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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 12:50

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                                                     Cette phrase aurait été dite par José M. Aznar, Président du gouvernement espagnol lui-même, dans un accès de franchise plutôt inattendu....

Trouvée dans cet article : "Le NEW YORK TIME révèle les grands fraudeurs espagnols", tout à fait édifiant sur les "moeurs" espagnoles pour ce qui concerne la riche classe dominante (la même chose se passe en Grèce, d'ailleurs). Personnellement, je me souviens bien des pillages et des massacres en Amérique Latine, pour ne penser qu'à ceux-là, qui ont prorogé la richesse de l'aristocratie en Espagne....

Finalement, la différence entre la "fiction" et la "réalité", c'est que dans la réalité, les ordures "méchants" meurent tranquillement et à un âge avancé, dans leur lit, choyés par une domesticité nombreuse et aveugle.... dans les fictions, on fait croire au "peuple" que ces ordures méchants sont toujours punis à la fin... organisant ainsi la "léthargie" des "dominés"....

A lire donc cet article, en cliquant sur ce lien ! (*ou visible à la suite de cet article)

 

Extraits :

"Le New York Times a publié une série d’articles sur Emilio Botin et d’autres grands fraudeurs espagnols, dont le volume d’évasion fiscale est l’équivalent du déficit de l’Etat.

[...]

Une révélation importante concerne le fait qu’Emilio Botin et sa famille ont caché l’existence de comptes secrets établis depuis la Guerre civile dans la Banque suisse  HSBC.

De fait, dans les comptes de cette banque il y a 2.000 millions d’euros qui n’ont jamais été déclarés aux autorités des impôts de l’Etat espagnol.Mais, un employé de cette banque suisse, pour se venger d’avoir été maltraité par la banque, a décidé de publier les noms des personnes qui avaient déposé leurs fonds dans la dite banque, sans les avoir déclaré jamais dans leurs pays.

Parmi elles, il n’y a pas moins de 569 espagnols, y compris Emilio Botin et sa famille, avec d’autres grands noms de la vie politique et des grandes entreprises (parmi eux, le père du Président de   Generalitat de Catalunya, Artur Mas; José María Aznar; Dolores Cospedal; Rodrigo Rato; Narcís Serra; Eduardo Zaplana; Miguel Boyer; José Folgado; Carlos Solchaga; Josep Piqué; Rafael Arias-Salgado; Pío Cabanillas; Isabel Tocino; Jordi Sevilla; Josu Jon Imaz; José María Michavila; Juan Miguel Villar Mir; Anna Birulés; Abel Matutes; Julián García Vargas; Ángel Acebes; Eduardo Serra; Marcelino Oreja…).

Selon le New York Times, c’est la une pratique trés courante dans les grandes familles, les grandes entreprises et la grande banque. La fraude fiscale dans ces secteurs est énorme. Selon les services financiers espagnols, 74% de la fraude fiscale est concentré dans cette classe, avec un total de 44 millions d’euros que l’Etat espanol (qu’il s’agisse de l’Etat central ou des régions) ne reçoit pas.

Cette somme, est presque équivalents au déficit du budget public social de l’Espagne en regard de la moyenne de l’UE (66.000 millions d’euros), c’est à dire, le budget que l’espagne devrait consacrer à sa protection sociale ‘santé, éducation, ecole maternelle, services aux personnes dépendantes, etc…)

[...]

 

                                                                          *********************************

 

 

https://histoireetsociete.wordpress.com/2012/10/20/le-new-york-time-revele-les-grands-fraudeurs-espagnols/

 

Le NEW YORK TIME révèle les grands fraudeurs espagnols.
20 oct

 

Le New York Times a publié une série d’articles sur Emilio Botin et d’autres grands fraudeurs espagnols, dont le volume d’évasion fiscale est l’équivalent du déficit de l’Etat. Emilio Boti, présenté par le journal comme le banquier le plus influent d’Espagne et le Président de la Banque de Santander, qui a d’importants investissements financiers au Brésil, en Grande Bretagne et aux Etats-Unis, en plus de l’Espagne.Aux Etats-Unis,la Banque de Santander est propriétaire de Sovereign Bank. Comme le dit l’article ci-desous Emilio Botin dont la fortune date du franquisme est une puissance, il jouit d’une telle emprise médiatique qu’aucun des grands journaux espagnols n’a osé publié ces révélations du New York Time. J’avais dans une série d’article expliqué ce qu’était la Banque Santander et ce en particulier à propos du Venezuela. Emilio Botin et sa banque dominaient littéralement l’économie et les médias vénézuéliens. Quand Chavez a voulu libérer son pays de cette étreinte mortifère, une campagne s’est déclenchée contre lui, l’accusant de tout et n’importe quoi… Cela ne s’arrête pas et quand l’on sait les liens qui unissent le journal espagnol El Païs avec le Monde, on ne s’étonne plus des campagnes fréquentes de ce dernier journal. Chavez a accompli un crime impardonable il a tenté de desserrer l’étau de Emilio Botin et de la Banque de Santander. ( note et teaduction de Danielle Bleitrach pour Histoireetsociété)

 

 

Ce qui interesse le journal des Etats-Unis n’est pas , néanmoins, les comportement bancaires de santander, mais ceux de son Président et de sa famille, ainsi que son énorme influence politique et médiatique en Espagne. Un indicateur de cette influence médiatique est qu’aucun des cinq plus importants journaux du pays n’a ni cité, ni fait aucun commentaire sur la série d’articles du journal le plus influent des Etats Unis.

On peut imaginer que s’il avait été écrits des articles semblables, par exemple, sur l’ex-président Zapatero, ils auraient tout de suite été commenté. Ce n’est pas le cas quand il s’agit D’Emilio Botin. Une révélation importante concerne le fait qu’Emilio Botin et sa famille ont caché l’existence de comptes secrets établis depuis la Guerre civile dans la Banque suisse  HSBC.

De fait, dans les comptes de cette banque il y a 2.000 millions d’euros qui n’ont jamais été déclarés aux autorités des impôts de l’Etat espagnol.Mais, un employé de cette banque suisse, pour se venger d’avoir été maltraité par la banque, a décidé de publier les noms des personnes qui avaient déposé leurs fonds dans la dite banque, sans les avoir déclaré jamais dans leurs pays.

Parmi elles, il n’y a pas moins de 569 espagnols, y compris Emilio Botin et sa famille, avec d’autres grands noms de la vie politique et des grandes entreprises (parmi eux, le père du Président de   Generalitat de Catalunya, Artur Mas; José María Aznar; Dolores Cospedal; Rodrigo Rato; Narcís Serra; Eduardo Zaplana; Miguel Boyer; José Folgado; Carlos Solchaga; Josep Piqué; Rafael Arias-Salgado; Pío Cabanillas; Isabel Tocino; Jordi Sevilla; Josu Jon Imaz; José María Michavila; Juan Miguel Villar Mir; Anna Birulés; Abel Matutes; Julián García Vargas; Ángel Acebes; Eduardo Serra; Marcelino Oreja…).

Selon le New York Times, c’est la une pratique trés courante dans les grandes familles, les grandes entreprises et la grande banque. La fraude fiscale dans ces secteurs est énorme. Selon les services financiers espagnols, 74% de la fraude fiscale est concentré dans cette classe, avec un total de 44 millions d’euros que l’Etat espanol (qu’il s’agisse de l’Etat central ou des régions) ne reçoit pas.

Cette somme, est presque équivalents au déficit du budget public social de l’Espagne en regard de la moyenne de l’UE (66.000 millions d’euros), c’est à dire, le budget que l’espagne devrait consacrer à sa protection sociale ‘santé, éducation, ecole maternelle, services aux personnes dépendantes, etc…) en proportion de son niveau de développement économique et dont elle ne bénéficie pas parce que l’Etat ne perçoit pas son dû. Et une des raisons pour lesquelles il n’en bénéficie pas est précisement la fraude fiscale réalisée par ces groupes cités par le New Yok times.

Leur influence est telle que l’Etat n’est pas en mesure de les poursuivre. En réalité la grande majorité des enquêtes sur la fraude fiscale du Service des Impôts sont  concentrés sur les ménages et les professions libérales, dont la fraude fiscale, selon les techniciens du Service de Impôts de l’Etat espagnol, ne représente que 8% de la fraude fiscale totale.

Les interventions des autorités publiques en faveur du senor Emilio Botin des investigations du service des impôts sont bien connues. le cas le plus connu est l’intervention de l’ex-Vice présidente du gouvernement espagnol la Sra. De la Vega, pour interrompre une de ces enquêtes. Mais le Sr. Botin n’est pas l’unique cas. Comme le souligne le  New York Times, il y a deux ans,  César Alierta, président de Telefónica,  qui était sous une enquête qui n’a jamais abouti.

Comme l’écrit le   New York Times  avec une certine ironie ; « Le Tribunal a renoncé à étudier le cas parce que, selon luin il  était passé trop de temps entre le moment des faits et leur présentation devant le tribunal ». ce qui qui joue en faveur des fraudeurs est l’inefficacité de l’Etat autant que sa crainte à poursuivre les investigations. Le  Sr. José Mª Aznar, Président du gouvernement espagnol lui-même, dans un accés de franchise avait admis  que « les riches ne payent pas d’impôts en Espagne ».

une telle tolérance de la part de l’Etat à la fraude des super-riches est justifié avec l’argument que même s’ils ne payent pas d’impôts, les conséquences sont limités parce qu’ils sont peu nombreux.   Le Présidente de la Generalitat de Catalunya, le Sr. Artur Mas,  a expliqué que la hausse des impôts des riches et super-riches a une valeur plus d’exemplarité que pratique, puisque leur nombre est infime.  Un tel argument est nul. En réalité proche du dérisoire.

Il ignore l’énorme concentration des revenus et de la propriété existant en espagne (et en catalogne). Un des pays dont les inégalité sociales sont les plus grandes et l’impact de la redistribution de l’Etat mineur. Les  44.000 millones de euros  par an que ne payent pas les Super-riches par an  à l’État , s’ils avaient été encaissés auraient évité les énormes coupes dans les  dépense publique sociale que l’État espagnol réalise aujourd’hui. Mais l’autre observation que le New York Times fait sur la fraude fiscale et la banque concerne  le silence  dans les médias de l’information sur une telle fraude fiscale.   Le  journal cite Salvador Arancibia, un journaliste financier à Madrid, qui a travaillé pour la Banque de  Santander, qui donne comme cause de ce silence le fait que la banque de Santander dépense beaucoup d’argent pour des annonces commerciales, et étant  en tant que  banque l’un des secteurs les plus importants dans le financement des médias, non seulement en achetant un espace d’annonces commerciales, mais aussi en pourvoyant les crédits – de fonctionnement .

M. Salvador Arancibia – « … des mesures d’énorme dans le moment actuel où les médias sont dans une situation financière trés délicate ».

De ce fait il faut remercier le journal qui ose le publier, parce que aujourd’hui, des articles comme ceux que publie le New York Times et le mien, n’ont pas la possibilté d’être facilement publiés dans notre pays. C’est ce qu’on appelle « la liberté de la presse ».

 

 

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