vous des flics dès que c’est possible. Quant au matériel (cailloux, nourriture, eau, boucliers, etc...), il est souvent oublié lors des charges et saisi par la police. Prenez-donc le temps de le mettre en sécurité plus en arrière lorsque vous sentez que la charge est proche, il est indispensable car la confrontation peut durer toute la journée, voire plus. Si vous vous en sentez le courage, n’hésitez pas à venir apporter des projectiles en première ligne s’il y a du monde pour s’en servir, vous rendrez ainsi un grand service. Transmettez alentour toutes les informations utiles dont vous prenez connaissance, par rapport à ce qu’il se passe plus loin, à la répartition des effectifs de police, les actions de soutien, qui sont les R.G, flics en civil ou indics présents, etc... si vous êtes en recherche d’infos fiables pour confirmer une rumeur, allez voir le porteur ou la porteuse de talkie-walkie ou de radio le/la plus proche. La circulation de l’information est un facteur crucial dans ces moments-là, elle aide à la cohésion du groupe et à la prise de décisions informelle et collective. Côté flics, ils agissent toujours sur ordre et il y a des choses à savoir : autorisation ou non d’employer les gaz, objectifs de l’opération, quota d’arrestations, démonstration de force ou bien ordre de "calmer le jeu", etc... Si vous apercevez un blessé, réconfortez-le et appelez tout de suite un « médic », il y en a toujours un dans le coin. Ne prenez pas en charge vous-même les soins si ce n’est pas immédiatement nécessaire, comme dans le cas d’une hémorragie importante que vous pouvez tenter d’arrêter en comprimant la plaie, événement peu probable quand-même. Criez "flashball" si vous voyez un flic en épauler un avec l’intention de tirer sur quelqu’un. Surveillez les gens inconscients qui se mettraient à pique-niquer alors que la situation est précaire, et avertissez-les calmement du danger s’il existe. Soyez toujours extrêmement attentif aux autres, ils sont votre principale protection, et vous êtes la leur. Si vous sentez que certains se mettent en danger, ou bien font courir des risques aux autres de par leur inconscience, ne soyez pas timide et dites-leur franchement. Il arrive que des provocateurs cherchent à mettre les gens en situation de se faire attraper par les flics, soyez attentif à cela sans tomber pour autant dans la parano. Un type très motivé qui veut "casser du flic" n’en est pas forcément un, ni plus que celui qui joue au chef. Tout deux sont par contre nuisibles à l’esprit de groupe, il faut les remettre à leur place ou s’en inquiéter auprès des autres. Ne cédez jamais à la panique, c’est extrêmement contagieux et crée facilement un effet de troupeau qui peut faire prendre des décisions stupides, ou n’en faire prendre aucune lorsque cela s’avérerait pourtant nécessaire. Lorsque les lacrymos sont de sortie, passez-donc entre les gens leur proposer du sérum physiologique, beaucoup n’y pensent pas à temps. A titre individuel, restez sur les bords du groupe, sur les côtés et non pas à l’avant ou au milieu, vous avez de meilleure chance de pouvoir vous échapper rapidement en cas d’assaut, et vous aurez une meilleure vue d’ensemble sur ce qu’il se passe. Ayez toujours une sortie de secours en tête, vous éviterez d’hésiter au moment critique. De manière générale, éloignez-vous à l’arrière dès que vous ne comprenez plus la situation ou dès que vous êtes inquiet(e). Si vous êtes du genre à lancer des trucs pour toucher votre cible, lancez-les prioritairement lors des charges sous réserve que vous soyez bon(ne) coureur(euse), vous aurez de meilleures chances de succès, l’ennemi étant moins attentif, moins couvert par son bouclier et en train de foncer vers vous. Le top est d’être embusqué sur les côtés si le terrain le permet. Ne vous isolez jamais entre les flics et le groupe, ni à fortiori derrière les lignes ennemies. Vous pouvez tenter des actions de ce type à plusieurs, c’est risqué mais ça peut en valoir la peine. Ayez un(e) binôme, un groupe de potes qui va veiller sur vous et savoir qui vous êtes en cas d’arrestation. Autrement, ce n’est pas grave mais ne prenez pas de risques. Sachez que si vous n’avez pas ni cheveux longs ni vêtements trop cool et que vous êtes un homme seul, vous risquez d’être pris pour un flic, ce qui n’est jamais très agréable. Pensez à vous munir de miroirs, vous pouvez aveugler les flics avec lorsque le soleil est de la partie ou mieux lorsque ils utilisent des projecteurs la nuit. Dans ce dernier cas de figure ce n’est vraiment pas un extra, ceux-ci vous aveuglant complètement, rendant toute action difficile à mener alors que le contexte y est très favorable. Les flics lâchés de nuit sur la ZAD ont peur, ils ne voient pas forcément venir la menace et elle peut toujours leur tomber dessus. Pour en revenir aux projectiles, n’oubliez pas que les flics ne peuvent pas parer de tous les côtés à la fois. Ce qui fait que si en même temps il en prennent par devant depuis la barricade et depuis les côtés ils vont être obligés de se replier s’ils n’arrivent pas à chasser les assaillant(e)s plus loin. Lorsqu’on en arrive à un cas de figure semblable, où les charges policières alternent avec les contre-charges et les lancers de projectiles, n’oubliez pas de ne jamais vous approcher trop près des flics, à moins d’avoir une excellente raison de le faire, car vous pouvez être victime du « friendly fire », c’est à dire d’un tir venu de votre propre camp et aussi parce qu’en cas d’arrestation vous allez prendre pour tous les autres, y compris si vous êtes « pacifique ». Après tout, pour eux vous aurez pris part à un attroupement armé et masqué ayant refusé de se disperser après sommation. Les robocops sont lourds et bardés d’équipement divers, ce sont donc de piètres coureurs. Surveillez les quelques flics non cuirassés du coin de l’œil, soyez toujours prêt(e) à courir et vous n’avez pas de raison de vous affoler. En règle générale, une charge policière ne parcoure pas plus d’une trentaine de mètres avant de s’arrêter. Regardez donc derrière vous et ne courez pas trop loin, au risque de laisser des camarades seuls et d’inciter les flics à avancer pour venir les choper. Un bon moyen pour ne pas trop se fatiguer, sans se faire arrêter ni laisser trop de camarades derrière est de faire un bon sprint dès le début de la charge sans attendre que les flics se rapprochent mais sur une courte distance, puis de continuer à courir normalement en se retournant à ce moment-là. Lorsque vous voyez les flics s’arrêter après leur charge, retournez immédiatement vers eux, en restant à la distance qui vous semblera bonne, jamais moins de 15 ou 20 mètres, en tout cas dans un premier temps. Pensez à prendre un bouclier quelconque dans votre avancée si vous en trouvez un afin de vous protéger vous-même ainsi que les autres. Cela redonne du courage à ceux qui vous entoure de vous voir avancer et envoie un signal fort au flic, tout en les ralentissant. En effet, comme c’est généralement ce que font les gens après une charge, les flics gagnent peu de terrain au pris d’une dépense physique considérable et réalisent qu’ils ne font pas très peur à leurs adversaires. Toujours essayer de regagner du terrain sur les flics, sans prendre de risques inconsidérés mais avec obstination, sinon autant rentrer à la maison. Vous observerez de toute façon qu’ils ont un rituel bien rodé et facilement prévisible, et qu’ils ne prennent jamais le risque de s’isoler délibérément de leurs collègues pour frapper ou bien procéder à une arrestation. Le moment précis de la charge est quant à lui plus difficile à prévoir, ce qui fait que si vous êtes à moins de 50 mètres des flics soyez très vigilant(e) par rapport à leurs manœuvres, et restez éloigné(e) si vous n’êtes pas bien réveillé(e). Cependant, il faut remarquer que les flics procèdent généralement à peu d’arrestations, en tout cas dans le cadre d’une lutte hors zones urbaines, car la présence d’un véhicule est nécessaire pour évacuer au plus vite le ou les interpellés, sans quoi ceux-ci constituent un facteur d’emmerdement maximal pour les flics, qui ont d’autres chats à fouetter dans ces moments-là. Il arrive régulièrement que des personnes maîtrisées par les flics soient relâchés peu de temps après à cause de ça. Vous avez donc mathématiquement beaucoup plus de chance d’être arrêté(e) si vous êtes sur une route ou à proximité d’une route. En tout cas, ne perdez pas de temps et profitez du premier moment de calme relatif pour gueuler franchement et plusieurs fois « libérez nos camarades » avec motivation si vous apprenez que des arrestations ont eut lieu. A tous les coups, les gens autour de vous reprendront le slogan et foutrons la pression aux flics tout en se rappelant immédiatement ce pourquoi ils sont là. Ce simple « libérez nos camarades » est une telle manifestation de solidarité que tous les cœurs en sont immédiatement réchauffés.

Hors des charges, il y a un endroit dangereux et un moment dangereux. L’endroit dangereux, c’est juste derrière la première ligne, c’est-à-dire les quelques braves qui provoquent les flics, s’abritent derrière des boucliers improvisés et jettent des pavés ou autres. Juste là, à 10 ou 15 mètres derrière elles/eux, c’est le spot précis que vont viser les flics s’ils balancent des grenades assourdissantes, des grenades lacrymos ou s’ils tirent au flashball sans intention de faire mouche, ce qui arrive lorsqu’on à affaire à des humains, après tout. Soyez d’autant plus prudent(e) lorsque vous vous aventurez dans cette zone. Si vous remarquez un flic en train de vous pointer avec une arme, c’est un flashball, et dans ce cas-là si vous voyez qu’il ne vous lâche pas avec son canon, ne faites pas le héros/l’héroïne, reculez à plus de trente mètres (c’est à peu près la distance ou le flashball cesse d’être efficace et précis) et faites vous oublier quelques minutes. Si vous entendez les lacrymos (pop-pschiiiiiiit), levez la tête et éloignez vous du point de chute, ça peut brûler. Mieux vaut être bien couvert et avoir le visage propre, cela diminuera l’effet des gaz. Sachez également que ceux-ci peuvent occasionner des dommages irréversibles à l’appareil respiratoire et digestif, bien que ce soit rarement le cas dans des espaces ouverts. Évitez-les donc un maximum. Si une grenade tombée à proximité n’explose pas tout de suite, courrez, c’est peut-être une grenade assourdissante. Vous pouvez essayer de renvoyer les grenades, mais utilisez de préférence une raquette pour ça et ne vous précipitez pas trop : il est possible de prendre une grenade à éclats pour une grenade lacrymo dans le feu de l’action, et votre main ou votre pied s’en souviendrait, vos oreilles aussi. Dans tous les cas, ne paniquez pas : même à moins de 5 mètres du point de chute d’une lacrymo, du moment que le vent ne pousse pas le nuage dans votre direction et n’est pas trop changeant ni trop faible, vous êtes tranquille pendant un moment avant de commencer à sentir les gaz, le temps qu’ils se dispersent. Cependant, restez proche du groupe car c’est au moment où ces foutues grenades tombent ou que les flics chargent que vous êtes le plus susceptible d’être lâché(e) par les autres. N’ayez jamais une trop grande confiance dans le courage de vos camarades, c’est le meilleur moyen d’être arrêté bêtement. C’est triste à dire, mais réaliste. Jaugez tout le temps l’état d’esprit et des flics et des vôtres, et modelez votre conduite là-dessus. Méfiez-vous de l’esprit de troupeau qui fait parfois rester groupés à des endroits dangereux pour tout le monde, sachez prendre du recul sur les événements. Pour en revenir aux gaz, leur effet semble être cumulatif, c’est à dire qu’on peut en prendre une bonne grosse bouffée et ne pas trop en sentir les effets, et être vraiment indisposé un peu plus tard par seulement de petites quantités résiduelles, bien après la chute des grenades. Ce qui fait qu’il est important dès le départ de contourner le gros du nuage, pour pouvoir ensuite supporter des quantités plus faibles pendant plus longtemps. Il ne sert à rien de supporter stoïquement le gaz pendant que tout le monde fuit, pour ensuite être hors-combat à la moindre approche d’un nuage. Lorsque les gaz sont utilisés massivement, c’est quelque chose qu’il faut garder à l’esprit, en même temps qu’il faut toujours se placer par rapport au sens du vent, lorsque c’est possible. Le moment le plus dangereux, c’est lorsque les flics se replient, car c’est dans ces instants qu’ils sont les plus vulnérables, et ils le savent. C’est le temps pour eux d’envoyer le bouquet final, de vider les chargeurs et la peur peut alors les rendre plus agressifs et moins disciplinés. Ils auront alors la gâchette facile et auront plus souvent recours aux tirs tendus. C’est aussi le moment ou le courage renaît dans nos rangs, incitant bon nombre de gens à prendre des risques supplémentaires. C’est souvent un moment très marrant, voire grisant, mais évitez tout de même d’être la dernière victime du peloton. N’oubliez pas : il y a toujours un moyen approprié selon le moment d’être efficace contre les flics sans prendre beaucoup de risques, à vous de le trouver. Soyez toujours conscient que si vous avez peu de chance de sympathiser avec l’ennemi, peu de flics souhaitent faire autre chose que leur boulot et aller au delà des ordres directs en faisant du zèle. C’est avec leur trop grande discipline la grande faiblesse des forces de l’ordre, celle qui devrait vous inciter à ne pas vous laisser intimider. Au contraire, intimidez-les à votre tour, ça mange pas de pain comme on dit. C’est frappant de constater leur peu d’efficacité vu tous les moyens dont ils disposent. On a vu lors d’une énième opération de dégagement de route, lorsque la lutte s’est déplacée dans les champs autour un guerrier viking défier avec courage, que dis-je, avec une témérité insensée les flics qui venaient de nous repousser plus loin dans le champ. Avec son casque à cornes et son épée en plastique il a carrément chargé tout seul 2-3 flics un peu isolés, et les à fait reculer (!). La vidéo a été publiée sur le web. Le guerrier en question ne devait même pas mesurer 1m70, et n’avait rien d’un monstre... C’est une belle leçon d’audace et d’humour qu’il nous a donné, en tout cas. Sortez de votre tête l’image des guerriers invincibles et surentraînés ayant tout prévu que beaucoup associent aux gardes mobiles. Lorsqu’on leur laisse l’initiative, leurs tactiques sont excellentes, mais dès qu’ils font face à une résistance déterminée ils temporisent immédiatement, car eux non plus ne souhaitent pas le corps à corps ni faire de martyrs. Ils ne faut ni les sous-estimer ni les surestimer ; la légitimité, le courage sont de notre côté, et eux le savent, quoiqu’ils en disent, ce qui abaisse considérablement leur moral. Ainsi avons-nous souvent affaire à de simples pions que déplacent les officiers à grand peine sur un terrain qui ne leur est pas favorable, face à des camarades qui prennent toutes sortes d’initiatives personnelles et imprévisibles, ce qui je le répète constitue notre grande force. En conséquence, la police est souvent dépassée par les événements si vous restez mobiles et réactif(ve)s. Nous ne devrions pas chercher à nous discipliner, ou adopter de tactiques communes trop prévisibles, hors celles que dicte le bon sens tel que se masquer le plus souvent possible, ne serait-ce que pour atténuer l’effet des gaz. Les flics aiment beaucoup les photos-souvenirs et les films de vacances, ils sont très souvent en train de nous filmer lorsqu’ils interviennent. Se masquer permet d’éviter à certaines personnes un peu trop motivées de se faire identifier et cibler, ou d’être reconnues comme ayant déjà participé à des actions semblables. Si vous êtes là, c’est que vous êtes solidaires avec eux, quoi qu’ils fassent et même si vous n’approuvez pas leurs méthodes. Alors masquez-vous, même et surtout si vous n’avez rien à vous reprocher. Vous pourrez toujours discuter avec les camarades ensuite si certaines choses ne vous conviennent pas.  Définition de guérilla (source : toupie.org) :

Étymologie : de l’espagnol guerrilla, petite guerre, qui est un diminutif de guerra, guerre. Son utilisation remonte aux tactiques utilisées par les Espagnols pour lutter contre le régime imposé par Napoléon Bonaparte au début du XIXe siècle.

Le terme "guérilla" est employé pour désigner des combats réalisés par de petits groupes menant une guerre de harcèlement, de coups de main, d’embuscades et de sabotages contre une armée régulière. Contrairement au terrorisme, elle ne vise pas les civils. Elle a pour objectif de renverser une autorité en place en la déstabilisant par des confrontations peu intense mais de longue durée. Le terme "guérilla" est plutôt réservé à des combats politiques menés par des groupes de partisans qu’à des missions militaires de commandos conduites par des corps francs (détachement d’une armée chargé d’opérations de sabotage ou de la réalisation de coups de main). Par extension, "guérilla" désigne aussi les groupes qui mettent en œuvre ce type de combats. Caractéristiques de la guérilla :
- asymétrie des forces en présence (nombre, armement, organisation),
- effet de surprise des attaques,
- terrain d’action étendu et difficile d’accès,
- mobilité, dispersion et flexibilité des guérilleros,
- absence de ligne de front,
- un lien fort avec la la population locale.

 

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