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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 13:45

 

 

RASSEMBLEMENT  CE SOIR  18H CARRE D ART NIMES 

 

Suite à l'assassinat odieux de notre jeune camarade de solidaires étudiant-es , Clément, Solidaires-SUD  30 appelle à un rassemblement unitaire ce vendredi 7 juin, à 12h place de l'Horloge à Nîmes.
Pour le Conseil syndical de Solidaires 30, Jérémie Berthuin.

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Communiqué Union syndicale Solidaires 30
 
Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, notre camarade Clément, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant à l’Action Antifasciste Paris-Banlieue a été battu à mort par des membres de l’extrême droite. La mort de notre camarade s’inscrit dans le contexte de la progression d’un mouvement fasciste violent en France et ailleurs en Europe. Clément est en état de mort cérébrale des suites de ses blessures à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. 

Sa perte nous accable. Notre douleur et notre colère sont encore aggravées par la certitude que nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui, militant-e-s antifacistes, personnes exposées à l’homophobie et/ou au racisme, auraient pu et peuvent encore en être victimes. 

Aujourd’hui, toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches et à ses camarades de Solidaires Etudiant-e-s à qui nous exprimons toute notre solidarité. 

Cet acte odieux est inséparable de la multiplication des agressions racistes, homophobes par des militants d’extrême droite ces derniers mois et de l’installation d’un climat de haine entretenu par des discours politiques stigmatisant qui ne sont pas l’exclusivité du Front national et des groupuscules fascistes.. 

Au-delà des suites policières et judiciaires, l’heure est au renforcement de la mobilisation antifasciste. En lien avec Solidaires Etudiant-e-s, l’Union syndicale Solidaires-SUD 30  appelle toutes celles et ceux qui condamnent cet acte odieux et refusent de laisser s’installer la vermine d’extrême droite à participer  à un rassemblement à Nîmes, le vendredi 7 juin à 12h place de l'Horloge.

POUR CLEMENT, NI OUBLI NI PARDON ! 
NO PASARAN !

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 16:54

 

 

Médiapart

 

 

 

 

 

Mediapart publie l'Appel du 23 mai pour une citoyenneté universelle et pour la liberté de circulation et d'installation des personnes à l'échelle mondiale, lancé par Emmaüs international, la Fondation France Libertés-Danielle Mitterrand et le Mouvement Utopia.


 

Nous, citoyens et représentants d’organisations des différents continents réunis au sein de l’Organisation pour une citoyenneté universelle, lançons un appel pour la citoyenneté universelle et la liberté de circulation et d’installation des personnes.

Une autre politique dans le domaine des migrations est devenue nécessaire aujourd’hui : les systèmes qui régissent les migrations relèvent essentiellement des prérogatives des Etats et ne sont donc plus en adéquation avec les réalités migratoires du XXIe siècle, marquées par la mondialisation. Ces systèmes bafouent ce qui constitue à nos yeux un droit fondamental inscrit dans l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Ces systèmes consacrent l’existence d’une mobilité à deux vitesses : les pays les plus privilégiés offrent à leurs citoyens des possibilités de circulation quasiment sans limites, tandis que les trois quarts de l’humanité ne peuvent échapper à une forme d’assignation à résidence de fait. Il en résulte d’ailleurs des parcours administratifs aberrants, des exigences de garanties financières démesurées, des situations de travail assimilables à l’esclavage et une criminalisation croissante de l’immigration illégale... Les migrants sont aujourd’hui devenus des victimes de l’arbitraire et de la violence institutionnelle ainsi que des proies pour les réseaux criminels.

Dans nombre de pays du Nord, on perçoit une résurgence des mythes fondés sur la peur et les préjugés xénophobes et racistes. Ceux-ci nourrissent de multiples formes d’intoxication et d’exploitation politiques ; ils alimentent les courants les plus réactionnaires, en agitant dangereusement la fable de l’invasion, la menace d’altération de l’identité nationale et les dangers d’une intégration soit disant impossible. Ces préjugés servent alors de fondement aux politiques de fermeture des frontières les plus irrationnelles et de justification aux violations systématiques des droits élémentaires reconnus aux migrants par les traités et les conventions internationales.

Plus gravement, la fermeture et la militarisation des frontières, notamment européennes, nord-américaines et australiennes se révèlent des dispositifs meurtriers pour des milliers de personnes depuis plus de deux décennies. Coûteux en vies humaines, ce système l’est aussi en fonds publics, mobilisant en pure perte et en période de crise plusieurs centaines de millions de dollars pour une inefficacité patente.

Nous affirmons qu’il est illusoire de croire à la fermeture des frontières et au contrôle des flux migratoires pour empêcher celles et ceux qui ont perdu tout espoir d’une vie meilleure d’aller tenter leur chance ailleurs. Nous sommes certains de ne pas pouvoir empêcher non plus celles et ceux dont le cadre de vie a été détruit par la crise écologique d’aller s’installer sous des cieux plus cléments. Les réfugiés climatiques, déjà estimés à plus de 38 millions aujourd’hui, pourraient être 150 millions d’ici 2050.

Il est urgent de regarder enfin et de façon apaisée la migration comme un fait social ordinaire, caractéristique des temps présents et à venir, profondément liée aux transformations mondiales, dont elle est à la fois cause et conséquence.

Nous avons appris que l’humanité a construit son histoire et sa richesse avec les migrations : c’est une erreur et un déni de réalité de penser qu’il pourrait en être autrement demain.

Nous sommes déterminés à agir aujourd’hui pour garantir à toutes et tous le respect de leurs droits fondamentaux.

Nous appelons à l’organisation d’une conférence internationale des Nations unies sur le thème de la liberté de circulation et d’installation des personnes, et à l’adoption d’une convention internationale contraignante sur le sujet. Elle devra être préparée par une large concertation des parties prenantes.

Nous invitons à soutenir une initiative symbolique forte : le Passeport de Citoyenneté Universelle. Ce Passeport sera un document de voyage reconnu aux frontières des États signataires, symbolisant leur engagement pour le respect des droits des migrants et pour la reconnaissance de la liberté de circulation et d’installation comme liberté fondamentale de tout être humain, fondée sur l’Article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme de 1948.

Nous demandons l’effectivité d’une citoyenneté universelle pour chaque habitant de la planète, lui garantissant l’accès aux droits élémentaires dans chaque pays où il séjourne ou réside. Nous demandons parallèlement le découplage de la citoyenneté et de la nationalité, comme c’est déjà partiellement le cas, par exemple, dans le cadre de l’Union européenne, du Mercosur, de la Cédéao ou du Trans Tasman Travel Agreement.

Nous appelons en conséquence les mouvements associatifs et citoyens, les ONG, les partis politiques, les syndicats, les mouvements sociaux ainsi que les acteurs économiques partageant notre vision à soutenir nos initiatives, à en relayer les messages et à rejoindre l’Organisation pour une citoyenneté universelle.

Nous appelons aussi les États et leurs gouvernements, les collectivités et organisations internationales à rallier notre projet de Passeport de citoyenneté universelle et à lutter pour la reconnaissance du droit effectif à liberté de circulation et d’installation par les instances internationales et onusiennes. Nous les encourageons à signer des accords multilatéraux favorisant la libre circulation, à conduire des politiques nationales d’ouverture des frontières et à garantir les droits des migrants.

Nous appelons enfin chaque citoyen à se mobiliser pour la citoyenneté universelle et la liberté mondiale de circulation et d’installation des personnes. Nous les invitons à faire pression à tous les niveaux pour que ces perspectives deviennent des réalités.

Pour vous associer, citoyen ou organisation, à l’appel du 23 mai 2013, rendez-vous sur le site de l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle: www.o-c-u.org

 


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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 16:31

 

Le Monde.fr

 02.06.2013 à 20h48 • Mis à jour le 03.06.2013 à 08h21

 

 
Capture d'écran de la page Facebook "contre l'arrêt de Taratata.

Des fans de l'émission musicale "Taratata" et de celle, culturelle et ouverte à toutes les disciplines artistiques, "Des mots de minuit", supprimées par France Télévisions dans le cadre de sa politique d'austérité, ont lancé des pétitions sur internet pour protester contre leur arrêt.

Une pétition baptisée "contre l'arrêt de Taratata", lancée sur www.change.org, enregistrait plus de 20 000 signatures d'internautes dimanche 2 juin en début de soirée. Une page Facebook "contre l'arrêt de Taratata" est également ouverte.

  "Ses audiences ne sont pas au rendez-vous, pourtant ce n'est pas faute de recevoir des artistes de renommée nationale et internationale (Muse, Red Hot Chili Peppers, Charlie Winston, Metallica, Lou Reed, Iam, Christophe Maé, Yodelice, David Bowie, Stevie Wonder etc.). Alors que peut justifier une perte d'audience et une déprogrammation ? La case horaire pardi !", dénoncent les initiateurs de cette mobilisation dans un texte publié sur le site, et destiné à la direction de France Télévisions ainsi qu'à la ministre de la culture Aurélie Filippetti,

S'adressant à Rémy Pflimlin, le PDG du groupe France Télévisions, ils réclament "plus de considération" avec un horaire plus tôt en soirée pour "ce programme mythique" qui a fêté ses 20 ans, animé par Nagui le vendredi soir sur France 2.

 

"CES ÉCONOMIES SEMBLENT CONCERNER EN PRIORITÉ LES ÉMISSIONS CULTURELLES"

Une autre pétition, invitant à dire "non" à la suppression "Des Mots de Minuit" et "pour que l'on puisse encore respirer ce programme et fredonner son générique", a été lancée sur www.ipetitions.com par des internautes et avait recueilli plus de 3 000 signatures dimanche soir.

"Étrangement ces économies semblent concerner en priorité les émissions culturelles. Pour quels résultats, pour quelle politique éditoriale ?", déclare un texte joint à la pétition. "Il est dommage de sacrifier le culturel pour la rediffusion à outrance de programmes déjà amortis", ajoute ce texte. "Des mots de minuit" était animée par le journaliste Philippe Lefait depuis 13 ans le mercredi soir sur France 2.

Première victime de la politique d'austérité des chaînes publiques, "Chabada", émission de variétés diffusée le dimanche sur France 3 à 17 heures, avait été supprimée fin avril, en dépit d'une autre pétition, signée par des artistes tels que Céline Dion, Michel Sardou ou Patrick Bruel. Les mesures de France Télévisions visent, selon sa direction, à réaliser environ 150 millions d'euros d'économies et à parvenir à l'équilibre des comptes en 2015.

Lire : Philippe Lefait revient sur l'annulation des "Mots de minuit"

 


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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 15:57

 

 

 

A l'attention des organisations internationales, de nos amis, camarades et journalistes du monde entier;

Ceci est un appel urgent de la part de défenseurs des droits de l'homme, activistes, ONG, professionnels, associations de quartiers et stambouliotes.

Depuis le 27 mai, des stambouliotes, classes sociales et appartenance politique confondue , de tous âges et de différents quartiers d'Istanbul sont entrés en résistance passive au parc Gezi, le plus grand parc public de la ville, dont la démolition devait avoir lieu bientôt en raison d'un soi-disant projet de rénovation. Le projet prévoit en effet la construction d'un immense centre commercial ( qui devait être une réplique de la maison de l'artillerie ottomane).

 

http://www.youtube.com/watch?v=RgBRGl341ZA

 

http://www.bianet.org/english/english/147016-demonstrators-plant-trees-against-destruction-in-taksim-gezi-park 

 

La police est intervenue à trois reprises, plus violemment à chaque fois:

La première intervention a eu lieu le 28 mai au matin, environ 50 manifestants ont été pris pour cible et le gaz été projeté directement sur leur visage.

http://stream.aljazeera.com/story/201305302148-0022796

 

En solidarité avec les manifestants, des centaines de personnes les ont rejoint en fin de journée et le mouvement d'occupation a pris en importance. La seconde intervention de la police a pris place le 30 mai à 5 heures du matin. Les forces de l'ordre ont brûlé les tentes des occupants et  les gazs lacrymogènes et autres ont été utilisés de manière ininterrompue, causant de sérieuses blessures.

 

http://www.youtube.com/watch?v=suEVcTIpzxA&list=UUNwGZGYteEB64ywTGCn0w2g&index=2

 

http://www.hurriyetdailynews.com/protester-to-undergo-surgery-after-morning-police-intervention-at-taksim-park--.aspx?pageID=238&nID=47878&NewsCatID=341 

 

Contre cette violence extrême et aveugle, la réaction a été d'occuper le parc, cette fois, à plusieurs milliers.

Ce matin s'est révélé être une culmination de violence et de barbarie que peu de mots peuvent décrire, avec un usage de la force tout à fait disproportionné. Les sorties du parc ont été bloquée par la police, enfermant le groupe à l'intérieur. Les manifestant ont été pris entre des violents tirs de gaz et des grenades lacrymogènes, beaucoup se sont évanouis. Les manifestants ont du  détruire un mur pour pouvoir s'échapper, beaucoup on été gravement blessés.

 

http://www.youtube.com/watch?v=suEVcTIpzxA&list=UUNwGZGYteEB64ywTGCn0w2g&index=2

 

En ce moment, l'intervention brutale contre les manifestants continue. Le groupe s'est fait attaquer par les forces de l'ordre une nouvelle fois alors qu'ils lisaient leur déclaration à la presse. En ce moment certains sont à l'hotel Divan à Elmadag, se réfugiant des attaques au gaz.

Littéralement toute la place Taksim, ou est situé le parc Gezi, est sous les gaz, les rues autours de Taksim sont sous des nuages de gaz.

Chers camarades, nous croyons n'avoir rien à ajouter, les scènes parlent pour elles mêmes.

La résistance pour les droits de l'homme et la démocratie ne s'arrête pas ici, nous sommes déterminés à continuer notre lutte contre un gouvernement déterminé à écrasé toute opposition, un gouvernement qui ne peut même pas tolérer une manifestation pacifique pour sauver des arbres. Le gouvernement actuel a violé toutes les conventions internationales auquelles il est partie.

Votre soutient et votre solidarité est déterminant pour notre détermination et notre résistance. Partagez ces évènements, nommez les et accusez les responsables, afin que cette folie et ces pratiques brutales contre les militants des droits de l'homme stoppent avec la pression internationale.

 

Au non de la solidarité 

Urban Movements Istanbul / Habitat International Coalition

 


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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 19:31

 

 

Médiapart - Blog

 

Suite à l'initiative lancée à Lisbonne, le 26 avril, par des militants de cinq pays européens, en France, de nombreux mouvements, associations, partis et syndicats appellent à une manifestation internationale contre la Troïka le 1er juin prochain, à Paris.

 

Des dizaines de milliers de portugais ont manifesté le 25 mai pour réclamer la démission du gouvernement 
Des dizaines de milliers de portugais ont manifesté le 25 mai pour réclamer la démission du gouvernement

L'idée de cette action européenne revient au mouvement portugais « Que se lixe a Troïka » (« Que la Troïka aille se faire foutre ») qui a déjà mobilisé des centaines de milliers de personnes dans les rues du Portugal au cours de ces derniers mois. Elle entre en écho avec toutes les résistances citoyennes, sociales, syndicales en cours et à venir (blockupy Francfort les 31 mai et 1er juin, Altersommet à Athènes les 7 et 8 juin...).

L'APPEL EN FRANCE 

 

Partout où elle sévit déjà (Grèce, Portugal, Irlande, Chypre...), la Troïka (FMI, BCE, CE), mise en place par les chefs d'Etats et de gouvernement européens, sème le chômage de masse, la misère, la pauvreté, la précarité, privatise tout ce qui peut être rentable, détruit la culture, les systèmes de santé et l’école publique. Elle condamne des hommes et des femmes chaque fois plus nombreux à l’émigration et met en concurrence pauvres et encore plus pauvres que soi.

Sous son emprise, nous sommes condamnés à la récession et plongés dans le cercle infernal de l’endettement, dont nous devenons les esclaves. Là où la Troïka ne sévit pas encore, les gouvernements anticipent des mesures d’austérité, de privatisation et de démantèlement des droits sociaux.

Parce que personne ne doit rester seul-e face à la crise, nous devons exprimer partout, toutes et tous ensemble en Europe, notre refus des politiques d’asservissement des peuples. Nous – citoyen-nes, mouvements, syndicats, organisations, représentant-es de collectivités, groupes formels ou informels - appelons à répondre à cet appel à mobilisation.

Un rassemblement sera organisé à Paris, samedi 1er juin, à 14h sur le parvis des droits de l’homme esplanade du Trocadéro (sous réserve d'autorisation)


Premiers signataires

Bloco de Esquerda en France(Portugal), collectif Juventud sin futuro Paris (Espagne - en attente de confirmation ce mercredi) - Comité de SY.RIZ.A à Paris (Grèce). Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (Membres du collectif : Act Up-Paris, Agir ensemble contre le chômage (AC!), AITEC-IPAM, Amis de la Terre, Attac, CADTM, CEDETIM, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif Richesse, Confédération CGT, Convergence SP, Coopérative DHR, Economistes Atterrés, Emmaüs International, Fakir, Fédération Syndicale Unitaire, Finances CGT, Fondation Copernic, Indecosa-CGT, L’Appel des Appels, Ligue des Droits de l’Homme, Marches Européennes, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement Utopia, Réseau Education Populaire, Résistance Sociale, SNESUP, Solidaires Finances Publiques, Sud BPCE, Union syndicale Solidaires. Soutiens : Alliance Ecologiste Indépendante, Alternatifs, Association Nationale des Élus Communistes et Républicains, Convergences et Alternative, Démocratie et socialisme, Europe Ecologie Les Verts, FASE, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, M’PEP, NPA, Parti Communiste Français, PCOF, Parti de Gauche, Parti pour la décroissance). Association Autogestion, FAE - Féministes pour une autre Europe, Le Mouvement de la Paix, Mémoire des luttes, Transform! Europe, Unies-vers-elles


Manifestation le 19 mai à Madrid contre les coupes dans le secteur de la santé  
Manifestation le 19 mai à Madrid contre les coupes dans le secteur de la santé


L'APPEL DE LISBONNE DU 26 AVRIL

 

L’Europe subit une violente attaque du capital financier représenté par la Troïka (FMI, BCE, CE) et par les différents gouvernements qui appliquent les politiques concoctées par ces institutions qui méprisent les personnes. Nous savons que cette offensive vise à faire plier les peuples en les rendant esclaves de la dette et de l’austérité. Cette attaque concerne toute l’Europe et elle doit être également vaincue par la lutte internationale.

Chacun de nous, dans chaque pays, dans chaque ville, avec ses spécificités, ressent dans ses chairs les mesures qui détruisent les droits conquis par des décennies de luttes ; des mesures qui aggravent le chômage, qui privatisent tout ce qui peut être rentable et qui conditionnent la souveraineté des pays avec la propagande de « l’aide externe ». Il est urgent d’unir nos forces pour mieux combattre cette attaque. L’appel de que nous lançons pour une manifestation internationale décentralisée circulait déjà parmi des dizaines de mouvements sociaux en Espagne, en France, en Grèce, en Italie, à Chypre, en Irlande, en Angleterre, en Ecosse, en Allemagne, en Slovénie… Lors de notre réunion d’hier, le 26 avril à Lisbonne, des camarades de plusieurs pays d’Europe ont discuté ensemble de cette proposition.


 

Manifestation des ouvriers métallurgistes italiens, le 18 mai, sur la Piazza San Giovanni à Rome (AFP photo / Filippo Monteforte 
Manifestation des ouvriers métallurgistes italiens, le 18 mai, sur la Piazza San Giovanni à Rome (AFP photo / Filippo Monteforte

Il a été décidé par consensus international que nous descendrons dans les rues le 1er juin prochain sous le mot d’ordre : « Les peuples unis contre la Troïka ! » Ceci est le début d’un processus qui se veut décentralisé, inclusif et participatif. Nous voulons le construire collectivement en rassemblant nos forces. A partir d’aujourd’hui, cet événement du 1er juin sera diffusé à l’échelle européenne et nous invitons tout le monde à participer à cette protestation internationale contre la Troïka et contre l’austérité et pour que ce soient les peuples qui décident de leur destin.

Nous faisons appel à tous les citoyens et citoyennes, avec ou sans parti, avec ou sans emploi, avec ou sans espoir ; nous les appelons à s’unir tous et toutes. À toutes les organisations politiques, mouvement civiques, syndicats, partis, collectivités, groupes informels, nous les appelons à nous rejoindre.


 

Manifestation anti-austérité à Athènes le 1er mai (AFP/Louisa Gouliamaki) 
Manifestation anti-austérité à Athènes le 1er mai (AFP/Louisa Gouliamaki)

Nous voulons continuer à élargir nos contacts tant nationaux qu’internationaux, parce que nous sommes conscients que ce sera l’addition de nos voix qui pourra bloquer la nouvelle vague d’austérité qui est en train de se préparer. Les peuples d’Europe ont démontré à plusieurs reprises qu’ils ne sont pas disposés à plus de sacrifices au nom d’un futur qui ne viendra jamais. C’est pour cela que nous pensons que l’heure est venue pour ces peuples de démontrer qu’ils peuvent se coordonner dans la lutte et dans l’opposition à ces politiques.

Du Nord au Sud de l’Europe : prenons la rue contre l’austérité !


• Source : http://www.esquerda.net/artigo/povos-unidos-contra-troika-manifesta%C3%A7%C3%A3o-internacional-dia-1-de-junho/27632

 


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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:48

 

 

 

huffingtonpost.fr

Corinne Lepage

Journée mondiale de mobilisation contre Monsanto
Publication: 25/05/2013 06h00

 

 

OGM - Pour la première fois, à l'initiative d'associations américaines, une journée mondiale de mobilisation contre la société Monsanto est organisée. Cette initiative est non seulement bienvenue, elle est devenue indispensable dans la mesure où seule la société civile, coordonnée au niveau international, est en capacité de s'opposer à la conquête du monde que Monsanto a engagé.

Le poids des lobbys à l'échelle de la planète, et bien évidemment à l'échelle européenne et nationale, est devenu un chancre démocratique. La plupart des décisions ne sont plus prises aujourd'hui dans l'intérêt général, mais sous la pression de lobbys qui ont acquis le pouvoir non seulement d'influencer les décideurs mais encore de se substituer en réalité à eux.

Le combat contre les lobbys est devenu la principale urgence démocratique et économique dans la mesure où non seulement ces multinationales sont devenues plus puissantes que les Etats puisqu'il leur impose la loi, mais encore où les effets à court, moyen et long terme sur les biens publics et la santé humaine sont délétères.

LIRE AUSSI:

Or, parmi tous les lobbys, Monsanto est sans doute le pire par sa puissance et par sa capacité de nuire. Quelques exemples permettront d'en juger:

  • Monsanto vient d'obtenir du président Obama la ratification d'une loi dite "Monsanto protection Act", qui prive d'effet juridique toute décision de justice qui annulerait une décision de mise en culture d'OGM. Malgré la mobilisation de 250.000 personnes et même du Tea party, ce texte soit disant temporaire totalement dérogatoire au droit commun a été validé.

  • Après la publication de l'étude de Gilles Éric Séralini sur les rats nourris avec des OGM et du Roundup, Monsanto a cherché à obtenir le retrait de l'étude de la part du directeur de la publication. N'ayant pas atteint son objectif, Monsanto est parvenu à faire partir ce directeur de publication et à le faire remplacer par un de ses anciens collaborateurs, dont un des premiers actes a été de faire retirer une publication critique des OGM en prétendant que ce retrait se faisait à la demande de l'auteur, ce qui est faux.

  • Monsanto influence la science comme l'a fait avant elle l'industrie du tabac. La compagnie cherche à intimider les scientifiques indépendants, voire à les détruire comme elle a cherché le faire pour les professeurs Putzai, Chapella ou Séralini.

  • Monsanto est parvenu à faire adopter par les organismes d'expertise et les gouvernements le cahier des charges qui lui convenait pour imposer lorsqu'elle le pouvait la non traçabilité des OGM, comme aux États-Unis et au Canada, ou pour limiter les évaluations grâce au principe stupide et faux de l'équivalence en substance, au principe de l'effet dose dont il est désormais démontré qu'il ne s'applique pas pour les perturbateurs endocriniens, et à la limitation à 90 jours des études sur les rats, dont il est démontré qu'elle ne permet de mesurer aucun effet clinique. Grace à son pouvoir sur l'EFSA en Europe, et indirectement sur la Commission européenne, Monsanto est parvenu à éviter des études à deux ans au niveau réglementaire. N'ayant pu éviter le lancement d'une étude test, elle est parvenue à faire en sorte que les responsables de l'étude européenne GRACE, chargés de ce travail, soient étroitement liées à l'agrosemence.

  • Pour éviter la publication des données brutes concernant tant les OGM que le Roundup, Monsanto n'a pas hésité à menacer directement l'EFSA pour avoir rendu publiques les données brutes du seul maïs NK603; dans le même temps, Monsanto a obtenu que le Roundup ne soit pas évalué alors que c'est le premier pesticide utilisé au monde. En effet, seul a été évalué le glyphosate, principe actif du Roundup, sur la base d'une étude qui date de la fin des années 90 et qui est totalement secrète. Ceci revient, pour raisonner par analogie avec les cigarettes, à ce que soit évalué pour apprécier la toxicité de la cigarette, la nicotine, à l'exclusion de tous les adjuvants.

  • Monsanto n'hésite pas enfin à non seulement utiliser la diplomatie américaine pour défendre ses intérêts, y compris dans le cadre du traité de libre-échange qui pourrait être discuté avec l'Union européenne et dans lequel la libéralisation des OGM constitue un enjeu majeur. Mais Monsanto utilise également des procédés beaucoup plus contestables. Ainsi, ce n'est pas un hasard si Monsanto a acquis la compagnie de services clandestins d'intelligence Blackwater (aujourd'hui appelée Xe Services) dont la réputation est plus que sulfureuse.

De manière générale, alors que plusieurs études, outre celle de Gilles Eric Séralini, viennent interpeller sur la dangerosité des OGM (voir par exemple une étude récente qui pourrait établir des liens avec la leucémie, Monsanto poursuit sa conquête du monde en voulant imposer, après les plantes, les animaux transgéniques et par voie de conséquence la consommation d'animaux clonés. De même, le développement du Roundup, malgré les condamnations judiciaires pour publicité mensongère, est une menace directe pour la santé des humains et la qualité des eaux. Tout cela au mépris de la santé humaine, du libre choix des consommateurs, de la vie des paysans, de l'autonomie alimentaire et de la biodiversité.

Compte tenu de la complicité des uns et du laxisme des autres, le seul rempart contre ce cancer (au propre et au figuré) est la société civile. C'est la raison pour laquelle, au-delà de la mobilisation planétaire du 25 mai, nous devons trouver les moyens de prolonger dans le temps et de renforcer notre opposition à la menace que les lobbys en général et cette firme en particulier fait peser sur nos vies et celles de nos enfants.

 

 

Suivre Corinne Lepage sur Twitter: www.twitter.com/corinnelepage

 


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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 21:08

 

 

 

 

Le 25 mai, venez semer sur la ZAD golfique !  


10h30 à Alès : manif devant la mairie.

Remise du loyer de fermage à l’Agglo.


10h30 à St Hilaire : regroupement de tracteurs devant la mairie et cortège vers le champ. Labour d'un champ de l'Agglo au profit d'associations caritatives.


12h30 : repas tiré du sac près du champ. 


Restauration sur place : sandwichs, boissons, gâteaux, pélardons, café etc, vendus au profit de l’'association Saint-Hilaire-Durable.


Après-midi: semons des courges avec et au profit d'associations solidaires! 


Interventions de paysans recherchant des terres à cultiver


(Rappel : ZAD golfique = disparition de 260 hectares agricoles + pompage dans la nappe d’eau du Gardon + expropriations au profit de promoteurs).

  

       Promenade découverte de la ZAD. 

Fléchage vers lieu de rassemblement dans la ZAD  golfique assuré à partir des routes de Nîmes et d’Uzès.


Plus d’infos: www.sainthilairedurable.com/  

 


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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 12:48

 

 

 

Appel unitaire gardois contre la répression anti-syndicale 

  

« Être syndicaliste n’est pas un délit »   

  

 

 

Si le contexte social actuel, gardois et plus généralement national,  est marqué par le sceau d’une certaine   morosité  avec de nombreuses entreprises qui ferment et des chiffres  du chômage pour le moins inquiétants, l'avenir s'annonce lourd de conséquences...


  

Il est, en effet, à prévoir une aggravation de ce contexte social dans les mois prochains avec de nouvelles attaques pour les droits des chômeur-euses mais aussi  nos retraites. 


  

Le récent accord national interprofessionnel (ANI) sur la sécurisation de l’emploi, enfin, porte à cet égard bien mal son nom puisqu‘il accentuera encore plus de flexibilité et d’insécurité quant aux droits des salarié-es.


Dans ce contexte d’attaques répétées contre nos droits, une autre réalité domine : celle de la répression à l’égard de ceux et celles qui organisé-es dans des syndicats défendent les droits de leurs collègues.


Cette criminalisation n’est pas neutre : il s’agit d’intimider ceux et celles qui n’entendent pas se laisser faire, ceux et celles qui entendent entrer en résistance contre la régression sociale.


Et les exemples, hélas, ne manquent pas.


Cet hiver, plusieurs militant-es de la CGT-PSA ont été condamné-es pour des actions menées contre la fermeture du site Peugeot d'Aulnay.

Cet hiver encore, le tribunal de Nanterre confirmait de lourdes amendes à l'encontre de 16 militant-es de SUD-PTT accusé-es de violences contre des cadres de La Poste lors de l'occupation d'un centre de tri des Hauts de Seine en mai 2011.

Le 23 Mars 2013, un militant de la CNT était condamné à 40 000 € de dommage et intérêt pour avoir bloqué la gare de Metz avec 800 autres personnes, dont des militant-e-s socialistes aujourd’hui élu-es, durant le mouvement anti-CPE de 2006 ! 


Dans notre département,  les deux cas les plus significatifs de répression syndicale ont pour noms : Jean Christophe Jolbert de la CGT Haribo et Sébastien Migliore de la CGT Alès.


C’est autour de leurs cas et pour accentuer la solidarité que  nous avons,  à l’occasion d’une réunion le mardi 7 mai,  créé  un   Collectif unitaire contre la répression anti-syndicale.

Lors de cette réunion, l’idée a été émise d'étendre le travail du Collectif de soutien à toutes les victimes de la répression syndicale dans le Gard.  

Nous poserions ainsi les bases d'un espace de solidarité permanente et unitaire qui serait réactif, aujourd'hui comme demain, aux divers cas de répression à l'encontre de militant-es dans le cadre de leurs activités syndicales. 

Pour l’heure, la CNT, Solidaires-SUD, le NPA, l’AL et la FA sont partie prenante de ce Collectif. Nous ne doutons pas que dans les semaines à venir d’autres organisations se joindront à nous tant il est vrai que  la solidarité de classe est indispensable face à  l’arbitraire patronal et gouvernemental.

D’ores et déjà, nous répondrons présent-es à l’invitation de Sébastien Migliore et de la CGT Alès et participerons à leur  initiative, le samedi 25 mai à Cendras, qui sera placée sous le signe de la répression syndicale. 


NON A LA CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SOCIAL !


 UNITÉ CONTRE LA RÉPRESSION SYNDICALE !


  

Premiers signataires de l’Appel unitaire gardois  

« Être syndicaliste n’est pas un délit » :


Solidaires-SUD, CNT, UL CGT Alès, FSU, NPA, Les Alternatifs,

Fédération Anarchiste, Alternative Libertaire...

 


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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 16:44

 

Médiapart - Blog

 

Réveillons l'Assemblée: le 21 mai, refuser l'austérité!

 

 
© Collectif Roosevelt

« La République, c’est la confiance et l’audace, affirmait Edwy PLENEL mardi dernier devant l’Assemblée nationale en citant le grand JAURÈS. Mesdames et messieurs les parlementaires, vous n’êtes pas prisonniers d’un parti. Emparez-vous des solutions que propose le collectif Roosevelt depuis un an. Vous avez déjà trop attendu. S’il y a de la défiance en ce moment, c’est parce qu’il y a eu trop de prudence, trop d’attente, trop de temps perdu. S’il y avait eu l’audace, il y aurait plus de confiance aujourd’hui dans le pays. »

Comme tous les mardis jusqu’au 15 juin, le collectif Roosevelt sera mardi 21 mai devant l’Assemblée nationale, de 18h30 à 20h30, pour pousser les députés à l’audace, les réveiller, les mettre face à leurs responsabilités. En présence de Pierre LARROUTUROU, Emmanuel POILANE, Bruno GACCIO, Claude POSTERNAK, Christian CAUVIN (professeur d’économie à HEC), Olivier BERRUYER et d’autres intervenants, il sera cette fois question de refuser l’austérité et de prouver aux députés qu’il est possible de réduire les déficits sans austérité


Même le FMI l’admet aujourd’hui, l’austérité ne fait qu’aggraver les problèmes. Pourtant, les gouvernements semblent s’y résigner et beaucoup pensent qu’il n’y a pas d’alternative crédible. Nous pensons au contraire qu’il est tout à fait possible de sortir de l’impasse sans pour autant laisser filer les déficits : il est possible de donner de l’oxygène à nos finances publiques sans provoquer une crise européenne et une crise financière. Comment ? Le Collectif Roosevelt apporte 3 solutions concrètes.


1. Court-circuiter les banques privées pour financer les dettes publiques

Est-il normal que les États payent 6 à 7 fois plus cher que les banques privées ? La Banque Centrale Européenne a prêté 1.000 milliards d’euros aux banques au taux de 1 %. Au même moment, les peuples d’Europe subissent des plans d’austérité car les marchés prêtent à certains États à des taux de 6, 7 à 11 %. Est-il normal qu’en cas de crise, les banques privées puissent bénéficier de taux à 1% mais qu’en cas de crise, les États soient obligés de payer des taux bien plus élevés ? Non ! Ce « deux poids deux mesures » est économiquement dramatique et inacceptable socialement !

Faire payer des taux d’intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans n’aide pas à responsabiliser les gouvernements mais ne fait qu’asphyxier nos économies au profit de quelques banques privées ! En nous inspirant de ce qu’ont fait les Banques centrales pour sauver le système financier, nous proposons que la « vieille dette » de nos États puisse être refinancée à des taux proches de 0 %.

Il n’est pas besoin de modifier les traités européens pour mettre en œuvre cette idée : la BCE peut prêter aux organismes publics de crédit (article 21.3 du statut du système européen des Banques centrales), elle peut donc prêter à 1 % à la Banque Européenne d’Investissement ou à une banque publique nationale qui, en retour, peuvent prêter à 1,1 % aux États. Rien n’empêche de mettre en place de tels financements dès le mois prochain ! Cela changerait radicalement la situation pour la Grèce, l’Italie et l’Espagne et cela ferait gagner plus de 10 milliards chaque année à la France comme à l’Allemagne.

2. Pour mettre fin au dumping fiscal, créer un impôt européen sur les dividendes

Depuis l’adhésion de l’Irlande et de la Grande-Bretagne, en 1973, tous les Etats sont poussés au moins-disant fiscal par les États qui baissent leur impôt sur les bénéfices pour attirer les entreprises. L’Irlande a baissé son taux à 12 % et tous les États membres ont dû baisser leur impôt sur les bénéfices…


Evolution de l'impôt sur les bénéfices en Zone Euro 
Evolution de l'impôt sur les bénéfices en Zone Euro© Collectif Roosevelt



Le taux d’impôt sur les bénéfices des entreprises n’est que de 25 % en moyenne en Europe contre 40 % aux États-Unis. C’est le monde à l’envers !

Ce dumping fiscal est l’une des causes de l’endettement public. Jamais il n’y a eu autant de bénéfices mais jamais l’impôt sur les bénéfices n’a été aussi faible !

La dernière fois qu’on a connu un tel dumping fiscal, c’était aux États-Unis dans les années 1920 : le Texas baissait ses impôts pour attirer les entreprises. Puis la Floride baissait ses impôts… Dès qu’il arrive au pouvoir, Roosevelt met fin au cercle vicieux en créant un impôt fédéral sur les bénéfices. Il rend ainsi impossible le dumping entre États voisins. En 2013, il faut faire la même chose au niveau européen en créant un impôt européen sur les bénéfices.

On peut créer un impôt sur les dividendes, puisque c’est l’impôt sur les bénéfices qui a fortement diminué depuis vingt ans. Une écotaxe permettrait également de renforcer les ressources propres de l’Europe, tout en incitant les entreprises à diminuer leur consommation d’énergie. L’idée de créer un impôt européen avait déjà été avancée par Jacques Delors dans les années 1980. Après presque trente ans de réflexion, n’est-il pas urgent de passer à l’action ?

De plus, si le budget européen était financé par un impôt européen, les 21 milliards que la France paie chaque année pour financer le budget européen resteraient dans les caisses de Bercy. C’est 21 milliards de marge de manœuvre de plus pour notre pays par an !

3. Lutter radicalement contre les paradis fiscaux

La fuite vers les paradis fiscaux provoque chaque année un manque à gagner de 40 milliards –au moins- pour le budget de notre pays. Plutôt que d’imposer aux peuples des plans d’austérité qui aggravent la crise, nous devons déclarer la guerre aux paradis fiscaux :

  • En boycottant les entreprises ayant des filiales dans ces paradis fiscaux : plus aucune commande publique à une entreprise (banques, entreprise de travaux publics, fournisseurs de systèmes informatiques…) qui utilise les paradis fiscaux pour échapper aux impôts qui financent l’école, la santé, la police ou les retraites. Cette règle doit être inscrite sans tarder dans le code des marchés publics.
  • En votant une loi semblable à la loi FATCA votée aux USA à la demande de Barack OBAMA. Cette loi oblige les banques à être totalement transparentes sur tous les flux financiers concernant leurs clients sous peine de très lourdes sanctions. Si les Etats-Unis l’ont fait, pourquoi pas nous ?

Bonne nouvelle donc, il n’y a pas besoin d’austérité pour retrouver l’équilibre des finances publiques.

« Il n’y a pas de fatalité à la crise pour peu qu’on ait l’énergie pour trouver des solutions afin de la surmonter », expliquait Laurent MAUDUIT mardi soir. Venez nombreux devant l’Assemblée nationale donner aux députés de l’énergie et du courage ! Rendez-vous tous les mardis de 18h30 à 20h30 place Edouard Herriot, juste derrière l’Assemblée.

 


Roosevelt 2012 : 15 solutions concrètes et déjà plus de 100 000 citoyens engagés

Créé en janvier 2012 à l’initiative de Stéphane HESSEL, Edgar MORIN, Cynthia FLEURY, Pierre LARROUTUROU, Susan GEORGE, Bruno GACCIO, Patrick VIVERET, Emmanuel POILANE, Michel ROCARD, Gaël GIRAUD, Olivier BERRUYER, Dominique MEDA, Curtis ROOSEVELT et bien d’autres, le collectif Roosevelt 2012 propose 15 réformes, concrètes et financées, pour sortir de la crise en posant les bases d’un nouveau modèle de société.

En un an, ce mouvement a réuni plus de 100.000 signataires. 50 groupes locaux sont déjà constitués en France et des antennes ouvrent à présent dans d'autres pays européens (Belgique, Espagne, Grèce...).  www.Roosevelt2012.fr

 

 

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 16:57

 

Médiapart - Blog


Mardi 14 mai, pour pousser les députés au courage, rassemblons-nous devant l’Assemblée de 18 h 30 à 20 h 30. Edwy Plenel animera les débats et Médiapart les retransmettra en direct. Vous qui êtes en région parisienne, venez débattre avec Laurent Mauduit, Patrick Pelloux, Susan George, Pierre Larrouturou, Zalie Mansoibou, Olivier Berruyer, Bruno Gaccio, Patrick Doutreligne, Patrick Viveret et Fabien Chevalier.

30.000 chômeurs supplémentaires et 80.000 qui sortent des fichiers de Pôle Emploi mais tombent en fin de droit : tous les mois, ce sont quelques 100.000 personnes qui tombent au chômage ou "un cran plus bas". Comment se résigner à ce scandale ? Quel est le rôle de la gauche européenne : gérer l’effondrement du capitalisme dérégulé ou construire une nouvelle société, un nouveau modèle de développement ?

"Soyez Roosevelt !" demandait Stéphane Hessel à François Hollande en février 2012. Hélas, un an plus tard, le gouvernement n’a repris aucune des propositions du collectif Roosevelt 2012 et semble miser toute sa stratégie de lutte contre le chômage sur le retour de la croissance, alors même que FMI et Commission européenne confirment une nouvelle récession.

En Chine, la bulle immobilière vient d’exploser : même en augmentant de 25% en un an le ratio dette privée/PIB, le gouvernement ne parvient plus à maintenir la croissance. Aux Etats-Unis, malgré une politique ultra-agressive de la Banque centrale qui finance un déficit colossal (7% du PIB), le taux d’emploi est tombé à un plus bas historique : seuls 63% des Américains ont un emploi…

Non seulement la crise n’est pas finie mais elle menace de s’aggraver partout dans le monde. Voilà pourquoi il est urgent d’arrêter les rustines, de penser une alternative et de provoquer un sursaut au niveau national, au niveau européen comme au niveau du G 20.   

A l’Assemblée, un nombre croissant de députés socialistes se posent des questions sur la politique mise en place depuis un an : "certes la Banque Publique d’Investissement, les emplois d’avenir et les contrats de génération auront des effets positifs. Mais nous savons tous que c’est totalement insuffisant" affirmait récemment une députée devant quelques collègues. Vu le malaise des députés, un premier séminaire a été organisé fin avril, juste avant les vacances parlementaires. Mais il ne portait que sur des questions de fonctionnement. Les questions de fond ont été repoussées à plus tard…   

Pour pousser les députés au courage, pour les obliger à prendre 2 jours pour écouter tous les réseaux qui portent une autre vision de l’économie et apportent des solutions concrètes pour sortir de l’austérité et du chômage, 2 jours de débat sans tabou à organiser avant que commence la prochaine grande négociation sociale (les 20 et 21 juin), le collectif Roosevelt invite toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à un échec de la gauche à venir réveiller les députés le mardi 14 mai au soir.

Certes, nous voulons une VIe République mais, même avec la Ve, rien n’oblige les députés à s’incliner toujours devant les "technocrates" qu’ils critiquent en petit comité : en Angleterre, ce sont les députés qui viennent d’obliger le gouvernement à durcir la loi sur les banques. En France, ce sont les députés qui avaient imposé à Alain Juppé la première loi sur la réduction du temps de travail dont il ne voulait pas. Alors, pourquoi, en 2013, nos députés ne seraient-ils pas plus actifs pour préparer l’Acte II du quinquennat ?   

Pour réveiller les députés, pour les pousser à l’audace, nous serons tous les mardis devant l’Assemblée nationale du 14 mai au 15 juin.

Le mardi 14 mai, de 19 heures à 20h30, Edwy PLENEL animera les débats et Médiapart les relaiera en direct sur internet. Vous qui êtes en région parisienne, venez débattre avec Laurent MAUDUIT, Patrick PELLOUX, Susan GEORGE, Pierre LARROUTUROU, Zalie MANSOIBOU, Olivier BERRUYER, Bruno GACCIO, Patrick DOUTRELIGNE, Patrick VIVERET et Fabien CHEVALIER.

Un grand désarroi s’est emparé des députés. Certains sont tétanisés ou ne voient pas où aller. A nous, tous ensemble, de leur prouver qu’il existe une alternative crédible. A nous de les pousser au courage en montrant que nous sommes prêts à agir avec eux pour construire un nouveau contrat social. A nous de les obliger à avancer, "sans violence mais avec beaucoup de fermeté" comme le disait Stéphane HESSEL quand nous avons créé le collectif.

Stéphane n’est plus là, mais nous sommes 100.000. Alors Passons à l’action !

Vous tous qui vivez en Ile de France, rendez-vous à 18h30 place Edouard Herriot, derrière l’Assemblée. Pour tous les autres, diffusion en direct à partir de 19 heures sur Médiapart.

Bien amicalement

Le collectif Roosevelt 2012

 

Roosevelt 2012 ?

Créé en janvier 2012 à l’initiative de Stéphane HESSEL, Edgar MORIN, Cynthia FLEURY, Pierre LARROUTUROU, Susan GEORGE, Bruno GACCIO, Patrick VIVERET, Emmanuel POILANE, Michel ROCARD, Lilian THURAM, Gaël GIRAUD, Dominique MEDA, Curtis ROOSEVELT et bien d’autres, le collectif Roosevelt 2012 propose 15 réformes, concrètes et financées, pour sortir de la crise en posant les bases d’un nouveau modèle de société.

En un an, ce mouvement a réuni plus de 100.000 signataires. 50 groupes locaux sont déjà constitués en France et des antennes ouvrent à présent dans d'autres pays européens (Belgique, Espagne, Grèce...).  www.Roosevelt2012.fr

 

 

 

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