Les discussions sont terminées. La Société générale a signé un accord définitif en vue de la cession de sa filiale hellène Geniki avec un autre établissement grec, la Banque du Pirée, qui aura un impact négatif d'environ 100 millions d'euros sur son résultat du troisième trimestre, selon un communiqué publié vendredi 19 octobre.
Le prix de vente s'élève à un million d'euros, mais la banque française devra également investir 444 millions d'euros, dont 281 millions d'euros pour recapitaliser Geniki, le reste étant la souscription d'une obligation émise par la Banque du Pirée.
L'opération devrait être conclue avant la fin de l'année, indique la Société générale, qui avait acquis sa filiale grecque en 2004. Au total, son aventure dans ce pays aura coûté à la banque au logo rouge et noir environ un milliard d'euros.
281 MILLIONS D'EUROS
Dans le détail, la transaction n'intègre aucun transfert d'actifs de Geniki à la Société générale, qui elle-même n'apportera pas de financement résiduel après la clôture de la vente.
En outre, l'établissement français souligne que les 281 millions d'euros qu'il va apporter à Geniki pourraient être revus à la hausse ou à la baisse par le Fonds de stabilité financière hellénique, chargé de restructurer le secteur bancaire grec et d'évaluer les besoins en capitaux des établissements.
Avec cette vente, la Société générale imite son compatriote du Crédit agricole, qui avait finalisé mercredi l'accord de cession de sa filiale grecque Emporiki à Alpha Bank.
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