Giorgos, militant anarchiste, avait été placé en garde à vue lors d’une manifestation à Montpellier en octobre 2010. Il avait été accusé par les policiers d'avoir renversé des poubelles avec d'autres manifestants, une poursuite classée sans suite pour cause d’« infraction insuffisamment caractérisée ». Mais il avait eu le tort de refuser qu’on lui prélève ses empreintes génétiques et a été condamné en première instance à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier.
« Le mis en cause refuse qu’on introduise ses empreintes génétiques dans un fichier par but politique parce qu’il a des convictions anarchistes, avait estimé, lors de son réquisitoire, l’assistante du procureur. On peut donc penser que, à plusieurs occasions, il va participer à des manifestations, que peut-être il va y avoir de nouvelles dégradations. Le but est là. » Une analyse mise à mal par les magistrats de la cour d’appel de Montpellier qui ont estimé la procédure de prélèvement « disproportionnée » et ont relaxé le militant anarchiste.
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Giorgos, militant anarchiste, avait été placé en garde à vue lors d’une manifestation à Montpellier. Il avait refusé qu’on lui prélève ses empreintes génétiques. Poursuivi pour ce refus, il vient d’être relaxé par les magistrats de la cour d’appel de Montpellier. C’est un désaveu pour les policiers mais l’énergie à déployer et l’argent à dépenser par les citoyens pour ne pas être fichés, demeurent considérables. En 2012, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) contenait plus de 2 millions de profils de personnes dont une minorité correspondait à des personnes définitivement condamnées. (*la totalité de cet article n'est accessible qu'aux abonnés du journal...)