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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 14:32

LEMONDE | 03.08.11 | 11h50   •  Mis à jour le 03.08.11 | 13h31

 

 

Les mesures prises en juillet n’ont pas ramené le calme. Les taux italiens et espagnols atteignent des records.

Les mesures prises en juillet n’ont pas ramené le calme. Les taux italiens et espagnols atteignent des records.REUTERS/BRENDAN MCDERMID

 

Les marchés sont-ils happés par le vide ? L'accord du Congrès américain, mardi 2 août, permettant de relever le plafond de la dette et d'éloigner le spectre d'un défaut de la première économie mondiale, n'a eu aucun effet sur des investisseurs affolés.

A la Bourse de New York, le Dow Jones a plongé, mardi, de 2,19 %, entraînant dans sa chute les marchés asiatiques et européens. Mercredi, Tokyo cédait 2,11 %, tandis que Paris et Francfort reculaient de 1,82 % et 2,26 % à l'ouverture. En Europe, ce regain de stress ne fait qu'aggraver la crise aiguë des dettes souveraines dans une sorte de prophétie autoréalisatrice : plus les taux montent, plus la dette est délicate à rembourser.

Quinze jours à peine après que les dirigeants eurent dégainé, le 21 juillet, ce qu'ils croyaient être une arme nucléaire pour neutraliser les peurs, les taux à dix ans des emprunts espagnols et italiens ont ainsi atteint des sommets historiques : 6,36 % pour l'Espagne et 6,18 % pour l'Italie mardi. Les taux grecs, eux, restent à des niveaux record (14,85 %), les investisseurs se réfugiant sur le Bund, l'obligation allemande, jugé plus sûr, descendu à 2,39 %, sous le niveau de l'inflation. Du jamais vu depuis la réunification !

Inquiet, le gouvernement espagnol, les yeux rivés sur les marchés, reste sur le qui-vive, tandis qu'à Rome, le ministre italien de l'économie, Giulio Tremonti, après avoir convoqué, mardi, une réunion du Conseil de stabilité financière, devait s'entretenir avec le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Mais Bruxelles exclut pour le moment toute discussion sur un plan de sauvetage pour l'Italie et l'Espagne. Points sur les causes et conséquences de cet "emballement" spéculatif.

 

Service infographie du "Monde"

  • Quelle est l'origine du regain de stress ?

Le spectre, même improbable et finalement écarté, d'un défaut de paiement des Etats-Unis, a fait prendre conscience aux investisseurs que le surendettement des Etats pouvait frapper tout le monde. Y compris la première économie mondiale. Chacun s'est alors souvenu qu'en Europe, le problème n'était pas réglé. Le plan de sauvetage de la Grèce présenté le 21 juillet n'a rassuré qu'un temps. Surtout, la publication d'une série de chiffres macroéconomiques plus mauvais les uns que les autres fait trembler. Le spectre d'un "double dip", une bascule de l'économie américaine dans la récession, refait surface avec ses inévitables répercussions sur la reprise européenne. Or, le meilleur remède pour éponger des dettes publiques reste la croissance.

  • Pourquoi le plan de sauvetage de la Grèce annoncé le 21 juillet n'a-t-il pas rassuré ?

L'accord conclu à l'arraché le 21 juillet entre les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro prévoit un élargissement de la mission du Fonds européen de stabilité financière (FESF) – dont la possibilité d'acquérir de la dette d'Etat sur le marché – et une participation des créanciers privés sous forme d'échange des anciens emprunts grecs.

Si, au moment de l'annonce, les investisseurs ont semblé soulagés, encore faut-il que cette décision soit entérinée. En France, la modification des missions du FESF doit faire l'objet d'un vote du Parlement, et la session extraordinaire consacrée au projet de loi de finances rectificative qui validera l'accord européen ne débutera que le 6 septembre. Trop lent, trop tard, trop bureaucratique, jugent les marchés.

  • Pourquoi la spéculation touche maintenant l'Espagne et l'Italie ?

L'Italie, en raison de son taux d'endettement très élevé (120 % du produit intérieur brut, PIB), et l'Espagne (dont la dette publique a atteint 63,6 % du PIB, contre 55 % il y a un an), sont deux "maillons faibles" de la zone euro. L'endettement de l'Italie est supérieur à celui du Portugal (93 %) et de l'Irlande (96 %), et moindre que celui de la Grèce (140 %).

Les marchés craignent que ces deux pays ne tombent dans une spirale infernale : méfiance des investisseurs qui se traduit par des taux plus élevés débouchant sur un étranglement du pays. Tout cela se conjuguant à une croissance insuffisante pour diminuer l'endettement, à une fragilisation du système bancaire en Espagne (très engagé dans l'immobilier) et à une crise politique en Italie.
Or, les investisseurs savent que si la zone euro a la capacité d'apporter son aide à la Grèce, à l'Irlande, au Portugal – voire même à Chypre, qui pourrait bientôt en avoir besoin –, qui ne représentent que 6 % du PIB de l'Union, elle n'a pas les moyens de sauver ces deux grands pays (près de 30 % du PIB de la zone euro).

  • Quels sont les risques ?

En dépit de maladresses, les dirigeants européens semblent avoir démontré leurs engagements à sauver la zone euro. Mais certains évoquent toujours son implosion. Dans ce cas, la sortie, même temporaire, d'un "maillon faible" de l'union monétaire, se traduirait par un retour à sa devise, une dévaluation drastique, une inflation galopante qui ruinerait les créanciers. Une fuite en avant douloureuse pour le pays concerné, son système bancaire, mais aussi pour ses partenaires européens.

Le risque est aussi de devoir "gérer la crise". Autrement dit, de mettre chaque fois plus sur la table pour recapitaliser un pays et ses banques. Chaque plan réclamerait aussi des efforts budgétaires de plus en plus drastiques à même de plonger les pays dans la récession.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 13:17

 

Politiques 17/03/2009 à 06h51
Roosevelt n’épargnait pas les riches

Le point de vue de Thomas Piketty, économiste et chroniqueur à «Libé».


THOMAS PIKETTY

La taxation confiscatoire des revenus exorbitants est non seulement possible économiquement, mais souhaitable. En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941, niveau qui s’appliqua jusqu’en 1964, avant d’être réduit à 77 %, puis 70 % en 1970. Pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, jamais le taux supérieur ne descendit au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %.

Rapacité. Cela n’a pas tué le capitalisme et n’a pas empêché l’économie américaine de fonctionner. Pour une raison simple : ces taux ne s’appliquaient qu’à des revenus très, très élevés. En 1941, Roosevelt fixe le seuil du taux de 91 % à 200 000 dollars de l’époque, soit 1 million de dollars d’aujourd’hui (770 000 euros). Or à ces niveaux de revenus, ce ne sont pas les compétences ou le dynamisme que l’on rémunère : ce sont la rapacité, le court-termisme et des prises de risque excessives. Il ne s’agissait donc pas de matraquer n’importe quel cadre supérieur ou entrepreneur sortant du lot, ce qui aurait été dévastateur économiquement. En France, comme dans la plupart des pays développés, le taux supérieur atteint 90 % pendant l’entre-deux-guerres, puis se stabilisa autour de 70 % pendant les Trente Glorieuses - ce qui n’a pas empêché des taux de croissance économique de l’ordre de 4 % à 5 % par an tout au long de cette période.

Puis Reagan et Bush père et fils décidèrent, pour des raisons purement idéologiques, d’abaisser brutalement le taux supérieur à environ 30 %-35 %, soit à peine plus que les niveaux appliqués avant 1932. J’ai acquis la conviction que ce tournant fiscal explique pour une large part l’invraisemblable progression des inégalités observée aux Etats-Unis depuis les années 80, avec pour conséquence un transfert de l’ordre de 15 points de revenu national en direction des 1 % les plus riches et la stagnation du pouvoir d’achat du reste de la population. Les cadres dirigeants des grandes entreprises ont pris le contrôle et se votent à eux-mêmes des revenus exorbitants, sans rapport avec leur productivité. Pour une raison économique simple : pour ces fonctions peu réplicables, les productivités individuelles sont impossibles à mesurer. Dans le secteur financier, ces rémunérations indécentes ont en outre stimulé des comportements insensés en termes de prise de risque et ont clairement contribué à la crise actuelle. Face à une telle dérive, la seule réponse crédible est une taxation accrue des très hauts revenus - solution qui commence à émerger aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et qui finira bien par atteindre la France, si Nicolas Sarkozy parvient à comprendre que le bouclier fiscal est l’erreur de son quinquennat.

Vérité. Le bouclier fiscal peut avoir un sens pour des revenus «normaux», y compris ceux nettement plus élevés que la moyenne (100 000 euros par an, voire d’avantage) - à condition toutefois de pratiquer une vérité fiscale complète, en intégrant la fiscalité indirecte, qui pour les bas revenus représentent plusieurs mois de salaire. Mais appliquer le bouclier fiscal sans aucun plafond n’a aucun sens. Antoine Zacharias, patron de Vinci, a ponctionné 120 millions d’euros de rémunérations à son entreprise. Au nom de quelle folie idéologique devrait-on lui garantir qu’il conservera quoi qu’il arrive 50 % de cette somme ? Même avec un taux d’imposition de 90 %, cela lui laisserait tout de même 10 millions d’euros d’argent de poche…

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 13:13

Voir interview compléte sur liberation

« Il y a un conflit d’intérêt majeur au sein des banques. On a vu par exemple Natixis acheter récemment de la dette grecque sur le marché secondaire (elle ne vaut pas grand chose mais rapporte beaucoup d’argent puisque les taux d’intérêt sont élevés). Natixis prend le risque que la Grèce ne rembourse pas.

Le problème c’est quand on voit dans le même temps, François Pérol, patron de Natixis et de la fédération bancaire française, faire du lobbying contre le défaut de paiement! Il joue totalement en fonction de son intérêt. Il est totalement dans la défense des positions prises par Natixis. Ce genre de chose n’a pas été assez relevé dans le débat, je trouveVoir interview sur Liberation

Les banques françaises ne veulent pas d’une taxe « dette grecque »

François Pérol estime que les banques ont « fait le job » et que les autorités européennes peuvent désormais prendre une décision en tout état de cause.

Une plainte pour «prise illégale d’intérêt» a été déposée à Paris en 2009 par une association anti-corruption contre l’ex-conseiller de l’Elysée François Pérol sur les conditions de sa nomination à la tête du groupe Caisse d’Epargne-Banque populaire.

Cela se précise pour jeudi. Les chefs d’État européens qui se réuniront à Bruxelles pour décider des modalités du deuxième plan d’aide à la Grèce, auront sur la table des propositions concrètes des banques européennes. En effet, le président de la Fédération bancaire française (FBF), François Pérol, a indiqué ce mardi que l’Institut de la finance internationale (IFI) avait proposé aux dirigeants européens un « menu d’options » pour résoudre la crise du moment, à condition que le Fonds monétaire international et le conseil européen continuent de soutenir la Grèce. « Les autorités européennes ont maintenant sur la table tous les outils pour leur permettre de répondre aux questions posées », a indiqué l’intéressé, qui cédera la présidence de la FBF à Frédéric Oudéa (Société générale) le 1er septembre prochain.

François Pérol n’a pas voulu détailler les propositions mises en avant par l’IFI malgré les questions incessantes des journalistes présents à la FBF durant le point presse. Il s’est contenté d’indiquer que les propositions des banques françaises avaient pour but de permettre à la Grèce de « bénéficier d’un financement aussi long que possible de façon à étaler la charge de la dette ». Pour lui, le problème aujourd’hui n’émane pas des banques mais bien de l’attentisme des autorités européennes, qui tardent à prendre une décision. « Le sujet est de savoir si les Européens peuvent s’entendre sur le plan de sauvetage de la Grèce. Le sujet est politique, pas technique ».

Absence de réponse claire

François Pérol apprécie très moyennement l’idée qui émerge au sein des autorités européennes d’instaurer une taxe aux banques. Celle-ci répond pour lui à une « logique étrange ». « On est en Europe, donc il est très probable que la solution au problème soit un impôt », poursuit-il en ironisant. Il ne voit pas pourquoi le secteur serait obligé de mettre au pot directement, « les banques ont eu une attitude parfaitement responsable depuis le début. Dès qu’il a été question de participation du secteur privé dans le deuxième programme d’aide à la Grèce, des propositions ont été faites par les banques. Ce qui crée de l’instabilité, c’est l’absence de réponse unique claire » des autorités européennes. Les banques l’ont d’ailleurs payé en Bourse, les françaises en tête : Société Générale Générale, Crédit Agricole et BNP Paribas ont chacune perdu entre 15% et 18% depuis le début du mois de juillet.

François Pérol s’estime malgré tout confiant sur la capacité de la zone euro à trouver une solution au problème grec « comme elle l’a déjà fait à chaque fois qu’elle s’est retrouvée face à des enjeux fondamentaux ». De plus, « la Grèce ne représente que 2,5% su PIB de l’Europe et 4% de sa dette. Le problème a donc la taille d’un problème soluble ».

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 14:52

http://mobile.agoravox.fr/actualites/economie/article/une-crise-financiere-98252

vendredi 29 juillet - par Morad EL HATTAB
Une crise financière internationale… l’orage approche

Les grandes crises financières sont précédées par des signes avant coureurs. Séparément, leur importance n’est pas déterminante, ensemble ils peuvent annoncer l’orage. 

Les crises financières sont d’abord des crises de liquidités, plus exactement de disparition des liquidités, il n’y a donc plus d’argent pour investir et les différents marchés s’assèchent, au début, cela se traduit par la hausse des taux des marchés les plus sensibles.

Or, un grand titre du Financial Times du 19 juillet 2011 annonce qu’en Europe, les émissions d’actions s’arrêtent et que les projets sont retirés. Alors, s’il n’y a plus d’émission d’actions, comment les banques européennes vont-elles pouvoir trouver des capitaux propres ?

Le fait est qu’à partir de juillet 2008, les Hedge funds (fonds de placement, souvent spéculatifs) avaient vendu à terme les actions de deux grandes banques britanniques pour les empêcher d’émettre des actions nouvelles.

Tout ceci semble sinon le sapin du moins les canots de sauvetage des Etats.

Le 20 juillet 2011, un autre article du Financial Times annonce que les émissions des obligations des sociétés européennes privées sont tombées de 40 Milliards € en mai 2011 à 18,5 Milliards € en juin et semble-t-il vers 12,3 Milliards € en juillet.

Mais l’impossibilité d’émettre des obligations s’applique aussi aux banques…

Effectivement, les marchés interbancaires connaissent un début de fièvre, l’Eurolibor à 24 heures est passé le 20 juillet 2011 à 1,1% (0,25% pour l’US Libor), cela signifie que sur les marchés européens les banques ont de moins en moins confiance entre elles, or qui mieux qu’un banquier connaît les banques ? D’ores et déjà, les banques espagnoles et italiennes ne trouvent plus de financement sur les marchés interbancaires.

Enfin, aussi bien les entreprises que les banques stockent les liquidités. En temps normal, la Banque Centrale Européenne (BCE) prête toutes les semaines 95 Milliards €, le 13 juillet 2011, ce montant est passé à 153,6 Milliards € et le 20 juillet 2011, il atteint 197,7 Milliards €…les ânes ont soif !

En apparence, tous ces événements sont assez discrets pour être peu visibles, ensemble ils annoncent l’orage aussi sûrement que lorsque les hirondelles volent en rase-motte pour attraper les moucherons qui se rapprochent du sol…la crise bancaire internationale approche !

 

Autre point d’actualité : Les Etats européens surendettés se surendettent encore plus pour aider des Etats en faillite, qui ne les rembourseront jamais…mais d’après Le Parisien du 23 juillet 2011 : « Le Plan de sauvetage de la Grèce semble – pour le moment – rassurer les marchés. Un succès dont Nicolas Sarkozy, très actif ces derniers jours, espère bien tirer profit. »…mieux : « "Beaucoup de choses ont changé hier", a dit François Baroin, Ministre français de l’Economie. "C'était un vrai rendez-vous d'histoire. Vous me permettrez de saluer la dimension, l'énergie, l'impulsion et le sens du mouvement que le président de la République a eu depuis mercredi dans ses discussions avec la chancelière (Angela Merkel) et hier avec l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement." » (Reuters, 22 juillet 2011)

Point nécessaire d’ajouter la conséquence indirecte de ce plan de sauvetage pour la Grèce, soit que « l’endettement de la France augmentera de 15 milliards d’ici 2014 », a déclaré M. Fillon, le premier ministre français…effectivement, un très beau succès !

 

Après l’enthousiasme béat, un simple rappel des faits : Ce qui s’est passé depuis jeudi est très clair : les investisseurs internationaux n’ont pas du tout été rassurés par le sommet européen.

En zone euro, les dominos vont continuer à tomber : l’Italie et l’Espagne sont les prochains dominos.

Jeudi 21 juillet 2011 : réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens.

Vendredi 22 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne repartent à la hausse.

Lundi 25 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.

Mardi 26 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.

Mercredi 27 juillet 2011 : les taux des obligations de l’Italie et de l’Espagne sont en hausse.

Italie : les taux obligataires s’envolent.

« Les taux obligataires italiens se sont de nouveau envolés mercredi 27 juillet lors de l’émission par le Trésor de 942 millions d’euros de titres à échéance dix ans, signe des inquiétudes persistantes des investisseurs, a annoncé la Banque d’Italie.

Le Trésor italien, qui a presque atteint le maximum prévu fixé à 1 milliard d’euros, a placé ces obligations à dix ans indexées sur l’inflation en zone euro à un taux de 4,07 %, contre 2,51 % lors de la dernière opération similaire le 27 mai 2011. »

(Dépêche AFP)

Et pour le journaliste économique Stefano Lepri : « La crainte d'une contagion de la crise liée à la dette italienne inquiète les responsables européens. L'avenir de l'Europe est en jeu. La crise de l'euro s'accentue. Alors que l'UE devait impérativement boucler un nouveau plan de sauvetage le 21 juillet, l'Italie, troisième économie de la zone euro, est la cible des marchés financiers. Malgré un PIB qui progresse, la croissance italienne demeure anémique et la dette atteint des records (1 900 milliards d'euros, soit 120% de son PIB). (...) Ce chaos a été déclenché par l'impression que le gouvernement italien n'était pas en mesure de réagir efficacement aux événements et que l'instabilité politique pouvait durer même après son éventuelle chute. » (La Stampa, 21 juillet 2011)

Nous voilà rassurés !

 

Morad EL HATTAB & Irving SILVERSCHMIDT

Auteurs de La Vérité sur la crise (Ed. Léo Scheer)

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