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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 11:08
nongazdeschisteinfos.com
Dimanche 25 décembre 2011

 

Janvier


Les lourds investissements qui iront à la recherche et à l’extraction du gaz de schiste, c’est autant de millions, voire de milliards d’euros en moins pour l’efficacité et la sobriété énergétique, les énergies renouvelables, les modes de transports alternatifs, la relocalisation de l’économie.  Plusieurs compagnies pétrolières ont obtenu des permis de recherche pour pouvoir extraire du gaz de schiste en France. Les gaz de schiste, dont la production a fortement augmenté ces dernières années aux États-Unis, sont contenus dans des roches sédimentaires argileuses. Également appelés gaz « non conventionnels », ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques et provoquent une pollution colossale. Pour les extraire, les compagnies pétrolières doivent fracturer la roche avec de l’eau à haute pression mélangée avec des produits chimiques cancérigènes et mutagènes. Ce procédé détruit des espaces naturels et pollue les nappes phréatiques. De plus, l’extraction provoque des échappées de gaz toxiques (ex : NOx) et peut conduire à des pollutions radioactives. L’exploitation des gaz de schiste était encore impensable il y a une dizaine d’années. Trop coûteuse, trop dangereuse et trop destructrice de l’environnement, l’extraction des gaz de schiste est en train de devenir rentable à cause de la raréfaction et de l’augmentation des prix des énergies fossiles. Aujourd’hui Total prévoit d’investir 37,8 millions d’euros dans le Sud-Ouest de la France, une compagnie australienne souhaite exploiter des territoires dans le Nord-Pas-de-Calais et GDF-Suez a aussi montré son intérêt. Il y a aussi des permis en Ile-de France, notamment en Seine et Marne. Avec cette usine à gaz de schiste, en plus de son caractère polluant, c’est encore une fois la transformation de notre modèle énergétique qui est remise en cause. Les lourds investissements qui iront à la recherche et à l’extraction du gaz de schiste, c’est autant de millions, voire de milliards d’euros en moins pour l’efficacité et la sobriété énergétique, les énergies renouvelables, les modes de transports alternatifs, la relocalisation de l’économie … La question de notre modèle de développement prédateur est clairement posée.L’exploitation des gaz de schiste est polluante du berceau à la tombe et représente une fuite en avant irresponsable tout comme il est irresponsable de continuer à prospecter des fossiles. 

« Essorer la terre » jusqu’à la dernière goutte, tel est l’objectif qui se cache derrière ce projet. Malgré les discours très verts à Cancun ou à Nagoya, certains ne reculent devant rien pour pouvoir satisfaire la boulimie destructrice d’une minorité sans se soucier des générations futures. Un fois de plus, on veut faire du futur la poubelle du présent. Le développement du gaz de schiste est favorisé par une réglementation extrêmement souple. Là où il met des bâtons dans les roues du photovoltaïque et de l’éolien, l’État, en totale contradiction avec les engagements du Grenelle de l’environnement, fait la promotion d’énergies polluantes.

gaz-de-schiste-affiche

Ordonnance n° 2011-91 du 20 janvier 2011 portant codification de la partie législative du code minier

Les dispositions de la partie législative du code minier qui mentionnent, sans les reproduire, des dispositions soit d'autres codes, soit d'autres textes législatifs, sont de plein droit modifiées par l'effet des modifications ultérieures de ces articles :

  •  Le code des assurances
  • Le code de la construction et de l'habitation
  • Le code de l'environnement
  • Le code général de la propriété des personnes publiques
  • Le code général des collectivités territoriales
  • Le code de la santé publique
  • Le code du travail
  • Le code général des impôts 
  • Mais surtout, le code minier (voir bulletin n° 8)      

 

FEVRIER

LE RAPPORT QUI TUE (Danièle Favari) : RAPPORT D’INFORMATION n° 3142 par Mme GENEVIÈVE GAILLARD, Députée, et M. JEAN-MARIE SERMIER, Député : Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale  le 2 février 2011

RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ  en application de l’article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE  ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE sur les modes de financement et de gouvernance des associations de protection de la nature et de l’environnement.

Il existe en France en 2011 près de deux millions d’associations déclarées, au nombre desquelles on compte 1,2 million d’organisations actives, L’environnement entre pour une part tout à fait dérisoire dans les ressources du monde associatif, les montants qu’il manie demeurant loin des sommes brassées par les organisations sociales, caritatives ou encore sportives. Les discussions internationales consécutives aux sommets de la Terre et au protocole de Kyôto expliquent partiellement le nombre d’associations environnementales ; elles justifient en revanche le sentiment maintes fois réaffirmé au cours des auditions d’une capacité importante de collecte de fonds auprès du grand public. La défense de l’environnement n’est pas encore – ou, plus exactement, n’était pas jusqu’à très récemment – une cause identifiable dans le paysage associatif. Sur 1,2 million d’associations actives, 20 000 seulement se rattachent à la protection de l’environnement. Le caractère récent des associations de protection de la nature leur confère donc quelques handicaps que l’expérience ne manquera pas de corriger. Il leur octroie, surtout, un considérable potentiel de développement. 

Dans une interview, l'auteur du rapport parlementaire qui égratigne Nicolas Hulot s'explique. Jean-Marie Sermier, l'un des deux députés auteurs du rapport parlementaire sur la gouvernance et le financement des associations de protection de l'environnement, s'explique sur les remarques formulées à l'encontre des fondations de Nicolas Hulot et Yann Arthus-Bertrand :

« Depuis le Grenelle de l'environnement, nous devons mettre en place une gouvernance des questions environnementales qui donnera la parole aux fondations dont nous parlons. Nous devons nous assurer que des fondations qui ont le poids médiatique de celles de Nicolas Hulot ou de Yann Arthus-Bertrand prennent leurs décisions en toute indépendance. Dans le rapport, nous disons clairement que nous n'avons rien trouvé d'illégal et qu'il n'y a aucune prise d'intérêt. L'expression "liens troubles" est  cependant employée pour qualifier les rapports entre ces fondations et leurs financeurs. Ce sont des mots très forts... car les auteurs considèrent qu'il y a dans ces fondations la nécessité d'une grande clarté. Le président de la commission parlementaire nous a demandé de poursuivre notre investigation et nous irons jusqu'au bout. Nous continuerons nos auditions jusqu'à ce que nous soyons sûrs qu'il n'y a pas de risques que la gouvernance soit induite par des groupes financiers qui auraient des intérêts contraires à l'intérêt général. »

Mais, outre les critiques formulées ci-dessus, le "rapport qui tue" (n° 3142) préfigure de l'arrêté du 12 JUILLET 2011fixant les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances.

Par JCL, lundi 7 février 2011 dans : Cinéma engagé

Le Gaz de schiste made in France est notre avenir, économisons-le ! Sortie web du film "Gasland" : Offrez des places... En France on n'a pas de pétrole, mais on a du Gaz de schiste : non merci !

 

  

 

17 février 2011 : Si tous les feux sont au vert, la Celtique Petroleum érigera son derrick d’évaluation en trois à quatre mois… bien décidée à forer avant la fin de l’année.  Recherche pétrolière : la Celtique Petroleum prête à forer à Corcelles 

février 18, 2011

Gaz de schiste: Total aurait identifié un site “à haut potentiel” dans le sud-est de la France (MONTELIMAR)

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Photo AFP -  Michel Dolbec, la presse canadienne

26 février 2011 - Des élus locaux et régionaux se sont mobilisés samedi pour dénoncer une «catastrophe écologique annoncée» dans la région de l'Ardèche.L'exploitation des gaz de schiste commence à se heurter en France à une forte contestation, qui rejoint celle qui est menée au Québec depuis des mois.

Samedi, une première manifestation nationale a rassemblé environ 15 000 opposants dans la région de l'Ardèche (Sud-est). Venus de toute la France, des élus locaux et régionaux, des riverains, des associations se sont mobilisés pour dénoncer une «catastrophe écologique annoncée» et réclamer l'abrogation des permis de forage d'exploration accordés à trois géants du secteur : Total, GDF Suez et Schuepbach Energy. La prospection doit couvrir l'Ardèche, l'Aveyron et la Drôme, soit un huitième du territoire français. A la tête de la manifestation se trouvait le célèbre «faucheur d'OGM» José Bové, qui s'est réjoui de voir la mobilisation prendre «comme une trainée de poudre».

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  Des banderoles contre l'exploitation de gisements de gaz de schiste déployées le 26 février à Villeneuve-de-Berg (Ardèche).AFP/JEAN-PIERRE CLATOT 


 

MARS

L'accident nucléaire de Fukushima (福島第一原子力発電所事故, Fukushima Dai-ichi du 11 mars 2011 au Japon, également désigné comme la catastrophe de Fukushima, fait partie des conséquences d'un séisme sur la côte Pacifique du Tōhoku de magnitude 9 ayant déclenché un tsunami, dévasté cette côte et provoqué plus de 20 000 morts. Il a touché la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

Le séisme a entraîné l'arrêt automatique des réacteurs en service et provoqué des émissions de Xénon, ce qui prouve que la structure des réacteurs aurait été immédiatement endommagée. À la suite du tsunami, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Ces défaillances, mais aussi une possible erreur humaine, ont causé l'arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit des fusions partielles de cœur dans trois réacteurs puis d'importants rejets radioactifs. (Wikipédia)

catastrophe nucleaire fukushima 01

L'accident est classé au niveau 7 (le plus élevé) de l'échelle INES, ce qui le place au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl (1986), compte tenu du volume important des rejets : les rejets d'iode 131 et de césium 137 sont estimés à 42% des rejets de la catastrophe de Tchernobyl. L'accident nucléaire de Fukushima est ce qu’on appelle au Japon un Genpatsu-shinsai, un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un tremblement de terre. L'ensemble de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi ne sera probablement jamais remis en service et devra donc être démantelé. C'est le plus important accident nucléaire devant l'accident nucléaire de Tchernobyl en termes de conséquences techniques. La centrale nucléaire de Fukushima Daini et la centrale nucléaire d'Onagawa ont également été endommagées (incident de niveau 3 pour Fukushima Daini) suite au tremblement de terre et au tsunami.

Le 12 mars, l’enveloppe de confinement du réacteur était donnée pour intacte. Or, elle présente des fuites.

Le 14 mars après 11 h, le panneau anti-souffle du bâtiment du réacteur est dégagé sous l'effet de l'explosion de l'unité 3 et à 13 h 18, TEPCO signale une baisse du niveau d'eau dans le réacteur no 2.

Deux explosions successives, le 15 mars, ont probablement endommagé l'enceinte de confinement de ce réacteur, et rejeté des matières radioactives.

Energies  |  15 mars 2011  |  Actu-Environnement.com

Gaz de schiste : la France et le Québec temporisent

Dans l'attente des études en cours, François Fillon a annoncé un deuxième report des activités de forage sur les sites de prospection de gaz de schiste. Une décision similaire à celle prise au Québec quelques jours avant.

FUKUSHIMA - Dans l'intervalle, le 17 mars, à la suite d'une conférence de presse du Secrétaire général du Cabinet, l'AIEA est en mesure d'établir une première liste de personnes contaminées : on compte 17 travailleurs, 2 pompiers et 2 policiers faiblement contaminés, et surtout un employé ayant reçu une exposition significative (il s'agit de l'employé exposé à 106 mSv (microsieverts) lors de la dépressurisation du 12 mars).

 vue-aerienne-du-quatrieme-reacteur-de-fukushima-le-10-avril

 

VUE AERIENNE REACTEUR N° 4

Le 22 puis le 23 mars, deux techniciens qui travaillaient dans la piscine de désactivation commune pour tenter de rétablir l'électricité sont blessés successivement.

Le jeudi 24 mars se produit une nouvelle contamination sérieuse : trois employés sous-traitants travaillant dans la salle des turbines du réacteur 3 ignorent les alarmes de leurs dosimètres électroniques et reçoivent des doses comprises entre 170 et 180 mSv (mesures corps-entier données par leurs dosimètres de poitrine). Deux d'entre eux souffrent en particulier de brûlures aux pieds: ils ont travaillé dans 17 cm d'eau fortement contaminée (3,9×106 Bq/cm3, pour une activité de 400 mSv/h en surface), et l'eau s'est insinué dans leurs chaussures. Les doses reçues aux jambes sont ultérieurement réévaluées à 2-3 Sv (Sieverts). Ils sont suivis à l'Institut national des sciences radiologiques de Chiba, dont ils sortiront le 28 mars. Des cancérologues japonais ont demandé un stockage de cellules souches du sang des ouvriers de la centrale de Fukushima, en précaution contre d'éventuelles suites des radiations.

entre le nucléaire et la bougie !!Du 11 au 25 mars, TEPCO dénombre 25 blessés.

(Bq : becquerel) (Sv : sievert) (mSv : microsievert)

Le 28 mars, Christian Jacob, patron des députés UMP, s'est exprimé très clairement contre toute exploitation des gaz de schiste en France en demandant à ce que le moratoire annoncé soit “prolongé ad vitam aeternam” et cela trois mois à peine après les premières réunions, interpellations, prises de position et manifestations publiques.

 


 

AVRIL

JoshFox

INFO - Gasland …Le film (version 46 mn) Le Film GASLAND, une version de 46 minutes dont la version longue sortira le 6 avril 2011 dans les salles de cinéma.

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a décidé mardi 12 avril que la proposition de loi UMP de Christian Jacob visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste serait examinée en urgence le 10 mai prochain par les députés

Le 12 avril 2011, après l’accident de FUKUSHIMA, l'Agence Japonaise de Sûreté Nucléairea fait état de 21 travailleurs ayant reçu des doses supérieures à 100 mSv.

16.04.2011 – GAZ DE SHIT : Le lapsus de François Fillon mercredi, à l'Assemblée nationale, a presque éclipsé son annonce : l'annulation des autorisations déjà données à des projets d'exploration du gaz de schiste en France. Ces permis, délivrés à l'époque ou Jean Louis Borloo était ministre de l'Ecologie, auraient été accordés « dans des conditions qui ne sont pas satisfaisantes ».

 

 

Cette expression utilisée par le chef du gouvernement fait allusion aux technologies utilisées, dites de fracturation hydraulique, qui ne donnent aucune garantie en matière de protection environnementale.

 

16.4.2011 : Outre à Nant, après les rassemblements de vendredi à Avignon (Vaucluse) et Brignoles (Var), d'autres sont prévus samedi 17.4.2011 à Marseille (Bouches-du-Rhône), Meaux (Seine-et-Marne), Rousson (Gard), Donzère (Drôme), Lyon (Rhône) et Lons-le-Saulnier (Jura)

   98801 manifestation-contre-l-exploitation-du-gaz-d-copie-1

 

17.4.2011 – Comme la veille partout ailleurs, les manifestations de Cahors (Lot) et Blyes (Ain) ont attiré des milliers de personnes.

  CAHORS

  Je pourrais dire : "j'y étais"

18 avril 2011 - France-Amérique/AFP

L'extraction de gaz de schiste par fraction hydraulique aux Etats-Unis s'est faite entre 2005 et 2009 avec l'injection de plus de 2.500 produits chimiques incluant des substances cancérigènes et polluantes, selon un rapport officiel américain.  

Alors que les opposants en France aux projets d'exploration de ces hydrocarbures non conventionnels se sont mobilisés ce week-end en France, l'association Générations Futures, évoquant le rapport, publié samedi, a dénoncé une nouvelle fois "le mythe de la fracturation hydraulique propre".

Rédigé par la Commission de l'Energie et du Commerce de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, le document fait le point sur les produits chimiques utilisés par 14 compagnies de production de gaz et de pétrole de schiste entre 2005 et 2009.

 21 avril 2011 – Rapport du CGIET et du CGEDD (Arnaud Gossement le commente plus loin)

21/04/2011 -L’industrie gazière montre les crocs. L’Américain Schuepbach Energy LLC, associé au géant français Gaz de France (GDF) pour l’exploitation du gaz de schiste dans le sud de la France, vient de déposer devant le tribunal administratif de Lyon un recours en annulation contre un arrêté municipal interdisant l’exploitation du gaz de schiste sur la commune de Villeneuve-de-Berg, en Ardèche.

Par Frédéric De Monicault, 22/04/2011, Le Figaro

La France ignore actuellement quelles sont ses ressources exactes en gaz de schiste. L’industrie de l’énergie souhaiterait une évaluation.

Les gaz de schiste en France, combien de réserves ? Alors que le débat continue à faire rage sur cette source d’énergie, c’est, d’un point de vue économique, l’une des questions centrales. «Mais il est impossible de répondre pour le moment.

le 22 avril 2011 - Gaz de schiste : Rapport du CGIET et du CGEDD sur les hydrocarbures de roche mère par Arnaud Gossement, Avocat associé au Barreau de Paris, Docteur en droit et Maître de conférences à Sciences Po Paris
A  la demande des Ministres en charge de l'écologie et de l'énergie - Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson - plusieurs représentants du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) ont remis leur rapport d'étape consacré aux "Hydrocarbures de roche mère en France".

Ce rapport doit être lu par toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à la problématique de l'exploitation des sols et des sous sols pour les besoins de notre politique énergétique. Le rapport comporte une étude trés intéressante de la problématique des gaz et huile de schiste ainsi que des propositions d'amélioration du cadre juridique et fiscal applicable qui retiennent l'attention. 

Le rapport ne conclut pas à la nécessité d'exploiter les gaz et huile de schiste. Il adopte une position "prudente" à plusieurs points de vue. Ses auteurs refusent en effet que soit définitivement fermée la porte  à cette source d'énergie, ce qui a suscité nombre de critiques de la part des opposants. 

Il faut toutefois lire ce rapport en fonction de la lettre de mission qui avait été signée. Reste que dans l'idéal, ce rapport aurait pu se limiter à présenter aux Ministres, en charge de la décision "politique" les éléments de décision, sans prendre position et en refusant de trancher à la place des élus. 

Xavier Frison - 22 avril 2011

Gaz de schiste : le pré-rapport en faveur de l’exploration en France

Le rapport provisoire sur les gaz et huile de schiste, paru hier et remis au gouvernement, se prononce pour « des travaux de recherche et des tests d’exploration » en France. Une annonce qui devrait amplifier la mobilisation contre cette technique d’extraction de plus en plus contestée.

De Muriel Bodin : RAPPEL : Ce n'est pas à nous de payer en cas d'abandon des gaz de schiste  Par Corinne Lepage | Présidente de Cap21 | 23/04/2011  "En second lieu, une autorisation ne peut être délivrée que pour autant que tous les éléments d'information sont fournis à l'administration. Dans la mesure où la nature des produits chimiques utilisés, les effets de la technique choisie ou les risques liés à ces techniques – en particulier en ce qui concerne l'étanchéité des forages – n'auraient pas été parfaitement explicités, il va de soi que le ministère de l'Ecologie ne pouvait donner l'autorisation. Sans même aller jusqu'à évoquer de fausses informations destinées à obtenir une autorisation administrative, a minima, les silences et les insuffisances des dossiers justifieraient pleinement leur illégalité. Or, ce sont bien les exploitants qui sont responsables des dossiers qu'ils remettent à l'administration, même si c'est celle-ci qui porte la responsabilité de l'autorisation finalement donnée. Dès lors, si l'on admet que les permis soient illégaux dès l'origine, il convient de le constater en les retirant pour illégalité d'origine. La question du délai de recours contentieux est tranchée pour les raisons qui ont été indiquées ci-dessus."

l'homme détruit tout


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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 14:22

LEMONDE.FR avec AFP | 03.01.12 | 12h20

 
 

 

Puits de gaz de schiste dans l'Etat de Washington, en juillet 2011.

Puits de gaz de schiste dans l'Etat de Washington, en juillet 2011.AP/Keith Srakocic

Total continue d'investir dans les gaz de schiste aux Etats-Unis. Le groupe pétrolier français s'est associé au groupe d'hydrocarbures gazier américain Chesapeake Energy et à son partenaire EnerVest en prenant une participation de 25 % dans leurs gisements dans l'Ohio pour 2,3 milliards de dollars.

Total leur a versé près de 700 millions de dollars en numéraire et devra également financer jusqu'à 1,63 milliard de dollars sur une période de 7 ans maximum, soit 60 % des investissements futurs de ses partenaires "liés à la réalisation de nouveaux puits" dans le cadre de cette coentreprise.

La transaction, qui prend effet rétroactivement au 1er novembre 2011, porte sur les gisements "riches en condensats" de l'Utica qui s'étendent sur dix comtés dans l'est de l'Ohio. Chesapeake sera l'opérateur dans le cadre de cette coentreprise qui couvre un périmètre de 619 000 acres nettes (soit environ 2 500 km2), dont 542 000 acres nettes apportées par Chesapeake et 77 000 acres nettes apportées par EnerVest. Total fera l'acquisition de 25 % des actifs de chacun des deux groupes américains en des termes identiques, lui procurant une superficie nette totale de 155 000 acres.

RÉSERVES PROMETTEUSES

"Grâce à cette joint-venture, nous prenons une position importante dans des réserves prometteuses sur le long terme, à des conditions intéressantes et aux côtés d'un opérateur leader dans son domaine", a déclaré Yves-Louis Darricarrère, directeur-général de la branche exploration et production de Total.

Il a également insisté sur le fait que Total était "sensible à la dimension environnementale" liée à l'exploitation de gaz de schiste et a assuré que son groupe avait "confiance dans la capacité de Chesapeake à exploiter ces gisements de façon responsable".

La France a interdit le 30 juin 2011 la technique de la fracturation hydraulique, une méthode jugée hautement polluante, en raison des dégâts sur l'environnement qu'elle peut provoquer (contamination des nappes phréatiques, secousses sismiques, etc.).

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 13:49

zegreenweb.com

Après les gaz de schiste, voici les hydrates de méthane...

On dit souvent que le monde va vers un “âge d’or du gaz”. Les hydrates de méthane représenteraient 2 à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel.

Au-delà des gaz de schiste qui alimentent régulièrement la polémique du fait de leur exploitation potentiellement dommageable pour l’environnement, notre planète recèle d’autres gisements étonnants de gaz non conventionnel.

Entres autres, les hydrates de méthane, présents sous les mers, concentrent des quantités de gaz naturel potentiellement beaucoup plus importantes que les gisements de gaz conventionnel. 

Les hydrates de méthane sont des poches de gaz naturel confinées dans des cristaux de glace. Ceux-ci se forment à haute pression et basse température. On les trouve sous les océans dans les bassins sédimentaires ou sous le permafrost des cercles polaires. Le gaz présent dans cette glace se trouve à haute concentration : environ une molécule de gaz pour moins de six molécules d’eau. Ramené à la pression atmosphérique, cela représente un volume de 168 mètres cube de gaz pour 1 mètre cube d’hydrate de méthane.

Des enjeux énergétiques et économiques importants

Les réserves d’hydrate de méthane représenteraient 2 à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel s’élevant à 190 milliards de mètres cubes. Au rythme actuel d’extraction de gaz naturel, cela représenterait 140 à 700 ans de production. Cette estimation est toutefois à contraster puisque tous les gisements n’auront pas nécessairement une dimension suffisamment importante pour permettre une exploitation commerciale rentable. La rentabilité de leur exploitation est d’ailleurs très difficile à évaluer puisque les techniques d’exploitation sont encore au stade expérimental.

Carte des gisements potentiels dans le monde


Parmi les régions pouvant accéder aux hydrates de méthane, le Japon parie sur cette ressource pour faire face à ses besoins énergétiques et diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations. L’isolement de l’archipel le rend fortement dépendant aux importations de gaz naturel liquéfié, représentant quasiment son unique source d’approvisionnement en gaz naturel. De plus, depuis la catastrophe de Fukushima, les pressions anti-nucléaires poussent dans la direction d’une politique énergétique moins dépendante du nucléaire.
Le Japon pense donc que cette nouvelle source d’approvisionnement pourra alimenter son marché pendant des dizaines d’années. Selon le JOGMEC (Japan Oil, Gas and Metals National Corporation), ses ressources potentielles pourraient assurer son approvisionnement pendant près d’un siècle sur la base des prévisions de consommation du pays. Dans ce contexte, le Japon ouvre la voie et les premiers tests d’extraction devraient être réalisés en mars 2013 pour débuter une exploitation commerciale à plus grande échelle d’ici 2016. Le Japon pourrait ainsi rééquilibrer son mix énergétique (…).

Des risques environnementaux à maîtriser

L’exploitation de ces gisements d’hydrate de méthane est loin d’être sans danger pour l’environnement. Le méthane, le constituant combustible du gaz naturel, a la particularité d’accroître l’effet de serre. Or, du fait de l’instabilité des hydrates de méthane, le risque de faire involontairement remonter de grandes quantités de méthane à la surface jusque dans l’atmosphère est important.

Or le méthane est un gaz à effet de serre dont l’impact potentiel sur l’atmosphère est évalué à 21 fois celui du CO2, sur une durée d’un siècle.

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Cet article de Sylvain Le Net, expert “Energies et Environnement” chez SIA-Conseil,  a initialement été publié sur la chaîne énergie du site lexpansion.com, la chaîne de débats sur le futur des marchés de l’énergie, le 8 novembre 2011.

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 18:07

Le Monde - 31 décembre 2011

 

Total est partenaire de l'exploitation de l'un des ultimes champs de pétrole géants de la planète... dont le développement s'annonce tellement difficile que le projet pourrait ne jamais être ni rentable, ni (donc) viable !

L'île artificielle "D" du champ de Kachagan, dans les eaux kazakhs de la mer Caspienne.

 

Le champ kazakh de Kachagan, dans la mer Caspienne, est présenté comme le projet pétrolier le plus prometteur de ces trois ou quatre dernières décennies. Ses réserves, estimées entre 9 à 16 milliards de barils, représentent  3 à 6 mois de consommation mondiale environ.

Une enquête de l'agence Bloomberg montre à quel point les promesses de Kachagan apparaissent aujourd'hui décevantes. Après 11 ans et 39 milliards de dollars d'investissements (dont 8 années de retard, et un dépassement du budget initial estimé 15 milliards) Total, Exxon, Shell et l'italien ENI, principaux partenaires du gouvernement du Kazakhstan, ont de quoi se faire du tracas.

Un analyste réputé, Julian Lee, du Center for global energy studies de Londres, indique à Bloomberg :

« Le plus gros soucis, c'est de savoir si le projet est capable de devenir un jour rentable, compte tenu de l'énorme augmentation de son coût et du retard pris par son lancement. » Il pourrait s'avérer « impossible pour les investisseurs d'obtenir un quelconque retour sur investissement sur la seconde phase du projet, avant que leur contrat sur le champ n'expire », en... 2041.

Sans cette seconde phase, pour l'instant théorique, du développement de Kachagan, le million de barils par jour de production qui en est attendu fera cruellement défaut pour compenser le déclin rapide des zones d'extraction existantes. Les premiers barils, fournis par la première phase de développement toujours en cours, ne sortiront pas avant 2014. Kachagan est l'un des rares points du globe où une augmentation importante de la production de brut peut se produire dans les prochaines années, avec la relance de la production de l'Irak et le développement des sables bitumineux au Canada.

Le coût de la seconde phase de Kachagan, ardemment réclamée par le gouvernement autocratique du Kazakhstan, promettent d'être astronomiques. Les investissements, encore hypothétiques, se chiffrent en centaines de milliards. Des déclarations récentes des patrons de Total et de Shell laissent entendre que ces groupes ne sont pas pressés de délier leurs bourses. Peut-être parce que financièrement, le jeu n'en vaut tout compte fait la chandelle ?

Les réserves mondiales de brut sont comme un vaste arbre fruitier. On commence par cueillir les fruits bien mûrs et à portée de main, avant de finir par se résoudre à monter chercher les fruits pourris tout en haut de l'arbre. On en est là, alors que depuis un quart de siècle, l'humanité consomme chaque année plus de pétrole qu'elle n'en découvre.

Découvertes et production pétrolière [Exxon, ASPO]

Difficile de trouver des conditions d'exploitation plus extrêmes qu'à Kachagan. Les hydrocarbures y sont piégés à 4200 mètres sous le plancher de la mer, à très haute pression. A la surface, les températures varient de - 35 °C en hiver à 40 °C l'été, mettant les matériaux à très rude épreuve. A la place des classiques plateformes offshore, six îles artificielles, situées à quelque 70 kilomètres de la côte, ont dû être construites pour exploiter le champ.

Ces « îles » sont truffées de capteurs afin de repérer les fuites de gaz inflammables, des gaz qui à Kachagan contiennent une proportion particulièrement élevée de sulfure d'hydrogène. Ce gaz, toxique à haute dose, a une odeur caractéristique d'oeuf pourri bien connue sur certaines plages du nord de la Bretagne. Il résulte de la décomposition de matière organique. Dans la plus grande des îles artificielles, sur laquelle vivent 5500 employés, des exercices d'urgence sont conduits chaque semaine, rapporte Bloomberg.

La structure des îles est capable de les protéger des glaces hivernales. Elle est censée isoler les puits afin d'éviter de polluer les eaux de la Caspienne, qui abritent notamment des phoques et les précieux esturgeons.

Si le pétrole tue aujourd'hui au Kazakhstan, ce n'est toutefois pas à cause de fuites d'hydrocarbures. Entre 14 et 70 personnes ont trouvé la mort en décembre au cours de manifestations d'ouvriers de la cité pétrolière d'Aktau, au bord de la Caspienne. Des manifestations réprimées dans un silence médiatique presque total par le potentat kazakh ami des puissances occidentales, Nursultan Nazarbayev.

Un « facteur d'instabilité » (comme on dit dans les chancelleries) qui a peu de chances d'accélérer développement du pétrole de la Caspienne, indispensable à l'avenir de l'industrie de l'or noir.

 

 

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:57

 

 

Ajoutée par nialaniala34 le 21 déc. 2011

 

http://www.youtube.com/watch?v=EMwa8PE8LpE

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 22:38
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M. Sarkozy en Ardèche : Grand rassemblement à Vallon Pont d’Arc mardi 20 décembre à partir de 11h30

mercredi 21 décembre 2011

À VALLON PONT D’ARC

400 personnes se sont rassemblées dans la ville de Vallon Pont d’Arc à midi pour rappeler que la population Ardéchoise restait mobilisée contre les explorations de gaz et huiles de schiste.

Un flash mob "mort subite", déclenchée par la sirène d’alerte de la ville (merci M. le Maire), a mis à terre l’ensemble des personnes rassemblées pour évoquer les conséquences de cette industrie sur la population. Sur ce sujet, l’Etat préfère organiser les soins des nouveaux malades plutôt que d’éviter un nouveau mal.

Un des slogans affichés : "2025, les pétroliers sont partis, M. Sarkozy n’est plus président depuis longtemps mais il nous reste l’eau polluée, la terre infectée, l’air irrespirable : nos problèmes de santé en milieu rural ! "

AUX VANS

Quelques dizaines de militants crient leur opposition aux Gaz et Huiles de schiste et se font "disperser sans ménagement par d’importantes forces de l’ordre." (AFP)

Une commerçante qui a crié "houou" s’est retrouvée plaquée au sol

Dix jeunes ont déroulés une banderole "Non au gaz et huiles de schiste" d’un balcon : 15 gendarmes ont débarqués dans l’appartement et les ont emmené en garde à vue... ils sont ressortis une poignée d’heure après.

M. Vigier, Maire des Vans a remis à M. Sarkozy une lettre de la part du Collectif 07 Stop au gaz de schiste

Photos de la mobilisation

Revue de Presse

Lettre remise au Président par M. Vigier, Maire des Vans

 

 

 

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 20:42

COMMUNIQUE DE PRESSE – dimanche 18 décembre 2011

 

Santé Et huiles et gaz de schiste ?


Mardi 20 décembre à 11h30,

 

Le Collectif 07 appelle à un grand rassemblement de tous les citoyens soucieux de leur santé à Vallon Pont d’Arc. Cette Opération vise à rappeler au Président Et candidat Sarkozy Que la santé des, Ardéchois Est directement menacée par les explorations de gaz et d’huile de schiste dans le département.


CHAINE HUMAINE SUR UN LIEU EMBLÉMATIQUE

 

 

Le Collectif 07 appelle à un grand rassemblement de tous les citoyens soucieux de

leur santé à Vallon Pont d’Arc.

Pourquoi Vallon Pont d’Arc :

• Vallon Pont d’Arc se trouve sur le permis de Montélimar, permis dont

l’abrogation est attaquée par Total.

• Vallon Pont d’Arc se trouve à proximité d’autres permis en cours :

permis Bassin d’Alès et Plaine d’Alès. Ces permis annoncés comme

conventionnels en pétrole sont susceptibles d’ouvrir à une exploration de gaz

ou de pétrole de schiste.

• À Vallon Pont d’Arc se trouve le futur espace de restitution de la

Grotte Chauvet et le projet de classement UNESCO si important pour l’avenir

de notre territoire.

• Vallon Pont d’Arc est le symbole d’une activité touristique en danger.

Les touristes viennent chercher dans ce département une qualité de vie et de santé

auxquels est très attachée la population ardéchoise, et qu’elle saura défendre.

 

LA SANTÉ MENACÉE

Au delà de la protection de notre système de santé, il nous paraît primordial de

protéger la santé en elle même. Le gouvernement de M. Sarkozy a accordé en 2010

des permis d’exploration de gaz de schiste sur notre département sans aucune

considération des impacts sur la santé des populations locales et sans aucun respect

du principe de précaution.

Les produits chimiques injectés dans le sol au cours des forages ont des effets

prouvés sur la peau, les yeux, le système respiratoire, le cerveau, le système nerveux,

le système immunitaire et cardiovasculaire, le système reproducteur, le

développement. Ils sont reconnus cancérigènes. Ces produits se retrouvent souvent

dans les eaux de consommations et les eaux de surface.

La qualité de l’air est également menacée par le méthane qui s’échappe

inévitablement des puits.

 

EN ARDÈCHE, COMME AILLEURS, LA MENACE EXISTE ENCORE

COMMUNIQUE DE PRESSE – dimanche 18 décembre 2011

 

Le Collectif 07 rappel depuis plusieurs mois que la menace est toujours bien présente

en Ardèche, ce que confirme le recours en contentieux engagé par le groupe Total

pour annuler l’abrogation de son permis de Montélimar. Ce permis menace 4327

Km2 dans le sud-est du département : de La Voulte à Bourg Saint Andéol en incluant

le site des Gorges de l’Ardèche. Qu’en sera-t-il des permis de Villeneuve de Berg et

Nant.

Par ailleurs, il existe encore 61 permis accordés et 84 en cours d’instruction en

France.

 

QUELLE QUE SOIT LA TECHNIQUE : STOP AU GAZ DE SCHISTE

Contact :

Jean Louis Chopy – 04 75 36 72 83 / coordination@stopaugazdeschiste07.org

 

 

LE COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE

 

Le collectif ardéchois "Stop au gaz de schiste" se compose d’associations, de nombreux collectifs

citoyens locaux, d’organisations syndicales, de collectivités locales et d’organisations politiques (110

organisations de tous horizons, 2 500 inscrits à la lettre d’informations, 18 000 personnes mobilisées à

Villeneuve de Berg, appuyé par le Collectif des élus, le Parc Naturel des monts d’Ardèche,…). Créé en

janvier 2011, il veut affirmer son refus de l’exploration et de l’exploitation des gaz de schiste, qu’elles

soient expérimentales ou industrielles. Il dénonce :

• Les conséquences environnementales désastreuses (pollution des réserves d'eau potable, du

sol et des sous-sols) et la destruction des paysages

• Les ravages socio-économiques (agriculture, tourisme,...),

• Les atteintes irréversibles à la santé (produits mutagènes, reprotoxiques ou cancérigènes).

• L’aberration énergétique et la fuite en avant que ce choix représente à l'heure de la lutte

contre le changement climatique,

Le temps est venu de mener une réflexion nationale sur l’avenir énergétique de notre pays, nous ne

pouvons aller toujours plus loin dans la quête des énergies fossiles, au mépris de l’avenir des

populations, ici ou ailleurs.

 

COLLECTIF 07 STOP AU GAZ DE SCHISTE

Mouvement citoyen ardéchois

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 17:34

Le Monde - 20 décembre 2011


 
Olivier Rech a élaboré les scénarios pétroliers de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) durant trois ans, jusqu'en 2009. Il conseille aujourd'hui d'importants fonds d'investissements pour le compte de La Française AM, un gestionnaire d'actifs parisien. 

Ses pronostics sur l'avenir de la production mondiale de pétrole sont aujourd'hui beaucoup plus pessimistes que ceux publiés par l'AIE...

Olivier Rech, responsable des questions pétrolières au sein de l'Agence internationale de l'énergie de 2006 à 2009.

 

Quels sont vos pronostics ? Commençons par les pays producteurs en dehors de l'Opep [qui représentent 58 % des extractions et 23 % des réserves mondiales].

Hors Opep, les choses sont claires : sur 40 millions de barils par jour (Mb/j) de pétrole conventionnel extraits des champs existants, on est face à un déclin annuel de l'ordre de 1 à 2 Mb/j.

 

Selon vous, on est donc proche du déclin de 5 % par an de la production existante évoqué par Shell ?

Oui, c'est à peu près ça.

 

Et pour la production des pays de l'Opep [42 % des extractions et 77 % des réserves mondiales] ?

C'est plus difficile à dire, les données sont toujours aussi opaques, on reste dans le brouillard. Je remarque néanmoins que les banques Barclays et Goldman Sachs estiment que les capacités de production non-utilisées de l'Opep, notamment celles de l'Arabie Saoudite, sont bien moins importantes que ce qui est annoncé officiellement.

 

De nombreux nouveaux projets de production sont actuellement en cours de développement. Que faut-il en attendre ?

En effet, il y a de nouveaux projets au large du Brésil, du Ghana et de la Guyane. Le golfe du Mexique est encore loin d'être épuisé. L'Arctique, c'est plus incertain, mais il y a un vrai potentiel pour le gaz naturel. Cependant, il faudra compter encore une décennie avant d'en voir sortir une production significative, éventuellement de pétrole.

 

Alors le pic et le déclin de la production mondiale de pétrole, c'est pour quand, selon vous ?

Il est toujours délicat d'avancer une date précise. Les taux de récupération des champs existants augmentent. Aux Etats-Unis, la production à terre décline très lentement (il faut dire qu'ils forent comme des fous là-bas). C'est une erreur de sous-estimer le savoir-faire des ingénieurs spécialistes du forage.

 

Compte tenu de tous ces facteurs capables de retarder un déclin, quelle est votre conclusion ?

On restera certainement en-dessous des 95 Mb/j pour l'ensemble des pétroles conventionnels et non-conventionnels.

 

Donc, vous êtes nettement plus alarmiste que l'AIE et que Total, le plus pessimiste des groupes pétroliers, qui évoque la possibilité de maintenir la production sur un plateau situé aux alentours de 95 Mb/j jusqu'en 2030.

C'est exact. La production se trouve déjà sur un plateau depuis 2005, autour de 82 Mb/j. Il me paraît impossible d'aller beaucoup plus loin. Puisque la demande, elle, devrait continuer à augmenter (sauf, peut-être, si la crise gagne les économies émergentes), je m'attends à voir les premières tensions d'ici 2013-2015.

 

Et ensuite ?

Ensuite, d'après moi, ce sera un déclin de la production sur la période 2015 à 2020. Un déclin pas forcement rapide d'ailleurs, mais un déclin, ça semble clair.

 

Vous dites « pas forcément rapide ». Pourquoi ?

Tout va dépendre du rythme auquel les filières de pétroles non-conventionnels vont pouvoir se développer. La transformation du charbon et du gaz naturel en carburant liquide restera infinitésimale. Pour les biocarburants de première génération, je pense qu'on est déjà proche de la limite maximale. En ce qui concerne la seconde génération, on en est encore au stade des pilotes industriels. Pour arriver à une production significative à l'échelle mondiale, de 2,5 Mb/j mettons, il faudra compter encore un quart de siècle.

 

Tout cela sera insuffisant pour compenser le déclin des champs existants de pétrole conventionnel, d'après vous ?

Insuffisant, oui.

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 14:17
Tempête : un cargo s'échoue dans le Morbihan

LEMONDE.FR avec AFP | 16.12.11 | 06h28   •  Mis à jour le 16.12.11 | 09h20

 
 

La tempête Joachim, qui balaie depuis jeudi soir la Bretagne avec des rafales jusqu'à 130 km/heure, a mobilisé les secours toute la nuit de jeudi à vendredi, avec près de 200 000 foyers privés d'électricité, des routes coupées, des transports perturbés et un cargo échoué sur la côte sud qui a provoqué une pollution limitée.

Le TK Bremen, un cargo battant pavillon maltais transportant du ballast, s'est échoué dans la nuit à 100 mètres de la plage de Kerminihy à Erdeven, dans le Morbihan, provoquant une pollution du rivage, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de Brest.

Le plan Polmar a été déclenché quand une fuite d'hydrocarbures a été constatée sur l'une des cuves formant une nappe de 1 kilomètres sur 5 mètres se dirigeant vers la plage, selon un communiqué de la préfecture du Morbihan.

 

La tempête Joachim sur les côtes de Belle-Ile, le 15 décembre 2011.

La tempête Joachim sur les côtes de Belle-Ile, le 15 décembre 2011.AP/David Vincent

Des barrages flottants vont être déployés pour tenter de contenir la pollution, les autorités préparent une opération de pompage et dépotage vers des bacs de décantation à terre pour vider le navire qui contiendrait 180 tonnes de fuel et 40 tonnes de gazole. Les dix-neuf membres d'équipage ont été évacués par hélicoptère vers la base aéronautique navale de Lann-Bihoué, selon la préfecture maritime.

Le TK Bremen, un navire de 109 mètres, avait quitté le port de Lorient jeudi après-midi pour mouiller au nord de l'île de Groix afin d'attendre de meilleures conditions météorologique avant de reprendre sa route vers l'Angleterre, selon la préfecture maritime. Le cargo a eu les plus grandes difficultés à tenir son mouillage. Il a tenté de rejoindre un secteur plus abrité mais s'est mis à dériver avant de demander assistance au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) d'Etel, selon la même source.

Le remorqueur portuaire de Lorient n'a pu se rendre sur place compte tenu des conditions météo et à 2 heures, le TK Bremen a alerté qu'il venait de s'échouer, selon la préfecture maritime.

Créés au lendemain de la marée noire de l'Amoco-Cadiz en 1978, les treize centres Polmar de France, gérés par les directions de l'équipement, entretiennent du matériel de lutte contre les pollutions marines par les hydrocarbures.

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 15:01
Climat : un accord à Durban pour un nouveau pacte mondial en 2015

LEMONDE.FR | 11.12.11 | 08h26   •  Mis à jour le 11.12.11 | 14h27

 
 

 

Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des affaires étrangères et président de la conférence du Durban sur la lutte contre le réchauffement climatique, se fait applaudir dimanche matin après l'adoption d'une feuille de route pour un nouvel accord mondial en 2015.

Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des affaires étrangères et président de la conférence du Durban sur la lutte contre le réchauffement climatique, se fait applaudir dimanche matin après l'adoption d'une feuille de route pour un nouvel accord mondial en 2015.AFP/RAJESH JANTILAL

"En l'honneur de Mandela : cela a toujours l'air impossible, jusqu'à ce que ce soit fait. Et c'est fait !" : le tweet posté par Christiana Figueres, responsable de l'ONU pour le climat, à l'aube du dimanche 11 décembre traduit le soulagement des représentants des 190 pays rassemblés depuis le 28 novembre à la conférence de Durban (Afrique du Sud).

La 17e conférence des Nations unies sur le climat s’est finalement achevée, à l'issue de deux nuits blanches consécutives de discussions, par un accord prévoyant d’établir d’ici à 2015 un pacte global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique.

Cet accord devra entrer en vigueur en 2020. Il concernera pour la première fois tous les grands pays émetteurs, devra avoir une force légale mais ne sera pas "juridiquement contraignant", contrairement à ce que demandaient les Européens à Durban.

Le sommet s'est achevé dimanche avec 36 heures de retard en raison de divergences sur la formulation de la feuille de route, et restera, dans l'histoire des négociations climatiques, comme le record du genre.

SOULAGEMENT DIPLOMATIQUE

"Nous avons écrit l'histoire", s'est félicitée Maite Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des affaires étrangères, en conclusion du sommet. "On n'a pas sauvé la planète, mais on s'engage sur un accord global", a relativisé, sur France Info, la ministre française de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet.

"Nous pensons que nous avons eu la bonne stratégie et cela a marché", a pour sa part commenté la commissaire européenne pour le climat, Connie Hedegaard : "l'essentiel est que toutes les grandes économies, toutes les parties en présence se sont légalement engagées sur l'avenir et c'est pour cela que nous étions venus".

Les deux pays les plus réticents à se soumettre à des engagements internationaux, l'Inde et les États-Unis, se sont également déclarés satisfaits. "Nous avons eu d'intenses discussions. Compte tenu de la souplesse et de la bonne volonté affichée par tous, nous avons fait preuve de souplesse", a déclaré Jayanthi Natarajan, la ministre indienne de l'environnement.

"L'affaire s'est finalement bien terminée", a estimé le représentant américain pour le climat Todd Stern : "C'est la première fois que l'on va voir des pays en développement accepter d'être tenus par un accord légal sur le climat".

UN MANQUE DE PROMESSES

Reste maintenant à savoir quelle sera l'ambition de ce nouveau pacte. Les 194 pays membres de la convention climat des Nations unies se retrouveront pour en discuter au Qatar, le pays qui produit le plus d'émissions de CO2 par habitant au monde, d'ici fin 2012.

Pour l'heure, le texte adopté à Durban se contente d'acter la création d'un groupe de travail qui devra identifier " les solutions pour éliminer le fossé qui existe entre les promesses d'engagements de réduction d'émissions faites d'ici à 2020 et les efforts qu'il faudrait réaliser pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2°C".

Un récent rapport du Programme des nations unies pour l'environnement estime que seulement 60 % de ces efforts sont aujourd'hui acquis. "Le monde reste sur une trajectoire d'un réchauffement supérieur à 3°C avec les conséquences très graves qui en découlent" a rappelé Climate Action Tracker, une organisation qui rassemble des scientifiques, à l'issue de la conférence de Durban.

"Les dommages les plus sévères du réchauffement vont être ressentis en Afrique de l'ouest et en Asie du sud. En limitant le réchauffement en dessous de 2°c, l'adaptation coûtera 50 % moins cher que si la hausse des températures atteint 3°C" explique l'organisation, en soulignant que le coût de l'adaptation pour les pays vulnérables sera d'autant plus élévé.

Certes, le texte signé dimanche matin doit obliger les plus gros pollueurs (Chine, Inde, Etats-Unis) à prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais l'accord ne s'accompagne pas d'une hausse du niveau des promesses des pays pour mettre en pratique ces réductions, alors que ces promesses sont, déjà, considérées largement insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C.

Les Organisations non gouvernementales ont d'une voix unanime critiqué cette absence de nouveaux engagements concrets : "une nouvelle fois, les négociations climatiques ont échoué à faire de réels progrès pour lutter contre le changement climatique. Le 'paquet de Durban' est un jeu d'illusion sans objectifs réels" a dénoncé Susann Scherbarth, des Amis de la Terre Europe.

UNE PROLONGATION DE L'ACCORD DE KYOTO

L'adoption de cette feuille permet également de prolonger le protocole de Kyoto, après son expiration prévue fin 2012. Cette décision lève les incertitudes sur la survie des "outils" de Kyoto, au premier rang desquels les "Mécanismes de développement propres" qui permettent de développer des projets fondés sur des technologies peu émettrices de CO2 dans les pays du Sud.

La prolongation de Kyoto était une revendication forte des pays en développement. Alors que les Etats-Unis n'ont jamais ratifié ce protocole, les pays émergents restent attachés au seul texte légalement contraignant sur la réduction d'émission de substances responsables du réchauffement, au premier rang desquels le CO2.

Le sommet de Durban a de nouveau été l'occasion pour ces pays de rappeller que le Nord a une responsabilité "historique" dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère. Les petits Etats insulaires et les pays vulnérables au changement climatique ont également dénoncé avec violence "l'irresponsabilité" des grands pays pollueurs tout au long de la conférence.

En échange de la feuille de route signée dimanche 11 décembre, l'Union européenne a ainsi accepté de s'engager dans une seconde période d'engagement du protocole, alors que la première phase d'engagement de Kyoto doit prendre fin après 2012.

 LA QUESTION JURIDIQUE EN SUSPENS

A aussi été officiellement créé, dimanche, un Fonds vert pour le climat destiné à aider les pays pauvres à faire face au réchauffement climatique. Cependant, la question centrale de l'alimentation de ce fonds reste largement sans réponse, alors que l'engagement, pris à Copenhague il y a deux ans, était d'aboutir à 100 milliards de dollars par an à partir de 2020.

L'Union européenne, qui avait mis tout son poids dans la balance pour aboutir à un accord juridiquement contraignant, a dû également se contenter, à Durban, d'un texte laissant l'avenir de cette question en suspens dans le cadre du futur pacte climatique de 2015. Face à la vive opposition de l'Inde, les Européens ont finalement accepté une formulation décrivant l'accord de 2015 comme "un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale".

Laurence Caramel (envoyée spéciale)

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