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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 21:12

Créé le 07-04-2012 à 15h47 - Mis à jour à 17h29    

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

Ces nouvelles violences interviennent à quelques jours de la fin de l'ultimatum lancé par le Conseil de sécurité de l'ONU.

 
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Les violences en Syrie ont fait samedi 7 avril au moins 107 morts, dont 74 civils, en majorité dans des bombardements dans la région de Hama (centre), a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Au total, "74 civils ont été tués, dont 40 dans des bombardements et des tirs dans la seule ville de Latamna, dans la province de Hama (centre)", a expliqué l'OSDH.

Outre les civils tués à Latamna, l'OSDH a dénombré cinq civils tués dans la localité de Tibet al-Imam dans la même province, et quatre autres dans les villes de Qousseir et de Rastane, bombardées par les forces armées, dans la région de Homs (centre). En outre, selon la même source, une femme a été tuée par un tireur embusqué dans la province d'Alep (nord). Dans la région d'Idleb (nord-ouest), deux hommes ont été mortellement touchés par des tirs sur leur voiture près d'Ariha et trois autres à Khan Cheikhoune et à Sarjé.

L'OSDH a précisé que 16 déserteurs et 12 soldats et agents de sécurité avaient également péri dans différentes régions.

Homs toujours ville martyre

L'organisation, basée en Grande Bretagne, a fait état par ailleurs de la découverte de 13 corps dans le quartier de Deir Baalbeh à Homs, et de 10 autres corps retrouvés sous les décombres, dans la localité de Hreitane dans la province d'Alep.

"Violations de la position de l'Onu"

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi à l'unanimité une déclaration demandant aux autorités syriennes de respecter la limite du 10 avril pour cesser les principales opérations militaires et à l'opposition syrienne de faire de même au plus tard 48 heures plus tard. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé vendredi que les attaques du régime syrien étaient "une violation de la position de l'ONU".

La promesse du président Bachar al-Assad de cesser les opérations militaires au plus tard le 10 avril "ne peut servir de prétexte pour continuer à tuer", a indiqué Martin Nesirky, porte-parole de M. Ban.

Les violences ont fait 77 morts jeudi et 35 vendredi, en grande majorité des civils.

 

Le Nouvel Observateur avec AFP

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

 


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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 20:22

Le Monde.fr avec AFP | 07.04.2012 à 15h09 • Mis à jour le 07.04.2012 à 18h16

 
Commémorations de la naissance du parti Baas, le 7 avril.

Les violences en Syrie ont fait samedi au moins 107 morts, dont 74 civils, en majorité dans des bombardements dans la région de Hama (centre), a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les forces du régime syrien ont mené d'importantes opérations militaires samedi à Latamna, dans la province de Hama, à quelques jours de la date-butoir du retrait de l'armée des villes rebelles, fixée par les Nations unies. Plus au sud, dans la province de Homs (centre), trois civils, dont une femme et son enfant, ont péri dans les bombardements à Qousseir, et un policier dissident a été tué lors de combats, ajoute l'OSDH.

EXODE VERS LA TURQUIE

Alors que les violences se poursuivent malgré l'ultimatum de l'ONU, près de 700 Syriens sont arrivés en Turquie au cours des dernières 24 heures, portant à 24 000 le nombres de réfugiés accueillis par leur pays voisin. Devant l'afflux croissant des réfugiés, le ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a annoncé vendredi qu'il avait demandé aux Nations unies et à la communauté internationale d'"intervenir".

"Nous n'avons pas ménagé nos efforts pour accueillir les Syriens fuyant les violences dans leur pays, mais s'ils continuent d'arriver à ce rythme, nous aurons besoin de l'aide des Nations unies et de la communauté internationale", a déclaré le ministre à la presse. Les réfugiés syriens sont accueillis dans des camps des provinces de Hatay, Gaziantep et Kilis, et le gouvernement turc prépare de nouveaux sites dans la province de Sanliurfa à environ 910 km de la frontière . Ankara a rompu tout contact avec Damas, son ancien allié, et a annoncé son soutien à l'opposition au régime de Bachar al-Assad.

MANIFESTATION PRO-ASSAD

Au même moment, des milliers de personnes étaient rassemblées sur la place Sabaa Bahrart dans le centre de Damas pour marquer le 65ème anniversaire de la naissance du parti Baas au pouvoir en Syrie. Les manifestants brandissaient des drapeaux aux couleurs de la Syrie et du Baas ainsi que des portraits du président Bachar al-Assad, sur fonds de chansons patriotiques diffusées par des haut-parleurs dans une ambiance festive.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé vendredi que les attaques du régime syrien étaient "une violation de la position de l'ONU". Le Conseil de sécurité a adopté jeudi à l'unanimité une déclaration demandant aux autorités syriennes de respecter la limite du 10 avril pour cesser les principales opérations militaires et à l'opposition syrienne de faire de même au plus tard 48 heures plus tard. "Les autorités syriennes sont entièrement responsables de graves violations des droits de l'Homme. Cela doit cesser", a dit Ban Ki-moon.

 

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 16:26

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 06.04.2012 à 13h41 • Mis à jour le 06.04.2012 à 16h35

 

Une réfugiée syrienne dans un camp en Turquie, le 4 avril 2012.

Le nombre de réfugiés syriens arrivés en Turquie voisine a fait un bond, avec plus de deux mille huit cents passages au cours des dernières vingt-quatre heures, soit plus du double du précédent chiffre sur un jour, ont annoncé jeudi 5 avril en fin de soirée les autorités turques. Les réfugiés originaires de la province syrienne d'Idlib ont tous franchi la frontière à proximité de la localité turque de Bukulmez, où les habitants affirment qu'ils ont pu entendre toute la journée côté syrien le bruit de détonations d'armes lourdes.

Cet afflux de réfugiés coïncide avec une recrudescence des combats dans les villes d'Idlib et d'Azaz à l'approche de la date butoir fixée pour un retrait des troupes militaires en vertu d'un accord conclu entre le président Bachar Al-Assad et le médiateur international Kofi Annan.

APPEL À BAN KI-MOON

Le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a appelé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour l'exhorter à agir et à constater la situation sur place, a indiqué vendredi une source diplomatique turque. Le ministre a exhorté M. Ban à "envoyer ses responsables pour voir la situation sur le terrain", a précisé cette source. "L'armée syrienne mène avec des hélicoptères des opérations dans des zones proches de la frontière", ce qui provoque un exode vers la Turquie, a expliqué M. Davutoglu à son interlocuteur, selon cette source.

La Turquie a prévenu qu'un exode ou des massacres de civils par l'armée syrienne près de la frontière pourraient la contraindre à intervenir afin d'empêcher une catastrophe humanitaire. Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a ainsi dit au mois de mars que la création d'une zone "tampon" ou "de sécurité" le long de la frontière turco-syrienne figurait parmi les possibilités qu'étudie son gouvernement. Cela impliquerait d'envoyer des troupes pour sécuriser ladite zone, ce qui pourrait dégénérer en une confrontation avec les forces syriennes.

 MANIFESTATIONS EN SYRIE

Des dizaines de milliers de personnes ont défilé vendredi à travers le pays contre le régime de Bachar al-Assad, bravant l'important déploiement des forces de l'ordre et le pilonnage intensif de villes insurgées. Des militants pour la démocratie ont appelé la population à manifester en faveur de l'armement de la rébellion. Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé jeudi à Damas de cesser ses opérations militaires au plus tard le 10 avril, comme il l'a promis, et à l'opposition de faire de même dans les quarante-huit heures suivantes.

Mais, malgré cette injonction de l'ONU, les violences ne faiblissaient pas. Au total, soixante-dix-sept personnes, dont quarante-cinq civils, ont encore été tuées jeudi en Syrie, notamment dans des attaques de l'armée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Vendredi, des combats ont éclaté dans la province de Homs entre des déserteurs du village d'Al-Tiba et des hommes armés de villages loyaux à Bachar Al-Assad, après que des miliciens ont tiré sur des femmes d'Al-Tiba. Dans le même temps, les forces armées pilonnaient des quartiers de Homs. Encerclée et bombardée aux obus de mortiers, la ville de Rastane, plus au nord, était aussi le théâtre de combats, avec des tirs à la mitrailleuse lourde.

Par ailleurs, les forces de l'ordre perquisitionnaient des maisons dans la banlieue de Damas, après une nuit de combats avec des déserteurs, qui ont tué trois soldats, toujours selon la même source. A Douma, près de Damas, les forces armées ont pris d'assaut le quartier Abdel Raouf, où des tirs et des explosions étaient entendus. Sept personnes ont été tuées vendredi.

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 12:52

 

Le Monde.fr avec AFP | 04.04.2012 à 09h17 • Mis à jour le 04.04.2012 à 10h53

 
 

Quatre-vingts personnes sont mortes dans des violences en Syrie, mardi 3 avril, en majorité des civils tués dans la répression menée par le régime, malgré sa promesse d'appliquer "immédiatement" le plan de paix de l'émissaire international Kofi Annan, selon une ONG mercredi. L'opposition syrienne "ne battrait pas" les forces du président Bachar Al-Assad même si elle était armée "jusqu'aux dents", a estiméde son côté mercredi le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l'agence Interfax.  Moscou et Pékin soutiennent cependant le plan de paix de Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, qui préconise la cessation de toutes formes de violence par toutes les parties sous supervision de l'ONU, la fourniture d'une aide humanitaire et la libération des personnes détenues arbitrairement.

Cinquante-huit civils ont été tués, dont vingt dans la région de Taftanaz, dans la province d'Idleb, dans le pilonnage et les tirs à la mitrailleuse lourde, de même que dans les combats entre soldats et militaires dissidents, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Quinze civils sont morts également dans des attaques de l'armée contre la ville de Homs et d'autres encore ailleurs dans le pays, a ajouté l'OSDH. Dix-huit soldats ont été tués à Homs, à Idleb et à Deraa dans les combats, ainsi que quatre déserteurs à Idleb, selon la même source. Un précédent bilan faisait état de quarante-quatre morts, dont trente et un civils, mardi.

 

INTENSIFICATION DES OPÉRATIONS CONTRE LES FIEFS REBELLES

Le régime a intensifié ses opérations contre les fiefs rebelles malgré sa promesse à M. Annan de procéder "immédiatement" au retrait de ses troupes et de ses chars des centres urbains de façon à l'avoir terminé le 10 avril, avait dit lundi l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, dont le pays préside en avril le Conseil de sécurité. Mme Rice a estimé que le Conseil de sécurité devrait réagir "très rapidement et avec vigueur" si le régime de M. Assad ne tenait pas ses promesses. Le plan Annan préconise, outre la fin des violences, la fourniture d'aide humanitaire, la libération des personnes détenues arbitrairement et la liberté de circulation pour les journalistes.

L'ONU s'apprête à envoyer une équipe en Syrie pour préparer le plan de déploiement des observateurs censés surveiller une éventuelle cessation des hostilités. La Syrie est secouée depuis plus d'un an par une révolte contre le régime, qui la réprime dans le sang. Les violences ont fait plus de dix mille morts, en majorité des civils, selon l'OSDH.

 

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 14:43
Libération - Aujourd'hui à 15h25

 

Capture d'écran de YouTube d'un quartier de Homs bombardé le 31 mars 2012 par l'armée syrienne.
Capture d'écran de YouTube d'un quartier de Homs bombardé le 31 mars 2012 par l'armée syrienne. (© AFP -)

 

Au moins 34 personnes ont été tuées dimanche en Syrie, dont 15 membres des forces gouvernementales dans de violents combats et des attaques rebelles à travers le pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les violences se poursuivaient au lendemain de l’annonce par le régime de Bachar al-Assad qu’il avait gagné «une fois pour toutes» la bataille contre l’opposition et les insurgés, au moment où ses troupes tentent toujours d’écraser les poches de résistance.

Ce nouveau bilan intervient au moment même où les représentants de plus de 70 pays se réunissent à Istanbul pour «accroître la pression» sur le régime pour le pousser à mettre en oeuvre le plan de sortie de crise de l’émissaire international Kofi Annan.

Cinq rebelles, quatre soldats --dont un officier-- et un civil ont été tués lors de violents combats dans la ville de Qourriyé, dans la province de Deir Ezzor (est), selon l’OSDH.

Quatre autres soldats ont été tués dans une attaque menée par un groupe de déserteurs contre un convoi militaire dimanche matin dans la région de Jisr al-Choughour (province d’Idleb, nord-ouest) près de la frontière turque, a ajouté l’ONG.

Dans la même province, une femme a été tuée par un tireur embusqué dans la région de Maaret al-Noomane et des combats ont éclaté près de la ville de Saraqeb entre des rebelles et l’armée qui menait des perquisitions dans la zone.

De même, quatre soldats ont été tués dans de violents combats près de la ville de Jassem dans la province de Deraa, berceau de la contestation dans le sud. Trois soldats qui ont fait défection lors de ces affrontements ont été rattrapés et abattus par un officier, selon l’OSDH.

Dans l’est de cette province, à Oum al-Mayazen, deux civils ont été tués par les forces de sécurité et trois membres des services de sécurité ont été tués dans une attaque rebelle contre leurs véhicules à Sehm el-Joulane.

A Homs (centre), deux civils ont été tués, l’un par des bombardement des quartiers de la vieille ville et un autre par des tirs.

Un jeune homme a été tué par des tirs dans le quartier de Roukneddine dans le nord de Damas lors de perquisitions.

Près de la capitale, un jeune homme a été tué dans une embuscade tendue par les forces de sécurité dans la ville de Dmeir où quatre autres personnes ont été arrêtées, selon l’OSDH.

Dans la même région, à Kafar Batna, «des chars étaient déployés en masse à tous les barrages» et des «tireurs embusqués tiraient sur tout ce qui bouge», a affirmé à l’AFP Dib al-Dimachki, porte-parole du Conseil de commandement de la révolution pour la région de Damas.

Dans le nord de la province de Hama (centre), trois civils ont été tués par des tirs lors de perquisitions des forces de sécurité dans la localité de Latamné.

L’AFP n’est pas en mesure de confirmer ces informations et ces bilans en raison des restrictions draconiennes imposées aux médias dans la couverture de la crise.

(AFP)
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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 17:39

Le Monde.fr | 31.03.2012 à 17h03 • Mis à jour le 31.03.2012 à 17h49

 
Manifestation contre le régime devant l'ambassade syrienne en Jordanie, le 30 mars.

Le régime syrien n'a pas hésité à affirmer qu'il avait gagné "une fois pour toutes" la bataille contre l'opposition et les rebelles, alors que l'armée menait toujours des bombardements contre plusieurs villes du pays et de violents combats opposaient soldats et déserteurs près de Damas et dans le sud, samedi 31 mars. Cette répression brutale se poursuit alors que le régime a répété cette semaine qu'il acceptait le plan de l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, préconisant notamment la cessation de toute forme de violence par toutes les parties.

"Notre objectif est d'assurer la stabilité et de créer les conditions nécessaires aux réformes et au développement de la Syrie tout en empêchant certains de saboter la voie des réformes", s'est justifié le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Jihad Makdissi, assurant que l'armée ne se retirerait des zones résidentielles qu'après "le rétablissement de la sécurité et la paix civile". "Lorsque la sécurité sera assurée pour les civils, l'armée partira. Elle n'a pas à attendre de décision de Kofi Annan pour partir. Il s'agit d'une question syrienne", a-t-il insisté.

"DÈS QU'ILS AURONT ENLEVÉ LES BLINDÉS, L'ASL NE TIRERA PLUS UNE BALLE"

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les bombardements se poursuivaient dans le quartier de Khaldiyé à Homs et des combats avaient lieu près de Damas et dans la province de Deraa. Samedi, au moins 21 personnes, en majorité des civils, ont péri dans ces opérations, ajoute l'OSDH, ONG basée à l'étranger. Selon un bilan de l'ONU, près de 9 000 personnes, en majorité des civils, ont été tuées depuis un an dans ces violences.

D'après un porte-parole de l'Armée syrienne libre (ASL), les rebelles cesseront de combattre quand l'armée régulière aura retiré ses chars, ses pièces d'artillerie et ses armes lourdes des zones tenues par l'opposition. "Dès qu'ils auront enlevé leurs blindés, l'ASL ne tirera plus une balle", a dit à Reuters le lieutenant-colonel Kassim Sad Al-Din.

Voir notre infographie interactive Chronologie : un an de répression

L'insurrection est toujours divisée et la possibilité de voir une intervention militaire extérieure sur le modèle de la Libye est quasi nulle. Dimanche, une réunion des "Amis de la Syrie" , où plus de 70 pays tenteront d'"accroître la pression" sur le régime, aura lieu à Istanbul. Mais les perspectives d'avancées restent limitées en raison des divergences au sein de l'opposition syrienne et entre les pays arabes ou occidentaux. Et ce malgré les appels répétés des pays occidentaux à la fin des violences et au départ de Bachar Al-Assad.

Vendredi, plusieurs milliers de Syriens ont manifesté pour exprimer leur déception au lendemain d'un sommet arabe qui s'est contenté d'appeler régime et opposition au dialogue. "Arabes, cessez de nous ignorer, le peuple syrien veut vivre en paix", clamaient des pancartes brandies par des manifestants. Les Etats-Unis et les pays du Golfe se sont contentés de demander à Kofi Annan d'établir un calendrier de mise en oeuvre de son plan de sortie de crise.

Hillary Clinton lors de sa visite en Arabie saoudite, samedi 31 mars.
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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 12:13

Le Monde.fr | 30.03.2012 à 11h32 • Mis à jour le 30.03.2012 à 11h32

 
Un des messages frauduleux recensés par l'EFF.

Les activistes syriens font de nouveau l'objet d'attaques ciblées sur Internet. L'Electronic Frontier Foundation (EFF) rapporte, jeudi 29 mars, que les tentatives de phishing se multiplient sur le réseau social Facebook.

Pour inciter les opposants syriens à cliquer sur des liens frauduleux, les faux commentaires sont en général insérés sous les  vidéos d'arrestations d'activistes. Un message, reproduit par l'EFF, invite par exemple à diffuser une vidéo d'exaction supposée de l'armée des autorités syriennes.

Mais lorsque l'internaute clique sur le lien pour le partager à ses contacts sur Facebook, il s'expose en réalité à un vol de données. "Cette attaque récupère les noms d'utilisateurs et les mots de passes, et autorise potentiellement l'accès à toutes les informations privées du compte Facebook", dénonce l'EFF. D'après le site Internet World Stats, la Syrie compte près de 4,5 millions d'internautes. Le nombre d'utilisateurs de Facebook n'est toutefois pas précisé.

 

 YOUTUBE DÉJÀ VISÉ

Ce n'est pas la première fois que les activistes sont visés par ce type de programmes malveillants. Mi-mars, un faux site YouTube a fait son apparition en ligne, avant d'être supprimé. La page, se présentant comme une page classique de YouTube dédiée aux vidéos d'opposants syriens, contenait en réalité deux pièges : elle tentait de voler les mots de passe des utilisateurs qui souhaitaient commenter une vidéo, et demandait aussi aux internautes de "mettre à jour" leur player Flash.

L'opposition a beaucoup utilisé les plateformes de vidéo en ligne, ainsi que les réseaux sociaux, pour témoigner de la répression exercée en Syrie, où les journalistes étrangers ne peuvent plus entrer. L'organisation de défense de la liberté d'expression Reporters sans frontières a décerné son prix du Net-citoyen au centre des médias des comités locaux de coordination en Syrie, qui publie quotidiennement des bulletins et des témoignages vérifiés sur la situation dans le pays.

 

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 15:56

 

 

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 27.03.2012 à 17h28 • Mis à jour le 27.03.2012 à 17h46

 

La répression des manifestations, les violentes attaques de l'armée sur les villes rebelles et les combats meurtriers entre soldats et déserteurs ont fait plus de 9 100 morts depuis un an en Syrie, selon les Nations unies.

"Des estimations crédibles font passer le bilan total des victimes depuis le début du soulèvement il y a un an à plus de 9.000 morts", a déclaré Robert Serry, coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient. La précédente estimation des Nations unies faisait état de plus 8 000 civils tués.

Voir notre infographie interactive Chronologie : un an de répression

Mardi, le président syrien Bachar Al-Assad a fait une rare apparition publique : il s'est rendu à Homs, dans le quartier de Baba Amro, assurant aux habitants que ce bastion rebelle, pilonné pendant un mois puis repris par l'armée, allait être reconstruit et serait "beaucoup mieux qu'avant", selon la télévision d'Etat. Dans le même temps, le gouvernement syrien assurait qu'il respecterait le plan de paix proposé par Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe.

Capture d'écran d'une vidéo diffusée le 27 mars 2012 montrant le président Bachar Al Assad à Homs.

De leur côté, les militants, notamment les comités locaux de coordination qui animent la contestation sur le terrain, ont fait état de bombardements mardi sur plusieurs quartiers de Homs, attaqués sans répit depuis une semaine. Selon l'OSDH, deux civils ont été tués mardi dans la région de Homs par les tirs des troupes régulières. Au total, au moins 13 personnes, dont 7 civils, sont mortes mardi dans des violences à travers le pays, a rapporté l'OSDH.

 

 INCURSION DE SOLDATS SYRIENS AU LIBAN

Mardi, des dizaines de soldats syriens ont pénétré en territoire libanais, où ils ont affronté des insurgés syriens qui s'y étaient réfugiés, selon des habitants et des sources sécuritaires de la région. A Beyrouth, une source proche des services de sécurité a reconnu que des combats s'étaient déroulés à proximité de la frontière mais sans toutefois confirmer l'incursion de l'armée syrienne.

Le Liban et la Syrie partagent 330 kilomètres de frontière, qui doivent encore être officiellement définies. Le Liban jouxte notamment la région de Homs, bastion de la rébellion en Syrie théâtre de pilonnages intensifs et d'offensives militaires massives dans le pays en proie à une révolte populaire depuis plus d'un an.

 

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 17:35
Libération - Aujourd'hui à 16h29 (Mis à jour à 17:21)

 

Capture d'écran d'une vidéo diffusée sur YouTube le 24 mars 2012 montrant une manifestation contre le régime de Bachar al-Assad à Daraa.
Capture d'écran d'une vidéo diffusée sur YouTube le 24 mars 2012 montrant une manifestation contre le régime de Bachar al-Assad à Daraa. (photo AFP)

De violents combats avaient lieu dimanche entre militaire dissidents et soldats dans plusieurs villes rebelles syriennes pilonnées et attaquées par les forces du régime qui sont déterminées à étouffer la révolte, selon des militants et une ONG.

Dans la province de Damas, "un groupe de déserteurs a tiré des roquettes à l'aube sur des centres de la sécurité militaire et de la sûreté d'Etat à Nabk", 80 km au nord-est de la capitale, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Mohammad al-Chami, un militant sur place, a affirmé que des combats avaient en outre opposé soldats et déserteurs toute la nuit et jusqu'aux premières heures de la journée, notamment à Douma, à 13 km au nord-est de la capitale syrienne, où un jeune homme a été tué selon l'OSDH.

Alors que la révolte populaire entamée le 15 mars 2011 se militarise, les affrontements ont pris de l'ampleur et gagné la capitale. Au total, les violences ont fait 21 morts dont dix civils dans le pays dimanche selon l'OSDH.

Dans la région de Hama (centre), l'OSDH a fait état de trois civils tués au cours de bombardements et de tirs de roquettes de l'armée sur la localité de Mourk.

A Homs (centre), les comités locaux de coordination (LCC, opposition) ont évoqué de nouveaux bombardements sur plusieurs quartiers notamment Khaldiyé, Bab Houd et Hamidiyé. L'OSDH a recensé quatre civils tués dont un enfant dans la ville de Homs et une fillette à Rastane.

Un membre des forces de sécurité a péri lors de tirs dans la ville de Homs.

A la frontière avec la Turquie, la localité d'Aazaz dans la province d'Alep (nord), continuait d'être pilonnée selon les LCC. Les déserteurs de l'ASL bloquent une autoroute afin d'empêcher l'armée d'acheminer des renforts.

Deux déserteurs ont été tués à Aazaz où se déroulent des affrontements avec des soldats de l'armée régulière qui font usage de mitrailleuses lourdes et de roquettes de mortier.

Dans la province d'Idleb (nord ouest), deux civils ont été tués à Saraqeb par les troupes qui ont incendié les maisons de dizaines de militants en fuite. "Des déserteurs ont commencé à se retirer de Saraqeb", a indiqué l'OSDH, basée à Londres.

Dans la province de Deraa (sud), des chars sont entrés dans la localité de Nawa au milieu de tirs nourris des soldats qui se sont affrontés aux déserteurs, selon les LCC et l'OSDH. Cinq soldats et trois militaires dissidents ont péri.

Un militant sur place, membre de l'Union des comités de coordination, Louaï Rouchod, a fait état "de défections d'un grand nombre de soldats dans le sud de Nawa, suivies par des affrontements et l'entrée des troupes qui ont commis des assassinats barbares".

Les LCC ont fait état à leur tour de défections "suivies par un assaut de l'armée contre un quartier" où les forces gouvernementales "ont commis des actes de sabotage".

Une explosion a touché un pont aux environs de Lajat, où sont regroupés de nombreux déserteurs. Des milliers de soldats et des dizaines de véhicules blindés ont pénétré dans la localité où ils ont fait face aux déserteurs, ont ajouté l'OSDH et le militant.

Selon des vidéos postées par des militants, des manifestations anti-régime ont eu lieu en outre dans plusieurs villes de la province de Deraa, à Alep et à Idleb.

Human Rights Watch a accusé l'armée régulière d'utiliser des civils comme boucliers humains lors d'opérations d'arrestation, de perquisitions ou d'attaques sur des villes.

L'organisation de défense des droits de l'Homme a cité plusieurs témoignages dont celui d'un homme arrêté à Idleb (nord-ouest). Les forces régulières "nous ont fait monter dans des bus. J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu une trentaine d'habitants qui marchaient devant les chars", a-t-il rapporté.

Samedi, 46 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences.

(AFP)

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 22:35
Libération - Aujourd'hui à 17h02 (Mis à jour à 17:39)
Obsèques le 24 mars 2012 d'un enfant de 13 ans tué à Sermin dans un bombardement.
Obsèques le 24 mars 2012 d'un enfant de 13 ans tué à Sermin dans un bombardement. (Photo Ricardo Garcia Vilanova. AFP)-
La répression de la révolte en Syrie ne montrait samedi aucun signe de répit, avec le pilonnage des villes rebelles par l'armée, et ce en dépit de nouvelles sanctions européennes visant en particulier l'épouse et la mère du président syrien Bachar al-Assad.

Pour tenter de faire cesser les violences qui ont fait plus de 9.100 morts depuis un an, l'émissaire de la Ligue arabe et de l'ONU, Kofi Annan, doit se rendre dimanche en Russie puis mardi en Chine, deux alliés de Damas.

Sur le terrain, la militarisation de la révolte populaire débutée en mars 2011 se fait de plus en plus évidente. Des militaires dissidents, dont plusieurs généraux, se sont organisés au sein de l'Armée syrienne libre (ASL) et affrontent désormais les forces du régime jusque dans la capitale.

Des combats "très violents" ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi entre soldats et déserteurs dans la région de Damas, a affirmé à l'AFP Mohammad al-Chami, un militant sur place.

Selon lui, des explosions et des tirs ont résonné dans une grande partie de la province et jusque dans certains quartiers de la capitale. Et des rassemblements nocturnes anti-régime se sont tenus dans plusieurs villes du pays, en particulier à Damas et dans les localités voisines de Douma et Artouz.

Nouvelles sanctions

Pour la journée de samedi, les violences ont fait au moins 20 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), dont 10 civils tués dans les bombardements à Homs et à Qousseir (centre) et quatre soldats tués dans la province de Hassaka (nord-est).

Dans la province de Hama (centre), les forces gouvernementales bombardaient au mortier et à la mitrailleuse lourde la localité de Qalaat al-Madiq, que l'armée tente de prendre depuis deux semaines, a rapporté l'OSDH.

Ces violences interviennent au lendemain de l'adoption de nouvelles sanctions de l'Union européenne.

L'épouse, la mère, la soeur et la belle-soeur de M. Assad figurent parmi les 12 nouvelles personnes frappées d'une interdiction de voyager en Europe et d'un gel de leurs avoirs. Au total, 126 personnes "associées à la répression" ou qui "soutiennent le régime" sont désormais visées par ces mesures, ainsi que 41 sociétés.

Les sanctions européennes, mais également américaines, ne parviennent cependant pas à infléchir le régime qui bénéficie sur le plan international de l'appui fondamental de la Chine et de la Russie.

Emissaire

Dans ce contexte, M. Annan doit rencontrer dimanche à Moscou le président russe Dmitri Medvedev et son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov.

L'émissaire international doit également se rendre mardi et mercredi en Chine pour y rencontrer "des dirigeants", selon le ministère chinois des Affaires étrangères. La visite était prévue initialement ce week-end, mais le ministère n'a pas donné la raison de ce changement de programme.

La Russie et la Chine ont bloqué deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie mais ces pays ont voté mercredi une déclaration à l'ONU appelant à la fin des violences et exhortant le président Assad ainsi que ses opposants à "appliquer immédiatement" le plan Annan.

Ce plan prévoit un arrêt des violences par toutes les parties, l'acheminement de l'aide humanitaire et la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement.

Face à l'ampleur des violences et de la répression, les Etats-Unis ont annoncé que les Syriens présents sur le territoire américain pourraient y rester après l'expiration de leur visa.

Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a invité tous les autres courants de l'opposition à une rencontre les 26 et 27 mars à Istanbul pour définir des "objectifs communs", à l'approche de la réunion le 1er avril des pays "Amis de la Syrie".

Toujours en Turquie, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie) a mis en garde Ankara, un ancien allié de Damas désormais très critique, contre toute intervention armée en Syrie, où vit également une importante minorité kurde.

Enfin, les deux journalistes turcs portés disparus depuis près de deux semaines en Syrie sont sains et saufs, a affirmé le dirigeant d'une organisation caritative islamiste turque, qui a précisé mener des négociations pour qu'ils puissent rentrer.

(AFP)

 

 

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