http://www.etuc.org/a/10440
Déclaration adoptée par le Comité exécutif de la CES lors de la réunion du 17 octobre 2012
1. Le Comité exécutif de la CES, réuni le 17 octobre 2012, appelle à une journée d’action et de solidarité le 14 novembre prochain en vue de mobiliser le mouvement syndical européen derrière les politiques de la CES telles que décrites dans le contrat social pour l’Europe. Cette journée prendra diverses formes : grèves, manifestations, rassemblements et autres actions.
2. Il exprime sa ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession, ainsi qu’au démantèlement continu du modèle social européen. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices.
3. Tout en soutenant l’objectif d’assainissement des budgets, le Comité exécutif considère qu’on ne pourra mettre fin à la récession que par un assouplissement des contraintes budgétaires et la suppression des déséquilibres. Ceci afin d’aboutir à une croissance économique durable, à la cohésion sociale et au respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux.
4. La consolidation budgétaire a eu un impact plus néfaste qu’originalement prévu par les institutions, y compris la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI). En effet, le FMI reconnaît, aujourd’hui, qu’il a fait de graves erreurs dans ses calculs concernant les conséquences des mesures d’austérité sur la croissance. Ces erreurs ont un impact incalculable sur la vie quotidienne des travailleurs et des citoyens que la CES représente, et remettent en cause le fondement des mesures d’austérité avancées par le pacte budgétaire et imposées par la Troika.
5. Le Comité exécutif prend acte de l’opposition qui grandit parmi les citoyens et les travailleurs des pays concernés et réaffirme son soutien aux syndicats affiliés qui luttent pour des conditions de travail et de vie décentes. Cette situation résulte du manque de coordination des politiques économiques et de l’absence de standards sociaux minimum en Europe. Dans un contexte de liberté de circulation des capitaux, cela a laissé libre cours à la concurrence entre les États, en particulier dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.
6. Il réitère que le dialogue social et la négociation collective sont des éléments centraux du modèle social européen. Il s’oppose fermement aux attaques frontales contre ces droits, aux niveaux national et européen. Le Comité exécutif de la CES appelle de façon urgente à l’adoption immédiate et à la transposition des accords des partenaires sociaux européens actuellement sur la table du Conseil.
7. Il rappelle que l’Union est tenue, de par le traité, « d’œuvrer pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement ». Il rappelle aussi que le soutien de la CES au Traité de Lisbonne était basé sur la pleine application de ces principes.
8. Il note que des discussions sont actuellement en cours entre les institutions et les gouvernements concernant l’opportunité de nouvelles modifications des traités. Un changement de cap est nécessaire et la priorité doit être donnée à la résolution de la crise suivant les trois piliers de la proposition de la CES de contrat social qui reçoit un soutien croissant. Celui-ci s’articule autour du dialogue social et des négociations collectives, de la gouvernance économique pour une croissance et des emplois durables et de la justice économique, fiscale et sociale.
9. Il insiste sur le fait qu’une solidarité active, le progrès social et la responsabilité démocratique doivent faire partie du projet européen. Il considère essentiel qu’un protocole de progrès social soit une part intégrante et opérationnelle de tout nouveau traité. La CES évaluera, sur cette base, tout nouveau progrès de l’intégration européenne.
TOUCHE PAS A MA SANTE !! ...
le samedi 20 Octobre , 15h à Nîmes (place de l'horloge)
A la suite de la semaine internationale pour la DÉFENSE de la SANTÉ , le collectif gardois NOTRE SANTÉ EN DANGER qui regroupe diverses organisations , syndicats ou partis gardois (ATTAC, Alternatifs, G.A., Comité de Défense de l’Hôpital d'Ales , Front de Gauche-PCF-PG, le Nouveau Parti Anticapitaliste du Gard, Sud-Solidaires, Union Syndicale de la Psychiatrie etc.) fait la déclaration suivante :
" Les décisions actuelles du gouvernement indiquent que la santé des citoyens n'est plus une priorité, alors que les dépenses de santé NON REMBOURSABLES. augmentent au profit des multinationales pharmaceutiques et des assurances privées.
L'augmentation du financement de la sécurité sociale, inférieure à ce qui avait été promis (2,7 % au lieu de 3 %), va laisser perdurer la dégradation des hôpitaux publics et la fermeture des hôpitaux locaux et maternités de proximité, entrainant réduction de moyens et suppression de postes au détriment des personnels et de la population.
Par ailleurs,rien n'est prévu concernant les modalités d'installation de nouveaux professionnels, et la notion de PRÉVENTION demeure cruellement absente de la politique de santé publique tandis que les cotisations sur les salaires et les retraites ne vont pas cesser d'augmenter ...
Au lieu de s'attaquer aux causes des dépenses de santé, le gouvernement semble toujours se borner à en occulter les conséquences (pas de prise en compte des facteurs environnementaux vecteurs de maladies chroniques, alors que la prise en charge des Affections de Longue Durée se réduit ).
Les étrangers, et notamment les "sans papiers" à la situation sanitaire souvent très préoccupante , comme nombre de citoyens dont la santé est aussi précarisée, éprouvent de plus en plus de difficultés a accéder à des soins de qualité dans le respect dû a tout être humain en souffrance (restriction des conditions d'obtention de l'A.M.E., de la CMU .. de moins en moins universelle !).
Dans le Gard la poursuite de la politique du gouvernement précédent amène une réduction sévère des personnels hospitaliers, le désert médical s'amplifie dans le nord du département,et le secteur psychiatrique public disparaît. Pourtant, de plus en plus de gardois sont amenés à renoncer aux soins, dans le temps où se profile également une augmentation du "reste à charge" pour les soins, et des dépassements d'honoraires pour nombre de spécialistes du département.
Le Collectif Notre Santé en Danger demande que la Santé, en France, soit déclarée grande cause nationale pour répondre aux besoins des citoyens, selon le principe de la sécurité sociale solidaire issue du Conseil National de La Résistance ( " chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins " ! )
C'est pourquoi nous invitons tous les gardois à se joindre au "Collectif Santé" à l'occasion d'un rassemblement et débat citoyen ,
le SAMEDI 20 OCTOBRE ,
à 15 h
place de l'Horloge à Nîmes
.. où chacun pourra également "tester", de manière utile et agréable, la "qualité" d'un service de soins et de prévention de proximité ... qui pourra aussi contribuer a abaisser les tensions !!
Nous pensons qu'il est urgent de nous faire entendre du gouvernement sur toutes ces questions.
Le Collectif appelle ainsi à signer et à faire signer la pétition jointe sur papier ou sur internet http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-notre-sante-le-changement-c-est-urgent/2931 et à participer avec le collectif Notre Santé en Danger aux actions organisées sur tout le territoire durant ce mois d'octobre, pour la défense de la Santé ( collectif.nsed@gmail.com).
Depuis un an, Hélène Desplanques travaille sur le projet de film «Roosevelt, la crise et nous», avec la complicité de Curtis Roosevelt, le petit-fils de Franklin D.Roosevelt, qui, à 82 ans poursuit le combat de son grand-père contre les banksters. Un film qui a besoin de vous.
L’un des nombreux petits-enfants de Franklin Delano Roosevelt vit dans un petit village du Gard depuis une vingtaine d’années. Ce mois-ci, Curtis, c’est son prénom, publie aux éditions Elytis la version française de ses mémoires. Une plongée dans l’atmosphère enfiévrée de la Maison Blanche où il a grandi entre la grande Dépression économique et la fin de la Deuxième Guerre mondiale…
L’intérêt majeur de ce témoignage, c’est que Curtis Roosevelt se place en héritier (humble mais militant) des positions de son grand-père… Convaincu que les affrontements des années 30 sont d’une brûlante actualité, cet «indigné» de 82 ans prend un plaisir non dissimulé à nous raconter comment le président américain menait bataille contre les «banksters», jugés responsables d’avoir plongé le pays dans la crise. On se souvient des raisins de la colère, mais moins des discours de l’hôte de la Maison Blanche, père du New Deal.
Un exemple, parmi bien d’autres. En 1936, Franklin Roosevelt s’adresse à la foule à Madison Square. « Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix, le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse (…) Nous savons maintenant qu'il est tout aussi dangereux d'être gouverné par l'argent organisé que par le crime organisé. Ils sont unanimes dans leur haine contre moi. Et leur haine me réjouit. »
Des propos qu’oseraient à peine tenir les plus coriaces de la gauche radicale grecque, espagnole ou française aujourd’hui. Curtis, le petit-fils Roosevelt, précise qu’ils sont le fruit de trois longues années de bras de fer contre le monde de la finance… Une guerre qui ne dit pas tout à fait son nom, mais dont les victimes sont légions. D’un côté, la masse immense des ouvriers et des paysans à la rue, sur les routes, mais de l’autre des banquiers menacés de prison et des industriels soumis à un impôt atteignant des niveaux impensables quelques années auparavant (ne parlons pas d’aujourd’hui, sourit Curtis, le petit-fils).
En ce jour de 1936 donc, Franklin Roosvelt met les point sur les i. Il est haï par l’élite… et sait pourquoi. La foule applaudit.
Curtis nous a lu un court extrait d’un autre discours de Franklin Roosevelt, histoire de nous convaincre, si besoin en était, d’aller de l’avant: « Les pratiques des financiers sans scrupules sont mises en accusation au tribunal de l'opinion publique… Ils ne connaissent que les règles d'une génération d'égoïstes. Ils n'ont pas de vision, et là où il n'y a pas de vision, le peuple périt… »
Il est des moments de l’Histoire, comme celui-ci, que l’on a envie d’exhumer. Curtis est catégorique : Franklin Roosevelt n’était pas un homme de gauche (on le savait), mais un homme de cœur, fidèle à son pays, son peuple, sa patrie… Il y a de l’émotion non feinte dans le propos. Curtis confesse son immense déception après l’élection de Barack Obama. Lui qui a repris en chœur, avec des millions d’autres citoyens américains, le désormais légendaire «yes we can», ne comprend pas pourquoi rien n’a été véritablement possible. Pourquoi un monde bancaire exsangue et au ban de la société a pu «infiltrer» la Maison Blanche et envahir à ce point tous les rouages du système politique. Il n’y avait pas de fatalité à cela, pas plus aujourd’hui que dans les années 30…
C’est pourquoi, avec la réalistarice Hélène Desplanque, il m’a semblé essentiel de faire un film… Sur le grand-père Franklin Roosevelt, avec dans le rôle du conteur d’histoire extraordinaire, Curtis, le petit-fils. Ensemble, nous avons eu envie de revisiter le passé pour mieux nous projeter dans l’avenir.
Pendant deux jours et quantité de tasses de thé, Hélène a donc pris des tonnes de notes et commence à rédiger un projet. J’ai pris mon bâton de pélerin-producteur pour tenter de trouver une chaîne de télévision qui pourrait soutenir et diffuser ce film.
Très vite d’ailleurs, des économistes se sont mis à parler du père du New Deal, des journalistes «bien informés» ont prétendu que la lecture des écrits de Franklin Roosevelt avait inspiré François Hollande (avant les élections)… Curtis rejoignait, parmi les tous premiers, «Roosevelt 2012», rencontrait Stéphane Hessel. La réalisatrice était là pour filmer l'échange entre ces deux vétérans de l’indignation permanente.
Nous étions dans l’air du temps, mais sans doute, aussi, à côté de la plaque médiatique. On nous a répondu que le propos n’était pas assez économique ou trop historique, l’inverse aussi souvent. Peu importe après tout, il a fallu nous rendre à l’évidence. Nous allions devoir chercher seuls les moyens matériels de produire ce film. Le déclic viendrait plus tard, sans doute, du moins nous l’espérions…
Hélène Desplanque et Curtis Roosevelt sont partis aux Etats-Unis pour recueillir les propos d’économistes “ de poids ” comme Stiglitz, Prix Nobel d’Economie … mais aussi pour enregistrer la colère des jeunes qui occupaient Wall Street. Dans la foulée, Curtis a ouvert les archives de famille, précieusement conservées à la Fondation Roosevelt. Il y a bien sûr quelques jolies perles oubliées…
Franklin Roosevelt n’est pas un héros et loin de nous l’idée d’en faire une idole des jeunes révoltés d’aujourd’hui. Nous croyons que ses discours détonnent et malmènent les propos hermétiques qui dominent la pensée économique actuelle… Et, en cela bien sûr, ils peuvent apparaître comme subversifs. Ce n’est pas le moindre des intérêts de ce film que de s’appuyer sur un ancien Président des Etats-Unis pour bousculer les dogmes.
Avec Curtis, et bien d’autres, nous pensons qu’il est temps de rafraîchir les mémoires pour les rendre plus vives !
D’où notre appel à soutien pour que ce film puisse exister.
Après tout, il appartient au public, aux citoyens, de dire ce qu’ils ont envie de voir et d’entendre… et de prendre parfois les commandes du petit écran.
Alors, pour rejoindre cette aventure, c’est simple, cliquez ici et retrouvez toutes les informations pour participer au projet.
Jean Michel Rodrigo
Mécanos Productions
Les Reposeurs : http://reposeurs.eu.org
Après le procès des déboulonneurs de pub cette semaine, la révolte contre la publicité ne fait que commencer !
Selon nos informations, la plus grande action non-violente antipublicitaire qui n’ait jamais eu lieu en Europe – aux dires de certains - commence ce samedi 13 octobre dans le métro parisien (RDV chaque jour Place de la Sorbonne à partir de 18h) et en province, près de chez vous, partout où sévit l'affichage publicitaire.
Rejoignez les reposeurs : http://reposeurs.eu.org !
Les publicités nous agressent et nous fatiguent. On ne peut s’y soustraire dans l’espace public à moins de fermer les yeux. Elles sont souvent sexistes, leur matraquage incite à la surconsommation, au gaspillage, à toujours dé-penser plus... Il est temps d'y mettre un terme !
L'action des reposeurs commence aujourd'hui et se termine le 26 octobre.
L'objectif ? Faire démonter l'ensemble des dispositifs publicitaires du métro parisien et les faire remplacer par des panneaux limités à 50x70cm !
La publicité est utile quand elle informe et non quand elle désinforme ou manipule.
Les reposeurs, c'est toi, c'est moi et tous ceux et celles qui utilisent le mode d'action décrit sur le site avec la même revendication. Il est possible dans notre quotidien, sans que cela nous prenne trop de temps, de contester la publicité de façon légale et non-violente par apposition de papiers sur les affiches publicitaires.
La vidéo des reposeurs pour tout comprendre de la démarche explique tout en 5 minutes:
http://www.reposeurs.eu.org/index2196.html?q=content/la-vid%C3%A9o
Tous les jours à partir de 18h00 jusqu'à 20h00 et ce pendant deux semaines, tu pourras faire la connaissance des autres reposeurs, qui peut-être comme toi, agissent ou souhaitent agir contre la publicité, RDV sur la Place de la
Sorbonne.
Et pour t'inscrire dès maintenant au bulletin d'information, pour signer la pétition en ligne, pour voir le « mode d’emploi » en images... une seule adresse à retenir: http://reposeurs.eu.org
Tu peux participer aussi :
- en posant des papiers sur les publicités du métro ou d'ailleurs lors de tes trajets quotidiens,
- en transférant ce message à tes contacts !
A diffuser le plus largement possible autour de toi, par courriel, réseaux sociaux, forums de discussion...etc !
Les Reposeurs : http://reposeurs.eu.org
Cette bonne parole est relayée par http://www.desobeir.net
Après l’appel du 12 mai dernier, les indignés du monde organisent une nouvelle journée mondiale de protestation ce samedi, dénonçant l’absence de Réelle Démocratie et la dette illégitime. Plusieurs centaines de villes organiseront le mouvement, plus particulièrement en Espagne. La France reste comme toujours à la traîne de ces mouvements avec uniquement une poignée de villes où des rassemblements sont organisés. A Paris, une manifestation partira de Goldman Sachs pour se terminer face à l’Assemblée Nationale devant laquelle ils organiseront une assemblée populaire.
Pour annuler la dette illégitime, dans les rues et aux casseroles citoyens !
La dette c’est du racket !
Fermeture d’écoles et d’hôpitaux, diminution ou suppression d’allocations sociales, hausse de la TVA, pénurie de logements sociaux… De telles politiques d’austérité appliquées depuis des années en Amérique Latine, en Afrique, le sont aussi maintenant dans l’Union européenne. Aucune population n’est ou ne sera épargnée, les plus précaires étant les premiers touchés. La situation est grave : réveillons-nous !
L’austérité serait légitime car la dette viendrait de dépenses sociales trop importantes… En réalité, la dette des États vient du sauvetage des banques privées depuis la crise en 2008 et des nombreux cadeaux fiscaux pour les plus riches et les grandes entreprises depuis des dizaines d’années.
La dette résulte aussi des intérêts élevés que nous payons aux banques privées à qui l’État emprunte pour se financer, depuis que l’État ne peut plus emprunter à la Banque centrale.
La dette publique est odieuse quand on nous dit de la rembourser à ceux-là mêmes qui sont responsable de la crise et n’ont cessé de s’enrichir ces dernières années.
La dette publique n’est pas légitime quand elle nous appauvrit, nous les 99% pour entretenir des rentiers indus et privés.
Payer la dette publique ? C’est encore produire de la dette… privée : celle des étudiants, des précaires mal-logés, des malades, des travailleurs, des chômeurs, des agriculteurs, des sans-papiers, toutes celles et ceux qui devront payer le prix individuellement du démantèlement des services publics et des solidarités.
Continuer avec la croissance à tout prix imposée par le chantage de la dette, c’est aussi creuser notre dette écologique, qui, bien plus que la dette publique, est le véritable enjeu du XXIe siècle.
Où est la démocratie si l’on ne peut dire NON à ce qui est dans l’intérêt des seuls privilégiés et quand la collusion règne entre eux et ceux qui nous gouvernent ? Où est la démocratie quand tout débat et toute politique à venir sont verrouillés par des traités européens, dont le dernier en date, dit traité budgétaire, est en cours de ratification par nos soit-disant « représentants »?
L’annulation de la dette illégitime doit aussi être soutenue dans les autres pays : exigeons que l’État français cesse de racketter d’autres pays au nom d’une dette odieuse qu’ils ont déjà largement remboursée, alors que nous continuons à piller leurs richesses. Ne payons pas la dette illégitime, ni ici ni ailleurs ! La seule dette légitime que nous ayons c’est de répondre à l’appel de l’africain Thomas Sankara pour créer un front mondial contre la dette.
13 octobre, journée mondiale d’action ! Paris debout, toutes et tous dans la rue avec nos casseroles, pour une grande manifestation unitaire depuis Goldman Sachs jusqu’au Parlement : stop au traité budgétaire européen, annulons la dette illégitime ici et ailleurs.
Après la manifestation, rendez-vous en assemblée pour échanger sur les alternatives et construire des suites communes à la mobilisation.
A l’appel de Démocratie réelle maintenant ! Paris (dit les indignés), Coordination des sans-papiers de Paris, ATTAC France, ATTAC Wallonie-Bruxelles, CADTM, Sud BPCE…
[IACAM !] Centre Social Autogéré
Infos Anti-autoritaires en Cévennes à l'Assaut des Montagnes !
Ami.e.s, allié.e.s, galérien.ne.s, camarades,
Déferlez sur Toulouse !
Nous sommes une centaine d'habitant.e.s (dont 25 enfants) et plus d'une
centaine de personnes investies dans les ateliers et les activités du
Centre Social Autogéré de Toulouse (22 rue Demouilles). Nous sommes
menacé-e-s par une expulsion imminente.
D'ici quelques jours l'Etat enverra ses flics nous re-foutre à la rue,
détruire ce lieu, pour laisser un bâtiment de 5400 m2 vide depuis six
ans et sans aucun projet, aussi mort que possible.
Nous n'avons pour l'instant aucune solution pour nous reloger et nous
avons décidé de rester. Nous ne voulons pas abandonner notre bâtimentet
nous n'avons désormais plus que ça à perdre.
Camarades d'ici, d'autres villes et d'autres pays, nous avons besoin de
vous.
Pour défendre cette lutte, ces vies, ce lieu extraordinaire, nous avons
besoin de vos forces.
Débarquez sur Toulouse dès ce week-end (29, 30 sept) !
Nous vous logerons, nous pourrons échanger et nous rencontrer, nous
organiser pour ouvrir d'autres maisons. Luttons ensemble pour empêcher
l'expulsion du Centre Social Autogéré !
Montrons aux riches et aux puissants que nous allons défendre ce que
nous aimons. Et reprendre tout ce qui est à nous.
Autodéfense populaire !
Tout pour tou.te.s, Pouvoir au peuple !
Amici, complici, indesiderabili di qualsiasi tipo, compagni
Venite tutti a Tolosa (Francia) !
Siamo un centinaio di abitanti e abitante (tra cui 25 bambini) e più di
un centinaio di individui coinvolti nelle attività dello spazio
autogestito di Tolosa (22 rue Demouilles).
Siamo sotto sgombero a breve.
Tra qualche giorno lo stato mandra i suoi sbirri per provare a
sgomberarci di nuovo, per distruggere questo luogo, per lasciare vuoto
uno spazio di 5400m² senza nessun progetto, come lo era da sei anni,
tanto morto quanto possibile.
Non abbiamo per il momento nessuna soluzione per trovare un altro posto,
noi abbiamo deciso di rimanere qua. Non vogliamo lasciare il nostro
palazzo e abbiamo soltanto questo da perdere.
Compagni e compagne di Tolosa, delle altre città e degli altri paesi,
abbiamo bisogno delle vostre forze. Per difendere questa lotta, queste
vite, questo luogo straordinario, abbiamo bisogno di voi.
Sbarcate a Tolosa il più presto possibile, già dal 29 Settembre
C'è spazio per ospitare nel posto, ne approfitteremo per incontrarci,
Organizzarci per resistere, ed aprire altri spazi.
Lottiamo insieme per impedire lo sgombero del spazio autogestito di Tolosa !
Mostriamo ai ricchi e ai potenti che difenderemo quello che amiamo,
ninete di meno che la libertà. E riprenderemo quello che é nostro.
Autodifesa popolare !
Tutto per tutti e tutte, potere al popolo !
Friends, allies, freaks, comrades,
Sweep over Toulouse (France)
We are a hundred of people (with 25 children) and more than a hundred of
people committed in the workshops and activities of the Toulouse
Self-Organized Social Center. We are threatened by a close eviction.
In a few days, the State will send us its cops to throw us back to the
streets, destroy the place and leave its 5400 square meters empty, as it
has been for 6 years, without any project, as dead as possible.
For now, we dont have any solution to live in, and we 've decided to
stay. We dont want to give up on our house and it's the only thing we
have left to lose.
Comrades from here from other cities and other countries, we need you.
We need your strenght to stand up for this struggle, these lives, this
extraordinary place.
Come over to Toulouse from this very week-end (29, 30 september)
We will host you, and we 'll chat, meet each other and organize
ourselves to open other houses. Let's fight together to prevent the
Social Center from being evicted !
Let's show the wealthy and the powerfull people that we're about to
defend what we love. And take back what we own.
Working-class self-defense
Everything for everyone, Power to the people
Amig@s, aliad@s, parcer@s, companer@s,
debarcan en Toulouse (Francia) !
Somos cien habitantes (con 25 nin@s) y mas de cientas personas
investidas en los talleres y en las actividades del Centro Social
Autogestionado de Toulouse (22 rue Demouilles). Estamos amenazad@s por
un desalojo iminente.
En unos dias, el Estado enviara la policia para volver a echarnos a la
calle, destruir nuestro hogar para dejar un edificio de 5400 m² vacio ya
desde hace 6 anos y sin ningun projecto, tan muerto que lo posible.
No tenemos ninguna solucion por el momento para alojarnos de nuevo y
decidimos quedarnos. No queremos abandonar nuestro edificio y no tenemos
ahora nada mas que perder.
Companer@s de aqui, de otras ciudades y otros paises, vos necesitamos.
Para defender esta lucha, estas vidas, este lugar extraordinario,
necesitamos vuestras fuerzas.
Corran hacia Toulouse en este fin de semana ( 29, 30 sept) !
Vos alojaremos, podremos intercambiar, encontrarnos, organizarnos para
abrir nuevas casas. Luchemos juntos para impedir el desalojo del Centro
Social Autogestionado.
Mostremos a los ricos y los poderosos que vamos a defender lo que
queremos. Y volver a tomar todo lo que es nuestro.
Autodefensa popular !
Todo para tod@s, poder al pueblo !
_______________________________________________
I A C A M !
Infos Anti-autoritaires en Cévennes à l'Assaut des Montagnes !
iacam@rezo.net - http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/iacam
DEMAIN GRAND RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION
CONTRE LE TSCG
RENDEZ-VOUS 9h30 PLACE ST CHARLES A NÎMES
SIGNATURE DE LA PETITON ET TRACT DE L'APPEL UNITAIRES
et
CHAQUE ORGANISATION APPORTE SON MATERIEL MILITANT
plus toute votre imagination; panneaux, slogans, banderoles, musique etc.....
"N'oubliez pas d'informer vos adhérents"
faire suivre très très largement
Ni austérité ni relance !
Pour une alternative à la dictature du capital
Le Pacte budgétaire européen, aussi appelé Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, va encore amplifier la mainmise des marchés financiers sur l'économie européenne. Cet accord adopté en mars 2012 entre les chefs d'États de la zone euro, chaque gouvernement est maintenant chargé de le faire ratifier dans son pays, d'une manière ou d'une autre, afin de le faire entrer en vigueur en janvier 2013. En exigeant des États de réduire leurs dettes publiques et de maintenir leur déficit actuel en dessous de 0,5% (la fameuse « règle d'or »), ce Pacte va engendrer une vague d'austérité et de récession en Europe. D’autant plus qu’il n’est pas question pour les gouvernants de redistribution des richesses. En France, à peine élu, Hollande annonce deux ans d'austérité. Par ailleurs, lui qui disait vouloir renégocier ce traité, il le signe des deux mains, et essaie de le faire passer en force à l'Assemblée nationale, avec les voix de la droite, au mépris de ses engagements.
L'application du Pacte budgétaire en France signifie qu’en un an le gouvernement devra faire entre 70 et 80 milliards d'économie (ou de recettes supplémentaires), soit 1,5 fois le budget de l'Éducation nationale. La cour des comptes est déjà en train de produire des rapports pour démanteler la Sécurité sociale et réduire les déficits. A côté de ça, après avoir fait mine de soutenir les salarié-e-s en butte aux licenciements, Montebourg affirme maintenant qu'il va être « difficile de maintenir l'usine de PSA Aulnay ». Ayrault parade à l'université du MEDEF, le patronat français, qui est en train de multiplier les plans de licenciements dans tous les secteurs industriels et marchands (construction hi-fi et informatique, filière de la téléphonie, aéronautique, etc.).
Tout cela n'a rien de surprenant. Si la situation n'est pas strictement équivalente à celle de l'ère Sarkozy, certaines données restent inchangées. Nous vivons une crise d'ajustement des économies globalisées, ajustement aux intérêts des marchés financiers et des banques, mais aussi crise de surproduction, et raréfaction des ressources énergétiques et minières. Hollande n'a jamais prétendu s'opposer au pouvoir des multinationales ou rompre avec la logique d'austérité qui règne en Europe (qu’il appelle simplement « rigueur »). Il s'est juste présenté en bon gestionnaire de l'économie capitaliste : de ce point de vue-là, il ne nous déçoit pas. Même les quelques progrès à venir sur les questions sociétales et écologiques semblent servir de contre-feux à la régression sociale et au green-washing permanent de ses alliés environnementaux. Pire, ils sont entachés par l'abjecte chasse aux Roms menée par le ministère de l'Intérieur cet été, et les incessantes concessions et reculades de Manuel Valls.
Partant de ce constat, l'émergence d'une force d'opposition anticapitaliste et antiproductiviste devient plus que jamais nécessaire.
Une force qui construise la résistance au Pacte budgétaire et à l'austérité en s'attaquant à ses causes : l'Union économique Européenne, sa monnaie spéculative l'Euro, et son objectif affiché de relance de la croissance. Nous ne voulons pas de ce "club des pays riches" qui s'appelle l'Europe : nous ne voulons ni relancer la production ni relancer la consommation.
Une force qui organise concrètement la riposte et la solidarité avec les peuples grecs, italiens, espagnols, portugais, irlandais frappés de plein fouet par les plans d'austérité exigés par la troïka européenne (BCE, FMI et commission européenne). En faisant vivre tout d’abord des solidarités concrètes et des revendications : droit au logement, accès à l’énergie, aux soins, à l’éducation, aux loisirs, éradication de la précarité et du chômage par une réduction massive du temps de travail…
En menant ensuite des expérimentations sociales en rupture avec l'ordre des choses dominant : réappropriation des outils de travail, occupations des terres, coopératives d'achats en circuits courts, régies publiques autogérées de production et de distribution de l'énergie, transports publics de proximité gratuits, monnaies de substitution...
Au lieu de cela, la « gauche » productiviste au gouvernement applique les vieilles recettes du couple mythique croissance/politique d'austérité. Il serait temps qu’une opposition, porteuse d’une alternative anticapitaliste, antiproductiviste et radicalement écologiste s’organise pour y résister.
Alternative libertaire, le Mouvement des Objecteurs de Croissance et le Parti Pour la Décroissance appellent à manifester le 30 septembre sur ces bases.
INFO IMPORTANTE
DEPUIS DEBUT AOÛT 2014
OVERBLOG NOUS IMPOSE ET PLACE DES PUBS
SUR NOTRE BLOG
CELA VA A L'ENCONTRE DE NOTRE ETHIQUE ET DE NOS CHOIX
NE CLIQUEZ PAS SUR CES PUBS !
Depuis le 26 Mai 2011,
Nous nous réunissons
tous les soirs
devant la maison carrée
A partir du 16 Juillet 2014
et pendant l'été
RV
chaque mercredi à 18h
et samedi à 13h
sur le terrain de Caveirac
Rejoignez-nous
et venez partager ce lieu avec nous !