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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 14:28

Le nouvel Observateur - 18-10-11 à 16:04 par BibliObs 

 

De Russell Banks à Salman Rushdie, des centaines d'auteurs ont signé une pétition de soutien à «Occupy Wall Street».

A Toronto, une activiste du mouvement "Occupy Wall Street" (Sipa) A Toronto, une activiste du mouvement "Occupy Wall Street" (Sipa)

Pour faire écho au mouvement de protestation «Occupy Wall Street», des centaines d’auteurs et d’écrivains ont créé leur propre site de pétition en ligne, baptisé «Occupy writers». Le message est simple:

«Nous, écrivains, et tous ceux qui nous rejoindrons, soutenons "Occupy Wall Street" et les mouvement similaires qui existent à travers le monde»

Créé le 9 octobre par Seff Charlet, ce site a déjà vu s’engager des auteurs tels que Margaret Atwood, Dorothy Allison, Russell Banks, Rick Bass, Judith Butler, Jonathan Coe, Luc Sante ou Noam Chomsky. Il vise, selon une porte-parole citée par l'AFP, à «célébrer et écrire sur les progrès de ce mouvement en développement».

Après s’être rendu au Square Zuccotti, qu'occupent depuis un mois les manifestants d’OWS à New-York, l’écrivain britannique Salman Rushdie a pour sa part vanté le mouvement sur son compte Twitter: «Tellement civil et poli, l'idéalisme y est impressionnant».

Clément Barry

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 13:51
Libération - Aujourd'hui à 8h19
Le drapeau américain détourné par les manifestants du mouvement Occupy Wall Street campaign, le 17 octobre 2011. (Reuters)

Les New-Yorkais sont à l’unisson du mouvement «Occupy Wall Street» : les trois quarts comprennent le point de vue de ces manifestants et 67% sont d’accord avec les idées qu’ils défendent, selon un sondage publié lundi.

Selon ce sondage de l’université Quinnipiac, 72% des New-Yorkais comprennent «très bien» ou «assez bien» le point de vue des manifestants d’OWS, qui dénoncent le trop grand pouvoir des institutions financières et des 1% les plus riches. 27% ne les comprennent «pas vraiment» ou «pas du tout». Ils sont 87% à approuver le fait qu’ils manifestent et 67% à être d’accord avec leur point de vue (23% ne sont pas d’accord). L’idée d’une régulation plus stricte des institutions financières par le gouvernement recueille l’adhésion de 73% des New-Yorkais (19% sont contre).

Pas de problème dès lors pour que les manifestants restent dans le square Zuccotti qu’ils occupent depuis le 17 septembre, et dont le propriétaire voulait les chasser la semaine dernière pour des opérations de nettoyage: 72% des personnes interrogées pensent que s’ils respectent la loi, les manifestants peuvent y rester aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Et ils sont 45% à désapprouver la façon dont la police a géré les manifestants (46% approuvent). La police a procédé depuis le début du mouvement à des centaines d’interpellations.

Des membres d’«Occupy Wall Street» ont manifesté la semaine dernière devant la résidence de certains des New-Yorkais les plus riches, pour exiger le maintien d’un impôt visant les plus fortunés qui doit disparaître à la fin de l’année. Là encore les New-Yorkais applaudissent: ils sont 61% à estimer que cet impôt devrait être maintenu, selon ce sondage réalisé auprès de 1.068 personnes majeures entre le 12 et le 16 octobre (la marge d’erreur est de +/-3%).

(Source AFP)

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 12:46

LEMONDE.FR Avec AFP | 17.10.11 | 21h34   •  Mis à jour le 18.10.11 | 08h33

 
 

 

Un mois après sa création, OWS, qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux, a récolté 275 000 dollars de dons.

Un mois après sa création, OWS, qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux, a récolté 275 000 dollars de dons.AP/John Minchillo

Dopé par ses succès et la "compréhension" dont il bénéficie jusqu'à la Maison Blanche, le mouvement "Occupy Wall Street" (OWS) a fêté lundi 17 octobre son premier mois d'existence. En un mois, "nous avons eu beaucoup de succès", se réjouit Mark Bray, un porte-parole du mouvement. "Les milliers de personnes qui sont venues samedi soir à Times Square formaient un groupe impressionnant", a-t-il dit à l'AFP, en citant également les dizaines de villes américaines qui ont emboîté le pas aux protestataires new-yorkais, et les manifestations d'"indignés" dans plusieurs villes à travers le monde, ce week-end.

Le président Barack Obama lui-même a affirmé avoir de la "compréhension" pour les manifestants anti-Wall Street, a rapporté lundi son porte-parole, Jay Carney. "Deux choses sont liées : la colère que la classe moyenne éprouve au sujet de l'état de l'économie (...) et l'idée que Wall Street, dans le passé, a joué selon des règles différentes de l'Amérique moyenne".

Un nouveau sondage est venu ajouter à l'optimisme d'OWS qui, au départ, disait s'inspirer du printemps arabe : 67 % des New-Yorkais sont d'accord avec les thèmes qu'ils défendent et 87 % approuvent le fait qu'ils manifestent, selon ce sondage de l'université Quinnipiac. Soixante-douze pour cent pensent qu'ils doivent pouvoir rester "aussi longtemps qu'ils le souhaitent", à condition de respecter les lois.

Un mois après sa création, OWS, qui s'appuie largement sur les réseaux sociaux, a récolté 275 000 dollars en dons financiers, a précisé un responsable de sa commission des finances, Darrell Prince. Beaucoup sont des dons anynymes, via le site Internet, mais "nous récoltons aussi entre 5 000 et 7 000 dollars" chaque jour en argent liquide, de gens qui viennent apporter leur soutien aux manifestants au square Zuccotti dans le quartier financier de Manhattan, dit-il.

NI LEADER NI PROGRAMME

Le mouvement, qui dénonce la cupidité de Wall Street et des grandes entreprises, et le trop grand pouvoir du "1 % le plus riche", n'a toujours pas de leader ni de revendications précises. Mais un slogan a fait mouche, scandé dans toutes les manifestations : "Nous sommes les 99 %". "Non, pas de leader. Nous voulons rester le plus démocratique possible", explique Mark Bray. "Notre objectif est de nous étendre, d'avoir plus d'endroits occupés, plus d'assemblées générales", ajoute-t-il.

Le square Zucotti, quartier général d'OWS depuis le 17 septembre, est un vaste forum où l'on parle de chômage, d'exclusion, mais aussi de développement durable ou d'éducation, au milieu d'une mer de sacs de couchage et de bâches en plastique.

Le réalisateur Michael Moore y a fait le détour, tout comme le défenseur des droits civiques Al Sharpton, l'actrice Susan Sarandon ou le rappeur Kanye West. L'ancien vice-président Al Gore, les acteurs Sean Penn et Alec Baldwin, l'écrivain Salman Rushdie, le Prix Nobel de la paix 2011 Leymah Gbowee et l'ancien président Bill Clinton ont apporté leur soutien au mouvement, à des degrés divers.

OWS rejette toute tentative de récupération politique : "Nous essayons de rester indépendants, de ne pas avoir de relations proches avec aucun parti politique", explique Mark Bray. "Car dans le passé, notre énergie politique a été canalisée pour soutenir des partis qui n'ont pas fait leur travail".

"Joyeux anniversaire", pouvait-on lire lundi sur un panneau du square Zuccotti.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:43

Eric Toussaint (CADTM)

 

 

Depuis février 2003, c’est la première fois qu’un appel à une action internationale à une date déterminée rencontre un tel écho. En Espagne, d’où l’action est partie près de 500 000 manifestants ont défilé dans les rues d’environ 80 villes différentes dont 200 000 ou plus à Madrid .

 

Des actions se sont déroulées dans 5 continents. Plus de 80 pays et près d’un millier de villes différentes ont vu défilé des centaines de milliers de jeunes et d’adultes qui protestent contre la gestion de la crise économique internationale par des gouvernements qui courent aux secours des institutions privées responsables de la débâcle et qui en profitent pour renforcer les politiques néolibérales : licenciements massifs dans les services publics, coupes claires dans les dépenses sociales, privatisations massives, atteintes aux mécanismes de solidarité collective (systèmes publics de pension, droits aux allocations de chômage, convention collectives entre salariés et patronat,…). Partout le remboursement de la dette publique est le prétexte utilisé pour renforcer l’austérité. Partout les manifestants dénoncent les banques.

 

En février 2003, il s’était agi de la plus grande mobilisation internationale pour tenter d’empêcher une guerre : l’invasion de l’Irak. Plus de 10 millions de personnes s’étaient rassemblées dans d’innombrables manifestations autour de la planète. Depuis lors, la dynamique du mouvement altermondialiste né au cours des années 1990 s’était progressivement estompée sans s’épuiser tout à fait.

Ce 15 octobre 2011, un peu moins d’un million de personnes ont manifesté mais il s’agit néanmoins d’une énorme victoire car c’est la première grande manifestation réalisée en 24 heures autour de la planète contre les responsables de la crise capitaliste qui fait des dizaines de millions de victimes.

La crise financière et économique qui a démarré aux Etats-Unis en 2007 s’est étendue principalement en Europe à partir de 2008. La crise de la dette qui était le lot des pays en développement s’est déplacée vers les pays du Nord. Elle est interconnectée à la crise alimentaire qui frappe d’importantes régions des pays en développement depuis 2007-2008. Sans oublier la crise climatique qui affecte principalement les populations du Sud de la planète. Cette crise systémique s’exprime également au niveau institutionnel : les dirigeants des pays membres du G8 savent qu’ils n’ont pas les moyens de gérer la crise internationale, ils ont dès lors réuni le G20. Celui-ci démontre depuis 3 ans qu’il est incapable de trouver des solutions valables. La crise recèle une dimension de civilisation. Sont remis en cause pêle-mêle le consumérisme, la marchandisation généralisée, la non prise en compte des impacts environnementaux des activités économiques, le productivisme, la recherche de la satisfaction des intérêts privés au détriment des intérêts, des biens et des services communs, l’utilisation systématique de la violence par les grandes puissances, la négation des droits élémentaires des peuples comme celui de Palestine… Souvent c’est le capitalisme qui est au centre de la remise en question.

 

Aucune organisation centralisée n’a convoqué cette mobilisation. Le mouvement des Indignés est né en Espagne en mai 2011 dans la foulée des rébellions tunisienne et égyptienne des mois précédents. Il s’est étendu à la Grèce en juin 2011 et dans d’autres pays  européens. Il a franchi l’Atlantique Nord depuis septembre 2011. Evidemment une série d’organisations politiques radicales et de mouvements sociaux organisés soutiennent le mouvement mais ils ne le conduisent pas. Leur influence est limitée. Il s’agit d’un mouvement largement spontané, jeune en majorité, avec un énorme potentiel de développement qui inquiète fortement les gouvernants, les dirigeants des grandes entreprises et toutes les polices de la planète. Il peut s’éteindre comme un feu de paille ou mettre le feu aux poudres. Personne ne le sait.

 

Le 15 octobre 2011, l’appel à la mobilisation a surtout réuni des manifestants dans les villes des pays du Nord et n’a pas épargné les centres financiers de la planète, ce qui est très prometteur. Le mouvement des Indignés a déclenché une dynamique très créative et émancipatrice. Si vous n’en faites pas encore partie, cherchez à le rejoindre ou à le lancer s’il n’existe pas encore là vous vous vivez. Interconnectons-nous pour une authentique émancipation.


 


Éric Toussaint, docteur en sciences politiques, préside le CADTM Belgique (www.cadtm.org ). A dirigé avec Damien Millet le livre collectif La Dette ou la Vie, Aden-CADTM, 2011. A participé au livre d’ATTAC :  Le piège de la dette publique. Comment s'en sortir, édition Les liens qui libèrent, Paris, 2011. 

 

 J’écris ces lignes depuis Madrid où j’ai participé à cette imposante manifestation de 200 000 personnes.



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Envoyé le : Dimanche 16 Octobre 2011 18h30

Objet : Le bilan des différentes manifestations du 15 octobre 2011 dans les grandes villes européennes.
Que s'est il passé le 15 octobre 2011 ? L'agence de presse Reuters nous apprend que des milliers d'Indigné-e-s se sont mobilisé-e-s à travers le monde".
Des milliers ? Voyons voir ce que deviennent les Indigné-e-s du "mouvement du 15 mai 2011",
revendiquant
une "démocratie réelle, maintenant".
 
*** Rectifications du Monde ***
"Des centaines de milliers de manifestant-e-s". Rien de faux dans la grande presse donc...
Mais en tout, plus de 900 villes dans plus de 80 pays se sont mobilisées ce 15 octobre 2011 :

Madrid, Puerta del Sol = 250.000 à 500.000
Barcelone = 400.000 à 600.000
Rome = 200.000
Lisbonne = 100.000
Rennes = 8000 à 15.000 (manifestation anti-nucléaire,
http://www.youtube.com/watch?v=tvG0UUM3RH4&feature=relmfu) avec la participation d'Europe Ecologie Les Verts
Bruxelles = 10.000
Berlin = 10.000
Paris = 7000
Francfort, BCE = 6000
Sydney = 2000

Quels "vrais" chiffres pour New York, Londres, Athènes et ailleurs ???

Sources :
http://actualutte.info/2011/10/16/comment-les-medias-ont-minimise-une-mobilisation-jamais-vue-dans-toute-lhistoire-de-lhumanite/
http://www.slate.fr/lien/45111/le-15-octobre-le-jour-ou-%C2%ABles-indignes%C2%BB-est-devenu-un-mouvement-global
http://map.15october.net/main#
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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:07

Communiqué mondial du 15 octobre

Le 15 octobre, unis et unies dans notre diversité pour un changement global, nous exigeons une démocratie mondiale : un gouvernement mondial du peuple et pour le peuple. Inspirés par nos soeurs et frères de Tunisie, d'Égypte, de Libye, de Syrie, du Bahreïn, de Palestine-Israël, d'Espagne, du Chili et de Grèce, nous exigeons aussi un changement de régime : un changement de régime mondial. Selon les mots de Vandana Shiva, la militante indienne, nous exigeons le remplacement du G8 par celui de toute l'humanité : le G7 000 000 000.

Les institutions internationales non démocratiques sont notre Moubarak global, notre Assad mondial, notre Kadhafi international. Elles incluent : le FMI, l'OMC, les marchés mondiaux, les banques multinationales, le G8/G20, la Banque centrale européenne et le Conseil de sécurité de l'ONU. Nous ne permettrons pas que, comme Moubarak et Assad, elles dirigent nos vies sans notre assentiment. Tous, nous sommes nés égaux, pauvre ou riche, femme ou homme, Chaque Africain ou Asiatique est égal à chaque Européen ou Américain. Nos institutions doivent refléter cela ou être renversées.

Aujourd'hui plus que jamais, les forces mondiales déterminent nos vies. Nos emplois, notre santé, notre logement, notre éducation et nos retraites sont contrôlés par les banques internationales, le marché, les paradis fiscaux, les corporations et les crises financières. Notre environnement est détruit par la pollution dans les autres continents. Les guerres et le commerce des armes, des drogues et des ressources naturelles, dont les bénéficiaires sont loin de nos frontières, déterminent notre sécurité. Nous perdons le contrôle sur nos vies. Cela doit s’arrêter. Cela va s’arrêter. Les citoyens du monde doivent reprendre le contrôle des décisions qui les affectent à tous les niveaux - du mondial au local. C'est cela la démocratie mondiale. C'est ce que nous exigeons aujourd'hui.

Comme les zapatistes mexicains, nous disons aujourd'hui « ça suffit ! Ici le peuple commande et le gouvernement obéit ». Ça suffit ! Ici le peuple commande et les institutions mondiales obéissent. Comme les indignés espagnols, nous disons « démocratie réelle maintenant ! » - démocratie mondiale réelle maintenant.

Nous lançons aujourd'hui un appel aux citoyens du monde : mondialisons la place Tahrir ! Mondialisons la Puerta del Sol !

Assemblée générale populaire de Puerta del Sol, Madrid, Assemblée populaire de Londres, Assemblée populaire de Buenos Aires, Assemblée populaire de Sao Paulo, Assemblée populaire de Vigo, Espagne, Réseau des assemblées populaires, Assemblée populaire de Boston, Occupy Melbourne, ATTAC Espagne, ATTAC France, War on Want - Londres, Globalise Resistance - Londres, Italy Uncut, Democracia Real Ya International, Gaia Foundation, Egality Londres, Egality Berlin, Network Institute for Global Democratization, Naomi Klein, Vandana Shiva, Noam Chomsky, Eduardo Galeano, Michael Hardt.

Comunicado Global del 15 de octubre
El 15 de octubre, unidos y unidas en nuestra diversidad por un cambio global, exigimos democracia global: un gobierno global del pueblo y para el pueblo. Inspirados en nuestros hermanos y hermanas en Túnez, Egipto, Libia, Siria, Bahrain, Palestina-Israel, España, Chile y Grecia, también exigimos un cambio de régimen: un cambio de régimen global. En las palabras de Vandana Shiva, la activista india, exigimos el remplazo del G8 por la humanidad completa- el G7,000,000,000.Las instituciones internacionales no democráticas son nuestro Mubarak global, nuestro Assad mundial, nuestro Gaddafi internacional. Estas incluyen: el FMI, OMC, el comercio internacional, los bancos multinacionales, el G8/G20 y el Consejo de Seguridad de la ONU. Como Mubarak y Assad, no permitiremos que dirijan nuestras vidas sin nuestro consentimiento. Todos nacimos iguales, pobre o rico, mujer o hombre. Africanos y Asiáticos son iguales a Europeos y Americanos. Nuestras instituciones deben reflejar esto o ser derrocadas.Hoy, más que nunca, fuerzas globales determinan nuestras vidas. Nuestros trabajos, nuestra salud, nuestra vivienda, nuestra educación y nuestras pensiones están controladas por los bancos internacionales, el mercado, los paraísos fiscales, las corporaciones y las crisis financieras. Nuestro medio ambiente está siendo destruido por contaminación en otros continentes. Nuestra seguridad la determinan las guerras y el comercio de armas, drogas y recursos naturales que benefician a personas fuera de nuestras fronteras. Estamos perdiendo el control sobre nuestras vidas. Esto debe terminar. Esto va a terminar. Los ciudadanos del mundo debemos recuperar el control sobre las decisiones que nos afectan a todos los niveles – de global a local. Esto es democracia global. Esto es lo que hoy exigimos. Como los zapatistas mexicanos, hoy decimos “¡Ya basta! Aquí el pueblo manda y el gobierno obedece” - ¡Ya basta! Aquí el pueblo manda y las instituciones globales obedecen. Como los indignados españoles decimos “¡Democracia real ya!”- Democracia global real ya. Hoy hacemos un llamado a los ciudadanos del mundo: ¡Globalicemos la Plaza Tahrir! ¡Globalicemos la Puerta del Sol!

General People's Assembly Puerta del Sol - Madrid, People's Assembly London, People's Assembly Buenos Aires, People's Assembly Sao Paulo, People's Assembly Vigo, Spain People's Assemblies Network, People's assembly Boston, Occupy Melbourne, ATTAC Spain, ATTAC France, War on Want - London, Globalise Resistance - London, Italy Uncut, Democracia Real Ya International, Gaia Foundation, Egality London, Egality Berlin, Network Institute for Global Democratization, Naomi Klein, Vandana Shiva, Noam Chomsky, Eduardo Galeano, Michael Hardt

United for #globaldemocracy

On 15th October 2011, united in our diversity, united for global change, we demand global democracy: global governance by the people, for the people. Inspired by our sisters and brothers in Tunisia, Egypt, Libya, Syria, Bahrain, New York, Palestine-Israel, Spain and Greece, we too call for a regime change: a global regime change. In the words of Vandana Shiva, the Indian activist, today we demand replacing the G8 with the whole of humanity - the G 7,000,000,000.

Undemocratic international institutions are our global Mubarak, our global Assad, our global Gaddafi. These include: the IMF, the WTO, global markets, multinational banks, the G8\G20, the European Central Bank and the UN Security Council. Like Mubarak and Assad, these institutions must not be allowed to run people’s lives without their consent. We are all born equal, rich or poor, woman or man. Every African and Asian is equal to every European and American. Our global institutions must reflect this, or be overturned.

Today, more than ever before, global forces shape people's lives. Our jobs, health, housing, education and pensions are controlled by global banks, markets, tax-havens, corporations and financial crises. Our environment is being destroyed by pollution in other continents. Our safety is determined by international wars and international trade in arms, drugs and natural resources. We are losing control over our lives. This must stop. This will stop. The citizens of the world must get control over the decisions that influence them in all levels - from global to local. That is global democracy. That is what we demand today.

Today, like the Mexican Zapatistas, we say "¡Ya basta! Aquí el pueblo manda y el gobierno obedece": Enough! Here the people command and global institutions obey! Like the Spanish Tomalaplaza we say "Democracia Real Ya": True global democracy now!" Today we call the citizens of the world: let us globalise Tahrir Square! Let us globalise Puerta del Sol!

General People's Assembly Puerta del Sol - Madrid, People's Assembly London, People's Assembly Buenos Aires, People's Assembly Sao Paulo, People's Assembly Vigo, Spain People's Assemblies Network, People's assembly Boston, Occupy Melbourne, ATTAC Spain, ATTAC France, War on Want - London, Globalise Resistance - London, Italy Uncut, Democracia Real Ya International, Gaia Foundation, Egality London, Egality Berlin, Network Institute for Global Democratization, Naomi Klein, Vandana Shiva, Noam Chomsky, Eduardo Galeano, Michael Hardt

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 14:16
LePost.fr - 17/10/2011 à 16h05
    

 

Ce samedi 15 octobre, ils étaient des millions à prendre la rue, non pas à l’appel de syndicats ou de partis politique, mais en toute indépendance. Ils répondaient à l’appel des indignés lancé quelques mois auparavant à une journée internationale de mobilisation. La réponse a été à la hauteur de toutes les espérances, 85 pays et un millier de villes concernées, une première dans toute l’histoire de l’humanité !

 




















 

 

 

 

 

Paris le 15 octobre - Photo Emmanuel Raoul

Face à ce soulèvement des peuples, on aurait pu penser que les médias ne pourraient pas passer à côté, c’était trop grand pour être minimisé. Et pourtant ils ont relevé le défis.. Hier soir, ce ne sont pas des milliers comme ils le disent mais des millions d’indignés qui ont été censurés.

Ils ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus, les sites n’ont cessé de fleurir sur internet depuis quelques mois, les appels aussi. Pourtant c’est bien l’absence d’informations qui était au rendez vous hier soir.. Un vide pesant et qui ne pouvait être que volontaire.

Nous étions des millions !
Les médias minimisent fortement le mouvement. Dans les journaux télévisés, pas plus d’une minute y était consacrée, très loin de la une consacré au rugby qui prendra bien 5 minutes. On peut aussi lire en titre des articles publiés sur internet :

Mobilisation limitée pour les indignés du monde entier‎ (L’Express)

Le mouvement des « indignés » contre la crise et la finance mondiale a pris ce week-end une dimension planétaire, poussant dans la rue des dizaines de milliers de personnes. (AFP)

Des milliers d’ »indignés » se sont mobilisés à travers le monde (Reuters)

Des milliers ? Des dizaines de milliers ? Non. Des millions ! On a ainsi pu compter près d’un million de manifestants en Espagne (400 000 à Barcelone, 250 000 à Madrid), des centaines de milliers en Italie (dont au moins 200 000 à Rome) où l’on ne retiendra d’ailleurs que les violences du black bloc, des centaines de milliers en Israël, plus de 100 000 au Portugal, des dizaines de milliers en Allemagne, Grèce, Etats Unis, Belgique, Pays Bas, des milliers en Australie, France, Suisse, Grande Bretagne, Pologne et dans des dizaines d’autres pays.

Ces chiffres sont d’autant plus exceptionnels que les foules ne se sont pas déplacé à l’appel de syndicats, le mouvement est entièrement indépendant de tout syndicat ou partis politiques. Quand on sait à qui appartiennent la majorité des journaux, on comprend la censure qui s’est donc imposé d’elle même.. Bonne nouvelle, les indignés sont craints !

Actualutte - Raphaël Rezvanpour

Il est important d'ajouter à cet excellent article que dans la minute consacrée aux indignés dans les journaux télévisés, la moitié de cette minute a développé les violents heurts à Rome, dans la majorité même, les JT ont commencé par cette violence organsée pour la désinformation. Scandaleux !

Désinformer autant de monde est un exploit. Imaginez maintenant avec laquelle facilité nos médias officiels peuvent désinformer sur la Libye, la Syrie... et même dans un autre domaine, comment il leur est aisé de désinformer sur n'importe quel sujet... comme l'archéologie !

Joseph Kirchner pour WikiStrike

http://www.wikistrike.com/ - 16/10/2011

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 14:06

Cyberpresse.ca - Publié le 17 octobre 2011 à 08h58 | Mis à jour à 08h58

Londres: 2e nuit de campement pour 200 «indignés»

Plus de 200 «indignés» occupent toujours le parvis... (Photo: AFP)


Plus de 200 «indignés» occupent toujours le parvis de la cathédrale Saint-Paul à Londres, près du coeur historique de la City.

Photo: AFP

Plus de 200 «indignés» occupaient toujours lundi le parvis de la cathédrale Saint-Paul à Londres, près du coeur historique de la City, après une deuxième nuit de campement, déterminés à poursuivre leur mouvement contre la crise et la finance mondiale.

«Capitalism is crisis» («le capitalisme, c'est la crise»), proclamait une banderole tendue devant le campement d'une centaine de tentes dressées devant la cathédrale, à l'orée du quartier des affaires.

Assis devant leurs tentes ou sur les marches de l'édifice religieux, les manifestants bavardaient, en fumant et buvant du thé, sous le regard curieux des passants, de quelques touristes, et d'hommes d'affaires pressés.

«Nous resterons aussi longtemps qu'il le faudra», assure Danielle Allen, 25 ans, une enseignante au chômage. «Nous essayons de sensibiliser les gens et de leur montrer combien le système bancaire est corrompu», dit-elle.

Son amie, Sophia Samra, 23 ans, sans emploi, est là pour protester contre un «système contrôlé par quelques-uns, et qui ne bénéficie qu'à quelques-uns».

«Il fait froid, mais ça vaut la peine», renchérit l'une de leurs amies.

Le mouvement suscitait souvent la sympathie des passants, dont beaucoup prenaient des photos. «Ils ont raison. Dans ce pays, l'économie s'affaiblit, il n'y aucune tentative sérieuse de réformer le système qui a causé des problèmes», juge Neil Hunt, travailleur du secteur de la santé qui constate «l'aggravation du fossé entre les plus riches et le reste du pays».

Mais dans ce quartier financier, la critique anticapitaliste a aussi provoqué la colère. «C'est n'importe quoi! Tout le monde se plaint des banquiers» mais «nous payons tous les impôts», s'emporte un courtier, David Gregory.

Le ton monte avec les protestataires. «Combien d'impôts vous payez, vous?», lance-t-il à l'un d'eux qui, sans emploi, n'est pas imposable. Avant de s'en aller à grands pas, triomphant.

Dans le camp aux revendications hétérogènes, les références au printemps arabe sont nombreuses: «les banques, le FMI sont les Moubarak mondiaux, ils sont antidémocratiques», assure une pancarte adossée à une tente.

«Place Tahrir», indique une imitation de plaque de rue londonienne collée sur un mur, en référence à la place du Caire emblématique de la révolte égyptienne.

Les protestataires sont organisés: point information pour la presse, coin poubelles avec recyclage, coin cuisine.

Fin O'Brian, 31 ans, est le cuisinier du camp. «On a assez de nourriture pour tout le monde», assure-t-il. «On va faire de la soupe à midi et un repas chaud ce soir.»

Samedi, 2000 à 3000 personnes ont manifesté dans la City, dans le cadre d'un mouvement d'action planétaire des «indignés» qui ont défilé ce week-end dans des centaines de villes contre la précarité et le pouvoir de la finance.

Le quartier de la City est considéré comme le symbole de la finance britannique, en dépit de nombreuses délocalisations depuis longtemps dans une autre partie de la capitale.

Agence France-Presse
Londres

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:31

Publié le 16-10-11 à 16:09    Modifié à 16:29     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

Galvanisé par le succès, le mouvement continue au moins en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

UN CAMPEMENT D’INDIGNÉS DEVANT LA CATHÉDRALE SAINT-PAUL À LONDRES. (c) Reuters UN CAMPEMENT D’INDIGNÉS DEVANT LA CATHÉDRALE SAINT-PAUL À LONDRES. (c) Reuters

Le mouvement des "indignés" contre la crise et la finance mondiale, qui a pris samedi une dimension planétaire avec des dizaines de milliers de manifestants à travers le monde, se prolongeait dimanche 16 octobre au moins en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Cette volonté de poursuivre le mouvement un deuxième jour consécutif s'est traduite par un campement sauvage à Londres au coeur de la City, principal centre financier d'Europe.

Plusieurs centaines d'"indignés" ont passé la nuit de samedi à dimanche sur le parvis de la cathédrale Saint-Paul, où 70 tentes ont été érigées après le rassemblement la veille sur les lieux de quelque 2.000 à 3.000 "indignés". 

Heurts à Londres

La manifestation, marquée par quelques heurts et cinq arrestations, et qui dénonçait la politique d'austérité du gouvernement britannique et le système financier, a été contenue par la police à distance du London Stock Exchange (Bourse de Londres).

Malgré son ordre de dispersion, la police n'a pas réussi à empêcher certains manifestants, de s'installer pour la nuit. Une nouvelle confrontation était donc possible dimanche.

"Nous allons rester aussi longtemps qu'il faudra pour que le gouvernement nous entende et dise qu'il va changer les choses", a prévenu Spyro Van Leemnen, 27 ans, un des représentants du mouvement Occupy London Stock Exchange. Pour lui, la protestation vise à "démocratiser le système financier", et les rassemblements, à Londres et partout dans le monde, "sont un premier pas".

Francfort, Berlin...

Une même intention s'est exprimée à Francfort (ouest de l'Allemagne), où près de 200 personnes ont passé la nuit dans 30 tentes devant le siège de la Banque centrale européenne (BCE), au centre de la crise de la dette et de l'euro.

En Allemagne, une nouvelle manifestation est également prévue à Berlin, cette fois devant la porte de Brandebourg. La veille, la police berlinoise avait réussi à empêcher certains des 10.000 participants à une première manifestation de camper devant le siège du Reichstag, le parlement fédéral. Une poignée d'interpellations ont été effectuées par les forces de l'ordre, quelques agents ayant été blessés dans des échauffourées sans gravité, a dit une porte-parole de la police.

Aux Pays-Bas, Amsterdam a également vu pousser 50 tentes, plantées sur la place de la Bourse, où des "indignés" ont passé la nuit.

Un mouvement qui peut encore prendre de l'ampleur

Genève, Miami, Paris, Sarajevo, Zurich, Mexico, Lima, Santiago, Hong-Kong, Tokyo, Sydney.... "L'indignation" contre le capitalisme s'est exprimée samedi sur pratiquement tous les continents.

Pour Max Bank, de la section allemande du mouvement altermondialiste Attac (fondé en France en décembre 1998), la vague de protestation n'en est qu'à ses débuts.

"Le mouvement des indignés renaît comme une force globale", proclame en une dimanche le quotidien El Pais, premier quotidien d'Espagne, où le 15 mai, les premiers "indignés" avaient dressé leurs tentes en plein coeur de Madrid.

"C'est la première fois qu'une initiative citoyenne réussit à organiser de manière coordonnée tant de manifestations dans des lieux aussi disparates et éloignés", se félicite le journal.

"Il existe désormais de toute évidence un mouvement international", renchérit l'éditorialiste de la Repubblica Eugenio Scalfari, qui en fait remonter les prémices au "printemps arabe", voire même à la révolte des banlieues en France en 2008 et 2010. "Il exprime la colère d'une génération sans avenir ni foi dans les institutions traditionnelles, politiques mais aussi financières, tenues responsables de la crise et profiteuses des dommages causés au bien commun", poursuit l'éditorialiste.

"Le monde descend dans la rue, unique, pacifique et coloré", renchérit la Stampa, bien que la manifestation de Rome ait été la plus violente, perturbée dès le début par des éléments non contrôlés qui ont saccagé des vitrines et incendié des voitures. Les heurts avec la police y ont fait 70 blessés, dont trois graves. Douze personnes ont été interpellées.

Outre Rome, où des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté pacifiquement, Madrid et Lisbonne ont vu les plus gros défilés.

Des milliers de personnes ont également manifesté à Washington et New-York, où 88 personnes ont été arrêtées.

Les plans des organisateurs sur la suite éventuelle du mouvement aux Etats-Unis dimanche n'étaient pas connus dans la matinée.

Le Nouvel Observateur - AFP

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 14:13

Publié le 16-10-11 à 07:22    Modifié à 07:37     par Le Nouvel Observateur avec AFP     

D'Europe aux Etats-Unis en passant par le Chili, la journée mondiale des "indignes" a réuni des dizaines de milliers de personnes.

Manifestation des "indignés" place Puerta del Sol à Madrid le 15 octobre 2011. (c) Afp Manifestation des "indignés" place Puerta del Sol à Madrid le 15 octobre 2011. (c) Afp

D'Europe aux Etats-Unis en passant par le Chili, la première journée mondiale des "indignes" a réuni samedi 15 octobre des dizaines de milliers de personnes et a été marquée par des violences à Rome et des dizaines d'interpellations à New York.

Sous les slogans "Peuples du monde, levez-vous" ou "Descends dans la rue, crée un nouveau monde", les "indignés" avaient appelé à manifester dans 951 villes de 82 pays, selon le site 15october.net, contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance.

71 interpellations à Times Square

Samedi soir devant Times Square à New York, la police américaine a procédé à 71 interpellations à l'issue d'une manifestation anti-Wall Street qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, selon un bilan de la police.

Les manifestants ont été immédiatement embarqués dans plusieurs fourgons de police, a constaté un journaliste de l'AFP.

Plus tôt, la police à cheval avait repoussé des manifestants qui essayaient de pénétrer sur la place. Une personne avait été blessée en tombant à terre lorsque la foule paniquée s'était mise à courir. "Chaque jour, chaque nuit, occupons Wall Street", "Nous sommes le peuple", "Nous voulons du travail", scandaient les manifestants.

A Washington, plusieurs milliers d'autres "indignés" ont fait cause commune pour manifester contre la "rapacité" de la finance, pour "l'emploi et la justice". Quelque 300 manifestants se sont rassemblés en devant la Maison Blanche et le département du Trésor contre la "mafia financière", avant de rejoindre un autre rassemblement, fort de plusieurs milliers de personnes, réunies à l'appel d'une vingtaine d'organisations.

Défense des droits des animaux au Canada

Plus de 10.000 Canadiens ont également manifesté, pancartes ou guitares en main, dont 5.000 à Toronto, dans le quartier financier. Leurs exigences allaient d'une meilleure répartition des richesses à "la vérité derrière 9/11", ou à la "défense des droits des animaux".

Violences à Rome

En Europe, des violences spectaculaires ont éclaté à Rome, faisant 70 blessés, dont trois graves, en marge du défilé qui a réuni des dizaines de milliers de personnes, sous des pancartes proclamant "Une seule solution, la Révolution!" ou "Nous ne sommes pas des biens dans les mains des banquiers".

Des éléments incontrôlés ont envahi un hôtel de luxe, fracassé les vitrines de banques et mis le feu à une annexe du ministère de la Défense. Plusieurs voitures ont été incendiées.

En fin de journée, la place historique de la basilique Saint-Jean de Latran était transformée en champ de bataille. La police a chargé des centaines de jeunes qui lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles contre les forces de l'ordre, tandis que les manifestants pacifiques quittaient la place les bras en l'air pour ne pas être confondus avec les casseurs.

Des pays en crise qui manifestent

A Athènes, épicentre de la crise financière européenne, plusieurs milliers de manifestants se sont massés en soirée devant le parlement, dans une ambiance bon enfant.

Au Portugal, autre pays durement touché par la crise, 50.000 personnes de tous âges ont défilé à Lisbonne, aux cris de "FMI dehors", rangées derrière une banderole proclamant "Stop troïka", en référence aux créanciers du Portugal (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international).

A Madrid, berceau du mouvement né le 15 mai, des dizaines de milliers de personnes ont convergé jusqu'à la Puerta del Sol, place emblématique que les "indignés" avaient occupée pendant un mois au printemps. "Le problème, c'est la crise, révolte-toi", proclamait une grande banderole en tête de la marche. Dans la soirée, une marée humaine a envahi la place, où les manifestants se sont figés dans un "cri muet", symbole de l'oppression.

Soutien d'Assange à Londres

A Londres, où des heurts mineurs avec la police se sont produits à la mi-journée. 800 "indignés" se sont rassemblés dans la City et ont reçu le renfort inopiné du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en liberté conditionnelle près de Londres en attendant une éventuelle extradition vers la Suède où il est poursuivi pour viol. "Nous soutenons ce qui se passe ici parce que le système bancaire à Londres est le bénéficiaire d'argent issu de la corruption", a-t-il lancé sur les marches de la cathédrale Saint-Paul, où étaient massés les manifestants.

 

Les "indignés" ont bénéficié aussi de la compréhension du gouverneur de la Banque d'Italie, Mario Draghi, qui doit prendre la tête le mois prochain de la Banque centrale européenne. "Les jeunes ont raison d'être indignés", a déclaré M. Draghi à des journalistes en marge de la réunion du G20 à Paris. "Ils sont en colère contre le monde de la finance. Je les comprends", a déclaré cet économiste de 64 ans, tout en déplorant les incidents de Rome.

Aux Pays-Bas, un millier de manifestants se sont rassemblés à La Haye, autant sur la place de la Bourse à Amsterdam, et un millier aussi sur la Paradeplatz à Zurich, place emblématique de la finance suisse, tandis que Paris a rassemblé plusieurs centaines d'"indignés".

Dans les Balkans, les rassemblements ont réuni environ 3.000 personnes à Zagreb et des centaines dans d'autres villes, dont Sarajevo et Belgrade.

Hauts lieux de la finance ciblés

Des rassemblements ont aussi eu lieu en Amérique latine. Plus de 5.000 "indignés" chiliens ont ainsi défilé à Santiago.

Les protestataires avaient ciblé les hauts lieux de la finance mondiale, telle la BCE à Francfort, devant laquelle 5.000 à 6.000 personnes se sont rassemblées. "D'Amérique jusqu'en Asie, d'Afrique à l'Europe, les peuples se lèvent pour revendiquer leurs droits et réclamer une vraie démocratie", affirme le manifeste du 15 octobre.

"Les puissances travaillent pour le bénéfice de quelques-uns, ignorant la volonté de la grande majorité. Cette situation intolérable doit cesser", proclame encore le texte.

Le Nouvel Observateur - AFP

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 11:58

LEMONDE.FR avec AFP | 16.10.11 | 10h50   •  Mis à jour le 16.10.11 | 12h38

 
 

 

Samedi, entre 2 000 et 3 000 "indignés" ont manifesté contre la politique d'austérité du gouvernement britannique et les coupes budgétaires.

Samedi, entre 2 000 et 3 000 "indignés" ont manifesté contre la politique d'austérité du gouvernement britannique et les coupes budgétaires.AP/Elizabeth Dalziel

Ils n'ont pas l'intention de mettre fin à leur mobilisation. Plusieurs centaines d'"indignés" ont ainsi passé la nuit de samedi à dimanche 16 octobre dans des tentes sur le parvis de la cathédrale Saint-Paul de Londres, au cœur de la City, après le rassemblement de la veille.

Environ 70 tentes ont été érigées sur le parvis en dépit de l'appel de la police à se disperser. Quelques heurts se sont produits samedi soir, et cinq personnes ont été arrêtées, a indiqué Scotland Yard.
 

"Nous continuons de demander à tous les manifestants pacifiques de quitter la zone autour de Saint-Paul et de rentrer chez eux. Leur présence perturbe la vie quotidienne de la City et entrave l'accès à la cathédrale", a indiqué la police dans un communiqué.

"RESTER AUSSI LONGTEMPS QU'IL FAUDRA"

Spyro Van Leemnen, 27 ans, un des représentants du mouvement Occupy London Stock Exchange, a passé la nuit sur place. La manifestation vise selon lui à "démocratiser le système financier", et les rassemblements, à Londres et partout dans le monde "sont un premier pas". "Nous allons rester aussi longtemps qu'il faudra pour que le gouvernement nous entende et dise qu'il va changer les choses", a-t-il ajouté.

La veille, 2 000 à 3 000 "indignés", selon les estimations de la BBC, avaient manifesté autour de Saint-Paul, brandissant des pancartes contre la politique d'austérité du gouvernement britannique et les coupes budgétaires, et contre le système financier

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