See on Scoop.it – Marches Paris 2012
Gaiga Kaunta’s Hibakusha Fukushima Day 2012 , les photos des oeuvres
pour participer à l’évènement sur Facebook le lien : https://www.facebook.com/events/251586678278700/
See on www.flickr.com
See on Scoop.it – Marches Paris 2012
Gaiga Kaunta’s Hibakusha Fukushima Day 2012 , les photos des oeuvres
pour participer à l’évènement sur Facebook le lien : https://www.facebook.com/events/251586678278700/
See on www.flickr.com
http://www.avaaz.org/fr/petition/Stop_au_fichage_ADN_de_la_population/?ecNphdb
http://www.dailymotion.com/video/xr8ess_comite-de-vaucluse-contre-le-traite-de-bruxelles-partie-1-avignon-29-05-12_news?start=42
Bagnols le 01/06/12
Appel du 29 mai 2012
du Comité contre la ratification du traité de Bruxelles
Nous, citoyens et militants, réunis 7 ans après la victoire du vote NON au référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, lançons un appel.
A ce jour, plus de 350 citoyens se sont prononcés par pétition contre la ratification du traité de Bruxelles. Nous sommes plus de 120 citoyens et militants sur le département à avoir signé publiquement notre appel unitaire du 11 mai 2012 disant clairement :
Non à la règle d’or !
Non à la ratification du nouveau traité européen TSCG !
Organisons une manifestation nationale à Paris !
Militants de diverses organisations, nous lançons un appel aux travailleurs, jeunes chômeurs, retraités, aux militants de toutes tendances du mouvement ouvrier, aux citoyens(nes), aux démocrates et républicains pour que le nouveau traité de Bruxelles, signé le 2 mars par 25 chefs d'Etat et de gouvernement, dont Nicolas Sarkozy, ne soit pas ratifié.
Quels que soient le président et la majorité à l’Assemblée nationale, la ratification d’un tel traité fermerait la porte à toute solution conforme aux intérêts de l'immense majorité, à la démocratie et à la souveraineté populaire, et instaurerait la dictature de la Troïka FMI- Union Européenne - Banque Centrale Européenne.
LE TRAITE DE BRUXELLES NE DOIT PAS ETRE RATIFIE !
Ce traité veut imposer la « règle d’or » dans la Constitution, c’est-à-dire l’obligation de l’austérité dans tous les domaines, inscrite dans la loi.
· S’il était ratifié, 80 milliards d’euros devraient être coupés dans le budget de la nation dès 2013, soit plus que le budget de l’Education Nationale, autant que les dépenses de santé.
· S’il était ratifié, aucun changement positif ne pourrait être mis en œuvre pour l’immense majorité de la population.
· S’il était ratifié, il donnerait tout pouvoir à l’Union européenne de dicter au gouvernement, quel qu’il soit, les plans de destruction pires que ceux que nous connaissons depuis l’instauration du traité de Maastricht. Ainsi la Commission européenne, au prétexte de relancer l’emploi, présente les nouvelles exigences de l’Union européenne :
- en finir avec le Smic garanti nationalement,
- nouvelles exonérations de cotisations sociales pour les patrons,
- baisse des indemnités de chômage.
· S’il était ratifié, l’Assemblée Nationale et le Sénat seraient soumis à la volonté de la Commission Européenne pour élaborer et voter le budget de l’Etat.
Après avoir pillé la Grèce et l’Espagne au nom du remboursement d’une dette creusée par les spéculateurs,
l’Union européenne veut maintenant casser le Code du travail, vider les caisses de la Sécurité sociale et supprimer toute protection des travailleurs contre le chômage !
Les peuples résistent. En Espagne, le 29 mars, dix millions de travailleurs ont participé à la grève générale contre le plan d’austérité découlant de « la règle d’or » : ils refusent la baisse des salaires, la suppression des indemnités de licenciement, la suspension des conventions collectives.
Nous appelons tous les citoyens, tous les travailleurs en activité ou privés d’emploi, les jeunes, les retraités, les militants de toutes tendances, quel que soit leur engagement et leur point de vue sur les prochaines élections, à s’engager avec nous dans la campagne contre la ratification du Traité « TSCG » pour dire ensemble :
Non à la règle d’or ! Non à la ratification du traité “Super-Maastricht” !
Nous appelons à organiser, partout où c'est possible, à travers tout le département du Gard, des comités d'unité contre la ratification du traité de Bruxelles. Les premières tâches de ces comités, comme celui que nous construisons, sont :
· d'informer largement la population sur le contenu antisocial et antidémocratique du TSCG
· d'organiser une manifestation nationale à Paris, dans les meilleurs délais, contre la ratification de ce traité
instaurant la dictature des maîtres de la Finance.
Nous mandatons les 4 initiateurs de notre Comité, jusqu’à sa prochaine réunion, pour coordonner la suite de notre bataille commune. Pour construire l’unité contre le TSCG, nous appelons dans un premier temps à un
Appel :
Non à la règle d’or ! Non à la ratification du traité “Super-Maastricht” !
Le traité de Bruxelles ne doit pas être ratifié !
Organisons une manifestation nationale à Paris !
Premiers signataires
serge Moulas(POI parti ouvrier indépendant ),Franck Berto,éducateur, Jean-Noël Molinier, instituteur, Caroline Fabre, syndicaliste, Bernard Saint Leger, instituteur, Dominique Constantinidis,A.V.S ,Louisette Moulas (POI) , Michel Laboureau ,conseiller municipal , Florent Gandi, maire, Viviane Alegre , psychologue, Stephane Coustillac, syndicaliste, Michel Tortey (pcf-front de gauche) François Pernelet
cuisinier, pascal Tarallo A.S.H , Jean marc Javiere,libre penseur, Alain Fontaine instituteur, Renaud Oliveri syndicaliste, Monique Destienne ,retraitée , Edouard Chaulet maire front de gauche de Barjac ,,,,,,
OkeaNews relaie un appel à manifester devant l’ambassade de Grèce à Paris demain 15 juin à 18h30 en solidarité avec le peuple grec.
Les travailleurs, les chômeurs, la jeunesse grecs ont envoyé un message fort lors des élections législatives le 6 mai dernier en se positionnant contre l’austérité, contre le memorandum. Devant l’impossibilité de former un gouvernement, de nouvelles élections vont avoir lieu le 17 juin.
La troïka (FMI, BCE, UE), les dirigeants européens notamment français, et la classe dirigeante grecque exercent une pression et un chantage maximal sur le peuple grec pour le faire voter en faveur de toujours plus d’austérité et pour valider les politiques qui font plonger dans la misère des pans entiers de la population depuis le début de la crise.
Du dénouement de la situation en Grèce va dépendre l’avenir de tous les peuples d’Europe.
– Nous sommes solidaires du peuple grec qui refuse l’austérité et dénonçons les tentatives d’imposer un autre choix que celui de la population grecque.
– Nous refusons aux côtés de la population grecque l’austérité en Grèce et partout en Europe.
Premiers signataires : Attac, Comité local de la voie démocratique Paris, Compagnie Erinna, Fondation Copernic, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Initiatives des étudiants et travailleurs grecs de Paris, Alternative Libertaire, Gauche Unitaire
Le groupe Facebook de l’évènement est par la : https://www.facebook.com/events/246376085473639/
juin
12
NOUS N’ALLONS PAS PAYER DES DETTES PRIVEES AVEC DE L’ARGENT PUBLIC!
Une fois de plus, l’UE a décidé d’utiliser les fonds publics pour couvrir les pertes des institutions privées. Cette fois, l’Espagne demande une caution en vue de recapitaliser le système bancaire. Nous savons avec certitude que les banques ne vont pas rembourser cette injection de capital et finalement ce seront les contribuables (peu importe qu’ils soient européens ou en espagnols) qui paient pour la cupidité du système financier. Les politiciens jouent avec l’avenir de leurs concitoyens européens en vue d’accroître leur popularité dans leurs propres pays, en jouant au jeu du perdant perdant. Par de fausses allégations les gouvernements défendent leurs propres intérêts nationaux, pointant du doigt les autres pays. En réalité, Merkel & Co ne défend pas le peuple allemand, Angela Merkel prend la défense de l’intérêt des investisseurs allemands, et ce sont les contribuables allemands qui sont contraints de payer la facture.
La dette publique de l’Espagne est inférieure à la moyenne des dettes publiques des pays européens. Toutefois, les banques privées doivent 300% du PIB espagnol à des investisseurs privés étrangers. Il est important de rappeler que cette dette privée est détenue par les institutions financières et pas par les citoyens. La plupart des institutions financières créancières étaient des banques qui ont utilisé l’ingénierie financière (avec des produits dérivés risqués, subprimes…) pour augmenter leur capacité de prêt. La bulle immobilière a été possible grâce à un crédit abondant et la passivité des autorités de réglementation (tel que la BCE, la Banque d’Espagne, …), autorités qui ne sont pas des responsables démocratiques. Si l’Espagne organisait une fête à la maison, les investisseurs étrangers devraient payer la note pour l’alcool. Maintenant, imaginez que vous obtenez une hypothèque de 3 fois la valeur de votre maison, qui supporte le risque de défaut de paiement? Une question à laquelle il aurait fallu répondre avant que l’hypothèque n’ait été vendue.
Cette crise a lieu en raison de l’irresponsabilité des banques espagnoles, des banques européennes, de leurs complices de la Banque Centrale Européenne ainsi que des superviseurs européens et nationaux et de leurs organismes de réglementation. Pendant ce temps les gouvernements européens ne répondent pas aux besoins réels de leurs populations et dictent un changement dans le modèle social sans que les citoyens ne soient consultés ou leurs opinion prise en compte. Lorsque les gouvernements défendent les intérêts des établissements privés en oubliant le bien-être de leur peuple, il est temps pour nous, les citoyens, de nous lever et de nous défendre!!!
Quatre ans après le début de la crise, il est clair que ce n’est pas une crise économique, il s’agit d’une crise politique. Et ce n’est pas une crise espagnole, il s ‘agit d’une crise européenne. Nous avons besoin de dire STOP!!! Et nous exigeons que nos gouvernements fassent leur travail et défendent nos intérêts. Il existe des alternatives. L’Islande a utilisé l’argent public uniquement pour dépôt de garantie et a laissé tomber toutes les banques irresponsables. Le gouvernement, la banque centrale et le régulateur national sont actuellement soumis à la justice. Le peuple islandais a décidé de ne pas payer la dette privée avec de l’argent public et a créé une nouvelle constitution pour empêcher que cela ne se reproduise. Actuellement, leur économie présente une croissance trois fois supérieure au taux de l’UE. Rejoignez-nous ce lundi à 18h et nous appellons à une manifestation dans votre ville
France uncutAjouté le 08/06/2012 11:50:40 — Mis à jour le 08/06/2012 13:54:54
L'appel mondial :
Depuis plus de 100 jours maintenant, les étudiants québecois se soulèvent contre la hausse des frais de scolarité. La réponse des pouvoirs publics à cette mobilisation pacifique a été la promulgation d'une loi d'exception, la loi 78 rapidement qualifiée rapidement par la population québecoise de "loi matraque" visant à restreindre de manière drastique le droit de manifester.. C'est pourtant l'un des fondements de toute société démocratique qui est ainsi remis en cause.
Malgré cette atteinte à une des libertés fondamentales, le Québec continue de se soulever tous les jours par des actions artistiques et diverses manifestations au gré d'arrestations collectives arbitraires...
Ce n'est pas la seule région du monde gagnée par la révolte. En effet, depuis peu, les étudiants mexicains se soulèvent contre la corruption générale des politiciens. N'oublions pas non plus les luttes étudiantes des chiliens, espagnols, brésiliens, tunisiens ou encore grecs... Bref, toutes les populations du monde qui se battent pour le maintien de leurs droits les plus fondamentaux et pour un monde plus juste. Le point commun de toutes ces luttes est le refus d'un modèle de société que l'on nous présente comme inéluctable où l'accès aux services publics fondamentaux (éducation, culture, santé, retraite...) sont privatisés, où l'avenir des pays et des peuples est soumis à la spéculation, où la dette (largement illégitime) est utilisée comme un moyen de soumission et de servage.
Très rapidement, un élan de solidarité s'est constitué autour de la lutte québecoise grâce aux réseaux sociaux et plus largement avec Internet. Nous avons pu être témoins des actions souvent violentes de la police. Nous dénonçons ces pratiques, qui, sous prétexte de maintien d'ordre public, cherchent à museler et effrayer le peuple en colère. Ils veulent nous diviser, ils n'y arriveront pas.
C'est pourquoi nous, étudiants, travailleurs, chômeurs et retraités de tous pays affirmons notre soutien aux Québécois en lutte et appelons les populations du monde attachées aux libertés et droits fondamentaux à se réunir dans toutes les villes et villages au soir du 24 juin. Munis de nos casseroles et d'un carré rouge symbole de la contestation, nous ferons résonner sur les places notre solidarité envers les Québécois et toutes les populations qui luttent à travers le monde. Nous appelons tous les individus de bonne volonté, sensibles à notre appel, à s'organiser afin de faire du 24 juin, une journée de solidarité et de résistance internationale !
evenement face book : https://www.facebook.com/events/294704477288184/
benjamin@desobeir.net 0649985753
30@alternatifs.org
déjà 59482 citoyens engagés
« Chacun de nous peut changer le monde. Même s’il n’a aucun pouvoir, même s’il n’a pas la moindre importance, chacun de nous peut changer le monde » écrivait Václav Havel quelques semaines après la chute du Mur de Berlin.
En 1989, ce sont des femmes et des hommes "sans la moindre importance" qui ont changé le cours de l’Histoire. Vingt ans plus tard, le système néolibéral s’effondre à son tour. C’est à nous, les citoyens, de dire dans quelle société nous voulons vivre. Société d’injustice et de chaos ou société d’équilibre et de convivialité ? A nous de choisir. A nous d’agir.
Il y a déjà plus de 5 millions d'inscrits à Pôle Emploi, des millions de précaires et nul doute hélas que nous allons bientôt replonger en récession.
La crise des subprimes est née aux Etats-Unis et une nouvelle crise est en préparation : la dette totale des Etats-Unis atteint 358 % du PIB. En 2011, alors que la dette publique augmentait de 1.300 milliards, le PIB a augmenté de 260 milliards seulement. Le PIB augmente 5 fois moins vite que la dette ! De plus en plus de dette pour de moins en moins de croissance... La première économie mondiale est comme une voiture, qui a besoin d’un litre d’huile tous les 300 mètres. A tout moment, elle peut casser une bielle et le moteur va exploser. Des coupes budgétaires colossales sont prévues à partir de 2013 qui risquent de faire plonger les USA dans une récession historique.
En Chine, la bulle immobilière a atteint plus du double du maximum atteint par la bulle aux Etats-Unis avant la crise des subprimes. En 2009, pour éviter la récession, le gouvernement a ordonné aux banques d’accepter toutes les demandes de crédit qui leur parvenaient...
Est-il normal que les Etats payent 600 fois plus cher que les Banques privées ? On a appris récemment que la Réserve fédérale américaine a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme gigantesque de 1.200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.
Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples subissent de plein fouet des plans d’austérité car les marchés financiers ne prêtent de l’argent à certains États qu’à des taux de 6, 7 ou 11 %. Asphyxiés par de tels taux d’intérêt, les gouvernements sont poussés à bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et à couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession d’une extrême gravité.
Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent d’habitude à 1 % auprès des Banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 % mais que, en cas de crise, les Etats soient obligés, au contraire, de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ?
Le taux d’impôt sur les bénéfices des entreprises n’est que de 25 % en moyenne en Europe contre 40 % aux Etats-Unis. C’est le monde à l’envers ! On croyait que les Etats-Unis étaient les plus libéraux mais ils taxent plus que nous les bénéfices des entreprises.
Taux moyen d’impôt sur les bénéfices des entreprises U.S.A. 40 % Europe 25 %Pourquoi l’Europe a-t-elle un taux aussi faible ? Depuis l’adhésion de l’Irlande et de la Grande-Bretagne, en 1973, tous les états européens sont poussés au moins-disant fiscal par les états qui baissent leur impôt sur les bénéfices pour attirer les entreprises. L'Irlande a baissé son taux à 12 % et tous les états membres ont du baisser leur impôt sur les bénéfices… Au niveau européen, le taux moyen d'impôt sur les bénéfices a baissé d'un tiers en vingt ans. Ce moins-disant fiscal est l'une des causes importantes de l’endettement public.
Pour sortir de notre dépendance aux marchés et rééquilibrer nos comptes publics, on peut trouver aussi d’importantes marges de manœuvre au niveau national en annulant une bonne partie des baisses d’impôts octroyées aux grandes entreprises et aux citoyens les plus riches depuis 10 ans.
Le rapport du député UMP Gilles Carrez publié le 5 juillet 2010 montre que si on annulait l’ensemble des baisses d’impôts votées depuis 2000, l’Etat aurait chaque année 100 milliards de plus dans ses caisses. Si nous revenions simplement à la fiscalité qui existait en 2000 (nul ne la jugeait confiscatoire ou sovietiforme), notre déficit se transformerait en excédent !
L'Etat a perdu 100 milliards de recettes fiscales
Les Echos du 5 Juillet 2010
Un rapport du Parlement européen estime que la fuite vers les paradis fiscaux provoque chaque année un manque à gagner fiscal de l’ordre de 1 à 1,5% du PIB pour chaque État membre. En France, c’est chaque année une perte de 20 à 30 milliards d’euros. Au-delà des beaux discours, aucune action sérieuse n’est engagée aujourd’hui pour les lutter contre les paradis fiscaux.
L’Allemagne a connu en 2009 une crise économique deux fois plus grave que notre pays. Pourtant, malgré un choc économique 2 fois plus fort, le chômage a augmenté 6 fois moins en Allemagne qu’en France.
Récession 2009 Evolution du chômage Allemagne - 4,6 % + 220.000 France - 2,3 % + 1.200.000Comment expliquer ce « miracle » ? Les syndicats allemands sont allés voir Angela Merkel pour exiger que le licenciement devienne un dernier recours et que la règle générale soit de garder le maximum de salarié(e)s, le maximum de compétences, dans l’entreprise en développant le Kurzarbeit.
Dans chacun de nos pays, chaque mois, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes arrivent en fin de droit et basculent dans une très grande précarité. Vu la gravité de la crise et le peu d’espoir d’un retour rapide au plein-emploi, il est urgent de prolonger l’indemnisation des chômeurs et d’améliorer leur accompagnement et leur accès à la formation.
Pour protéger l’épargne des citoyens et ne pas faire courir de risques aux finances publiques ni au financement de l’économie réelle, le principe d’une séparation étanche entre Banques de dépôt et Banques d’affaires vient d’être acté en Grande-Bretagne mais les lobbies ont obtenu que son application soit repoussée à… 2019 ! C’est évidemment beaucoup trop tard. Vu le risque qu’une crise majeure éclate bientôt sur les marchés financiers, il faut mettre en œuvre cette réforme sans tarder pour protéger l’économie réelle.
Pour interdire aux banques de spéculer avec l’argent de M. et Mme Tout-le-monde, il faut séparer les banques de dépôt et les banques d’affaires. C’est une des premières réformes qu’a fait adopter Roosevelt en 1933 en faisant voter le Glass Steagal Act.
Si une telle taxe avait été créée en 2008, même à un taux très faible, elle aurait déjà rapporté entre 250 et 600 milliards. La crise grecque aurait pu être réglée très vite, sans demander d’efforts aux peuples d’Europe. Qu’attendons-nous pour créer enfin cette taxe et rassurer le peuple allemand comme les autres peuples d’Europe en leur disant que c’est la dernière fois qu’on leur a demandé un effort injuste ?
Dorénavant, ce sont les marchés financiers qui seront mis à contribution pour abonder le Fonds européen de Stabilité.
En 1944, avant de convoquer le sommet de Bretton-Woods qui va reconstruire le système financier international, Roosevelt organisait le sommet de Philadelphie, qui adoptait comme priorité absolue le respect d’un certain nombre de règles sociales : "le travail n’est pas une marchandise. (…) Il n’y aura pas de paix durable sans justice sociale" affirmaient Roosevelt et les autres chefs d’état avant de définir des règles sur les salaires, le temps de travail et le partage entre salaires et dividendes…
Des règles très concrètes à respecter dans chaque pays comme dans le commerce mondial. Avant que les néolibéraux ne les démantèlent, ces règles ont permis 30 ans de prospérité sans dette.
« En votant “non” au Pacte budgétaire lors du référendum prévu le 31 mai ou en élisant le 17 juin une majorité de gauche hostile au "mémorandum", (...) les peuples irlandais et grec rendraient un immense service à toute l’Europe. » Par Thomas Coutrot, David Flacher, Pierre Khalfa, Catherine Lebrun, Damien Millet et Michel Rousseau, membres du Collectif national d'audit citoyen de la dette publique.
Si vous refusez l’austérité, nous vous excluerons de l’euro. Tel est le message que les dirigeants européens, de José Manuel Barroso («si un pays ne respecte pas les règles, mieux vaut qu'il parte») à Angela Merkel en passant par Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne et –dans quels termes méprisants!– Christine Lagarde, directrice du FMI, adressent ouvertement depuis quelques jours aux peuples irlandais et grecs qui vont voter respectivement le 31 mai et le 17 juin prochains. Plus surprenant, le tout nouveau ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclarait récemment lui aussi à destination de «nos amis grecs» qu’«on ne peut pas à la fois vouloir rester dans l'euro et ne faire aucun effort».
Peut-on sérieusement reprocher aux Grecs et aux Irlandais de ne vouloir faire «aucun effort» alors qu’on sait les ravages provoqués par la crise financière puis les politiques d’austérité dans ces pays? S’ils refusaient ces politiques en votant «non» au Pacte budgétaire lors du référendum prévu le 31 mai ou en élisant le 17 juin une majorité de gauche hostile au «mémorandum», les peuples irlandais et grec ne diraient aucunement non à l’euro. Leur vote affirmerait, tout au contraire et avec une grande lucidité, que ce sont ces fameuses «règles» de la zone euro qui ont mené à l’impasse actuelle et qu’il faut changer de toute urgence. En exigeant une refonte de l’euro, les peuples irlandais et grecs rendraient un immense service à toute l’Europe, engluée dans l’obstination suicidaire de ses dirigeants.
Car quelles sont donc ces fameuses «règles» qu’il importerait de respecter à tout prix pour rester dans l’euro? La liberté totale de circulation des capitaux et la concurrence fiscale entre États européens, qui ont asséché les recettes des États et gonflé les dettes publiques, alors même que les dépenses publiques étaient contenues? La dérégulation des marchés financiers, qui a abouti à la crise de 2007-2008 et à l’explosion des déficits? L’interdiction de financer les déficits publics des États par la Banque centrale européenne et donc l’obligation d’emprunter aux banques privées à des taux parfois prohibitifs? Le plafonnement du budget européen à 1 % du PIB, qui empêche des politiques fortes de solidarité et de convergence vers le haut? L’obligation de réduire sans cesse les dépenses et les protections sociales, notamment en termes de santé et de retraite, de flexibiliser les marchés du travail, de précariser l’emploi, de mener ces fameuses «réformes structurelles» censées rassurer les marchés? Le respect d’un pacte budgétaire absurde qui obligerait à une politique d’austérité permanente pour atteindre un équilibre budgétaire qui enlèverait toute marge de manœuvre aux politiques publiques?
Un audit des dettes publiques européennes, tel ceux initiés au plan national par des groupes de la société civile en Irlande, en Grèce et en France, montrerait la véritable origine de ces dettes. Ainsi l'Irlande n’a connu aucun déficit budgétaire avant la crise. Ses déficits actuels viennent du choix, imposé par l’Union européenne et accepté par la classe politique irlandaise, de faire payer par les contribuables les pertes colossales des banques privées, emportées dans la tourmente financière de 2008 du fait de leurs politiques spéculatives hasardeuses. Quant à la Grèce, désignée comme le bouc émissaire de la crise européenne, elle a pour principal tort d’être l’économie la plus fragile de la zone euro, la moins susceptible de résister à la politique agressive d’hypercompétitivité déployée par l’Allemagne depuis le début des années 2000. Celle-ci, qui bénéficiait traditionnellement d’un avantage concurrentiel grâce à la qualité de ses productions, a gravement déséquilibré toute la zone euro en y rajoutant une politique de déflation salariale et en utilisant sans retenue la main d’œuvre peu chère des anciens pays de l’Est. Les déficits budgétaires grecs, mais aussi portugais, italiens, espagnols et français, résultent largement des déséquilibres provoqués par les énormes excédents commerciaux de l’Allemagne.
C’est pourquoi, même si les élites grecques –mais aussi irlandaises– ont leur part spécifique de responsabilité dans la crise actuelle, l’exclusion de la Grèce –ou de l’Irlande– de la zone euro ne ferait qu’enclencher une dynamique irréversible de désagrégation. Les dirigeants européens, obstinés, responsables de l'impasse actuelle, devraient s’abstenir de tout chantage à l’encontre des électeurs grecs et irlandais dont le vote pourrait ouvrir des perspectives nouvelles. Les citoyens européens soucieux de démocratie, des droits sociaux et d'une construction européenne refondée, sont nombreux à proclamer: «Allez la Grèce, allez l’Irlande, faites-le pour nous tous: dites non à l’austérité, oui à la souveraineté démocratique!».
Thomas Coutrot (Attac), David Flacher (Utopia), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Catherine Lebrun (Solidaires), Damien Millet (CADTM), Michel Rousseau (Marches européennes contre le chômage), membres du Collectif national d'audit citoyen de la dette publique (audit-citoyen.org)
Le CREA, Collectif pour la Réquisition l’Entraide et l’Autogestion, situé au 70 allées des Demoiselles 31400 Toulouse héberge depuis 2011 quarante personnes dans un immeuble inoccupé appartenant au Ministère des Affaires Sociales. Une procédure d’expulsion est en cours : nous demandons à ce qu’elle s’arrête !
Depuis trois mois, la procédure judiciaire d’expulsion du bâtiment du CREA (Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion), centre social autogéré situé au 70 allée des Demoiselles, est lancée.
Ce bâtiment laissé vide par l’Etat (ministère des solidarités et de la cohésion sociale) a été réquisitionné il y a plus d'un an pour y accueillir des familles à la rue et des précaires. De nombreuses activités libres et gratuites, ouvertes à toutes et à tous, enfants comme adultes, ont aussi été mises en place par des militants ou habitants du quartier : alphabétisation, soutien scolaire, cinéma, concerts, bibliothèque, boxe et autodéfense, ateliers d’art plastique, de musique, de soutien juridique, permanences psychologiques…
Ce lieu de vie, de partage et de luttes est menacé de disparition. Ses occupants se retrouveront à nouveau à la rue. Nous avons besoin du soutien de tous les collectifs et associations sensibilisés à cette cause, par le biais de cette pétition notamment.
Le procès, sous pression de la préfecture, aura lieu le vendredi 1er juin à 9h au tribunal administratif de Toulouse.
*Pour y accéder, appuyer sur la touche "Ctrl" de votre clavier + cliquer gauche sur ce "link"
*********************************
Arrêt de la procédure d'expulsion au 70 allées des Demoiselles 31400 Toulouse
Frédéric Boutet Le village 31290 Montclar-Lauragais
Madame la Ministre des Affaires Sociales
Marisol Touraine
72, rue de Varenne
75700 Paris SP 07
Objet : arrêt de la procédure d'expulsion au 70 allées des Demoiselles 31400 Toulouse
Madame la Ministre,
Tandis que votre collègue du Ministère du Logement, Madame Duflot est allée prendre la température du côté du DAL (Droit Au Logement), que faites-vous des "affaires sociales" comme celle du 70 allées des Demoiselles 31400 Toulouse où quarante personnes qui sont logées convenablement sont menacées d'expulsion par vos services ?
Peut-être considérez-vous que ces gens doivent aller se débrouiller ailleurs comme un Ministre éjecté par un changement de majorité doit débarrasser les lieux ? Est-ce que votre prédécesseur vous a laissé le 72, rue de Varenne en bon état ? J'imagine que les quantités de serviteurs à votre disposition vous ont aménagé rapidement un bel espace pour travailler.
Peut-être que vos services ont finalement trouvé une formule théorique pour que des gens en grande précarité logent dans des "squatt" tolérés en période hivernale puis soient jetés à la rue au 1er juin ? J'ai une suggestion : "soyons écolo : vivons au rythme des saisons" pourrait être un bon slogan.
Peut-être attendez-vous que des collègues des autres ministères vous apportent une idée géniale en Conseil des Ministres aujourd'hui mercredi 30 mai ? Si par exemple le relogement des sans-abris pouvait générer de la croissance pour des start-up utilisant des fonds publics/privés dans divers domaines, je suis persuadé que vous écouteriez attentivement l'idée de loger ces grands précaires.
Mais le CREA, Collectif pour la Réquisition l'Entraide et l'Autogestion, n'a pas besoin de puces RFID ou autres innovations technologiques ou technocratiques pour aller au front des "affaires sociales". Si vous les laissez oeuvrer, au moins le temps de pondre un projet alternatif, il ne vous sera fait aucun mal, le 72 rue de Varenne et le 70 allées des Demoiselles pourront continuer de s'affairer socialement.
Madame la Ministre, en 1932 en Espagne, la première République a voté le droit de vote aux femmes et la légalisation de l'avortement. Ces avancées sociales étaient principalement le fruit du travail de fond de ceux qui centrent la vie sur l'émancipation : la capacité de chacun à apprendre par soi-même et à réfléchir, autrement appelé l'auto-gestion. Sachez que nous n'oublions pas l'Histoire et que nous savons ce que nous devons à ces gens, à cet état d'esprit, à cette manière de vivre.
Je vous demande de cesser la procédure d'expulsion dans l'immeuble du 70 allées des Demoiselles 31400 Toulouse.
Veuillez agréer Madame la Ministre l'expression de mes sincères sentiments.
**********************************************
APPEL A RESISTANCE CONTRE LES EXPULSIONS
Il y a plus d'un an, nous, CREA (Collectif pour la Réquisition, l'Entraide et l'Autogestion), avons réquisitionné le bâtiment d'État du 70 allée des Demoiselles à Toulouse. Plus de 40 personnes dont 7 familles qui vivaient dans la rue s'y sont installé-e-s. Les enfants sont scolarisé-e-s et les familles profitent d'espace et de temps pour reprendre leur vie en main. On essaie de s'en sortir collectivement, en autogestion, entre galériens.
Des centaines de personnes utilisent aussi le lieu pour toutes sortes d'activités et de projets à travers le Centre Social Autogéré : menuiserie, jardinage, alphabétisation, soutien scolaire, boxe, soutien juridique, concerts, projections, atelier couture, organisations de rencontres, discussions, débats, cuisine et activités avec les enfants, zone de gratuité… Tout fonctionne sur l'entraide et la solidarité, sans subventions et sans en demander.
Nous reprenons les bâtiments construits par le peuple, appartenant au peuple et laissés vides par leurs propriétaires. Le capitalisme jette de plus en plus de gens à la rue et spécule sur les logements vides. Face à cette stratégie délibérée de création de la misère, nous réquisitionnons. L'état ne fait pas partie de la solution mais du problème.
Depuis septembre 2011, avec des membres du GPS (Groupement Pour la défense du travail Social) ainsi que des individu-e-s de tout horizon, nous avons lancé, la campagne « zéro gosse à la rue » devenue depuis « zéro personne à la rue ». Il s'agit de proposer à qui le désire de s'organiser pour réquisitionner des bâtiments vides et s'y loger, en portant des pratiques d'entraide et d'autogestion. Ces bâtiments accueillent plus de 120 personnes soit 40% de l'hébergement d'urgence de familles à Toulouse.
Seulement 4 des 10 bâtiments réquisitionnés ont survécu aux expulsions illégales de la préfecture.
L'acharnement de cette préfecture serait-il lié à sa peur que nous nous réapproprions nos biens et nos droits, que nous ne soyons plus sous contrôle ? Tenterait-elle d'atteindre l'illusion de voir notre expérience humaine disparaître avant des mutations certaines ?
Ce 1er juin 2012, à 9h, nous serons nombreux-euses au tribunal administratif de Toulouse pour le procès du 70 allées des Demoiselles. Notre propriétaire, le ministère des affaires sociales, demande l'expulsion du bâtiment qu'il veut se réapproprier afin d'y créer, soit disant, un centre d'hébergement d'urgence pour sans domiciles fixes. Nous dénonçons la sinistre ironie de ce projet qui consiste à remettre 40 personnes, dont une quinzaine d'enfants, à la rue pour y "accueillir" des SDF laissés à la rue depuis des années. Et, cet "accueil" ne se fera bien sûr pas sur la base de l'autogestion. Non seulement l'état se désengage en baissant les budgets alloués au financement des hébergements d'urgence mais aujourd'hui il cherche aussi à détruire toute forme d'organisation collective et solidaire.
Si nous exigeons l'arrêt de ce procès, nous l'exigeons aussi pour toutes les expulsions, qu'elles soient par la force ou la ruse administrative.
Le CREA, Collectif pour la Réquisition l'Entraide et l'Autogestion.
INFO IMPORTANTE
DEPUIS DEBUT AOÛT 2014
OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS
SUR NOTRE BLOG
CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX
NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !
Depuis le 26 Mai 2011,
Nous nous réunissons
tous les soirs
devant la maison carrée
A partir du 16 Juillet 2014
et pendant l'été
RV
chaque mercredi à 18h
et samedi à 13h
sur le terrain de Caveirac
Rejoignez-nous
et venez partager ce lieu avec nous !