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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:01

 

le Vendredi 18 Mai 2012 à 10:33

Le gouvernement québécois a présenté hier soir un projet de loi spécial pour briser le mouvement de grève étudiant qui a débuté il y a 14 semaines. Ce projet a provoqué un regain de colère chez les grévistes qui réclament une baisse des frais de scolarité. Ils ont lancé un ultime appel à la négociation au Premier ministre.

 

Le gouvernement québécois envisage de restreindre les manifestations étudiantes, comme celle du 15 mai © Reuters Christinne Muschi

 
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Le Premier ministre québécois Jean Charest a décidé de mettre fin au conflit étudiant par la manière forte. Le gouvernement envisage de faire adopter une loi spéciale visant à briser la grève qui a débuté au mois de février. Les étudiants protestent depuis plus de trois mois contre la hausse des frais de scolarité.

Le projet de loi spéciale, dévoilé hier soir, prévoit notamment une forte restriction du droit de manifester et de lourdes amendes pour les organisateurs de piquets de grève. Elles peuvent aller jusqu'à 5.000 dollars pour les particuliers et 125.000 dollars pour les associations d'étudiants.

La loi, qui a de bonnes chances d'être adoptée, a immédiatement suscité la colère des représentants étudiants. Pour Léo Bureau-Blouin, le président de la FECQ (Fédération étudiante collégiale du Québec) 

"Cette loi est, et de loin, pire que l'augmentation des droits de scolarité."

Un autre syndicat, plus radical, la CLASSE affirme de son côté que le texte est "anticonstitutionnel" et a appelé à la "désobéissance civile".

Autre conséquence de ce projet de loi spéciale, il a soudé les représentants des étudiants et plusieurs personnalités politiques d'opposition. Les professeurs sont également entrés dans le conflit estimant que cette loi spéciale "ne fera qu'envenimer le conflit".

Tous appellent le gouvernement libéral à reprendre les discussions, ce que refuse le Premier ministre Jean Charest. Selon lui, la position des étudiants s'est durcie. Lors d'une conférence de presse il a d'ailleurs martelé :

"Le gouvernement assume ses responsabilités, c'est ce qu'attendent les citoyens."

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 12:55
 

euronews.com - 17/05 16:33 CET

 

 

Au Quebec, l’annonce d’une loi spéciale met de l’huile sur le feu dans le conflit sur les frais de scolarité. Des milliers d‘étudiants ont manifesté la nuit dernière à Montréal. Ils protestent contre le projet de loi du Premier ministre Jean Charest destiné à mettre fin à leur bras de fer avec le gouvernement québécois. Un bras de fer qui dure depuis 14 mois. Les étudiants refusent une augmentation des droits de scolarité de 1780 dollars sur sept ans.

La loi spéciale, qui sera déposée prochainement au parlement, prévoit la suspension des cours jusqu’au mois d’août dans les établissements en grève et des mesures visant à assurer le libre accès des campus bloqués par des piquets de grève.

La nuit dernière, la manifestation a été déclarée illégale par la police après que des vitres de plusieurs banques ont été fracassées. Des actes de vandalisme copieusement hués d’ailleurs par de nombreux manifestants.
Plus de 120 personnes ont été arrêtées.

Avec AFP

Plus d'actualités sur : Canada, Étudiant, Manifestation, Montréal, Québec

Copyright © 2012 euronews


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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 20:57

 

Le Monde.fr | 14.05.2012 à 22h23 • Mis à jour le 14.05.2012 à 22h23

 
 
Des milliers d'étudiants manifestent contre l'augmentation des frais de scolarité le 22 mars 2012.

Après trois mois d'un conflit estudiantin sans précédent, la ministre de l'éducation du Québec, Line Beauchamp, a annoncé sa démission lundi 14 mai. La fronde a été provoquée par l'annonce de la hausse de 82 % des frais de scolarité sur sept ans.

Line Beauchamp a pris cette décision à la suite du rejet par les étudiants d'une proposition du gouvernement provincial pour sortir de la crise, affirmant avoir perdu confiance dans la volonté des dirigeants étudiants de trouver une solution. Visiblement émue, la ministre a annoncé sa démission lors d'un point de presse retransmis en direct à la télévision : "Je ne démissionne pas devant l'intimidation. Je ne cède pas devant le vandalisme, devant la désobéissance civile (...). Je démissionne parce que j'estime que je ne fais plus partie de la solution".

 UN "CHOIX PERSONNEL"

La ministre, qui abandonne également son mandat de députée libérale, a tenté d'expliquer sa décision : "Personnellement, à titre de ministre de l'éducation, je n'ai jamais réussi à leur faire faire un compromis. Alors moi, personnellement, j'ai fait l'ultime compromis que je puisse faire, je cède la place". Le premier ministre québécois, Jean Charest, qui était à ses côtés au moment de l'annonce, a insisté sur le "choix personnel" de sa ministre et lui a rendu hommage.

Consulter le portfolio  "'Printemps érable' : retour sur trois mois de grève étudiante au Québec" 

La démission de Mme Beauchamp intervient au début de la quatorzième semaine de grève et de manifestations de 165 000 étudiants québécois, parfois émaillées d'incidents violents. Le dernier accord proposé par le gouvernement prévoit une augmentation des droits de scolarité à l'université de 1 780 dollars sur sept ans, au lieu de cinq ans initialement, pour arriver à près de 4 000 dollars par année, plus près de la moyenne nord-américaine. En contrepartie, les prêts et bourses augmenteraient également et les frais annexes imposés aux étudiants par les universités pourraient être réduits, mais sans que cela soit assuré.

 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 14:10
Rue89 - Tabernacle ! 30/04/2012 à 10h32
Clement Baudet | Journaliste
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Louise-Edith Hébert, fondatrices des Mémée déchaînées de Montréal (Clément Baudet)

 

A 70 ans, Louise Edith Hébert est une des Mémés déchaînées de Montréal. Elles sont une cinquantaine de citoyennes engagées pour la protection de l’environnement et le respect des droits humains. Déguisées et armées de chansons engagées, elles descendent dans la rue pour « éveiller les consciences citoyennes ».

« Nous sommes des femmes militantes vouées à la sauvegarde de la beauté du monde » s’amuse-t-elle à répéter. Déchaînées ? « Nous n’avons plus rien à perdre, alors nos chaînes on les a laissées derrière nous ! »

Sur son magnifique chapeau rose, une pelote de laine représente la Terre, surplombée de broches « pour tricoter un monde meilleur pour nos enfants », explique-t-elle. « On se déguise pour se faire remarquer. L’humour fait partie de notre moyen expression. »

A leurs accoutrements excentriques s’ajoutent leurs voix enjouées qui reprennent en chœur des chansons engagées : « C’est plus doux et on se souvient davantage des mots quand on les chante. »

Chanson des mémés déchaînées

Par Louise-Edith Hébert

Ces mémés haussent la voix pour l’écologie et le développement durable, la paix, la justice sociale et le respect des droits de l’homme. Elles se réunissent deux fois par mois pour décider ensemble des positions à prendre et des combats à mener.

Elles sont aussi invitées dans des colloques et différentes manifestations au Québec. « Nous avons beaucoup d’impact sur les jeunes. On les inspire, c’est eux qui nous le disent », remarque-t-elle le sourire au lèvres.

Ces femmes qui ne passent pas inaperçues souhaitent rappeler qu’il n’y a pas d’âge pour s’engager : « Il n’y a pas d’âge pour être une mémé, à partir du moment où on a l’esprit ! » s’exclame Louise-Edith Hébert. Et Anna-Louise d’ajouter : « Si on est assez vieille pour vivre, alors on est assez vieille pour s’engager. »

A Montréal, elles sont une cinquantaine, entre 45 et 81 ans. Valérie, 55 ans est une jeune mémé déchaînée qui a rejoint le mouvement il y a quatre ans. Pour elle qui aime chanter, c’est une manière de défendre ses principes dans la bonne humeur et reprendre de l’énergie :

« Je peux pas dire que je sois très politisée, sauf que j’ai des principes, l’environnement, la paix... Et puis j’aime chanter. »

Valérie, une mamie déchaînée

Si ce mouvement anglophone, les Raging Grannies, existait depuis 1987 à Vancouver, c’est en 2001 que Louise Edith Hébert et Anna-Louise Fontaine décident de créer une branche francophone à Montréal.

Une nouvelle aventure pour ces deux femmes qui ont travaillé toute leur vie dans le milieu associatif : « Les mémés déchaînées sont une tribune pour faire passer des messages, le droit à la parole pour nous, c’est primordial », soulignent-elles.

Les petites sœurs des « Raging Grannies »

Le film documentaire de Magnus Iscacson « Les Supers Mémés » retrace l’histoire de ce mouvement militant et coloré en Amérique du Nord.

 

Étonnées qu’il n’existe pas un tel mouvement en Europe, ces super mémés de Montréal se disent prêtes à aider leur consoeurs intéressées : « Avec Skype, on pourrait communiquer avec les mémés déchaînées en France », propose Anna-Louise Fontaine.

250 000 manifestants à Montréal

Dimanche 22 avril, alors que les Français votent, les mémés déchaînées sont dans la rue pour le Jour de la Terre. Manifestation historique : ils sont 250 000 à Montréal à s’opposer à la politique environnementale du Québec et du Canada. Les mémés dénoncent depuis longtemps au retrait du Canada du protocole de Kyoto tout comme l’exploitation des gaz de schistes et des sables bitumineux en Alberta.

Malgré le froid, ce dimanche-là, elles chantent contre le Plan Nord, un programme de développement minier et pétrolier dans le Nord du Québec. Une mesure phare du gouvernement libéral de Jean Charest et critiquée par de nombreuses associations environnementales.

Chanson des Mémés déchaînées contre la pollution

Le chant des mémés déchaînées résonne tristement dans un contexte où le dernier budget fédéral a serré la ceinture aux agences d’évaluations environnementales pour accélérer le développement économique lié aux ressources naturelles.

Aux milliers de manifestants se sont joints les étudiants en grève au Québec depuis dix semaines contre la hausse des frais de scolarité. Les mémés déchaînées les soutiennent : « L’environnement et l’éducation sont des biens communs qu’il nous faut défendre tous ensemble. »

 

 

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 13:49
fm93.com
Publié par La Presse Canadienne le lundi 30 avril 2012 à 05h20. Modifié par Bruno Gauthier à 05h53.
Manifestations noctures dimanche: une seule arrestation

 

MONTRÉAL - Les protestations étudiantes se sont poursuivies dimanche, en après-midi à Québec et en soirée à Montréal.

 

À Québec, entre 600 et 700 personnes ont pris part à une manifestation bruyante dans les rues de la ville, mais la police ne rapporte aucun incident ni arrestation.

Les participants étaient invités à apporter des instruments de toutes sortes pour faire entendre leur désaccord envers certaines des décisions du gouvernement Charest et pour dénoncer ce que les organisateurs ont appelé une dérive du Québec vers une politique néolibérale sauvage.

Le parcours de la manifestation avait été remis au Service de police de la Ville de Québec et il a été respecté.

En soirée, Montréal a été le site d'un sixième rassemblement nocturne consécutif. Quelque 3000 personnes au plus fort de la marche ont été mentionnées sur le réseau social twitter.

Dans ce cas, aucun itinéraire n'avait été donné à la police. Une seule personne a été arrêtée; il s'agit d'un jeune homme âgé de 18 ans qui s'en serait pris à un policier.

Aucun acte de vandalisme n'a été rapporté.

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 12:10
En lutte 26/03/2012 à 11h29
Clement Baudet | Journaliste

 

Céline, 20 ans, en grève depuis un mois, tient une pancarte disant « Après le pain, l'éducation est le premier besoin d'un peuple » (Clément Baudet)

(De Montréal) Jeudi, ils étaient 300 000 à protester contre l'augmentation de 75% des frais d'université d'ici 2017 annoncée par le gouvernement libéral de Jean Charest.

Dans cinq ans, la facture aura ainsi triplé, avoisinant les 3 700 dollars (2 800 euros) par semestre : une mesure qui va accroître l'endettement des étudiants et réduire l'accès à l'université.

« Je ne serais pas allé à l'université »

Sophie, 21 ans, étudie l'anthropologie à l'université de Montréal. Avec une mère enseignante en arrêt de travail depuis quatre ans et un père concierge, ses parents sont « trop riches pour le gouvernement » : « Je n'ai droit à aucune bourse. »

Pour financer ses études, elle travaille 20 heures par semaine dans une pâtisserie. Un job qu'elle a arrêté il y a six mois lorsqu'elle a eu la mononucléose. Son grand père, décédé il y a peu, avait épargné pour ses petits enfants : « Depuis le mois de janvier, je vis là-dessus. »

Ses parents ne peuvent l'aider financièrement, mais elle ne voulait pas s'endetter en prenant un prêt. « Je suis un cas parmi tant d'autres », répète-t-elle.

« Si la mesure sur les frais de scolarité avait été adoptée avant, je n'aurais pas pu aller à l'université ! »

Sophie va passer au travers de la hausse mais sa petite sœur de 12 ans devra s'en remettre à la prévoyance de son grand-père pour financer ses études.


Un carré rouge, symbole de la lutte contre la hausse des frais de scolarité, épinglé sur un manteau (Clément Baudet)

« Prendre exemple sur la France et l'Allemagne »

Chaque jour, de nouvelles manifestations sont organisées et les assemblées générales bourgeonnent sur les différents campus à Montréal. La Coalition large pour une solidarité syndicale étudiante (Classe) revendique la mise en place d'une gratuité scolaire. Jeanne Reynolds, porte-parole, confie :

« Le gouvernement compare toujours avec la moyenne canadienne [5 366 dollars, soit 4 000 euros]. Nous voulons prendre exemple sur les pays scandinaves, sur la France et l'Allemagne, qui ont des frais de scolarité très bas. »

Malgré le refus du gouvernement d'annuler l'augmentation des frais, la mobilisation ne faiblit pas. Dimanche 19 mars et jeudi 22 mars, plusieurs milliers de personnes ont envahi les rues de Montréal. Et les professeurs sont de plus en plus nombreux à les soutenir.

20 000 dollars pour une licence


Guy Bourbonnais, 60 ans, musicien, manifeste le 12 mars 2012 à Montréal (Clément Baudet)

Céline Lafontaine enseigne la sociologie à l'université de Montréal. Elle est signataire, avec 1 600 collègues, du manifeste contre la hausse. Tous protestent contre la marchandisation de l'éducation et l'alignement de l'université sur le modèle de l'entreprise.

D'après les estimations [PDF] de l'Iris, ce sont 30 000 étudiants qui risquent d'être privés d'accès à l'université. Une question de budget qui « touchera essentiellement les classes moyennes ».

Céline s'est elle aussi endettée pour ses études : 20 000 dollars (15 000 euros) pour une licence, un prêt étudiant gelé à 6% qu'elle rembourse encore. Selon elle, l'endettement des étudiants va devenir un grave problème :

« On peut difficilement contribuer à la vie sociale avec ce fardeau. »

En 2005, selon Statistique Canada, 57% des diplômés avaient fait appel à un prêt pour financer leurs études, et 27% des étudiants étaient endettés à plus de 25 000 dollars (19 000 euros).

De nombreux Français immigrés

Le gouvernement justifie la hausse par une augmentation de financement. Mais « les bourses ne compenseront pas la hausse », précise-t-elle.

Céline Lafontaine n'est pas pour la mise en place d'une gratuité scolaire car les frais de scolarité lui permettent de rémunérer une dizaine d'étudiants sur le campus (assistanats de cours, projets de recherche).

Parmi eux, de nombreux Français immigrés finissent leur doctorat comme Nicolas :

« Il y avait trop peu de financements en France, mais avec la hausse des frais, je n'aurais pas pu faire ma thèse au Québec. »

« Il faut se battre pour conserver nos études accessibles et de haut niveau », renchérit Céline. « Les deux prochaines semaines sont cruciales pour le mouvement. »

En 2005, le gouvernement était revenu sur la réforme des prêts et des bourses suite à la colère étudiante.


Valérie et Marie-Eve manifestent à Montréal (Clément Baudet)

 

 

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