Dans une publication du bureau officiel de l’Administration générale de la presse et des publications de la radio, des films, et de la télévision (GAPPRFT), le régulateur chinois se dit « très préoccupé » par la détention du journaliste, rapporte l’AFP. L'organisation, qui permet au gouvernement de surveiller l’activité des médias, souhaite que l’affaire soit gérée de façon « juste et adéquate ».
C’est le deuxième journaliste de Xinkuai Bao à être arrêté dans une affaire de diffamation, après Liu Hu mis en examen le 24 août dernier pour avoir dénoncé la corruption d’un haut gradé. Selon Le Monde, les deux journalistes sont les victimes d’une vaste campagne du gouvernement pour lutter contre la corruption. Après avoir été incitées à dévoiler ces scandales par le gouvernement central, les autorités locales se livrent à une véritable chasse aux sorcières pour se venger de ces dénonciations. Il faut dire que Zoomlion, qui est détenu à 20% par l’Etat, représente une grande partie des revenus de Changsa, capitale de la province du Hunan.
Protestations
Le journal cantonais a reçu de nombreux soutiens sur les réseaux sociaux et membres de la blogosphère. Le Monde cite le blog du chercheur Yu Jianrong, chercheur de l’académie des sciences sociales Yu Jianrong : « L’abus de pouvoir, surtout de la part de la police, est le plus grave des abus de pouvoir actuel ».