Militants ou simples citoyens se sont retrouvés place du Palais des papes. Photos DL/M.M.
L’objectif final c’est, le 11 mars 2012, une chaîne humaine qui parcourt toute la vallée du Rhône, de Lyon à Avignon. Soit… près de 200 000 personnes ; mais la moitié serait déjà une belle réussite pour les anti-nucléaires. « Ce sera un an après Fukushima » rappelait hier Jean-Pierre Cervantès, président de l’association écologiste Crea Avignon et membre d’Europe Ecologie Les Verts.
En attendant, les anti-nucléaires “répètent”. Chaque mois, à Avignon, ils organisent une chaîne humaine autour des remparts. Et ils sont de plus en plus nombreux. Presque un millier hier après-midi, pour ce 6 e rendez-vous en une année. “Inactifs aujourd’hui, radioactifs demain”
Réunis place du Palais des papes, 850 d’entre eux sont ensuite partis en farandole, place de l’Horloge, rue Saint-Agricol, passage de l’Oratoire avant de faire le tour par l’Université et de remonter rue de la République pour un retour et des discours devant le Palais des papes.
« C’est le grand combat de l’avenir et cette chaîne humaine est superbement symbolique de la solidarité pour notre futur, nos enfants » s’est exprimé le Lyonnais Philippe Meirieu, vice-président Europe-Ecologie de la Région Rhône-Alpes. Dimanche prochain, une chaîne humaine sera justement organisée à Lyon. Le 27 novembre, c’était à Valence. Après la catastrophe survenue au Japon et à l’approche de la présidentielle, la mobilisation est de plus en plus importante.
Beaucoup hier signaient des pétitions demandant plus de transparence. D’autres évoquaient la venue de Nicolas Sarkozy à Tricastin. René Pelisson, porte-parole d’Europe-Ecologie-Les Verts à Avignon opposait d’autres chiffres à ceux évoqués par le président de la République pour la poursuite, ou la sortie, du nucléaire.
« Inactifs aujourd’hui, radioactifs demain » ont répété les participants à la chaîne humaine. Des jeunes, des enfants, des parents, des retraités de tous horizons sociaux.
par Mireille MARTIN le 12/12/2011 à 06:01