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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:09

 

Courrier au...odt ,  Courrier au...doc ,  Affiche Enq...pdf

 

 

C’est aujourd’hui que démarre l’enquête publique sur le projet de ZAD golfique “Les hauts de St Hilaire”.
 
Les dates des permanences au cours desquelles les commissaires enquêteurs reçoivent le public figurent sur l’affiche jointe.
 
En dehors de ces permanences, le dossier est consultable jusqu’à la fin de l’enquête, dans les mairies de de St Hilaire de Brethmas et de Méjannes-les-Alès.
 
Cette enquête est ouverte à tous, et chaque citoyen quel que soit son lieu de résidence,  peut y apporter sa contribution, soit directement sur le registre prévu à cet effet dans les mairies, soit par courrier.
 
A cette fin, l’association St Hilaire Durable propose à ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent se déplacer, un modèle de lettre joint, sous deux formats différents.
 
Cette lettre constitue un courrier type que chacun peut modifier à sa guise.
 
Elle peut être signée par plusieurs expéditeurs, à condition de mentionner les adresses respectives de chacun.
 
L’association vous recommande de lui indiquer que vous avez exprimé un avis défavorable au projet par un message adressé à st.hilaire.durable@orange.fr
 
Pour information: l’avis des commissaires enquêteurs n’est pas déterminant dans la suite des évènements.
C’est au préfet qu’il appartiendra en derniers recours de déclarer ou pas l’utilité publique du projet.
 
Merci d’avance pour votre participation.

Enquête Publique

ZAD GOLFIQUE

de St Hilaire de Brethmas

du 19 mars au 30 avril inclus

Venez signifier votre opposition à ce délirant

projet qui, sur le quart de la commune, menace

230 ha de terres agricoles, prévoit d'urbaniser

130 ha et de gaspiller au profit de quelques-uns

un bien aussi précieux que l'eau !

Pas d'expropriations pour la ZAD Golfique !

PERMANENCES :

Mairie de St Hilaire

MARDI 19/03 DE 9 Hà 12H

JEUDI 28 MARS DE 14 à 17 H

SAMEDI 6 AVRIL de 9 à 12h

MERCREDI 24 AVRIL de 14 à 17h

MARDI 30 AVRIL de 14 à 17h

Mairie de Méjannes-les-Alès

LUNDI 15 AVRIL de 9 à 12h

Association St Hilaire Durable

 


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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 22:34

 

 

Rassemblement Jeudi 28 mars à 18h devant le siège du PS

 


                                           Communiqué de presse :

                                   UN ANI QUI VOUS VEUT DU MAL

                  Soit plus de flexibilité et de sécurité pour le patronat :
                    

 Le 11 Janvier, le patronat et quelques syndicats minoritaires ont signé un accord qui entérine les pires pratiques patronales en matière de licenciements.
 Les ''nouveaux droits’’ facilement contournables et défendus par les signataires ne sont en fait que des revendications patronales. En revanche, les reculs sont lourds, ils permettront aux employeurs de développer le chantage aux suppressions d’emplois et la diminution des garanties sociales par la remise en cause des accords de branches, l’extension du contrat intermittent, le développement de l’intérim avec la taxation des CDD courts, la généralisation de la couverture santé au profit des assurances privées, l’inscription de la mobilité dans le code du travail, la simplification du licenciement économique, la restriction du pouvoir des juges ou encore la réduction du délais de contestation après la rupture d’un contrat de travail…
 Aujourd'hui le gouvernement, soutenu par l'UMP, veut transposer cet accord dans une loi soumise au vote du Parlement le débat parlementaire commence le 2 Avril,
Pour réagir face à la menace d’un nouveau recul social, les organisations qui soutiennent l’appel “UN ANI qui vous veut du mal'' signataires de ce communiqué appellent l’ensemble des salariés et des privés d’emplois à se rassembler devant la permanence du parti socialiste le jeudi 28 mars 2013 dès 18h et demandent à être reçues par le secrétaire départemental. (Au 1195, avenue du Maréchal Juin à Nîmes).

Le COLLECTIF GARDOIS contre l'ANI:   ATTAC - SOLIDAIRES - ALTERNATIFS - GA - NPA - PG .....

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 22:01

 

http://www.youtube.com/watch?v=pZOUv5QQMz0

 

 

 

 

RevenudeBaseFR RevenudeBaseFR

 

Publiée le 22 mars 2013

Par ici pour signer la pétition: http://basicincome2013.eu
Suivez-nous sur facebook pour suivre la campagne: https://www.facebook.com/RevenudeBase

Le Revenu de Base est universel, individuel, inconditionnel et suffisant pour assurer à chacun une vie digne et sa participation dans la société.

Ce nouveau droit fondamental pour l'humanité éradiquerait non seulement l'extrême pauvreté mais encouragerait également les activités non-marchandes: artistes, parents ou bénévoles. Mais c'est aussi une mesure économique ! Un revenu de base pour tous signifie des besoins solvables pour nos entreprises locales.

Il nous permettrait donc d'exercer pleinement notre citoyenneté.

---------------------------------------
Italian Version: http://youtu.be/v5BvxZ2XTms
English Version: http://youtu.be/lqXXO0GGNRI
Spanish Version: http://youtu.be/rHFi7EB5jKg

Vous voulez traduire cette vidéo ? Contactez nous: video@revenudebase.info

 

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 22:04

 

http://basicincome2013.eu/ubi/fr/

 

 

 

 

 

Initiative citoyenne européenne pour le revenu de base inconditionnel

Le revenu de base: un droit humain !

Le 14 janvier 2013 la Commission européenne a enregistré notre Initiative Citoyenne Européenne pour le Revenu de base inconditionnel, lançant une campagne d’un an à travers toute l’Union Européenne.

Nous devons dès lors, avec votre aide, récolter 1 million de signatures de soutien parmi les 500 millions de citoyens de l’Union Européenne, et de telle manière que 7 pays au moins aient recueilli leur quota minimum respectif de signatures. D’ores et déjà des citoyens de 15 États membres sont mobilisés pour cette initiative au sein du Comité de Citoyens Organisateurs et de groupes locaux, nationaux et transnationaux.

Une fois que les organisateurs de cette Initiative Citoyenne Européenne auront rassemblé plus d’un million de signatures de soutien, la Commission européenne sera tenue d’étudier en profondeur cette initiative au sein du Parlement européen, en auditionnant le Comité de Citoyens Organisateurs.

 


Ce message est également disponible en: Danois, Néerlandais, Anglais, Allemand, Italien, Espagnol, Tchèque, Finnois, Grec moderne, Hongrois, Luxembourgois, Polonais, Portugais - du Portugal, Roumain, Slovène, Suédois

 

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 19:05

 

 

Pétition et mobilisation contre l’'accord MEDEF-CFDT

 

A l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic, associations, syndicats, partis politiques et citoyen-ne-s, lancent un appel afin que l'accord national interprofessionnel (ANI) signé le 11 janvier 2013 par le patronat et trois syndicats ne soit pas transcrit dans la loi.

 

Cet accord illégitime constitue, en effet, un recul social majeur, qui ne fera qu'aggraver la précarité du travail. Nous appelons chacun-e à s'en emparer et à s'engager pour qu'il n'acquière pas force de loi.

Vous pouvez signer (et faire signer) cet appel à ce lien. A faire circuler et diffuser largement ! 

Le collectif unitaire à l'origine de l'appel contre l'accord MEDEF-CFDT organisera par ailleurs une réunion publique le 28 février 2013, à La Bellevilloise, à Paris, avant la journée d'action du 5 mars 2013 décidée par les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.



Texte de l'appel : Un ANI qui nous veut du mal ! 

L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).

Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.

Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.

 

Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...

 

Premiers signataires : Richard Abauzit (conseiller du salarié, ancien inspecteur du travail), Etienne Adam (ancien secrétaire général de la CFDT Basse-Normandie), Verveine Angeli (Attac), François Asensi (député de Seine-Saint-Denis, FASE), Eliane Assassi (PCF), Yohann Augé (syndicaliste, inspecteur du travail), Clémentine Autain (militante féministe et directrice de Regards), Ana Azaria (Femmes Egalité), Marinette Bache (Résistance Sociale), Etienne Balibar (philosophe), Jacqueline Balsan (Mouvement national des chômeurs et précaires), Caroline Bardot (inspectrice du travail, conseillère régionale), Louis-Marie Barnier (syndicaliste et sociologue), Pierre Barron (sociologue, expert auprès des CHSCT), Philippe Batifoulier (économiste), Francine Bavay (conseillère régionale, EELV), Stephan Beltran (élu municipal), Nicolas Béniès (économiste), Fatima-Ezzah Benomar (Les efFRONTé-e-s), Mathieu Béraud (économiste), Olivier Besancenot (NPA), Eric Beynel (Union syndicale Solidaires), Jacques Bidet (philosophe), Annie Bidet Mordrel (philosophe), Alain Bihr (sociologue), Martine Billard (PG), Catherine Bloch-London (militante féministe), Frédéric Boccara (économiste), Jean-Jacques Boislaroussie (Les Alternatifs), Paul Bouffartigue (sociologue), Alima Boumediene Thiery (juriste), Vincent Bourdeau (philosophe), Marc Bousseyrol (économiste), Jacques Boutault (maire du 2ème arrondissement de Paris), Isabelle Bruno (politiste), Mireille Bruyère (Les économistes atterrés), Fabrice Canet (syndicaliste, CGT-Pôle emploi), Dominique Cabréra (cinéaste), Rémy Caveng (sociologue), Christian Celdran (administrateur civil), Alexandre Chabriez (syndicaliste, inspecteur du travail), Gérard Chaouat (chercheur émérite CNRS, biologiste), Charb (dessinateur de presse), André Chassaigne (député, Front de Gauche), Michel Chauvière (sociologue), Christian Chevandier (historien), Florence Ciaravola (Les Alternatifs), Jean-Claude Chailley (Résistance Sociale), Alice Colet (syndicaliste, inspectrice du travail), Pierre Concialdi (économiste), Philippe Corcuff (sociologue), Laurent Cordonnier (économiste), Alain Coulombel (conseiller régional), Annick Coupé (Union syndicale Solidaires), Pierre Cours-Salies (sociologue), Thomas Coutrot (Attac), Claude Danglot (médecin biologiste et ingénieur hydrologue), Fanny Darbus (sociologue), Noël Daucé (FSU), Guillaume Dautel (syndicaliste, inspecteur du travail), Claude Debons (syndicaliste), Christophe Delecourt (CGT Finances), Karima Delli (députée européenne, EELV), Sandra Demarcq (NPA), Etienne Deschamps (CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France), Yves Dimicoli (économiste), Keith Dixon (sociologue), Christian de Montlibert (sociologue), Magali de Haas (Osez le féminisme !), Bernard Defaix (Convergence de défense et développement des services publics), Paul Dirkx (sociologue), Jean-Michel Drevon (syndicaliste et militant associatif), Véronique Dubarry (maire-adjointe de Paris, EELV), Vincent Dubois (sociologue), Ian Dufour (inspecteur du travail), Philippe Enclos (juriste, Snesup-FSU), Guillaume Etiévant (PG), Jean-Claude Eyraud (FASE), Jean-Baptiste Eyraud (Droit au logement), Gérard Filoche (inspecteur du travail retraité), David Flacher (économiste), Lison Fleury (syndicaliste, inspectrice du travail), Guillaume Floris (Gauche Anticapitaliste), Sabine Fortino (sociologue), Jean-Pierre Fourré (République et Socialisme), Geneviève Fraisse (philosophe), Hélène Franco (Syndicat de la magistrature), Jacqueline Fraysse (députée des Hauts-de-Seine, FASE), Anne Fretel (économiste), Bernard Friot (sociologue), Sandrine Garcia (sociologue), Antoine Garcia (CGT EFFIA Synergies), Laurent Garrouste (syndicaliste, inspecteur du travail), Jean-Philippe Gasparotto (syndicaliste, CGT), Bertrand Geay (sociologue), Jacques Généreux (économiste), Jean-Pierre Gilly (économiste), Charlotte Girard (juriste), Jérôme Gleizes (économiste), Lucas Gomez (Les efFRONTé-e-s), Julien Gonthier (Solidaires-Industrie), Caroline Guibet-Lafaye (philosophe), Ozgur Gun (économiste), Françoise Guyot (syndicaliste, inspectrice du travail), Janette Habel (politiste), Jean-Marie Harribey (économiste), Clémence Helfter (Osez le féminisme !), François Horn (économiste), Michel Husson (économiste), Nordine Idir (secrétaire général du MJCF), Sabina Issehnane (Les économistes atterrés), Sophie Jallais (économiste), Florence Jany-Catrice (économiste), Patric Jean (cinéaste), Pierre Joanny (syndicaliste, inspecteur du travail), Samy Johsua (sciences de l'éducation), Nicolas Jounin (sociologue), Marianne Journiac (République et Socialisme), Razmig Keucheyan (sociologue), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Cécile Kovacshazy (littérature comparée), Bernard Lacroix (politiste), Stéphane Lagarde (syndicaliste, contrôleur du travail), Jean-Yves Lalanne (syndicaliste, PS), Véronique Lamy (PCOF), Dany Lang (économiste), Pierre Laurent (PCF), Stéphane Lavignotte (pasteur), Frédéric Lebaron (sociologue), Catherine Lebrun (Union syndicale Solidaires), Catherine Leclercq (sociologue), Philippe Légé (économiste), Patrick Le Hyaric (député européen, GUE), Patrick Le Moal (ancien inspecteur du travail), Jacques Lerichomme (conseiller régional PACA), Claire Le Strat (politiste), Danièle Linhart (sociologue), Alain Lipietz (économiste), Frédéric Lordon (économiste), Michael Löwy (sociologue), Christian Mahieux (Union syndicale Solidaires), Jean-Pierre Martin (Union syndicale de la psychiatrie), Myriam Martin (Gauche Anticapitaliste), Christiane Marty (Fondation Copernic), France-Line Mary-Portas (secrétaire générale de la CGT INSEE), Lilian Mathieu (sociologue), Jérôme Maucourant (économiste), Gérard Mauger (sociologue), Caroline Mécary (Fondation Copernic), Jean-Luc Mélenchon (PG), Pierre Mériaux (conseiller régional), Olivier Michel (professeur d'informatique), Didier Motchane (magistrat), Frédéric Neyrat (sociologue), Vladimir Nieddu (syndicaliste, SUD Santé-Sociaux), Martine Noël (Cadac), Danièle Obono (C&A), Anne Olivier (militante associative), Jérôme Oriol (syndicaliste, inspecteur du travail), Alain Oriot (éditeur), Fabienne Orsi (économiste), Sylvain Pattieu (historien), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Henri Pena Ruiz (philosophe), Etienne Pénissat (sociologue), Roland Pfefferkorn (sociologue), Christian Picquet (Gauche Unitaire), Christian Pierrel (PCOF), Louis Pinto (sociologue), Dominique Plihon (économiste), Claude Poliak (sociologue), Cécile Poncet (syndicaliste, inspectrice du travail), Christine Poupin (NPA), Philippe Poutou (NPA), Paul Ramackers (inspecteur du travail), Christophe Ramaux (économiste), Jacques Rancière (philosophe), Frédéric Rauch (économiste), Luc Raucy (syndicaliste, inspecteur du travail), Ghyslaine Richard (membre de la direction nationale de la CGT), Jacques Rigaudiat (économiste), Suzy Rojtman (Collectif national pour les droits des femmes), Daniel Rome (Attac), Frédérique Rollet (FSU), Pierre Ruscassie (Démocratie et Socialisme, PS), Lydia Saouli (syndicaliste, inspectrice du travail), Laurence Sauvage (PG), Damien Sauze (économiste), Benoît Schneckenburg (philosophe), Patrick Silberstein (éditeur), Maud Simonet (sociologue), Evelyne Sire-Marin (juriste), Arnault Skornicki (politiste), Anthony Smith (syndicaliste, inspecteur du travail), Richard Sobel (économiste), Alexis Spire (sociologue), Marianne Staletti (réalisatrice, République et Socialisme), Henri Sterdyniak (économiste), Philippe Sultan (cadre de l'éducation nationale), Maya Surduts (Collectif national pour les droits des femmes), Lucie Tanguy (sociologue), Nora Tenenbaum (Cadac), Bernard Teper (Réseau Éducation Populaire), Pierre Terrier (inspecteur du travail), Annie Thébaud-Mony (sociologue), Bruno Tinel (économiste), Sylvie Tissot (sociologue), Marie Pierre Toubhans (Gauche Unitaire), Stéphanie Treillet (C&A), Marcel Trillat (cinéaste), Aurélie Trouvé (Attac), Jacques-Henri Vandaele (Mouvement national des chômeurs et précaires), Janine Vaux (Convergence de défense et développement des services publics), Jérôme Vidal (éditeur), Emmanuel Vire (syndicaliste, SNJ-CGT), Christophe Voilliot (politiste), Karel Yon (politiste).

 


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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:55

 

 

 

VISA a décidé de signer le présent manifeste antifasciste européen, aux cotés d’élus, de syndicalistes, d’intellectuels et de militants politiques européens. Déjà, en un mois, plus de deux mille signatures venant d’une quinzaine de pays ont été récoltées.
Face à la montée fulgurante du fascisme en Grèce, dont notre site s’est fait l’écho ces derniers mois, VISA s’engage dans une démarche unitaire, à l’échelle européenne.
Nous ne pouvons rester les bras croisés face aux agissements de l'extrême droite: agressions physiques sur les travailleurs étrangers (de l'infirmière au manœuvre ou au maraicher), sur les personnes LGBT, agressions et menaces sur les syndicalistes (Moisis Litsis, journaliste et porte-parole d'une grève...), sur les personnes malades ou handicapées, et sur les militants de gauche.
De plus, l'Aube Dorée n'avance pas masquée. Outre ses agissements, son programme est clair: la société sera en coupe réglée, la raison du plus fort en sera la loi.

Nous appelons les syndicats et les associations à prendre contact avec nous pour signer ce manifeste et, dans un second temps, participer aux actions de solidarité qui en découleront.

VISA participera également au Forum Social Mondial de Tunis et animera un atelier « syndicalisme et antifascisme » le mercredi 27 mars de 16h à 18h30.

  

  

Manifeste antifasciste européen

  

Soixante huit ans après la fin de la deuxième guerre mondiale et la défaite du fascisme et du nazisme on assiste presque partout en Europe à la montée de l’extrême droite. Mais, phénomène encore plus inquiétant, on voit se développer à la droite de cette extrême droite des forces carrément néo-nazies qui, dans certains cas (Grèce, Hongrie,…) s’enracinent dans la société formant des vraies mouvements populaires de masse, radicaux, racistes, ultra-violents et pogromistes dont l’objectif déclaré est la destruction de toute organisation syndicale, politique et culturelle des travailleurs, l’écrasement de toute résistance citoyenne, la négation du droit à la différence et l’ extermination – même physique - des « différents » et des plus faibles.

 

Comme dans les années ’20 et ’30, la cause génératrice de cette menace néo-fasciste et d’extrême droite est la profonde crise économique, sociale, politique et aussi éthique et écologique du capitalisme lequel, prenant prétexte de la crise de la dette, est en train de mener une offensive sans précédent contre le niveau de vie, les libertés et les droits des travailleurs, contre tous ceux d’en bas !  Profitant de la peur des nantis face aux risques d’explosion sociale, ainsi que de la radicalisation des classes moyennes laminées par la crise et les politiques d’austérité draconienne, et du désespoir des chômeurs marginalisés et paupérisés, l’extrême droite et les forces néo-nazies et néo-fascistes se développent dans toute l’Europe ; ils acquièrent une influence de masse dans les couches déshéritées qu’elles tournent systématiquement contre des boucs émissaires traditionnels et nouveaux (les immigrés, les musulmans, les Juifs, les homosexuels, les handicapés,…) ainsi que contre les mouvements sociaux, les organisations de gauche et les syndicats ouvriers.

 

L’influence et la radicalité de cette extrême droite ne sont pas les mêmes partout en Europe. Cependant, la généralisation des politiques d’austérité draconienne a comme conséquence que la montée de l’extrême droite soit déjà un phénomène presque général. La conclusion est évidente : Le fait que la montée impétueuse de l’extrême droite et l’émergence d’un néofascisme ultra-violent de masse ne soit plus l’exception à la règle européenne, oblige les antifascistes de ce continent à affronter ce problème à sa juste dimension, c'est-à-dire en tant que problème européen !

  

Mais, dire ça ne suffit pas, il faut ajouter que la lutte contre l’extrême droite et le néonazisme est d’une urgence absolue. En effet, dans plusieurs pays européens la menace néofasciste est déjà si directe et immédiate qu’elle transforme la lutte antifasciste en combat de toute première priorité, dont l’enjeu est la vie ou la mort de la gauche, des organisations ouvrières, des libertés et des droits démocratiques, des valeurs de solidarité et de tolérance, du droit à la différence. Dire qu’on est engagé dans une course de vitesse contre la barbarie raciste et néofasciste correspond désormais à une réalité vérifiée chaque jour dans les rues de nos villes européennes…

Vue la profondeur de la crise, les dimensions des dégâts sociaux qu’elle provoque, l’intensité de la polarisation politique, la détermination et l’agressivité des classes dirigeantes, l’importance des enjeux historiques de l’affrontement en cours et l’ampleur de la montée des forces d’extrême droite il est évident que le combat antifasciste constitue un choix stratégique exigeant un sérieux organisationnel et un investissement politique et militant à long terme. En conséquence, la lutte antifasciste doit être étroitement liée au combat quotidien contre les politiques d’austérité et le système qui les génère.

 

Pour être efficace et répondre aux attentes de la population, la lutte antifasciste doit être organisée de manière unitaire et démocratique et être le fait des masses populaires elles-mêmes. Pour ce faire, les citoyens et les citoyennes doivent organiser leur lutte antifasciste et leur auto-défense eux-mêmes. En même temps, pour être efficace cette lutte doit être globale, s’opposant à l’extrême droite et au néofascisme sur tous les terrains où se manifeste le poison du racisme et de la de l’homophobie, du chauvinisme et du militarisme, du culte de la violence aveugle et de l’apologie des chambres à gaz et d’Auschwitz. En somme, pour être efficace à long terme, le combat antifasciste doit proposer une autre vision de la société, diamétralement opposée à celle proposée par l’extrême droite : C'est-à-dire, une société fondée sur la solidarité, la tolérance et la fraternité, le refus du machisme, le rejet de l’oppression des femmes et le respect du droit à la différence, l’internationalisme et la protection scrupuleuse de la nature, la défense des valeurs humanistes et démocratiques.

 

Ce mouvement antifasciste européen doit être l’héritier des grandes traditions antifascistes de ce continent ! Pour ce faire, il devrait poser les bases d’un mouvement social doté des structures, ayant une activité quotidienne, pénétrant toute la société, organisant les citoyens antifascistes en réseaux selon leurs professions, leurs habitations et leurs sensibilités, menant combat sur tous les fronts des activités humaines et assumant pleinement la tache de la protection même physique des plus vulnérables de nos concitoyens, des immigrés, des Roma, des minorités nationales, des musulmans, des Juifs ou des homosexuels, de tous ceux et celles qui sont systématiquement victimes du racisme d’Etat et de la pègre fasciste.

 

C’est donc parce que le besoin de la mobilisation antifasciste à l’échelle européenne se fait chaque jour plus pressant que nous, qui signons ce manifeste, nous appelons à la constitution d’un Mouvement Antifasciste Européen unitaire, démocratique et de masse, capable d’affronter et de vaincre la peste brune qui relève la tète sur notre continent. Nous ferons tout pour que le congrès constitutif de ce Mouvement Antifasciste Européen dont on a tant besoin, se tienne à Athènes au printemps 2013 et soit couplé d’une grande manifestation antifasciste européenne dans les rues de la capitale grecque.

 

Cette fois, l’histoire ne doit pas se répéter !
NO PASARAN !

 


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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 19:10

 

 

 

 

Pour que les immolations par le feu de chômeurs, comme celle de Djamal Chaar à Nantes, ne se reproduisent jamais plus ! Un appel de sociologues, philosophes, psychologues pour un revenu universel, qui fait suite aux immolations par le feu de chômeurs devant ou dans des Pôle emploi...

Paru aujourd'hui samedi 16 mars 2013, dans Libé, à l'initiative d'Évelyne PERRIN (sociologue, CS d'Attac, Stop Précarité, AC! Agir contre le chômage !)

Il est temps de repenser le droit de vivre, avec ou sans emploi, d’ouvrir grands les yeux sur la catastrophe humanitaire qui sévit en ce moment même autour de nous, d’écouter la souffrance, le désespoir et les revendications légitimes des innombrables exclus qui n’en peuvent plus. Djamal Chaar, ce chômeur immolé devant son agence Pôle emploi à Nantes, n’est ni le premier[1], ni le dernier[2]. Djamal s’était vu réclamer un « trop-perçu », soit des allocations de chômage versées par erreur alors qu’il avait retravaillé quelque temps comme intérimaire, cumulant ainsi de maigres allocations et un bout d’emploi précaire. Or, il estimait que ses heures de travail lui ouvrant des droits au chômage n’avaient pas été toutes prises en compte, mais il ne parvenait pas à faire réétudier son dossier par les agents de Pôle emploi, eux-mêmes débordés et soumis à une pression croissante à la rentabilité. Pôle emploi procède à plus de 500 000 radiations par an, dont 90 % sont dues à une absence à convocation, la plupart du temps non reçue ou envoyée par Internet à des chômeurs ne disposant pas d’équipement informatique. Combien d’hommes et de femmes, chômeurs ou travailleurs, devront-ils mourir pour que soit enfin entendu le refus de vivre dans l’indignité et dans la négation de leurs droits humains, sociaux et démocratiques ?

Pour que les « fins-de-droits » ne conduisent plus à des fins de vies, exigeons la fin des trop-perçus et des radiations iniques. Exigeons également le respect des principes fondamentaux du droit national et international inscrits dans le  Préambule de la Constitution française et la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, qui reconnaissent à chacun le droit à une activité, un travail ou une formation librement choisis, et le droit à des moyens d’existence convenables. C'est-à-dire la garantie d'un revenu décent pour tous, avec ou sans emploi.

Miguel BENASAYAG, Saïd BOUAMAMA, Paul BOUFFARTIGUE, Noëlle BURGI, Rada IVEKOVIC, Raoul Marc JENNAR, Bernard LANGLOIS, Fabienne MESSICA, Edgar MORIN, Evelyne PERRIN, Josep RAFANEL, Jacques RANCIÈRE, Vicky SKOUMBI, Yannis YOULOUNTAS



[1]  Déjà plusieurs suicides de chômeurs en 2012, notamment à Dieppe et devant la CAF de Mantes-la-Jolie.

[2] Quatre tentatives ont suivi, dont celle d'un autre chômeur à Saint-Ouen le 15 février, gravement brûlé, et un autre à Bois-Colombes le 6 mars 2013.


--
Commission Accueil

Permanence les mercredis à partir de 19h
Pour le lieu, consultez l'agenda : http://paris.reelledemocratie.net/agenda

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 18:31

 

 

 

Par Okeanos
16 mars 2013 - 12:06
(dernière modification le 16/03/2013 - 12:18)

 

Tous les pans de la société s'effondrent en Grèce depuis que cette crise est traitée par un remède qui ne guérit toujours pas le malade : explosion du chômage et de la pauvreté, dérive d'un gouvernement vers une répression toujours plus scandaleuse et toujours très peu médiatisée. Au bord de la crise humanitaire, le pays est déjà dans une crise sanitaire : beaucoup n'ont plus accès aux traitements médicaux et les hôpitaux publics ont de plus en plus de mal à gérer leurs malades sans les moyens adéquats.

Pour répondre à ce problème, le collectif  "solidarité franco-grecque pour la santé" lance un appel aux citoyens et organisations françaises. Un appel à solidarité dont le pays va devoir avoir de plus en besoin. OkeaNews répond et signe cet appel que vous pouvez lire, signer et partager .


Le site du collectif : solidaritéfrancogrecque

Appel Solidarité Santé

 

 

APPEL DU COLLECTIF « SOLIDARITÉ FRANCO-GRECQUE POUR LA SANTÉ »

AUX CITOYEN-NE-S ET AUX ORGANISATIONS FRANÇAISES

Les politiques d’austérité néolibérales imposées par la Troïka avec la complicité des gouvernements en place mènent la Grèce au désastre, mettant en danger la santé et la vie de la population. On assiste ainsi à la recrudescence des dépressions, à la prolifération de pathologies telles que l’hypertension, les maladies cardiaques, le cancer, ainsi qu’à la réapparition de maladies pendant longtemps disparues, comme la tuberculose et le paludisme. Le chômage est aussi cause d’une mortalité accrue. En même temps, de nombreuses catégories de la population, notamment celles qui sont les plus vulnérables : enfants, femmes enceintes, familles monoparentales, malades chroniques, migrants, personnes dépendantes, personnes handicapées… sont en danger, étant privées de soins et de suivi adéquats.

Cette augmentation considérable des besoins se heurte à un système public de santé qui s’effondre et se trouve incapable d’y répondre. La réduction brutale des dépenses publiques de santé et de protection sociale à un moment où la fréquentation des hôpitaux publics ne cesse d’augmenter crée un problème sanitaire qui frôle la catastrophe humanitaire.

Le nombre des personnes n’ayant plus accès à l’assurance maladie (plus d’un tiers de la population) et de celles qui, tout en bénéficiant d’une couverture sociale, n’ont plus les moyens de payer les tickets modérateurs et les médicaments nécessaires augmente à un rythme alarmant.

Des politiques du même type se développent en France et dans d’autres pays d’Europe, du Sud en particulier, car les gouvernements poursuivent le démantèlement des services publics. Nous voulons le rétablissement d’un service de santé public, gratuit, universel et de qualité partout en Europe.

Devant une telle situation, l’heure est au rassemblement et à la solidarité en France et en Grèce. En Grèce, des réponses populaires se développent sous forme de pharmacies et dispensaires sociaux autogérés. Mais les besoins qu’ils sont appelés à couvrir dépassent considérablement les moyens dont ils disposent.

Nous voulons apporter tout notre soutien à ces réseaux solidaires grecs, et inscrire cette solidarité à l’échelle européenne :

- en collectant et en envoyant des dons financiers, du matériel médical et pharmaceutique nécessaire aux pharmacies et dispensaires sociaux ;

- en informant sur la crise sanitaire et sociale en Grèce comme sur les politiques qui en sont les causes ;

- en facilitant les contacts directs entre structures de santé, associations et collectifs français et les dispensaires sociaux autogérés, en vue de jumelages éventuels ;

- en créant en France une chaîne européenne de solidarité impliquant les acteurs associatifs, professionnels, politiques, syndicaux.

Nous voulons une Grèce sans Mémorandum où tous et toutes aient accès à l’emploi, à l’éducation, à la santé, à la dignité. Nous nous inscrirons dans toutes les initiatives porteuses d’une telle ambition et nous saisirons l’occasion de l’Alter-Sommet qui aura lieu les 8 et 9 juin à Athènes pour organiser un convoi solidaire à destination des dispensaires sociaux grecs.


 

Nous vous invitons aux premiers dons de solidarité à l’occasion d’une

RÉUNION PUBLIQUE LE SAMEDI 23 MARS à 17h00

Espace Maurice Nilès 

 11, rue du 8 Mai 1945, Bobigny
Métro (ligne 5), Station Bobigny-Pablo Picasso   et
Tramway (ligne T) Arrêt La Ferme
voir le plan


Pour des dons,

no de compte : CCP 27 964 96 A 020

ou chèques à l’ordre du « Convoi Syndical »

à adresser à Convoi Syndical, 25, rue des Envierges, 75020, Paris.

 


 

Pour signer l’appel, veuillez envoyer un courriel à l’adresse suivante en précisant votre  éventuelle appartenance associative, syndicale ou politique :

france.grece.solidarite.sante@gmail.com

Les Signataires

Pour toute information concernant le collectif « Solidarité franco-grecque pour la Santé »,

ainsi que pour le suivi des initiatives, veuillez visiter notre page :

http://solidaritefrancogrecque.wordpress.com/

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 16:17

 

 

Gustave Flaubert, dans une lettre à George Sand, écrivait :

"Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois, et toujours avec le même plaisir.

L'admirable est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons.

Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols, et j'ai entendu des jolis mots à la Prudhomme.

Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de très complexe.

C'est la haine que l'on porte au bédouin, à l'hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète,

et il y a de la peur dans cette haine.

Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère."


 

S'il n'y avait que la peur pour inspirer la haine ! Elle serait presque pardonnable ! Gustave !

 

Mais tu n'as pas connu la suite, le vingtième ni le vingt et unième...

 

Bohèmiens ! Romanichels ! Manouches ! Gitans ! Tsiganes ! Égyptiens ! Des noms qui respirent l'exotisme, le voyage et la mélopée déchirée d'un violon, qui respirent la guitare sur la voix rocailleuse d'un chanteur de flamenco, un peuple fier en aillons sur des roulotte brimbalant, mes libres...La réalité est plus sombre, elle est devenue génériquement :

 

« Rom ». Des enfants jouant dans la boue, au milieu de baraquement précaires sans eau ni électricité, ça transpire la misère et c'est pour cela sans doute que 80% des Français de mon temps sont favorables au démantèlement des camps de Roms alors que 73 % pensent que cela ne sert à rien selon l'IFOP...Si je compte bien ça fait une sacré proportion de cons qui n’hésiteraient pas à démanteler des camps de rom tout en pensant que ça ne sert à rien !

La bêtise est-elle excusable ! Gustave . Celle qui mets à l'écart cette communauté d'origine indienne présente parmi nous depuis dix siècles . Celle qui fit fermer les yeux à la tentative d'extermination nazi ou 80 000 d'entre-eux périrent dans les camps de concentrations. Ah ! Si l'IFOP eut existé en ces temps où Pétain veillait sur son petit peuple d'imbéciles, combien auraient coché la case : « très favorable à l'extermination des roms » ? Jusqu'en 1975, combien de Suisse ou de Suédois ont coché la case stérilisation pour les Yéniches déclarés génétiquement menteurs et voleurs !

Car la bêtise est européenne en la matière. Elle est élue, elle est institutionnelle ! À deux pas de chez moi, à Caissargue, par la grâce de ces « cocheurs » de cases iniques qui laissent au bord de la route ,dans la boue, le froid et la misère des femmes et des enfants. Il y a des maires, des conseillers généraux et un préfet pour ordonner ou cautionner la cogne des forces absurdes de la république. Habillés d'uniformes bleus, ils sont les bras armés de la haine xénophobe, de la trouille pantouflarde, de la connerie nationale .

J'aimerai, comme toi Gustave, être simplement exaspéré par tous cela, mais je n'en suis plus là …

 

J'ai pris la mémoire d'un siècle de plus que toi dans la gueule.


Christian MARTIN





Résumez du rendez-vous d'hier soir en Préfecture : pas d'expulsion dans les jours qui viennent, mais mobilisation tenace si on veut obtenir des solutions : Bonne nouvelle en somme !

Tous au campement rom Samedi à partir de midi !

 


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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:47

CADTM

 

Communiqué de presse

Il est urgent d’avoir un printemps européen

14 mars

 

 

Cette semaine à Bruxelles et dans différentes capitales européennes, les peuples d’Europe se rassemblent pour rejeter les politiques d’austérité de l’Union européenne et leurs attaques contre la démocratie. La police a entravé ces efforts à Bruxelles en interdisant la manifestation et en niant le droit de se rassembler.

PDF - 97.3 ko
Communiqué

Quand le sommet européen se tiendra à Bruxelles le 14 mars, ce sera au milieu de protestations à travers l’Europe et dans la capitale belge. “For a European Spring”, une coalition de mouvements de 13 pays, appelle à des actions dénonçant la gestion de la crise de l’Union européenne.

Une manifestation européenne devait se tenir mais la police l’a interdite sous prétexte de “manque de ressources”.

“C’est scandaleux. Nous avons le droit de nous rassembler et d’exprimer notre opposition aux attaques de l’UE sur nos emplois, nos services publics. Nous étudions les possibilités de faire un recours car cette décision représente un démonstration criante du mépris des droits des européens “ordinaires” s’insurge Pascoe Sabido (Corporate Europe Observatory) du groupe de coordination de Bruxelles.

Ce qui s’est passé à Bruxelles reflète ce qui se passe à travers l’Europe, où des voix contre l’austérité sont marginalisées et réprimées. Pour cette raison et malgré l’interdiction de la police, la coalition organisera différents événements pour faire entendre ces voix à Bruxelles, où les leaders discuteront de comment renforcer l’austérité en érodant la démocratie et en ignorant l’opposition de la population.

Le 13 mars, un ”tour de l’austérité” guidé déambulera à travers le quartier européen passant par les institutions européennes, financières et les lobbys industriels. Le 14 mars, des mouvements de toute l’Europe se joindront aux côtés des travailleurs belges qui luttent déjà contre les conséquences des politiques de l’austérité en Europe. Ensemble nous marcherons à Bruxelles au sein de la manifestation syndicale contre l’austérité en formant un bloc critique international. A 15h00, une assemblée-action se tiendra en marge du rassemblement de la CES (Confédération européenne des syndicats) au Parc Cinquantenaire.

La coalition “For a European Spring” s’est mise en place pour dénoncer l’austérité de l’UE : les coupes dans les dépenses sociales, les coupes dans les salaires, les attaques contre les droits sociaux dont les droits des travailleurs – et d’autres aspects que le Président de la Commission José Manuel Barroso a appelé “la révolution silencieuse”. Les actions, manifestations et les différents événements se tiendront sous le slogan “Notre démocratie contre leur austérité”.

Sol Trumbo Vila du groupe de coordination “For a European Spring” dit “Depuis 3 ans maintenant, l’UE a répondu à la crise en attaquant le niveau de vie des populations et avec des politiques d’austérité qui démantèlent l’État social à travers l’Europe. Comme le chômage et la misère se répand à travers le continent, le soutien à l’austérité disparaît, les résistances se renforcent et nous continuerons à résister dans les prochains mois et années”.

“Pendant que l’Union Européenne est en train d’attaquer sérieusement le bien être de ses citoyens, les états membres soutiennent une grande partie du secteur financier à hauteur de 1,6 trillion € depuis 2008. C’est honteux et complètement inacceptable. Pourquoi devrions nous payer pour les abus du secteur financier ?” dit Myriam Bourgy (CADTM) du groupe de coordination de Liège.

Les actions de la coalition sont maintenant prêtes. Mercredi 13 mars, des manifestations, actions se tiendront en Autriche, Belgique (Bruxelles), Danemark, France, Allemagne, Pays-Bas, Espagne et Grande Bretagne. Déjà les peuples d’Europe coordonnent leurs luttes contre le même ennemi, partageant et apprenant de chacun, construisant un mouvement européen “du bas” pour défendre des alternatives à l’austérité qui soient démocratiques et dans l’intérêt des peuples.

 

Contacts
Pascoe Sabido, pascoe@corporateeurope.org, 0032 (0) 486 85 74 16
Sol Trumbo Vila, soltrumbovila@tni.org, 0031 (0) 610172065
Myriam Bourgy, myriam@cadtm.org, 0032 (0) 498 35 36 66

 

Remarques

Pour plus d’informations sur les actions du 13 et 14 mars, voir le site www.foraeuropeanspring.org, où les activités de toute l’Europe sont listées.
Ont déjà confirmé leur participation à la manifestation du 14, des participants des mouvements sociaux de toutes sortes dont des groupes d’ATTAC, des infignés (15M), des groupes environementaux, des réseaux sur la dette, des partis de gauche, syndicats et d’autres des pays suivants : Espagne, Grèce, Italie, France, Belgique, Pays-Bas, Pologne, Danemark et Allemagne.

Cette coalition est une initiative qui a été mise en place en décembre et qui a été créée suite à Firenze10+10 avec les revendications suivantes : Abolition de tous les traités européens mettant en place l’austérité ; Pour une transition écologique ! ; Désarmer les marchés financiers ; Dette, nous ne devons riens, nous ne payerons pas ! ; Licencier la troïka pas les gens !”

 

Les signataires de l’appel sont :

Action from Ireland (AFRI) , Alternative Trade Mandate, ATTAC-Austria, ATTAC-Germany, ATTAC-Poland, ATTAC-Spain, ATTAC-Hungary, ATTAC-Greece, Afrika Kontakt (Denmark), CADTM Europe, Collectif Artiviste, Commission for Filipino Migrant Workers (NL), Die Linke.Bruxelles, Ecologistas en Acción (Spain), FairFin (Belgium), Fairwatch (Italy), RESPECT Network in Europe (Amsterdam), Reforma del Sistema Electoral 15M, ReINFORM group (NL), European Alternatives, Hungarian Social Forum, Internationale Socialisten (NL), Center for Encounter and Active Non-Violence (Germany), Debt Justice Action Ireland, Vredesactie (Belgium), Precarious United (Belgium), 15M Amsterdam, 15M Bruxelles, Internationale Sozialistische Linke, Pacto Ciudadano Barcelona, Blockupy Frankfurt, PRC (Italy), Corporate Europe Observatory, Social Network Unionism (NL), transform ! Europe, Transform Italy, Transnational Institute, Comités contre l’Austerité en Europe (Belgium), Jeuneusse Ouvrière Chrétiene Bruxelles (Belgium), Initiative de Solidarité à la Grèce – Bruxelles, Partito dei Comunisti Italiani Europe, TRUSTED Migrant (NL), Transnational MDW (NL), Jeunesse Syndicales FGTB (BE), Brussels popular teams, Agir pou la Paix (Belgium), Action pour la paix (Belgium), Arbeitskreis für kritische Europaforschung (AKE), verdi Landesfrauenrat, 15M Asamblea Popular Moncloa (District), Madrid Working group politica internacional 15M, Madrid Comisión Comunicación Asamblea Moncloa (15M Madrid), Economía Sol - 15M (Spain), Jubilee Debt Campaign UK, Ligue Communiste Révolutionnaire Jeunes anticapitalistes (JAC), Critical Political EconomyLa Asamblea Popular de Moratalaz 15M (Spain), Asamblea San Blas Canillejas (Spain), Grupo de Trabajo Transversal RE-ACCIÓN CIUDADANA (Spain)

 

 

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