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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 14:35

 

Posted: 28 mai 2012 in Compte Rendu AG
Une bonne petite soirée avec jusqu’à 9 personnes présentes et de bonnes avancés sur plusieurs thèmes.

L’ordre du jour a globalement été respecté.
 Débriefing d’un voyage à Frankfort le 19 mai :
 La journée a débuté par la prise d’un car le 19 mai organisé  conjointement par ATTAC et CAC (Collectif pour un Audit Citoyen de la  dette). Sur place des Indignés de Strasbourg ont retrouvé des Indignés  de Metz qui étaient présent le 12 mai place de la République.  L’organisation allemande est différente de l’organisation française des  manifestions. L’accueil a eu lieu sur un square avec environ 50  personnes. Le bus a été « escorté » dès son arrivé sur le périphérique  jusqu’à destination puis une fouille sommaire de la soute à bagages. Il y  a eu des discours de la part des différents groupes présents. La BCE  n’a pas été atteinte au final et le trajet de la manifestation était  très sécurisé avec une importante présence policière. Malgré le but de garantir le bon déroulement de la manifestation mais il semblerait que cette force policière avait plutôt pour  conséquence de créer quelque tension dans une manifestation paisible  selon les indignés présents.
Le groupe des Indignés de Strasbourg  est perçu (d’après une photographe sur les lieux) comme un groupe d’extrême droite. Pour remédier a cette fausse image du mouvement il a  été proposé de faire un manifeste (en reprenant en premier lieu les  documents déjà existants) et une interview ou des articles dans certains  journaux. Ces points seront réabordés à l’AG du mercredi 30 mai.Pour remédier à cette réputation, E a émis l’idée a également été lançée de faire une action (laquelle?) lors de la venue de Dieudonné à Strasbourg. Rien n’a été décidé, ni voté concernant sa proposition.
 La Commission logement :
 Le vendredi 18 mai a eu lieu une réunion de la Commission qui prendra  un nouveau nom : « Un logement pour tous ». Il y a été décidé de faire  une réunion tous les 15 jours. De plus, le nouveau préfet va être interpelé (sollicité, c’est plus approprié, non ?) avec des moyens légaux dans un premier temps et dans un second  temps si le préfet ne réagit pas il y aura un passage des moyens légaux, à la désobéissance civile  (le droit à un logement* voir loi française ci-dessous) .
 Les moyens employés seront diverses :  mise en ligne prochainement d’une pétition sur le site AVAAZ, création  d’une mailing liste publique, une action entre les deux tours des  élections législatives prenant la forme d’un affichage sur les bâtiments  inoccupé d’une feuille A4 avec un message du style « Ce bâtiment est  inoccupé il pourrait accueillir X personnes », allé voir les « nouveaux »  partis politiques afin de connaître leur position sur le logement…
 La Commission recherche aussi du soutien et des compétences comme des  personnes s’y connaissant en photo, en vidéo, en music,…
 La Commission Soupe :
La soupe du mardi soir s’est bien déroulée, mais pas sans peine. En  effet, l’organisation cette semaine a souffert d’un manque de coup de mains, et se sont un peu découragés (le dimanche soir seules deux personnes s’étaient inscrites à l’événement). La  prochaine soupe aura lieu le mardi 5 juin place d’Austerlitz. Il est très important que les personnes qui peuvent participer puissent prévenir à l’avance et dire comment, et aussi de prévenir à l’avance si absence ou impossibilité.  Nous souhaitons un découpage des tâches optimum, et un roulement dans les équipes. Des outils comme le pad sont mis à disposition, pour faire le point sur nos besoins logistiques. Le pad est un document informatique modifiable en ligne. N’hésitez pas à l’utiliser !!! (http://titanpad.com/soupelogistique).
La préparation pourrait avoir lieu  chez JL près du Molodoï dans un premier temps (il nous prêterait gracieusement sa cuisine). Nous recherchons une cuisine, une voiture pour aller chercher les légumes à Schiltigheim, et une autre pour amener les salades, et les tables et tréteaux le mardi. Il va  également falloir distribuer et mettre à disposition des tracts, affiches, panneaux d’information pour attirer un public un peu différent du  public actuel et ne pas tomber dans une simple action caritative. Pourquoi pas imaginer une soupe sur le mode fête des voisins, où chacun apporte son plat/spécialité. Pour cela il nous faut des tables, tréteaux, et nappes supplémentaires. Nous recherchons aussi des musiciens/musiciennes et danseurs pour les prochaines éditions.
 
 La situation au Québec :
 Au Québec cela fait maintenant 100 jours que les étudiants, rejoins par  les syndicats et divers citoyens, sont dans la rue. Les étudiants à la  base ont manifesté contre une autorisation du Gouvernement d’augmenter  les droits universitaires qui limite l’accès à l’enseignement supérieur.  Il y a eu des manifestions nocturnes. Le Gouvernement en réaction a ses  rassemblement a adopté une mesure d’exception visant a restreindre  fortement les rassemblement ce qui a aussi pour effet de limiter le  droit de grève. C’est à cette occasion qu’une bonne partie de la  population et des syndicats a rejoint le mouvement (jusqu’à un cinquième  de Québec est dans la rue).
 La question s’est alors posé d’un soutien ou non à ce mouvement et si oui quel forme il prendrait.
 Il y aura une action de soutien qui va prendre la forme d’un mur  d’expression libre qui sera en place samedi 26 mai place Kléber à partir  de 11h30 et vers la fin d’après midi le mur d’expression libre sera  transporté devant l’ambassade du Canada.
 La Radio 12M :
 A l’occasion du 12 mai une radio a été créée sur le net (http://radio-12m.playtheradio.com/).  Cette radio a pour but non seulement de passer de la musique engagée  mais aussi de diffuser des émissions. Par exemple, il sera possible  d’avoir une émission qui serait diffusé de 21h à minuit un soir dans la  semaine où divers animations pourraient être élaborés : de l’expression  libre, des sujets sur les luttes en Alsace, sur les villages autogérés,  présentation des groupes de désobéissance…
 Les assemblées populaires dans les quartiers :
 Il y a eu une lecture du compte rendu de l’AG du 16 mai sur le sujet  pour éviter de recommencer à zéro les discussions. Il sera possible  d’utiliser l’évènement Soupe du mardi soir pour faire un peu de communication et répandre l’idée des assemblées dans les quartiers afin d’informer sur le but et l’intérêt des assemblées populaires. Le premier quartier visé sera certainement celui de la gare  et un tractage aura lieu le 2 juin lors d’une fête dans le quartier  gare.
 La forme de cette assemblée populaire de quartier a été décidée en assemblée générale. Ce  sera une assemblée distincte de l’AG du mercredi qui se déplacera dans  les quartiers une fois par mois la semaine où il n’y aura pas la soupe.
Le droit au logement est considéré comme découlant, en France, de la rédaction des 10e et 11e alinéas du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui fait partie de textes à valeur constitutionnelle :
10. La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.11. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux  vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle,  le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de  son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans  l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des  moyens convenables d’existence.
Le droit au logement est réaffirmé dans la loi du 31 mai 1990 par son article 1 : « garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation ». La loi SRU du 13 décembre 2000 précise lui la notion de « logement décent ».

Posted: 28 mai 2012 in Manifestation
En solidarité avec les étudiants du Québec en lutte depuis plus de 100 jours, et face a la répression contre eux.
Rassemblement de soutien avec mur d’expression libre s’est déroulé le samedi 26 mai place Kléber à Strasbourg.
Voici un article de presse de Courrier International du 25 mai 2012 pour mieux comprendre la situation au Québec :
on-ne-fait-pas-taire-les-casseroles-a-coups-de-matraque 

Voici quelques photos de ce mur d’expression libre…

 

 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 18:22

Grand tintamarre contre la loi 78

Contre la loi spéciale du gouvernement Charest, qui encadre le droit de manifester des étudiants, les indignés du "printemps érable" sortent les casseroles. Ambiance.

 

.courrierinternational.com - 24.05.2012 | Marco Bélair-Cirino | Le Devoir

  

 

"Ting ! Ting ! Ting !" L'invitation à se joindre au mouvement "Nos casseroles contre la loi spéciale !" s'est répandue au cours des derniers jours comme une traînée de poudre dans les réseaux sociaux, si bien que des dizaines de milliers d'indignés ont sorti au soir du mercredi 23 mai leurs ustensiles, puis ont tapé... fort. Des personnes de tous âges - des tout-petits en pyjama enfreignant leur couvre-feu sous l'œil complice de leurs parents aux mamies en bigoudis - s'en donnaient à cœur joie sur leur balcon ou dans la rue.    

"On n'accepte pas, ce n'est pas compliqué !", a fait valoir Linda Jolicœur au cœur d'un attroupement de plus de 250 protestataires rassemblés à l'angle des rues Laurier et Fabre, à Montréal. La loi 78, dont le but est de "permettre aux étudiants de recevoir l'enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu'ils fréquentent", adoptée la semaine dernière par l'Assemblée nationale du Québec – à 68 voix pour et 48 voix contre, comme se plaît à le rappeler le premier ministre Jean Charest - restreint sévèrement les libertés de manifestations à leurs yeux. Mme Jolicœur juge la législation "trop sévère", "inutile"et "contribuant à amplifier la rage des gens". "Je suis sans mot devant l'attitude du gouvernement", a-t-elle ajouté tout en donnant des coups de cuiller de bois sur son ustensile de cuisson.

A 20 heures tapantes, des milliers de personnes, comme Linda Jolicœur, sont sorties à l'extérieur tenant fermement une casserole et une cuillère n'attendant qu'un voisin fasse résonner les premières notes pour à leur tour entrechoquer leurs ustensiles. D'autres "casseroles" se sont agglutinées par dizaines à des intersections animées afin de faire entendre leur grogne à l'égard du gouvernement libéral, avant de mettre le cap vers la 30e manifestation nocturne contre la hausse des droits de scolarité dans le centre-ville.

Du haut de ses six ans, Théo Pelletier et sa sœur cadette, Eve, ont aussi fait entendre leur mécontentement donnant consciencieusement des coups de cuiller sur leur bol. En milieu de soirée, ils se faisaient tranquillement à l'idée de se mettre au lit regardant avec envie des centaines de personnes défiler à proximité, dans la rue Masson. "Demain !", a promis papa.

"Tapez sur vos casseroles avec toute la rage que cette loi spéciale fait naître en vous !", a lancé sur Facebook l'instigateur du mouvement de contestation, François-Olivier Chené. "J'ai lancé l'invitation sur Facebook dans la nuit du 17 mai au 18 mai au moment où il y avait les débats sur la loi spéciale. J'ai lancé la bouteille à la mer ne sachant pas qui allait répondre à l'appel", a-t-il expliqué.

Quelque 1000 personnes étaient associées publiquement sur le réseau social au groupe lorsque les premiers coups de casserole ont été donnés le 18 mai à 20 heures. Hier, ils étaient dix fois, vingt fois plus à participer à la démonstration de force aux quatre coins de la métropole.

M. Chené s'est dit "agréablement surpris"de l'engouement populaire suscité par son idée, mais du même souffle ne revendique pas le titre d'"organisateur"de ce tintamarre. "Ce n'est plus du tout de mon contrôle. J'ai lancé l'idée et tous ceux qui étaient intéressés l'ont reprise", a-t-il précisé. Le professeur de science politique a souligné le caractère "accessible"de cette action politique. "Ça permet à tous ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas participer aux manifs nocturnes... Parfois, ce n'est pas rassurant de voir ce qui s'y passe."
 
François-Olivier Chené s'est notamment inspiré des dissidents à la dictature chilienne, qui considérait tout regroupement de plus de quatre personnes comme des "attroupements illégaux". "Evidemment, nous ne vivons pas dans une dictature. Par contre, cette loi-là est un pas dans la mauvaise direction."

S'ils étaient appelés à faire un maximum de bruit pendant un quart d'heure, plusieurs personnes ont tapé de la cuillère pendant plus de quatre heures à proximité de leur domicile, non sans susciter quelques soupirs d'exaspération de certains de leurs voisins. "Taper sur des casseroles pendant trois heures a un effet positif : c'est bien tripant. En revanche, les effets négatifs : [...] on dérange le voisinage, qui se met à nous détester en silence. [...] On attire la police. On attire la télévision TVA, qui mettra bien vite un micro sous le nez d'un enfant qui pleure et de sa mère paniquée", a souligné Luc Tremblay, sur la page Facebook du groupe avant le coup d'envoi du tintamarre d'hier.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 14:06

Liberté de la presse

Bastamag - Par Rédaction (22 mai 2012)


Le gouvernement régional de Madrid tente de fermer trois télévisions associatives locales, pourtant protégées par la loi sur l’audiovisuel. Leur ton dissident, leur clair soutien au mouvement des « Indignés » et leur audience en forte progression ne plaisent pas. Tout en livrant une bataille juridique et politique, les télévisions ont décidé d’émettre à partir d’un lieu tenu secret.

 

 

L’Athénée Républicain de Vallecas, le quartier historiquement « rebelle » de Madrid, de tradition ouvrière et communiste, est plein à craquer ce mercredi 16 mai à 20 h. Les directeurs respectifs de trois chaînes de télévision locales à but non lucratif – Tele K, Canal 33 et Solidaridad TV – y ont convoqué une assemblée citoyenne. Le gouvernement régional de Madrid, dirigé par Esperanza Aguirre, affiliée au Parti populaire (PP, droite), vient de prendre la décision de leur interdire d’émettre depuis l’édifice Torre de Valencia, où elles sont hébergées depuis des années. Sur le site de Tele K, une mire « Off line » s’affiche, pour la première fois en dix-neuf ans.

Des concessions pour les amis du pouvoir

Ces télés sont jugées illégales par le gouvernement régional, qui profite d’une faille juridique, les trois télés locales ne bénéficiant plus des concessions administratives ad hoc. Celles-ci ont été attribuées en 2005 par ce même gouvernement, de façon arbitraire. Selon Enrique Riobóo, directeur de Canal 33, le gouvernement régional a favorisé un petit cercle de « pistonnés » proches du pouvoir.

C’est le cas de l’opérateur de TDT Teledifusión Madrid, qui fait partie du « cluster » audiovisuel du réseau Madrid Network. Un « partenariat public-privé » à la mode actuellement, chapeauté par le gouvernement de Madrid, la chambre de commerce et… la Confédération des chefs d’entreprises, clairement opposée aux mouvements pacifistes de contestation. Lors de la répartition des licences, les trois télés « solidaires » sont restées sur la touche pour des raisons encore floues, le secrétaire général du Conseil du gouvernement de la Communauté de Madrid n’ayant pas donné suite à nos demandes d’interview.

Menace de lourdes amendes

Le Sénat espagnol est cependant intervenu en 2007, amendant la loi qui protège les télévisions communautaires existantes, comme c’est le cas avec Tele K, Solidaridad TV et Canal 33. Problème : le précédent gouvernement du PSOE (Parti socialiste espagnol) n’a pas pris la peine de rédiger le décret subordonné à l’application de cette loi avant de quitter le pouvoir. C’est dans cette faille juridique que les conservateurs madrilènes se sont engouffrés pour faire taire les trois télés locales.

S’il y a débat juridique, il n’y a pas de dossier pénal contre les télés locales. Aussi, le gouvernement d’Esperanza Aguirre s’en prend directement à la communauté de propriétaires de la Tour de Valence, l’édifice qui abrite les télévisions, qu’elle menace d’une amende de 30 000 euros par jour si celle-ci s’obstine à héberger les équipements de diffusion des émissions présumées illégales. La date du démantèlement des équipements de diffusion n’a pas été confirmée.

Émettre dans la clandestinité

Puisque le gouvernement local a le pouvoir d’attribuer les concessions, pourquoi ne pas laisser Tele K, Solidaridad TV et Canal 33 déposer une requête pour l’obtenir ? Pour Enrique Riobóo et Paco Pérez (directeur de Tele K), la décision de fermer les télés locales est politique et non technique… « La TNT a été une belle arnaque, s’insurge Enrique Riobóo. Elle était sensée encourager la pluralité des canaux et nous sommes les premières victimes de restrictions arbitraires ! » Depuis l’émergence du mouvement 15-M, le mouvement des Indignés espagnol, l’audience des trois télés locales a augmenté de façon exponentielle.

Leur ton critique envers le gouvernement d’Esperanza Aguirre et leurs images montrant l’ampleur réelle du mécontentement du peuple espagnol semblent avoir attiré les téléspectateurs. « Depuis la Tour de Valence, les télés locales peuvent atteindre pas moins de 6 millions d’auditeurs potentiels », fait remarquer Pedro de Alzaga, directeur adjoint de Cuarto Poder (« Quatrième Pouvoir »), un autre média alternatif espagnol.

Citoyens et donateurs à la rescousse

Harcelés et asphyxiés économiquement, les trois télés locales ont décidé de réagir avec l’appui des mouvements sociaux du 15-M. Tele K et Canal 33 unissent leurs forces et leurs moyens pour continuer à diffuser leurs émissions depuis un lieu gardé secret. Les trois télés s’apprêtent à déposer une requête auprès des tribunaux pour que la Loi générale sur l’audiovisuel qui les protège soit reconnue et que la fermeture des émissions soit annulée. Voilà pour la résistance juridique.

La mobilisation citoyenne est également de mise : l’assemblée de Vallecas appelle à une manifestation pour le 29 mai. Les auditeurs se cotisent pour donner un peu d’oxygène aux équipes audiovisuelles (en 2011, les dons spontanés ont atteint la somme de 38 000 euros). L’autre objectif est de diffuser largement leur lutte auprès du grand public, des groupes parlementaires espagnols, des associations de presse, mais aussi d’organismes européens (les avocats des trois télés locales étudient la possibilité de permettre aux citoyens de déposer une plainte auprès des instances européennes).

Journalistes agressés

Tele K, Canal 33 et Solidaridad TV comptent sur l’appui des réseaux sociaux et celui des indignés de toute la planète pour dénoncer un cas manifeste d’atteinte à la liberté d’expression dans un état européen sensé être « démocratique ». Dans un contexte où les tentatives de censure contre la presse se multiplient.

Mi-mai, le photographe Javier Zurita, de l’agence de presse allemande Laif, a été agressé physiquement par des policiers alors qu’il couvrait un rassemblement à la Puerta del Sol. Javier Bauluz, du magazine on line Periodismo Humano, a été frappé au visage par des policiers alors qu’il couvrait une expulsion de logement. Bienvenue dans l’Europe de l’austérité démocratique !

Photo : © Javier Bauluz

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 14:00
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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 17:03

End of the Wave

In #globalrevolution, Athens, March to Athens, Sol on 20 May 2012 at 22:33


Athens, May 20

Dear people,

Our tribe is settling down. We are starting to adapt to the comforts and complications of sedentary life. A new cycle has begun, an old one has been concluded.

We have running water, we have electricity, we have four stories and a roof terrace in the middle of the anarchist quarter of Exarchia. We are not in a hurry to move.

Most of us are waiting for the trial of our comrades who got arrested for occupying Syntagma. After that, there are no limits, no borders.

North, East, South, West. Some of us want to go cycling to France through the Balcans, or hitch hiking through Iran to China, or sailing to Alexandria, or flying back to Spain to occupy Plaça Catalunya, or the Puerta del Sol. The sense of freedom is overwhelming.

It’s too much. I have to sit down for a moment. I want a sofa, a pile of straw, a hammock, or why not? – a real bed! Before I do anything, I need time to reflect. This is already the beginning of another story. The first year is over. We were a wave, and now we are backwash on the beach.

On Syntagma

Washing day at the squat

So I ask myself, what on earth happened this past year? The last thing I remember is that I had embarked on a quiet life as a goat shepherd in Andalusia, which I combined with a translation assignment from a Dutch editor. I was living the rhythm of the season on the land, I was learning to make cheese.

Then it started. We all called it a revolution.

When I came out of the metro station and on to the Puerta del Sol on May 21 at dawn, it was reflection day before the local elections. There were hundreds of people camping out on the public square, demanding direct democracy and a whole lot more.

This wasn’t just going on in Madrid, but all over the country. It was spreading over other nations, over other continents.

There was no central organisation, it had come as a complete surprise to everyone, and I found myself right in the middle of it. I had to stay, I had to be part of this. I felt the pulse of history.

When I sat down in the tent of the Communications commission under the backside of the equestrian statue in Puerta del Sol, I was pretty sure that it could take some time before I would go back to being a shepherd.

Now I’m here in the squat in Exarchia with my revolutionary brothers and sisters. I occupy the sofa, I’m not planning to move, and for the moment I only recall isolated images of last year.

The siege of parliament and the bowl of salad floating over the crowd. The drums of the Basque column arriving in Segovia. The advance to Paris and the surprise assembly on Place de la Bourse. The dice wars in Revolutionary Headquarters Brussels. The occupied Christmas tree on St. Peter’s square in Rome. The snow in Naples. The phantom village in the Apennine mountains. The shores of Greece. The alleys of Agrinio.

And most of all, the people.

I have started to forget their names by the dozens, but I recall the faces. Hundreds, thousands probably. All over the world we were millions. This was the year of the people. This was the year of Sol, the rising sun.

Assembly of Greeks on time banking at Thisio

Comrades Mami and Valentina

On Exarchia square.

I have followed the events daily from as close by as I possibly could without losing focus. I rode the wave of this movement from the magic start in Puerta del Sol, all through Europe on foot to Brussels and Athens. And I’m happy that I did. The amount of things I witnessed and experienced was more than enough to fill a lifetime.

I leave this account. It’s jotted down the way it came. It wasn’t written from the perspective of a journalist or a historian. I didn’t try to be objective, I couldn’t. I’m a revolutionary, and I’m a narrator. I wrote this story to capture the spirit of the moment, day after day. And it turned out to be more than just one kind of story.

It’s the chronicle of a utopian village in the center of Madrid. It’s a revolutionary manifesto. It’s an adventure tale, complete with sequel. It’s a sociological study into human interaction and self organisation. It’s an anthropological study into the functioning of an urban nomadic tribe. It’s a practical guide to assemblary politics and manipulation. It’s a travel account through time and space. Occasionally, it carries hints of mystery and fairytale.

We sit on the sofa in Exarchia. It’s over. But we can just keep on going if we want to. No destination on earth is too far to get there on foot.

We could also go home, back to reality.

“Reality?”

“Yes, as in working fixed hours to pay for a rent or a mortgage.”

“Do you want to go back to that after all that has happened?”

It’s the big question that has been bothering every one of us. And most of us know that it’s impossible. We cannot go back to reality. Not until we give shape to reality ourselves.

***

Lady Anarchy. Photo by comrade Lorenzo

Post scriptum.

This ends my account of the march and the first year of revolution. I hope to put it up soon in a chronological and more accessible format. In the meantime I will take a break to rest and reflect. I will keep reporting on the movement, and on my adventures for as far as they are of public or revolutionary interest. Thank you all for reading. It has been a pleasure to write.

Yours truly,
Oscar

 

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 18:38

 Dans Actualités AFP, le 11 Mai 2012 .

 

 

Quelques dizaines d'irréductibles manifestants, cousins des indignés espagnols, ont bravé un hiver rude et campent toujours au pied de la BCE, à Francfort, sept mois après. Leur "village" est le plus ancien de ceux installés dans des grandes villes d'Europe, mais la ville aimerait les voir partir.


Pour les touristes, c'est devenu un passage obligé. En plein centre de Francfort au pied de la BCE, impossible de rater le campement des indignés allemands. Une vingtaine de militants campent ici. Les nuits à moins quinze degré sous la tente en ont fait fuir une bonne partie cet hiver, mais pas Stefan. Et ses convictions n'ont pas changé:
- SONORE Stefan, sur place depuis l'hiver (en allemand, 8 sec):
"On en peut plus, on veut du changement et on ne se sent plus vraiment représentés pas les politiques élus"
La vie de cette petite communauté s'est peu à peu organisée. Canapés et fauteuils récupérés améliorent L'ordinaire. La cuisine est faite à tour de rôle, et une "cyer-tente" permet de tisser des liens avec les Indignés du monde entier.
Les militants ont été rejoints par des sans abri et des chômeurs, qui y trouvent un abri et aussi un contact humain
- SONORE sans abri (en allemand, 8 sec):
'Je me sens un peu plus libre, car je sais que je n'ai pas la pression du loyer à payer et ça aide un peu, quand cette pression s'en va'
Dans une capitale financière allemande tirée au cordeau, les indignés soignent leur image. Même l'électricité et l'eau sont payées dans les règles. Un respect qui explique la longévité du camp
- SONORE Mike, sur place depuis le 1er jour (en allemand, 12 sec):
"Ce rassemblement est enregistré à la mairie et nous n'avons aucun problème avec la police.. Du moins beaucoup moins que dans d'autres pays"
Malgré tout, après sept mois, la ville commence à perdre patience, et met la pression pour les faire partir . Convaincus que la crise leur donne raison, Ecoeurés par le pouvoir des banques et de l'argent, les indignés n'ont eux aucune intention de lever le camp.
SHOTLIST
IMAGES TOURNEES LES 10 ET 11 MAI 2012 A FRANCFORT (ALLEMAGNE)
(Source: AFPTV)
- Divers plans du campement des indignés devant le siège de la BCE
EXTRA-RUSHES (52 sec)
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DEPECHE AFP DE CONTEXTE
Dette-finance-économie-social-manifestations-BCE,PREV
Les "indignés" allemands campent depuis sept mois au pied d'une BCE honnie (ACTUALISATION, REPORTAGE)
Par François BECKER
=(PHOTO+VIDEO)=
FRANCFORT, 11 mai 2012 (AFP) - Après un hiver glacial, les quelques dizaines "d'indignés" qui campent depuis sept mois à Francfort, au pied d'une Banque centrale européenne (BCE) honnie, affichent une fierté d'anciens combattants et l'espoir de voir leur mouvement refleurir avec le printemps.
"En Europe, nous sommes le seul camp important installé depuis aussi longtemps", relève Thomas, l'un des porte-parole désignés du groupe "Occupy Frankfurt", qui comme beaucoup, ne décline pas son nom de famille.
A Londres, Madrid ou New York de l'autre côté de l'Atlantique, les camps des "Occupy", label mondial qui regroupe des "indignés" bien décidés à défendre leurs idées en occupant des lieux publics, ont déjà été démantelés.
Mais, à Francfort, capitale financière de l'Allemagne et ville de la monnaie unique européenne, ces militants anticapitalistes et leur "Place de la révolution multicolore" se sont incrustés sur les photos souvenir des touristes.
La pression est montée vendredi, la ville leur ayant pour la première fois enjoint de plier bagage, au moins temporairement, le 16 mai.
Décision digne d'un pays comme la Russie "où chaque manifestation démocratique jugée politiquement incorrecte est interdite", s'est empressé de réagir un autre porte-parole, Martin Behrshing.
Pour l'instant, impossible de manquer le village d'une cinquantaine de tentes qui serpente le long d'une promenade plantée et les banderoles accrochées au symbole de la ville, une effigie de l'euro haute de 15 mètres.
Par un bel après-midi de mai, une campeuse vêtue d'une robe ample déambule pieds nus sur le gazon, tandis qu'un groupe de cinq punks discutent, assis sur des canapés.
T-shirt gris, jean et liseuse Kindle à la main, Luke Slater, 21 ans, est l'un des plus jeunes, présent depuis le 1er jour. Le camp "prouve que l'on peut vivre en communauté, travailler tous ensemble", déclare ce Canadien, parti sac au dos découvrir l'Europe, et qui a connu les nuits à -15 degrés de l'hiver francfortois.
"Je suis heureux ici même si ce n'est pas toujours facile de tout garder en ordre", ajoute-t-il. Les tentes sont groupées autour d'un espace cuisine et salon, meublé de fauteuils de récupération, et d'une "tente IT" avec accès à internet.
"C'est comme dans un appartement, tes voisins peuvent te rendre fou", résume-t-il.
Après l'euphorie des débuts, le 15 octobre, où plus de 5.000 militants s'étaient réunis, le soufflé est retombé, et ces fameux voisins ont bien changé.
Les campeurs, au nombre de 100 à 150 avant l'hiver, ont pour la plupart plié bagage. Restent aujourd'hui une vingtaine de militants, ainsi qu'une cinquantaine de personnes sans-abri qui y ont trouvé refuge.
Sur place depuis décembre, un Portugais de 23 ans qui se fait appeler "The Spirit", est là car il "n'avait pas d'appartement". "Je suis pour plus de paix, plus d'harmonie, et d'unité", explique-t-il, s'excusant de ne pas pouvoir argumenter plus "clairement", contrairement à ses amis militants.
Les campeurs rencontrés se réjouissent des liens tous azimuts qu'ils ont pu tisser, entre militants anti-frontières, anti-capitalistes ou défenseurs de la cause animale.
Le secret de la longévité du camp? "Nous sommes pacifiques et coopérons avec les autorités", se réjouit Thomas Drillich, un informaticien en congé longue maladie, qui passe ses journées sur le camp mais n'y dort pas.
Depuis le retour des beaux jours, les campeurs nettoient leur domaine. Une benne a retiré le gros des déchets, un potager "anti-Monsanto" est en cours de plantation.
Les organisateurs ont interdit la consommation d'alcool sur place, l'électricité et l'eau sont payés grâce aux dons, et la municipalité contrôle régulièrement l'état des lieux.
fbe/oaa/mr  
----------------
FIN

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 16:47
lefigaro.f - AFP Mis à jour le 20/05/2012 à 18:40 | publié le 20/05/2012 à 18:38  

Les "indignés" du collectif "Occupy Frankfurt" ont retrouvé cet après-midi leurs tentes devant la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, après en avoir été chassés par la police quatre jours durant, pour des raisons de sécurité.

"Depuis dimanche 13h le camp est de nouveau occupé" a déclaré Thomas, un sympathisant de l'organisation, qui comme beaucoup de ses membres ne donne pas son nom de famille. "Nous avons l'autorisation de camper jusqu'à mercredi, mais les discussions avec la ville vont reprendre dès demain pour obtenir une prolongation" a-t-il ajouté. "Après tout ce qu'il s'est passé ces derniers jours, je n'imagine pas que la ville va nous la refuser", a-t-il encore estimé.

Pour la première fois en 7 mois de présence, les quelque 80 résidents du camp avaient été évacués par la police mercredi dernier -contre leur gré et sous l'oeil des médias- le temps de quatre journées de manifestations d'un collectif plus large d'organisations anti-capitalistes baptisé "Blockupy".

A l'exception d'un défilé samedi dans le centre-ville ayant réuni plus de 20.000 personnes, toutes les manifestations prévues de mercredi à vendredi avaient été interdites par la mairie et par la justice. "Blockupy" avait appelé à bravé ces interdictions, conduisant à plusieurs centaines d'interpellations par la police. Tous les rassemblements, étroitement encadrés en permanence par environ 5000 policiers, se sont toutefois déroulés sans incident notable.

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 22:12
 

Un cortège de 20 000 manifestants anti-capitalistes défile à Francfort

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/19/un-cortege-de-20-000-manifestants-anti-capitalistes-defile-a-francfort_1704271_3214.html

 

Près de  25 000, ont manifesté à l'appel du collectif Blockupy, samedi 19 mai à Francfort, pour dénoncer le règne de l'austérité en Europe et exiger l'abandon d'une politique économique qui privilégie à leurs yeux le secteur financier et non le peuple.

Le cortège, qui partait du quartier de la gare de Francfort, devait arriver devant le siège de la Banque centrale européenne (BCE), partie intégrante de la Troika, et symbole des dérives économiques de l'UE. Il n'en fut rien. Les autorités locales avaient autorisé la manifestation - la seule depuis quatre jours que dure les protestations - mais n'ont pas accepté à la dernière minute l'itinéraire proposé par les organisateurs, estimant que le risque de débordements était trop important.


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Nous vivons dans un monde dominé par des forces qui ne sont plus capables de garantir des droits essentiels pour vivre dignement et dans le respect de la liberté. Un monde où il n’y a pas d’alternatives à cette perte continuelle de droits.

Nous vivons dans un monde dans lequel la loi du plus fort est opposée aux valeurs essentielles de la déclaration universelle des droits de l’homme. Tout ce qui n’encourage pas la compétition, l’égoïsme et la cupidité est considéré comme déviant et contre la loi du marché. Cette idéologie est renforcée par le monopole des grands médias, instruments indispensables au maintien du consensus autour de ce système que nous jugeons injuste et non durable.

 

Mais nous ne sommes plus silencieux. De la Tunisie à la place Tahrir, de Madrid à Reijkiavik, de New-York à Bruxelles, les peuples se sont élevés dans la droite ligne du printemps arabe. A chaque fois nous avons dénoncé la réalité de notre situation, à chaque fois nous nous sommes rapprochés, aujourd’hui nous allons mener cette lutte mondialement. Nous, unis, avons librement décidé de faire entendre nos voix.

 Le système démocratique et politique a été vidé de sa substance. Il a été mis au service de quelques privilégiés par la croissance des bénéfices de leurs entreprises et de leurs institutions financières.

 Nous déclarons que cette crise n’est pas un accident dans l’ordre des choses. Il a été causé par la cupidité de ceux qui ont mis le monde à genoux. Les sciences économiques, les médias et tous les composants majeurs de notre société ont perdu leur vocation première d’oeuvrer pour le bien commun. En ne considérant aucune autre solution, ils sont devenus les rouages d’une idéologie accréditrice du pouvoir monétaire et de la répression des peuples.

C’est à ces mêmes experts que nous devrions laisser notre futur pour qu’ils puissent poursuivre leur entreprise qui a déjà tant détruit.

 

Nous prenons acte de leur volonté mais qu’ils prennent acte de la nôtre. Ici et maintenant, nous sommes de retour. Nous nous sommes réveillés et arrêtons de nous plaindre pour préférer l’action. Désormais nous ciblons les causes directes de la crise : leurs politiques et leurs mensonges travestis en rhétoriques aussi vides qu’aveugles. Nous proposons des alternatives à ces politiques afin de régler la situation actuelle en tendant vers un monde plus démocratique où régneront les valeurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Tourner enfin en réalité le vieux rêve que nos ancêtres avaient quand ils se sont élevés contre les oppressions passées. Un monde où chaque homme et chaque femme aura la garanti de son droit à la libre poursuite d’un bonheur personnel et collectif.

 A suivre, la traduction de ce que nous demandons pour y parvenir.

 Source: http://www.agoravox.fr

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 19:26

 

 

 

 

Ajoutée par attactv le  4 oct. 2011

Débat des indignés le 18 septembre, 2011 à la Bastille. Une séléction des interventions: Frédéric Lordon

 

 

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vEoD9TT4rgU

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 16:21

 

lexpress.fr - publié le 18/05/2012 à 18:04, mis à jour à 18:04

 

La police arrête 400 manifestants anticapitalistes à Francfort

 

La police allemande a interpellé vendredi à Francfort 400 militants anticapitalistes qui manifestaient sans autorisation contre la politique d'austérité défendue par la Banque centrale européenne (BCE) face à la crise de la dette dans la zone euro.

La manifestation s'inscrivait dans le cadre d'une opération de quatre jours, prévue jusqu'à samedi, dans la mouvance des protestations menées par les "indignés" espagnols et le mouvement "Occupy Wall Street" à New York.

La justice allemande a autorisé une 'rave' organisée mercredi dernier et des manifestations prévues samedi, mais elle

a interdit les rassemblements les autres jours, ce dont les manifestants n'ont pas tenu compte.

La police avait bloqué l'accès aux principales rues de Francfort et s'était déployée en force dans le centre-ville. Les arrestations se sont déroulées sans violence.

Les militants se sont notamment rassemblés autour de la Messeturm, le gratte-ciel qui abrite les bureaux de la banque d'investissement Goldman Sachs.

"Affamés ? Mangez un banquier !", pouvait-on lire sur l'une des banderoles brandies par les manifestants, qui ont exprimé leur colère face aux mesures d'austérité défendues par la BCE, dont le siège se trouve à Francfort.

La BCE a pressé à plusieurs reprises les pays européens, en particulier les plus touchés par la crise de la dette comme la Grèce ou le Portugal, de continuer à mener des politiques de ce type, soulignant qu'elle avait injecté plus de 1.300 milliards d'euros dans le secteur financier en décembre et janvier derniers pour éviter une crise du crédit.

"Ce n'est pas aux banques que la BCE devrait distribuer son argent mais plutôt aux pays", a déclaré Günther Stamer, un travailleur social de 62 ans, venu de Kiel, dans le nord de l'Allemagne.

La BCE a annoncé que les manifestations n'avaient pas nui à son fonctionnement. Les banques privées qui possèdent des locaux à Francfort ont également précisé qu'elles n'avaient pas connu de perturbations, y compris Deutsche Bank, la plus grande banque allemande, dont les accès aux bureaux avaient été bouclés par la police.

Sakari Suoninen et Joern Poltz, Julien Dury pour le service français

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