Qualifié d’une « croisade » municipale qui s’annonce à l’horizon, le discours de Labeaume, fait mercredi devant la chambre du commerce de Québec, a laissé sous entendre beaucoup de significations qui partent dans un seul sens : l’attaque des régimes de retraite et les conditions de travail. Le maire de Québec n’a pas caché sa décision de vouloir changer la loi dans ce cadre.

De ce fait, Labeaume a exprimé l’éventuelle possibilité de faire recours à une réduction radicale sous forme « des mises à pied massives » de « quelques centaines de travailleurs » municipaux, ainsi que la non-imposition à la loi qui exige le payement sur 15 ans, comme des « solutions draconniennes » devant le refus du gouvernement de répondre à ces propositions en ce qui concerne le droit de faire lock-out et la menace des grèves faites en continuité de la part des syndicats. Pour lui, il s’agit là de changer le rapport de force avec les syndicats.

Pour la question des licenciements des employés, le maire de Québec affirme que cela n’aurait aucune influence. Les services de la Ville marchent toujours malgré les 500 postes abolis depuis 2009.

Pour la question des régimes de retraite, Labeaume propose la solution d’alléger les charges en assumant à part égale (les villes et leurs employés) le déficit des fonds de pension dont le déficit concernant la ville de Québec seul avait atteint les 516 M $.