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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 14:19

 

 

2 tracts pensés+1 impoli mais correct...

Les deux premiers disent la même chose...ça s'répète sur tous les tons depuis qu'à paru le "Manifeste", vers 48 (1800...), p'têt même un p'tit peu avant...du temps de Spartacus, dans ces eaux là...j'invente rien, je réactualise. On a tous un peu oublié les fondamentaux...

Le dernier me trotte dans la tête depuis longtemps, mais là, après "Lima", avant "Paris",c'est d'actualité et ça va tout occulter quelques temps.
C'est fait pour.

J'en vois déjà pleins se précipiter, banderolles au vent, devant le palais de nos bons princes, pour leur demander de  "sauver la planète"...
Et ça m'inquiète ces bonnes volonté prêtes à accepter (et réclamer) un gouvernement mondial (on dit 'gouvernance' pour pas se faire peur), à s'infliger une "taxe carbone" sans même oser faire un bras d'honneurs à tous les créanciers (ça serait pas honnête...), ni taxer aux frontières (horreur) la moindre babiole high-tech jetable venue du fin fond du trou du cul de l'Asie( car on va quand même pas salir chez nous pour fabriquer ça!).
 
Je voudrais pas doucher les enthousiasmes mais peut-on dire à ces doux alter-angelots que nous sommes déjà après l'effondrement et qu'au point ou en est l'inhumanité deux ou trois degrés n'y changeront rien,
et que d'ailleurs si on les avaient pas sur le dos ces foutus créanciers c'est pas deux minables degrés de plus ou moins qui nous feraient peur.

Tina, j'me dis, t'es qu'une vieille bique râleuse, laisse faire, 'sont mignons,  pleins d'bonnes intentions...

Mais quand j'vois l'autre illettré repointer son nez je me dis qu'on a vraiment été cocus sur toute la ligne et qu'à ergoter ainsi pour savoir combien va raquer le crétin de faux fracturé social qui roule dans sa poubelle au diesel pour pouvoir pénétrer  le sacro saint air pur des  mégapoles, j'me dis qu'on est en train de perdre notre temps.On ferait mieux d'aller chez "Béton et Esclavage" apprendre à être "gardien de la forêt"...

Y zont même pas voulu de cette connerie de "taxe Tobin" à 0,000001 % qui promettait
bien sagement pourtant de surtout pas toucher à rien... y zont même dit qu'un million et plus de signatures d'européens bon teint ça suffisait pas pour qu'on nous permette de faire, par référendum (on sait ce que ça vaut), un brin de clarté sur leurs magouilles transatlantiques... (-mais m'sieur c'est pourtant la loi! -Faites pas chier avec vos lois, les lois d'ailleurs ça commence à bien faire...-mais m'sieur, c'est bien vous qui les avez écrites et votées, pas vrai? -Gendarmerie nationale, je vous demande de vous disperser, nous allons faire usage d'explosifs...)
Vous croyez qu'y vont même juste nous écouter ?

Et en quoi que vous croyez qu'y va nous repeindre l'avenir l'aut' nabot après la couche de merde qu'y nous ont mis Flamby et et sa pov' tache débile (Valls pour les intimes). En vert?
De la gauche, la gestionnaire, la seule, la patenté, on n'aura  pas
eu bien plus qu'un peu l'odeur...

Seule consolation, la cote du baril plonge, le molotov sera abordable cet hiver, mais faut s'y mettre de suite...après ça va manquer.

Tina

 

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Nous sommes tous nés avec « la crise », ne crevons pas avec !

 

On nous a dit et on nous dit :

La crise, c ’est la faute aux arabes qui se font des couilles en or avec le pétrole.

C’est la faute aux syndicats qui défendent les ouvriers fainéants.

C’est la faute au laxisme post soixante-huitard.

C’est la faute au manque d’ouverture de la France au commerce mondial.

C’est la faute aux rigidités des lois sur le travail.

C’est la faute aux impôts trop élevés, au laxisme budgétaire de l’Etat providence.

C’est la faute aux immigrés qui abusent de notre générosité et de notre hospitalité.

C’est la faute à la « mauvaise » Finance qui s’accapare tous les fruits du « bon » Travail.

 

La vérité est que le système capitaliste ne crée pas des biens et des services pour satisfaire les besoins des gens mais dans le but unique de faire du profit, de l’argent avec de l’argent et que peu importe que l’on fabrique des armes, des centrales nucléaires, des prothèses mammaires, du bœuf aux hormones, des aéroports ou des caméras de vidéo-surveillance.

 

La vérité est que la rationalisation et l’automatisation du processus productif rend le travail humain presque totalement superflu or que, perçu comme un coût insupportable, il est pourtant la seule base du profit capitaliste. Fondamentalement le capitalisme tend à scier la branche sur laquelle il est assis.

 

La vérité est que la surproduction permanente et exponentielle nécessaire à la survie du capitalisme entraîne inexorablement l’épuisement total des ressources disponibles.

 

La vérité est que le processus de production de biens matériels ne permettant plus des profits suffisants, la source du profit s’est déplacée vers la financiarisation, l’argent fictif crée via l’endettement colossal des états, dette frauduleuse et illégitime qu’on nous réclame sans cesse de rembourser, par tous les moyens.

 

La vérité est que nous ne sortirons jamais de « la crise », elle est la substance même du capitalisme. Il n’y a pas erreur sur le médicament, il y a erreur sur le diagnostic. Ils nous disent « vous vivez au dessus de vos moyens » mais si nous n’avions pas vécu « au-dessus de nos moyens » le capitalisme serait déjà mort, asphyxié. C’est lui que nous et la planète n’ont pas les moyens de supporter plus longtemps.

 

La vérité est que ceux qui nous gouvernent ne sont pas au service de tous mais au service de quelques uns, à commencer par eux-mêmes. Tout processus réellement démocratique leur est une gêne insupportable. Le système leur profitant si bien ils sont incapables d’analyser et d’admettre que leur dogme de la Croissance pour la Croissance, du Progrès par le capitalisme est une impasse. L’oligarchie financière et capitaliste qu’ils servent avec dévouement et qui les payes grassement en retour tend systématiquement à éliminer toutes les instances plus ou moins « démocratiques » que le peuple lui a arrachées avec son sang.

 

La vérité est que la « sociale démocratie » est en état de mort cérébrale, elle ne survit que grâce au mensonge et au chantage : nous allons « inverser la courbe du chômage », « c’est nous ou la  Le Pen » tentent-ils de nous faire croire. Atteinte au plus haut degré d’Alzheimer elle nous ressasse sans cesse le passé lointain, « Jaurès » en l’occurrence, tout en « oubliant » ce qu’elle fait concrètement au présent, la casse systématique de tous les droits sociaux, y compris « Liberté, Egalité, Fraternité ».

A Droite c’est, en résumé : « nous sommes au bord du gouffre, il faut faire un grand bond en avant », c’est à dire toujours plus de privatisations, de précarisations, toujours plus de dividendes et moins d’impôts pour un capital qui privatise les profits et socialise les dettes.

 

Dans le dégoût général le peuple se tourne, paraît-il, vers l’extrême droite, poussée sur le devant de la scène par des médias aux ordres car les populistes, racistes, identitaires, conservateurs, réactionnaires, fascistes et autres conspirationnistes ont toujours été le bras armé du capital en manque de légitimité, pour imposer sa loi. Ils ont toujours trompé, massacré ou asservi le peuple pourquoi cela changerait-il ?

 

Il n’y a pas de « conspirateurs », il n’y a qu’un système à bout de souffle qui tente de nous faire croire qu’il s’appelle « démocratie » or que le contrôle de nos faits et gestes s’étend démesurément, que la justice n’a jamais été si partiale, que le mépris de la vie des gens est complet. Nous n’avons jamais été aussi près du totalitarisme.

 

Paradoxalement, nous les 99%, nous la multitude, nous sommes seuls, désunis, atomisés, sans repères. Plus d’experts, plus de spécialistes, plus de savants docteurs : tous vendus. Pour nous mener plus de bons petits pères des peuples, pas de führers ni de guides suprêmes.

 

C’est en vérité notre seule et dernière vraie chance, ne comptons que sur nous-mêmes. Assemblons nous !

Le capitalisme est à terre ? Achevons-le !

 

 

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Le changement climatique ?


RIEN A FOUTRE !

 

On nous dit que le climat se réchauffe, que la mer va monter, la banquise fondre, que des tempêtes homériques et des canicules impitoyables suivies de blizzards sibériens et de pluies diluviennes vont s’abattre sur nous accompagnées dans leurs sillages cataclysmiques de toutes les pestes et les choléras pensables. Ok, d’accord…mais où est vraimentle problème ?

 

Car nous voyons, en procession, années après années, avions après avions, palaces après palaces, un défilé permanent de tous les « grands » de la planète escortés de la foule buzzante de leurs zélés serviteurs communicants s’assembler régulièrement aux quatre coins de la planète.

 

Malgré cette édifiante leçon de géostratégie mondiale, désespoir et consternation : jamais ces peine à jouir ne parviennent à l’orgasme libérateur : l’Accord- sur- le- climat-pour-rester-sous-les-deux-degrés.

 

Et comme l’année prochaine c’est à Paris que ça se passe l’ennemi sans nom trouve enfin son vrai visage : dioxyde de carbone.

 

Parions que cette fois sera la bonne et que, promis juré, les yeux dans les yeux, accord historique arraché in extremis avec les dents : à l’horizon 2250 plus une molécule de ce foutu gaz ne s’évadera fiscalement dans le ciel tout bleu d’une Europe Enfin Unie tournée si résolument vers l’avenir de nos arrières arrières petits enfants.

 

Mais pendant ce temps là, business as usual…leurmode de vie n’est pas négociable.

 

Ce serait quand même trop con d’y renoncer après avoir génétiquement modifié l’agriculture, dérégulé la finance, délocalisé l’emploi, surpeuplé les bidonvilles, bétonné un département tous les 7 ans, flexibilisé (= supprimé) le code du travail, privatisé les retraites et la sécurité sociale, supprimé le chômage (les allocations), vendu aux fonds de pensions du Quatar ou d’Hong-Kong monuments, ponts et chaussées, ramené rigoureusement la Dette à 250% du PIB (environ), laissé par pacte le soin des lois aux Transcontinentales, accordé aux « créateurs d’entreprises » 400 fois le revenu cumulé de tous leurs employés, confié à la NSA et aux société d’étude de marché la confidentialité de la vie privée de tous ceux « qui n’ont rien à se reprocher », fichés « terroristes » tous les autres.

 

Alors ils nous disent : on va tout de même pas saper les bases d’un monde si plein de promesses. Réduire trop vite de quelques pourcent un gaz « si utile à la vie » coûterait des milliards de dollars…il vaudrait bien mieux les placer utilement ailleurs…pacifier le Moyen-Orient…Financer la voiture nucléaire… Terraformer la planète Mars (et l’inverse)…

 

Nous ne ferons pas la liste des dévastations planétaires en cours et à venir. Comprenez, braves gens, que Catastrophismeet Crisesont les deux faces d’une même stratégie du choc, d’un même discours de soumission durable, au règne des experts qui savent, aux lois immuables du marché.

Vous voulez le meilleur des mondes ? :

Répondez aux sondages, obéissez à votre coach, consommez tout, éteignez vos Lumières…

 

Trouvez un seul « réfugié climatique » qui ne soit pas un réfugié économiqueet nous commencerons, éventuellement, à modifier l’ordre de nos priorités : foutre en l’air ce putain de capitalisme qui planifie le désordre mondial, ruine nos vies et la planète.

Le reste c’est de la foutaise.

 

Cechangement, aucun « Sommet Climatique » ne le réalisera jamais. C’est une biomascarade, un non événement programmé pour détourner nos énergies et nos pensées

du seul combat qui compte.

 

TINA

 

 

 

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Ceci n’est pas une crise mais une escroquerie…

 

Il est une erreur perspective fatale à tout raisonnement « social-démocrate » : l’anomalie ce n’est pas le régime actuel du capitalisme dit ultra-libéral dérégulé et mondialisé. Ce que l’on nomme « l’ Etat Providence », le « modèle social européen », le compromis type « Conseil National de la Résistance » est la vraie parenthèse historique qui, après guerre, un temps, et parce que la société construite par le capitalisme avait accumulé des tensions sociales colossales n’offrant d’autre issue qu’une longue guerre (I et II), d’une sauvagerie inouïe. Elle s’était alors en quelque sorte auto sabordée, permettant, via la destruction du patrimoine, un certain partage des richesses, une remise à plat partielle des inégalités, un hoquet vers le haut de l’étroit ascenseur social.

 

Il est retombé. La parenthèse est désormais refermée, nous sommes revenus en régime « normal », aux tendances fondamentales du capitalisme. Celui-ci n’est pas en crise, il prospère plus que jamais. Par le consentement à la servitude consumériste et salariale il porte à très court terme des perspectives rassurantes, promettant d’assurer confort et divertissements sans cesse renouvelés à la multitude. Sa victoire est totale dans la colonisation des imaginaires et des affects. Ses contradictions mensongères ne sont pourtant aucunement résolues, c’est ce qu’il parvient à masquer le mieux.

 

Car non seulement il n’y a pas place pour tous, dix planètes n’y suffiraient pas, mais la redistribution est naturellement, par construction, fondamentalement vouée à être totalement de plus en plus inégalitaire. Il y a bien un gâteau qu’on nous fait fabriquer mais il n’est pas destiné à être partagé. La victoire mène à la destruction inéluctable, les promesses sont creuses, il n’y aura pas de compromis, nul ne créera jamais un « capitalisme à visage humain ». Il y faudrait une autre guerre…À l’âge de l’atome, « Guernica » étant la norme quotidienne, c’est un pari sans issues.

 

Penser nostalgiquement à ce que l’on se raconte qu’il fût, un temps de progrès technologique et humain, nier la réalité telle qu’elle est mène à la collaboration active, cynique ou aveugle. Il n’est qu’à suivre les étapes de la fuite en avant de la pensée « socialiste ». C’est une sorte de « syndrome de Stockholm ». Prise en otage, ne voulant envisager d’échapper à son ravisseur, la social-démocratie est contrainte à l’adorer. Ne pouvant le détruire, elle s’en fait l’ardente propagandiste, ultime justification à son impuissante persistance à exister encore.

 

Il y a donc double escroquerie dont le discours sur « la crise » est le pivot essentiel. La crise c’est le capitalisme. Par ailleurs, ni « l’austérité », ni la dérégulation du travail et la déréglementation des échanges, ni la recherche désespérée d’énergies nouvelles, ni les investissements pharaoniques dans des grands travaux inutiles ne sont remèdes à la « maladie » mais aggravation évidente des causes. Il n’y aura pas « inversion de la courbe du chômage », si par hasard elle advient c’est que le travail aura été ramené à sa nature première, l’esclavage. Il n’y aura pas de « retour à la croissance », les profits n’ont cessé de croître et ils croissent actuellement si vite pour certains qu’à court terme, réellement, 1% des humains possèderont 99% des ressources et des biens, y compris les biens communs, le vivant, la terre, l’air… les « Lumières ».

 

Si elle est impuissante face au dieu qu’elle adore, avide de toujours plus de sacrifices, la « social démocratie » n’est pas inutile. Elle sert de refuge à tous les indécis, les tièdes qui n’ont pas encore compris que « ménager le loup et le mouton » c’est inéluctablement laisser dévorer le mouton. Elle fournit, contre pourboire dérisoire, les figurants et le décor, le village Potemkine, le Disneyland béat qui repeint en rose les wagons plombés dans lesquels nous montons passivement, résignés à croire qu’ils nous mènent vers l’avenir, n’osant imaginer la destination finale que nos yeux nous montrent pourtant, les SS, les nervis et les kapos, la schlague et les chiens.

 

Temporairement à l’abri de l’orage dans une paillote louée (cher) sur la plage, nous n’osons, de peur de nous mouiller, quitter l’abri, fuir dans les collines le tsunami qui arrive.

Seule certitude, nous allons être « douchés »…

TINA, Indigné-e-s de Nîmes

« Stop that train and leave it » (dans cet ordre...). B. Marley      

 

 

 

 

 

                                            


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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 16:16

 

 

 

C'est officiel, c'est jugé impartialement : la responsabilité de la Gendarmerie Mobile n'est pas engagée dans la mort de Rémi Fraisse. Ils ont bien cherché et ils ont trouvé les coupables, c'est si facile quand c'est l'enquêteur qui écrit le scénario.

 

Après avoir tué ils espèrent maintenant abuser avec des mots truqués dans un rapport tronqué.
Il y aurait eu 13 salopards (= zadistes professionnels). Ils auraient "depuis des mois sur-exposés les personnels des PSIG à la fatigue physique et à la pression psychologique". Ils auraient utilisés "un niveau de violence inégalé et des moyens sophistiqués" pour les harceler. Ces "meneurs ont ensuite mis en avant des clowns, des pacifistes et des badauds pour qu'ils entravent l'action de la police", empêchant l'interpellation méritée des sus-dits salopards. Comme on nous dit sur une route de montagne "attention virages", sous le déluge des grenades, les sommations ont été règlementairement données. La police n'était là que pour "protéger les manifestants", "éviter le lendemain de plus graves incidents" lors de l'inéluctable reprise des travaux.

Chacun des mots de ce rapport sur l'action "retenue et professionnelle" de la police à Sivens sue le mensonge et la bêtise. Dans ce rapport, essayez, pour voir, de remplacer "zadistes" par "police" ou remplacez chaque mot par son contraire et vous vous rapprocherez singulièrement de la vérité.
Mais le plus révélateur c'est qu'il suinte surtout la peur, par tous les pores.

Alors soyons clairs. Nous dire que la police n'y est pour rien c'est nous dire : la responsabilité est ailleurs.
Mais il n'y avait nul besoin d'enquête: la police n'est pas plus coupable que la balle lorsqu'elle sort du fusil, nous le savons, pas besoin de sortir de l'ENA, le coupable c'est bien celui qui appuie sur la gâchette.

Désormais quand nous entendrons ses "consignes d'apaisement" nous nous attendrons à quelques "manquements à la déontologie".Quand il appellera au dialogue et à la concertation, nous sortirons le Maalox et les foulards.

N'oubliez rien.

TINA, envoyée spéciale à Fergusson, Tarn

 

 

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 15:14

 

 

Reflexion d'un indigné "démocratie Réelle Nîmes"

 

 

 

Trois guerres en deux ans...pas mal pour un "état en faillite".
Décidément, en plus d'être plus ultra libéral que les ultra libéraux le gouvernement Valls-Hollande (ou vice et versa) est aussi un foutu va t-en guerre.

Comme toujours entre la connerie
et le cynisme on ne peut trancher:
cette guerre inadaptée et vouée à un inéluctable et sanglant échec est une erreur manifeste d'analyse, un pansement sur une jambe de bois et une course en avant vers l'abîme tout autant qu'une sinistre farce jouée par des politiciens manipulateurs désespérément en quête de popularité sondagière.

Après avoir activement forgé et consciencieusement affuté le sabre de l'assassin, "Hollande" et/ou ses semblables utilisent la mort d'un pauvre bougre pour se mettre à la remorque des faucons yankees dans leur entreprise mortifère de pulvériser l'Irak, seul état (hors Iran) à peu près viable de la région (car possédant ressources et population) et donc potentiellement gênant pour l'impérialisme US (UE aussi).

Au passage on en profite pour en remettre une couche sur les lois liberticides et carcérales dites "anti terroristes".
Au passage on déroule le tapis rouge (CETA, TAFTA...) à toutes ces multinationales qui savent si bien tirer profit des crises et des guerres...et les déclencher si elles viennent pas toutes seules.

30 ans qu'on fait une "guerre impitoyable au terrorisme et à la barbarie"..
30 ans qu'on va "chercher la croissance avec les dents"...
30 qu'on lutte contre le chômage et la précarité...
30 ans qu'on réforme pour "adapter le pays à la modernité"...

Cela vous viendrait pas à l'idée de mettre toutes ces foutaises bout à bout?

Y'à des jours où on a vraiment envie d'être un furieux barbare!

TINA

 

 

 

 

 

Barbares ?

 

Tous figés au garde à vous derrière les drapeaux « bleu blanc rouge » en bernes, est-il encore possible de rappeler quelques faits fondamentaux ?

 

Sans remonter aux accords Syke-Picots (1916) découpant le Moyen-Orient en « zones d’influences » peut-on rappeler qu’il y a un peu plus de 20 ans que nous, Français, participons peu ou prou à un bombardement quotidien de l’Irak ?

 

Peut-on rappeler que nous avions auparavant fructueusement surarmé un certain Saddam pour une guerre de dix ans contre l’Iran qui fit plusieurs millions de morts ?

 

Peut-on rappeler qu’on nous a promis, il y a 20 ans, les yeux dans les yeux, un « nouvel ordre mondial » et un « nouveau modèle démocratique » pour les pays arabes ?

 

Peut-on rappeler que plus de trente ans de guerre « inflexible » contre le terrorisme n’ont donné strictement aucun autre résultat que d’engraisser les marchands d’armes, de faire des millions de morts et de réfugiés et de faire prospérer la violence et la terreur comme jamais.

 

Peut-on rappeler que lors du « Printemps Arabe » la seule réponse au soulèvement du peuple Tunisien de notre ministre des armées et de tout le gouvernement français fut d’offrir au dictateur l’expertise et tout le matériel anti émeute high-tech de notre glorieuse armée républicaine ?

 

Peut-on rappeler le très timide soutien au peuple Syrien et à ses revendications démocratiques ? Peut-on rappeler que nous avons fourni des armes à ces mêmes djihadistes que nous combattons aujourd’hui là-bas?

 

Peut-on rappeler que ces djihadistes furieux ont été financés par les monarchies pétrolières, pays certainement pas réputés pour leurs valeurs démocratiques et qui font pourtant aujourd’hui partie de la « coalition mondiale contre la barbarie » ?

 

Peut-on rappeler que le résultat concret de la « guerre pour le peuple Libyen » a été de créer là-bas, outre un foutu bordel, un sanctuaire pour le terrorisme qui diffuse actuellement dans toute l’Afrique, du Mali à la Somalie ?

 

Peut-on rappeler que les ruines de Gaza fument encore et que le plus vaste bidonville de la planète qui est aussi le plus vaste camp de concentration jamais construit compte plus de 50 000 bâtiments détruits, plusieurs milliards de dollars de dégâts, 5 ou 6 000 civils morts en quelques semaines…

 

Peut-on rappeler que le soutien à l’état raciste d’Israël est constant, indéfectible et indiscutable en France même, si beau pays des droits de l’homme et de la démocratie où les militants des campagnes de boycott sont poursuivis par la police et la « Justice » ?

 

Peut-on rappeler que l’engagement de notre actuel ministre des affaires étrangères « à défendre  l’état Irakien» se traduit concrètement sur le terrain par l’éclatement définitif de cet état, en plusieurs entités ethnico-religieuses, Kurdes, Chiites, Sunnites…? But non avoué mais enfin presque atteint des tous les faucons US.

 

Tous ces faits n’excusent en rien les assassins fanatiques mais ils sont là, têtus, pour nous rappeler que la « barbarie » des terroristes s’est nourrie au fil des ans de l’incroyable injustice faite aux peuples arabes et qu’au compte lugubre des morts les « terroristes » sont, littéralement, des enfants de chœur.

 

Quand à savoir qui est le plus « barbare » entre celui qui, tenant concrètement la victime et le sabre, trouve la rage suffisante pour exécuter lui-même le geste fatal et celui qui, après avoir espionné des heures par drone et caméra interposés, appuie sur un joystick pour déclencher le tir d’un missile sur une place de village à 10 000 km de là pour ensuite retourner avec la bonne conscience du devoir accompli dans sa banlieue californienne retrouver sa femme, sa pipe et son chien, je vous laisse seuls juges.

Ce que je constate, c’est qu’un pouvoir « à la ramasse » auto proclamé « socialiste » s’engage, en une tentative aussi conne que désespérée de « redorer son blason », dans une guerre coloniale aussi insensée que tout ce qu’il a pu faire auparavant et dont la seule justification est, au bout du compte, de pouvoir envoyer, depuis un quelconque « aéroport de Notre Dame des Landes » et en low-cost des « touristes innocents » claquer des euros aux quatre coins d’un monde « urbain » où 80% de la population vit de fait en esclavage dans des bidonvilles, sans eau, sans égouts, sans médecins, sans écoles et sans aucun espoir de s’en sortir.

 

Civilisation ? Droits de l’Homme ? Lutte contre la Barbarie ? Union Nationale ?

Merde !

TINA

 

 


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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 12:35

 

Reflexion d'un indigné de Nîmes

 

 

Je vais pas re écouter son "fameux discours"  alors j'ai du en oublier un peu (voir pièce jointe). On dit que c'est grâce à ça qu'il a été élu...Pour ma part si j'ai voté pour lui c'est surtout "pour virer Sarko". Comme un con, j'ai fait de même qu'en 2002...Mais on m'y reprendra plus, c'est fini. Participer à ce cirque, c'est le cautionner, lui donner une légitimité qu'il n'a pas. Qu'il n'a jamais eu. Il m'aura fallu quelques temps pour l'admettre, je me serai volontiers défini comme plutôt "républicain" (tendance "1793", quand même...). Démocrate...pfff...que celui qui n'a jamais été naïf me jette la première pierre, je l'attends...

Alors, tandis que la V° s'écroule sous nos yeux, au ralenti et dans l'indifférence générale, comme en apesanteur "dans l'espace ou personne n'entend crier", faut-il vraiment en faire une VI°?
Sur des bases similaires, c'est inutile.
Sur d'autres bases, est-ce que ce sera encore une "république"? Probablement le mot resteras, par consensus nostalgique. Mais, à nostalgique, nostalgique et demi: le futur ce serait plutôt en fait, pourquoi pas, le "Soviet". Ce ne serait pas des "Conseils Ouvriers", paraît qu'y en a plus des prolos,  mais des "Conseils des inutiles inadaptés surnuméraires qui en ont ras le cul de n'avoir que pour seule utilité de consommer jusqu'à s'en faire péter la rate uniquement pour que le capitalisme survive encore un peu à sa contradiction fondamentale tout en arrosant copieusement quelques privilégiés au passage". Croyez moi ça fera du monde à se réunir...

Contradiction fondamentale dites-vous?
Et ben, grosso modo (j'y reviendrai un de ces jours) nous avons affaire à un système qui a des besoins exponentiels et illimités de gaspillage des ressources naturelles, totalement limitées elles. Le capitalisme par ailleurs ne peut faire du profit que sur la valeur crée par le travail, tend à éliminer cette base sur laquelle se crée la survaleur, donc à saper les fondements même de sa prospérité, ce qui se fait actuellement à vitesse hyper numérique... d'où le fait que nous soyons tous "inutiles", sauf à consommer (à crédit...) et "inadaptés" à travailler 48h par jour, 9 jours sur 7, 549 jours par an, pendant 156,5 annuités versées à des caisses de retraite privées dont les fonds sont évaporés tous les deux ans dans les crises financières (aucun système, même le "Socialisme réel", ne peut prétendre égaler un tel gaspillage)...La fuite en avant s'est jusqu'à présent poursuivie en créant  une énorme "pyramide de Ponzi" financière virtuelle, pyramide qui repose tout de même sur quekchose, mais à l'envers sur une pointe minuscule qui est la somme ridicule des profits escomptés à arracher au travail réel...et en ce moment à la revente à prix cassés de tous biens publics, terre, eau et air compris (dont le total n'est même pas égal au dizième de la valeur de ce qui s'échange tous les jours, à la nanoseconde, sur les marchés financiers). C'est vous dire la stabilité  de la "chose" et sa probabilité de rester en fonctionnement....

On va dans le mur, aucun airbag socialo-écolo-machin-chose n'amortira le choc car pour éviter l'impact, il va falloir freiner très très fort...Mais on serait fous de pas appuyer de toutes nos forces sur la pédale, quoiqu'il arrive. Pas la peine de se protéger le visage avec les bras...

Le naufrage d'un pédalo et de tout son équipage est une bluette à côté de ce qui nous attend, exactement tout comme dans un tableau de Brueghel (je crois) appelé "La Chute d'Icare" où on ne voit dans un paysage immense aucun des nombreux personnages se préoccuper de la dite chute. Tout au fond du tableau, en minuscule, deux jambes et trois plumes émergent encore de l'océan...tout le monde s'en fout.

Biz,
Tina

 

 


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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 14:07

 

 

 

Le ministre des Finances, Mr Sapin, a assuré ce dimanche que la finance était «l'amie» du gouvernement et de l'économie…

…«la bonne finance», a-t-il précisé.

(Le Figaro, Le Monde, Libé etc…Juillet 2014)


 

La Bonne Finance ? Avec un bon taux de bon cholestérol ?

 

On a envie de lui répondre : « Un bon financier est un financier mort »…et les envoyer tous à la tombe, avec le Sapin.

 

Mais on est pas des bouchers (comme Sheridan), il faut, en ces temps ou la violence éclate jusque dans les maternelles, mesurer ses mots.

 

Alors comment « neutraliser » un financier ?

 

Simplement en lui retirant son jouet, son objet transitionnel, le fric.

 

L’argent il est à nous, c’est un bien commun, une invention sociale. Appelez-le sel, bitcoin, dollar, franc ou euro, ce n’est qu’une mesure indirecte de certains échanges. On peut drastiquement réduire son usage, considérant qu’il ne peut mesurer l’essentiel des rapports humains, ce qui est absolument vrai. Il restera utile, chassez le par une porte, il reviendra par la fenêtre.

Et donc puisque la monnaie est un outil pratique à qui la confier ?

 

A la « Main Invisible » du Marché ? Celle des banquiers  pickpockets qui vont piquer direct dans nos poches ? Invisible, certes, mais bof…

A l’état fauxcialiste alors ??

 

Cela serait une vraie connerie. L’argent c’est le sang du peuple, c’est nous qui le fabriquons par notre travail et nos besoins.

Non seulement l’état contrôle les élections, l’éducation, l’armée, la police et la justice on va pas en plus lui confier la gestion d’un liquide si vital. Ce serait la dictature absolument absolue, vous croyez pas ?

 

S’il est à nous, c’est à nous de le gérer sans déléguer ni à l’état ni aux financiers (avis technique, éventuellement). S’il est à nous il doit nous servir et pas l’inverse.

 

Cela s’appelle la socialisation du crédit (alias « la monnaie »). Les ressources iront là où c’est utile, là où « producteurs » et « consommateurs » (ce sont les mêmes au bout du compte) se seront mis d’accord sur quoi produire, comment le produire, pourquoi le produire, pour qui le produire. Ce sera l’objet des débats de la démocratie directe, entre autres.

 

Les débats seront longs et interminables ? Bien sûr, quelle chance ! Car non seulement les objets et services seront utiles à tous, pas immédiatement obsolètes, produits localement et au final  beaucoup moins chers, mais on fera bien moins de choses, car on réfléchiras avant de faire n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment. La Planète s’en portera mieux. Et si la Planète va, tous ses habitants iront bien mieux. Cela ne fera que simplifier les problèmes et  les débats non ?

 

Je rêve ? Mais non, je sors du cauchemar.

 TINA 

 

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7 juillet 2014 1 07 /07 /juillet /2014 16:10

 

Texte d'un indignés de Nîmes

 

 

Pour vous remonter le moral avant les vacances :-) .


Ceci n’est pas une crise mais une escroquerie…

 

Il est une erreur perspective fatale à tout raisonnement « social-démocrate » : l’anomalie ce n’est pas le régime actuel du capitalisme dit ultra-libéral dérégulé et mondialisé. Ce que l’on nomme « l’ Etat Providence », le « modèle social européen », le compromis type « Conseil National de la Résistance » est la vraie parenthèse historique qui, après guerre, un temps, et parce que la société construite par le capitalisme ayant accumulé des tensions sociales colossales n’offrant d’autre issue qu’une longue guerre (I et II) d’une sauvagerie inouïe s’était en quelque sorte auto sabordée, permettant, via la destruction du patrimoine, un certain partage des richesses, une remise à plat partielle des inégalités, un hoquet vers le haut de l’étroit ascenseur social.

 

Il est retombé. La parenthèse est désormais refermée, nous sommes revenus en régime « normal », aux tendances  fondamentales du capitalisme. Celui-ci n’est pas en crise, il prospère plus que jamais. Par le consentement à la servitude consumériste et salariale il porte à très court terme des perspectives rassurantes, promettant d’assurer confort et divertissements sans cesse renouvelés à la multitude. Sa victoire est totale dans la colonisation des imaginaires et des affects. Ses contradictions mensongères ne sont pourtant aucunement résolues, c’est ce qu’il parvient à masquer le mieux.

 

Car non seulement il n’y a pas place pour tous, dix planètes n’y suffiraient pas, mais la redistribution est naturellement, par construction, fondamentalement vouée à être totalement de plus en plus inégalitaire. Il y a bien un gâteau qu’on nous fait fabriquer mais il n’est pas destiné à être partagé. La victoire mène à la destruction inéluctable, les promesses sont creuses, il n’y aura pas de compromis, nul ne créera jamais un « capitalisme à visage humain ». Il y faudrait une autre guerre…À  l’âge de l’atome, « Guernica » étant la norme à minima, c’est un pari sans issues.

 

Penser nostalgiquement à ce que l’on se raconte qu’il fût, un temps de progrès technologique et humain, nier la réalité telle qu’elle est mène à la collaboration active, cynique ou aveugle. Il n’est qu’à suivre les étapes de la fuite en avant de la pensée « socialiste ». C’est une sorte de « syndrome de Stockholm ». Prise en otage, ne voulant envisager d’échapper à son ravisseur, la social-démocratie est contrainte à l’adorer. Ne pouvant le détruire, elle s’en fait l’ardente propagandiste, ultime justification à son impuissante persistance à exister encore.

 

Il y a donc double escroquerie dont le discours sur « la crise » est le pivot essentiel. La crise c’est le capitalisme. Par ailleurs, ni « l’austérité », ni la dérégulation du travail et la déréglementation des échanges, ni la recherche désespérée d’énergies nouvelles, ni les investissements pharaoniques dans des grands travaux inutiles ne sont remèdes à la « maladie » mais aggravation évidente des causes. Il n’y aura pas « inversion de la courbe du chômage », si par hasard elle advient c’est que le travail aura été ramené à sa nature première, l’esclavage. Il n’y aura pas de « retour à la croissance », les profits n’ont cessé de croître et ils croissent actuellement si vite pour certains qu’à court terme, réellement, 1% des humains possèderont 99% des ressources et des biens, y compris les biens communs, le vivant, la terre, l’air… la « lumière ».

 

Si elle est impuissante face au dieu qu’elle a crée, avide de toujours plus de sacrifices, la « social démocratie » n’est pas inutile. Elle sert de refuge à tous les indécis, les tièdes qui n’ont pas encore compris que « ménager la chèvre et le chou » c’est inéluctablement laisser dévorer le chou. Elle fournit, contre pourboire dérisoire, les figurants et le décor, le village Potemkine, le Disneyland béat qui repeint en rose les wagons plombés dans lesquels nous montons passivement, résignés à croire qu’ils nous mènent vers l’avenir, n’osant imaginer la destination finale que nos yeux nous montrent pourtant, les SS, les nervis et les kapos, la schlague et les chiens.

 

Temporairement à l’abri de l’orage dans une paillote louée (cher) sur la plage, nous n’osons, de peur de nous mouiller, quitter l’abri, fuir dans les collines le tsunami qui arrive.

 

Seule certitude, nous allons être « douchés »…

TINA, Indigné-e-s de Nîmes

« Stop that train and leave it » (dans cet ordre...). B. Marley

 

 


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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 21:15

 

 

 

*Avant de rédiger une "Charte", présentation rapide et explication plus en détail du "comment" procéder, voici un préambule pour poser les bases de ce qui me paraît nous mouvoir, le pourquoi en quelque sorte du projet "Terre", devenu en cours de route, vous comprendrez peut-être comment, un non-projet (et ce qu'est un non- projet).
C'est un peu rapide, imparfait. J'espère formuler les pensées de tous...et je synthétise, comme d'hab, des pensées mieux et plus formulées ailleurs (en ces jours, importante contribution de Takis Fotopoulos, "Vers une démocratie générale, Seuil 2002", merci Willy...).
Ce n'est pas destiné à nous présenter, "officiellement" tout du moins...ce serait plus un constat d'impasse
, le refus du dictat, la fin des négociations, une déclaration de guerre...
Mais ce ne sera pas un "Sentier Lumineux", nos mains sont nos seules armes!

Biz,
Tina

Apparté (PS est proscrit): Le moto pompe, tout Bernard qu'il était, s'est révélé rétif malgré tous nos efforts mais la pompe à main du Mazet de la Font du Sorbier fonctionne désormais, remplis en 10 mn un bidon de 200 l d'eau. Du coup 12 m de haricots "Kokopelli" ont été semés, les tomates prospèrent...Mais la terre grille et cuit au soleil, vient la canicule, plus question de parler "plantation"...un très grand merci à celui qui a planté le mûrier et le figuier devant le Mazet!
Venez donc sous l'arbre à palabres écouter le bruit de l'eau fraîche qui jaillit. Avec un peu de chance, un fruit vous tomberas dans le bec...plotch!
Bye.

 

 

 

Terre, non-projet associatif, préambule présentatif, à ne pas mettre entre toutes les mains, non destinés aux « décideurs », à l’attention de tous les « dépossédés » :

 

Urbanisation, automatisation, réglementation, mondialisation. Que devient le territoire, celui qui nous entoure au présent sous l’effet de ces puissants mouvements ?

Il se privatise, se spécialise, se marchandise, rétrécit, échappe à tous.

Il n’est plus qu’un cadre anonyme, au mieux une vitrine, une Google map, succession de coordonnées géographiques imprécises et mal renseignées, sur une uniforme toile mondiale gérée ailleurs, dans « le nuage ».

 

Nous devons habiter, créer (produire), échanger…sans territoire rien ne peut se faire.

Est-il obligatoire que ces fonctions se traduisent sur le concret géographique et dans nos vies quotidiennes qu’il conditionne (tout « dématérialisés » que nous croyons devenir) par lotissements pavillonnaires « garage piscine », ZUP et bidonvilles, bureaux climatisés ou hangars surchauffés selon la classe, bitume et parking à peine agrémenté de Disneylands en plastique où on nous vends, en sachet et en poudre,  fabriquée en Syldavie par une firme du Kwandong, la bonne soupe paysanne bien de chez nous? Il en est des nourritures « célestes » comme des nourritures terrestres et on nous vend donc aussi indifféremment Rome, Las Vegas…et même la Démocratie.

 

Terre, quelle place te reste t-il, quelle place nous reste t-il ?  Comment contrecarrer artificialisation et dépossession pour trouver toute notre place, rien que notre place d’insignifiants et merveilleux humains dans l’infinie multitude du vivant ?

 

Terre, c’est ici et maintenant là où tout se passe, mais c’est aussi dans nos fantasmes qu’il faut que le ménage se fasse. Terre, nous n’aurons donc aucun projet pour toi ni pour nous même d’ailleurs, pas de « plan de carrière » ou de « projet personnalisé », pas plus qu’il n’y a de « dessin intelligent »  d’aucun « Grand Architecte ». Nous n’allons pas planifier, nous allons vivre et créer, notre chemin se fera en marchant et il commencera là où nous nous sommes arrêté.

 

Car à l’heure de l’e-commerce, quand sous nos yeux et en urgence TGV, autoroutes, aéroports arrachent les derniers bocages au nom de la vitesse et de la « modernité », pour relier « nulle part » à « nulle part », puisque l’espace est indifférencié, quand il devient moins cher de voler jusqu’à Vladivostok que de traverser, en tram-bus, la moindre Métropole, nous nous sommes de fait arrêtés.

Nous avons cessés de croire au futur parce que celui qu’on nous désigne ressemble à un mur qui nous enferme dans des cases inégales, nous barre tout horizon et sur lequel nous irons tous nous fracasser (et plus grande sera la case, plus grand sera le choc…).

Nous avons aussi cessé de croire qu’autour de nous il y a de l’amour et de l’eau fraîche en suffisance pour en bien vivre, nous avons cessé de croire que le fort doit protéger le faible, que chacun est libre, égal et fraternel…

Quand brûlent les dernières forêts vierges et qu’il n’y a plus place ni pour les vrais loups ni pour les vrai renards et que les poules, même « bio », vivent dans 20 cm2, nous nous sommes inventé une « Loi de la Jungle » selon laquelle il faut, pour toujours croître et ne jamais mourir, que l’homme soit un loup pour l’homme, le renard le plus libre possible dans le poulailler le plus réglementé possible, défense de s’unir pour s’en défendre.

Quand entre les peuples et les continents il ne reste plus que des océans de plastique dans lesquels s’engluent les réfugiés des guerres économiques et se perdent les avions supersoniques, en vérité l’humanité s’est arrêtée et nous devons la remettre en marche.

 

De la « voie royale du Progrès », nous ne voyons plus qu’un chemin miné, bordé des panneaux de la propagande pour un « Meilleur des Mondes », pubs glacées et fictives qui nous voilent ce que nous sommes devenus, détritus surnuméraires, déchets aussi encombrants et inutiles que les objets qu’on ne nous fait plus fabriquer mais qu’il nous faut, pour Sainte Croissance, à tout prix vendre et acheter.

 

Nous prendrons donc les chemins de traverse, sans balisage. Nous croirons donc au présent et en nous mêmes, la suite est aussi simple que mettre un pied devant l’autre, il faut juste le faire et commencer.

 

Puisqu’on nous veut atomes individualistes, nous serons alliage collectif. Puisqu’on nous pense « Equivalent Temps-Travail » ou « Unité de Consommation » nous serons « improductifs » et nous pratiquerons le don gratuit et réciproque. Puisqu’on prétend nous diriger, « Nation » par « Nation », dans un simulacre universel de démocratie représentative  à laquelle ne participent que les Rois d’un Marché mondialisé et leurs acolytes « communicants », nous créerons « Démos » par « Démos », la fédération autogérée des peuples pour discuter et décider, dans des usines sans patrons, des bureaux sans cadres, des écoles sans maîtres, des familles sans Pater, que produire, pourquoi le produire, comment le produire par qui et pour qui le produire.

 

Nous reprendrons le territoire et les biens communs, nous repeuplerons et unirons villes et campagnes, construirons un espace ou tout être vivant aura sa place pour vivre sous un même soleil sur notre unique Terre et pourra croître selon sa propre nature.

 

Concrètement et dans le but de s’extirper de la fange qui nous englue et nous aspire vers l’abîme nous devons, là ou nous sommes, nous constituer, comme l’ont fait les « Indignés », en Assemblée locales, discussives et exécutives, pour des actions « contre » leur système et des réalisations « pour » un autre système, notre système. Notre propagande, ce sera non plus uniquement des slogans, aussi éducatif, jouissif et festif soit-il de les lancer à la face des puissants, mais aussi des réalisations concrètes, ici, dans le pays et parmi la population qui nous entoure, notre démos.

 

Portés par la dernière vague des révolutions et des mouvements « Occupy quelque chose », nous, « Indignés », avions commencé des projets dont beaucoup ont avortés. Certains, parmi ceux que nous avons échoués à construire sont et seront, ici ou ailleurs, immanquablement repris et réussis par d’autres. Que nous importe que ce soit nous qui réussissions, c’est la construction de ces projets qui compte, pour l’exemple, pour dire à tous que ce nouveau monde est non seulement possible mais désirable. Marinaleda, c’est loin, Alternatiba c’est à Bayonne…mais ici, autour de nous se sont crées des dizaines de « Marinaleda », moins célèbres mais tout aussi réels. Ces gens ne nous ont pas attendu, ils ont fait.

Nous aussi avons cependant impulsé deux réalisations concrètes, qui ne sont pas des « terrains de loisir » mais des lieux pour produire (créer) que ce soit des légumes ou du lien, nous les feront vivre chacun à sa  manière et un bel avenir leur est promis. C’est ici, entre la ville et sa périphérie, ce sont nos bases, nos laboratoires d’où nous irons « contaminer » le monde alentour. Ce sont là nos non-projets associatifs, qu’ils vivent !

 

Une autre vague va se lever, elle gronde  et déferle déjà à l’horizon, si c’est son impact qui détruit le mur (transatlantique… tout en commémorant la chute du dernier, « on » nous en bâtit un autre…) qui nous emprisonne ce ne sera pas elle qui l’aura pulvérisé, mais l’impact de toutes celles qui l’auront ébranlé auparavant. Nous, « gouttes d’eau » ou « autres colibris », si le choc nous disperse encore et que, comme à cette heure, nous flottons au hasard portés par les remous désordonnés de la mer qui se reforme, nous devons, enthousiastes particules, avec toutes autres « gouttes d’eau » ou « colibris » qui nous entourent, nous soulever encore à nouveau.

Il va tomber !

 

TINA

 

 


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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 16:53

 

 

*RV demain, samedi, sur le terrain de Caveirac  à partir de 13h jusqu'à 19h minimum et dimanche aussi.
Pensez à prendre un casse croute si vous voulez manger avec nous.

 

 

 

Terre, état des lieux, Mai 2014

 

 

Un peu plus d’un mois après l’acquisition du terrain …

 

Tout d’abord, rangement général car il traînait (et il traîne encore) sur le terrain toutes sortes de matériaux, bois, ferrailles, gravats, plastiques…L’évacuation est en cours mais tout n’est pas à jeter. Il est surtout parti les plastiques, toutes sortes de bidons contenant ou ayant contenu des produits toxiques (huiles, carburants, pesticides…), pas mal de gravats (éviers écornés, parpaing cassés…) ainsi que toutes sortes de ferrailles.

 

Ensuite il a fallu caser tout ce que Marleen et Luc n’ont pu garder dans leur nouveau logement ce qui fait que, en un sens, nous avons enlevé du bordel pour en remettre…mais du bordel « utile » !

 

Le terrain a été ensuite défriché, à la tondeuse là où c’était possible, à la débroussailleuse là où c’était nécessaire. Les résidus végétaux ont été conservés, mis en tas, ébauches possibles de buttes de permaculture.

 

Quelques arbres morts ont été supprimés (il en reste), d’autres taillés, notamment les oliviers qui ont désormais belle allure et sont couverts de fleurs. Globalement le verger est à refaire, les cerisiers sont mourants (les étourneaux ont mangé les quelques fruits parvenus presque à maturité), les abricotiers guère plus vaillants. Les plus « vivants » sont les poiriers et les pommiers qui se sont ressemés un peu partout, mais doivent encore montrer leurs capacités à fructifier. Refaire le verger est une bonne opportunité pour réorganiser les lieux : il faut penser à « casser » le vent donc à recréer des rangées est/ouest tout en laissant plus de place aux potagers et aux futures serres. Il faut créer des haies diversifiées, d’arbres caducs (ou pas) de haut jet au nord (à la place ou entre les lauriers roses), d’arbustes florifères et fructifères ailleurs pour créer des abris à la faune « auxiliaire » (et aux étourneaux…on recherche faucons crécerelles, crécerelettes, éperviers et autres buzards, envoyer CV et lettre de motivation…). Le premier terrain, étroit ayant partiellement servi de dépôt à matériaux (graviers, sables, terre, cailloux), pourrait être presque entièrement planté en verger  et cultures pérennes (asperges, petits fruits, artichauts etc..). On pourrait y faire un poulailler. Cela fera un parking ombragé.

 

L’activité principale a été de monter la datcha des apparatchiks, gérants futurs du stalag. Trois week-end y ont été entièrement consacrés : fondations, structure porteuse, montage, nouveau toit. C’est fini et à l’heure qu’il est, il est propre et sent bon le savon noir à l’huile de lin. Il reste à faire une terrasse devant (et un bon escalier, il est « haut sur pattes »…), à cacher les fondations et à le meubler (table, canapé, étagères…) ce qui libérera de la place dans le mazet et le hangar (et chez Marleen). Il sera par la suite lasuré pour l’hiver, équipé de chenaux pour récupérer l’eau de pluie, doté de panneaux solaires et, peut-être, d’un poêle à bois. Le mazet fera office de cuisine (frigo+cuisinière, à gaz) et de dépôt d’outils pour bricolages divers.

 

Un petit carré de terre a été labouré, suite aux faibles pluies tombées en fin de mois. La terre (si humide) est douce et légère, un peu sableuse, profonde. Il a été planté une vingtaine de pieds de tomates (« Cherokee Purple », « Russe », puis « Marmande » et autres suite au cadeau de fête des mères de Marleen). Un rang de poireau aussi. On n’a pas eu le temps et l’opportunité de faire plus mais si la terre est « travaillable » dans les jours prochains il y aura à planter une collection de courges diverses et des haricots.

 

Pour l’instant l’arrosage se fait à l’eau de pluie de récupération (on a monté provisoirement sur le mazet des chenaux alimentant deux gros bidons). Le puit n’est pas très commode : il faut descendre sur un premier palier, jeter un seau, le remonter, regrimper l’échelle d’accès…Le point positif c’est qu’il y a une grosse réserve d’eau et que, selon les voisins, il s’agit d’un puits-citerne captant une source permanente (plus ou moins souterraine). Il n’a jamais manqué d’eau à cet endroit et le débit de renouvellement est important. On a donc une ressource fiable. Il reste à pouvoir la capter de manière pratique.

 

C’est le « chantier » futur. Le voisin (à l’entrée) nous a donné un vieux moto-pompe qui est en cours de révision (problème de carburation). C’est un beau cadeau et une super opportunité. Vieille mécanique simple et rustique il débite 6 m3/h et sera tout à fait suffisant pour le début. Il va falloir l’installer, tester l’installation existante. On pourra arroser et remplir les trois citernes en même temps. Cependant pour disposer d’eau propre (potable ? test en cours : on en a bu elle est bonne et fraîche et, pour l’instant, pas de symptôme « bizarres ») nous allons aussi installer une pompe à main avec un petit bac de réserve devant. Elle sera près du puits, sur le côté du mazet « eau » qui servira aussi à stocker les outils de jardin. Ce sera plus pratique et moins bruyant que de démarrer le moto-pompe à chaque fois qu’on veut un peu d’eau (boire, se laver, faire la vaisselle ou du ciment).

 

Moralité de tout ceci et perspectives futures :

 

Avec un peu d’huile de coude, les choses avancent à grand pas, sur le plan matériel. Nous bâtissons un lieu accueillant et agréable et le travail futur s’annonce passionnant, nous sommes sur une terre « vierge », un espace encore informe, abandonné. Il y à tout ou presque à faire, à créer, à modeler. C’est une opportunité formidable et un plaisir fantastique.

 

Travail ? Ben oui évidemment…faut se lever le matin, piocher, scier, pelleter, charrier…cela fait les mains calleuses et le dos raide, on cuit au soleil, on endure le mistral. Mais aussi on pense, on réfléchit à comment accorder ce que nous imaginons à la réalité concrète. Le résultat n’est jamais conforme aux prévisions, il faut aussi composer avec la matérialité qui ne se laisse pas faire comme prévu car, chance, rien ne se passe comme prévu. De l’interaction de la pensée spéculative et de la réalité concrète, ici et maintenant, naît quelque chose qui n’est pas déterminé ni déterminable à l’avance.

 

Cependant,  sur le plan « ressources humaines », constat : peu de volontaires pour se colleter avec le concret. Pourtant qui veut les clefs peut les avoir, suffit de le demander et de payer 4.5 € par clefs (4, bientôt 6…) pour pouvoir venir et faire à sa guise. Ou alors venir les samedi ou dimanche quand il est presque sûr qu’il y a quelqu’un (sinon contacter Marleen ou Vincent ou JP).

Peu de monde est venu à la première réunion, début Mai, l’équipe ‘Ex-Indignés’, de Millhaud, est venue partiellement et ponctuellement aider (taille des oliviers, fondations de la datcha), on leur a rendu leur visite. Là aussi il y a encore beaucoup à faire, là aussi ça avance et c’est tout autant ouvert. Beaucoup plus petit et déjà un peu « saturé » et « étriqué » (à mon goût, cela n’engage que moi) mais il y a là l’avantage d’une « fine » équipe et de bonnes volontés, ce qui manque (en effectif) à la Font du Sorbier. Contrairement à ce qui a été rêvé en dépit du bon sens, c’est clair, il va être difficile, d’être au four et au moulin, sur un lieu et l’autre. Il y a donc des « places à prendre » ici.

 

C’est offert, ouvert, est-ce trop facile ? On préfère rêver à l’autonomie, à la nature, à la fraternisation, à la coopération, sans bouger un orteil pour esquisser un début de commencement de réalisation pratique ?

Libre à vous, nous on se régale... et on va de l’avant.

 

Bye.

 

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 19:49

 

 

 

Samedi nous serons sur le terrain de Caveirac à 13h peut être avant pour discuter et organiser le travail à faire.
Commençons avec un repas tiré du sac.
Dimanche nous y serons à 9h pour monter la cabane (prévoir d'amener le pique nique aussi).
Tout ça si la météo ne nous joue pas de tours.

 

 


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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 20:57

 

 

Pour ceux qui n'auraient pas suivi... historique de l'appel "Terre et projet à partager"  (2 articles), cliquer sur les liens ci-dessous

 

Terre-et-projet-a-partager-a-caveirac-appel

Terre-et-projet-a-partager-a-caveirac-suite-l-occupation-a-commence-quelques-nouvelles

 

 

Le terrain est dispo !
Il y a du travail...
Les personnes intéressées sont invitées le samedi 10 mai à venir voir. Amener le pique nique. Nous y serons à partir de 13h voir avant.

 

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