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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 13:38

wort.lu -17.11.2011 13:50 Uhr

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Photo: (AP)

En Grèce comme en Italie, alors que les nouvelles équipes s'activent pour échapper aux ennuis financiers, la rue se mobilise contre la rigueur annoncée.

Penser «plus aux gens et moins à sauver les banques», des milliers de lycéens et étudiants sont descendus dans la rue jeudi dans toute l'Italie pour dénoncer les coupes dans le budget de l'école publique, dans le cadre d'un mouvement international.

A Milan, des manifestants ont jeté des oeufs sur le bâtiment de l'université privée catholique du Sacré Coeur, dont était recteur le nouveau ministre de la Culture, Lorenzo Ornaghi qui a fait aussi l'objet de quolibets. «Redonnez-nous notre argent, que l'Eglise paye», scandaient les protestataires en exigeant l'arrêt des soutiens publics au système privé.

Un autre groupe a essayé d'atteindre la prestigieuse faculté privée d'économie Bocconi, dont le nouveau chef du gouvernement Mario Monti était encore tout récemment président. Mais il a été refoulé sans ménagement par la police à coups de matraque.

D'autres ont essayé d'envahir le siège de l'Association des banques italiennes. «Save schools, not banks, de l'argent pour l'instruction publique», avaient-ils écrit sur une grande banderole. Ils ont été stoppés dans le hall d'entrée.

A Rome, les slogans des 2.000 manifestants ironisaient sur le nom du nouveau ministre de l'Education nationale Francesco Profumo (parfum en italien) en dénonçant par avance «un parfum d'austérité. Non au gouvernement des sacrifices». Partis de l'université publique de La Sapienza, ils devaient rejoindre un cortège du syndicat minoritaire mais radical Cobas dont le mot d'ordre de grève dans les transports publics, a coïncidé, par un hasard de calendrier, avec les manifestations estudiantines.

A Palerme (sud), quelque 5.000 protestataires, le plus grand cortège jusqu'à présent, ont scandé des slogans contre l'ultra-libéralisme qui domine, selon eux, en Europe. «Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiciens et banquiers», criaient-ils.

A Turin, la tension est montée en fin de matinée quand un groupe d'étudiants a lancé des bouteilles et des oeufs contre les forces de l'ordre qui voulaient les empêcher d'atteindre l'antenne locale de la Banque d'Italie.

Anniversaire du soulèvement de 1973 contre les colonels...

Des milliers de personnes se préparaient à manifester jeudi à Athènes contre les mesures d'austérité préparées par le gouvernement grec de coalition de Lucas Papadémos, fort d'un confortable vote de confiance obtenu mercredi au parlement mais non exempt de tiraillements.

Les défilés, traditionnels chaque 17 novembre, commémorent le 38e anniversaire de la révolte estudiantine contre la junte des colonels en 1973.

L'an dernier, ils avaient tourné à la protestation contre les réformes d'austérité (hausses des taxes, baisses de salaires etc.) introduites par le gouvernement Papandréou sous la pression des créanciers étrangers de la Grèce.

Cette année, outre la protestation sociale, les manifestations devraient aussi revêtir un aspect très politique, après l'entrée de l'extrême droite dans le gouvernement grec de coalition, pour la première fois depuis la chute de la dictature des colonels. C'est la raison qui a poussé un député Pasok dissident à voter mercredi soir contre la confiance au gouvernement.

Député du département de Xanthi en Thrace (nord-est) où vit la minorité musulmane de Grèce, Tsten Mantazi s'est dit contre la participation au gouvernement de transition du parti d'extrême droite Laos, dont les députés expriment régulièrement des positions xénohobes.

Jeudi, le journal communiste Rizospastis souligne que les communistes placent le défilé sous le signe de la résistance au «retour du fascisme» et, faisant le lien avec la situation immédiate de la Grèce, rappelle que le slogan de novembre 1973 «Pain, éducation, liberté», n'a jamais été autant d'actualité.

Il s'agit aussi de la première marche de ce type depuis le vote d'une loi réformant l'université l'été dernier, modifiant le droit d'asile qui interdisait jusqu'à présent à la police d'entrer dans des locaux universitaires.

La ministre de l'Education socialiste Anna Diamantopoulou a annoncé qu'elle n'irait pas déposer de gerbe sur les lieux du soulèvement comme le veut la tradition. Selon Ta Nea, c'est la première fois que cette tradition ne sera pas respectée.

Vendredi, une nouvelle échéance attend le gouvernement avec la présentation au parlement du budget 2012 qui rappellera au pays l'ampleur des sacrifices à consentir.

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